Émile Gallé, botaniste et scientifique - iPubli

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MEDECINE/SCIENCES 2005 ; 21 : 1096-100
> Une des sources essentielles de l’inspiration
artistique d’Émile Gallé a été la flore à laquelle
il vouait un véritable culte. L’idée de s’inspirer
de modèles botaniques n’est pas nouvelle dans
l’histoire de l’art. Mais Émile Gallé a renouvelé
l’art décoratif en étudiant la nature en savant,
en artiste et en poète. Jusqu’à sa mort, il a
tenté de percer les secrets de la vie en l’analysant avec la rigueur du scientifique. Ayant ainsi
compris sa complexité et sa beauté, l’artiste l’a
contemplée mieux que tout autre avec des yeux
d’amant. Gallé, le poète, a transcendé la nature
par le verbe et lui a donné une nouvelle forme en
pétrissant la terre, en maîtrisant le verre et en
façonnant le bois. <
Titre histoire
Émile
Gallé, et SS
Titre
histoire et SS
botaniste
Titre
histoire et SS
et scientifique
Titre
histoire et SS
François
Le Tacon
Titre auteur histoire et SS
UMR 1136, Interactions
Arbres/Micro-organismes,
INRA-Université Henri
Poincaré Nancy I, 54280
Champenoux, France.
[email protected]
nets. Les observations les
plus intéressantes sont
transmises au professeur
Godron. Godron utilise certaines de ces observations,
tout d’abord pour sa Notice sur les explorations botaniques faites en Lorraine de 1857 à 1875 [5] et pour sa
Flore de Lorraine parue en 1883 après sa mort [6, 7].
Dans ces deux ouvrages, on peut retrouver différentes
Les débuts en botanique de Gallé
Émile Gallé se familiarise très tôt avec le monde des
plantes. Virginie Mauvais, sa préceptrice, lui apprend
à lire dans Les Fleurs animées de Grandville [1]. Cet
ouvrage se termine par les traités de botanique et
d’horticulture de Louis-François Raban (1795-1870).
En 1860, à l’âge de quatorze ans, Émile Gallé se lie avec René
Zeiller (1847-1915), lui-même âgé de treize ans et aussi
élève au lycée impérial de Nancy [2-4]. Cette amitié est le
véritable point de départ de l’intérêt de Gallé pour la science
et la botanique. Le grand-père maternel de René Zeiller était
Charles-François Guibal (1781-1861), petit-fils de Barthélemy Guibal, sculpteur du roi Stanislas Leszczynski. Pendant
la dernière période de sa vie, Charles-François Guibal avait
fait à Nancy la connaissance de Dominique Alexandre
Godron, professeur de botanique à la faculté des sciences de
Nancy et suivait ses excursions. Il emmenait en promenade
ses petits-fils Paul et René Zeiller. Charles-François Guibal
emmène aussi Émile Gallé, l’ami de son petit-fils René, herboriser et lui fait faire la connaissance de Godron. Après la
mort de Charles-François Guibal, Émile Gallé et René Zeiller
continuent à herboriser.
Toutes les observations floristiques qu’Émile Gallé est
amené à effectuer lors de ses nombreuses excursions
botaniques sont soigneusement inscrites dans des car1096
Figure 1. Détail d’un vase à Ophrys fuciflora W. Greuter à fond
moucheté, gravé à l’acide et émaillé, vers 1892. Émile Gallé
y a fait figurer les variations du labelle et des autres pièces
florales qu’il a observées lors de ses recherches scientifiques
(collection particulière).
M/S n° 12, vol. 21, décembre 2005
Article disponible sur le site http://www.medecinesciences.org ou http://dx.doi.org/10.1051/medsci/200521121096
Émile Gallé et l’évolution
Si la pensée d’Émile Gallé sur les causes de la variabilité des espèces
végétales a été inspirée par les travaux de Godron, et probablement
par ceux de Goethe [13, 14], elle a été fortement influencée par les
travaux de Charles Darwin [15]. Dans le carnet où Émile Gallé note
chaque jour ses impressions sur le voyage effectué en septembre 1877
en Suisse et en Italie, quatre pages sont consacrées
à Charles Darwin.
Sur les 94 écrits publiés
par Gallé ou restés inédits,
40 environ ont trait à la
botanique, à l’horticulture
ou à la floriculture. En
1903, un an avant sa mort,
alors qu’il ne peut plus
travailler que deux à trois
heures par jour, il prépare
encore deux ouvrages
importants qu’il n’a pas le
temps de publier, l’un sur
le genre Catalpa et l’autre
sur les orchidées lorraines.
Il a en outre entrepris six
autres études sur d’autres
espèces et probablement
Figure 2. Portrait d’Émile Gallé en 1889. Pho- un travail considérable
tographie H. Dufey, Nancy (collection parti- sur le polymorphisme du
lierre.
culière).
M/S n° 12, vol. 21, décembre 2005
REPÈRES
Ces publications ou mémoires manuscrits ont un point commun : l’étude de
la variabilité des espèces du monde
végétal. Les articles scientifiques d’Émile Gallé qui traitent du polymorphisme ou de la variabilité des plantes
constituent de profondes réflexions sur la vie, sur ses
mécanismes et plus particulièrement sur les moteurs
de l’évolution. Émile Gallé s’interroge sans cesse sur les
causes de ces variations. Quatre études scientifiques
d’Émile Gallé apportent une contribution au problème
des mécanismes impliqués dans l’évolution.
Anomalies dans les Gentianées, une race
monstrueuse de Gentiana campestris, 1892
Cet article a été publié dans les Mémoires de l’Académie
de Stanislas. Ces travaux d’Émile Gallé sur les anomalies
des Gentianées se situent en 1892, c’est-à-dire avant
que ne soient connus les travaux de Mendel [16], et
avant les découvertes de Hugo de Vries sur les mutations
[17, 18]. Émile Gallé comprend parfaitement, treize ans
avant la publication des travaux de celui-ci, ce que
sont les mutations et le rôle qu’elles peuvent jouer dans
l’évolution des espèces. Il emploie l’expression « état
anormal » ou « ébranlement de l’organisme ». Il indique
clairement que ces mutations ou ces « états anor-
HISTOIRE ET SCIENCES SOCIALES
observations effectuées soit par René Zeiller ou par Émile Gallé, soit
conjointement par René Zeiller et Émile Gallé,
En 1880, la nomination d’Émile Gallé comme membre de la commission
de surveillance du Jardin botanique de Nancy, en remplacement de
Dominique Alexandre Godron, est la première reconnaissance officielle
de ses compétences en botanique.
Dominique Alexandre Godron est aussi intéressé par la tératologie, ou
étude des anomalies ou des monstruosités [8, 9]. Émile Gallé et Dominique Alexandre Godron collaborent sur cette question des anomalies
ou monstruosités, comme le prouve l’article de Godron intitulé Note
sur un fait remarquable de tératologie végétale et paru dans le Bulletin
de la Société Centrale d’Horticulture de Nancy [10].
Enfin, Godron est particulièrement intéressé par les problèmes d’évolution. Ses études sur l’hybridation et les anomalies chez les végétaux
n’ont été entreprises que pour essayer d’apporter des réponses au
problème de l’origine des espèces et de l’évolution. En 1859, il publie
De l’espèce et des races dans les êtres organisés et spécialement de
l’unité de l’espèce humaine [11]. Cet ouvrage très connu n’a cependant pas le succès qu’il mérite, en raison de la publication, la même
année, d’un ouvrage qui a un retentissement considérable De l’origine
des espèces de Charles Darwin [12].
Figure 3. Émile Gallé, feuillet du manuscrit sur les variations
des orchidées lorraines décrivant les variants chez Orchis fusca
Jacq. (1902) (collection particulière).
1097
maux », qui apparaissent brusquement,
ne sont pas le résultat de la reproduction
sexuée et sont à l’origine de l’apparition
d’une race déviée ou d’une race nouvelle.
Cette vision du rôle des mutations dans l’évolution des
espèces est absolument remarquable et dénote une
puissance d’analyse hors du commun.
Anomalies chez Digitalis purpurea d’après
la monographie de Paul Wilhelm Magnus : Eine
monströse Rasse des Fingerhuts, Gartenflora, 1903,
notes manuscrites
En 1903, Émile Gallé entreprend une étude préliminaire
des anomalies de la digitale pourpre. Dans un première
approche, il se contente de récolter dans les Vosges
divers échantillons présentant des différences notables
par rapport au type moyen, et de les photographier
soigneusement. Parallèlement, il commence une étude
bibliographique sur le sujet. Son attention est attirée
par les recherches de Paul Wilhelm Magnus sur ces ano-
malies. Les notes rédigées par Émile Gallé au cours de ce travail sont
particulièrement intéressantes et nous confirment le rôle qu’il attribue
aux mutations dans l’explication de l’évolution :
« Que cette progression de l’axe de l’inflorescence vers une conformation florale ou, ce qui est la même chose, la régression de la formation
florale en un axe d’ordre premier, soit appelée moindre variation au
sens de Ch. Darwin, ou mutation, spontanée ? sportive ? au sens de
Hugo de Vries, ne me paraît pas être d’une signification importante.
Mais ce qui me semble présenter un grand intérêt, c’est que la même
anomalie se présente sur deux espèces différentes ».
Ces notes démontrent la continuité de la pensée d’Émile Gallé de 1892
à 1903 et l’affirmation définitive du rôle des mutations dans l’évolution des espèces avec assimilation des concepts d’Hugo de Vries
à ceux de Charles Darwin. Et cette fois, Gallé emploie clairement le
terme de mutation.
Orchidées lorraines : formes nouvelles et polymorphisme
de l’Aceras hircina, 1900
Il est nécessaire de situer cette contribution dans le cadre du Congrès de
botanique qui s’est tenu à Paris du 1er au 10 octobre 1900 au cours de l’Exposition Universelle. La conférence introductive est donnée
par Hugo de Vries qui y expose ses théories sur les variations et le rôle qu’elles peuvent jouer dans la diversité du
monde végétal et son évolution. Hugo de Vries (1848-1935),
physiologiste et généticien, est professeur à l’Université
d’Amsterdam. Il a publié en 1901-1902 un ouvrage célèbre
intitulé La théorie des mutations (Die Mutationstheorie)
[18]. Hugo de Vries a, parmi les biologistes, une célébrité
égale à celle de Charles Darwin. À la tribune du Congrès de
botanique de 1900, Émile Gallé succède à cet illustre savant
et présente ses propres travaux qui montrent comment le
polymorphisme peut aboutir à la naissance d’une nouvelle
espèce ou sous-espèce. Ces recherches illustrent parfaitement l’exposé introductif d’Hugo de Vries. Mais en réalité,
si nous nous référons aux travaux de Gallé de 1892 sur les
gentianes, nous pouvons affirmer que Gallé a précédé Hugo
de Vries d’une dizaine d’années. Par ailleurs, la contribution
d’Émile Gallé au Congrès de botanique de 1900 est un élé-
Figure 4. Émile Gallé, dessin aquarellé de Paul Nicolas provenant du manuscrit
sur les variations des orchidées lorraines et figurant les variants chez Orchis
purpurea Hudson = O. fusca Jacq. (1902) (collection particulière).
1098
M/S n° 12, vol. 21, décembre 2005
Figure 5. Émile Gallé, dessin à la plume d’Orchis militaris L.
figurant sur une enveloppe contenant un excicatum (1902)
(collection particulière).
M/S n° 12, vol. 21, décembre 2005
Émile Gallé n’est pas un simple botaniste. Il cherche jusqu’à sa mort à comprendre par
quels mécanismes la vie a évolué et donné naissance à
cette infinie diversité. À la fin du XIXe siècle, la pensée
scientifique d’Émile Gallé se situe au niveau de celle des
plus grands. Il poursuit l’œuvre des penseurs évolutionnistes du XIXe siècle, Lamarck [19], Goethe [13, 14] et
Darwin [20]. Il a pour ambition d’établir la phylogénie
de certaines familles, comme celle des orchidées, et
pour objectif de déterminer comment une espèce peut
dériver d’une autre. Enfin, il décrit clairement les mutations et comprend, le premier ou l'un des premiers, le
rôle qu’elles peuvent jouer dans l’évolution des espèces.
Cette vision évolutive du monde végétal et de l’adaptation des végétaux aux milieux les plus divers, ainsi que
cette perspicacité dans la recherche des mécanismes
impliqués, est le résultat de sa pensée propre, de ses
relations avec les plus grands savants de l’époque. ‡
REPÈRES
Variations des orchidées indigènes en Lorraine, 1886-1903, notes
manuscrites
En 1904, ce travail scientifique considérable est sur le point d’être terminé. Mais Gallé n’aura pas le temps de le publier. Commencé en 1886,
six ans avant la publication de l’article sur les anomalies des gentianacées, ce travail a mobilisé en 1902 et 1903 une part importante de
l’énergie d’Émile Gallé qui sent ses forces le trahir et veut, avant de
mourir, mener à bien ses recherches sur les orchidées, les plantes qui
le passionnent le plus. En 1903, ne pouvant plus lui-même récolter les
échantillons, il continue à décrire ceux que ses amis ou parents lui
apportent (Paul Couleru, Paul Nicolas, Émile Nicolas et Gaston May).
Chaque échantillon est décrit soigneusement, observé au microscope
si nécessaire, et dessiné par Emile Gallé lui-même. Les échantillons
sont ensuite séchés et conservés avec les notes manuscrites. Pour la
publication, les planches sont dessinées par Paul Nicolas ou Auguste
Herbst. Émile Gallé en supervise la réalisation.
Ce manuscrit, constitué probablement de plus de cent vingt feuillets
dont nous avons pu consulter quatre-vingt, décrit avec minutie les
nombreuses variations et les hybrides que l’on rencontre chez les
orchidées lorraines.
L’objectif de cette étude est d’établir une phylogénie des orchidées
lorraines et peut-être des orchidées en général. Dans un chapitre,
Émile Gallé propose diverses hypothèses sur la filiation entre les diverses espèces.
En étudiant, peu de temps encore avant sa mort, avec une telle minutie
et un tel acharnement, les innombrables variants des orchidées lorraines, Émile Gallé a en réalité un grand dessein : il veut établir la filiation entre les différentes espèces d’orchidées et contribuer à écrire
une page de l’histoire de l’évolution.
Dans l’esprit de Gallé, cette passion pour la botanique et la recherche
des mécanismes de l’évolution formait un tout harmonieux avec sa
passion pour la création artistique. Dans
ce manuscrit consacré aux orchidées
lorraines, Émile Gallé y décrit minutieusement l’ovaire torsadé d’une orchidée,
Orchis militaris, et le dessine avec tout
autant de précision. En même temps,
il imagine une utilisation possible en
ébénisterie, évoquée dans une courte
note annexée à la description scientifique : Dessiner à part la délicieuse petite
colonnette que je ferai d’ailleurs grandir
pour donner au tourneur en bois et sculpFigure 6. Émile Gallé, exci- teur. Le texte scientifique porte égalecatum d’Orchis militaris L. ment l’annotation suivante : remarque,
récolté et étudié par Émile modèle de colonne et piétement (voir
Gallé (1902) (collection par- École de Nancy, Gallé, adaptation à la
menuiserie, à l’ébénisterie, au bronze).
ticulière).
Conclusions
HISTOIRE ET SCIENCES SOCIALES
ment d’un travail beaucoup plus ambitieux, qui n’a jamais pu être terminé,
mais dont l’intérêt s’affirme à la lumière de notes inédites.
Figure 7. Émile Gallé, planche II de l’article Polymorphisme
d’Aceras hircinum Lindt (publié dans les Actes du Congrès
International de Botanique, qui s’est tenu à Paris dans le cadre
de l’Exposition Universelle de 1900).
1099
Émile Gallé réussit vers la fin de sa vie à concilier ses
conceptions scientifiques et artistiques pour concevoir une approche générale : par une lente évolution,
la vie a été capable de se diversifier à l’infini et de
s’adapter par des mécanismes complexes à tous les
milieux marins, puis terrestres. La vie est synonyme
de perfection et donc de beauté. Pourquoi l’artiste
rechercherait-il d’autres sources d’inspiration que la
nature, puisqu’elle peut lui fournir des modèles idéaux
en nombre illimité ? ‡
Emile Galle, not only a master of Art Nouveau glass,
but a scientist and a botanist
Pour en savoir plus
• Le Monnier Georges. Darwin, sa vie et son œuvre.
Bibliothèque publique de Nancy. Discours prononcé à la
rentrée solennelle des Facultés de Nancy, 28 novembre
1882.
• Le Monnier Georges. L’évolution de l’évolutionisme.
Discours de réception à l’Académie de Stanislas,
Séance publique du 21 mai 1908. Nancy : Imprimerie
Berger-Levrault et Cie, 1908.
• Bateson William. Materials for the study of variation
treated with especial regard to discontinuity in the
origin of species. London, New York : MacMilan and Co,
1894.
• Fliche Henri Marie Thérèse André, dit Paul. Notice sur
Dominique Alexandre Godron, sa vie et ses travaux.
Mémoires de l’Académie de Stanislas, Nancy, 1886 :
148-224.
• Le Tacon François. Émile Gallé ou le mariage de l’art
et de la science. Paris : Éditions Messene, Jean de
Cousance Éditeur, 1995.
1100
M/S n° 12, vol. 21, décembre 2005
RÉFÉRENCES
1. Grandville Jean, Ignace, Isidore. Les fleurs animées. Introduction par Alphonse Karr, texte de
Taxile Delord. Botanique moderne des dames et Horticulture des dames par le Comte Foelix,
2 vol. Paris : Gabriel de Gonnet Éditeur, 1847.
2. Zeiller René. Éléments de paléobotanique. Paris : Georges Carré et C. Naud Éditeurs, 1900.
3. Bonnier Gaston. Notice sur la vie et les travaux de René Zeiller. Académie d’Agriculture de
France. Séance du 20 décembre 1916, Paris, 1917.
4. Guyot Charles. René Zeiller, ses origines et ses amitiés lorraines. Nancy : Berger-Levrault,
1921.
5. Godron Dominique, Alexandre. Explorations botaniques faites en Lorraine de 1857 à 1875 et
de leur résultats. Nancy : Berger-Levrault et Cie, 1874.
6. Godron Dominique, Alexandre. Flore de Lorraine, 3e ed, publiée par Paul Henri Fliche et
Georges Le Monnier. Nancy : N. Grosjean, Libraire-Éditeur, 1883.
7. Godron Dominique, Alexandre. Essai sur la géographie botanique de la Lorraine. Nancy :
Veuve Raybois, 1862.
8. Godron Dominique, Alexandre. Nouveaux mélanges de tératologie végétale, 2e ed. Nancy :
Berger-Levrault et Cie, 1874.
9. Godron Dominique, Alexandre. Des races végétales qui doivent leur origine à une
monstruosité, 2e ed. Nancy : Berger-Levrault et Cie, 1874.
10. Godron Dominique, Alexandre. Note sur un fait remarquable de tératologie végétale. Bulletin
de la Société Centrale d’Horticulture de Nancy, 1879 : 93-5.
11. Godron Dominique, Alexandre. De l’espèce et des races dans les êtres organisés et
spécialement de l’unité de l’espèce humaine, 2 vol. Paris : J.B. Baillère, 1859.
12. Darwin Charles. De l’origine des espèces par sélection naturelle ou des lois de tranformation
des êtres organisés. Traduit par Clémence Royer, nouvelle édition revue d’après l’édition
stéotype anglaise de 1859, avec les additions de l’auteur. Paris : Flammarion, 1864.
13. Goethe Johann, Wolfgang (von). Œuvres d’histoire naturelle, traduites par Charles François
Martins. Paris : A.B. Cherbuliez et Cie, 1837.
14. Goethe Johann, Wolfgang (von). La métamorphose des plantes. Introduction, commentaires,
notes par Rudolf Steiner, 1884. Traduction française par Henriette Bideau. Paris : Triades,
1975 (1790).
15. Darwin Charles. De la fécondation des orchidées par les insectes et des bons résultats du
croisement. Traduit par L. Rérolle. Paris : C. Reinwald et Cie, 1870.
16. Mendel Johann. Versuche über Plfanzenhybriden. Verhandlungen der Naturforschenden Verein
1866, 4 : 3-47. Brünn, traduit et repris dans Journal of Heredity 1951 ; 42 : 3-47.
17. Vries Hugo de. Espèces et variétés. Leur naissance par mutation. Traduit par L. Blaringhem.
Paris : F. Alcan, 1909.
18. Vries Hugo de. Die Mutationstheorie, 2 vol. Leipzig : Verlag von Veit and Comp, 1901-1902.
19. Lamarck Jean-Baptiste, Pierre, Antoine, de Monet de. Philosophie zoologique, 2 vol. Paris :
Dentu, 1809.
20. Darwin Charles. Des différentes formes de fleurs dans les plantes de la même espèce. Traduit
par le Dr Edouard Heckel. Paris : C. Reinwald et Cie, 1878.
TIRÉS À PART
F. Le Tacon
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