les philosophes barbares vous proposent... Pinocchio, histoire d’un coup de latte spectacle pour quatre comédiens et de nombreuses marionnettes une création collective des philosophes barbares guidée par Marie Paule Ramo d’après l’oeuvre de Collodi contact juliette nivard [email protected] www.lesphilosophesbarbares.org 06 47 71 48 94 avec le soutien de (Bruxelles) du Théâtre du Pays de Morlaix de la mairie de , et de la mairie de St Pabu (Finistère) tout public à partir de 7 ans tentio note d’in n Avant le choix d’un texte, il y a eu une rencontre, celle de quatre passionnés. La discussion à propos d’un projet commun nous a menés vers une question « qu’est ce qui nous fait peur ? ». Les réponses foisonnantes et divergentes ont dessiné une évidence. Nous avons tous peur de la mort, ce grand inconnu. Nous avons ainsi divagué sur le passage de la vie à la mort. Que se passe-t-il dans la tête d’un homme quand il bascule vers la mort? A quoi pense-t-il ? Sa vie défile-t-elle en accéléré ? Nous aimons à penser que cette transition est un moment prodigieux, délirant, qui donne tout son piment à l’existence. On imagine que les envies, les espoirs, les souvenirs et les peurs s’y entremêlent pour créer un voyage intime avec un langage extravagant proche de celui des rêves, des cauchemars et des contes fantastiques. Un goût partagé pour l’univers des contes populaires nous a motivés à y trouver une matérialisation à nos divagations. Nous y avons cherché un héros de la vie pour lui opposer la peur de la mort. Pinocchio s’est imposé à nous comme le personnage qui incarne l’impulsion de la vie. Sa curiosité, son insouciance, sa joie de vivre, son irrévérence et sa capacité à faire des choix anarchiques, qui peuvent être interprétés comme hors du droit chemin, sont pour nous des symboles de l’affirmation énergique d’une liberté de vivre. Cette impulsion va jusqu’à transformer Pinocchio en moteur de vie pour les personnages qui l’entourent. On comprend ainsi Pinocchio comme une allégorie de la vie humaine qui cherche le chemin pour être, pleinement. synopsis Gepetto, qui a travaillé toute sa vie dans un atelier de menuiserie, aime bien de temps en temps revenir saluer ses collègues. Un jour qu’il passait par là, une planche se décroche et tombe sur le petit vieux… Manque de chance, c’était le jour où il allait terminer le pantin qu’il était en train de fabriquer. Ainsi coincé entre la vie et la mort, Gepetto se met à délirer et rêve de ce pantin qui va lui faire vivre, comme par procuration, des aventures étranges et rocambolesques. Dans sa quête pour devenir un “vrai” petit garçon, Pinocchio va croiser des personnages hauts en couleur, comiques et fantastiques : trois fourbes chien, renard et chat, une compagnie de marionnettes «dramatico-végétale», une fée qui se métamorphose sans fin, des gamins turbulents et bien d’autres encore. Grâce à la ténacité de Pinocchio pour vivre, l’imagination de Gepetto reste active et le maintient encore un peu du coté de la vie. cène s n e e mise d x i o h c Nous avons imaginé que les divagations d’un homme qui agonise ont une texture similaire à celle du rêve. Le propre du rêve est son mouvement par associations d’idées non linéaires, chaotiques, variées et décalées. Nous voulons partager avec le public cette impression. Nous avons donc choisi d’utiliser plusieurs styles dramatiques (gestuel, burlesque, mélodramatique, bouffonesque) ; de varier les échelles de grandeur grâce aux marionnettes ; et de jouer avec différents rythmes pour développer cette texture onirique. scénographie Notre décor évoque l’intérieur du cerveau de Gepetto que nous avons imaginé comme son grenier secret. Composé de tiroirs, de fenêtres, de portes il est pensé comme une petite machine théâtrale qui peut, comme en tournant une page d’un livre, faire apparaître un nouvel environnement. C’est donc un espace modulable qui permet la suggestion des différents lieux traversés. L’univers plastique qui s’y exprime est non seulement rugueux, grouillant et malpropre à l’image des bandes dessinés de Nicolas de Crécy mais aussi obscure et émouvant. des marionnettes L’utilisation de marionnettes dans le spectacle s’est imposée comme une évidence. Outre le fait que le personnage de Pinocchio est un « pantin de bois » dans l’oeuvre originale, la marionnette est une forme de représentation de l’humanité qui oscille entre l’animé et l’inanimé, entre la vie et la mort. Par essence, la marionnette présente une nature funeste et dérangeante. Ainsi, les personnages de chair bien vivants côtoient des personnages marionnettiques tout aussi truculents mais dotés d’une étrangeté certaine et fabuleuse. De plus, cela nous permet de créer une formidable épopée peuplée de multiples personnages. Au cours de nos recherches, nous nous sommes intéressés à deux types de pratique de la marionnette : la gaine et le bunraku. La gaine pour son aspect grinçant et énergique, le bunraku pour ces incroyables qualités suggestives, graphiques et cinétiques. les philosophes barbares Dans l’esprit des druides dont ce nom est inspiré nous comprenons l’expérience comme le plus riche des savoirs et la vie comme la plus belle des aventures. Tout en portant un regard critique sur la vie politique et sociale, nous voulons cultiver et partager notre capacité à s’émerveiller du monde qui nous entoure. une compagnie de théâtre Nous créons notre théâtre comme nous cuisinons, dans des chaudrons géants, pour tout le voisinage, sans craindre de combiner tous les ingrédients imaginables pour parfaire et partager notre goût pour les expériences gargantuesques, fertiles et évocatrices. A plusieurs reprises nous avons puisé notre inspiration à la source des contes populaires, fascinés par l’universalité des thèmes qui y sont abordés et leur capacité à mettre à jour le squelette des comportements humains et sociaux. Nous avons ouvert la ronde de nos spectacles avec une adaptation pour la rue du livre de Georges Orwell, La Ferme des Animaux, ensuite nous avons traduit en pantomime Le Chaperon Rouge, et aujourd’hui ce sont Les Aventures de Pinocchio qui suscitent notre intérêt. nous conception, co-écriture, scénographie et jeu Glenn Cloarec (Brest) Silvia di Placido (Rome) Juliette Nivard (Paris) Martin Votano (Auch) nous nous sommes rencontrés au sein de l’Ecole Internationale de Théâtre Lassaâd à Bruxelles (formation J.Lecoq). une metteur en scène Marie Paul Ramo, comédienne au Théâtre du Soleil avec Ariane Mnouchkine pendant 6 ans, travaille depuis 10 ans avec Irina Brook et Dan Jemmett comme comédienne mais également comme adaptatrice (Shakespeare, Middleton, Brecht, Cervantès...), dramaturge, assistante à la mise en scène. Somewhere la Mancha (libre adaptation du Don Quichotte de Miguel de Cervantès) est sa dernière adaptation avec Irina Brook, présentée au Théâtre des Bouffes du Nord au mois d’avril 2009. Auteur et metteur en scène, elle a à son actif une quinzaine de pièces écrites et/ou mises en scène. A l’occasion de ce projet Pinocchio-resque elle a rejoint les philosophes barbares pour les guider et faire lever leur matière brute. marionnettes Maëlle Le Gall musiques Joff (Jonathan Bush) lumières Alessandro Giannella costumes Charlotte Garelly / Mika conditions financières prix d’une représentation : 2000 euros + défraiements (possibilité de tarifs dégressifs pour plusieurs représentations) calendrier représentations 2013/14 3 au 14 Décembre Théâtre du Grand Rond Toulouse (31) 13 au 14 Avril pour les ATP de l’Aude au Théâtre Jean Alary Carcassonne (11) © charlotte garelly contact juliette nivard [email protected] www.lesphilosophesbarbares.org 04 30 35 04 48