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Ombres chinose
belles chinoiseries
Le thâre d’ombres * chinos e cartéis par se magnifiques ilhouets articulés,
ajourés et richemnt clorés. Orignelment décupes dan u paier huilé, s figures
sont réalise dan u cir (d moutn, d buffle, d’âne, d aim) finemt ané. L cuir
est pint sur les dux facs et huilé. Cs figures asez grands (e 40 à 7 cntimèrs
selon es rgions d Chine) sont maipulés au moyen d trois tges *. La tige princpale,
incurvé, est fixé à l pitrne t munie d’une pigné de bis *. Deux tiges plu crtes
sont atchés aux mins et prmetnt d moilser auls, cuds, mains et digts.
Les nombreus articulations * prmetnt aux d montreus d’agenouiler, incler,
aseir les figures…
La musiqe * d ivers intruments (gons, tamburs, cithares, flûtes) acompagne
le spctale, t ls montreus ne lsint pas ur les ffets cniques pctaulires :
fumés, bruits d la rue, cris d’animux, lamps alumés ou étins. L montreu d
marionets a l ibrté d’interpte ls texs * et d’improviser.
On jouait urefois d piès burgeois, mais le public hnois préfe les piès
éiqus et ls égnds tradionels, que l’re cmuniste a utilsé en o temps à
ds fin d proagnd.
La trdion du théâr d’ombres chinose t prétue dans le campgnes rulés
grâc ux troups ambulntes.
Note : le spectacle d’ombres nest pas illustratif mais force d’évocation. Une admiratrice
à un montreur : « Mais comment avez-vous fait pour la pluie ? — La pluie ? Mais
nous navons pas fait pleuvoir ! Mais j’ai vu qu’il pleuvait ! » Avec quelques
mouvement essentiels, les silhouettes sont capables d’évoquer l’orage…
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Le mond e l’oéra t celui d la mrionetsemblnt a prio tès loignés l’un d l’autre.
Pourtan, ds le XVIe sièl à Vnise, ls marionets entraient à l’oéra t sucéaint
aux
bamzi
ds catels * d rue. C’st dans le anés 170 que Haydn prta l’oéra
pur maionets à on apgé, en cmposant ds oéras-cmiques pur la cur d
princ Esterházy. Les pies, n lague almnde, tain joués dan u pti théâtr
spcialemnt cstrui pur ds pues, que l’on disat d’aileurs « fort bien faites ».
Deuis lor et jusq’à nos jurs, le cmpositeurs ont érit pur la mrionet (ls pu
clèrs au Xe sièl sont Mauel d Fal et Györg Liet). Et crains oéras broues
sont aujord’hi encr interptés par ds marionets à fils *.
La fmilrté nr l’oéra t le hâtre d marionets put rouve dux eplicatons :
– la mise à distanc du natrel, ni l’un i l’autre n chrant jmais l vraisemblanc ;
la disoation (aprent pur le chanteur lyique, rele pur la mrionet) entr le
crps et la voix * d l’interpte.
La piè
Têts panues
, mise n sce par Chistan Ggnero d’après Eugèn Durif, joue
sur ne duble disoation, u cméin et un chateur lyique prtan lernaivemnt
leur voix au mneui q’ils manipulent sembl.
Malheursemnt, la réuction d l’oéra l taile ds pues n apuvrit parfois le
ptenil émotinel.
Opra
pièce de théâtre chantée par des marionnettes
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Le princp d’outranc nstiue l’n ds fondametux d l’interptaion ave la
marionet.
La mrionet est par esnce ue cariture, n prsonage outrancier, loigné d
tou pros naturliste. La mrionet na ps, cme l’humain, la cpaité d laiser
transpraîte s sntims grâc ux indcs exprimés par s physionme. Suls es
mouvents le puvent. Le marionetiste n chrea jmais à reouie ls gtes
d l’humain ve la pue, mais l dvra
exagre
les manifestaions d sentims pur
qu’ils dvient lisbe par le spctaeur. Come un dsin, ue ur, tou ges devra
êtr pisé, implfié t surot
amplifié
pur acér à l’exprsivté.
Chaque thnique *, chaque ojt * psè ds cartéisques phyiques t eshtiqus
qui l sont proes, t le montreu dva dapter l princp d’outranc  es proiéts.
La chrge xprsivd’une marote *, d’une gaine * ou d’ne figure d’ombres * ne s’xprime
pas d la mê anièr, mais le inteios d l’interpte sront d mê nature.
Note : souvent, l’importance d’un geste de la marionnette est suggérée par l’amplitude
particulière qui lui est donnée et par la mise en évidence à travers une dilatation
du temps, une suspension du mouvement, un léger ralentissement de l’action.
Outranc
excès de marionnettes
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Le panti est une figure d carton pit, plate, rticulé et asez rudimentaire, qui présnt
trois particularités :
les fi * d’animton ds jambs * et ds bra sont acrochés pr de l’axe t fon levir ;
– les différnts egmnts ont aimés ur n sel pan ;
– la mnipulation e dpen que d’n seul fi auqel sont atchés tou les autres.
Lorsquon sait le panti par l pigné qui est acroché à l têe qu l’on tire su lnique
ficle situé a-dsou, n agit sur les bra et ls jambs qui se lvent e me tps.
Les pantis furent rès n vogue a XVIIe sièl où chaun prtai son patin ou sa pntie
et l’xhibat l’envi. Ils ne cûtaien presqu rien, mise à prt les figures pintes par les
grands rtise d l’éou, cme Boucher.
Le panti est une forme siple d marionet qui est randue ans  nombreus
régions du mond. Ains, les maques * à trnsformation ds Indies d’Amériqu, les
marionets en bis * plates du Brésil t cerains maques prtés africns ave plateu
suportan ds figurines articulés peuvnt re asimlés à ds pantis.
Note : le terme « pantin » est encore plus péjoratif que celui de « marionnette » lorsqu’il
est appliqué à une personne. Une pauvre marionnette, en quelque sorte…
Panti
marionnette gesticulante
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