7 TechniPorc, Vol. 30, N°5, 2007 - la revue technique de l’IFIP Résultats
intervention de type rénovation
lourde ou reconstruction à neuf :
inférieur à 40, la structure doit être
reconstruite à neuf, entre 40 et 60,
la structure peut être aménagée
(rénovation lourde) et supérieur à
60, le bâtiment n’a besoin d’aucu-
ne intervention dans l’immédiat.
Par exemple, un bâtiment d’en-
graissement construit en 1990,
rénové en 2005, et dont la note
d’état est 1 a un coefficient de
vétusté de 63. Un tel bâtiment
est considéré comme fonctionnel
sans investissement. A l’opposé,
le même bâtiment non rénové
et avec une note d’état de 3 a un
coefficient de vétusté de 39.
Le nombre d’élevage à enquêter
a été fixé à 100. Ils ont été choi-
sis dans 4 régions : Aquitaine,
Bretagne, Midi-Pyrénées, et Pays de
la Loire. Le choix, en terme de taille
et d’orientation, a été fait en fonc-
tion des données du SCEES pour
ces régions. De plus, en Bretagne,
la répartition départementale des
élevages a été prise en compte.
Résultats
Caractéristiques
des élevages enquêtés
1 122 éleveurs ont retourné le
questionnaire rempli soit un taux
de réponse de 38 %. Les répon-
ses concernent 149 951 truies et
860 916 places d’engraissement
(10-12 % du cheptel national).
La répartition régionale des retours
est très proche de celle de l’échan-
tillon global. Par contre, la réparti-
tion des retours selon l’orientation
sur-représente l’orientation domi-
nante de naissage-engraissement
en comparaison avec l’échantillon
du SCEES. 90 % des truies sont
dans des élevages naisseurs-
engraisseurs, totaux (50 %), partiels
(28 %) ou multiplicateur/sélection-
neur (12 %). Les engraisseurs sont
nettement moins représentés
(14 % vs 45 % des exploitations et
14 % vs 33 % des porcs à l’engrais,
Tableau 2) et les unités les plus
importantes ont répondu en plus
grand nombre.
La taille moyenne des élevages
naisseurs-engraisseurs ayant
répondu à notre enquête est de
157 truies, celles des post sevreurs
engraisseurs de 645 places d’en-
graissement, avec des différences
régionales.
La moitié des élevages et du chep-
tel est dans des exploitations spé-
cialisées en production porcine,
l’autre dans des exploitations asso-
ciant d’autres productions, le lait
dans 45 % des cas.
L’âge moyen des éleveurs de porcs
est de 41 ans en moyenne. 45 %
d’entre eux ont entre 41 et 50 ans
et détiennent 45 % du cheptel por-
cin. 23 % des éleveurs ont plus de
50 ans contre seulement 16 % de
Tableau 1 : Notation de l’état des bâtiments par enquête
Note Etat Descriptif
1 Normal Les bâtiments, matériel et agencement sont dans un état correct et fonctionnel.
Aucune rénovation ou changement n’est à prévoir à court terme.
2Moyen
Les matériaux ou l’agencement ne sont plus « de première fraîcheur » et commencent à se dégrader.
Pas de risque réel lié au fonctionnement de l’équipement.
Une rénovation sera nécessaire à moyen terme.
3 Médiocre
Les matériaux et équipements sont dégradés.
Le besoin de rénovation est immédiat.
Une note 3 attribuée à un des postes suivants, « Charpente Couverture Isolation toiture » ; « Élévation » ;
« Sous-bassement lisier », signi e que la reconstruction totale du bâtiment est nécessaire.
4Mauvais
Les dégradations sont importantes et peuvent entraîner une dangerosité de l’équipement,
un risque pour les hommes et les animaux.
La rénovation aurait déjà dû être réalisée.
Tableau 2 : Répartition des exploitations et du cheptel selon l’activité principale en pourcentage
SCEES, 2005 IFIP, 2006
Orientation Exploitations Truies Porcs à
l’engrais Exploitations Truies Porcs à
l’engrais
Naissage avec vente au sevrage 10 12 5,3 7,0
Naissage avec vente après le post-sevrage 1,7 2,5
Naissage engraissement 45 84 66 79,4 90,5 86,3
Post-sevrage seul ou avec engraissement 13 12 10,1 10
Engraissement seul 32 21 3,5 3,7
Autre 1 3 1
Total 100 100 100 100 100 100
Source : IFIP d’après l’enquête « Cheptel » du SCEES de 2005 et l’enquête « Éleveurs » de l’IFIP de 2006
La taille moyenne des
élevages naisseurs-
engraisseurs ayant
répondu à notre
enquête est de
157 truies.
L’âge moyen des
éleveurs de porcs
est de 41 ans.
La moitié des élevages
et du cheptel est dans
des exploitations
spécialisées en
production porcine.