CIALCA Technical Guide O2 Amélioration de la Nutrition et de la Santé au Moyen des Interventions Agricoles Viables Beatrice Ekesa Bioversity International Supported by the Directorate general for Development Cooperation, Belgium 1 Préface La production de ce manuel a fait partie intégrante d’un projet de collaboration entre CIALCA et HealthNet TPO intitulé “pratiques agricoles et sanitaires viables pour l’amélioration de l’état de nutrition et de santé des communautés de petits propriétaires du Burundi (dans la zone de santé de Gitega) et de la RDC (dans la zone de santé de Butembo). Le présent manuel a été rédigé à l’usage des agronomes, des économistes domestiques, des nutritionnistes et du personnel de santé dans le renforcement des capacités des personnes ressources propres des communautés (PRPCs). Le résultat global de ce manuel consiste en une amélioration de nutrition et de santé des membres de la communauté au moyen des pratiques alimentaires idoines et des interventions agricoles viables. L’information contenue dans ce manuel a été choisie en réponse aux failles identifiées au niveau communautaire par le biais des discussions en focus groupes et par les enquêtes des ménages. Le guide décrit de manière rapide le cercle vicieux de l’agriculture, la nutrition et la santé. Il fournit par la suite des connaissances de base sur les types d’éléments nutritifs locaux et leurs sources locales. Le guide se penche aussi sur la sécurité alimentaire, sur les facteurs qui affectent celle-ci et sur les stratégies d’amélioration d’accès à la nourriture. La principale stratégie mise en promotion dans ce manuel est celle consistant en l’établissement systématique des jardins didacticiels, jardins qui permettront de l’établissement des jardins à domicile. Le guide fournit par ailleurs des détails sur la production, la valeur nutritive et sur les bonnes méthodes de préparation des certains produits agricoles choisis des jardins à domicile. Les produits agricoles on été choisis sur base de leur importance aux communautés d’Afrique Centrale, il s’agit en l’occurrence : de la banane, des patates douces, des haricots et des amarantes. Les informations relatives à la sécurité et à l’hygiène alimentaire sont aussi fournies. Après l’utilisation de ce manuel, les personnes ressource des communautés seront à mesure de produire un plan d’action qui facilitera l’établissement de jardins didacticiels systématiques et le transfert des informations ainsi acquises aux membres de la communauté. L’impact attendu consistera en des connaissances améliorées sur les liens entre l’agriculture, la nutrition et la santé ; en l’établissement et/ou le relèvement des jardins à domiciles au niveau des jardins systématiques ; en des pratiques alimentaires et sanitaires idoines, et au bout du compte à un meilleur état de nutrition et de santé. 2 Table des Matières PREFACE……....…………………………………………………………………………………………2 TABLE DES MATIERES..…....…………………………………………………………………………3 INTRODUCTION:..….. …………………………………………………………………………………..4 Rôle de l’Agriculture par rapport à la Nutrition et à la Santé..…...……………………………..4 CHAPITRE 1: Eléments de la Nutrition..………………………………………………………………………...........6 Eléments Nutritifs et leurs Sources…………………………………………………………………..7 CHAPITRE 2: Sécurité Alimentair.……………………………………………………………………………………..12 Etablissement des jardins didacticiels/à domicil.…………………………………………………16 Production, valeur nutritive et préparation de certains produits des jardins didacticiel.....18 CHAPITRE 3: Préparation des repas familiaux équilibrés.…………………………………………………………31 La Pyramide alimentaire…………………………………………………………………………………32 Satisfaire les besoins en éléments nutritifs des différents membres de la famille...…………34 CHAPITRE 4: Sécurité et Hygiène Alimentaires..…………………………………………………………………….39 ANNEXES..………….:…………………………………………………………………………………….42 1. Recettes de la banana et du plantain 2. Recettes des patates douces 3. Recettes des haricots 4. Recette pour l’amarante 5. Transformation des céréales germées 6. Besoins en éléments nutritifs de différents membres de la famille 7. Les produits agricoles des jardins à domicile qui sont riches en éléments nutritifs clé 8. Valeur nutritive des aliments couramment consommés REFERENCES……….……………………………………………………………………………………47 3 Introduction Lien entre l’Agriculture, la Nutrition et la Santé L’Agriculture est fondamentale à l’atteinte des objectifs de nutrition : elle produit la nourriture, l’énergie et les éléments nutritifs qui sont essentiels à la santé et au bien-être humains (Hawkes Corinna & Ruel Marie, 2006). L’Agriculture peut aider à lutter contre la sous-nutrition en: accroissant la disponibilité et la facilité d’accès aux aliments de base ; en accroissant le revenu des ménages impliqué dans les travaux agricoles et à accroissant l’accès aux micro-éléments nutritifs dans les aliments riches (Hawkes Corinna & Ruel Marie, 2006). Par ailleurs, une nutrition améliorée appuie le secteur agricole en améliorant la capacité des populations rurales à entreprendre des tâches ardues relatives à l’agriculture à petite échelle parce que les liens existant entre un état de nutrition amélioré et une meilleure capacité de travail et de productivité sont évidents (Oshaug Arne & Lawrence Haddad, 2002). Biodiversité Agricole Sécurité Alimentaire & Economique Meilleur Etat de Santé Meilleur état de nutrition Figure 1. Cercle vicieux du lien entre l’agriculture, la nutrition et la Santé. Une limitation de la variété des produits agricoles cultivés au sein des communautés qui dépendent de l’agriculture conduira au bout du compte à une baisse de la variété des nourritures au sein et à travers les groupes alimentaires auxquels les familles peuvent avoir accès, réduisant ainsi la diversité alimentaire (Emile, 2004). La diversité alimentaire est à présent reconnue comme un élément clé d’un régime alimentaire de haute qualité. En effet, accroitre la diversité des aliments au sein et à travers les groupes alimentaires est recommandé car cela permet une prise adéquate d’éléments nutritifs essentiels. Une diversité de types d’aliments renforce mutuellement les avantages nutritifs de chaque type en augmentant la capacité du corps à absorber les éléments nutritifs essentiels. Par voie de conséquence, une perturbation de la diversité alimentaire affecte négativement l’état de santé (Emile, 2004). Lorsque la malnutrition survient, il y a dérèglement de plusieurs aspects d’immunocompétence (Chandra, 1988) rendant le corps d’un individu plus vulnérable aux infections. 4 CHAPITRE 1: ELEMENTS DE LA NUTRITION Matériels nécessaires à la formation Tableau pour flip-chart Flip chart Feutres Prospectus 1: Pyramide alimentaire du guide Bloc-notes Pre-Test 1. Qu’est-ce qu’une bonne nutrition? 2. Citez quelques six éléments nutritifs courants? 3. Citez certaines sources locales d’éléments nutritifs? Objectifs de l’apprentissage: A la fin de cette session les participants seront à mesure de : 1. Brièvement décrire ce que l’on entend par une bonne nutrition 2. Citer au moins 6 éléments nutritifs contenus dans les aliments 3. Citer au moins 5 sources locales d’hydrate de carbone, des protéines, des vitamines et des minéraux 5 ELEMENTS DE LA NUTRITION Qu’est-ce que nutrition? • • La nutrition est tout ce qui porte sur l’étude des aliments et de la manière dont nos corps utilisent les aliments comme carburant pour la croissance, la reproduction et le maintien de la santé. La nutrition comporte le processus de fourniture d’éléments nutritifs nécessaires à la santé, à la croissance, au développement et à la survie. Une bonne nutrition est importante pour: • La production de l’énergie pour la survie, le mouvement, le travail et la chaleur ; • La croissance, le développement, la constitution, le remplacement et la réparation des cellules et tissus ; • La réalisation des processus chimiques tels que la digestion, le métabolisme et le maintien ; • La protection contre les maladies, la lutte contre les infections et la guérison de la maladie • Pour le maintien d’une bonne santé, un régime alimentaire quotidien doit remplir les éléments à quatre fonctions citées précédemment. Les aliments qui accomplissent une ou plusieurs de trois fonctions sont appelés éléments nutritifs. Types d’éléments nutritifs Les macro éléments nutritifs: ceux dont nous avons besoin en grandes quantités. Ceux-ci sont: • Les hydrates de carbone (féculents, sucres et fibre alimentaire); • Les matières grasses – il en existe plusieurs sortes • Les protéines – il existe de centaines des protéines différentes. • L’eau Les micro éléments nutritifs: ceux dont nous avons besoin en petites quantités. Il en existe plusieurs, mais ceux qui font très souvent défaut dans l’alimentation sont: • Les minéraux - fer (voir cadre 6, page 19), iode et le zinc; • Les vitamines - vitamine A, vitamines du groupe B (notamment la folate) et la vitamine C. Pour dire qu’un aliment constitue ou non une bonne source d’éléments nutritifs, cela dépend de ce qui suit: • La quantité d’éléments nutritifs contenus dans l’aliment: Les aliments qui contiennent de grandes quantités de micro éléments nutritifs comparativement à leur contenu énergétique sont dits ‘riches en éléments nutritifs’ (ou parfois ‘denses en éléments nutritifs’). Ils sont préférés car ils permettent d’avoir un régime alimentaire qui fournit tous les éléments nutritifs nécessaires. Cette annexe dresse la liste des aliments qui fournissent une quantité utile de différents éléments nutritifs ; • La quantité de nourriture qui est consommée habituellement. 6 Eléments nutritifs, fonctions et source Hydrates de carbone Les hydrates de carbone fournissent à votre corps le carburant dont il a besoin pour continuer à fonctionner. Leur structure peut être simple ou complexe, selon la rapidité avec laquelle ils peuvent être convertis en sucre dans le corps. Les féculents et les sucres fournissent l’énergie nécessaire à maintenir le corps en respiration et en vie, pour le mouvement et la chaleur, et pour la croissance et la réparation des tissus. Certains féculents et sucres se transforment en matières grasses du corps. Les fibres en hydrates de carbone rendent les selles molles et épaisses et ces fibres absorbent les éléments chimiques nocifs, permettant ainsi de rendre sains les intestins. Elles ralentissent la digestion et l’absorption d’éléments nutritifs contenus dans les repas et aident à prévenir l’obésité. Sources des hydrates de carbone Les principales sources sont: • Les céréales - Maïs/repas à base de maïs - Millet - Sorgho - Riz - Farine de blé • Les tubercules et racines des féculents - Patates douces - Igname - Patates irlandaises - Manioc frais - Farine de manioc - Plantain Exigences - Varient avec l’âge, le sexe, l’activité, l’état de santé - En consommer 3 fois ou plus par jour Matières grasses et huiles Les matières grasses et les huiles continues dans les aliments et dans les tissus adipeux de nos corps assurent plusieurs fonctions importantes. Dans les aliments, les matières grasses assurent les rôles suivants ; • Eléments nutritifs: les matières grasses fournissent les acides gras essentiels, acides qui sont nécessaire à la croissance des nouveau-nés et des enfants et à la production des composés semblables aux hormones qui régulent une large gamme de fonctions du corps et qui vous maintiennent en bonne santé. • Transport : les matières grasses transportent les vitamines solubles dans la graisse (A, D, E, et K) et facilitent leur absorption. • Sensoriel : les matières grasses contribuent à l’odeur et à la saveur des aliments • Texture : les matières grasses permettent à ce que les aliments soient tendres (particulièrement les viandes et les aliments cuits) • Satiété : les matières grasses donne aux aliments la satiété, ce qui fait que vous demeurez rassasié et satisfait pendant longtemps après un repas. 7 • Les matières grasses fournissent une source concentrée des calories. Ce qui est très pratique pour les voyages à long distance où vous devez dépenser beaucoup d’énergie et donc vous pouvez amener votre propre nourriture. Dans le corps, les matières grasses jouent les rôles suivants : • Les matières grasses constituent la principale forme d’énergie stockée (très importante pendant les maladies ou les périodes de faible consommation alimentaire) ; • Les matières grasses fournissent presque toute l’énergie nécessaire à alimenter les travaux exigeant un effort musculaire ; • Les matières grasses rembourrent nos organes et isolent nos corps contre les températures extrêmes ; • Les matières grasses constituent la matière principale dont sont composées les membranes cellulaires (particulièrement les cellules nerveuses et cervicales) ; • Les matières grasses se convertissent en plusieurs hormones importantes (dont les hormones sexuelles). La graisse est une bonne chose ! C’est seulement quand l’abondance d’une bonne chose que cela devient un problème. Types des matières grasses: graisses saturées compares aux graisses non-saturées A l’instar des hydrates de carbone qui se présentent en deux catégories, il existe aussi deux catégories générales de graisses sur base de leur structure chimique: les matières grasses saturées et les non-saturées. Ces catégories de matières grasses ont des effets tout à fait différents sur votre santé. 1. Matières grasses saturées • Les matières grasses saturées sont le type de graisses généralement associée à une mauvaise santé. • Elles ont tendance à accroitre le « mauvais » cholestérol dans votre corps augmentant ainsi votre risque de maladie cardiovasculaire. • Les matières grasses saturées ont tendance à se solidifier à la température ambiante. • Elles on tendances à être le plus concentrées dans les sources animales des graisses Sources des matières grasses saturées • Beurre, crème, graisse de vache, la peau de poulet, lait gras entier, fromage, crème glacée, beurre, beurre clarifié, lard/graisse de cuisine, graisses provenant des viandes, huile de palme rouge et noix de coco. • Exceptions : les huiles tropicales (notamment la noix de coco et la noix de palme) sont très riches en matières grasses saturées. 2. Matières grasses non-saturées • Les matières grasses non-saturées sont le type de graisses généralement associées à une bonne santé. • Elles ont tendance à baisser les niveaux de cholestérol sanguin, diminuant ainsi votre risque de maladie cardiovasculaire. • Elles ont tendances à se liquéfier à la température ambiante. • Elles sont le plus concentrées dans les plantes. Sources des matières grasses non-saturées • Huiles végétales, olives, avocats, noix, beurre d’arachide, soja, grains de tournesol, grains de sésame et autres grains d’huiles, poissons marins gras 8 • Beurre, beurre clarifié, lard/graisse de cuisine, lait entier, fromage, graisse provenant des viandes, huile de palme rouge et noix de coco. Certaines grasses se forment lorsque les graisses végétales sont transformées et durcies. Ces graisses finissent par avoir les mêmes caractéristiques que les graisses saturées. Elles ne devraient pas par conséquent être consommées à grande quantité. Les sources incluent : • margarine, lard, aliments fris, beignets, cakes, biscuits, crème glacée. Exigences Les besoins en matières grasses sont exprimés en ‘pourcentage du total des besoins énergetiques’. Le pourcentage total d’énergie qui doit provenir des matières grasses dans une alimentation equilibrée est de: • 30-40 % pour les enfants sous alimentation complémentaire jusqu’à l’âge de deux ans; • 15-30 % pour les enfants plus âges et la plupart d’adultes; pour les adultes actifs ce pourcentage peut aller jusqu’à 35%; • Au moins 20% jusqu’à 30% pour les femmes en âge de reproduction (15-45 ans). Protéines Les protéines constituent les pierres de construction de nos muscles, nos organes et de plusieurs autres substances qui composent notre corps. Elles fournissent les aminoacides importants qu’utilise notre corps pour fabriquer des tissus musculaire. Le corps a besoin de protéines et calories chaque jour. Lorsque vous ne consommez pas suffisamment de calories et de protéines chaque jour, votre corps décompose ses propres réserves pour compenser le déficit d’énergie. Ce qui a pour résultat de priver votre corps de calories dont il a besoin pour vous maintenir en santé, conduisant ainsi à la perte de poids. Sources des protéines Les protéines peuvent se trouver tant dans les aliments d’origine animale que ceux d’origine végétale. 1. Sources animales • Les viandes, la volaille, le poisson, les œufs, le fromage, le lait et le yaourt • Ces aliments sont considérés comme étant « complets » ou protéiques de «haute qualité » parce qu’ils contiennent les aminoacides « essentiels ». « Essentiels » veut dire qui doivent faire partie de notre alimentation ; ceux que nos corps ne peuvent pas fabriquer. 2. Sources végétales • Les produits à base de soja (le tofu, le tempeh, le lait de soja, et autres produits fabriqués à base de soja), les haricots, les graines, et les noix. • L’on trouve aussi de faibles quantités de protéines dans les pains, les céréales et autres grains aussi bien que dans les légumes. • Les sources végétales de protéines sont dites « incomplète » parce qu’elles manquent un ou plusieurs aminoacides essentiels. • La protéine de soja constitue une exception car elle considérée comme étant « complète ». Exigences Les exigences varient avec l’âge, le sexe, le genre, l’activité. 9 Vitamines et Minéraux • • • • • • Les vitamines aident le corps à convertir la nourriture en énergie et en tissus. Il en existe 13 au total : vitamine A, vitamine B complexe qui contient la thiamine, la riboflavine, la niacine ; vitamine B6 l’acide folique, la vitamine B12, l’acide pantothénique, la biotine ; et les vitamines C, D, E et K. Les minéraux sont nécessaires à la croissance et au maintien des structures corporelles. Ils assurent aussi le maintien de fluides digestifs et autres fluides se trouvant dans les cellules et autour de celles-ci. Les minéraux ne sont pas fabriqués par les planes ni les animaux. Les plantes tirent les minéraux du sol alors que les animaux tirent leurs minéraux des plantes qu’ils consomment ou d’autres animaux mangeurs de plantes. Les minéraux et les vitamines sont aussi reconnus comme aliments de construction et de protection. Les micro-éléments nutritifs dont la quantité est très limitée et dont le manque cause le plus malnutrition liée aux micro-éléments nutritifs au niveau mondial sont : l’iode, le zinc, la vitamine A, le fer et la folate. Sources • Légumes oranges tels que les patates douces oranges et les carottes, les fruits orange tels que la mangue, la papaye et l’huile de palme rouge constituent d’excellentes sources de vitamine A. • La plupart de fruits citriques et les légumes frais (pas très cuits) fournissent la vitamine C. • Les légumes verts foncés fournissent la folate et un peu de vitamine A. • Plusieurs légumes (e.g. les tomates, l’onion) fournissent des micro-éléments nutritifs additionnels important qui peuvent protéger contre certaines maladies chroniques telles que les maladies cardiaques. • La meilleure manière de nous assurer que nous consommons suffisamment de chacun de micro-éléments nutritifs et de suffisamment de fibre consisterait à manger une variété de légumes et de fruits ainsi que de graines chaque jour. • La viande rouge, des abats rouges et les foies de tous types constituent une source très riche en fer et vitamine A. Exigences • Les vitamines et les minéraux sont exigés en petites quantités. • Les exigences dépendent de l’âge, du sexe et du niveau d’activité, mais la consommation d’une variété de fruit, légumes et graines L’eau L’eau est simplement constituer l’élément nutritive le plus important. En réalité, plus de la moitié du corps est composée d’eau. Vous vous pouvez en effet vivre sans nourriture pendant plusieurs semaines. Cependant, vous ne pouvez pas vivre moins d’une semaine sans eau. Le corps a besoin d’eau pour fonctionner. L’eau est nécessaire à ce qui suit : • Maintentenir la température du corps; • Transporter les éléments nutritifs à travers tout le corps ; • Maintenir les articulations hydratées • La digestion de la nourriture • Permettre au corps de se débarrasser des déchets • Refroidir le corps (Penser à l’importance de l’eau lors de la construction d’une maison, sans eau; le ciment, le sable et le bêton ne seront d’aucune utilité) 10 Sources • Eau • Jus des fruits • Soupe • Laits • Bouillies de flacons d’avoine • Les boissons non-caféinées (les boissons caféinées et alcooliques contiennent des diurétiques qui font perdre au corps de l’eau) Exigences 1.5litres/jour ou 8 verres par jour 11 CHAPITRE 2 SECURITE ALIMENTAIRE Matériels nécessaires à la formation Tableau pour flip-chart Flip chart Feutres Prospectus 1: Pyramide alimentaire du guide Bloc-notes Pre-Test 1. 2. 3. 4. 5. Qu’est-ce que la sécurité alimentaire? Quelles sont les composantes de la sécurité alimentaire ? Qu’est-ce que la sécurité alimentaire du ménage ? Quels sont quelques facteurs qui affectent la sécurité alimentaire du ménage ? Quelles quelques quatre stratégies d’amélioration de l’accès du ménage à la nourriture ? 6. Quelle est la différence entre un jardin didacticiel et un jardin à domicile ? 7. Quels sont quelques facteurs à considérer lors de l’établissement d’un jardin didacticiel ? 8. Quelles sont certaines cultures locales qui sont appropriées pour le jardin à domicile ? Objectifs de l’apprentissage: A la fin de cette session, les participants seront à mesure de : 1. 2. 3. 4. Définir la sécurité alimentaire; Enumérer les composantes de la sécurité alimentaire; Décrire les facteurs qui affectent la sécurité alimentaire du ménage ; Décrire au moins quatre stratégies d’amélioration de la sécurité alimentaire du ménage ; 5. Enumérer au moins cinq facteurs à considérer lors de l’établissement d’un jardin didacticiel ; et 6. Etablir au moins deux jardins didacticiels systématiques. 12 SECURITE ALIMENTAIRE La sécurité et l’insécurité alimentaire sont des termes utilisés pour décrire le fait que les personnes ont ou non accès à une qualité et quantité suffisantes de nourriture. La sécurité alimentaire est atteinte « lorsque les personnes en tous temps ont un accès physique et économique à une alimentation suffisante, sure et nutritive pour une vie saine et active »2. Les composantes de la sécurité alimentaire sont: • • • • • La disponibilité de la nourriture ou la quantité de nourriture qui existe effectivement (la production locale ou d’autres sources) L’accès physique, économique et social des personnes à la nourriture (la capacité à produire/acheter/acquérir la nourriture) ; La stabilité de cet accès dans le temps ; La qualité ou l’adéquation de cette nourriture ; La capacité des personnes à utiliser cette nourriture, en ce compris les modèles de contrôle quant à qui consomme quoi et la capacité physique à absorber les éléments nutritifs. Sécurité Alimentaire du Ménage • • • Au niveau de ménages, la sécurité alimentaire s’entend la capacité du ménage à obtenir, soit de sa propre production or par le biais de l’achat, une alimentation adéquate enfin de satisfaire les besoins alimentaires de tous les membres du ménage. Une famille est en sécurité alimentaire lorsqu’elle a accès une alimentation suffisante, sure et nutritive à travers l’année de sorte que tous ses membres peuvent satisfaire leurs besoins avec les aliments qu’ils aiment/préfèrent pour une vie active et saine. L’état nutritionnel de chaque membre du ménage dépend de ce que plusieurs conditions soient remplies : la nourriture disponible au ménage doit être partagée selon les besoins individuels ; la nourriture doit d’être d’une variété, qualité et sureté suffisantes ; et chaque membre de la famille doit avoir un bon état de santé afin de pouvoir tirer profit de la nourriture consommée. Les Facteurs qui Affectent la Sécurité Alimentaire d’un Ménage sont: - La pauvreté; - La santé; - La Production Alimentaire; - lInstabilité Politique; - les Infrastructures; - l’Accès aux Marchés; - Les Desastres Naturels • Les signes qui montrent qu’une famille manqué de nourriture sont: - Les personnes se plaignent d’avoir faim; - Les personnes mangent moins de repas ou peu que la quantité de repas habituelle chaque jour ; - Les enfants grandissent lentement - Il y a peu de nourriture dans la maison • Les signes qu’une famille a une faible variété dans leur régime alimentaire sont: 13 - Les faibles quantités des mêmes aliments sont consommées chaque jour ; La famille mange peu de légumes ou de fruits ou peu de nourriture d’origine animale ; La famille dit que l’alimentation et monotone et sans goût. Stratégie d’Amélioration de la Sécurité Alimentaire du Ménage • • • • Acquérir les connaissances relatives à la sécurité alimentaire; Améliorer la production et le stockage alimentaires ; Améliorer la conservation alimentaire ; and Améliorer les revenus. Acquérir des connaissances relatives à la sécurité alimentaire • En faisant recours à la personne ressource propre à chaque communauté, les membres de communauté/famille peuvent acquérir des connaissances sur : - Les pratiques agricoles saines et viable - Les aliments qui sont nutritifs, la sélection, la préparation, et la combinaison de ces aliments - Les bonnes pratiques d’hygiène - Les bonnes pratiques sanitaires • Ces informations peuvent être communiquées par le biais de plusieurs forums: - Reunions communautaires; - Au niveau de formations locales de santé - Dans les églises ; et - Dans les fêtes sociales i.e. mariages, deuils, les événements culturels. Amélioration de la production et du stockage des aliments • Les familles d’agriculteurs peuvent accroitre la quantité et la variété des aliments qu’ils produisent comme suit: - En améliorant les méthodes agricoles (e.g. l’utilisation des paillis, le compostage, le croisement d’espèces, la fertilisation y compris l’utilisation de fumiers verts) ; - En se faisant membre d’une coopérative pour acheter les engrais ou d’autres ressources agricoles ; - En canalisant l’eau pour la petite irrigation ; - En utilisant les semences à haut rendement ou a cultivant les plantes qui atteignent la maturité rapidement ou qui sont résistantes à la sécheresse ; - En accroissant la variété des plantes cultivées, particulièrement les légumes et les fruits. • Certaines familles rurales peuvent aussi creuser des étangs piscicoles ou élever les animaux (e.g. la volaille, les lapins). Les familles de pasteurs peuvent chercher à avoir des espèces d’animaux plus productives ou apprendre à mieux prendre soins de ces espèces. Les pêcheurs peuvent accroitre leurs prises en utilisant de meilleures méthodes de pêche. • Même ceux ayant de petites portions de terre peuvent améliorer leurs jardins potagers ou planter des légumes dans des contenants. • Une grande partie de la production agricole se perd dans le stockage sur champs. Un meilleur usage de dépôt sécurisés et utilisation saine des pesticides peut accroitre la quantité d’aliment disponible. • Parfois, les dépôts communautaires sont bien éloignés des agriculteurs, ce qui ne leur permet pas d’emmagasiner leurs productions et leurs semences. 14 Améliorer la conservation alimentaire • Certains aliments peuvent être conservés de manière à pouvoir les garder longtemps (e.g. les sécher) • Au besoin, il faudrait apprendre aux familles les méthodes de conservation des aliments telles que le séchage des légumes, fruits ou poissons. • Par ailleurs, laisser les participants décrire les méthodes de conservation alimentaire couramment utilisées. • La farine, les bouillies et les laits se conservent longtemps s’ils sont fermentés ou rendus aigres. La fermentation améliore en outre la digestion de ces aliments et facilite l’absorption du fer de ces aliments. Améliorer la budgétisation pour l’alimentation • Certaines familles on besoin d’être conseillées sur la manière de budgétiser pour l’alimentation ou sur la manière dont elles peuvent utiliser leur argent avec davantage d’efficience. • Elles pourraient chercher à savoir quels sont les aliments qui leur en donnent pour leur argent. • Ceci dépend du prix des nourritures disponibles et peut varier d’une saison à l’autre ; du type de magasin etc. Pour être à même de conseiller les familles sur les aliments constituant des ‘bon choix d’achat’ dans votre zone : o Rappelez-vous que différents aliments génèrent différentes quantités de déchets (peau, os) et certains autres aliments peuvent s’avarier (le lait dilué à l’eau ; les épices mélangés avec des bouts de briques ou des pierres). o Acheter en grande quantité peut permettre de faire des économies. La plupart des familles n’ont pas l’argent nécessaire ou l’espace pour cela. Toutefois, un groupe de familles peut acheter en vrac et puis se partager les aliments achetés (e.g. les haricots, le sucre). o Certains aliments ne vous en donnent pas pour votre argent parce qu’ils contiennent peu d’éléments nutritifs et son chers : par exemples les sodas (une boisson gazeuse embouteillées) et des bonbons qui sont constitués essentiellement de sucre et donc mauvais pour les dents. Ces aliments doivent être maintenus à un strict minimum. o Les aliments enrichis aux micro-éléments nutritifs sont souvent « mauvais choix d’achat » surtout s’ils coutent cher. Le sel et les aliments de base enrichis (farines) constituent toutefois une exception à cette règle. En général, il est mieux d’obtenir les éléments nutritifs par le biais d’une alimentation saine. l’achat d’aliments enrichis à un micro-élément nutritif ne devait se justifier que par un manque sérieux de nourriture contenant le micro-élément nutritif particulier. o Les suppléments d’éléments nutritifs et les ‘toniques’ sont souvent de mauvais choix d’achat. Ils sont souvent chers et nous devrions tirer les éléments nutritifs dont nous par le biais de la consommation d’une variété d’aliments. Collecte d’aliments secs • Les aliments secs accroissent la variété alimentaire dans un régime—et rend les repas plus succulents. • Il faudrait dresser la liste d’aliment sauvage collectés, attrapés par piège ou chassés par la communauté. 15 Etablissement d’un jardin didacticiel/à domicile Introduction Un jardin se définit comme un endroit où sont plantées les plantes horticoles. Le terme horticulture dérive du mot latin hortus qui signifie jardin. Un jardin didacticiel/modèle est un jardin à domicile établi à un endroit central (accessible à tous les membres de la communauté) dans le but de servir comme un matériel didactique. Au moyen de l’éducation, de l’observation et des sessions pratiques, les personnes vivant dans le lieu de captage sont sensé établir leurs propres jardins à domiciles en suivant le modèle du jardin didacticiel. Facteurs à considérer lors de l’établissement d’un jardin didacticiel - Il doit être situé en un endroit central et accessible à la plupart des membres de la communauté; - Il soit être dans en un endroit ou il y a un accès à l’eau ; - Il doit y avoir disponibilité d’un personnel formé (les personnes ressources des communautés) pour l’entretenir et fournir les informations à la communauté quand elle en a besoin ; - Les techniques agricoles utilisées dans sa gestion doivent être celles pouvant être appliquées aux jardins à domicile par les membres de la communauté ; - Les plantes qui y sont cultivées doivent être celles pouvant être cultivées dans les jardins à domicile par la communauté. Les jardins à domicile sont quelquefois aussi appelés jardins de derrière ou jardins potager. Ces jardins ont une tradition établie et recèle un grand potentiel d’amélioration de la sécurité alimentaire des ménages et de réductions des déficiences en micro-éléments nutritifs. Certains facteurs permettant aux communautés de disposer d’une variété suffisante d’aliments au niveau de ménage sont l’accès à : • L’eau; • La terre fertile; • Semences et matériels de culture; • Les outils agricoles • Les informations sur la nutrition, l’agriculture et la santé par le truchement des services d’extension ; • Bon dépôt ; • Les membres de famille en bonne santé et suffisamment forts pour travailler dans les champs et effectuer des tâches sur les champs. Le jardinage à domicile peut améliorer la sécurité alimentaire de plusieurs manières, plus particulièrement par: • Un accès direct à une diversité d’aliments riches sur le plan nutritionnel; • Une augmentation du pouvoir d’achat en faisant des économies sur l’achat de nourriture et en tirant un revenu de la vente des produits du jardin ; • En constituant une réserve stratégique de nourritures lors de saisons de vaches maigres. Choses à considérer pour l’établissement d’un jardin didacticiel/à domicile - Promouvoir les jardins à domicile dans les zones où les ménages ont déjà une certaine expérience avec le jardinage à domicile; - S’inspirer des méthodes traditionnelles pour améliorer la sécurité alimentaire des ménages ; 16 - - - Utiliser les approches de groupe et les personnes ressources de villages i.e. les agents de santé communautaires, les leaders ; Intégrer la sensibilisation et l’éducation sur la nutrition dans la planification des jardins ; Impliquer les familles entières dans la planification et la gestion des jardins, particulièrement impliquer les femmes dans la distribution des moissons et revenus générés par les jardins ; Etre flexible quant au choix des espèces et des modèles de cultures, tout en encourageant la diversité et l’utilisation des variétés localement adaptées ; Encourager la dépendance aux matériels locaux pour le sol, l’eau et la lutte contre les insectes vecteurs et la dépendance à la production des semences de la communauté ou des ménages pour minimiser les « cadeaux » ; et Suivre le projet pour un feedback régulier et un ajustement de la formation et d’autres besoins. La planification d’un jardin à domicile afin d’assurer une fourniture continuelle d’aliments tout au long de l’année est processus nécessitant la connaissance de ce qui suit : • Les types de plantes qui poussent bien dans la zone; • Les dates de plantation appropriées pour les différentes plantes pour en assurer un meilleur rendement ; • La longueur de la période de semailles de différents types des plantes potagères ; • La durée pendant laquelle une plante peut fournir la nourriture à un ménage avant de devoir la remplacer ; • Les plantes qui sont le plus tolérantes à la sécheresse ou le plus appropriées pour les zones humides ; • Cette connaissance permettra au gestionnaire du jardin à domicile de sélectionner les types de plantes qui doivent être plantées, quand, où et dans quelle combinaison les planter. Le gestionnaire doit être familier et tirer profit des murs naturels, de cultures multiples ; de culture à plusieurs couches ; de la culture d’arbres fruitiers et des techniques de jardinage intensif de légumes ; • Muni de cette connaissance, un gestionnaire d’un jardin à domicile peut concevoir des modèles de culture qui assurent des quantités adéquates d’aliments frais ou conservés (e.g. les légumes, les fruits, les racines et les tubercules) tout au long de l’année. Que faut-il avoir dans un jardin à domicile? • Un jardin à domicile doit contenir une diversité de cultures alimentaires qui puissant assurer une diversité dans les éléments nutritifs. • Les cultures doivent être inter-cultivées, avec une variation des modèles d’interplantation d’une zone à une autre. Les combinaisons de cultures rencontrées dans les jardins à domicile doivent être le résultat d’une sélection délibérée d’un grand éventail des variétés de plantes et arbres occupant des couches différentes et jouant de rôles d’appuis ; • Un jardin à domicile africain bien géré, ensemble avec un champ de cultures de subsistance où la plupart des aliments de base sont produits, devrait pouvoir assurer une fourniture continuelle de légumes, fruits et autres plantes qui apportent des quantités importantes d’énergie, de protéines, de vitamines A et C ainsi que le fer au régime alimentaire de la famille. • Choisir les types de culture qui fournissent plus qu’une seule d’aliment. En fonction des habitudes de consommation locales, les cultures telles que le manioc, les patates douces, le taro, les haricots, le dolique et la citrouille assurent à la famille tant l’liment de base que les légumes et feuilles (voir annexe 7&8 sur les cultures du jardin à domicile et leurs valeurs nutritives). 17 Production, valeur nutritive et préparation de certains produits de jardin à domicile LA BANANE Introduction Les bananes et le plantain constituent l’aliment de base pour des millions de personnes dans les pays en voie de développement. Ils sont cultivés principalement pour leur fruit et, dans une faible mesure, pour la production des fibres et aussi comme plante d’ornementation. Importance - Le frit est consommé frais ou préparé; Les feuilles sont utilisées pour couvrir le fruit pendant la cuisson et servent de toitures aux maisons ; Le bananier assure une couverture de la surface du sol, réduit l’érosion et les pentes raides ; Le bananier est la principale source de paillis pour maintenir la fertilité du sol et améliorer la pénétration d’eau dans le sol ; et A l’usage socio-économique Techniques de Culture 1. Préparation du sol - Exige un terreau de sol profond bien vide - Pour éviter les insectes vecteurs, préparer un champ sain (vierge ou sur lequel le bananier n’a pas été planté pendant <2 ans) - Si la culture se fait sur une terre en jachère (3-5 ans), défricher sans brûler le champ. En effet, le brûler détruire des matières organiques utiles, vous pouvez aussi pulvériser un herbicide (le gramosxone ou le Roundup) - Labourer deux fois pour assurer un bon lit pour les jeunes plants ; - Laisser s’écouler 4 semaines entre chaque plantation pour permettre la germination de feuilles-semences qui seront illuminées par la plantation suivante ; et - Les trous de culture peuvent être directement pratiqués dans le sol dégagé puis défrichés successivement soit à la houe ou à l’herbicide. 2. Espacement et taille des trous - Trois mètres entre les rangées et trois mètres entre les plantes (3mx3m) - Les rangées doivent être droites sur un champ plat pour permettre aux plantes de recevoir la lumière du soleil ; - Sur une terre en pente, les rangées doivent suivre une ligne en contour pour éviter l’érosion du sol ; - Creuser des trous de 45cm de profondeur et de 45cm de largeur pour éviter une émergence précoce d’un mat élevé. 3. Préparation du matériel de culture - Obtenir le matériel de culture d’une plantation saine (sans maladies communicables par sol ou insecte) - Traiter tout le matériel de culture pour enlever/tuer les insectes dans les bulbes et les racines ; 18 - - - Les plants micro-propagés (plants de tissus culture) constituent la meilleure alternative pour les plants sains Il existe plusieurs types de matériels de culture : les surgeons mâles, les surgeons femelles et les petits plants de tissus de culture ; Déraciner le surgeon choisi en utilisant une pelle tranchante pour éviter d’endommager la plante mère (montre l’image & faire une démonstration) S’il s’agit d’un surgeon male, le couper juste en bas de la couronne et à 15cm au-dessus du bulbe (image & démonstration) ; Toutes les racines et toute la couche extérieure du bulbe doivent être enlevées pour éviter faire passer les charançons et les nématodes vers le nouveau champ ; Le mise en propreté des surgeons doit se faire à l’endroit où s’obtient le matériel de culture ; Comme un traitement supplémentaire, les surgeons pelés peuvent être plongés dans de l’eau chaude (520c-200c) pendant 20 minutes ou dans une solution pesticide pour détruire tous les insectes cachés dans la profondeur des surgeons ; Planter les matériels traités une semaine après déracinement ; S’il se pose le besoin de conserver les matériels, les placer à l’ombre au loin des plantations établies. 4. Plantation - Planter au début de la saison pluvieuse parce que les surgeons de banane nécessitent 4-6 mois de croissance sans stress d’eau ; - Placer les surgeons dans les trous et recouvrir d’abor le bulbe avec un sol mélangé à du fumier et puis ajouter du sous-sol ; - Si le sol est incliné, les surgeons devraient être orientés de telle sorte que le future jeune plant de bananier pousse en sens opposé de la pente pour retarder le développement des mat élevés 5. Gestion - - Maintenir le champ sans herbes en enlevant l’herbe à la main, avec une houe ou à l’aide d’un herbicide; Si le désherbage se fait à la main, regrouper les résidus en tas afin de confiner les grains des herbes en un seul endroit ou en quelques endroits seulement ; Les paillis réduisent la quantité d’herbes dans une plantation en étouffant les herbes déjà établies et en leur privant de la lumière du soleil pour leur germination ; Les sources de paillis sont : les résidus des bananiers, les résidus annuels de culture, les pelouses ; Les plantes sont généralement faibles pendant la saison sèche, il faut donc les appuyer avec de perches en bois (montre la photo) 6. Fertilisation - Les fumiers organiques provenant des résidus des plantes, d’autres résidus de plantes i.e. la pelouse ou les déchets animaux ; - Les fumiers minéraux ont différentes compositions d’éléments constitutifs et le mode d’application dépend de la déficience du sol en tel ou tel autre élément nutritif ; - Appliquer le fertilisant dans un rayon de 30cm autour du pied du bananier et à 4-5 cm de profondeur, puis appliquer les paillis. 19 7. Culture mixte - Dans les zones à forte pluviométrie, vous pouvez mélanger la culture du bananier avec celle des haricots, des légumes verts ou de patates douces. - Assurez vous d’accorder à chaque culture l’espace dont elle a besoin. - La culture mixte dans un nouveau champ est une bonne chose car la terre donne un rendement avant que la banane soit prête pour la moisson. - Ne jamais mélanger avec les fumiers verts i.e. la téphrosie et la canavalia parce que ces fumiers entre en compétition avec le bananier pour les éléments nutritifs et l’eau. - La culture mixte avec les plantes annuelles est aussi à décourager après la fermeture de la canopée de la bananeraie. En effet, le labourage peut détruire les racines des bananiers. 5. Les Maladies, les symptômes et leur contre - Les maladies du bananier peuvent être évitées en utilisant des matériels de culture sains et des outils propres (voir annexe pour les détails sur les maladies du bananier, les symptômes et la lutte contre ces maladies) 6. La moisson et le stockage - Le temps écoulé de la floraison à la moisson varie selon les cultivars; - Généralement, les régimes prennent entre 3-5 mois pour atteindre la maturité, alors que les espèces hybrides prennent un peu plus de temps ; - Les fruits doivent être moissonnés au trois quart de la maturation pour en faciliter le transport et le stockage de 4-6 jours avant usage ou avant qu’ils ne commencent à murir. - La moisson (chercher à savoir comment les participants moissonnent normalement leurs bananes) ; - Les bananes doivent être stockées en un endroit aussi frais que possible. Valeur nutritive - - - - En raison de leur très grande teneur en potassium, les bananes sont très recommandées par les médecins pour les malades présentant un taux bas de potassium ; Une grande banane, d’environ 9 pouces de long, contient 602 mg de potassium, 104 calories, 36ms d’hydrates de carbone, 2 gms de protéines, 4 grammes de fibres, et 2 mgs de sodium ; Pas étonnant que la banane soit considérée comme un aliment important pour stimuler la santé des enfants mal-nourris ! La banane contient des vitamines et de minéraux en grande quantité, offrant 123 I.U. de vitamine A pour une grande taille. Une gamme complète de vitamines B est présente dans la banane avec 0.07 mg de thiamine, 0.15 mg de riboflavine, 0.82 mg de niacine, 0.88 mg de vitamine B6 et 29 mcg d’acide folique. Il y a même 13.8 mg de vitamine C dans la banane. Quant à la teneur en minéraux, le calcium compte pour 9.2 mg, le magnésium pour 44.1 mg, avec de traces de quantité de fer et de zinc ; En mettant ensemble tous les chiffres nutritionnels de la banane, on se rend à l’évidence que la banane est l’un des meilleurs fruits pour la santé ; et Le plantain, lorsqu’il est cuit, a une valeur nutritionnelle légèrement plus grande en vitamines et en minéraux, mais une valeur similaire en protéine et fibre que son correspondant fruit. 20 Méthodes de transformation et de préparation o o Pour ce est de différentes formes de préparation des bananes et du plantain elles incluent : la préparation de la banane verte, préparation de la banane mure, préparer sous forme pelée, préparée à la vapeur, production du jus, mangée mure comme dessert, grillée, coupée en chips et frites ou séchée et mélangée avec de la farine pour fabriquer un grand nombre de sucreries, pâtes et autres ketchups. Laisser les participants proposer leurs recettes. (Voir annexe 1 pour les recettes) PATATE DOUCE Introduction La patate douce (Ipomoea Batatas(L) Lam) est globalement, la deuxième culture tuberculeuse économiquement importante après la patate. Elle constitue un co-aliment de base à côté au Burundi, Rwanda Ouganda et joue un rôle important pour la sécurité alimentaire en RDC, au Kenya et en Tanzanie. Les racines tuberculeuses comestibles sont longues et effilées avec une peau dont la couleur part du rouge au blanc en passant par du violet et du brun. Sa chair a une couleur partant du blanc au violet, en passant par le jaune et l’orange. La production par capita est la plus grande dans les pays où les patates douces constituent un aliment de base pour la consommation humaine, avec en tête les Iles Salomon en raison de 160 kg par personne par an, suivies du Burundi avec 130 kg et de l’’Ouganda avec 100 kg. Importance - - Cultivée pour la consommation humaine, le tubercule est utilisé comme une racine féculente et une source des hydrates de carbone alors que ces feuilles sont consommées comme légumes dans la plupart de pays d’Afrique centrales. La patate douce joue un rôle dans la protection et l’amélioration du sol en empêchant les érosions. Techniques de culture 1. Préparation du sol - La patate douce pousse très bien sur un sol profond et modérément fertile ; - En Afrique de l’Est, la patate douce est le plus souvent cultivé sur des terreaux et des sillons de tailles différentes ; Elle ouvre très bien le sol permettant ainsi une bonne pénétration et un bon drainage ; ce qui permet aux tubercules de pénétrer le sol facilement et accélère leur croissance. 2. Choix des matériels de culture - Visuellement identifier les plantes mères qui sont saines, vigoureuses, sans insectes ni symptômes maladies ; - Choisir les boutures des plantes dont la performance est avérée e.g. bon rendement, résistance à la résistance et succulence ; - Normalement une combinaison de deux méthodes ci-dessus est utilisée ; - Ce sont les 25-35 cm du bout supérieur de la plante qui constitue la meilleure partie à utiliser comme matériel de culture. Elle guérit du sectionnement et du choc de plantation et s’établit rapidement dans le sol que la partie inférieure. 21 - - Le bout est aussi très susceptible d’être sans pupe de charançon, larves ni œufs. La plantation doit se faire aussi tôt que possible après la coupe des feuilles et si vous devez garder les feuilles cela ne doit pas aller au delà de 7 jours maximum. Enlever toutes les feuilles pour conserver les réserves alimentaires sur la tige, en laissant seulement un tout petit peu sur le sommet, les lier en tas avec leur base couverte avec un tissu ou un sac mouillé et les garder en un lieu frais ; humide et ombragé. Si certaines racines se développent pendant le stockage, les boutures devront être plantées avec les racines. 3. Plantation - La plantation se fait en insérant la partie de la base de la bouture dans le sol et parfois à l’aide d’une tige fourchue ; - L’insertion doit se faire de telle sorte que les boutures soient presqu’horizontales, ainsi l’extrémité de la base de la bouture ne sera pas couchée profondément sous le sol. Si les boutures sont profondément couchées sur le sol, le rendement des racines s’en trouvera diminué. - L’insertion doit être telle que ½ -2/4 de la longueur de la bouture soit sous le sol. - De deux côtés du terreau et du sillon, les boutures peuvent être plantées centralement ou avec un espacement régulier ; - Les boutures sont normalement plantées avec un espacement de 25-30 cm entre les plantes et de 60cm entre les sillons ; - Les cultivars ayant des tiges rampantes sont plantées avec un plus grand espacement que ceux qui sont d’un type semi-debout ; - Dans les endroits où les terreaux sont utilisés, 2-4 cm par terreau doivent être utilisés ; - Les paillis doivent être appliqués après que les boutures auront été plantées. 1. Culture mixte - Les patates douces peuvent être cultivées avec les haricots, le maïs, et parfois avec le manioc. Ceci permet une diversité de culture et améliore une utilisation efficiente de l’effort de travail avec la possibilité d’accroitre la teneur du sol en azote ; - La culture mixte supprime par ailleurs les mauvaises herbes ; - La culture mixte est plus simple lorsque la patate est plantée dans les sillons i.e. deux rangées des haricots, une rangée de patate sur la crête du sillon. - Si la culture mixte se fait avec des cultures de plantes de hauteur, celles-ci doivent être plantées en premier, 1-2 semaines avant de planter les patates douces ; et - Ne jamais cultiver les patates douces deux fois de suite dans une saison pour éviter, entre autres choses, des attaques par les insectes. 2. Fertilisation - L’application du fumier peut stimuler la germination des mauvaises herbes et leur croissance - Pour les variétés tuberculeuses, utiliser le NPK: 100Kg/Ha de N, 100Kg/Ha de P, 200Kg/Ha de K; - Pour les variétés légumineuses, utiliser 100Kg/Ha de N, 100Kg/Ha de P, 100Kg/Ha de K. 22 3. Entretien - Alors que les patates douces croissant et forment des longs bras rampants, il est important de soulever ces bras, ce qui a pour effet de déconnecter les racines du sol et d’empêcher la formation des tubercules inutiles ; - Ne renverser pas les bras parce ce cela peut entrainer le pourrissement ; - Former des monticules avec les terreaux et les sillons des patates douces (en enlevant le sol supplémentaire vers les deux côtés du sillon ou du terreau). Ceci a pour effet de réduire les dommages causés par le charançon, lorsque que les tubercules sont exposés ou quand le sol se fissure ; - Les patates douces n’exigent pas beaucoup de désherbage étant donné qu’elles couvrent toute la surface du sol. Par ailleurs, la rapidité de croissance de bras empêche les mauvaises herbes de pousser, ce qui permet aux agriculteurs d’avoir suffisamment de temps à consacrer aux autres cultures. 4. La moisson - Les tubercules de patate douce sont prêtes pour la moisson entre 3-8 mois ; - La plupart de ces tubercules sont moissonnées cinq mois après être plantée ; - La moisson nécessite le déterrement des tubercules. Pour éviter le pourrissement de tubercules, il ne faut pas retarder la moisson à plus de 6 mois ; - Pour la variété légumineuse, la moisson de feuilles s’étale sur toute l’année en fonction de la disponibilité. 5. Conservation Sécher les tubercules au soleil pour en prolonger la durée de conservation, les garder dans un endroit sec et aéré. Valeur Nutritive - - - La patate douce contient 465kj par 100g Les patates douces sont riches en hydrates de carbone complexes, en fibre alimentaire, en carotène béta (un élément nutritif équivalent à la vitamine A), en vitamine C et en vitamine B6; En 1992, le Centre pour les Science d’Intérêt Public a comparé la valeur nutritive de la patate douce à celle d’autres légumes. En terme de teneur en fibre, d’hydrates de carbone complexes, de protéines, de vitamine A et C, de fer et de calcium ; la patate douce s’est avérée être la plus riche de toutes les plantes comparées en valeur nutritive ; Les variétés de patates douces ayant une chair noire orange contiennent plus de carotène béta que celles dont la chair est plus claire. La culture de cette plante est très encouragée en Afrique où la déficience en vitamine A constitue un sérieux problème de santé. Méthodes de transformation & de préparation - Les méthodes traditionnelles de transformation des patates douces se sont limitées à les laver, peler et bouillir. Les patates douces bouillies sont aussi mélangées avec les haricots préparés et le maïs, le tout écrasé et consommé faire un repas complet ; Certains ménages simplement lavent et bouillissent les patates pendant qu’ils les consomment. D’autres les lavent, les grillent puis les consomment. 23 - « Amukeke » (de tranches de patates séchées au solei) et le ‘Ingiyo » (des bouts de patates écrasés et séchés au soleil) constituent un aliment de base au Nord Est de l’Ouganda (Abidin, 2004). L’Amukeke est essentiellement consommé au déjeuner souvent avec une sauce aux arachides. (Laisser les particpants donner leurs recettes locales & voir recettes dans l’Annexe 2) HARICOTS Introduction Le haricot sec courant ou le Phaseolus vulgaris L., est l’aliment légumineux le plus important pour la consommation directe à travers le monde. En Afrique, les haricots sont cultivés principalement comme une culture de subsistance. La consommation des haricots est très élevée principalement parce que ce sont des aliments relativement moins chers. Pour les pauvres du monde, les haricots sont un moyen de tenir la malnutrition à distance. Toutes les avancées scientifiques qui améliorent le rendement des haricots, particulièrement dans les pays en voie de développement, aident aussi à nourrir les affamer et susciter de l’espoir dans le monde. Importance - - - Les haricots sont pratiquement un aliment “parfait”. Riche sur le plan nutritionnel, ils constituent aussi une bonne source de protéines, d’acide folique, de fibres alimentaires et d’hydrates de carbone complexes. En outre, lorsque les haricots font partie d’un régime alimentaire ordinaire, l’ajoute des protéines de maïs et de riz accroit étant donné que les aminoacides sont complémentaires ; Les haricots constituent à l’une des meilleures sources de fer d’origine non animale, assurant 23-30% des niveaux de consommation (23) requis au quotidien d’une unique prise. Techniques de culture 1. Prépare le sol - Les haricots sec sont adaptés à une très grande variété de sols; - Ils ne sont pas sensibles aux types de sol pour autant que le sol soit fertile, bien drainé et exempt de conditions qui font interférence à la germination et à l’émergence de la plante ; tel que les sols salins (sols affectés par sel) ; - Les haricots secs sont une culture de saison sèche et ne sont généralement pas affectés par les températures élevées si une humidité adéquate du sol est présente ; - Le climat frais, humide, ou pluvieux n’est pas favorable à l’haricot sec, mais le haricot sec est adapté à une gamme assez large de températures ; - Pour réduire les problèmes potentiels de maladie, il est mieux de planter les haricots secs à la suite d’une culture graminée telle que le maïs, le blé ou le sorgo, plutôt qu’après le soja ou le tournesol ; - Les haricots secs ne doivent être cultivés dans le même champ de manière consécutive. 24 2. Plantation - En vue d’obtenir une population de plantes désirée, sur-planter les graines à environ 10 à 15% pour compenser les pertes lors de l’émergence des plantes. - Utiliser des semences de haute qualité avec un grand taux de germination (> 80%) ; - Usage des semences exemptes de maladies réduira l’incidence des maladies transmissibles par semence telles que la mosaïque courante du haricot, les maladies bactériennes (la rouille courante, la rouille auréolée, et le point jaunes bactériens) ainsi que les maladies fongiques comme l’anthracnose ; - La profondeur normale de plantation est entre 1-2 pouces. Les semences ne doivent pas être plantées très en profondeur a moins que le sol soit sec. Planter les semences dans le sol humide si possible. - Les paravents tels le maïs ou le tournesol peuvent aussi être plantés dans les champs où le vent peut devenir un problème lors de la moisson. 3. Fertilisation - Le haricot sec est très réceptif au fertilisant lorsque les niveaux de sol sont inappropriés à supporter les niveaux possibles de production possibles avec l’humidité existante du sol et les conditions climatiques de la saison culturale ; - Si les niveaux du sol sont inférieurs à ceux adéquats, le haricot sec peut être réceptif à l’azote (N), au phosphore (P), au potassium (K) et zinc (Zn) sur plusieurs sols plans du nord. - Les principaux tests de sol doivent pris des profondeurs de 0-6 pouces et 6-24 pouces. L’azote est analysé à une profondeur de 0-6 pouces. - Les niveaux de sel aux deux profondeurs peuvent être analysés s’il y lieu de supposer la présence de sel. Le pH du sol peut être déterminé à la profondeur de la surface si des problèmes de chlorose de fer sont anticipés. 4. Entretien - - - - Dans la production de haricot, la lutte effective contre les mauvaises herbes constitue un pré-requis; Les haricots étant une plante poussant à la surface, elle est compétition avec les mauvaises herbes ou les recouvre ; Une lutte précoce est extrêmement importante, parce que le système de racine de la plante se développe à cette étape et certaines mauvaises herbes secrètent des inhibiteurs qui limitent la croissance des plantes ; Le désherbage doit commencer pendant la préparation des trous de plantation et doit se refaire avec une houe entre les rangées, si nécessaire, jusqu’à l’étape de la floraison ; Prendre soin que les outils n’endommagent les plantes en utilisant un espacement des rangées qui permettra un accès facile et prendre soin que les racines ne soient pas endommagées ; Planter d’autres cultures entre les rangées serait aussi avantageux parce que cela libère le sol et améliore l’aération et la pénétration ; et Les mauvaises herbes entre les rangées doivent être enlevées à la main. 5. Maladies et lute contre les maladies - Il est recommandé d’avoir une gestion/lutte intégrée de maladies et des insectes en utilisant toutes les mesures convenables de lutte (voir annexe pour tous les détails) 25 6. Moisson et stockage - Celle a lieu lorsque certaines gousses brunissent et la majorité de gousses sont jaunes ; - Les plantes sont déracinées et placées en rangées (si une machine de battage sera utilisée) ou plus couramment en piles, très clairement au matin pour éviter que les gousses ne s’ouvrent ; - Pour l’espèce grimpante, elle doit être moissonnée gousse par gousse alors qu’elle atteint la maturité ; - Faire attention que les pluies, pendant la moisson, n’entrainent pas la décoloration des grains, particulièrement un haricot ayant une couleur blanchâtre ; - Les graines doivent être conservées à une température de 15 à 16% d’humidité ; - Les graines doivent être manipulées avec tendresse et non jetées à partir d’une certaine hauteur sur un sol dur ou du bêton. Une manipulation attentionnée des graines peut sembler prendre du temps mais elle paie au bout du compte par un bon prix de vente, parce le haricot aura été d’une bonne qualité. Valeur nutritive - Les haricots sont une bonne source de vitamine B et d’acide folique; - Les haricots fournissent les minéraux tels que le fer, le potassium, le sélénium, le magnésium et voire un peu de calcium. Les haricots secs et leurs cousins constituent aussi une bonne source des fibres insolubles, fibres qui facilitent la santé digestive et soulagent la respiration. Ils fournissent aussi des fibres solubles, fibres qui sont à même de réduire le niveau de graisse dans le sang. - Les haricots bio-renforcés constituent une source riche en vitamine B, calcium, fer, zinc, cuivre, magnésium, et contiennent 18-30% de protéines. La consommation alimentaire de ces haricots réduit le cholestérol et fournit les fibres. En outre, les haricots contiennent des éléments phyto-chimiques liés aux avantages de santé. Le fer et le zinc sont les minéraux les plus importants pour ce qui est de la valeur nutritive des micro-éléments nutritifs contenus dans les haricots enrichis. Méthodes de préparation - La préparation doit veiller à conserver les éléments nutritifs et à minimiser les pertes ; - Par exemple, une cuisson prolongée de certains légumes détruit beaucoup de vitamines et de minéraux ; - Tremper et bouillir doivent se faire après avoir proprement laver les haricots, ce qui permettra d’utiliser l’eau dans laquelle les haricots ont été trempés ou bouillis. En effet, si cette eau est jetée cela conduira à la perte d’éléments nutritifs solubles dans l’eau. - (Voir annexe 3 pour les recettes courantes de manioc et en discuter) Réduction de la formation des gaz ou la flatulence La production des gaz se fait lorsque les bactéries du gros intestin décomposent les hydrates de carbone non « digestes ». Les méthodes suivantes peuvent aider à la réduction de la formation des gaz. ♦ Consommer les haricots régulièrement, en commençant par de petites quantité et monter graduellement aux grandes quantités; ♦ Préparer les haricots jusqu’à ce qu’ils se ramollissent avant de les consommer ; ♦ Jeter l’eau dans laquelle les haricots régulièrement utilisée pour réhydrater les haricots ; 26 ♦ Jeter le bouillon de préparation et bien rincer les haricots ; ♦ Boire beaucoup d’eau pour aider votre système à mieux se charger de l’excès de gaz de haricots ; et ♦ Utiliser les produits enzymes commercialisés. Tuyaux pour utiliser des haricots entiers Les haricots secs à eux seuls ne contiennent pas les protéines complètes, mais combinés à d’autres grains ils deviennent aussi complets que n’importe quel autre produit. Ainsi, il est si important de consommer les haricots avec des produits tels que le maïs, le riz, le manioc ou le pain. Les haricots secs peuvent se conserver dans des boîtes fermer à vide pendant de longues périodes de temps ; Les haricots entiers doivent être trempés jusqu’à huit heure avant de les prépare ; 4 verres d’eau pou chaque verre de soja ; Après les avoirs trempés, jeter l’eau et rincer les haricots ; Placer dans de l’eau fraîche en raison de quatre verre d’eau pour un verre de haricots –un rapport de 1 :4 ; Faites bouillir, réduire la chaleur et enlever la mousse en excès ; Faites cuire à feu doux pendant approximativement 3 heures jusqu’à ce que ce soit ramolli ; Le bicarbonate de sodium peut être ajouté pour améliorer la texture et réduire le temps de cuisson. Amarante Introduction Il existe plusieurs sortes d’amarantes • Feuilles de tigre –invertébrées, tendres et variées en couleur ; • Feuilles rouges –invertébrées, souvent utilisées comme plante d’ornementation dans certaines zones ; • Feuilles vertes –invertébrées ; • L’uray –épineuses, couleur rougeâtre sur la surface interne des cotylédons et sur la tige. L’amarante comestible (A. tricolor L ou A. viridis L) est un légume annuel foliaire appartenant à la famille des amarantes. Importance - - - L’amarante l’un des légumes foliaires les plus délicieux; Plusieurs espèces d’amarantes sauvages sont utilisées comme fleurs de pots ; Utilisées comme fleurs ornementales, l’espèce A.tricolor possède des feuilles rouges, jaunes et vertes avec de sections foliaires alors que l’espèce A.caudetus a des inflorescences grandes et rouges vives ; Les feuilles d’amarante sont utilisées comme fourrage (aliments pour porc) ; Les amarantes légumineuses sont recommandées comme un bon aliment possédant des propriétés médicales pour les jeunes enfants, les mères allaitantes et pour les malades de fièvre, d’hémorragie, d’anémie ou de problèmes de reins. L’espèce A.spinosus L. est utilisée comme dépuratif contre les maladies vénériennes et comme un assaisonnement. 27 Techniques de culture 1. Choix et préparation des semences - L’amarante se propage au moyen de semences. En fonction du cultivar, de la photopériode et des pratiques culturales, la floraison peut commencer 4-8 semaines après les semailles et les semences atteignent la maturité 3-4 mois après (elle servira de source de matériels de culture) ; - Bien sécher les fleurs inflorescentes, après les avoirs battues légèrement, les vanner et le démêler pour n’en retenir que les grains de semences ; - Cependant, la variété A.Dubius continue son phase de dégénérescence pour une période plus longue et lorsqu’elle coupée régulièrement, la plante peut devenir un arbuste et se pérenniser, et même à maturité ses feuilles sont toujours succulentes, ce qui est approprié pour une consommation comme légumes ; Préparation du sol - L’amarante exige une préparation systématique du sol avec deux labourages et hersages et des trois bien préparés pour une bonne croissance des graines. 2. Semailles et Plantation - L’amarante est plantée soit par une semailles directe ou par transplantation; - Le choix de la méthode de plantation dépend de la disponibilité de semences et de la main d’œuvre et peut aussi varier avec la saison culturale ; - Les semailles directes sont appropriées lorsqu’une grande quantité de semences est disponible, la main d’œuvre limitée et pendant la saison sèche quand la fréquence d’arrosage est réduite. - La transplantation est préférée lorsque la quantité de semences est limitée, la main d’œuvre est abondante et pendant la saison pluvieuse lorsque les fortes pluies et les inondations ont de fortes chances d’emporte les semences ; - Toutefois, la pratique la plus courante consiste à semer directement en rangées avec une profondeur de 0.5-1.0 cm et un espacement de 10-20 cm ; - Planter les semences avec un espacement de 5cm dans la rangée et couvrir avec une couche de composte ou de glumes de riz, ou répandre avec un râteau à semer de 2-5 g/m2 (20-50 kg/ha) ; - En cas de transplantation, les exigences de semences sont seulement de 2 kg/ha avec une densité de plantes de 400 plantes/m2. - L’amarante est une plante quantitative à courte journée. Elle consomme beaucoup d’eau et utile 6 mm/jour. L’amarante préfère un sol fertile, bien drainé et ayant une structure libre. 3. Fertilisation - L’amarante réagit bien aux fumiers organiques et même aux fumiers minéraux. Cent gramme de fumiers plein peuvent être appliqués à 12-12-24 par m² avant de planter ou 20-50 kg de fumier par are (100m²) ; - Bien que l’amarante soit une culture à faible degré de gestion et pouvant pousser dans des sols pauvres, le rendement de la plante peut être augmenté à l’usage des fertilisants ; - Une combinaison de fertilisants tant organiques qu’inorganiques améliore le rendement et aider à maintenir la fertilité du sol. La quantité de 28 - fertilisants à utiliser dépend de la fertilité du sol, du type su sol, du taux de récupération du fertilisant, et des matières organiques du sol ; et Un test de sol est très recommandé pour déterminer le N, P et le K disponibles. Les recommandations pour les fertilisants dépendent de vos conditions locales, consulter votre spécialiste en gestion de fertilité ou effectuer une analyse des sols pour déterminer les taux optimaux. 3. Entretien - L’amarante ne nécessite un entretien spécial en dehors du désherbage et de l’arrosage devant être fait selon les besoins ; - L’amarante est une plante relativement tolérante à la sécheresse, mais l’insuffisance d’eau réduit le rendement. L’eau doit être particulièrement appliquée juste avec les semailles ou la transplantion, afin d’avoir une bonne retenue ; - Pendant la saison pluvieuse, le drainage est essentiel à la survie et la croissance de la plante. Les lits surélevés, les sillons clairs et des canaux de drainage spacieux faciliteront un drainage rapide d’eau excessives après une grande pluie ; - Une autre lanière d’évaluer la teneur du sol en humidité est de prendre une poignée du sol du fond d’un trou de 15 cm de long. Presser cette poignée de sol. Si le sol reste uni après avoir relâché la pression, l’humidité du sol est suffisante, et si le sol se désagrège, il est grand temps de l’irriguer ; - Les mauvaises herbes luttent avec les plantes pour la lumière solaire, l’eau et les éléments nutritifs, réduisant de ce fait le rendement. L’on peut lutter contre elles en utilisant une combinaison des méthodes. Vous devez choisir la méthode la mieux appropriée pour le lieu de votre champs. - Une préparation systématique de la terre constitue le premier élément clé de lutte contre les mauvaises herbes. L’amarante est une plante ayant une petite graine et lente à la germination ; partant la lutte contre les mauvaises herbes dès le début est essentiel ; - Un lit de semences dépourvu de grains de mauvaises herbes permet à jeunes plantes d’amarante de constituer un canapé qui empêchera l’émergence des jeunes plantes de mauvaises herbes. Un désherbage à la houe ou à la main peut alors se faire quand c’est nécessaire. 3. Maladies & Ennemis - Les insectes et les maladies doivent être combattus pour permettre un bon rendement et une qualité pouvant être vendue ; - L’amarante est susceptible de s’abimer par les insectes foliaires tels que les mineurs de feuilles, les vers déchireurs, le puceron, les scarabées et les mites ; - Les méthodes traditionnelles consistant à saupoudrer des cendres pour chasser les insectes a été remplacée par la pulvérisation régulière, au moins deux fois la semaine, des insecticides ; - Les pesticides chimiques ne devraient être utilisés qu’essentiellement comme une mesure corrective. Choisir le pesticide qui ne vise que l’insecte spécifique qui nuit et essayer d’éviter de choisir les insecticides qui tuent ou inhibent d’autres organismes utiles ; - Choisir un pesticide à faible persistance, i.e. dont les effets ne durent que quelques jours. Les pesticides ne doivent être utilisés que le soir et les travailleurs doivent être interdits d’accès au champ jusqu’à la fin de la période d’attente (généralement de 12 à 24 heures). - Une méthode alternative mais efficace de lutte contre les insectes nuisibles consiste à couvrir le lit avec un film mince de treillis en plastic (ave mailles de 32 ou plus petit). 29 3. Moisson & Emballage Elle doit avoir lieu entre 20- 45 jours après transplantation. • Pour un espacement de 10x10 cm, moissonner dès que toute la plante est déracinée. Vous pouvez garder les plantes fraîches en les plongeant dans un bassin d’eau pour un ou deux jours ; • Pour un espacement de 20x20 cm, procéder à des moissons successives jusqu’à 4 fois, les jeunes feuilles et les tendres rejetons sont ramassés à intervalles de 2-3 semaines ; • La plante avec finalement commencer la floraison et les rejetons vont retarder le début de la floraison et ainsi prolonger la période de la moisson ; • L’amarante et les autres légumes foliaires ont le plus grand ratio surface-volume et perdent leur poids rapidement. Pour réduire lez pertes d’eau, il faut moissonner pendant la période fraîche de la journée comme tôt le matin ou tard dans l’après midi. Valeur nutritive • Bien que la valeur nutritive des différentes espèces d’amarante varie légèrement, l’amarante est une source riche en calcium fer et vitamine comme le montre le tableau ci dessous. Les valeurs nutritives de l’amarante (Crues et Bouillies/100 grammes de portion comestible) Eléments nutritifs Crue bouillie Humidité (%) Energie alimentaire (cal.) Protéines (g) Fibres (g) Hydrates de Carbone (g) Cendres (g) Calcium (mg) Phosphore (mg) Fer (mg) Sodium (mg) Potassium (mg) Vit. A (I.U.) Thiamine (mg) Riboflavin (mg) Niacine (mg) Acide Ascorbique (mg) 84.4 47 4.6 1.1 7.4 2.5 341 76 18 51 443 12,860 0.01 0.37 1.8 120 83.9 27 4.4 – 4.4 – 314 62 – – – 12,235 0.01 0.33 1.7 109 Methods de préparation • La perte d’éléments nutritifs de l’amarante commence à partir de la préparation et atteint un sommet pendant la préparation; • Il est bon de ne pas couper les feuilles encore, mais si vous devez le faire, lavez d’abord les légumes avant de les couper et il faut le couper en de grandes sections de manière à ce que les vitamines s’exposent moins à l’eau pendant la cuisson ; • Utiliser une quantité d’eau minimale pour la cuisson, faites bouillir l’eau et y ajouter les légumes pour les bouillir ; • Ne jetez pas l’eau dans laquelle on a bouilli, elle est en effet riche en vitamines solubles dans l’eau (B-complexe & C). Vous pouvez prendre cette eau comme une soupe ou la reverser dans les légumes fris ; • Couvrez la marmite pour accélérer la cuisson et réduire une perte supplémentaire d’éléments nutritifs ; • N’utiliser pas le soda pour la cuisson car il détruit les vitamines importantes. • (Voir annexe 4 pour les recettes courantes d’amarante et la discussion). 30 CAHAPITRE 3 PREPARATION DES REPAS FAMILIAUX EQUILIBRES Repas équilibré Une alimentation équilibrée fournit les quantités appropriées d’énergie alimentaire et d’éléments nutritifs nécessaires pendant la journée afin de couvrir les exigences alimentaires de la personne qui prend l’alimentation. Une alimentation équilibrée doit être composée d’une variété de différentes nourritures provenant de différents groupes d’aliments afin qu’elle contienne tous les microéléments nutritutifs et macroéléments nutritifs dont la personne a besoin. Un bon repas doit contenir: • Un aliment de base. Regarder à la liste d’aliments dans le chapitre 1 et voir si elle reprend les aliments de base. Ajouter d’autres s’il vous plaît ; • D’autres aliments pouvant être préparés sous forme de sauce, de ragouts ou de condiment). Ces aliments peuvent inclure : o Les légumes et/ou les aliments du règne animal ; o Au moins un légume ; o Up peu de matières grasses ou huile (mais pas trop) pour accroitre l’énergie et améliorer le goût. La plupart de graisses ou huiles doit provenir des aliments contenant les acides gras non saturés (Voir la figure 4 dans le sujet 1) Figure 2 : Utilisation d’une variété d’aliments pour constituer un repas équilibré 31 Encourager les familles à utiliser: • Plusieurs groupes d’aliments à chaque repas; • Différents légumes et fruits à différents repas parce que les différents légumes et fruits contiennent des quantités variables de différents éléments nutritifs ; • La viande, la volaille, les abats et les poissons chaque jour si possible parce que ces aliments sont les meilleures sources de fer de zinc (qui manquent souvent dans les régimes alimentaires, particulièrement pour le régime alimentaire pour jeunes enfants et femmes). Les repas legers ou snacks • Les snacks sont des repas consommés entre les principaux repas ; • Ci-dessous prière de trouver les exemples de nourritures qui font partie intégrante des bons snacks, particulièrement lorsque on en consomme un ou plus d’un. - Le lait frais, le lait caillé, le yaourt, le fromage, les arachides grillés, le soja, les courges, le sésame, les œufs, le poisson fris, le pain, les épis de maïs bouilli/grillés, le manioc bouilli ou grillé, le plantain, l’igname, la patate douce, la banane, l’avocat, les tomates, les mangues, les oranges. La consommation de ces snacks constitue une bonne manière d’améliorer le régime alimentaire qui peut manqué d’énergie alimentaire ou d’éléments nutritifs. Cependant, il faudrait aussi savoir que manger fréquemment tout au long de la journée accroit le risque de carie dentaire, particulièrement si l’hygiène dentaire est très mauvaise. La Pyramide alimentaire Bien que votre prise de nourriture varie d’un repas à un autre au quotidien, avoir une vue équilibrée de votre alimentation est une bonne idée. La pyramide alimentaire ne sert qu’une d’une orientation et non d’un ensemble rigide des lois. Figure 3: La Pyramide Alimentaire 32 • • Comme vous l’aurez remarqué, il est sain de manger plus d’aliments se trouvant aux niveaux de la base de la Pyramide et moins de ceux qui se trouvent au somme de la Pyramide. Le sommet de la Pyramide correspond aux aliments qui n’aident pas à rendre nos corps forts ni en bonne santé ; La Pyramide d’Orientation Alimentaire nous aide à promouvoir les trois règles de base pour une alimentation saine : - La variété ; - L’équilibre ; et - La modération La variété signifie que vous devez inclure plusieurs aliments différents tirés de chaque niveau de la Pyramide alimentaire parce qu’aucun aliment, à lui seul, ne peut fournir tous les éléments nutritifs dont votre corps en croissance a besoin au quotidien. Ce qui vous permettre d’élargir l’éventail de vos choix alimentaires. Il est mieux de manger les aliments de toutes les couleurs. Plus il y a des couleurs et de textures dans vos repas quotidien, plus grand sera l’éventail d’éléments nutritifs que vous en tirerez. L’équilibre signifie que vous devez consommer des quantités correctes des aliments tirés de tous les niveaux de la Pyramide au quotidien. De cette manière, vous aurez toutes les calories et éléments nutritifs dont vous avez besoin pour votre bonne croissance et bon développement. La modération signifie que vous devez faire attention de ne pas trop consommer l’un ou l’autre aliment de quelque type que ce soit. Manger en dehors de la maison • Plusieurs personnes achètent les repas et les snacks auprès de vendeurs ou mangent dans les bars, restaurants ou hôtels ; certains étudiants reçoivent des snacks ou des repas à l’école. • Bien que manger en dehors de chez soi puisse être agréable, le faire trop souvent peut vouloir dire que vous êtes de consommer trop de calories, de matières grasses, et de sel et non pas assez de fruits, légumes et éléments nutritifs essentiels. • La composition en éléments nutritifs de la nourriture consommée en dehors de chez soi n’est souvent pas de la même qualité que la nourriture préparée chez soi. • Il encourager les gens à choisir les repas et les snacks qui fournissent un mélange d’éléments nutritifs, particulièrement s’ils mangent régulièrement en dehors de chez eux. • Les avertir de ne pas consommer trop de nourritures grillées vendue sur la rue, car cette nourriture peut contenir des mauvaises graisses et accroitre le risque de surpoids. • Encourager les gens qui fabriquent et vendent les repas et les snacks de préparer des aliments de bonne qualité et de manière hygiénique. Partager les repas • Partager les aliments de base et les legumes selon les besoins énergétiques (Voir Figure 6). Les enfants âgé de 1-3 ans ont besoin d’environ un tires de la quantité dont ont les hommes ont besoin. Notons que les besoins en énergie augmentent considérablement à l’âge de la puberté et de l’adolescence, particulièrement les garçons et pendant la grossesse et l’allaitement ; • Partager les légumes et les fruits presque manière équitable pari tous les membre de la famille mais s’assurer que les femmes enceintes et celles qui allaitent aient des quantité plus grande. 33 • • • Donner des portions plus importantes d’aliments riches en fer (la viande, les abats, la volaille et le poisson) aux filles plus vielles et aux femmes, particulièrement lorsque celles-ci sont enceinte. Les jeunes enfants sont souvent anémique et ont besoin d’une part conséquente de ces aliments aussi ; S’assurer que les jeunes enfants consomment beaucoup d’aliments riches en matières grasse telles que le lait, les arachides les huiles qui leur donnent beaucoup d’énergie bien qu’ils ne consomment de petites quantités d’aliments. Le sucre, les sucreries et le miel constituent aussi une autre manière d’accroitre la teneur en énergie et ces aliments peuvent être mélangés avec le porridge et autres aliments en faible quantités. Donner à vos jeunes enfants leurs propres assiettes ou bowl. Ceci leur permettra de d’avoir leur part de nourriture si le reste des membres de la famille mangent tous de la même marmite. Satisfaire les besoins alimentaires de différents membres de la Famille Exceptés les jeunes enfants, qui doivent être nourris quatre à cinq fois par jour, chaque membre de la famille doit recevoir deux ou trois repas principaux par jour. L’idéal serait d’avoir ces repas le matin, la mi-journée et le soir. Afin de s’assurer que chaque membre de famille obtienne sa part d’aliments, il existe certaines lignes directrices à suivre. Enfant de la naissance à 6 mois d’âge • Les enfants de naissance à six mois d’âge doivent recevoir exclusivement le lait maternel ; • Le lait maternel est le meilleur aliment pour tout bébé et fournit tous les éléments nutritifs dont la plupart d’enfant ont besoin pour les six premier mois de leur vie. Ce lait est sûr, moins cher et a l’avantage supplémentaire de renforcer la résistance du bébé contre les maladies ; • Aux environs de 6 mois, les bébés doivent être introduits à d’autres aliments qui suppléent l’énergie, les protéines, les vitamines et les minéraux fournissent par le lait maternel. Ce qui va aussi permettre d’habituer le bébé à d’autres variétés dans le goût et la texture alimentaires. Enfants de 6 à 12 mois d’âge • Les aliments donnés à l’enfant en sus du lait maternel sont appelés aliments complémentaires ou aliments de sevrage. • La préparation des aliments complémentaires sains et nutritifs peut nécessiter beaucoup de temps et d’efforts ; • Plusieurs pères et mères, particulièrement les jeunes et parents pour la première fois, ont besoin des conseils pratiques et d’assistance pour les aider à donner à leurs bébés les aliments dont ils ont besoin ; • Les aliments pour bébé nécessitent une préparation particulière pour s’assurer qu’ils sont mous, propre et faciles à mâcher et à diriger ; • Un enfant à cet âge doit être nourri de bouillies faites de céréales, telles que le maïs ou d’autres aliments de base locaux tels que le manioc, ce deux fois le jour ; • Quand l’enfant atteint l’âge d’un an, la prise des aliments complémentaires doivent être augmentée à quatre à cinq fois par jour, en sus du lait maternel ; 34 • • • • Une fois que le bébé est habitué aux liquides et aux aliments mous, et dès les dents commencent à apparaitre, les aliments semi-solides puis les aliments solides sont graduellement introduits dans le régime alimentaire ; Les aliments de base préparés avec de l’eau sont épais (i.e. ils ont peu d’énergie ou d’éléments nutritifs comparativement à leur volume), si bien qu’ils doivent être consommés avec des aliments riches en éléments nutritifs. Ceux-ci comprennent les haricots écrasés et les arachides pilés, les feuilles vertes écrasées et les légumes de couleur orange (qui sont riches en vitamine A), et les fruits tendres tels que les papayes, la citrouille (qui fournit beaucoup de vitamines C). Une excellente manière d’enrichir la bouillie consisterait à la consommer avec de petites quantités d’aliments d’origine animale ou des produits laitiers, tels que le poisson cuits et écrasés, le poulet, la viande ou les œufs aussi bien que les laits caillés ou le lait) ; et Pour accroitre la teneur de la bouillie en énergie, préparer la bouillie sur base de la farine de blé, utiliser la farine de céréale qui a fermenté ou germé et y ajouter un peu de légumes ou d’huile de palme (voir annexe 5 sur la transformation de la farine de céréales qui a germé.) Enfant de 1 à 5 ans • Les jeunes enfants âgés de un à cinq ans sont souvent les plus à risque de malnutrition; • Ils ont un grand besoin d’énergie et d’éléments nutritifs pour la taille de leur corps comparativement aux adultes ; • Un soin et une alimentation appropriés sont essentiels pour leur croissance, développement et activité normaux ; • Les enfants doivent être allaités régulièrement chaque jour jusqu’à ce qu’ils aient au moins deux ans ; • Aux heures de repas, ils peuvent manger un peu plus de la même nourriture comme leurs parents et ils doivent être encouragés à consommer une variété d’aliments énergétiques, aliments protéiques et des fruits et des légumes ; • Les enfants ne peuvent pas consommer la même quantité de nourriture au cours d’un repas que les adultes. En sus de l’allaitement, ils doivent manger quatre à cinq fois par jour ; • Une manière simple de s’assurer que les enfants ont suffisamment de nourriture consiste à leur donner des snacks entre les principaux repas familiaux. Voir la Fiche d’Information 4 et la section sur les snacks dans ce Dépliant sur la Technologie du Jardin à Domicile pour toutes suggestions ; • Certains snacks bons pour les enfants sont les suivants : les Fruits (mangue, papaye, avocats etc…), les œufs bouillis, du lait bouilli/pasteurisé/ caillé, le chapatti, le pain (avec la pate d’arachide/margarine/ trempés dans du lait ), petits morceaux de manioc bouilli/fris/plantain/igname/patates douces charnues etc. ; • Les enfants malades doivent être encouragés à manger et boire, même s’ils n’ont pas beaucoup d’appétit ; • Beaucoup de fruits –jus de fruits, soupes et eau potable—sont particulièrement importants lorsqu’un enfant a la diarrhée ; • Il doit être donné beaucoup d’eau et d’aliments riches en éléments nutritifs aux enfants qui récupèrent de la fièvre et de la maladie doivent ; et • Les habitudes de prise de repas s’établissent tôt, il est ainsi important d’apprendre à l’enfant à un âge précoce comme titre le meilleur profit des aliments locaux. 35 Figure 4: Les enfants ont des besoins spéciaux en éléments nutritifs Enfants en âge de scolarité • Etant donné que les enfants plus vieux et les adolescents grandissent rapidement, ils ont des besoins importants en énergie et en éléments nutritifs ; • Ils ont besoin de quantités adéquates d’énergie et de protéines aussi bien que des vitamines et des minéraux, particulièrement le fer, le calcium et les vitamines A, C et D ; • Les enfants en âge de scolarité et plus ont besoin de deux à trois repas par jour, plus les snacks entre les repas ; • Les enfants qui n’ont pas de repas de midi à la maison doivent emporter un casse-croute qu’ils mangeront à l’école ou doivent avoir accès aux snacks, tels que les bananes mures, les arachides, la viande grillée ou les patates douces, les ignames ou le manioc bouillis. • Une attention particulière doit être accordée aux filles adolescentes. Elles ont en effet besoin d’être bien nourries pour leur développement immédiat et pour les efforts futurs de délivrances ; • Les filles adolescentes qui tombent enceinte court un risque particulier et doivent avoir des éléments nutritifs supplémentaires pour la croissance de leur bébé ; et • Elles doivent consommer beaucoup d’aliment de base de la famille à chaque repas et des portions généreuses de condiments contenant des légumes, de la viande, du poisson ou des œufs. Les aliments riches en calcium doivent être encouragés (e.g. le lait). Femmes enceintes et allaitantes • Une femme a besoin de manger suffisamment avant et pendant sa grossesse pour suppléer à l’énergie, aux protéines, aux vitamines et aux minéraux supplémentaires en raison du fœtus en croissance; • Les besoins en fer sont particulièrement élevés et les suppléments sont souvent nécessaires. Les femmes enceintes doivent être encouragées à suivre des contrôles médicaux réguliers ; • Les besoins nutritionnels d’une femme sont davantage grands lorsqu’elle allaite que ce n’est le cas pendant sa grossesse ; d’autant plus qu’elle doit satisfaire aux besoins de son bébé en croissance ; • Si la mère ne satisfait pas les besoins de son bébé, le bébé continuera à téter, réduisant ainsi les réserves en éléments nutritifs de la mère. Ceci 36 • • place la maman dans une situation de risque élevé de maladie pour la mère et pourrait affecter le développement du bébé ; Une alimentation variée et nutritive avec des aliments de base appropriée et des condiments des légumes, de la viande et du poisson et il faudrait aussi consommer beaucoup de fruits ; et Les femmes allaitantes doivent aussi boire beaucoup d’eau et d’autres fluides (e.g. la soupe, le lait). Personnes âgées • Bien que plusieurs personnes âgées aiment avoir une vie active, la maladie et la perte du sens du goût peuvent réduire leurs appétits alors que la perte de dents rend le mâchage difficile. • Si elles ne peuvent pas manger beaucoup en une fois, les personnes âgées ont besoin des repas fréquent mais petits qui peuvent être mâchés facilement. • Les aliments pour les personnes âgées doivent inclure une grande variété des graines, de fruits, des légumes et, si disponible, des produits laitiers ; • La consommation des aliments hautement énergétiques peut s’avérer particulièrement important si l’appétit manque et si la prise de nourriture globale est limitée ; • Le maintien d’une prise adéquate des liquides est aussi important ; • Les personnes âgées peuvent aussi avoir besoin d’aide de la part de leurs membres de famille ou voisins pour leurs activités agricoles, de traitement d’aliments et de préparation de nourriture. (Voir annexe 6 sur les besoins en éléments nutritifs de tous les membres de la famille) NB: Planter une aussi grande variété d’aliments que possible permet de satisfaire les besoins nutritionnels divers de tous les membres de la famille. En fonction de la taille du jardin à domicile et de la disponibilité d’eau, les jardins à domicile peuvent aussi produire (en sus des racines, tubercules, légumes et fruits) des quantités supplémentaires d’aliments de base (e.g. le maïs, le manioc, la patate douce). Cela augmente le stock d’aliments de base et épargne la famille de devoir ajuster au quotidien le nombre des repas ou la qualité de ceux-ci (i.e. la variété des composantes des aliments) alors que l’année progresse. 37 CHAPITRE 4: Santé et hygiène alimentaires Matériels nécessaires • Flip-chart • Les affiches montrant les figures relatives à la santé et à l’hygiène alimentaires Pre-test 1. Enumérer cinq pratiques relatives à une bonne hygiène corporelle? 2. Qu’entendez-vous par un stockage sûr des aliments (crus) et de l’eau ? 3. Citer trois pratiques importantes dans la préparation cuisson et stockage des aliments en toute sureté ? Objectifs de l’apprentissage A la fin de ce chapitre les apprenants seront à même de : 1. Citer au moins cinq pratiques importantes de l’hygiène corporelle; 2. Mettre en pratique une bonne hygiène pendant la préparation, la cuisson et le stockage des aliments. 38 SURETE ET HYGIENE ALIMENTAIRE Pourquoi garder les aliments et les boissons sains et propres Il est important que les aliments que nous consommons et l’eau que nous buvons soient sains et propres. Aussi, est-il essentiel de préparer les repas d’une manière saine et hygiénique. En effet, si les germes entrent dans nos aliments et nos boissons, ils peuvent nous causer de l’intoxication alimentaire (conduisant par exemple à la diarrhée ou au vomissement). Les personnes qui sont les plus susceptibles à tomber malade sont les jeunes et les personnes déjà malades, particulièrement les malades du VIH/SIDA. Les Les règles de base de l’hygiène visent à: • empêcher aux germes d’atteindre nos aliments et nos boissons. Plusieurs germes proviennent des excréments humains ou animaux. Les germes peuvent atteindre : - les aliments par le biais des mains sales, des mouches ou autres insectes, des rats et autres animaux et des ustensiles sales ; - les stocks d’eau si ceux-ci ne sont pas protégés contre les excréments. Pour aider les familles à avoir des aliments et de l’eau sains et propres, il faudra: • se renseigner sur le moyen d’évacuation d’excréments, les pratiques de se laver les mains, la source et le stockage d’eau et les différentes manières suivant lesquelles les repas sont préparés. Cela vous permettra d’identifier les voies par lesquelles les germes seraient en train d’atteindre les aliments et l’eau ainsi que les aliments dans lesquels les germes seraient en train de se multiplier ; • suggérer les manières pratiques d’améliorer l’hygiène de l’eau et des aliments. Certaines suggestions énumérées ci dessous peuvent s’avérer pertinentes et utiles. Toutefois, rappelez-vous de ne pas trop encombrer les familles avec beaucoup trop de conseils. Hygiene corporelle Conseiller les gens à: • se laver les mains à l’eau propre et avec du savon (ou des cendres): - après être allé aux toilettes, après avoir nettoyé les fesses du bébé ou après avoir lavé les habits, les draps ou les surfaces ayant été contaminés par les excréments. Il est important de se laver les mains après être entré en contact avec les excréments ; - avant de préparer et après et avant de manger et après ; - avant de nourrit un enfant ou une personne malade (s’assurer que la personne malade s’est également lavé les mains) • sécher les mains: - en les secouant et en les frottant ensemble; - en utilisant une serviette réservée uniquement à cet usage ; • • • • • en gardant ses ongles des mains courts et propres en évitant de tousser ou de cracher à côté de la nourriture ou de l’eau en couvrant toute blessure à la main pour empêcher la contamination des aliments pendant la préparation en utilisant les latrines et en gardant celles-ci propres et sans mouches ; en nettoyant les excréments des animaux L’eau proper et saine Conseille les familles à: • utiliser l’eau saine, telle que l’eau traitée du robinet ou de l’eau proventan d’une source protégée telles que les fontaines protégées. Si l’eau n’est pas saine, elle 39 • doit être bouillie (rapidement pendant une minute) avant d’être consommée ou avant d’être utilisée pour les aliments non préparés (par exemple les jus de fruits) ; utiliser des récipients propres et couverts pour puiser et stocker l’eau. L’achat et le stockage des aliments Conseiller les familles à: • acheter les aliments frais tells que la viande ou le poisson le jour même où ils seront consommés. Rechercher les signes de mauvaise qualité (voir sujet 2, page 29); • couvrir les aliments crus et ceux préparés pour les protéger contre les insectes, les rongeurs et contre la poussière; • stocker les aliments frais (particulièrement les aliments du règne animal) et les aliments préparés dans un endroit frais ou dans un réfrigérateur, si les moyens le permettent ; • conserver les aliments secs tels que les farines et les légumes dans un endroit frais, sec à l’abri des insectes, des rongeurs et d’autres insectes nuisibles ; • éviter de conserver les restes des repas pendant plus de quelques heures (à moins de le faire dans un réfrigérateur). Toujours garder ces aliments couverts et les réchauffer très bien jusqu’à ca qu’ils deviennent chauds et fumants (faire bouillir les liquides) Préparation des aliments Conseiller les gens qui préparent les aliments à: • garder la surface de préparation propre. Utiliser les assiettes et les ustensiles propres et soigneusement lavés pour stocker, préparer, servir et manger les aliments ; • préparer les aliments sur une table où il n’y a pas trop de poussière ; • laver les légumes et les fruits à l’eau propre. Les peler si possible ; • empêcher que la viande crue, les abats, les volailles et les poissons touchent les autres aliments, car ces aliments frais contiennent souvent des germes. Laver les surfaces touchées par ces aliments frais avec de l’eau chaude et du savon ; • bien préparer les viandes, les abats, les volailles et les poissons. La viande ne doit pas contenir du jus rouge ; • bouillir les œufs de sorte qu’ils soient durs. Ne pas manger des œufs crus ou cases ; • bouillir le lait à moins qu’il s’agisse d’un lait provenant d’une source animale. Le lait caillé peut être plus sain que le lait frais. Hygiène aux elentours de la maison Conseiller les familles à: • garder les alentours de la maison sans excréments des animaux ni d’autres déchets; • garder les déchets dans une poubelle couverte et vider la poubelle régulièrement de sorte qu’elle n’attire pas les mouches ; • fabriquer du composte pour jardin avec les déchets alimentaires appropriés, les déchets du jardin et les excréments des animaux. Le compostage détruit les germes se trouvant dans les excréments. Toxines et produits chimiques Les aliments et l’eau sont malsains lorsqu’ils contiennent des toxins ou des produits chimiques dangereux. Une toxine appelée “aflatoxine” est sécrétée par une moisissure 40 qui apparait sur les céréales et les légumes. Si elle est consommée, cette toxine peut sérieusement rendre malade. Conseiller les familles d’empêcher cette moisissure d’apparaitre en séchant les récoltes systématiquement et en les conservant dans un lieu sec. Avertir les gens de ne pas consommer la les aliments avec moisissure ni d’en nourrir leurs animaux. Ces moisissures peuvent être ajoutées au composte. Les pesticides et autres produits chimiques agricoles nocifs peuvent entrer en contact avec les aliments ou l’eau et empoisonner si : • le produit chimique n’a pas été utilisé conformément à la procédure indiquée ; • les récipients vides des produits sont réutilisés pour les aliments ou l’eau. Conseiller les gens à: • suivre scrupuleusement les instructions pour l’utilisation des produits chimiques; • être stricts en gardant les produits chimiques hors de portée des mains des enfants ; et • se laver les mains après avoir utilisé les produits chimiques, et laver les aliments (e.g. les fruits) sur lesquels les produits chimiques ont été pulvérisés. 41 Annexe 1: Recettes pour les Bananes et le Plantain _____________________________________________ Le Matoke Ingrédients • huit à dix bananes plantains • jus d’un seul citron (facultatif) • huile de friture • un oignon découpé • deux ou trois tomates fraiches découpées • un piment doux vert (ou un poivron) découpé • du sel, de la coriandre du poivron de Cayennes ou du piment rouge (pour le goût) • un morceau de bœuf : viande de bœuf ou viande de ragoût découpée en pièces de taille d’une bouchée (facultatif) • deux verres de bouillon de bœuf Procédure • peler les plantains, les découper en cubes, répandre le jus de citron et mettre le tout de côté. • Chauffer l’huile dans une grande poêle. Frire l’oignon, les tomates et les piments verts ensemble. Ajouter les épices pour le goût. Ajouter la viande ou le bouillon. Continuer à frire et à remuer jusqu’à ce que la viande soit presque cuite ou jusqu’à ce que le bouillon commence à bouillir. • Réduire la chaleur. Ajouter les plantains. Server les Matoke (matooke si vous voulez) chaud. Plantain dans l’Huile de Palme Ce plat utilise deux des ingrédients les plus utilisés dans la cuisine de l’Afrique Centrale : les plantains et l’huile de palme. Une autre huile de substitution peut aussi être utilisée, mais l’huile de palme (ou tout au moins un mélange de l’huile de palme et d’une autre huile de cuisine) confère au plat son goût et sa couleur originaux. Ingrédients • Un verre d’huile de palme ou de toute autre huile de cuisine ou un mélange de deux; • Quatre plantains ou plus (ils ne doivent pas forcément être murs) ; • Un ou deux piments de Chile brulants, lavés et découpés (pour donner un doux goût, utiliser un piment piquant, laissé entier, de sorte qu’on puisse le retirer avant de servir) • Un oignon découpé • Du sel Procédure • Chauffer presque toute l’huile dans une grande poêle. Peler les plantains. Découper les plantains en disques d’épaisseurs égales. Frire les plantains dans l’huile chaude pendant plusieurs minutes, jusqu’à ce qu’ils deviennent bruns dorés. Les enlever de l’huile et les placer sur du papier absorbants. • Chauffer le reste de l’huile dans une marmite profonde. Frire les piments et oignon sur un feu fort pendant quelques minutes, en remuant souvent ; • Ajouter les plantains aux piments et oignon. Ajouter une cuillerée d’eau, couvrir et laisser chauffer à feux doux pendant quelques minutes. Ajouter du sel. • Servir chaud, seul ou comme un accompagnement. 42 Plantains fris Ingrédients • huile • plantains, un palnatian par service (les plantains peuvent être préparés non-mûrs et verts) • le sel et l’African Hot Sauce Procédure • Peler et découper les plantains, soit en tranches ou decouper les plantains en deux morceaux et decouper chacun de ces morceaux latéralement. Chauffer l’huile dans une poêle sur la plaque d’un four. Ajouter les plantains (dans une couche unique) et les frire jusqu’à ce qu’ils deviennent dorés. • Servir avec l’African Hot Sauce ou saler comme un snack, un apéritif, ou un accompagnement. Peut aussi être servi avec du sucre saupoudré dessus comme un snack ou un dessert. Ndizi na Nyama (Plantains avec Viande) Ndizi est le mot Swahili pour plantains. Nyama est le mot Swahili pour viznde. Cette recette peut être soit le Ndizi na Nyama (Plantains avec Viande) ou le Nyama na Ndizi (Viande avec Plantains). Sans viande, la recette est connue sous le nom de Mchuzi wa Ndizi (Plantain Curry). Ingrédients • Un verre d’eau • Un ou deux morceaux de bœuf (ou similaire), découpés en des cubes de la taille d’une bouchée • Une cuillerée à thé de sel • Une demi-cuillerée de poudre de curry • Poivron de Cayenne ou piment rouge (facultatif) • Cuillerée à table d’huile de cuisine • Un ou deux oignons découpés en tranches fines • Deux tomates fraiches découpées • Un verre de lait de noix de coco • Trois à six plantains pelés et découpés en tranches Procédure • Dans une marmite ou une poêle, faire bouillir un verre d’eau. Ajouter la viande, le sel et la poudre de curry. Couvrir, réduire la chaleur et faire chauffer à feux doux. • Pendant que la viande cuit à doux feux : chauffer l’huile dans une autre poêle. Frire les oignons pendant quelques minutes. Ajouter les tomates et faire cuire pendant plusieurs minutes. Réduire la chaleur. Couvrir et laisser chauffer à doux feux. • Ajouter les tranches des plantains à la viande. Faire cuire pendant dix minutes ou jusqu’à ce que la viande soit cuite et les plantains tendres. • Mélanger l’oignon-tomate avec la viande et les plantains. Remuer. Ajuster l’assaisonnement. • Server avec le riz ou l’ugali. Compote de bananes vertes Ingrédients • Huile végétale • Oignon découpé • Sel • Tomates fraiches découpées • Piment découpé 43 • 10 bananes vertes entières • De l’eau Procédure • Chauffer l’huile végétale. Faire sauter l’oignon jusqu’à ce qu’il devienne doré. Ajouter le sel. • Ajouter la tomate et le piment et faire cuire pendant encore 3 minutes • Ajouter les bananes et un peu d’eau • Couvrir et laisser cuire à feux doux jusqu’à ce que presque toute l’eau sèche et que les bananes soient tendres. • Ecraser et servir. 44 Annexe 2: Recettes pour une Patate Douce _____________________________________________ Bouillie de Patate Douce Ingrédients • Farine de patate douce I une cuillerée à table pleine • Farine de millet 4 cuillerées à table pleines • Farine de soja 1 cuillerée à table pleine • Citron 1 petit • Sucre 2 cuillerée à table • Eau 6 verres Procédure 1. Faire bouillir cinq verres d’eau 2. Mélanger la farine et faire une pâte avec le sixième verre d’eau 3. Verser la pâte dans l’eau en ébullition et continuer à remuer pour empêcher la formation des grumeaux. 4. Presser le jus du citron alors que la marmite continue à bouillir pendant 20 minutes 5. L’ensemble cuit doit prendre 6. Enlever du feu et ajouter le jus de citron et du sucre 7. Refroidir et servir chaud Patates douces, maïs et haricots Ingrédients • Feuilles de patates 10 de taille moyenne • Maïs 2 Verres • Haricots 4 Verres • Sel a goûter • Eau quantité adéquate Procedure 1. séparer le maïs des haricots et tremper d’avance pendant 6-8 heures 2. bouillir le maïs et les haricots jusqu’à la cuisson 3. enlever la terre des racines des patates douces et peler 4. laver et découper ne tranches les patates selon la forme voulue 5. ajouter les tranches de patates dans le maïs et les haricots et laisser cuire 6. quand les racines des patates sont tendres et le maïs et les haricots sont bien cuits, écraser. 7. Ajouter le sel et servir en boulettes dans une assiette Condiment de patates douces Ingrédients • Feuilles de patate douce 1 kg • Oignons 2 moyens • Tomates 4 moyennes • Saveurs 4 cuillerée à table • Huile/Graisse 4 cuillerées à table • Sel 1 cuillerée à table • Eau ½ litre Procédure 1. laver les feuilles en enlevant la saleté et les vieilles feuilles 2. préparer les oignons et les tomates et les découper en tranches dans des assiettes séparées 3. découper les feuilles de patates douces 45 4. laver deux fois dans de l’eau tiède pour enlever les anti-éléments nutritifs 5. chauffer l’huile et frire les oignons jusqu’à ce qu’ils deviennent bruns 6. ajouter les tomates et laisser cuire pendant un temps 7. ajouter les légumes et laisser cuire pendant cinq minutes 8. ajouter la saveur et remuer les contenues et laisser cuire jusqu’à la fin 9. servir avec banane.ugali ou kuanga, sima ou nshima/riz La saveur peut être le lait, la pâte d’arachide, le lait de noix de coco, la farine de soya. Nourriture pour bébé à base de patates douces et des haricots Ingrédients • 1 patate douce cuite, pelée et écrasée • 100 ml de farine de maïs • 30 ml de farine des haricots • 750 ml d’eau • 250 ml de lait (de vache ou de soja) • 50 ml de sucre (facultatif) • Sel (facultatif) Instructions 1. Dans une marmite de taille moyenne, mélanger la patate douce écrasée avec le mélange de haricot et verser de l’eau jusqu’à ce que le tout prenne complètement 2. Placer la marmite sur le four et laisser cuire le mélange jusqu’à l’ébullition, remuant constamment. Laisser cuire à feux doux pendant 10 minutes. 3. Si vous le désirer, ajouter le sucre et le sel pour le goût. Ajouter un peu d’eau pour ajuster la constance si nécessaire. Feuilles de jute avec purée de patate douce Ingrédients • 1 petite patate douce • 1 oeuf • Poignée de feuilles de jute • ½ cuillerée à table d’huile végétale • Une pincée de sel Procédure • Laver la patate douce et la bouillir à feux doux • Bouillir l’œuf entre 4-5 minutes, refroidir et ôter la coquille • Laver et bouillir les feuilles de jute • Peler la patate cuite • Mélanger les ingrédients et ajouter l’huile végétale • Ajouter le sel et écraser Bouillie de patate douce Ingrédients • 1 kg de patates douces entières pelées (si elles sont grandes, le diviser en deux) • L’eau • 1 cuillerée de farine • Sucre, Sel • Noix de muscade Procédure • Placer les patates douces dans une grande poêle avec de l’eau • Mélanger la farine, le sucre et le sel. Saupoudrer le tout sur les patates douces • Laisser cuire à feux doux les patates dans la poêle jusqu’au ramollissement • Assaisonner avec la noix de muscade ou avec d’autres épices 46 Annexe 3: Recettes pour les Haricots ___________________________________________ Soupe aux haricots Ingrédients 1- Verre de haricots bouillis 2- oignons 1- Carrotte 1 – Patate irlandaise moyenne 2 ml piment & 2ml sel Procédure 1. Tremper les haricots dans de l’eau la veille et les faire bouillir dans la même eau. Laisser bouillir pendant 1-1½ heures jusqu’à la cuisson 2. Découper les patates, la carotte en cubes 3. Bouillir les ingrédients dans l’eau pendant 15 minutes. Découper l’oignon et le mettre dans les légumes en ébullition et laisser bouillir pendant encore 10 minutes 4. Mélanger les haricots avec la soupe des légumes et assaisonner avec le sel et le piment pour le goût Soupe de sevrage à base de haricots et patates Ingrédients 2- Cuillerée à table d’huile 1- Oignon découpé 2- Verres d’eau 200 g patate douce cuites écrasées 200 g haricots cuits écrasés Procédure 1. Chauffer l’huile dans une poêle et faire sauté l’oignon 2. Ajouter de l’eau, des patates écrasées, des haricots écrasés et une pincée de sel. Faire cuire à doux feux pendant 5 minutes. Ajouter de l’eau si nécessaire pour avoir une soupe plus légère, ou laisser cuire à doux feu pendant encore un moment pour avoir une soupe épaisse 3. Si on le désire, ajouter les autres assaisonnements. Servir chaud. Soupe aux haricots écrasés et chou Ingrédients 2 une cuillerée à table d’huile de cuisine 1 oignon moyen découpé finement 1 verre de lait 1 verre des haricots cuits écrasés 1 carotte moyenne, pelée et découpée 1 cuillerée à table de sel 200 g petits choux 12- Verres d’eau Procédure 1. Chauffer l’huile dans une marmite et faire un sauté d’oignon découpé et de petits ails jusqu’au ramollissement de l’oignon 2. Ajouter le lait, les haricots écrasés, la carotte, des épices d’herbes mixtes, du sel et du piment. Chauffer à l’ébullition et laisser cuire pendant 5 minutes 3. Ajouter les choux et bouillir jusqu’au ramollissement des choux. Ajouter un peu plus d’eau ou de lait, et si vous le désirez, les assaisonnements pour le goût. Servir chaud. 47 Annexe 4: Recettes pour l’amarante __________________________________________ Purée de feuilles d’amarantes Ingrédients • Amarantes lavées, pelées, et découpées en tailles de service • Sel Procédure • Chauffer l’eau et le sel (pour le goût) jusqu’à ébullition dans une poêle à sauce. Ajouter tous les ingrédients. Laisser cuire jusqu’à ce que tout devienne tendre. Drainer l’eau de la poêle et écraser (comme pour la purée de patates ou les haricots fris de nouveau). Assaisonner avec soit : de l’oignon fris, de l’huile de palme, le poivron de Cayenne ou le piment rouge, la sauce piquante, le poisson séché, le poisson salé ou le poisson fumé. Condiment d’amarante, chlorophytum et arachides Ingrédients 1/4 kg 1/4 kg 2 cuillerée 1 moyen Amarante (une grande botte) Chlorophytum (une grande botte) Matières grasses ou graisse de vache Oignon découpé 2 moyens Tomates fraiches découpées 1/2 verre Farine d’arachide 3 cuillerée table 1 cuillerée table à Eau à Sel Procédure • Laver les deux légumes verts, les découper, découper l’oignon et les tomates et tout mettre de côté pour être utilisé après • Chauffer les matières grasses ou la graisse de vache et frire l’oignon jusqu’à ce qu’il devienne tendre et légèrement brun. • Ajouter les tomates, remuer et laisser cuire jusqu’au ramollissement • Ajouter les feuilles d’amarante et de chlorophytum, remuer, couvrir et laisser cuire à feux doux pendant 20 minutes en remuant de temps à autres ; • Mélanger la farine d’arachide en une pâte molle et l’ajouter aux légumes en cuisson au feu doux, puis ajouter le sel • Laisser cuire pour encore 5 minutes. Cette préparation peut être servie entre quatre à six portions et est mieux servies chaud avec l’ugali et les bananes écrasées. Ragoût de légumes Ingrédients • 6 gombo tendres découpés en tranches • Huile de palme • Oignon & Tomate • 250 g de feuilles d’amarante, lavées et découpées • 150 g eau de feuilles • Le sel Procédure • Bouillir ou frire le gombo • Sauté d’oignon et de tomates dans l’huile de palme • Ajouter les feuilles, le gombo, les chillies et le sel • Laisser fuir pendant encore 10 minutes 48 Annexe 5: Transformation des céréales ayant germé _____________________________________________ Farine de céréale. Au moins 20 différents types de farine et produits de céréales germées ou fermentées sont préparés dans les pays africains. Ils sont utilisés pour une variété de raisons dont la préparation de principaux repas familiaux, des boissons qui sont consommées comme de snack, des bouillies pour enfants et de nourriture pour malade. Pour germer les céréales, toutes les graines sont lavées et trempées dans de l’eau pour un jour. L’eau est drainée et les graines sont placées dans un sac de jute ou dans un autre récipient et couvertes d’un tissu approprié qui les empêchera de s’humidifier. Les céréales humides sont par la suite stockées dans un endroit sombre pendant deux jours à trois jours, jusqu’à ce que les graines commencent à bourgeonner. Les graines bourgeonnées sont ensuite séchées au soleil avant d’être pilées. En fonction des pratiques culturelles, certains pilent les graines de céréales avant de le laisser fermenter alors que d’autres les trempent d’abord pendant deux à trois jours pour les piler et laisser fermenter après. Quelle que soit la pratique en usage, les avantages des farines de céréales fermentées sont nombreux. En sus d’être enrichies sur le plan nutritionnel sans devenir épais, la bouillie faite à base de farine fermentée est aussi facile à digérer. Le fer contenu dans les céréales s’absorbe mieux après la fermentation. Par ailleurs, l’acide lactique (la substance aigre produite lors de la fermentation) contenu dans les farines fermentées empêche aux germes nuisibles de se multiplier rapidement, rendant ainsi la bouillie fabriquée à base de farine fermentée plus saine à consommer et plus riche en éléments nutritifs denses que la bouillies faite à base des farines non fermentée ou non germées. Voici ci desous quelques “recettes” pour produire les farines ferméntées. Farine de céréale fermentée (maïs, millet ou sorgho) • Trier les grains • Tremper pendant un jour • Enlever l’eau et placer dans un sac de jute ou un sac fabriqué dans une autre matière locale • Stocker dans un endroit sombre et chaud pendant deux à trois jours jusqu’au bourgeonnement des grains • Sécher au soleil les graines ayant bourgeonné • Piler et tamiser la farine Farine de céréale fermentée (juste un exemple car il en existe des variantes) • Piler les grains de maïs, de millet ou de sorgho en farine • Tremper le mélange dans l’eau (environ 3 verres de farine sur 7 verres d’eau) • Laisser fermenter le mélange pendant 2 à 3 jours • En faire une bouillie 49 Annexe 6: Besoins en Eléments Nutritifs des Différents membres de la famille _____________________________________________ Besoins quotidiens en énergie, protéine, matières grasses, Vitamines A et C et en Fer différents groupes de sexe et d’âge Membre Age Energie Protéine Matières Vitamine Vitamine de la grasses A C (kcal) (g) famille (g) RE (µg) (mg) Homme 18-60 2 944 57 83 600 45 (actif) Femme (en 2 140 48 59 600 45 âge de reproduction) Femme 2 240 55 65 800 55 (enceinte) Femme 2 640 68 73 850 70 (allaitante) * Enfant (1) Moins 800 12 375 25 de 1 Enfant (2) 5 1 510 26 42 400 30 ** Enfant (3) 12 2 170 50 60 600 40 ** Enfant (4) 14 2 620 64 73 600 40 pour les Fer (mg) 27 59 c 95 19b 13 29 29 Note: 1 g de protéine ou 1 g d’hydrates de carbone = 4 kcal; 1 g matières grasses = 9 kcal; 1 g d’alcool = 7 kcal. Les besoins en matières grasses ont été calculés pour fournir 25% des besoins énergétiques en moyenne * L’hypothèse est que le lait maternel couvre les besoins de prise de matières grasses de cet enfant ** Les données se réfèrent à un enfant male. a Les besoins sont basés sur la disponibilité d’un régime alimentaire faible en fer (i.e. 5% de fer absorbé). b La biodisponibilité du fer Durant cette période varie considérablement c Il est recommandé que les suppléments de fer soient donnés à toutes les femmes enceintes en raison de la difficulté à évaluer correctement l’état du fer pendant la grossesse. Sources: James, W.P.T. and Schofield, E.C. (1990). Human energy requirements: a manual for planners and nutritionists. Published for FAO by Oxford University Press, Oxford. FAO/WHO/UNU (1985). Protein and energy requirements. WHO, Geneva, 1985. FAO/WHO (1988). Expert Consultation Report on the Requirements for Vitamin A, Iron, Folate and Vitamin B12. FAO (2000). Preliminary Report. Joint FAO/WHO Expert Consultation on Human Vitamin and Mineral Requirements. 50 Annexe 7: Cultures du Jardin à Domicile Riches en Eléments Nutritifs Clé & Périodes de moisson pour certaines d’entre elles Energie Avocat Arachide Bambara Banane/plantain Orge Fruit de l’arbre à pain Noix de Cajou Manioc Noix de Coco Enset Arachide Maïs Millet Huile d’arachide, de maïs, de nug, de tournesol, de soja ou de tout autre grain huileux Noix d’huitres Riz Noix de karité Sorgo Patate douce Taro Teff Blé Igname Protéine Matières grasses Arachide Bambara Grains de Baobab Haricot/pois Dolique Œufs/lait/fromage Arachide Grains du kapokier Viande/poulet, poisson Grains de melon et de citrouille Noix d’huitres Pois de pigeon Certains insectes et les chenilles Grains de soja Avocat Arachide Bambara Beurre Crème de coco Arachide Huile d’arachide, de maïs, de nug, de tournesol, de sésame, de soja ou de tout autre grain huileux Noix de karité Quelques insectes et des chenilles Grains de soja Vitamine A Amarane ou epinard africain Feuilles de Haricots Feuilles amères Carotte Feuilles de manioc Moustaches de Chats (Cleome gynandra) Chillies Jute Chou frisé Foie Maïs (jaune) Mangue (mure) Gombo Papaye (mure) Citrouille Colza Huile de palme rouge (non raffinée) Rosella Feuilles de patates douces Patate Douces (jaune-orangecolorée) Vitamine C Fruit de baobab Chou Noix de cajou Citrus Pomme de custard Goyave Mangue Papaye (mure) Fruit de la passion Ananas Piment tendre (poivron, si c’est orange) Patate douce (jaune-orangecolorée) Fer Haricots/poix* Reins Foie Viande/volaille, poisson Certains légumes verts foliaires* · L’absortion du fer dans ses aliments s’accroit en les combinant avec les aliments riches la vitamine C, par exemple en consommant une orange ou une goyave à la fin du repas. Plante Papaye Mangue Goyave Avocat Citrus Banane Plante Commence à produire des fruits (année après plantation) 1 5-7 2-3 7-10 4-6 1 Première moisson après la planation ou les semailles Période de moisson nécessaire avant le regarnissage Feuilles amères 7-9 mois 3-5 années Manioc, feuilles 3-4 mois 1.5-2 années Amarante 30 jours 2-3 fois Aubergine africaine 90 jours 2-3 mois Patates douces, feuilles 30 jours 3-4 mois Tomates 2 months 90 jours * _ * Chillies 120 jours 1-2 months * Continuer à moissonner les feuilles (excepté pendant la saison sèche de l’hiver) jusqu’à ce que les tubercules soient moissonnées. _ Nombre de moissons avant regarnissage. 51 Annexe 8: Valeur Nutritive de 100g de portions comestibles de nourritures consommés usuellement Plante Feuilles d’amarante (crues) Avocat Arachide Bambara Bananes Haricots Fruit d’arbre d’arbre à pain Carottes Feuilles de Manioc Tubercules de manioc Ignames Dolique Arachide Goyave Maïs (blanc) Farine de maïs (80% d’extraction) Mangues Grains de melon Millet (de chaisiers) Gousses de gombo Patates douces pales Papayes Feuilles de citrouille Huile de palme rouge Sorgho Sucre Huile végétale Ignames Energie (kcal) Protéine (g) 4.6 Matières Grasses (g) 0.2 45 Fer (mg) carotene -b * (µg) 2 300 Vitamine C (mg) 8.9 120 345 1.4 19.0 11.0 6.2 1.4 12.0 400 10 18 0 82 320 99 1.5 22.0 1.5 0.1 1.5 0.3 1.4 8.2 2.0 90 0 5 9 1 31 35 90 0.9 7.0 0.1 1.0 0.7 7.6 6 000 3 000 8 310 140 1.0 0.4 1.9 15 31 94 320 570 46 345 335 1.8 23.0 23.0 1.1 9.4 8.0 0.1 1.4 45.0 0.4 4.2 1.0 1.2 5.0 3.8 1.3 3.6 1.1 0 15 8 48 0 0 8 2 1 325 0 0 60 595 0.6 26.0 0.2 50.0 1.2 7.4 2 400 0 42 0 340 10.0 4.0 21 25 3 35 2.1 0.2 1.2 190 47 110 1.6 0.2 2.0 35 37 30 25 0.4 4.0 0.1 0.2 0.6 0.8 1 200 1 000 52 80 890 0 99.0 0 25 000 0 345 375 900 11.0 0 0 3.2 0 100.0 11 0 0 20 0 0 0 0 0 110 1.9 0.2 0.8 15 6 50 Source: FAO. 1997. Agriculture, food and nutrition for Africa: a resource book for teachers of agriculture. Rome. * b-carotene in preformed vitamin A, or provitamin A. La concentration de la vitamine A dans un aliment est mesurée en terme Equivalent de Retinol (RE) en microgrammes (µg), où 1RE= 1µg de retinol ou 6 µg de carotène -b. 52 REFERENCES Oshaug Arne & Haddad Laurence (2002). ‘Nutrition and Agriculture’. A Foundation of Development, Geneva: ACC/SCN, 2002. Hawkes Corinna & Ruel T. Marie, (2006). Understanding the links between agriculture and health. Agriculture and Nutrition Linkages: Old Lessons and New Paradigms, Focus 13, Brief 4 of 16, May 2006. 51st session of WHO regional committee for Africa Health Ministries to discuss Infant and Young Child Feeding. 27th August, 2001 1st September 2001. Tushemereirwe K.W., et al (2003). Banana Production Manual. A guide to Successful Banana production in Uganda. Second Edition,2003. National Agricultural Research Organisation (NARO). Dry Edible Beans, a high value alternative legume. Thomas Jefferson Agricultural Institute. Nutrition benefits of bananas. Complete Banana.com.Homepage, on 22nd May 2008. guide to Banana. Retrieved from Stathers T, Namanda S, Mwanga R.O.M, Khisa G and Kapinga R. (2005) Manual for Sweet Potato Intergrated Production and Pest Management Farmer Field Schools in SubSaharan Africa. International Potato Centre. Kampala, Uganda. Pp 13-26, 70-102. ISBN 9970-895-01-X LieBenberg A.J. (2002). Dry Bean Production, Agricultural Information Services, Department of Agriculture. Pretoria. South Africa. 53 Following a call of proposals for the Directorate General for Development Cooperation (DGDCBelgium) in April 2004, three proposals were approved; • Sustainable and Profitable Banana-based systems for the African Great lakes Region; led by the International Institute of Tropical Agriculture, Kampala, Uganda. • Enhancing the resilience of Agro-ecosystems in Central Africa: A strategy to revitalize Agriculture through the integration of natural resource management coupled to resilience germplasm and marketing approaches; led my the Tropical Soil Biology and Fertility Institute of the International Centre for Tropical Agriculture (TSBF-CIAT), Nairobi, Kenya. • Building Impact Pathways fir Improving Livelihoods in Musa-based systems in Central Africa; led by Bioversity International, Kampala Uganda. The above projects proposed to operate largely in the same parts of Rwanda, Democratic Republic of Congo and Burundi, with similar national partners. Due to the complementary nature of the proposed activities, the above institutions agreed to operate as a consortium to ensure cooperation and complimentary and to avoid technical and financial duplication at the national level. The Consortium for Improving Agricultural-based Livelihoods in Central Africa (CIALCA) works with National research and Development partners like; Katholieke Universiteit Leuven (K.U.Leuven), Belgium Gembloux, Belgium Institut de Recherche Agronomiques et Zootechnique (IRAZ) Institut des Sciences Agronomiques du Burundi (ISABU), Burundi Institut des Sciences Agronomiques du Rwanda (ISAR), Rwanda Institut National des Etudes et de la Recherche Agricole (INERA), DR-Congo Click here to v isit the Diobass website Diobass, Bukavu and Goma, DR-Congo Université Catholique de Graben, Butembo, DR-Congo Université Catholique de Bukavu, Bukavu, DR-Congo National University of Rwanda, Butare, Rwanda University of Kinshasa (UNIKIN), Kinshasa, DR-Congo University of Burundi, Bujumbura, Burundi 54