Les symboles
Les coquelicots, comme les bleuets, continuaient à
pousser dans la terre retournée par les obus qui
labouraient quotidiennement les champs de bataille.
Ces fleurs étaient le seul témoignage de la vie qui
continuait et la seule note colorée dans la boue des
tranchées. Elles sont devenues les symboles de la
première guerre mondiale et de tous les soldats
tombés sur le champ de bataille.
Les populations occupées
La guerre c’est loin de n’être que le front et les tranchées… Imaginez l’inimaginable pour
l’époque. C’est aussi l’exode, la résistance, le manque, la misère des civils, leur
pugnacité et instinct de (sur)vie…
L’après 14-18… Tout a changé:
L’architecture : on passe de l’art nouveau exubérant et
joyeux, à l’art déco, plus austère et minimaliste…
La mode : les femmes passent des jupes longues aux jupes
courtes, car après cette boucherie plus personne ne pourra
penser qu’il est obscène de montrer ses chevilles, la coupe de
cheveux à la mode est la coupe « garçonne », expression à
elle seule du plus grand mouvement d’émancipation de la
femme jamais connu jusqu’alors.
La médecine, et en particulier, la chirurgie esthétique et
reconstructive : d’abord venue au secours des « gueules
cassées », elle sera ensuite démilitarisée pour l’usage de
civils…
L’amour… par correspondance
A notre époque, internet et les médias électroniques ont popularisé cette
façon de communiquer sentimentalement. La première organisation
structurée de la romance par correspondance le fut à cause et pendant
la première guerre mondiale avec les « marraines de guerre », ces
jeunes filles qui par leur lettre était parfois la seule lueur de vie positive
à laquelle le soldat s’accrochait pour sortir de l’horreur de son
quotidien…