
05.10.2015
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Plan du premier dialogue
avec Simmias et Cebes
61d – 62d : première difficulté, le suicide
hypothèse: nous sommes la propriété des dieux 
62d – 68b : deuxième difficulté,il faut justifier l’espoir du philosophe 
62d – 64c     la mort est une séparation du corps et de l’âme
(hypothèse orphique et pythagoricienne)      
64d – 67b    or le philosophe s’exerce toute sa vie à cette
séparation
67b – 68b   donc le philosophe ne peut logiquement avoir 
peur de la mort ( la défense de Socrate)
68b – 69e : Conséquence, on a enfin un signe certain pour distinguer    
le vrai du faux concernant le philosophe, le courage et la    
modération
La philosophie, une séparation
• Cette séparation s’exerce à plusieurs 
niveaux
• 64d – 65a  dans la vie quotidienne
• 65a – 67b  dans la pensée, car
- la sensation liée au corps trompe
- la pensée vise l’intelligible inaccessible   
au corps
Le but de ce dialogue avec 
Simmias et Cebes
• Socrate veut donner un signe qui permette de discerner 
le vrai et le faux philosophe ( d’où la quantité 
d’expressions « philosophe droitement ou vraiment »
• Pour ce faire il doit se frayer un chemin entre 
1.- des sophistes qui savent et ne cherchent pas 
(Evenos)
2.- des pythagoriciens (Simmias, Cébès et Philolaos) 
qui avaient inventé le mot philosophie mais chez 
lesquels il y avait deux groupes:
- des mages, sorciers usant de pratiques de purification 
rituelle (origine orphique)
- des grands intellectuels mathématiciens
Ce qu’est le vrai philosophe
• Le philosophe se purifie, libère son âme
- non pas par des pratiques rituelles 
- mais par un contact privilégié avec l’invisible 
intelligible
• Le philosophe pratique de vraies vertus:
.  courage : une peur dominée par la pensée et 
non pas par des peurs plus grandes
. modération: les plaisirs dominés par la pensée 
et non pas par des plaisirs plus grands.