Enfin, l’offre flux via Internet – Web Échange de Documents Informatisés, carte
Corporate, développement de l’image chèque, plate-forme Answork PME (centrale
d’achat sur Internet)– pourra,dès qu’elle sera disponible à la BRA,constituer un point
d’entrée chez les clients. S’il ne faut pas attendre de retombée immédiate en PNB
du commerce électronique –Answork,Web EDI– sa promotion engendrera, en prin-
cipe, un renforcement de l’image de la banque, notamment auprès des entreprises.
Pour autant, il est apparu nécessaire d’améliorer la compétence des commerciaux
sur l’ensemble de l’offre. Un programme de formation sera mis en œuvre avec la
Direction du marché des entreprises du groupe auquel appartient la BRA. À ce propos,
l’appui des filiales du groupe constitue un élément clé du redressement, en renfort
d’expertise comme en financement classique ou structuré. Il permet notamment
d’accéder à des compétences que la banque ne pourrait pas s’offrir du fait de sa taille:
épargne salariale, leasing immobilier, fiscalité, clientèle privée haut de gamme, cash
management.
Les financements structurés constituent l’exemple d’un soutien déterminant dans
l’analyse des dix plus importants clients,pour élaborer ensemble une offre préalable
permettant de mettre en œuvre une démarche construite et efficace.
De même, un ciblage sur une dizaine de chefs d’entreprise sera proposé à la filiale
de gestion privée pour réaliser une proposition et une démarche commerciale.
L’objectif est clairement de regagner des positions sur ce marché,car la BRA a forte-
ment perdu en résultat et en image de marque au cours de ces dernières années.
Il est nécessaire de privilégier cette clientèle : d’une part, les conséquences seront
bénéfiques sur les autres marchés et,d’autre part,la contribution au PNB de la banque
est insuffisante.
L’offre technologique constitue le point d’entrée pour les entreprises déjà clientes,
en démontrant que, si la BRA n’était pas présente commercialement, elle n’a pas
pour autant perdu pied sur les évolutions technologiques et qu’elle est en mesure
de proposer aux entreprises insulaires une offre digne d’une banque performante.
Dans la même catégorie –bien qu’il ne s’agisse pas d’une clientèle privée– les collec-
tivités publiques constituent une cible naturelle pour la BRA.Le marché insulaire se
caractérise par un nombre réduit de grandes signatures –pas plus de quinze– pour
une cinquantaine de communes de plus de 2500 habitants. L’idée est d’extraire ces
dernières, qui ne présentent pas de risque, pour leur transmettre une offre écrite.
Elles représentent une clientèle potentielle pour l’offre spécifique de la maison mère,
la banque jouant alors le rôle de relais local. Concernant le nombre important de
petites communes, l’objectif est de les traiter au cas par cas en fonction de leurs
demandes, compte tenu de leur caractère risqué.
La mise en place d’une organisation totalement dédiée à cet objectif est la clé de
voûte des actions envisagées – voir point 2, page 186 – qui seront nécessairement
caractérisées par une volonté d’enrichissement du PNB de la BRA,compte tenu des
moyens mis en œuvre.
Cette politique de développement devra se porter sur la clientèle à faible risque,
afin de capitaliser sur les expériences passées. La maîtrise du risque constitue, sur
ce marché comme sur les autres, un impératif incontournable.
Couple produit / client 181
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LA RELANCE DE L’ACTIVITÉ COMMERCIALE
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