Lexique
Batailles
16 avril 1917 : début de la bataille du Chemin des Dames également appelée
« offensive Nivelle » lancée par le Général Nivelle qui s’achèvera le 24 octobre
1917.
18 juillet 1918 : début de « l’offensive de Mangin » (contre-offensive allié) pendant
la seconde bataille de la Marne.
Bataille de Lorraine et des Ardennes : également appelée Bataille des Frontières.
Une des premières phases de combats en août 1914 sur le front ouest.
Bataille de la Marne : première bataille de la Marne (5 - 12 septembre 1914),
deuxième bataille de la Marne (15 - 20 juillet 1918), Chemin des Dames (16 avril -
24 octobre 1917).
Bataille de Verdun : (21 février-19 décembre 1916).
Chemin des Dames : seconde bataille de l’Aisne (entre Soissons et Reims) (16
avril 1917-24 octobre 1917).
Douaumont : point culminant des côtes de Meuse à moins de 15 km de Verdun,
le village est bombardé dès le début de l'offensive allemande et rapidement rasé.
A proximité immédiate, le fort de Douaumont construit en 1882. le fort est
l'ouvrage le plus puissant de la région fortifiée de Verdun, il inspire la crainte des
deux camps pendant la Première Guerre mondiale. La possession du fort est
présentée comme un élément de la bataille aux opinions publiques des pays en
guerre. Le fort pris et repris à de nombreuses reprises notamment durant l’année
1916. Au cri de la victoire allemande du 25 février 1916, répercuté par tous les
journaux « Douaumont ist gefallen ! » répond le 25 octobre de la même année le
« Douaumont est repris » de la presse française. (film
La Grande Illusion
de Jean
Renoir, 1937).
Château-Thierry : commune du département de l’Aisne et de la région Picardie
ayant durement souffert pendant la Première Guerre mondiale. Investie par les
troupes allemandes le 2 septembre 1914, la ville est « saccagée » avant d’être une
première fois reprise par les franco-britanniques le 9 septembre 1914. La ville est
perdue en juin 1918 puis reprise le 18 juillet par les troupes françaises et
américaines.
Pays, villes et autres lieux
Angleterre : déclaration de guerre à l’Allemagne le 4 août 1914.
Belgique : invasion de la Belgique par l’Allemagne le 4 août 1914.
Russie : mobilisation de la Russie le 30 juillet 1914, l’Allemagne déclare la guerre
à la Russie le 1 août 1914.
France : mobilisation de la France le 1 août 1914, l’Allemagne déclare la guerre à
la France le 3 août 1914.
Bar-le-Duc : commune du département de la Meuse et de la région Lorraine,
point stratégique pendant la Bataille de Verdun.
Montmédy : commune du département de la Meuse et de la région de la
Lorraine, point important de la zone allemande arrière durant la Grande Guerre.
La ville ne fut libérée que le 17 novembre 1918.
Laon : préfecture de l'Aisne, la ville domine la plaine de Picardie à 140 km au
nord-est de Paris. La ville est investie par les allemands le 2 septembre 1914. Elle
connaît une lourde occupation pendant l'intégralité de la guerre. La ville n'est
libérée qu'en octobre-novembre 1914.
Lavincourt : commune du département de la Meuse et de la région Lorraine.
Oulchy la Ville : commune du département de l’Aisne et de la Région Picardie.
Oulchy le Château : commune du département de l’Aisne et de la région
Picardie.
Soissons : commune située dans l’Aisne à près de 100 km au nord-est de Paris,
elle connaît l’occupation allemande à deux reprises pendant la guerre le 2
septembre 1914 et le 29 mai 1914. La ville connut des bombardements importants
et le destruction d’une grande partie de sa cathédrale.
Valmy : commune du département de la Marne et de la région Champagne-
Ardenne.
Wargemoulins : commune du département de la Marne et de la région
Champagne-Ardenne ayant connu de nombreux bombardements au cours de la
Première Guerre mondiale.
Généraux et autres personnalités
Guillaume II : (1859-1941) roi de Prusse et empereur d’Allemagne dit « le Kaiser »
(1888-1918). Il se démarque de la politique de son grand-père Guillaume I et se
sépare de Bismarck en 1890. Avant 1914, il poursuit une politique d’expansion
coloniale et navale en lançant un ambitieux programme de construction de
navires visant à concurrencer l’Empire britannique. Il se rapproche de l’Empire
ottoman. A la veille de la Première Guerre mondiale, il se montre hésitant. Il
soutient l’Autriche-Hongrie contre la Serbie. Il paraît effrayé par la crise de juillet
1914. Il rend les Russes responsables de l’ouverture des hostilités. Il n’intervient
guère dans la gestion de la guerre. Il s’efface avec l’avènement du couple
Hindenburg-Ludendorff. Il est contraint d’abdiquer le 9 novembre 1918. Il est
considéré comme le principal responsable de la guerre.
Charles Marie Mangin : (1866-1925) général français. Il participa à la Bataille des
Ardennes en août 1914, à la première Bataille de la Marne en septembre 1914, à la
première Bataille de l’Aisne en septembre 1914, à la seconde Bataille d’Artois en
mai-juin 1915, à la Bataille de Verdun en février-décembre 1916, à la Bataille du
Chemin des Dames en avril-octobre 1917 et à la seconde Bataille de la Marne en
mai-août 1918.
Robert Georges Nivelle : (1856-1924) général français. Il participa à la Bataille
d’Alsace et de l’Ourcq en 1914, à la Bataille de Verdun en 1916 et à la Bataille du
Chemin des Dames en 1917. Il fut jugé responsable de l’échec du Chemin des
Dames et remplacé par le Général Pétain.
Henri Philippe Pétain : (1856-1951) général français. Il participa à la Bataille
d’Artois en mai-juin 1915, à la Bataille de Verdun en 1916. Il remplaça le général
Nivelle après l’échec du Chemin des Dames en 1917. Il rétablit l’ordre après les
mutineries de 1917.
« Jargon » militaire
301 : 301 régiment d’infanterie. régiment constitué en août 1914, il participa
notamment à la Bataille de la Marne en septembre 1914 mais également à celle
des Éparges entre septembre 1914 et avril 1915.
Artillerie : ensemble des armes lourdes servant à envoyer à grande distance sur
l’ennemi ou sur ses positions et ses équipements divers projectiles de gros
calibres comme par exemple des obus. (exemple de canon pour l’armée
française : « canon de 75 », canon de campagne de 75 mm ).
Baïonnette : épée ou lame qui se fixe au bout du fusil permettant d'utiliser ce
dernier comme une arme de pique, le plus souvent utilisée comme patère ou
comme bougeoir. Cinq types de baïonnette différents ont été utilisés par les
armées françaises au cours de la guerre. Quatre étaient des « épées-baïonnettes »
qui différaient par la forme de leur garde et du support de fixation, mais
possédaient une longueur de lame fixe de 520 mm. Le dernier type, appelé «
sabre-baïonnette » disposait d’une lame plus courte, de 400 mm.
Boche : désignation des Allemands par les Français. L’origine du terme fit débat
dès les années de guerre, il est probable qu’il s’agisse d’une abréviation de
l’argotique « alboche » pour « allemand ». Cette désignation, comme substantif
ou comme adjectif, s’impose massivement aussi bien pour les civils que les
combattants. Il est à noter que cette manière devenue habituelle de nommer
l’adversaire ne véhicule pas nécessairement l’hostilité, et peut être employée par
les combattants sans animosité. autres surnoms utilisés (Première et Seconde
Guerre mondiale) : « Fritz », « Chleuhs », « Fridolins », « Frisés », « Vert-de-
gris », « Doryphores », et « Teutons ».
Calibre : la nature et la puissance d’une pièce d’artillerie se mesure en 1914-1918
avant tout à son calibre (diamètre à l’embouchure), exprimé en millimètres. Les
combattants apprennent à reconnaître (à leur son ou à leur impact) ces différents
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