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LA NATURE AU SERVICE DE L’ART
François Le Tacon
INRA Champenoux
INTRODUCTION
Une des sources essentielles de l’inspiration artistique
d’Emile Gallé a été la nature à laquelle il vouait un véritable culte. La flore qu’il connaissait admirablement a
été pour lui une source inépuisable d’inspiration. Emile
Gallé a renouvelé l'art décoratif en étudiant la nature en
savant, en artiste et en poète. Jusqu’à sa mort, il a tenté
de percer les secrets de la vie en l’analysant avec la rigueur du scientifique. Ayant ainsi compris sa complexité et sa beauté, l’artiste l’a contemplée mieux que tout
autre avec des yeux d’amant. Gallé, le poète, a transcendé la nature par le verbe et lui a donné une nouvelle
forme en pétrissant la terre, en maîtrisant le verre et en
façonnant le bois.
GALLÉ NATURALISTE ET BOTANISTE
Emile Gallé s’est familiarisé très tôt avec le monde des
plantes. Virginie Mauvais, sa préceptrice, lui apprend à
lire dans Les Fleurs animées de Grandville. Cet ouvrage
se termine par les traités de botanique et d'horticulture
de Louis-François Raban (1795-1870).
En 1860, au lycée impérial de Nancy, Emile Gallé se lie
avec René Zeiller, un lycéen de treize ans, qui deviendra
le maître de la paléontologie. Le grand-père de ce dernier, Charles-François Guibal, emmène souvent les
deux amis herboriser. Un peu plus tard, Emile Gallé et
René Zeiller contribuent à la rédaction de la Flore de
Lorraine de Dominique Alexandre Godron, professeur
de botanique à la faculté des sciences de Nancy.
En 1880, la nomination d’Emile Gallé comme membre
de la commission de surveillance du Jardin botanique de
Nancy, en remplacement de Dominique Alexandre Godron, est la première reconnaissance officielle de ses
compétences en botanique.
Pendant toute sa vie Gallé va étudier les plantes en savant. Sur les quatre-vingt-quatorze écrits publiés par
Gallé ou restés inédits, quarante environ ont trait à la
botanique, à l'horticulture ou à la floriculture. En 1903,
un an avant sa mort, alors qu'il ne peut plus travailler
que deux à trois heures par jour, il prépare encore deux
ouvrages importants qu'il n'a pas le temps de publier,
l'un sur le genre Catalpa et l'autre sur les orchidées lor
raines ; il a en outre entrepris six autres études sur
d'autres espèces et probablement un travail considérable sur le polymorphisme du lierre.
Ces publications ou mémoires manuscrits ont un
point commun : l'étude de la variabilité des espèces du
monde végétal. Les articles scientifiques d'Emile Gallé
qui traitent du polymorphisme ou de la variabilité des
plantes constituent de profondes réflexions sur la vie,
sur ses mécanismes et plus particulièrement sur les
moteurs de l'évolution. Emile Gallé s'interroge sans
cesse sur les causes de ces variations. Quatre études
scientifiques d'Emile Gallé apportent une contribution
au problème des mécanismes impliqués dans l'évolution :
Anomalies dans les Gentianées, une race monstrueuse
de Gentiana campestris, 1892 (Mémoires de l'Académie de Stanisla, 1892).
Cet article de dix-sept pages décrit toutes les anomalies que Gallé a observées chez Gentiana campestris
dans les Hautes Vosges. Il comprend que ces variations ne sont pas liées à la reproduction sexuée, mais
résultent de modifications brusques du patrimoine
génétique. Gallé comprend aussi que ces mutations
sont un des moteurs essentiels de l’évolution de la vie.
Orchidées lorraines : formes nouvelles et polymorphisme de l'Aceras hircina, 1900
Cet article est la contribution de Gallé au Congrès de
Botanique qui s’est tenu à Paris du 1 er au 10 octobre
1900. La conférence introductive est donnée par Hugo
de Vries qui y expose ses théories sur les variations et
le rôle qu’elles peuvent jouer dans la diversité du
monde végétal et son évolution. Hugo de Vries (18481935), physiologiste et généticien, est professeur à
l'Université d'Amsterdam. Il a publié en 1901-1902 un
ouvrage célèbre intitulé La théorie des mutations (Die
Mutationstheorie). Hugo de Vries a, parmi les biologistes, une célébrité égale à celle de Charles Darwin. A
la tribune du Congrès de botanique de 1900, Emile
Gallé succède à cet illustre savant et présente ses propres travaux qui montrent comment le polymorphisme
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peut aboutir à la naissance d’une nouvelle espèce ou
l’exposé introductif d’Hugo de Vries. Mais en réalité,
si nous nous référons aux travaux de Gallé de 1892 sur
les gentianes, nous pouvons affirmer que Gallé a précédé Hugo de Vries d’une dizaine d’années.
Anomalies chez Digitalis purpurea d'après la monographie de Paul Wilhelm Magnus : Eine monströse
Rasse des Fingerhuts, Gartenflora, 1903, notes manuscrites non publiées.
Ces notes nous confirment le rôle que Gallé attribuait
aux mutations dans l'explication de l'évolution :
Dans cette anomalie, observée, en juillet 1902, près de
Wernögrode, dans le Harz (il serait intéressant de
constater le même fait dans d'autres pays) l'inflorescence du rameau principal est terminée par une fleur
régulière à huit divisions, et dans l'aisselle les axes de
deux des sépales sont insérées deux fleurs doubles, zygomorphes, grêles. C'est la première fois que je rencontre cette conformation dans la digitale ambigua.
Nous avons affaire ici, sans aucun doute, à la production spontanée d'une anomalie, qui, comme l'expérience le démontre dans la digitale pourpre, peut se
développer jusqu'à l'établissement d'une race plus ou
moins constante.
tion, les planches sont dessinées par Paul Nicolas ou
Auguste Herbst. Emile Gallé en supervise la réalisation.
L'objectif de cette étude est d'établir une phylogénie
des orchidées lorraines et peut-être des orchidées en
général. Dans un chapitre, Emile Gallé propose diverses hypothèses sur la filiation entre les diverses espèces.
En étudiant, peu de temps encore avant sa mort, avec
une telle minutie et un tel acharnement les innombrables variantes des orchidées lorraines, Emile Gallé a en
réalité un grand dessein : il veut établir la filiation entre les différentes espèces d'orchidées et contribuer à
écrire une page de l'histoire de l'évolution.
LA NATURE DANS L’ART DE GALLÉ
Dans l’esprit de Gallé, cette passion pour la botanique
et la recherche des mécanismes de l’évolution formait
un tout harmonieux avec sa passion pour la création
artistique. Henriette Gallé-Grimm, son épouse, a
compris, plus que tout autre, l’importance de la double
démarche de Gallé :
Si Emile Gallé a renouvelé l'art décoratif, c'est pour
avoir étudié la plante, l'arbre, la fleur à la fois en artiste et en savant. (1)
Orchidées lorraines : formes nouvelles et polymorphisme de l'Aceras hircina, 1900 (Congrès de botani-
Gaston Varenne a la même analyse :
que, Paris du 1er au 10 octobre 1900.
Etudier la nature, vivre près d’elle, s’en inspirer, la
contempler avec des yeux d’amant, c’est ce que fait
chaque artiste. Gallé a fait plus et mieux. Il la regarda,
l’étudia, l’observa avec la méthode, la rigueur et la précision d’un savant et il ne l’en aima que davantage…Le
savant n’a garde d’oublier un instant qu’il est à la fois
artiste et poète. C’est à l’étude scientifique de la fleur
que Gallé doit certainement le meilleur de son art et sa
plus certaine originalité. Et il me plaît de constater,
chez un des plus grands artistes de notre temps, ce
goût pour l’étude des êtres vivants scrutés jusque dans
leurs fibres intimes, avec les procédés les plus rigoureux de la science actuelle. (2)
Variations des orchidées indigènes en Lorraine, 18861903, notes manuscrites
En 1904, ce travail scientifique considérable est sur le
point d'être terminé. Mais Gallé n’aura pas le temps de
le publier. Commencé en 1886, six ans avant la publication de l'article sur les anomalies des gentianacées, ce
travail a mobilisé en 1902 et 1903 une part importante
de l'énergie d'Emile Gallé qui sent ses forces le trahir
et veut, avant de mourir, mener à bien ses recherches
sur les orchidées, les plantes qui le passionnent le plus.
Chaque échantillon est décrit soigneusement, observé
au microscope si nécessaire et dessiné par Emile Gallé
lui-même. Les échantillons sont ensuite séchés et
conservés avec les notes manuscrites. Pour la publica-
L’utilisation de modèles botaniques dans les arts décoratifs n’est pas complètement nouvelle. De tout temps,
les fleurs et les végétaux ont été utilisés dans la décoration parfois de manière très réaliste, mais le plus souvent avec beaucoup d’approximation en termes botaniques. En 1850, on peut noter une évolution avec l’utilisation de motifs tirés directement des albums photographiques d'Adolphe Braun et de Charles Aubry.
Adolphe Braun avait présenté en 1854 à l’Académie des
Sciences une collection de Fleurs photographiées à
l’usage des dessinateurs industriels. Charles Aubry
était directeur d’un atelier de moulage et de photographie et assistait divers artistes dont Auguste Rodin.
Mais Gallé n’emprunte pas aux autres. Il utilise ses
propres compétences en botanique, ce qu’exprime très
bien une lettre d’un ami du 18 avril 1867 :
Tout ce que l’on me dit de la beauté de ses dessins ne
m’étonne nullement. Il a beaucoup de goût ; il est artiste ; de plus en botanique, il sait... Baccarat possède
de bons ouvriers, pas un artiste. Mettez-moi un dessinateur qui sache l’anatomie de la fleur, - comme le
peintre doit connaître l’anatomie de l’homme, - s’il a
du goût, il ne peut manquer de faire une révolution
dans l’art et Emile est capable de l’entreprendre. (3)
Un peu plus tard, en 1871, Emile Gallé l’écrit sous une
autre forme à Joséphine Bowes :
En ma qualité de botaniste enragé, je ne chasse que les
plantes (Joséphine Bowes invitait Gallé à la chasse aux
perdreaux). C’est la passion qui dispute ma vie à celle,
peut-être moins heureuse de la céramique : quand je
cueille une fleur, je cueille un modèle et une idée.
Quand je modèle un projet nouveau, c’est que je rêve
bien sûr à quelque fleur inconnue. Il m’arrive parfois
en tournant les pages de mon herbier dans les soirées
d’hiver, de n’y voir que des vases, et peut-être qu’un
jour en visitant vos belles fayences, à Darlington, il
m’arrivera de les prendre pour une collection de fleurs
merveilleuses. (4)
Parmi beaucoup d’autres, un exemple très significatif
du passage de la réflexion scientifique à l'inspiration
artistique peut se prendre dans le manuscrit consacré
aux orchidées lorraines. Emile Gallé y décrit minutieusement l'ovaire torsadé d'une orchidée, Orchis
militaris, et le dessine avec tout autant de précision.
En même temps, il imagine une utilisation possible en
ébénisterie, évoquée dans une courte note annexée à la
description scientifique :
Dessiner à part la délicieuse petite colonnette que je
ferai d'ailleurs grandir pour donner au tourneur en
bois et sculpteur.
Le texte scientifique porte également l'annotation suivante :
Remarque, modèle de colonne et piétement. (Voir
Ecole de Nancy, Gallé, adaptation à la menuiserie, à
l'ébénisterie, au bronze). (5)
Comme Gallé l’écrit à Joséphine Bowes, la nature est
d'abord utilisée en tant que telle, c'est-à-dire directement transcrite, sans interprétation, ou presque, sur
faïence, sur verre ou sur bois. Dans Emploi de la botanique pour la décoration des faïences (6), Gallé décrit
ainsi sa démarche :
Emile Gallé imagine d'orner des faïences d'un décor
dans lequel aucun céramiste ne l'avait précédé, c'est-àdire la reproduction de la flore locale des espèces
connues des botanistes. Son intention, tout en les dessinant avec fidélité, a été de leur conserver toutefois
un style, un cachet qui leur fût particulier, et qui pût
s'allier avec le style des formes sur lesquelles il comptait les appliquer… Pour mener ce projet à fin, Gallé
apprend la botanique ; il court les bois ; il forme un
herbier.
La nature devient plus tard une matrice que l'artiste
façonne avec son imagination, sa sensibilité et son sens
des symboles :
La nature est désormais le guide exclusivement écouté
et l'inspirateur unique du maître. Voyons comment il
entend ce culte de la nature et quels en sont, d'après
lui, le sens et la portée. A parcourir les champs, à se
délecter de leurs spectacles, il paraît avoir éprouvé des
émotions, telles que Bernardin de Saint-Pierre, Corot,
Cazin, n'en ressentirent pas de plus intenses, de plus
troublantes, et qui font de son œuvre, pris dans son
entier, un hymne incomparable à la gloire de la création. (7)
Création artistique et création scientifique évoluent
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conjointement et arrivent à leur plénitude aux environs des années 1900. L'art de Gallé atteint alors les
plus hauts sommets. Comme il l’écrit, la vie devient sa
principale source d’inspiration :
L'artiste a besoin que les spectacles changeants de la
vie et les chaleureux contacts de la nature viennent
ébranler ses facultés d'émotion esthétique, afin qu'il
éprouve l'irrésistible désir de communiquer à d'autres
hommes, par ses œuvres, son admiration et son poignant émoi.
Si utile, si instructive que soit, pour l'éducation de
l'artiste, la connaissance des chefs-d'œuvre de ses devanciers, elle ne saurait point, sans danger, anéantir la
personnalité de l'artiste et son génie, se substituer à
cette école, à cette galerie de chefs-d'œuvre qui s'appelle la vie. (8)
Le 17 mai 1900, Charles de Meixmoron de Dombasle,
dans sa réponse au discours de réception de Gallé à
l’Académie de Stanislas, écrit :
Et toujours, dans ces milliers d’objets graciles ou puissants, se déroule en variations infinies votre hymne à
la fleur ; vous chantez, tantôt avec des murmures de
flûte, tantôt avec des sonorités de cors, les grâces et les
éclats de ces amies si chères, Anémones de Pâques,
Soldanelle des Alpes, Veilleuses, Safran d’automne,
Crocus hivernal, Orchidées, qui deviennent autant de
motifs stylisés de pensées et d’ornementations.
Si les végétaux constituent sa principale source de modèles, le monde animal n’est cependant pas absent. La
libellule est un de ses thèmes favoris ; il a toujours été
attiré par cet insecte. Gallé s’intitulera lui-même, en
1889, l’amant des frissonnantes libellules. L'éphémère
a, tout autant que la libellule, inspiré Emile Gallé qui a
parfois associé les deux insectes. Le symbolisme en est
différent. L'éphémère rappelle que si la vie est belle,
elle est aussi fort courte.
Le monde marin fascine aussi Gallé :
L'océanographie, qui a parmi nous à Nancy l'un de ses
plus passionnés adeptes, est comme le magicien plongeur dans les contes des Mille et une Nuits, le roi de la
mer, qui emporte dans ses bras ses favoris terrestres
pour leur faire visiter les palais bleus. (9)
Nous pouvons nous interroger sur la signification de
cet intérêt pour la vie marine et d'une manière plus
générale pour le milieu aquatique. La réponse est peutêtre dans une phrase qu'il a soulignée dans un ouvrage
de Costantin :
Tout vient de la mer, c'est l'idée fondamentale que
certains naturalistes cherchent à remettre en honneur,
que nous retrouvons dans la philosophie de Thalès.
Au dix-neuvième siècle, les scientifiques soupçonnaient en effet déjà que la vie était née dans l'eau, vraisemblablement en milieu marin. C'est dans cette idée
qu'il faut probablement rechercher les raisons de l'intérêt d'Emile Gallé pour les milieux aquatiques et, à la
fin de sa vie, plus particulièrement envers le milieu
marin. C'est dans cette direction qu'il faut aussi aller
pour tenter de comprendre la fascination de Gallé
pour les libellules qui l'ont autant inspiré que les ombellifères. La libellule est en effet un des symboles de
l'unité de la vie et de l'évolution. La larve naît dans
l'eau, puis, comme la vie, il y a quatre cent vingt millions d'années, quitte le milieu aquatique pour donner
naissance à l'animal parfait qui va ensuite vivre sur
terre et dans les airs. Cette explication du symbolisme
de la libellule dans l’œuvre d’Emile Gallé a été donnée
pour la première fois en novembre 1990 à propos d’un
vase en faïence aux libellules et à décor marin par
Georges Barbier-Ludwig, alors conservateur du Musée
de l’Ecole de Nancy. (10).
CONCLUSIONS
Emile Gallé n’est pas un simple botaniste. Il cherche
jusqu’à sa mort à comprendre par quels mécanismes la
vie a évolué et a donné naissance à l’infinie diversité
des êtres vivants. A la fin du dix-neuvième siècle, la
pensée scientifique d'Emile Gallé se situe au niveau de
celle des plus grands. Il poursuit l'oeuvre des penseurs
évolutionnistes du dix-neuvième siècle, Lamarck,
Goethe et Darwin. Il a pour objectif de déterminer
comment une espèce peut dériver d'une autre. Enfin,
il décrit clairement les mutations et comprend, le premier ou un des premiers, le rôle qu'elles peuvent jouer
dans l'évolution des espèces. Cette vision évolutive du
monde végétal et de l'adaptation des végétaux aux mi
lieux les plus divers, ainsi que cette perspicacité dans la
recherche des mécanismes impliqués est le résultat de
sa pensée propre, de ses relations avec les plus grands
savants de l'époque.
Emile Gallé a réussi à concilier ses conceptions scientifiques et artistiques pour concevoir une approche
générale : par une lente évolution, la vie a été capable
de se diversifier à l'infini et de s'adapter par des mécanismes complexes à tous les milieux marins, puis terrestres. La vie est synonyme de perfection et donc de
beauté. Pourquoi l'artiste rechercherait-il d'autres
sources d'inspiration que la nature, puisqu'elle peut
lui fournir des modèles idéaux en nombre illimité ?
NOTES
(1) Henriette Gallé-Grimm, Ecrits pour l’Art, p. VI,
1908.
(2) Gaston Varenne, la pensée et l’art d’Emile Gallé,
Mercure de France, juillet-août, 31-44, 1910.
(3) Lettre publiée par Roger Marx, Emile Gallé. Psychologie de l'artiste et synthèse de l'oeuvre, Art et
Décoration, 8 : 231-252, 1911.
(4) Archives du Bowes Museum, Royaume-Uni.
(5) Collection privée.
(6) Philippe Thiébaut, Les dessins de Gallé, Editions
de la Réunion des Musées Nationaux, Paris, p. 134,
1993.
(7) Roger Marx, Emile Gallé. Psychologie de l'artiste
et synthèse de l'oeuvre, Art et Décoration, 8 : 231-252,
1911.
(8) Emile Gallé, A propos du prix de Rome, L’Aurore,
18 avril 1903, Ecrits pour l’Art, p. 282, 1908.
(9) Emile Gallé, Ecrits pour l’Art, p . 224, 1908.
(10) Musée de l'Ecole de Nancy, inventaire n° CG 82.
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