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Le cerveau : Acteur extrêmement important de la glycémie, car c’est lui qui va contrôler l’apport
alimentaire à partir des capteurs présents dans l’estomac et l’état des réserves qui baisse.
Le pancréas : Organe majeur, sécrète l’insuline (hypoglycémiante) et le glucagon (hyperglycémiant). Il y’a
plus souvent de problèmes au niveau de la sécrétion d’insuline.
Les vaisseaux : Les globules rouges sont des gros consommateurs de glucose, les cellules endothéliales ne
régulent pas (plus il y a de glucose dans le plasma plus il y en a dans ces cellules, quand il y en a trop ça
dysfonctionne). Complication micro-angiopathique du diabète : plaque d’athérome au niveau de l’œil, du
rein et des nerfs.
Le tube digestif : Extrêmement important, c’est l’organe où se fait l’absorption, organe très innervé qui est
en communication avec le cerveau, le pancréas et le foie.
Une entérohormone, le GLP1, est moins retrouvée chez les patients diabétiques, il existe maintenant des
analogues pour mimer son effet. Ce qui est très intéressant avec cette hormone c’est qu’elle ne va stimuler la
sécrétion d’insuline que si la glycémie est élevée. On a maintenant des analogues de cette hormone qui
permettent des injections hebdomadaires (meilleure observance).
Le tissu adipeux : Il est très important car c’est lui qui stocke les acides gras. Il sécrète aussi des hormones,
les adipokynes. Ces hormones informent le cerveau (Ex : leptine, adiponectine). Si le tissu adipeux ne
fonctionne pas bien, il ne va plus stocker les AG en post- prandial, et il y aura des dépôts ectopiques
notamment au niveau du foie, des muscles, le péricarde, le pancréas etc. Chez les patients diabétiques de
type 2 il y a souvent des infiltrats de graisse dans le pancréas.
Le foie : Usine métabolique centrale, stocke les glucides sous forme de glycogène en post- prandial et en
envoie pendant les périodes de jeun. C’est l’insuline et le glucagon qui vont influencer le foie sur le stockage
ou le relargage de glucose dans la circulation. Si la glycémie est trop haute l’insuline lui fait stocker sous
forme de glycogène, et si elle est trop basse le glucagon intervient pour qu’il dégrade ce glycogène et faire
de la néoglucogénèse.
Le muscle : C’est un gros consommateur de glucose (comme le cerveau). Lorsqu’il y a une insulino-
résistance au niveau du muscle, il y aura moins de glucose qui va entrer au niveau du muscle et qui va rester
en circulation, ce qui participera à une élévation de la glycémie. Le muscle sécrète aussi des hormones, les
myokines. (Elle passe vite dessus, pas très important).