Les bâtiments de porcs en France : état des lieux

Résumé
L’arti
5 TechniPorc, Vol. 30, N°5, 2007 - la revue technique de l’IFIP Résultats
Par ailleurs, depuis 1998, il existe une stagna-
tion des performances zootechniques. Ainsi,
la croissance est passée, en post-sevrage, de
447 à 470 g/j entre 1990 et 1998 alors quelle
augmentait de 687 à 763 g/j en engraisse-
ment pour la même période (Figure 3). En
revanche, de 1998 à 2005, les GMQ ne se sont
pas améliorés. Le même constat peut être fait
pour l’IC (Figure 4) qui a diminué entre 1990
et 1998 pour passer de 1,88 à 1,73 en post-
sevrage et de 3,16 à 2,95 en engraissement.
Là aussi, ce critère s’améliore peu depuis
1998 par rapport aux animaux des schémas
de sélection.
Ces différents constats (stagnation des perfor-
mances et vieillissement des bâtiments) nous
ont conduits à démarrer un projet dont le but
est de faire un état des lieux des bâtiments en
élevages porcins, mais aussi de proposer des
pistes d’évolutions des élevages pour que la
production porcine française dispose demain
d’outils adaptés et performants.
Durant la dernière décennie, la construction de bâtiments en production porcine a
connu un fort ralentissement. Ceci se traduit par des constructions actuellement
plus vieilles comme l’indiquent les deux enquêtes SCEES de 1994 et 2001 (Figure 1).
Entre ces deux dates, la part des bâtiments de plus de 20 ans a été multipliée par quatre
alors que dans le même temps celle des structures de moins de 5 ans a été divisée par
deux. Les contraintes environnementales ont pesé pour beaucoup dans cette évolution.
D’une part, l’agrandissement des élevages et le rapatriement de places sur un même
site nont pas été possibles. D’autre part, la mise en place de solutions de traitements
des effluents a engendré un besoin d’investissements qui a limité les capitaux disponi-
bles pour améliorer le parc bâtiment. Cette diminution dans la construction s’est faite
alors qu’il y a eu une amélioration constante de la productivité numérique des truies
et un alourdissement du poids à l’abattage (Figure 2). Ces deux paramètres auraient
déjà dû inciter les éleveurs à construire des places neuves.
Les bâtiments de porcs
en France : état des lieux
Résumé
Une enquête postale portant sur
le parc bâtiment a été menée
auprès de 3000 éleveurs, elle a
été complétée par 100 enquêtes
terrain. Les résultats obtenus
sur 1120 réponses donnent une
représentation des élevages
ayant des porcs en 2006. Le
système naisseur-engraisseur
est prédominant avec 90 %
des truies et 86 % des places
de porcs à l’engrais. La moitié
du cheptel est détenue par des
élevages spécialisés. Dans notre
échantillon le sevrage est effectué
à 28 jours avec une conduite en
7 bandes pour 70 % des truies.
Le sevrage à 21 jours et les autres
conduites sont présents dans les
plus grosses structures.
Les constructions ont en moyenne
plus de 15 ans, mais ont été
rénovées. Ces modernisations
ont porté sur les aménagements
intérieurs, la distribution de
l’aliment et la ventilation. Ainsi
actuellement la majorité des
bâtiments est sur caillebotis inté-
gral, en ventilation dynamique
(de 75 % pour les truies à plus
de 90 % pour les porcelets et les
porcs) et avec une alimentation
automatisée sauf pour le poste
maternité (59 % manuel).
Le parc bâtiment porcin est
actuellement plutôt âgé, même
s’il a été bien entretenu.
Le maintien d’un outil de
production compétitif va
nécessiter un investissement
important dans les années à
venir et pas uniquement pour
la mise aux normes des truies
gestantes.
Patrick MASSABIE
Yannick RAMONET*
9,6%
26,3%
40,4%
23,3%
38,1%
31,2%
19,4%
11,3%
> 20 ans 10 à 20 ans 5 à 10 ans < 5 ans
Année de construction
Enquête 1994
Enquête 2001
(Source SCEES)
Figure 1 : Age du parc bâtiment porcin
1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006
Nbre porcs produits/truie prés./an
Poids de sortie
17,7
20,8
105,6 kg
115,5 kg
Figure 2 : Amélioration de la productivité des truies et alourdissement du poids à l’abattage
* Chambre Régionale d’Agriculture de Bretagne
6Résultats TechniPorc, Vol. 30, N°5, 2007 - la revue technique de l’IFIP
Cet article reprend les éléments
essentiels concernant l’état du
parc bâtiment.
Méthodologie
Enquête postale
Un questionnaire reprenant les
éléments généraux de l’élevage,
les caractéristiques des bâtiments
et le devenir de l’exploitation a été
envoyé par la poste à 2 964 éleveurs,
répartis dans la France entière.
Léchantillon a été extrait de la base
de données de Gestion Technico-
économique (GTE), gérée par l’IFIP.
Seuls ont été retenus les élevages
ayant fourni des informations sur
les 18 derniers mois et détenant
au moins 50 truies ou 150 places
d’engraissement.
Un plan de sondage a été préa-
lablement demandé au SCEES
afin de veiller à la représentati-
vité de l’échantillon enquêté par
rapport à la production porcine
française en termes de réparti-
tion géographique, d’orientation
et de taille.
Enquête terrain
En complément de la vaste
enquête postale, des diagnos-
tics de bâtiments ont été réalisés
dans une centaine d’élevages par
des spécialistes. Ils ont été choisis
dans la base de données GTE et
dans quatre régions : Bretagne et
Pays de la Loire (diagnostics par
les Chambres Régionales d’Agricul-
ture), Aquitaine et Midi-Pyrénées
(diagnostics par les interprofes-
sions INPAQ et MIDIPORC). Cette
répartition permet de tenir comp-
te des particularités régionales. Les
élevages ont été retenus en fonc-
tion de leur taille et leur orientation
d’après un plan de sondage fourni
par le SCEES pour refléter la pro-
duction porcine de leur région.
Ces enquêtes en élevages visent à
permettre d’évaluer plus précisé-
ment le besoin d’investissements
en terme de bâtiments. Le ques-
tionnaire reprend les éléments de
l’enquête postale. Toutefois des
éléments, qui avaient été jugés
trop contraignants sont ici relevés.
Ainsi, outre l’année de construction
des bâtiments tranche par tran-
che et par stade physiologique, il
est précisé l’effectif de places par
tranche de réalisation.
Les rénovations réalisées au sein
des bâtiments sont aussi détaillées
en fonction de leur nature. Ceci
permet de déterminer de façon
plus précise les investissements
réalisés par type de salle. En se
référant au document ITP de 1999
sur les coûts des investissements
dans les élevages de porcs, il a
été retenu six points principaux :
sous-bassement lisier, élévations,
charpente couverture isolation,
ventilation électricité, aliment dis-
tribution et agencement intérieur.
Pour chacun, le type de rénovation
et l’année de celle-ci ont été collec-
tés. Une note d’état par poste, de 1
à 4 (Tableau 1), est aussi attribuée
par l’enquêteur, préalablement
formé sur deux ou trois élevages.
Afin d’avoir une bonne description
de l’élevage, les aménagements
(séparations, alimentation, organi-
sations des cases, type de sols) ont
été relevés de façon détaillée.
En fonction du poste, de l’âge du
bâtiment, de la date de la dernière
rénovation et de la note d’état, une
valeur de vétusté a été calculée
selon une méthode élaborée par
la Chambre Régionale d’Agricul-
ture de Bretagne, à l’origine pour
l’évaluation des élevages dans le
cadre de vente ou de succession.
Ce coefficient de vétusté permet
de déterminer objectivement si
la structure nécessite ou non une
1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006
GMQ (8-30)
GMQ (30-115)
447
467
687
770
Figure 3 : Evolution du GMQ de 1990 à 2006
1990 1992 1994 1996 1998 2000 2002 2004 2006
1,88
1,70
3,16
2,89
IC (8-30)
IC (30-115)
Figure 4 : Evolution de l’IC de 1990 à 2006
Un plan de sondage
a été préalablement
demandé au SCEES
afin de veiller à la
représentativité de
l’échantillon enquêté
par rapport à
la production porcine
française.
Les élevages ont été
retenus en fonction
de leur taille et leur
orientation pour
refléter la production
porcine de leur région.
7 TechniPorc, Vol. 30, N°5, 2007 - la revue technique de l’IFIP Résultats
intervention de type rénovation
lourde ou reconstruction à neuf :
inférieur à 40, la structure doit être
reconstruite à neuf, entre 40 et 60,
la structure peut être aménagée
(rénovation lourde) et supérieur à
60, le bâtiment n’a besoin d’aucu-
ne intervention dans l’immédiat.
Par exemple, un bâtiment d’en-
graissement construit en 1990,
rénové en 2005, et dont la note
d’état est 1 a un coefficient de
vétusté de 63. Un tel bâtiment
est considéré comme fonctionnel
sans investissement. A l’opposé,
le même bâtiment non rénové
et avec une note d’état de 3 a un
coefficient de vétusté de 39.
Le nombre d’élevage à enquêter
a été fixé à 100. Ils ont été choi-
sis dans 4 régions : Aquitaine,
Bretagne, Midi-Pyrénées, et Pays de
la Loire. Le choix, en terme de taille
et d’orientation, a été fait en fonc-
tion des données du SCEES pour
ces régions. De plus, en Bretagne,
la répartition départementale des
élevages a été prise en compte.
Résultats
Caractéristiques
des élevages enquêtés
1 122 éleveurs ont retourné le
questionnaire rempli soit un taux
de réponse de 38 %. Les répon-
ses concernent 149 951 truies et
860 916 places d’engraissement
(10-12 % du cheptel national).
La répartition régionale des retours
est très proche de celle de l’échan-
tillon global. Par contre, la réparti-
tion des retours selon l’orientation
sur-représente l’orientation domi-
nante de naissage-engraissement
en comparaison avec l’échantillon
du SCEES. 90 % des truies sont
dans des élevages naisseurs-
engraisseurs, totaux (50 %), partiels
(28 %) ou multiplicateur/sélection-
neur (12 %). Les engraisseurs sont
nettement moins représentés
(14 % vs 45 % des exploitations et
14 % vs 33 % des porcs à l’engrais,
Tableau 2) et les unités les plus
importantes ont répondu en plus
grand nombre.
La taille moyenne des élevages
naisseurs-engraisseurs ayant
répondu à notre enquête est de
157 truies, celles des post sevreurs
engraisseurs de 645 places d’en-
graissement, avec des différences
régionales.
La moitié des élevages et du chep-
tel est dans des exploitations spé-
cialisées en production porcine,
l’autre dans des exploitations asso-
ciant d’autres productions, le lait
dans 45 % des cas.
Lâge moyen des éleveurs de porcs
est de 41 ans en moyenne. 45 %
d’entre eux ont entre 41 et 50 ans
et détiennent 45 % du cheptel por-
cin. 23 % des éleveurs ont plus de
50 ans contre seulement 16 % de
Tableau 1 : Notation de l’état des bâtiments par enquête
Note Etat Descriptif
1 Normal Les bâtiments, matériel et agencement sont dans un état correct et fonctionnel.
Aucune rénovation ou changement nest à prévoir à court terme.
2Moyen
Les matériaux ou l’agencement ne sont plus « de première fraîcheur » et commencent à se dégrader.
Pas de risque réel lié au fonctionnement de l’équipement.
Une rénovation sera nécessaire à moyen terme.
3 Médiocre
Les matériaux et équipements sont dégradés.
Le besoin de rénovation est immédiat.
Une note 3 attribuée à un des postes suivants, « Charpente Couverture Isolation toiture » ; « Élévation » ;
« Sous-bassement lisier », signi e que la reconstruction totale du bâtiment est nécessaire.
4Mauvais
Les dégradations sont importantes et peuvent entraîner une dangerosité de l’équipement,
un risque pour les hommes et les animaux.
La rénovation aurait déjà dû être réalisée.
Tableau 2 : Répartition des exploitations et du cheptel selon l’activité principale en pourcentage
SCEES, 2005 IFIP, 2006
Orientation Exploitations Truies Porcs à
l’engrais Exploitations Truies Porcs à
l’engrais
Naissage avec vente au sevrage 10 12 5,3 7,0
Naissage avec vente après le post-sevrage 1,7 2,5
Naissage engraissement 45 84 66 79,4 90,5 86,3
Post-sevrage seul ou avec engraissement 13 12 10,1 10
Engraissement seul 32 21 3,5 3,7
Autre 1 3 1
Total 100 100 100 100 100 100
Source : IFIP d’après l’enquête « Cheptel » du SCEES de 2005 et l’enquête « Éleveurs » de l’IFIP de 2006
La taille moyenne des
élevages naisseurs-
engraisseurs ayant
répondu à notre
enquête est de
157 truies.
Lâge moyen des
éleveurs de porcs
est de 41 ans.
La moitié des élevages
et du cheptel est dans
des exploitations
spécialisées en
production porcine.
8Résultats TechniPorc, Vol. 30, N°5, 2007 - la revue technique de l’IFIP
moins de 35 ans (Figure 5). Dans
les 5-10 années à venir, le main-
tien du potentiel de production
français passera par une bonne
gestion des transmissions d’exploi-
tations et des installations.
La conduite en 7 bandes
avec un sevrage 28 jours
reste prédominante
Le sevrage est réalisé à 28 jours
pour près de 80 % des élevages
et 72 % des truies. Une durée d’al-
laitement de 21 jours est présente
dans des troupeaux de taille plus
importante (209 truies contre 143
pour le sevrage à 28 jours).
Le type de conduite en bande le
plus répandu est 7 bandes avec
plus de 80 % des élevages et
70 % des truies. Les élevages avec
20 bandes arrivent en deuxième
position avec 8 % des truies. Ces
unités ont une taille moyenne
importante (603 truies). Les autres
conduites sont représentées par
des pourcentages assez proches,
le système 21 bandes présentant
des effectifs moyens plus élevés
(417 truies).
Caractéristiques
des équipements
Le sol est majoritairement du
caillebotis intégral
Les bâtiments de maternité, de
post-sevrage et d’engraissement
sont à plus de 90 % sur caillebotis
intégral (Figure 6). Ce sont aussi
les bâtiments les plus récents. Il y
a environ 4 % de places sur caille-
botis partiel qui était la conception
courante il y a plus de 30 ans
Pour la verraterie et le local gestan-
te, le caillebotis intégral est couram-
ment présent (70 %). Le caillebotis
partiel se retrouve dans les autres
places (20 %). Ce type d’aménage-
ment se justifiait avec des truies
bloquées, la partie pleine se situant
sous la truie pour lui assurer plus de
confort au couchage.
Pour la quarantaine, une place sur
deux est sur paille. Cet aménage-
ment résulte de la reconversion de
bâtiments existants.
Lalimentation est
très automatisée à la fois en
distribution sèche et humide
Lapport d’aliment aux porcs lors-
qu’il est automatisé permet des
gains de productivité. Il est donc
normal que le poste engraissement
soit le plus mécanisé (Figure 7).
Près de 95 % des places dispo-
sent d’un système d’alimentation
automatique. Les deux tiers sont
en machine à soupe, les autres
sur une alimentation par chaîne.
Les procédés plus récents par voie
pneumatique sont pour l’instant
très peu répandus.
En post-sevrage, près du quart des
places sont alimentées manuelle-
ment ce qui s’explique en partie
0%
5%
10%
15%
20%
25%
<25 ans 26-30 ans 31-35 ans 36-40 ans 41-45 ans 46-50 ans 51-55 ans >55 ans
Nombre Exploitations Truies Places Charcutiers
23%
16%
Figure 5 : Age des éleveurs de porcs
Tableau 3 : Répartition des éleva-
ges et des truies en pourcentage
Sevrage 28 jours 21 jours
Nombre 78,8 21,2
Truies 71,8 28,2
Taille
moyenne 143 209
Tableau 4 : Répartition des élevages et des truies en fonction de la conduite
Conduite 4 bandes 5 bandes 7 bandes 10 bandes 20 bandes 21 bandes Autre conduite
Nombre 5,8% 5,4% 82,5% 2,4% 2,2% 1,8% 3,0%
Truies 5,0% 5,8% 70,8% 3,5% 8,0% 4,7% 2,2%
Taille moyenne 138 173 139 239 603 417 119
31,3
71,3 70,2
93,6 89,5
92,4
Quarantaine
Verraterie
Gestante
Maternité
Post sevrage
Engraissement
Caillebotis total Caillebotis partiel Paille Plein air Sciure
Figure 6 : Type de sol : le caillebotis intégral majoritaire
Les élevages avec
20 bandes arrivent en
deuxième position.
Ces unités ont une
taille moyenne
importante.
9 TechniPorc, Vol. 30, N°5, 2007 - la revue technique de l’IFIP Résultats
par des quantités d’aliment à
apporter moindres qu’en engrais-
sement. Les élevages ayant une
alimentation manuelle sont aussi
de plus petite taille.
En verraterie et gestation, l’alimen-
tation est automatisée pour 76 %
des places.
En maternité, près de 60 % des pla-
ces sont alimentées manuellement,
sous forme sèche ou humide. Pour
ce stade, la ration est ajustée quo-
tidiennement par observation des
animaux. Lautomatisation s’est tout
de même mise en place pour des
grosses unités, où elle permet un
gain de temps et de main-d’œuvre.
Enfin, pour le local quarantaine,
l’alimentation est manuelle pour
trois quarts des places. Les bâti-
ments de quarantaine ne sont pas
spécifiquement conçus pour cette
utilisation et sont placés en dehors
des circuits d’alimentation qui des-
servent les autres locaux. Ainsi,
entre l’alimentation manuelle et le
curage de la litière, le bâtiment de
quarantaine apparaît plus contrai-
gnant en terme de main-d’œuvre
que le reste de l’élevage.
La ventilation dynamique
équipe dorénavant
la plupart des places
Les locaux de maternité, post-
sevrage et engraissement sont en
grande majorité équipés de venti-
lation dynamique (Figure 8). La part
de ventilation statique correspond
le plus souvent à des bâtiments de
plus de 25 ans sur caillebotis partiel.
Il y a aussi des locaux plus récents
mais sur litière pour le post sevrage
et l’engraissement.
Pour la partie saillie-gestation, une
place sur cinq est en ventilation sta-
tique. Cette valeur est à rapprocher
du nombre de places de plus de 25
ans. Pour des truies logées sur caille-
botis partiel ou sur paille, ce type de
ventilation peut suffire, notamment
en zone tempérée. Par contre, sur
caillebotis intégral et à plus forte
raison en zone chaude, la ventila-
tion dynamique permet d’assurer de
meilleures conditions de confort.
Pour la quarantaine, près des deux
tiers des places ont une ventilation
statique. Ceci sexplique par la pré-
sence de vieux bâtiments qui exis-
taient déjà sur l’exploitation et qui
ont été reconvertis.
Les bâtiments ont en
moyenne plus de 15 ans
mais ont été rénovés
Lâge des bâtiments délevage
porcin en France est en moyenne
élevé : entre 15-16 ans pour les
post-sevrages et les engraisse-
ments et plus de 20 ans pour les
quarantaines (Figure 9).
Si le cheptel ne progresse plus,
de nouvelles places sont tout de
même construites en raison de la
concentration des exploitations.
Ainsi, un quart des places de truies
ont moins de 10 ans, 29 % des pla-
ces de porcelets et 27 % de celles
de porcs à l’engrais (Figure 10).
A l’opposé, plus de la moitié des
places a plus de 15 ans, avec une
part de places de plus de 25 ans
importante à tous les stades : 38 %
en quarantaine, 27 % en verrate-
rie-gestantes, 25 % en maternité,
20 % en engraissement. Une part
du parc a même plus de 35 ans !
Il s’agit ici des dates de construc-
tion. En général, les bâtiments ont
Quarantaine
Verraterie
Gestante
Maternité
Post sevrage
Engraissement
16,3
20,4
14,1
24,8
2,2
63,4
22,6
50,2
25,5
51,3
16,1 73,5
31,3
57,0 20,1 16,7
45,0
23,2
pneumatiqueSec : manuel avec chaîne
manuelLiquide : automatique
Figure 7 : Systèmes d’alimentation selon le stade physiologique
Quarantaine
Verraterie
Gestante
Maternité
Post sevrage
Engraissement
37,4
79,8 94,5 91,3 91,9
62,6
20,2 5,5 8,7 8,1
Ventilation statique Ventilation dynamique
Figure 8 : Systèmes de ventilation par stade physiologique
26,0 25,4 28,8 26,9
37,8 46,8 50,0 53,1 53,6
38,4 27,2 24,6 18,1 19,5
23,8
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100% > 25 ans 10-24 ans < 10 ans
Quarantaine
Verraterie-
Gestante
Maternité
Post sevrage
Engraissement
Figure 10 : % de places par stade selon leur âge
Age en années
21,4
17,6 17,0 15,5 16,0
Quarantaine
Verraterie-
Gestante
Maternité
Post sevrage
Engraissement
Figure 9 : Age des bâtiments d’élevage porcin
1 / 7 100%

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