Quelques éléments pour alimenter votre réflexion… mais ne vous arrêtez pas là, suivez votre propre inspiration ! Dans le cadre des commémorations du centième anniversaire de la première guerre mondiale, ce concours se veut une contribution à l’hommage et au souvenir de ceux et celles qui se sont battus, ont souffert et sont si souvent morts sur ou hors du champ de bataille, à cause de cette guerre, première de dimension industrielle et mondiale. La première guerre mondiale : cela évoque quoi pour vous ? Que souhaitez-vous exprimer quand vous y pensez ? Avez-vous une ou des anecdotes familiales à son sujet ? Avez-vous lu un livre, vu un film, une pièce de théâtre qui vous a marqué et vous donne envie d’exprimer quelque chose sur ce sujet ? Adressez-vous à votre famille, il est possible qu’une histoire ait été racontée, témoignage presque direct de ce que un ou des membres de votre famille ont vécu. Visitez les musées, explorez leurs archives, faites de recherches sur internet… Puis exprimez-vous sur le ou les angles qui vous auront touchés le plus. Les cimetières militaires Quand on visite un cimetière militaire, on voit des alignements de tombes, structurés, symétriques… Pas nécessairement engageant, donc. Puis, en s’approchant de chaque tombe, on distingue un nom … puis un âge. Ce mort, enterré six pieds sous terre, avait votre âge, le plus souvent. Centrez-vous au maximum sur l’humain, sur l’impact que cette guerre a eu sur la perception et le ressenti de ce monde… Les symboles Les coquelicots, comme les bleuets, continuaient à pousser dans la terre retournée par les obus qui labouraient quotidiennement les champs de bataille. Ces fleurs étaient le seul témoignage de la vie qui continuait et la seule note colorée dans la boue des tranchées. Elles sont devenues les symboles de la première guerre mondiale et de tous les soldats tombés sur le champ de bataille. Les populations occupées La guerre c’est loin de n’être que le front et les tranchées… Imaginez l’inimaginable pour l’époque. C’est aussi l’exode, la résistance, le manque, la misère des civils, leur pugnacité et instinct de (sur)vie… L’après 14-18… Tout a changé: L’architecture : on passe de l’art nouveau exubérant et joyeux, à l’art déco, plus austère et minimaliste… La mode : les femmes passent des jupes longues aux jupes courtes, car après cette boucherie plus personne ne pourra penser qu’il est obscène de montrer ses chevilles, la coupe de cheveux à la mode est la coupe « garçonne », expression à elle seule du plus grand mouvement d’émancipation de la femme jamais connu jusqu’alors. La médecine, et en particulier, la chirurgie esthétique et reconstructive : d’abord venue au secours des « gueules cassées », elle sera ensuite démilitarisée pour l’usage de civils… L’amour… par correspondance A notre époque, internet et les médias électroniques ont popularisé cette façon de communiquer sentimentalement. La première organisation structurée de la romance par correspondance le fut à cause et pendant la première guerre mondiale avec les « marraines de guerre », ces jeunes filles qui par leur lettre était parfois la seule lueur de vie positive à laquelle le soldat s’accrochait pour sortir de l’horreur de son quotidien…