Posons A:= (φ×ψ)−1(A0), o`
uA0:= {(x, K)∈P∞× KP(2ω)/ x ∈K}. Il suffit de montrer
les propri´
et´
es pour A0. Il est ferm´
e :
x /∈K⇔ ∃ n∈ω∃U∈Σ0
1d2ωN(n, 2ω)∩U=∅et x∈N(n, 2ω)et K⊆U.
Il est clairement `
a coupes parfaites non vides, et il est l.p.o., car si Ns:= {α∈2ω/s ≺α}et
WU,V0,...,Vn:= {K∈ KP(2ω)/K ⊆Uet ∀i≤n Vi∩K6=∅}
est l’ouvert-ferm´
e de base de KP(2ω), on a
Π1[A0∩(Ns×WU,V0,...,Vn)] = ∅ou Ns∩U∩P∞, et
Π2[A0∩(Ns×WU,V0,...,Vn)] = ∅ou WU,V0,...,Vn,Ns∩ KP(2ω).
Raisonnons par l’absurde : il existe f:F→Gsurjective continue ouverte dont le graphe est contenu
dans A0, et des ouverts non vides Uet Vtels que F(resp. G) soit Gδdense de U(resp. V).
L’ouvert V´
etant non vide contient un ouvert-ferm´
e de base WU,V0,...,Vn, avec U,V0, ..., Vn
ouverts-ferm´
es tels que les U∩Visoient non vides. De sorte qu’on peut supposer, quitte `
a se restrein-
dre `
a son image r´
eciproque, que V=WU,V0,...,Vn.
Soit (Sj)j<n+3 une partition de Uen ouverts-ferm´
es telle que ∀j < n + 3,∀i≤n,Sj∩Vi6=∅.
Posons, si I∈ P(n+ 3) \ {∅},
OI:= {K∈WU,V0,...,Vn/ I ={j < n + 3 / K ∩Sj6=∅}}.
Alors (OI)est une partition en ouverts-ferm´
es non vides de WU,V0,...,Vn, donc (f−1(OI)) est une
partition en ouverts-ferm´
es non vides de F; par propri´
et´
e de r´
eduction, on trouve une suite d’ouverts
non vides de Udeux `
a deux disjoints, (WI), telle que f−1(OI) = F∩WI.
Alors si j < n + 3,W{j}⊆Sj, sinon on trouve xdans F∩W{j}\Sj, et x∈f(x)∈O{j}, donc
f(x)⊆Sj, une contradiction.
Maintenant si I⊆n+ 3 est de cardinal 2, il existe i≤ntel que Vi∩Sj∈ISj⊆WI. En effet,
par ce qui pr´
ec`
ede, si j∈I,Sj6⊆ WIsinon W{j}∩WI6=∅. Donc si pour tout i≤nil existe jdans
Itel que Vi∩Sj6⊆ WI, l’ensemble {K∈OI/ K ⊆ˇ
WI}est ouvert non vide de G, donc rencontre
Gen K=f(x)et x∈F∩WI, donc K∩WIest non vide, une contradiction.
En particulier, si 1≤j≤n+ 2, il existe ij≤ntel que Vij∩(S0∪Sj)⊆W{0,j}. Soient j6=j0
tels que ij=ij0; alors Vij∩S0⊆W{0,j}∩W{0,j0}, ce qui contredit la disjonction de W{0,j}et
W{0,j0}.
Th´
eor`
eme 1.4 Soient X:= K(2ω)\ {∅},Y:= 2ω, et A:= {(K, x)∈X×Y / x ∈K}; alors A
est un ferm´
e`
a coupes horizontales non d´
enombrables, `
a coupes verticales non d´
enombrables sur un
ensemble co-maigre de X, mais si F(resp. G) est un bor´
elien co-maigre de X(resp. Y), il n’existe
aucun isomorphisme bor´
elien de Fsur Gdont le graphe soit contenu dans A.
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