www.arcadie-sa.fr
Arcadie, société créée il y a plus de
20 ans, est la référence incontestée
sur le marché français des épices
et plantes aromatiques bio. Des
années de voyages et de rencon-
tres, ont permis de constituer un
véritable réseau de partenaires aux
quatre coins du monde, animés de
la même passion de transmettre
la richesse de terroirs d'exception
et de promouvoir un ensemble
de valeurs environnementales et
sociales.
Installée depuis 1991 dans le
département du Gard, Arcadie a fait
construire en 2005 un bâtiment
écologique et bioclimatique à
proximité d’Alès, au pied des
Cévennes. Une cinquantaine de
personnes y travaillent pour mettre
sur le marché de la bio plus de
3millions de produits par an.
Arcadie propose sous les marques
Cook et L’Herbier de France
plus de 500 produits, plantes
médicinales et aromatiques, épices,
arômes et légumes déshydratés.
Arcadie sélectionne et reçoit en vrac
des matières premières certiées
pour offrir une gamme de produits
de qualité, en l’état ou transformés.
Les produits Arcadie sont
présents dans plus de 2 500
magasins bio français.
Arcadie répond également aux
besoins spéciques des profes-
sionnels des métiers de bouche :
bouchers, charcutiers, boulangers,
transformateurs, ou encore restau-
rateurs bio. Au nombre des produits
demandés, les currys, les mélanges
charcutiers, les légumes déshy-
dratés, tomates ou champignons...
Son savoir-faire dans la
transformation lui permet
également de fournir des ingré-
dients travaillés à la demande
du client.
Outre la certication Agriculture Biologique, une grande partie des matières premières transformées par Arcadie est
issue de partenariats équitables.
Pour garantir la rigueur de la démarche, l’entreprise a choisi d’intégrer deux programmes reconnusaux plans national
et international:
Depuis 30 ans, notre activité se
déploie dans le domaine du végétal
aromatique et médicinal pour satisfaire
les besoins des professionnels et des
particuliers.
Bernard & Dominique Kimmel
En bio, les saveurs du monde
Bio Solidaire
Ce logo défend les lières biologiques locales et
durables et tend à garantir avec les producteurs de
proximité “une politique commerciale pérenne et
transparente entre tous les acteurs permettant une
juste rémunération des producteurs.”
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Bio Équitable
Via un contrôle indépendant certifié ESR
(www.ecocert.com), Bio Équitable garantit une
relation commerciale équitable, l’implication de
l’acheteur en matière de développement, une
gestion responsable des écosystèmes et la durabilité
de la production.
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Le “retour à la terre”est à la mode, dans ces années-là.
Au surlendemain de mai 68, quand l’espoir d’un monde
changé par les forces politiques disparaît de l’horizon.
Où l’on décide de ne plus attendre que “tout le monde
s’y mette en même temps”, et de se jeter à l’eau tout
seul.
Une époque où le chômage n’existe pas, pas plus que
le RMI, ou le RSA, où, par conséquent on n’attribue
pas encore à l’emploi salarié l’importance qu’il a de
nos jours. Peut-être parce que l’on sait qu’on peut y
revenir si
le besoin
s’en fait
sentir. Mais
c’est aussi
l’époque où
lorsqu’on
choisit de
quitter le
bateau pour
se jeter à
l’eau, c’est
sans bouée.
Alors on
quitte le
bateau, on
réunit les
économies
disponibles, on achète à crédit un coin de terre,
pour y vivre libre, sans concessions. On l’achète dans
l’inconscience la plus totale, on ne fait pas d’étude de
marché, on s’appuie sur le réseau encore très ténu de
ceux qui ont sauté avant vous, et qui vous signalent
ces fameux coins de terre, ravis qu’ils sont de vous
voir les rejoindre...
On les rejoint, on n’est plus tout seuls dans une ville du
nord, mais nombreux dans un pays du sud quasi déserté
de ses habitants traditionnels. On remplit l’école du
village : classe unique, 18 enfants dont 1 du pays et 17
“néo-ruraux” comme on disait alors.
- “Oh à Camps-sur-l’Agly, il n’y a plus personne à cette
heure”, soupirait le paysan.
Et pourtant 4 ou 5 familles s’y étaient installées depuis
deux ou trois ans.
Puis, emplis d’enthousiasme, on invente des moyens
de vivre, de gagner les quelques sous dont on va avoir
besoin, quand même, pour acheter ce qu’on ne pourra
pas produire.
On produit beaucoup, et on vend ou on troque:
le fromage, le lait, les légumes, les fruits, les vêtements
usagés, les bottes pour la boue (celles qui sont trouées
mais qu’on peut encore utiliser un peu, quand il ne
pleut pas trop), les réparations de voiture... Mais il
faut plus que ça pour payer la sécurité sociale des
agriculteurs (calculées au même taux à l’hectare que
dans la Beauce), et pour rembourser les emprunts au
Crédit Agricole.
Donc on se forme, Brevet Professionnel Agricole,
puis spécialisation plantes médicinales, on fonde à
plusieurs une coopérative, on expédie une première
commande, on embauche une première salariée, et les
jours commencent à passer plus vite et ça ne va pas
s’arrêter...
On passe du bureau aux champs, pour cultiver,
récolter, sécher, inventer encore, et des champs au
bureau, pour répondre au courrier, préparer les
commandes, ou les expédier. On gère les premiers
impayés. Il n’y a pas de ns de mois difciles. Il n’y
a pas de ns de mois puisqu’il n’y a pas de salaire. Il
y a des jours difciles. On est près d’abandonner, on
continue quand même. On modie les statuts comme on
achète des chaussures neuves à un enfant qui grandit.
La chance est avec nous. Si, dans les années 70, il
fallait être visionnaire pour vouloir “manger bio”, si,
à cette époque, on traversait la France pour chercher
son riz en Camargue, ou son huile à Pont-St-Esprit,
dans les années 80, les circuits de distribution des
produits bio sont en train de naître, et nous accueillent
à bras ouverts.
On fait le grand écart ; alors, un jour, sans vraiment
s’en rendre compte, on abandonne complètement les
champs, parce que la comptabilité, la commerciali-
sation, nous absorbent. On devient salarié. On troque
beaucoup moins. On embauche. Peu à peu on augmente
le catalogue, on importe des épices, on propose des
légumes déshydratés, des champignons séchés, des
arômes.
On déménage, parce que les locaux sont trop exigus,
une fois, deux fois, trois fois, quatre fois, avant d’arriver
à Méjannes-lès-Alès, en 2005, pour emménager dans
des locaux conçus pour nous, construits pour nous.
Et à ce moment-là, ce moment où une partie des
problèmes posés sont réglés, où le petit bateau
semble tenir la mer et ne plus risquer de sombrer à
la première méchante vague, on décide de renouer
avec la terre, de réinventer un lien plus serré
et plus juste entre Arcadie et les producteurs.
Comme au jeu de l’oie, on revient à la case départ.
Il était une fois... Arcadie
L’histoire d’Arcadie prend sa source dans l’amour des
plantes, de la botanique.
D’année en année ces circuits vont s’étoffer, se
multiplier, et nous n’aurons pas de mal à faire
accepter nos sachets de tisanes, dans les rayons et
chez les consommateurs.
L’objectif des années à venir est là : recréer autour d’Arcadie un réseau de producteurs et de
cueilleurs, partenaires du développement des plantes médicinales de culture biologique.
ARCADIE - en bio les saveurs du monde - 2012
La vocation première d’Arcadie,
c’est de donner du goût.
Donner du goût
à la vie et aux
échanges
pour que notre
regard se projette un peu plus
loin... là où les hommes retrouvent
le goût de vivre ensemble.