CIALCA Technical Guide O2

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CIALCA Technical Guide O2
Amélioration de la Nutrition et de la Santé au
Moyen des Interventions Agricoles Viables
Beatrice Ekesa
Bioversity International
Supported by the
Directorate general for
Development Cooperation,
Belgium
1
Préface
La production de ce manuel a fait partie intégrante d’un projet de collaboration entre
CIALCA et HealthNet TPO intitulé “pratiques agricoles et sanitaires viables pour
l’amélioration de l’état de nutrition et de santé des communautés de petits propriétaires du
Burundi (dans la zone de santé de Gitega) et de la RDC (dans la zone de santé de Butembo).
Le présent manuel a été rédigé à l’usage des agronomes, des économistes domestiques,
des nutritionnistes et du personnel de santé dans le renforcement des capacités des
personnes ressources propres des communautés (PRPCs). Le résultat global de ce manuel
consiste en une amélioration de nutrition et de santé des membres de la communauté au
moyen des pratiques alimentaires idoines et des interventions agricoles viables.
L’information contenue dans ce manuel a été choisie en réponse aux failles identifiées au
niveau communautaire par le biais des discussions en focus groupes et par les enquêtes
des ménages. Le guide décrit de manière rapide le cercle vicieux de l’agriculture, la nutrition
et la santé. Il fournit par la suite des connaissances de base sur les types d’éléments
nutritifs locaux et leurs sources locales. Le guide se penche aussi sur la sécurité
alimentaire, sur les facteurs qui affectent celle-ci et sur les stratégies d’amélioration d’accès
à la nourriture. La principale stratégie mise en promotion dans ce manuel est celle
consistant en l’établissement systématique des jardins didacticiels, jardins qui permettront
de l’établissement des jardins à domicile. Le guide fournit par ailleurs des détails sur la
production, la valeur nutritive et sur les bonnes méthodes de préparation des certains
produits agricoles choisis des jardins à domicile. Les produits agricoles on été choisis sur
base de leur importance aux communautés d’Afrique Centrale, il s’agit en l’occurrence : de
la banane, des patates douces, des haricots et des amarantes. Les informations relatives à
la sécurité et à l’hygiène alimentaire sont aussi fournies.
Après l’utilisation de ce manuel, les personnes ressource des communautés seront à
mesure de produire un plan d’action qui facilitera l’établissement de jardins didacticiels
systématiques et le transfert des informations ainsi acquises aux membres de la
communauté.
L’impact attendu consistera en des connaissances améliorées sur les liens entre
l’agriculture, la nutrition et la santé ; en l’établissement et/ou le relèvement des jardins à
domiciles au niveau des jardins systématiques ; en des pratiques alimentaires et sanitaires
idoines, et au bout du compte à un meilleur état de nutrition et de santé.
2
Table des Matières
PREFACE……....…………………………………………………………………………………………2
TABLE DES MATIERES..…....…………………………………………………………………………3
INTRODUCTION:..….. …………………………………………………………………………………..4
Rôle de l’Agriculture par rapport à la Nutrition et à la Santé..…...……………………………..4
CHAPITRE 1:
Eléments de la Nutrition..………………………………………………………………………...........6
Eléments Nutritifs et leurs Sources…………………………………………………………………..7
CHAPITRE 2:
Sécurité Alimentair.……………………………………………………………………………………..12
Etablissement des jardins didacticiels/à domicil.…………………………………………………16
Production, valeur nutritive et préparation de certains produits des jardins didacticiel.....18
CHAPITRE 3:
Préparation des repas familiaux équilibrés.…………………………………………………………31
La Pyramide alimentaire…………………………………………………………………………………32
Satisfaire les besoins en éléments nutritifs des différents membres de la famille...…………34
CHAPITRE 4:
Sécurité et Hygiène Alimentaires..…………………………………………………………………….39
ANNEXES..………….:…………………………………………………………………………………….42
1. Recettes de la banana et du plantain
2. Recettes des patates douces
3. Recettes des haricots
4. Recette pour l’amarante
5. Transformation des céréales germées
6. Besoins en éléments nutritifs de différents membres de la famille
7. Les produits agricoles des jardins à domicile qui sont riches en éléments nutritifs clé
8. Valeur nutritive des aliments couramment consommés
REFERENCES……….……………………………………………………………………………………47
3
Introduction
Lien entre l’Agriculture, la Nutrition et la Santé
L’Agriculture est fondamentale à l’atteinte des objectifs de nutrition : elle produit la nourriture,
l’énergie et les éléments nutritifs qui sont essentiels à la santé et au bien-être humains
(Hawkes Corinna & Ruel Marie, 2006).
L’Agriculture peut aider à lutter contre la sous-nutrition en: accroissant la disponibilité et la
facilité d’accès aux aliments de base ; en accroissant le revenu des ménages impliqué dans
les travaux agricoles et à accroissant l’accès aux micro-éléments nutritifs dans les aliments
riches (Hawkes Corinna & Ruel Marie, 2006).
Par ailleurs, une nutrition améliorée appuie le secteur agricole en améliorant la capacité des
populations rurales à entreprendre des tâches ardues relatives à l’agriculture à petite échelle
parce que les liens existant entre un état de nutrition amélioré et une meilleure capacité de
travail et de productivité sont évidents (Oshaug Arne & Lawrence Haddad, 2002).
Biodiversité
Agricole
Sécurité
Alimentaire &
Economique
Meilleur Etat de
Santé
Meilleur état de nutrition
Figure 1. Cercle vicieux du lien entre l’agriculture, la nutrition et la Santé.
Une limitation de la variété des produits agricoles cultivés au sein des communautés qui
dépendent de l’agriculture conduira au bout du compte à une baisse de la variété des
nourritures au sein et à travers les groupes alimentaires auxquels les familles peuvent avoir
accès, réduisant ainsi la diversité alimentaire (Emile, 2004). La diversité alimentaire est à
présent reconnue comme un élément clé d’un régime alimentaire de haute qualité. En effet,
accroitre la diversité des aliments au sein et à travers les groupes alimentaires est
recommandé car cela permet une prise adéquate d’éléments nutritifs essentiels. Une
diversité de types d’aliments renforce mutuellement les avantages nutritifs de chaque type
en augmentant la capacité du corps à absorber les éléments nutritifs essentiels. Par voie de
conséquence, une perturbation de la diversité alimentaire affecte négativement l’état de
santé (Emile, 2004). Lorsque la malnutrition survient, il y a dérèglement de plusieurs aspects
d’immunocompétence (Chandra, 1988) rendant le corps d’un individu plus vulnérable aux
infections.
4
CHAPITRE 1:
ELEMENTS DE LA NUTRITION
Matériels nécessaires à la formation
Tableau pour flip-chart
Flip chart
Feutres
Prospectus 1: Pyramide alimentaire du guide
Bloc-notes
Pre-Test
1. Qu’est-ce qu’une bonne nutrition?
2. Citez quelques six éléments nutritifs courants?
3. Citez certaines sources locales d’éléments nutritifs?
Objectifs de l’apprentissage:
A la fin de cette session les participants seront à mesure de :
1. Brièvement décrire ce que l’on entend par une bonne nutrition
2. Citer au moins 6 éléments nutritifs contenus dans les aliments
3. Citer au moins 5 sources locales d’hydrate de carbone, des protéines, des vitamines et
des minéraux
5
ELEMENTS DE LA NUTRITION
Qu’est-ce que nutrition?
•
•
La nutrition est tout ce qui porte sur l’étude des aliments et de la manière dont nos
corps utilisent les aliments comme carburant pour la croissance, la reproduction et le
maintien de la santé.
La nutrition comporte le processus de fourniture d’éléments nutritifs nécessaires à la
santé, à la croissance, au développement et à la survie.
Une bonne nutrition est importante pour:
• La production de l’énergie pour la survie, le mouvement, le travail et la chaleur ;
• La croissance, le développement, la constitution, le remplacement et la réparation
des cellules et tissus ;
• La réalisation des processus chimiques tels que la digestion, le métabolisme et le
maintien ;
• La protection contre les maladies, la lutte contre les infections et la guérison de la
maladie
•
Pour le maintien d’une bonne santé, un régime alimentaire quotidien doit remplir les
éléments à quatre fonctions citées précédemment. Les aliments qui accomplissent une
ou plusieurs de trois fonctions sont appelés éléments nutritifs.
Types d’éléments nutritifs
Les macro éléments nutritifs: ceux dont nous avons besoin en grandes quantités. Ceux-ci
sont:
• Les hydrates de carbone (féculents, sucres et fibre alimentaire);
• Les matières grasses – il en existe plusieurs sortes
• Les protéines – il existe de centaines des protéines différentes.
• L’eau
Les micro éléments nutritifs: ceux dont nous avons besoin en petites quantités. Il en existe
plusieurs, mais ceux qui font très souvent défaut dans l’alimentation sont:
• Les minéraux - fer (voir cadre 6, page 19), iode et le zinc;
• Les vitamines - vitamine A, vitamines du groupe B (notamment la folate) et la vitamine
C.
Pour dire qu’un aliment constitue ou non une bonne source d’éléments nutritifs, cela
dépend de ce qui suit:
• La quantité d’éléments nutritifs contenus dans l’aliment: Les aliments qui contiennent
de grandes quantités de micro éléments nutritifs comparativement à leur contenu
énergétique sont dits ‘riches en éléments nutritifs’ (ou parfois ‘denses en éléments
nutritifs’). Ils sont préférés car ils permettent d’avoir un régime alimentaire qui fournit
tous les éléments nutritifs nécessaires. Cette annexe dresse la liste des aliments qui
fournissent une quantité utile de différents éléments nutritifs ;
• La quantité de nourriture qui est consommée habituellement.
6
Eléments nutritifs, fonctions et source
Hydrates de carbone
Les hydrates de carbone fournissent à votre corps le carburant dont il a besoin pour
continuer à fonctionner. Leur structure peut être simple ou complexe, selon la rapidité avec
laquelle ils peuvent être convertis en sucre dans le corps. Les féculents et les sucres
fournissent l’énergie nécessaire à maintenir le corps en respiration et en vie, pour le
mouvement et la chaleur, et pour la croissance et la réparation des tissus. Certains féculents
et sucres se transforment en matières grasses du corps.
Les fibres en hydrates de carbone rendent les selles molles et épaisses et ces fibres
absorbent les éléments chimiques nocifs, permettant ainsi de rendre sains les intestins.
Elles ralentissent la digestion et l’absorption d’éléments nutritifs contenus dans les repas et
aident à prévenir l’obésité.
Sources des hydrates de carbone
Les principales sources sont:
• Les céréales
- Maïs/repas à base de maïs
- Millet
- Sorgho
- Riz
- Farine de blé
• Les tubercules et racines des féculents
- Patates douces
- Igname
- Patates irlandaises
- Manioc frais
- Farine de manioc
- Plantain
Exigences
- Varient avec l’âge, le sexe, l’activité, l’état de santé
- En consommer 3 fois ou plus par jour
Matières grasses et huiles
Les matières grasses et les huiles continues dans les aliments et dans les tissus adipeux de
nos corps assurent plusieurs fonctions importantes.
Dans les aliments, les matières grasses assurent les rôles suivants ;
• Eléments nutritifs: les matières grasses fournissent les acides gras essentiels,
acides qui sont nécessaire à la croissance des nouveau-nés et des enfants et à la
production des composés semblables aux hormones qui régulent une large
gamme de fonctions du corps et qui vous maintiennent en bonne santé.
• Transport : les matières grasses transportent les vitamines solubles dans la
graisse (A, D, E, et K) et facilitent leur absorption.
• Sensoriel : les matières grasses contribuent à l’odeur et à la saveur des aliments
• Texture : les matières grasses permettent à ce que les aliments soient tendres
(particulièrement les viandes et les aliments cuits)
• Satiété : les matières grasses donne aux aliments la satiété, ce qui fait que vous
demeurez rassasié et satisfait pendant longtemps après un repas.
7
•
Les matières grasses fournissent une source concentrée des calories. Ce qui est
très pratique pour les voyages à long distance où vous devez dépenser beaucoup
d’énergie et donc vous pouvez amener votre propre nourriture.
Dans le corps, les matières grasses jouent les rôles suivants :
• Les matières grasses constituent la principale forme d’énergie stockée (très
importante pendant les maladies ou les périodes de faible consommation
alimentaire) ;
• Les matières grasses fournissent presque toute l’énergie nécessaire à alimenter les
travaux exigeant un effort musculaire ;
• Les matières grasses rembourrent nos organes et isolent nos corps contre les
températures extrêmes ;
• Les matières grasses constituent la matière principale dont sont composées les
membranes cellulaires (particulièrement les cellules nerveuses et cervicales) ;
• Les matières grasses se convertissent en plusieurs hormones importantes (dont les
hormones sexuelles).
La graisse est une bonne chose ! C’est seulement quand l’abondance d’une bonne chose
que cela devient un problème.
Types des matières grasses: graisses saturées compares aux graisses non-saturées
A l’instar des hydrates de carbone qui se présentent en deux catégories, il existe aussi deux
catégories générales de graisses sur base de leur structure chimique: les matières grasses
saturées et les non-saturées. Ces catégories de matières grasses ont des effets tout à fait
différents sur votre santé.
1. Matières grasses saturées
• Les matières grasses saturées sont le type de graisses généralement associée à une
mauvaise santé.
• Elles ont tendance à accroitre le « mauvais » cholestérol dans votre corps
augmentant ainsi votre risque de maladie cardiovasculaire.
• Les matières grasses saturées ont tendance à se solidifier à la température ambiante.
• Elles on tendances à être le plus concentrées dans les sources animales des graisses
Sources des matières grasses saturées
• Beurre, crème, graisse de vache, la peau de poulet, lait gras entier, fromage, crème
glacée, beurre, beurre clarifié, lard/graisse de cuisine, graisses provenant des
viandes, huile de palme rouge et noix de coco.
• Exceptions : les huiles tropicales (notamment la noix de coco et la noix de palme)
sont très riches en matières grasses saturées.
2. Matières grasses non-saturées
• Les matières grasses non-saturées sont le type de graisses généralement associées
à une bonne santé.
• Elles ont tendance à baisser les niveaux de cholestérol sanguin, diminuant ainsi votre
risque de maladie cardiovasculaire.
• Elles ont tendances à se liquéfier à la température ambiante.
• Elles sont le plus concentrées dans les plantes.
Sources des matières grasses non-saturées
• Huiles végétales, olives, avocats, noix, beurre d’arachide, soja, grains de tournesol,
grains de sésame et autres grains d’huiles, poissons marins gras
8
•
Beurre, beurre clarifié, lard/graisse de cuisine, lait entier, fromage, graisse provenant
des viandes, huile de palme rouge et noix de coco.
Certaines grasses se forment lorsque les graisses végétales sont transformées et durcies.
Ces graisses finissent par avoir les mêmes caractéristiques que les graisses saturées. Elles
ne devraient pas par conséquent être consommées à grande quantité.
Les sources incluent :
• margarine, lard, aliments fris, beignets, cakes, biscuits, crème glacée.
Exigences
Les besoins en matières grasses sont exprimés en ‘pourcentage du total des besoins
énergetiques’. Le pourcentage total d’énergie qui doit provenir des matières grasses dans
une alimentation equilibrée est de:
• 30-40 % pour les enfants sous alimentation complémentaire jusqu’à l’âge de deux
ans;
• 15-30 % pour les enfants plus âges et la plupart d’adultes; pour les adultes actifs ce
pourcentage peut aller jusqu’à 35%;
• Au moins 20% jusqu’à 30% pour les femmes en âge de reproduction (15-45 ans).
Protéines
Les protéines constituent les pierres de construction de nos muscles, nos organes et de
plusieurs autres substances qui composent notre corps. Elles fournissent les aminoacides
importants qu’utilise notre corps pour fabriquer des tissus musculaire. Le corps a besoin de
protéines et calories chaque jour. Lorsque vous ne consommez pas suffisamment de
calories et de protéines chaque jour, votre corps décompose ses propres réserves pour
compenser le déficit d’énergie. Ce qui a pour résultat de priver votre corps de calories dont
il a besoin pour vous maintenir en santé, conduisant ainsi à la perte de poids.
Sources des protéines
Les protéines peuvent se trouver tant dans les aliments d’origine animale que ceux d’origine
végétale.
1. Sources animales
• Les viandes, la volaille, le poisson, les œufs, le fromage, le lait et le yaourt
• Ces aliments sont considérés comme étant « complets » ou protéiques de «haute
qualité » parce qu’ils contiennent les aminoacides « essentiels ». « Essentiels » veut
dire qui doivent faire partie de notre alimentation ; ceux que nos corps ne peuvent
pas fabriquer.
2. Sources végétales
• Les produits à base de soja (le tofu, le tempeh, le lait de soja, et autres produits
fabriqués à base de soja), les haricots, les graines, et les noix.
• L’on trouve aussi de faibles quantités de protéines dans les pains, les céréales et
autres grains aussi bien que dans les légumes.
• Les sources végétales de protéines sont dites « incomplète » parce qu’elles
manquent un ou plusieurs aminoacides essentiels.
• La protéine de soja constitue une exception car elle considérée comme étant
« complète ».
Exigences
Les exigences varient avec l’âge, le sexe, le genre, l’activité.
9
Vitamines et Minéraux
•
•
•
•
•
•
Les vitamines aident le corps à convertir la nourriture en énergie et en tissus.
Il en existe 13 au total : vitamine A, vitamine B complexe qui contient la thiamine, la
riboflavine, la niacine ; vitamine B6 l’acide folique, la vitamine B12, l’acide
pantothénique, la biotine ; et les vitamines C, D, E et K.
Les minéraux sont nécessaires à la croissance et au maintien des structures
corporelles. Ils assurent aussi le maintien de fluides digestifs et autres fluides se
trouvant dans les cellules et autour de celles-ci.
Les minéraux ne sont pas fabriqués par les planes ni les animaux. Les plantes tirent
les minéraux du sol alors que les animaux tirent leurs minéraux des plantes qu’ils
consomment ou d’autres animaux mangeurs de plantes.
Les minéraux et les vitamines sont aussi reconnus comme aliments de construction
et de protection.
Les micro-éléments nutritifs dont la quantité est très limitée et dont le manque cause
le plus malnutrition liée aux micro-éléments nutritifs au niveau mondial sont : l’iode,
le zinc, la vitamine A, le fer et la folate.
Sources
• Légumes oranges tels que les patates douces oranges et les carottes, les fruits
orange tels que la mangue, la papaye et l’huile de palme rouge constituent
d’excellentes sources de vitamine A.
• La plupart de fruits citriques et les légumes frais (pas très cuits) fournissent la
vitamine C.
• Les légumes verts foncés fournissent la folate et un peu de vitamine A.
• Plusieurs légumes (e.g. les tomates, l’onion) fournissent des micro-éléments nutritifs
additionnels important qui peuvent protéger contre certaines maladies chroniques
telles que les maladies cardiaques.
• La meilleure manière de nous assurer que nous consommons suffisamment de
chacun de micro-éléments nutritifs et de suffisamment de fibre consisterait à manger
une variété de légumes et de fruits ainsi que de graines chaque jour.
• La viande rouge, des abats rouges et les foies de tous types constituent une source
très riche en fer et vitamine A.
Exigences
• Les vitamines et les minéraux sont exigés en petites quantités.
• Les exigences dépendent de l’âge, du sexe et du niveau d’activité, mais la
consommation d’une variété de fruit, légumes et graines
L’eau
L’eau est simplement constituer l’élément nutritive le plus important. En réalité, plus de la
moitié du corps est composée d’eau. Vous vous pouvez en effet vivre sans nourriture
pendant plusieurs semaines. Cependant, vous ne pouvez pas vivre moins d’une semaine
sans eau. Le corps a besoin d’eau pour fonctionner. L’eau est nécessaire à ce qui suit :
• Maintentenir la température du corps;
• Transporter les éléments nutritifs à travers tout le corps ;
• Maintenir les articulations hydratées
• La digestion de la nourriture
• Permettre au corps de se débarrasser des déchets
• Refroidir le corps
(Penser à l’importance de l’eau lors de la construction d’une maison, sans eau; le ciment, le
sable et le bêton ne seront d’aucune utilité)
10
Sources
• Eau
• Jus des fruits
• Soupe
• Laits
• Bouillies de flacons d’avoine
• Les boissons non-caféinées (les boissons caféinées et alcooliques contiennent des
diurétiques qui font perdre au corps de l’eau)
Exigences
1.5litres/jour ou 8 verres par jour
11
CHAPITRE 2
SECURITE ALIMENTAIRE
Matériels nécessaires à la formation
Tableau pour flip-chart
Flip chart
Feutres
Prospectus 1: Pyramide alimentaire du guide
Bloc-notes
Pre-Test
1.
2.
3.
4.
5.
Qu’est-ce que la sécurité alimentaire?
Quelles sont les composantes de la sécurité alimentaire ?
Qu’est-ce que la sécurité alimentaire du ménage ?
Quels sont quelques facteurs qui affectent la sécurité alimentaire du ménage ?
Quelles quelques quatre stratégies d’amélioration de l’accès du ménage à la
nourriture ?
6. Quelle est la différence entre un jardin didacticiel et un jardin à domicile ?
7. Quels sont quelques facteurs à considérer lors de l’établissement d’un jardin
didacticiel ?
8. Quelles sont certaines cultures locales qui sont appropriées pour le jardin à
domicile ?
Objectifs de l’apprentissage:
A la fin de cette session, les participants seront à mesure de :
1.
2.
3.
4.
Définir la sécurité alimentaire;
Enumérer les composantes de la sécurité alimentaire;
Décrire les facteurs qui affectent la sécurité alimentaire du ménage ;
Décrire au moins quatre stratégies d’amélioration de la sécurité alimentaire du
ménage ;
5. Enumérer au moins cinq facteurs à considérer lors de l’établissement d’un
jardin didacticiel ; et
6. Etablir au moins deux jardins didacticiels systématiques.
12
SECURITE ALIMENTAIRE
La sécurité et l’insécurité alimentaire sont des termes utilisés pour décrire le fait que les
personnes ont ou non accès à une qualité et quantité suffisantes de nourriture.
La sécurité alimentaire est atteinte « lorsque les personnes en tous temps ont un accès
physique et économique à une alimentation suffisante, sure et nutritive pour une vie saine et
active »2.
Les composantes de la sécurité alimentaire sont:
•
•
•
•
•
La disponibilité de la nourriture ou la quantité de nourriture qui existe
effectivement (la production locale ou d’autres sources)
L’accès physique, économique et social des personnes à la nourriture (la
capacité à produire/acheter/acquérir la nourriture) ;
La stabilité de cet accès dans le temps ;
La qualité ou l’adéquation de cette nourriture ;
La capacité des personnes à utiliser cette nourriture, en ce compris les
modèles de contrôle quant à qui consomme quoi et la capacité physique à
absorber les éléments nutritifs.
Sécurité Alimentaire du Ménage
•
•
•
Au niveau de ménages, la sécurité alimentaire s’entend la capacité du ménage à
obtenir, soit de sa propre production or par le biais de l’achat, une alimentation
adéquate enfin de satisfaire les besoins alimentaires de tous les membres du
ménage.
Une famille est en sécurité alimentaire lorsqu’elle a accès une alimentation suffisante,
sure et nutritive à travers l’année de sorte que tous ses membres peuvent satisfaire
leurs besoins avec les aliments qu’ils aiment/préfèrent pour une vie active et saine.
L’état nutritionnel de chaque membre du ménage dépend de ce que plusieurs
conditions soient remplies : la nourriture disponible au ménage doit être partagée
selon les besoins individuels ; la nourriture doit d’être d’une variété, qualité et sureté
suffisantes ; et chaque membre de la famille doit avoir un bon état de santé afin de
pouvoir tirer profit de la nourriture consommée.
Les Facteurs qui Affectent la Sécurité Alimentaire d’un Ménage sont:
- La pauvreté;
- La santé;
- La Production Alimentaire;
- lInstabilité Politique;
- les Infrastructures;
- l’Accès aux Marchés;
- Les Desastres Naturels
•
Les signes qui montrent qu’une famille manqué de nourriture sont:
- Les personnes se plaignent d’avoir faim;
- Les personnes mangent moins de repas ou peu que la quantité de repas
habituelle chaque jour ;
- Les enfants grandissent lentement
- Il y a peu de nourriture dans la maison
•
Les signes qu’une famille a une faible variété dans leur régime alimentaire sont:
13
-
Les faibles quantités des mêmes aliments sont consommées chaque jour ;
La famille mange peu de légumes ou de fruits ou peu de nourriture d’origine
animale ;
La famille dit que l’alimentation et monotone et sans goût.
Stratégie d’Amélioration de la Sécurité Alimentaire du Ménage
•
•
•
•
Acquérir les connaissances relatives à la sécurité alimentaire;
Améliorer la production et le stockage alimentaires ;
Améliorer la conservation alimentaire ; and
Améliorer les revenus.
Acquérir des connaissances relatives à la sécurité alimentaire
• En faisant recours à la personne ressource propre à chaque communauté, les
membres de communauté/famille peuvent acquérir des connaissances sur :
- Les pratiques agricoles saines et viable
- Les aliments qui sont nutritifs, la sélection, la préparation, et la combinaison
de ces aliments
- Les bonnes pratiques d’hygiène
- Les bonnes pratiques sanitaires
• Ces informations peuvent être communiquées par le biais de plusieurs forums:
- Reunions communautaires;
- Au niveau de formations locales de santé
- Dans les églises ; et
- Dans les fêtes sociales i.e. mariages, deuils, les événements culturels.
Amélioration de la production et du stockage des aliments
• Les familles d’agriculteurs peuvent accroitre la quantité et la variété des aliments
qu’ils produisent comme suit:
- En améliorant les méthodes agricoles (e.g. l’utilisation des paillis, le
compostage, le croisement d’espèces, la fertilisation y compris l’utilisation de
fumiers verts) ;
- En se faisant membre d’une coopérative pour acheter les engrais ou d’autres
ressources agricoles ;
- En canalisant l’eau pour la petite irrigation ;
- En utilisant les semences à haut rendement ou a cultivant les plantes qui
atteignent la maturité rapidement ou qui sont résistantes à la sécheresse ;
- En accroissant la variété des plantes cultivées, particulièrement les légumes et
les fruits.
• Certaines familles rurales peuvent aussi creuser des étangs piscicoles ou élever les
animaux (e.g. la volaille, les lapins). Les familles de pasteurs peuvent chercher à avoir
des espèces d’animaux plus productives ou apprendre à mieux prendre soins de ces
espèces. Les pêcheurs peuvent accroitre leurs prises en utilisant de meilleures
méthodes de pêche.
• Même ceux ayant de petites portions de terre peuvent améliorer leurs jardins
potagers ou planter des légumes dans des contenants.
• Une grande partie de la production agricole se perd dans le stockage sur champs. Un
meilleur usage de dépôt sécurisés et utilisation saine des pesticides peut accroitre la
quantité d’aliment disponible.
• Parfois, les dépôts communautaires sont bien éloignés des agriculteurs, ce qui ne
leur permet pas d’emmagasiner leurs productions et leurs semences.
14
Améliorer la conservation alimentaire
• Certains aliments peuvent être conservés de manière à pouvoir les garder longtemps
(e.g. les sécher)
• Au besoin, il faudrait apprendre aux familles les méthodes de conservation des
aliments telles que le séchage des légumes, fruits ou poissons.
• Par ailleurs, laisser les participants décrire les méthodes de conservation alimentaire
couramment utilisées.
• La farine, les bouillies et les laits se conservent longtemps s’ils sont fermentés ou
rendus aigres. La fermentation améliore en outre la digestion de ces aliments et
facilite l’absorption du fer de ces aliments.
Améliorer la budgétisation pour l’alimentation
• Certaines familles on besoin d’être conseillées sur la manière de budgétiser pour
l’alimentation ou sur la manière dont elles peuvent utiliser leur argent avec davantage
d’efficience.
• Elles pourraient chercher à savoir quels sont les aliments qui leur en donnent pour
leur argent.
• Ceci dépend du prix des nourritures disponibles et peut varier d’une saison à
l’autre ; du type de magasin etc. Pour être à même de conseiller les familles sur les
aliments constituant des ‘bon choix d’achat’ dans votre zone :
o Rappelez-vous que différents aliments génèrent différentes quantités de
déchets (peau, os) et certains autres aliments peuvent s’avarier (le lait dilué à
l’eau ; les épices mélangés avec des bouts de briques ou des pierres).
o Acheter en grande quantité peut permettre de faire des économies. La plupart
des familles n’ont pas l’argent nécessaire ou l’espace pour cela. Toutefois, un
groupe de familles peut acheter en vrac et puis se partager les aliments
achetés (e.g. les haricots, le sucre).
o Certains aliments ne vous en donnent pas pour votre argent parce qu’ils
contiennent peu d’éléments nutritifs et son chers : par exemples les sodas
(une boisson gazeuse embouteillées) et des bonbons qui sont constitués
essentiellement de sucre et donc mauvais pour les dents. Ces aliments
doivent être maintenus à un strict minimum.
o Les aliments enrichis aux micro-éléments nutritifs sont souvent « mauvais
choix d’achat » surtout s’ils coutent cher. Le sel et les aliments de base
enrichis (farines) constituent toutefois une exception à cette règle. En général,
il est mieux d’obtenir les éléments nutritifs par le biais d’une alimentation
saine. l’achat d’aliments enrichis à un micro-élément nutritif ne devait se
justifier que par un manque sérieux de nourriture contenant le micro-élément
nutritif particulier.
o Les suppléments d’éléments nutritifs et les ‘toniques’ sont souvent de
mauvais choix d’achat. Ils sont souvent chers et nous devrions tirer les
éléments nutritifs dont nous par le biais de la consommation d’une variété
d’aliments.
Collecte d’aliments secs
• Les aliments secs accroissent la variété alimentaire dans un régime—et rend les
repas plus succulents.
• Il faudrait dresser la liste d’aliment sauvage collectés, attrapés par piège ou chassés
par la communauté.
15
Etablissement d’un jardin didacticiel/à domicile
Introduction
Un jardin se définit comme un endroit où sont plantées les plantes horticoles. Le terme
horticulture dérive du mot latin hortus qui signifie jardin. Un jardin didacticiel/modèle est un
jardin à domicile établi à un endroit central (accessible à tous les membres de la
communauté) dans le but de servir comme un matériel didactique. Au moyen de l’éducation,
de l’observation et des sessions pratiques, les personnes vivant dans le lieu de captage
sont sensé établir leurs propres jardins à domiciles en suivant le modèle du jardin
didacticiel.
Facteurs à considérer lors de l’établissement d’un jardin didacticiel
- Il doit être situé en un endroit central et accessible à la plupart des membres
de la communauté;
- Il soit être dans en un endroit ou il y a un accès à l’eau ;
- Il doit y avoir disponibilité d’un personnel formé (les personnes ressources
des communautés) pour l’entretenir et fournir les informations à la
communauté quand elle en a besoin ;
- Les techniques agricoles utilisées dans sa gestion doivent être celles pouvant
être appliquées aux jardins à domicile par les membres de la communauté ;
- Les plantes qui y sont cultivées doivent être celles pouvant être cultivées dans
les jardins à domicile par la communauté.
Les jardins à domicile sont quelquefois aussi appelés jardins de derrière ou jardins potager.
Ces jardins ont une tradition établie et recèle un grand potentiel d’amélioration de la
sécurité alimentaire des ménages et de réductions des déficiences en micro-éléments
nutritifs.
Certains facteurs permettant aux communautés de disposer d’une variété suffisante
d’aliments au niveau de ménage sont l’accès à :
• L’eau;
• La terre fertile;
• Semences et matériels de culture;
• Les outils agricoles
• Les informations sur la nutrition, l’agriculture et la santé par le truchement des
services d’extension ;
• Bon dépôt ;
• Les membres de famille en bonne santé et suffisamment forts pour travailler dans les
champs et effectuer des tâches sur les champs.
Le jardinage à domicile peut améliorer la sécurité alimentaire de plusieurs manières, plus
particulièrement par:
• Un accès direct à une diversité d’aliments riches sur le plan nutritionnel;
• Une augmentation du pouvoir d’achat en faisant des économies sur l’achat de
nourriture et en tirant un revenu de la vente des produits du jardin ;
• En constituant une réserve stratégique de nourritures lors de saisons de vaches
maigres.
Choses à considérer pour l’établissement d’un jardin didacticiel/à domicile
- Promouvoir les jardins à domicile dans les zones où les ménages ont déjà une
certaine expérience avec le jardinage à domicile;
- S’inspirer des méthodes traditionnelles pour améliorer la sécurité alimentaire des
ménages ;
16
-
-
-
Utiliser les approches de groupe et les personnes ressources de villages i.e. les
agents de santé communautaires, les leaders ;
Intégrer la sensibilisation et l’éducation sur la nutrition dans la planification des
jardins ;
Impliquer les familles entières dans la planification et la gestion des jardins,
particulièrement impliquer les femmes dans la distribution des moissons et revenus
générés par les jardins ;
Etre flexible quant au choix des espèces et des modèles de cultures, tout en
encourageant la diversité et l’utilisation des variétés localement adaptées ;
Encourager la dépendance aux matériels locaux pour le sol, l’eau et la lutte contre les
insectes vecteurs et la dépendance à la production des semences de la communauté
ou des ménages pour minimiser les « cadeaux » ; et
Suivre le projet pour un feedback régulier et un ajustement de la formation et d’autres
besoins.
La planification d’un jardin à domicile afin d’assurer une fourniture continuelle d’aliments
tout au long de l’année est processus nécessitant la connaissance de ce qui suit :
• Les types de plantes qui poussent bien dans la zone;
• Les dates de plantation appropriées pour les différentes plantes pour en assurer un
meilleur rendement ;
• La longueur de la période de semailles de différents types des plantes potagères ;
• La durée pendant laquelle une plante peut fournir la nourriture à un ménage avant de
devoir la remplacer ;
• Les plantes qui sont le plus tolérantes à la sécheresse ou le plus appropriées pour
les zones humides ;
• Cette connaissance permettra au gestionnaire du jardin à domicile de sélectionner les
types de plantes qui doivent être plantées, quand, où et dans quelle combinaison les
planter. Le gestionnaire doit être familier et tirer profit des murs naturels, de cultures
multiples ; de culture à plusieurs couches ; de la culture d’arbres fruitiers et des
techniques de jardinage intensif de légumes ;
• Muni de cette connaissance, un gestionnaire d’un jardin à domicile peut concevoir
des modèles de culture qui assurent des quantités adéquates d’aliments frais ou
conservés (e.g. les légumes, les fruits, les racines et les tubercules) tout au long de
l’année.
Que faut-il avoir dans un jardin à domicile?
• Un jardin à domicile doit contenir une diversité de cultures alimentaires qui puissant
assurer une diversité dans les éléments nutritifs.
• Les cultures doivent être inter-cultivées, avec une variation des modèles d’interplantation d’une zone à une autre. Les combinaisons de cultures rencontrées dans
les jardins à domicile doivent être le résultat d’une sélection délibérée d’un grand
éventail des variétés de plantes et arbres occupant des couches différentes et jouant
de rôles d’appuis ;
• Un jardin à domicile africain bien géré, ensemble avec un champ de cultures de
subsistance où la plupart des aliments de base sont produits, devrait pouvoir assurer
une fourniture continuelle de légumes, fruits et autres plantes qui apportent des
quantités importantes d’énergie, de protéines, de vitamines A et C ainsi que le fer au
régime alimentaire de la famille.
• Choisir les types de culture qui fournissent plus qu’une seule d’aliment. En fonction
des habitudes de consommation locales, les cultures telles que le manioc, les patates
douces, le taro, les haricots, le dolique et la citrouille assurent à la famille tant l’liment
de base que les légumes et feuilles (voir annexe 7&8 sur les cultures du jardin à
domicile et leurs valeurs nutritives).
17
Production, valeur nutritive et préparation de certains produits
de jardin à domicile
LA BANANE
Introduction
Les bananes et le plantain constituent l’aliment de base pour des millions de personnes
dans les pays en voie de développement. Ils sont cultivés principalement pour leur fruit et,
dans une faible mesure, pour la production des fibres et aussi comme plante
d’ornementation.
Importance
-
Le frit est consommé frais ou préparé;
Les feuilles sont utilisées pour couvrir le fruit pendant la cuisson et servent de
toitures aux maisons ;
Le bananier assure une couverture de la surface du sol, réduit l’érosion et les
pentes raides ;
Le bananier est la principale source de paillis pour maintenir la fertilité du sol
et améliorer la pénétration d’eau dans le sol ; et
A l’usage socio-économique
Techniques de Culture
1. Préparation du sol
- Exige un terreau de sol profond bien vide
- Pour éviter les insectes vecteurs, préparer un champ sain (vierge ou sur lequel
le bananier n’a pas été planté pendant <2 ans)
- Si la culture se fait sur une terre en jachère (3-5 ans), défricher sans brûler le
champ. En effet, le brûler détruire des matières organiques utiles, vous pouvez
aussi pulvériser un herbicide (le gramosxone ou le Roundup)
- Labourer deux fois pour assurer un bon lit pour les jeunes plants ;
- Laisser s’écouler 4 semaines entre chaque plantation pour permettre la
germination de feuilles-semences qui seront illuminées par la plantation
suivante ; et
- Les trous de culture peuvent être directement pratiqués dans le sol dégagé
puis défrichés successivement soit à la houe ou à l’herbicide.
2. Espacement et taille des trous
- Trois mètres entre les rangées et trois mètres entre les plantes (3mx3m)
- Les rangées doivent être droites sur un champ plat pour permettre aux
plantes de recevoir la lumière du soleil ;
- Sur une terre en pente, les rangées doivent suivre une ligne en contour pour
éviter l’érosion du sol ;
- Creuser des trous de 45cm de profondeur et de 45cm de largeur pour éviter
une émergence précoce d’un mat élevé.
3. Préparation du matériel de culture
- Obtenir le matériel de culture d’une plantation saine (sans maladies
communicables par sol ou insecte)
- Traiter tout le matériel de culture pour enlever/tuer les insectes dans les
bulbes et les racines ;
18
-
-
-
Les plants micro-propagés (plants de tissus culture) constituent la meilleure
alternative pour les plants sains
Il existe plusieurs types de matériels de culture : les surgeons mâles, les
surgeons femelles et les petits plants de tissus de culture ;
Déraciner le surgeon choisi en utilisant une pelle tranchante pour éviter
d’endommager la plante mère (montre l’image & faire une démonstration)
S’il s’agit d’un surgeon male, le couper juste en bas de la couronne et à 15cm
au-dessus du bulbe (image & démonstration) ;
Toutes les racines et toute la couche extérieure du bulbe doivent être enlevées
pour éviter faire passer les charançons et les nématodes vers le nouveau
champ ;
Le mise en propreté des surgeons doit se faire à l’endroit où s’obtient le
matériel de culture ;
Comme un traitement supplémentaire, les surgeons pelés peuvent être
plongés dans de l’eau chaude (520c-200c) pendant 20 minutes ou dans une
solution pesticide pour détruire tous les insectes cachés dans la profondeur
des surgeons ;
Planter les matériels traités une semaine après déracinement ;
S’il se pose le besoin de conserver les matériels, les placer à l’ombre au loin
des plantations établies.
4. Plantation
- Planter au début de la saison pluvieuse parce que les surgeons de banane
nécessitent 4-6 mois de croissance sans stress d’eau ;
- Placer les surgeons dans les trous et recouvrir d’abor le bulbe avec un sol
mélangé à du fumier et puis ajouter du sous-sol ;
- Si le sol est incliné, les surgeons devraient être orientés de telle sorte que le
future jeune plant de bananier pousse en sens opposé de la pente pour
retarder le développement des mat élevés
5. Gestion
-
-
Maintenir le champ sans herbes en enlevant l’herbe à la main, avec une houe
ou à l’aide d’un herbicide;
Si le désherbage se fait à la main, regrouper les résidus en tas afin de confiner
les grains des herbes en un seul endroit ou en quelques endroits seulement ;
Les paillis réduisent la quantité d’herbes dans une plantation en étouffant les
herbes déjà établies et en leur privant de la lumière du soleil pour leur
germination ;
Les sources de paillis sont : les résidus des bananiers, les résidus annuels de
culture, les pelouses ;
Les plantes sont généralement faibles pendant la saison sèche, il faut donc les
appuyer avec de perches en bois (montre la photo)
6. Fertilisation
- Les fumiers organiques provenant des résidus des plantes, d’autres résidus
de plantes i.e. la pelouse ou les déchets animaux ;
- Les fumiers minéraux ont différentes compositions d’éléments constitutifs et
le mode d’application dépend de la déficience du sol en tel ou tel autre élément
nutritif ;
- Appliquer le fertilisant dans un rayon de 30cm autour du pied du bananier et à
4-5 cm de profondeur, puis appliquer les paillis.
19
7. Culture mixte
- Dans les zones à forte pluviométrie, vous pouvez mélanger la culture du
bananier avec celle des haricots, des légumes verts ou de patates douces.
- Assurez vous d’accorder à chaque culture l’espace dont elle a besoin.
- La culture mixte dans un nouveau champ est une bonne chose car la terre
donne un rendement avant que la banane soit prête pour la moisson.
- Ne jamais mélanger avec les fumiers verts i.e. la téphrosie et la canavalia
parce que ces fumiers entre en compétition avec le bananier pour les éléments
nutritifs et l’eau.
- La culture mixte avec les plantes annuelles est aussi à décourager après la
fermeture de la canopée de la bananeraie. En effet, le labourage peut détruire
les racines des bananiers.
5. Les Maladies, les symptômes et leur contre
- Les maladies du bananier peuvent être évitées en utilisant des matériels de
culture sains et des outils propres (voir annexe pour les détails sur les
maladies du bananier, les symptômes et la lutte contre ces maladies)
6. La moisson et le stockage
- Le temps écoulé de la floraison à la moisson varie selon les cultivars;
- Généralement, les régimes prennent entre 3-5 mois pour atteindre la maturité,
alors que les espèces hybrides prennent un peu plus de temps ;
- Les fruits doivent être moissonnés au trois quart de la maturation pour en
faciliter le transport et le stockage de 4-6 jours avant usage ou avant qu’ils ne
commencent à murir.
- La moisson (chercher à savoir comment les participants moissonnent
normalement leurs bananes) ;
- Les bananes doivent être stockées en un endroit aussi frais que possible.
Valeur nutritive
-
-
-
-
En raison de leur très grande teneur en potassium, les bananes sont très
recommandées par les médecins pour les malades présentant un taux bas de
potassium ;
Une grande banane, d’environ 9 pouces de long, contient 602 mg de potassium, 104
calories, 36ms d’hydrates de carbone, 2 gms de protéines, 4 grammes de fibres, et 2
mgs de sodium ;
Pas étonnant que la banane soit considérée comme un aliment important pour stimuler
la santé des enfants mal-nourris !
La banane contient des vitamines et de minéraux en grande quantité, offrant 123 I.U.
de vitamine A pour une grande taille. Une gamme complète de vitamines B est présente
dans la banane avec 0.07 mg de thiamine, 0.15 mg de riboflavine, 0.82 mg de niacine,
0.88 mg de vitamine B6 et 29 mcg d’acide folique. Il y a même 13.8 mg de vitamine C
dans la banane. Quant à la teneur en minéraux, le calcium compte pour 9.2 mg, le
magnésium pour 44.1 mg, avec de traces de quantité de fer et de zinc ;
En mettant ensemble tous les chiffres nutritionnels de la banane, on se rend à
l’évidence que la banane est l’un des meilleurs fruits pour la santé ; et
Le plantain, lorsqu’il est cuit, a une valeur nutritionnelle légèrement plus grande en
vitamines et en minéraux, mais une valeur similaire en protéine et fibre que son
correspondant fruit.
20
Méthodes de transformation et de préparation
o
o
Pour ce est de différentes formes de préparation des bananes et du plantain
elles incluent : la préparation de la banane verte, préparation de la banane
mure, préparer sous forme pelée, préparée à la vapeur, production du jus,
mangée mure comme dessert, grillée, coupée en chips et frites ou séchée et
mélangée avec de la farine pour fabriquer un grand nombre de sucreries, pâtes
et autres ketchups.
Laisser les participants proposer leurs recettes.
(Voir annexe 1 pour les recettes)
PATATE DOUCE
Introduction
La patate douce (Ipomoea Batatas(L) Lam) est globalement, la deuxième culture
tuberculeuse économiquement importante après la patate. Elle constitue un co-aliment de
base à côté au Burundi, Rwanda Ouganda et joue un rôle important pour la sécurité
alimentaire en RDC, au Kenya et en Tanzanie. Les racines tuberculeuses comestibles sont
longues et effilées avec une peau dont la couleur part du rouge au blanc en passant par du
violet et du brun. Sa chair a une couleur partant du blanc au violet, en passant par le jaune
et l’orange. La production par capita est la plus grande dans les pays où les patates douces
constituent un aliment de base pour la consommation humaine, avec en tête les Iles
Salomon en raison de 160 kg par personne par an, suivies du Burundi avec 130 kg et de
l’’Ouganda avec 100 kg.
Importance
-
-
Cultivée pour la consommation humaine, le tubercule est utilisé comme une
racine féculente et une source des hydrates de carbone alors que ces feuilles
sont consommées comme légumes dans la plupart de pays d’Afrique
centrales.
La patate douce joue un rôle dans la protection et l’amélioration du sol en
empêchant les érosions.
Techniques de culture
1. Préparation du sol
- La patate douce pousse très bien sur un sol profond et modérément fertile ;
- En Afrique de l’Est, la patate douce est le plus souvent cultivé sur des terreaux
et des sillons de tailles différentes ;
Elle ouvre très bien le sol permettant ainsi une bonne pénétration et un bon
drainage ; ce qui permet aux tubercules de pénétrer le sol facilement et
accélère leur croissance.
2. Choix des matériels de culture
- Visuellement identifier les plantes mères qui sont saines, vigoureuses, sans
insectes ni symptômes maladies ;
- Choisir les boutures des plantes dont la performance est avérée e.g. bon
rendement, résistance à la résistance et succulence ;
- Normalement une combinaison de deux méthodes ci-dessus est utilisée ;
- Ce sont les 25-35 cm du bout supérieur de la plante qui constitue la meilleure
partie à utiliser comme matériel de culture. Elle guérit du sectionnement et du
choc de plantation et s’établit rapidement dans le sol que la partie inférieure.
21
-
-
Le bout est aussi très susceptible d’être sans pupe de charançon, larves ni
œufs.
La plantation doit se faire aussi tôt que possible après la coupe des feuilles et
si vous devez garder les feuilles cela ne doit pas aller au delà de 7 jours
maximum. Enlever toutes les feuilles pour conserver les réserves alimentaires
sur la tige, en laissant seulement un tout petit peu sur le sommet, les lier en
tas avec leur base couverte avec un tissu ou un sac mouillé et les garder en
un lieu frais ; humide et ombragé.
Si certaines racines se développent pendant le stockage, les boutures devront
être plantées avec les racines.
3. Plantation
- La plantation se fait en insérant la partie de la base de la bouture dans le sol et
parfois à l’aide d’une tige fourchue ;
- L’insertion doit se faire de telle sorte que les boutures soient
presqu’horizontales, ainsi l’extrémité de la base de la bouture ne sera pas
couchée profondément sous le sol. Si les boutures sont profondément
couchées sur le sol, le rendement des racines s’en trouvera diminué.
- L’insertion doit être telle que ½ -2/4 de la longueur de la bouture soit sous le
sol.
- De deux côtés du terreau et du sillon, les boutures peuvent être plantées
centralement ou avec un espacement régulier ;
- Les boutures sont normalement plantées avec un espacement de 25-30 cm
entre les plantes et de 60cm entre les sillons ;
- Les cultivars ayant des tiges rampantes sont plantées avec un plus grand
espacement que ceux qui sont d’un type semi-debout ;
- Dans les endroits où les terreaux sont utilisés, 2-4 cm par terreau doivent être
utilisés ;
- Les paillis doivent être appliqués après que les boutures auront été plantées.
1. Culture mixte
- Les patates douces peuvent être cultivées avec les haricots, le maïs, et parfois
avec le manioc. Ceci permet une diversité de culture et améliore une utilisation
efficiente de l’effort de travail avec la possibilité d’accroitre la teneur du sol en
azote ;
- La culture mixte supprime par ailleurs les mauvaises herbes ;
- La culture mixte est plus simple lorsque la patate est plantée dans les sillons
i.e. deux rangées des haricots, une rangée de patate sur la crête du sillon.
- Si la culture mixte se fait avec des cultures de plantes de hauteur, celles-ci
doivent être plantées en premier, 1-2 semaines avant de planter les patates
douces ; et
- Ne jamais cultiver les patates douces deux fois de suite dans une saison pour
éviter, entre autres choses, des attaques par les insectes.
2. Fertilisation
- L’application du fumier peut stimuler la germination des mauvaises herbes et
leur croissance
- Pour les variétés tuberculeuses, utiliser le NPK: 100Kg/Ha de N, 100Kg/Ha de
P, 200Kg/Ha de K;
- Pour les variétés légumineuses, utiliser 100Kg/Ha de N, 100Kg/Ha de P,
100Kg/Ha de K.
22
3. Entretien
- Alors que les patates douces croissant et forment des longs bras rampants, il
est important de soulever ces bras, ce qui a pour effet de déconnecter les
racines du sol et d’empêcher la formation des tubercules inutiles ;
- Ne renverser pas les bras parce ce cela peut entrainer le pourrissement ;
- Former des monticules avec les terreaux et les sillons des patates douces (en
enlevant le sol supplémentaire vers les deux côtés du sillon ou du terreau).
Ceci a pour effet de réduire les dommages causés par le charançon, lorsque
que les tubercules sont exposés ou quand le sol se fissure ;
- Les patates douces n’exigent pas beaucoup de désherbage étant donné
qu’elles couvrent toute la surface du sol. Par ailleurs, la rapidité de croissance
de bras empêche les mauvaises herbes de pousser, ce qui permet aux
agriculteurs d’avoir suffisamment de temps à consacrer aux autres cultures.
4. La moisson
- Les tubercules de patate douce sont prêtes pour la moisson entre 3-8 mois ;
- La plupart de ces tubercules sont moissonnées cinq mois après être plantée ;
- La moisson nécessite le déterrement des tubercules. Pour éviter le
pourrissement de tubercules, il ne faut pas retarder la moisson à plus de 6
mois ;
- Pour la variété légumineuse, la moisson de feuilles s’étale sur toute l’année en
fonction de la disponibilité.
5. Conservation
Sécher les tubercules au soleil pour en prolonger la durée de conservation, les
garder dans un endroit sec et aéré.
Valeur Nutritive
-
-
-
La patate douce contient 465kj par 100g
Les patates douces sont riches en hydrates de carbone complexes, en fibre
alimentaire, en carotène béta (un élément nutritif équivalent à la vitamine A),
en vitamine C et en vitamine B6;
En 1992, le Centre pour les Science d’Intérêt Public a comparé la valeur
nutritive de la patate douce à celle d’autres légumes. En terme de teneur en
fibre, d’hydrates de carbone complexes, de protéines, de vitamine A et C, de
fer et de calcium ; la patate douce s’est avérée être la plus riche de toutes les
plantes comparées en valeur nutritive ;
Les variétés de patates douces ayant une chair noire orange contiennent plus
de carotène béta que celles dont la chair est plus claire. La culture de cette
plante est très encouragée en Afrique où la déficience en vitamine A
constitue un sérieux problème de santé.
Méthodes de transformation & de préparation
-
Les méthodes traditionnelles de transformation des patates douces se sont
limitées à les laver, peler et bouillir.
Les patates douces bouillies sont aussi mélangées avec les haricots préparés
et le maïs, le tout écrasé et consommé faire un repas complet ;
Certains ménages simplement lavent et bouillissent les patates pendant qu’ils
les consomment.
D’autres les lavent, les grillent puis les consomment.
23
-
« Amukeke » (de tranches de patates séchées au solei) et le ‘Ingiyo » (des
bouts de patates écrasés et séchés au soleil) constituent un aliment de base au
Nord Est de l’Ouganda (Abidin, 2004). L’Amukeke est essentiellement consommé
au déjeuner souvent avec une sauce aux arachides. (Laisser les particpants
donner leurs recettes locales & voir recettes dans l’Annexe 2)
HARICOTS
Introduction
Le haricot sec courant ou le Phaseolus vulgaris L., est l’aliment légumineux le plus
important pour la consommation directe à travers le monde. En Afrique, les haricots sont
cultivés principalement comme une culture de subsistance. La consommation des
haricots est très élevée principalement parce que ce sont des aliments relativement
moins chers. Pour les pauvres du monde, les haricots sont un moyen de tenir la
malnutrition à distance. Toutes les avancées scientifiques qui améliorent le rendement
des haricots, particulièrement dans les pays en voie de développement, aident aussi à
nourrir les affamer et susciter de l’espoir dans le monde.
Importance
-
-
-
Les haricots sont pratiquement un aliment “parfait”. Riche sur le plan nutritionnel,
ils constituent aussi une bonne source de protéines, d’acide folique, de fibres
alimentaires et d’hydrates de carbone complexes.
En outre, lorsque les haricots font partie d’un régime alimentaire ordinaire, l’ajoute
des protéines de maïs et de riz accroit étant donné que les aminoacides sont
complémentaires ;
Les haricots constituent à l’une des meilleures sources de fer d’origine non
animale, assurant 23-30% des niveaux de consommation (23) requis au quotidien
d’une unique prise.
Techniques de culture
1. Prépare le sol
- Les haricots sec sont adaptés à une très grande variété de sols;
- Ils ne sont pas sensibles aux types de sol pour autant que le sol soit
fertile, bien drainé et exempt de conditions qui font interférence à la
germination et à l’émergence de la plante ; tel que les sols salins (sols
affectés par sel) ;
- Les haricots secs sont une culture de saison sèche et ne sont
généralement pas affectés par les températures élevées si une humidité
adéquate du sol est présente ;
- Le climat frais, humide, ou pluvieux n’est pas favorable à l’haricot sec,
mais le haricot sec est adapté à une gamme assez large de températures ;
- Pour réduire les problèmes potentiels de maladie, il est mieux de planter
les haricots secs à la suite d’une culture graminée telle que le maïs, le blé
ou le sorgo, plutôt qu’après le soja ou le tournesol ;
- Les haricots secs ne doivent être cultivés dans le même champ de manière
consécutive.
24
2. Plantation
- En vue d’obtenir une population de plantes désirée, sur-planter les graines
à environ 10 à 15% pour compenser les pertes lors de l’émergence des
plantes.
- Utiliser des semences de haute qualité avec un grand taux de germination
(> 80%) ;
- Usage des semences exemptes de maladies réduira l’incidence des
maladies transmissibles par semence telles que la mosaïque courante du
haricot, les maladies bactériennes (la rouille courante, la rouille auréolée,
et le point jaunes bactériens) ainsi que les maladies fongiques comme
l’anthracnose ;
- La profondeur normale de plantation est entre 1-2 pouces. Les semences
ne doivent pas être plantées très en profondeur a moins que le sol soit sec.
Planter les semences dans le sol humide si possible.
- Les paravents tels le maïs ou le tournesol peuvent aussi être plantés dans
les champs où le vent peut devenir un problème lors de la moisson.
3. Fertilisation
- Le haricot sec est très réceptif au fertilisant lorsque les niveaux de sol sont
inappropriés à supporter les niveaux possibles de production possibles
avec l’humidité existante du sol et les conditions climatiques de la saison
culturale ;
- Si les niveaux du sol sont inférieurs à ceux adéquats, le haricot sec peut
être réceptif à l’azote (N), au phosphore (P), au potassium (K) et zinc (Zn)
sur plusieurs sols plans du nord.
- Les principaux tests de sol doivent pris des profondeurs de 0-6 pouces et
6-24 pouces. L’azote est analysé à une profondeur de 0-6 pouces.
- Les niveaux de sel aux deux profondeurs peuvent être analysés s’il y lieu
de supposer la présence de sel. Le pH du sol peut être déterminé à la
profondeur de la surface si des problèmes de chlorose de fer sont
anticipés.
4. Entretien
-
-
-
-
Dans la production de haricot, la lutte effective contre les mauvaises
herbes constitue un pré-requis;
Les haricots étant une plante poussant à la surface, elle est compétition
avec les mauvaises herbes ou les recouvre ;
Une lutte précoce est extrêmement importante, parce que le système de
racine de la plante se développe à cette étape et certaines mauvaises
herbes secrètent des inhibiteurs qui limitent la croissance des plantes ;
Le désherbage doit commencer pendant la préparation des trous de
plantation et doit se refaire avec une houe entre les rangées, si nécessaire,
jusqu’à l’étape de la floraison ;
Prendre soin que les outils n’endommagent les plantes en utilisant un
espacement des rangées qui permettra un accès facile et prendre soin que
les racines ne soient pas endommagées ;
Planter d’autres cultures entre les rangées serait aussi avantageux parce
que cela libère le sol et améliore l’aération et la pénétration ; et
Les mauvaises herbes entre les rangées doivent être enlevées à la main.
5. Maladies et lute contre les maladies
- Il est recommandé d’avoir une gestion/lutte intégrée de maladies et des
insectes en utilisant toutes les mesures convenables de lutte (voir annexe
pour tous les détails)
25
6. Moisson et stockage
- Celle a lieu lorsque certaines gousses brunissent et la majorité de gousses
sont jaunes ;
- Les plantes sont déracinées et placées en rangées (si une machine de
battage sera utilisée) ou plus couramment en piles, très clairement au
matin pour éviter que les gousses ne s’ouvrent ;
- Pour l’espèce grimpante, elle doit être moissonnée gousse par gousse
alors qu’elle atteint la maturité ;
- Faire attention que les pluies, pendant la moisson, n’entrainent pas la
décoloration des grains, particulièrement un haricot ayant une couleur
blanchâtre ;
- Les graines doivent être conservées à une température de 15 à 16%
d’humidité ;
- Les graines doivent être manipulées avec tendresse et non jetées à partir
d’une certaine hauteur sur un sol dur ou du bêton. Une manipulation
attentionnée des graines peut sembler prendre du temps mais elle paie au
bout du compte par un bon prix de vente, parce le haricot aura été d’une
bonne qualité.
Valeur nutritive
- Les haricots sont une bonne source de vitamine B et d’acide folique;
- Les haricots fournissent les minéraux tels que le fer, le potassium, le sélénium, le
magnésium et voire un peu de calcium. Les haricots secs et leurs cousins
constituent aussi une bonne source des fibres insolubles, fibres qui facilitent la
santé digestive et soulagent la respiration. Ils fournissent aussi des fibres
solubles, fibres qui sont à même de réduire le niveau de graisse dans le sang.
- Les haricots bio-renforcés constituent une source riche en vitamine B, calcium,
fer, zinc, cuivre, magnésium, et contiennent 18-30% de protéines. La
consommation alimentaire de ces haricots réduit le cholestérol et fournit les
fibres. En outre, les haricots contiennent des éléments phyto-chimiques liés aux
avantages de santé. Le fer et le zinc sont les minéraux les plus importants pour ce
qui est de la valeur nutritive des micro-éléments nutritifs contenus dans les
haricots enrichis.
Méthodes de préparation
- La préparation doit veiller à conserver les éléments nutritifs et à minimiser les
pertes ;
- Par exemple, une cuisson prolongée de certains légumes détruit beaucoup de
vitamines et de minéraux ;
- Tremper et bouillir doivent se faire après avoir proprement laver les haricots, ce
qui permettra d’utiliser l’eau dans laquelle les haricots ont été trempés ou
bouillis. En effet, si cette eau est jetée cela conduira à la perte d’éléments nutritifs
solubles dans l’eau.
- (Voir annexe 3 pour les recettes courantes de manioc et en discuter)
Réduction de la formation des gaz ou la flatulence
La production des gaz se fait lorsque les bactéries du gros intestin décomposent les
hydrates de carbone non « digestes ». Les méthodes suivantes peuvent aider à la
réduction de la formation des gaz.
♦ Consommer les haricots régulièrement, en commençant par de petites quantité et
monter graduellement aux grandes quantités;
♦ Préparer les haricots jusqu’à ce qu’ils se ramollissent avant de les consommer ;
♦ Jeter l’eau dans laquelle les haricots régulièrement utilisée pour réhydrater les
haricots ;
26
♦ Jeter le bouillon de préparation et bien rincer les haricots ;
♦ Boire beaucoup d’eau pour aider votre système à mieux se charger de l’excès de
gaz de haricots ; et
♦ Utiliser les produits enzymes commercialisés.
Tuyaux pour utiliser des haricots entiers
Les haricots secs à eux seuls ne contiennent pas les protéines complètes, mais
combinés à d’autres grains ils deviennent aussi complets que n’importe quel autre
produit. Ainsi, il est si important de consommer les haricots avec des produits tels que le
maïs, le riz, le manioc ou le pain.
ƒ Les haricots secs peuvent se conserver dans des boîtes fermer à vide pendant de
longues périodes de temps ;
ƒ Les haricots entiers doivent être trempés jusqu’à huit heure avant de les prépare ; 4
verres d’eau pou chaque verre de soja ;
ƒ Après les avoirs trempés, jeter l’eau et rincer les haricots ;
ƒ Placer dans de l’eau fraîche en raison de quatre verre d’eau pour un verre de haricots
–un rapport de 1 :4 ;
ƒ Faites bouillir, réduire la chaleur et enlever la mousse en excès ;
ƒ Faites cuire à feu doux pendant approximativement 3 heures jusqu’à ce que ce soit
ramolli ;
ƒ Le bicarbonate de sodium peut être ajouté pour améliorer la texture et réduire le
temps de cuisson.
Amarante
Introduction
Il existe plusieurs sortes d’amarantes
• Feuilles de tigre –invertébrées, tendres et variées en couleur ;
• Feuilles rouges –invertébrées, souvent utilisées comme plante d’ornementation
dans certaines zones ;
• Feuilles vertes –invertébrées ;
• L’uray –épineuses, couleur rougeâtre sur la surface interne des cotylédons et sur
la tige.
L’amarante comestible (A. tricolor L ou A. viridis L) est un légume annuel foliaire
appartenant à la famille des amarantes.
Importance
-
-
-
L’amarante l’un des légumes foliaires les plus délicieux;
Plusieurs espèces d’amarantes sauvages sont utilisées comme fleurs de pots ;
Utilisées comme fleurs ornementales, l’espèce A.tricolor possède des feuilles
rouges, jaunes et vertes avec de sections foliaires alors que l’espèce A.caudetus a
des inflorescences grandes et rouges vives ;
Les feuilles d’amarante sont utilisées comme fourrage (aliments pour porc) ;
Les amarantes légumineuses sont recommandées comme un bon aliment possédant
des propriétés médicales pour les jeunes enfants, les mères allaitantes et pour les
malades de fièvre, d’hémorragie, d’anémie ou de problèmes de reins.
L’espèce A.spinosus L. est utilisée comme dépuratif contre les maladies vénériennes
et comme un assaisonnement.
27
Techniques de culture
1. Choix et préparation des semences
- L’amarante se propage au moyen de semences. En fonction du cultivar, de la
photopériode et des pratiques culturales, la floraison peut commencer 4-8 semaines
après les semailles et les semences atteignent la maturité 3-4 mois après (elle
servira de source de matériels de culture) ;
- Bien sécher les fleurs inflorescentes, après les avoirs battues légèrement, les
vanner et le démêler pour n’en retenir que les grains de semences ;
- Cependant, la variété A.Dubius continue son phase de dégénérescence pour une
période plus longue et lorsqu’elle coupée régulièrement, la plante peut devenir un
arbuste et se pérenniser, et même à maturité ses feuilles sont toujours succulentes,
ce qui est approprié pour une consommation comme légumes ;
Préparation du sol
- L’amarante exige une préparation systématique du sol avec deux
labourages et hersages et des trois bien préparés pour une bonne
croissance des graines.
2. Semailles et Plantation
- L’amarante est plantée soit par une semailles directe ou par
transplantation;
- Le choix de la méthode de plantation dépend de la disponibilité de
semences et de la main d’œuvre et peut aussi varier avec la saison
culturale ;
- Les semailles directes sont appropriées lorsqu’une grande quantité de
semences est disponible, la main d’œuvre limitée et pendant la saison
sèche quand la fréquence d’arrosage est réduite.
- La transplantation est préférée lorsque la quantité de semences est limitée,
la main d’œuvre est abondante et pendant la saison pluvieuse lorsque les
fortes pluies et les inondations ont de fortes chances d’emporte les
semences ;
- Toutefois, la pratique la plus courante consiste à semer directement en
rangées avec une profondeur de 0.5-1.0 cm et un espacement de 10-20
cm ;
- Planter les semences avec un espacement de 5cm dans la rangée et
couvrir avec une couche de composte ou de glumes de riz, ou répandre
avec un râteau à semer de 2-5 g/m2 (20-50 kg/ha) ;
- En cas de transplantation, les exigences de semences sont seulement de 2
kg/ha avec une densité de plantes de 400 plantes/m2.
- L’amarante est une plante quantitative à courte journée. Elle consomme
beaucoup d’eau et utile 6 mm/jour. L’amarante préfère un sol fertile, bien
drainé et ayant une structure libre.
3. Fertilisation
- L’amarante réagit bien aux fumiers organiques et même aux fumiers
minéraux. Cent gramme de fumiers plein peuvent être appliqués à 12-12-24
par m² avant de planter ou 20-50 kg de fumier par are (100m²) ;
- Bien que l’amarante soit une culture à faible degré de gestion et pouvant
pousser dans des sols pauvres, le rendement de la plante peut être
augmenté à l’usage des fertilisants ;
- Une combinaison de fertilisants tant organiques qu’inorganiques améliore
le rendement et aider à maintenir la fertilité du sol. La quantité de
28
-
fertilisants à utiliser dépend de la fertilité du sol, du type su sol, du taux de
récupération du fertilisant, et des matières organiques du sol ; et
Un test de sol est très recommandé pour déterminer le N, P et le K
disponibles. Les recommandations pour les fertilisants dépendent de vos
conditions locales, consulter votre spécialiste en gestion de fertilité ou
effectuer une analyse des sols pour déterminer les taux optimaux.
3. Entretien
- L’amarante ne nécessite un entretien spécial en dehors du désherbage et de
l’arrosage devant être fait selon les besoins ;
- L’amarante est une plante relativement tolérante à la sécheresse, mais
l’insuffisance d’eau réduit le rendement. L’eau doit être particulièrement
appliquée juste avec les semailles ou la transplantion, afin d’avoir une bonne
retenue ;
- Pendant la saison pluvieuse, le drainage est essentiel à la survie et la
croissance de la plante. Les lits surélevés, les sillons clairs et des canaux de
drainage spacieux faciliteront un drainage rapide d’eau excessives après une
grande pluie ;
- Une autre lanière d’évaluer la teneur du sol en humidité est de prendre une
poignée du sol du fond d’un trou de 15 cm de long. Presser cette poignée de sol.
Si le sol reste uni après avoir relâché la pression, l’humidité du sol est
suffisante, et si le sol se désagrège, il est grand temps de l’irriguer ;
- Les mauvaises herbes luttent avec les plantes pour la lumière solaire, l’eau et
les éléments nutritifs, réduisant de ce fait le rendement. L’on peut lutter contre
elles en utilisant une combinaison des méthodes. Vous devez choisir la méthode
la mieux appropriée pour le lieu de votre champs.
- Une préparation systématique de la terre constitue le premier élément clé de
lutte contre les mauvaises herbes. L’amarante est une plante ayant une petite
graine et lente à la germination ; partant la lutte contre les mauvaises herbes
dès le début est essentiel ;
- Un lit de semences dépourvu de grains de mauvaises herbes permet à jeunes
plantes d’amarante de constituer un canapé qui empêchera l’émergence des
jeunes plantes de mauvaises herbes. Un désherbage à la houe ou à la main peut
alors se faire quand c’est nécessaire.
3. Maladies & Ennemis
- Les insectes et les maladies doivent être combattus pour permettre un bon
rendement et une qualité pouvant être vendue ;
- L’amarante est susceptible de s’abimer par les insectes foliaires tels que les
mineurs de feuilles, les vers déchireurs, le puceron, les scarabées et les mites ;
- Les méthodes traditionnelles consistant à saupoudrer des cendres pour chasser
les insectes a été remplacée par la pulvérisation régulière, au moins deux fois la
semaine, des insecticides ;
- Les pesticides chimiques ne devraient être utilisés qu’essentiellement comme une
mesure corrective. Choisir le pesticide qui ne vise que l’insecte spécifique qui nuit
et essayer d’éviter de choisir les insecticides qui tuent ou inhibent d’autres
organismes utiles ;
- Choisir un pesticide à faible persistance, i.e. dont les effets ne durent que
quelques jours. Les pesticides ne doivent être utilisés que le soir et les
travailleurs doivent être interdits d’accès au champ jusqu’à la fin de la période
d’attente (généralement de 12 à 24 heures).
- Une méthode alternative mais efficace de lutte contre les insectes nuisibles
consiste à couvrir le lit avec un film mince de treillis en plastic (ave mailles de 32
ou plus petit).
29
3. Moisson & Emballage
Elle doit avoir lieu entre 20- 45 jours après transplantation.
• Pour un espacement de 10x10 cm, moissonner dès que toute la plante est
déracinée. Vous pouvez garder les plantes fraîches en les plongeant dans un
bassin d’eau pour un ou deux jours ;
• Pour un espacement de 20x20 cm, procéder à des moissons successives jusqu’à
4 fois, les jeunes feuilles et les tendres rejetons sont ramassés à intervalles de 2-3
semaines ;
• La plante avec finalement commencer la floraison et les rejetons vont retarder le
début de la floraison et ainsi prolonger la période de la moisson ;
• L’amarante et les autres légumes foliaires ont le plus grand ratio surface-volume
et perdent leur poids rapidement. Pour réduire lez pertes d’eau, il faut moissonner
pendant la période fraîche de la journée comme tôt le matin ou tard dans l’après
midi.
Valeur nutritive
• Bien que la valeur nutritive des différentes espèces d’amarante varie légèrement,
l’amarante est une source riche en calcium fer et vitamine comme le montre le
tableau ci dessous.
Les valeurs nutritives de l’amarante (Crues et Bouillies/100 grammes de portion
comestible)
Eléments nutritifs Crue bouillie
Humidité (%)
Energie alimentaire (cal.)
Protéines (g)
Fibres (g)
Hydrates de Carbone (g)
Cendres (g)
Calcium (mg)
Phosphore (mg)
Fer (mg)
Sodium (mg)
Potassium (mg)
Vit. A (I.U.)
Thiamine (mg)
Riboflavin (mg)
Niacine (mg)
Acide Ascorbique (mg)
84.4
47
4.6
1.1
7.4
2.5
341
76
18
51
443
12,860
0.01
0.37
1.8
120
83.9
27
4.4
–
4.4
–
314
62
–
–
–
12,235
0.01
0.33
1.7
109
Methods de préparation
• La perte d’éléments nutritifs de l’amarante commence à partir de la préparation et
atteint un sommet pendant la préparation;
• Il est bon de ne pas couper les feuilles encore, mais si vous devez le faire, lavez
d’abord les légumes avant de les couper et il faut le couper en de grandes
sections de manière à ce que les vitamines s’exposent moins à l’eau pendant la
cuisson ;
• Utiliser une quantité d’eau minimale pour la cuisson, faites bouillir l’eau et y
ajouter les légumes pour les bouillir ;
• Ne jetez pas l’eau dans laquelle on a bouilli, elle est en effet riche en vitamines
solubles dans l’eau (B-complexe & C). Vous pouvez prendre cette eau comme une
soupe ou la reverser dans les légumes fris ;
• Couvrez la marmite pour accélérer la cuisson et réduire une perte supplémentaire
d’éléments nutritifs ;
• N’utiliser pas le soda pour la cuisson car il détruit les vitamines importantes.
• (Voir annexe 4 pour les recettes courantes d’amarante et la discussion).
30
CAHAPITRE 3
PREPARATION DES REPAS FAMILIAUX EQUILIBRES
Repas équilibré
Une alimentation équilibrée fournit les quantités appropriées d’énergie alimentaire et
d’éléments nutritifs nécessaires pendant la journée afin de couvrir les exigences
alimentaires de la personne qui prend l’alimentation. Une alimentation équilibrée doit
être composée d’une variété de différentes nourritures provenant de différents groupes
d’aliments afin qu’elle contienne tous les microéléments nutritutifs et macroéléments
nutritifs dont la personne a besoin.
Un bon repas doit contenir:
• Un aliment de base. Regarder à la liste d’aliments dans le chapitre 1 et voir si elle
reprend les aliments de base. Ajouter d’autres s’il vous plaît ;
• D’autres aliments pouvant être préparés sous forme de sauce, de ragouts ou de
condiment). Ces aliments peuvent inclure :
o Les légumes et/ou les aliments du règne animal ;
o Au moins un légume ;
o Up peu de matières grasses ou huile (mais pas trop) pour accroitre
l’énergie et améliorer le goût. La plupart de graisses ou huiles doit
provenir des aliments contenant les acides gras non saturés (Voir la figure
4 dans le sujet 1)
Figure 2 : Utilisation d’une variété d’aliments pour constituer un repas équilibré
31
Encourager les familles à utiliser:
• Plusieurs groupes d’aliments à chaque repas;
• Différents légumes et fruits à différents repas parce que les différents légumes et
fruits contiennent des quantités variables de différents éléments nutritifs ;
• La viande, la volaille, les abats et les poissons chaque jour si possible parce que
ces aliments sont les meilleures sources de fer de zinc (qui manquent souvent
dans les régimes alimentaires, particulièrement pour le régime alimentaire pour
jeunes enfants et femmes).
Les repas legers ou snacks
• Les snacks sont des repas consommés entre les principaux repas ;
• Ci-dessous prière de trouver les exemples de nourritures qui font partie intégrante
des bons snacks, particulièrement lorsque on en consomme un ou plus d’un.
- Le lait frais, le lait caillé, le yaourt, le fromage, les arachides grillés, le soja,
les courges, le sésame, les œufs, le poisson fris, le pain, les épis de maïs
bouilli/grillés, le manioc bouilli ou grillé, le plantain, l’igname, la patate
douce, la banane, l’avocat, les tomates, les mangues, les oranges.
La consommation de ces snacks constitue une bonne manière d’améliorer le régime
alimentaire qui peut manqué d’énergie alimentaire ou d’éléments nutritifs. Cependant, il
faudrait aussi savoir que manger fréquemment tout au long de la journée accroit le
risque de carie dentaire, particulièrement si l’hygiène dentaire est très mauvaise.
La Pyramide alimentaire
Bien que votre prise de nourriture varie d’un repas à un autre au quotidien, avoir une vue
équilibrée de votre alimentation est une bonne idée. La pyramide alimentaire ne sert
qu’une d’une orientation et non d’un ensemble rigide des lois.
Figure 3: La Pyramide Alimentaire
32
•
•
Comme vous l’aurez remarqué, il est sain de manger plus d’aliments se trouvant
aux niveaux de la base de la Pyramide et moins de ceux qui se trouvent au somme
de la Pyramide. Le sommet de la Pyramide correspond aux aliments qui n’aident
pas à rendre nos corps forts ni en bonne santé ;
La Pyramide d’Orientation Alimentaire nous aide à promouvoir les trois règles de
base pour une alimentation saine :
- La variété ;
- L’équilibre ; et
- La modération
La variété signifie que vous devez inclure plusieurs aliments différents tirés de chaque
niveau de la Pyramide alimentaire parce qu’aucun aliment, à lui seul, ne peut fournir tous
les éléments nutritifs dont votre corps en croissance a besoin au quotidien. Ce qui vous
permettre d’élargir l’éventail de vos choix alimentaires. Il est mieux de manger les
aliments de toutes les couleurs. Plus il y a des couleurs et de textures dans vos repas
quotidien, plus grand sera l’éventail d’éléments nutritifs que vous en tirerez.
L’équilibre signifie que vous devez consommer des quantités correctes des aliments
tirés de tous les niveaux de la Pyramide au quotidien. De cette manière, vous aurez
toutes les calories et éléments nutritifs dont vous avez besoin pour votre bonne
croissance et bon développement.
La modération signifie que vous devez faire attention de ne pas trop consommer l’un ou
l’autre aliment de quelque type que ce soit.
Manger en dehors de la maison
• Plusieurs personnes achètent les repas et les snacks auprès de vendeurs ou
mangent dans les bars, restaurants ou hôtels ; certains étudiants reçoivent des
snacks ou des repas à l’école.
• Bien que manger en dehors de chez soi puisse être agréable, le faire trop souvent
peut vouloir dire que vous êtes de consommer trop de calories, de matières
grasses, et de sel et non pas assez de fruits, légumes et éléments nutritifs
essentiels.
• La composition en éléments nutritifs de la nourriture consommée en dehors de
chez soi n’est souvent pas de la même qualité que la nourriture préparée chez soi.
• Il encourager les gens à choisir les repas et les snacks qui fournissent un
mélange d’éléments nutritifs, particulièrement s’ils mangent régulièrement en
dehors de chez eux.
• Les avertir de ne pas consommer trop de nourritures grillées vendue sur la rue,
car cette nourriture peut contenir des mauvaises graisses et accroitre le risque de
surpoids.
• Encourager les gens qui fabriquent et vendent les repas et les snacks de préparer
des aliments de bonne qualité et de manière hygiénique.
Partager les repas
• Partager les aliments de base et les legumes selon les besoins énergétiques (Voir
Figure 6). Les enfants âgé de 1-3 ans ont besoin d’environ un tires de la quantité
dont ont les hommes ont besoin. Notons que les besoins en énergie augmentent
considérablement à l’âge de la puberté et de l’adolescence, particulièrement les
garçons et pendant la grossesse et l’allaitement ;
• Partager les légumes et les fruits presque manière équitable pari tous les membre
de la famille mais s’assurer que les femmes enceintes et celles qui allaitent aient
des quantité plus grande.
33
•
•
•
Donner des portions plus importantes d’aliments riches en fer (la viande, les
abats, la volaille et le poisson) aux filles plus vielles et aux femmes,
particulièrement lorsque celles-ci sont enceinte. Les jeunes enfants sont souvent
anémique et ont besoin d’une part conséquente de ces aliments aussi ;
S’assurer que les jeunes enfants consomment beaucoup d’aliments riches en
matières grasse telles que le lait, les arachides les huiles qui leur donnent
beaucoup d’énergie bien qu’ils ne consomment de petites quantités d’aliments. Le
sucre, les sucreries et le miel constituent aussi une autre manière d’accroitre la
teneur en énergie et ces aliments peuvent être mélangés avec le porridge et
autres aliments en faible quantités.
Donner à vos jeunes enfants leurs propres assiettes ou bowl. Ceci leur permettra
de d’avoir leur part de nourriture si le reste des membres de la famille mangent
tous de la même marmite.
Satisfaire les besoins alimentaires de différents membres de la
Famille
Exceptés les jeunes enfants, qui doivent être nourris quatre à cinq fois par jour,
chaque membre de la famille doit recevoir deux ou trois repas principaux par jour.
L’idéal serait d’avoir ces repas le matin, la mi-journée et le soir. Afin de s’assurer
que chaque membre de famille obtienne sa part d’aliments, il existe certaines
lignes directrices à suivre.
Enfant de la naissance à 6 mois d’âge
• Les enfants de naissance à six mois d’âge doivent recevoir exclusivement
le lait maternel ;
• Le lait maternel est le meilleur aliment pour tout bébé et fournit tous les
éléments nutritifs dont la plupart d’enfant ont besoin pour les six premier
mois de leur vie. Ce lait est sûr, moins cher et a l’avantage supplémentaire
de renforcer la résistance du bébé contre les maladies ;
• Aux environs de 6 mois, les bébés doivent être introduits à d’autres
aliments qui suppléent l’énergie, les protéines, les vitamines et les
minéraux fournissent par le lait maternel. Ce qui va aussi permettre
d’habituer le bébé à d’autres variétés dans le goût et la texture
alimentaires.
Enfants de 6 à 12 mois d’âge
• Les aliments donnés à l’enfant en sus du lait maternel sont appelés
aliments complémentaires ou aliments de sevrage.
• La préparation des aliments complémentaires sains et nutritifs peut
nécessiter beaucoup de temps et d’efforts ;
• Plusieurs pères et mères, particulièrement les jeunes et parents pour la
première fois, ont besoin des conseils pratiques et d’assistance pour les
aider à donner à leurs bébés les aliments dont ils ont besoin ;
• Les aliments pour bébé nécessitent une préparation particulière pour
s’assurer qu’ils sont mous, propre et faciles à mâcher et à diriger ;
• Un enfant à cet âge doit être nourri de bouillies faites de céréales, telles
que le maïs ou d’autres aliments de base locaux tels que le manioc, ce
deux fois le jour ;
• Quand l’enfant atteint l’âge d’un an, la prise des aliments complémentaires
doivent être augmentée à quatre à cinq fois par jour, en sus du lait
maternel ;
34
•
•
•
•
Une fois que le bébé est habitué aux liquides et aux aliments mous, et dès
les dents commencent à apparaitre, les aliments semi-solides puis les
aliments solides sont graduellement introduits dans le régime alimentaire ;
Les aliments de base préparés avec de l’eau sont épais (i.e. ils ont peu
d’énergie ou d’éléments nutritifs comparativement à leur volume), si bien
qu’ils doivent être consommés avec des aliments riches en éléments
nutritifs. Ceux-ci comprennent les haricots écrasés et les arachides pilés,
les feuilles vertes écrasées et les légumes de couleur orange (qui sont
riches en vitamine A), et les fruits tendres tels que les papayes, la citrouille
(qui fournit beaucoup de vitamines C).
Une excellente manière d’enrichir la bouillie consisterait à la consommer
avec de petites quantités d’aliments d’origine animale ou des produits
laitiers, tels que le poisson cuits et écrasés, le poulet, la viande ou les œufs
aussi bien que les laits caillés ou le lait) ; et
Pour accroitre la teneur de la bouillie en énergie, préparer la bouillie sur
base de la farine de blé, utiliser la farine de céréale qui a fermenté ou
germé et y ajouter un peu de légumes ou d’huile de palme (voir annexe 5
sur la transformation de la farine de céréales qui a germé.)
Enfant de 1 à 5 ans
• Les jeunes enfants âgés de un à cinq ans sont souvent les plus à risque de
malnutrition;
• Ils ont un grand besoin d’énergie et d’éléments nutritifs pour la taille de
leur corps comparativement aux adultes ;
• Un soin et une alimentation appropriés sont essentiels pour leur
croissance, développement et activité normaux ;
• Les enfants doivent être allaités régulièrement chaque jour jusqu’à ce
qu’ils aient au moins deux ans ;
• Aux heures de repas, ils peuvent manger un peu plus de la même
nourriture comme leurs parents et ils doivent être encouragés à
consommer une variété d’aliments énergétiques, aliments protéiques et
des fruits et des légumes ;
• Les enfants ne peuvent pas consommer la même quantité de nourriture au
cours d’un repas que les adultes. En sus de l’allaitement, ils doivent
manger quatre à cinq fois par jour ;
• Une manière simple de s’assurer que les enfants ont suffisamment de
nourriture consiste à leur donner des snacks entre les principaux repas
familiaux. Voir la Fiche d’Information 4 et la section sur les snacks dans ce
Dépliant sur la Technologie du Jardin à Domicile pour toutes suggestions ;
• Certains snacks bons pour les enfants sont les suivants : les Fruits
(mangue, papaye, avocats etc…), les œufs bouillis, du lait
bouilli/pasteurisé/ caillé, le chapatti, le pain (avec la pate
d’arachide/margarine/ trempés dans du lait ), petits morceaux de manioc
bouilli/fris/plantain/igname/patates douces charnues etc. ;
• Les enfants malades doivent être encouragés à manger et boire, même s’ils
n’ont pas beaucoup d’appétit ;
• Beaucoup de fruits –jus de fruits, soupes et eau potable—sont
particulièrement importants lorsqu’un enfant a la diarrhée ;
• Il doit être donné beaucoup d’eau et d’aliments riches en éléments nutritifs
aux enfants qui récupèrent de la fièvre et de la maladie doivent ; et
• Les habitudes de prise de repas s’établissent tôt, il est ainsi important
d’apprendre à l’enfant à un âge précoce comme titre le meilleur profit des
aliments locaux.
35
Figure 4: Les enfants ont des besoins spéciaux en éléments nutritifs
Enfants en âge de scolarité
• Etant donné que les enfants plus vieux et les adolescents grandissent
rapidement, ils ont des besoins importants en énergie et en éléments
nutritifs ;
• Ils ont besoin de quantités adéquates d’énergie et de protéines aussi bien
que des vitamines et des minéraux, particulièrement le fer, le calcium et
les vitamines A, C et D ;
• Les enfants en âge de scolarité et plus ont besoin de deux à trois repas par
jour, plus les snacks entre les repas ;
• Les enfants qui n’ont pas de repas de midi à la maison doivent emporter un
casse-croute qu’ils mangeront à l’école ou doivent avoir accès aux snacks,
tels que les bananes mures, les arachides, la viande grillée ou les patates
douces, les ignames ou le manioc bouillis.
• Une attention particulière doit être accordée aux filles adolescentes. Elles
ont en effet besoin d’être bien nourries pour leur développement immédiat
et pour les efforts futurs de délivrances ;
• Les filles adolescentes qui tombent enceinte court un risque particulier et
doivent avoir des éléments nutritifs supplémentaires pour la croissance de
leur bébé ; et
• Elles doivent consommer beaucoup d’aliment de base de la famille à
chaque repas et des portions généreuses de condiments contenant des
légumes, de la viande, du poisson ou des œufs. Les aliments riches en
calcium doivent être encouragés (e.g. le lait).
Femmes enceintes et allaitantes
• Une femme a besoin de manger suffisamment avant et pendant sa
grossesse pour suppléer à l’énergie, aux protéines, aux vitamines et aux
minéraux supplémentaires en raison du fœtus en croissance;
• Les besoins en fer sont particulièrement élevés et les suppléments sont
souvent nécessaires. Les femmes enceintes doivent être encouragées à
suivre des contrôles médicaux réguliers ;
• Les besoins nutritionnels d’une femme sont davantage grands lorsqu’elle
allaite que ce n’est le cas pendant sa grossesse ; d’autant plus qu’elle doit
satisfaire aux besoins de son bébé en croissance ;
• Si la mère ne satisfait pas les besoins de son bébé, le bébé continuera à
téter, réduisant ainsi les réserves en éléments nutritifs de la mère. Ceci
36
•
•
place la maman dans une situation de risque élevé de maladie pour la mère
et pourrait affecter le développement du bébé ;
Une alimentation variée et nutritive avec des aliments de base appropriée
et des condiments des légumes, de la viande et du poisson et il faudrait
aussi consommer beaucoup de fruits ; et
Les femmes allaitantes doivent aussi boire beaucoup d’eau et d’autres
fluides (e.g. la soupe, le lait).
Personnes âgées
• Bien que plusieurs personnes âgées aiment avoir une vie active, la
maladie et la perte du sens du goût peuvent réduire leurs appétits alors
que la perte de dents rend le mâchage difficile.
• Si elles ne peuvent pas manger beaucoup en une fois, les personnes âgées
ont besoin des repas fréquent mais petits qui peuvent être mâchés
facilement.
• Les aliments pour les personnes âgées doivent inclure une grande variété
des graines, de fruits, des légumes et, si disponible, des produits laitiers ;
• La consommation des aliments hautement énergétiques peut s’avérer
particulièrement important si l’appétit manque et si la prise de nourriture
globale est limitée ;
• Le maintien d’une prise adéquate des liquides est aussi important ;
• Les personnes âgées peuvent aussi avoir besoin d’aide de la part de leurs
membres de famille ou voisins pour leurs activités agricoles, de traitement
d’aliments et de préparation de nourriture.
(Voir annexe 6 sur les besoins en éléments nutritifs de tous les membres de la famille)
NB: Planter une aussi grande variété d’aliments que possible permet de
satisfaire les besoins nutritionnels divers de tous les membres de la famille.
En fonction de la taille du jardin à domicile et de la disponibilité d’eau, les
jardins à domicile peuvent aussi produire (en sus des racines, tubercules,
légumes et fruits) des quantités supplémentaires d’aliments de base (e.g. le
maïs, le manioc, la patate douce). Cela augmente le stock d’aliments de base
et épargne la famille de devoir ajuster au quotidien le nombre des repas ou la
qualité de ceux-ci (i.e. la variété des composantes des aliments) alors que
l’année progresse.
37
CHAPITRE 4:
Santé et hygiène alimentaires
Matériels nécessaires
• Flip-chart
• Les affiches montrant les figures relatives à la santé et à l’hygiène alimentaires
Pre-test
1. Enumérer cinq pratiques relatives à une bonne hygiène corporelle?
2. Qu’entendez-vous par un stockage sûr des aliments (crus) et de l’eau ?
3. Citer trois pratiques importantes dans la préparation cuisson et stockage des
aliments en toute sureté ?
Objectifs de l’apprentissage
A la fin de ce chapitre les apprenants seront à même de :
1. Citer au moins cinq pratiques importantes de l’hygiène corporelle;
2. Mettre en pratique une bonne hygiène pendant la préparation, la cuisson et le
stockage des aliments.
38
SURETE ET HYGIENE ALIMENTAIRE
Pourquoi garder les aliments et les boissons sains et propres
Il est important que les aliments que nous consommons et l’eau que nous buvons soient
sains et propres. Aussi, est-il essentiel de préparer les repas d’une manière saine et
hygiénique. En effet, si les germes entrent dans nos aliments et nos boissons, ils
peuvent nous causer de l’intoxication alimentaire (conduisant par exemple à la diarrhée
ou au vomissement). Les personnes qui sont les plus susceptibles à tomber malade sont
les jeunes et les personnes déjà malades, particulièrement les malades du VIH/SIDA. Les
Les règles de base de l’hygiène visent à:
• empêcher aux germes d’atteindre nos aliments et nos boissons. Plusieurs
germes proviennent des excréments humains ou animaux. Les germes peuvent
atteindre : - les aliments par le biais des mains sales, des mouches ou autres
insectes, des rats et autres animaux et des ustensiles sales ; - les stocks d’eau si
ceux-ci ne sont pas protégés contre les excréments.
Pour aider les familles à avoir des aliments et de l’eau sains et propres, il faudra:
• se renseigner sur le moyen d’évacuation d’excréments, les pratiques de se laver
les mains, la source et le stockage d’eau et les différentes manières suivant
lesquelles les repas sont préparés. Cela vous permettra d’identifier les voies par
lesquelles les germes seraient en train d’atteindre les aliments et l’eau ainsi que
les aliments dans lesquels les germes seraient en train de se multiplier ;
• suggérer les manières pratiques d’améliorer l’hygiène de l’eau et des aliments.
Certaines suggestions énumérées ci dessous peuvent s’avérer pertinentes et
utiles. Toutefois, rappelez-vous de ne pas trop encombrer les familles avec
beaucoup trop de conseils.
Hygiene corporelle
Conseiller les gens à:
• se laver les mains à l’eau propre et avec du savon (ou des cendres):
- après être allé aux toilettes, après avoir nettoyé les fesses du bébé ou
après avoir lavé les habits, les draps ou les surfaces ayant été contaminés
par les excréments. Il est important de se laver les mains après être entré
en contact avec les excréments ;
- avant de préparer et après et avant de manger et après ;
- avant de nourrit un enfant ou une personne malade (s’assurer que la
personne malade s’est également lavé les mains)
• sécher les mains:
- en les secouant et en les frottant ensemble;
- en utilisant une serviette réservée uniquement à cet usage ;
•
•
•
•
•
en gardant ses ongles des mains courts et propres
en évitant de tousser ou de cracher à côté de la nourriture ou de l’eau
en couvrant toute blessure à la main pour empêcher la contamination des
aliments pendant la préparation
en utilisant les latrines et en gardant celles-ci propres et sans mouches ;
en nettoyant les excréments des animaux
L’eau proper et saine
Conseille les familles à:
• utiliser l’eau saine, telle que l’eau traitée du robinet ou de l’eau proventan d’une
source protégée telles que les fontaines protégées. Si l’eau n’est pas saine, elle
39
•
doit être bouillie (rapidement pendant une minute) avant d’être consommée ou
avant d’être utilisée pour les aliments non préparés (par exemple les jus de
fruits) ;
utiliser des récipients propres et couverts pour puiser et stocker l’eau.
L’achat et le stockage des aliments
Conseiller les familles à:
• acheter les aliments frais tells que la viande ou le poisson le jour même où ils
seront consommés. Rechercher les signes de mauvaise qualité (voir sujet 2, page
29);
• couvrir les aliments crus et ceux préparés pour les protéger contre les insectes,
les rongeurs et contre la poussière;
• stocker les aliments frais (particulièrement les aliments du règne animal) et les
aliments préparés dans un endroit frais ou dans un réfrigérateur, si les moyens le
permettent ;
• conserver les aliments secs tels que les farines et les légumes dans un endroit
frais, sec à l’abri des insectes, des rongeurs et d’autres insectes nuisibles ;
• éviter de conserver les restes des repas pendant plus de quelques heures (à
moins de le faire dans un réfrigérateur). Toujours garder ces aliments couverts et
les réchauffer très bien jusqu’à ca qu’ils deviennent chauds et fumants (faire
bouillir les liquides)
Préparation des aliments
Conseiller les gens qui préparent les aliments à:
• garder la surface de préparation propre. Utiliser les assiettes et les ustensiles
propres et soigneusement lavés pour stocker, préparer, servir et manger les
aliments ;
• préparer les aliments sur une table où il n’y a pas trop de poussière ;
• laver les légumes et les fruits à l’eau propre. Les peler si possible ;
• empêcher que la viande crue, les abats, les volailles et les poissons touchent les
autres aliments, car ces aliments frais contiennent souvent des germes. Laver les
surfaces touchées par ces aliments frais avec de l’eau chaude et du savon ;
• bien préparer les viandes, les abats, les volailles et les poissons. La viande ne
doit pas contenir du jus rouge ;
• bouillir les œufs de sorte qu’ils soient durs. Ne pas manger des œufs crus ou
cases ;
• bouillir le lait à moins qu’il s’agisse d’un lait provenant d’une source animale. Le
lait caillé peut être plus sain que le lait frais.
Hygiène aux elentours de la maison
Conseiller les familles à:
• garder les alentours de la maison sans excréments des animaux ni d’autres
déchets;
• garder les déchets dans une poubelle couverte et vider la poubelle régulièrement
de sorte qu’elle n’attire pas les mouches ;
• fabriquer du composte pour jardin avec les déchets alimentaires appropriés, les
déchets du jardin et les excréments des animaux. Le compostage détruit les
germes se trouvant dans les excréments.
Toxines et produits chimiques
Les aliments et l’eau sont malsains lorsqu’ils contiennent des toxins ou des produits
chimiques dangereux. Une toxine appelée “aflatoxine” est sécrétée par une moisissure
40
qui apparait sur les céréales et les légumes. Si elle est consommée, cette toxine peut
sérieusement rendre malade. Conseiller les familles d’empêcher cette moisissure
d’apparaitre en séchant les récoltes systématiquement et en les conservant dans un lieu
sec. Avertir les gens de ne pas consommer la les aliments avec moisissure ni d’en
nourrir leurs animaux. Ces moisissures peuvent être ajoutées au composte. Les
pesticides et autres produits chimiques agricoles nocifs peuvent entrer en contact avec
les aliments ou l’eau et empoisonner si :
• le produit chimique n’a pas été utilisé conformément à la procédure indiquée ;
• les récipients vides des produits sont réutilisés pour les aliments ou l’eau.
Conseiller les gens à:
• suivre scrupuleusement les instructions pour l’utilisation des produits chimiques;
• être stricts en gardant les produits chimiques hors de portée des mains des
enfants ; et
• se laver les mains après avoir utilisé les produits chimiques, et laver les aliments
(e.g. les fruits) sur lesquels les produits chimiques ont été pulvérisés.
41
Annexe 1: Recettes pour les Bananes et le Plantain
_____________________________________________
Le Matoke
Ingrédients
• huit à dix bananes plantains
• jus d’un seul citron (facultatif)
• huile de friture
• un oignon découpé
• deux ou trois tomates fraiches découpées
• un piment doux vert (ou un poivron) découpé
• du sel, de la coriandre du poivron de Cayennes ou du piment rouge (pour le goût)
• un morceau de bœuf : viande de bœuf ou viande de ragoût découpée en pièces de
taille d’une bouchée (facultatif)
• deux verres de bouillon de bœuf
Procédure
• peler les plantains, les découper en cubes, répandre le jus de citron et mettre le
tout de côté.
• Chauffer l’huile dans une grande poêle. Frire l’oignon, les tomates et les piments
verts ensemble. Ajouter les épices pour le goût. Ajouter la viande ou le bouillon.
Continuer à frire et à remuer jusqu’à ce que la viande soit presque cuite ou
jusqu’à ce que le bouillon commence à bouillir.
• Réduire la chaleur. Ajouter les plantains. Server les Matoke (matooke si vous
voulez) chaud.
Plantain dans l’Huile de Palme
Ce plat utilise deux des ingrédients les plus utilisés dans la cuisine de l’Afrique
Centrale : les plantains et l’huile de palme. Une autre huile de substitution peut aussi être
utilisée, mais l’huile de palme (ou tout au moins un mélange de l’huile de palme et d’une
autre huile de cuisine) confère au plat son goût et sa couleur originaux.
Ingrédients
• Un verre d’huile de palme ou de toute autre huile de cuisine ou un mélange de
deux;
• Quatre plantains ou plus (ils ne doivent pas forcément être murs) ;
• Un ou deux piments de Chile brulants, lavés et découpés (pour donner un doux
goût, utiliser un piment piquant, laissé entier, de sorte qu’on puisse le retirer
avant de servir)
• Un oignon découpé
• Du sel
Procédure
• Chauffer presque toute l’huile dans une grande poêle. Peler les plantains.
Découper les plantains en disques d’épaisseurs égales. Frire les plantains dans
l’huile chaude pendant plusieurs minutes, jusqu’à ce qu’ils deviennent bruns
dorés. Les enlever de l’huile et les placer sur du papier absorbants.
• Chauffer le reste de l’huile dans une marmite profonde. Frire les piments et
oignon sur un feu fort pendant quelques minutes, en remuant souvent ;
• Ajouter les plantains aux piments et oignon. Ajouter une cuillerée d’eau, couvrir et
laisser chauffer à feux doux pendant quelques minutes. Ajouter du sel.
• Servir chaud, seul ou comme un accompagnement.
42
Plantains fris
Ingrédients
• huile
• plantains, un palnatian par service (les plantains peuvent être préparés non-mûrs
et verts)
• le sel et l’African Hot Sauce
Procédure
• Peler et découper les plantains, soit en tranches ou decouper les plantains en
deux morceaux et decouper chacun de ces morceaux latéralement. Chauffer
l’huile dans une poêle sur la plaque d’un four. Ajouter les plantains (dans une
couche unique) et les frire jusqu’à ce qu’ils deviennent dorés.
• Servir avec l’African Hot Sauce ou saler comme un snack, un apéritif, ou un
accompagnement. Peut aussi être servi avec du sucre saupoudré dessus comme
un snack ou un dessert.
Ndizi na Nyama (Plantains avec Viande)
Ndizi est le mot Swahili pour plantains. Nyama est le mot Swahili pour viznde. Cette
recette peut être soit le Ndizi na Nyama (Plantains avec Viande) ou le Nyama na Ndizi
(Viande avec Plantains). Sans viande, la recette est connue sous le nom de Mchuzi wa
Ndizi (Plantain Curry).
Ingrédients
• Un verre d’eau
• Un ou deux morceaux de bœuf (ou similaire), découpés en des cubes de la taille
d’une bouchée
• Une cuillerée à thé de sel
• Une demi-cuillerée de poudre de curry
• Poivron de Cayenne ou piment rouge (facultatif)
• Cuillerée à table d’huile de cuisine
• Un ou deux oignons découpés en tranches fines
• Deux tomates fraiches découpées
• Un verre de lait de noix de coco
• Trois à six plantains pelés et découpés en tranches
Procédure
• Dans une marmite ou une poêle, faire bouillir un verre d’eau. Ajouter la viande, le
sel et la poudre de curry. Couvrir, réduire la chaleur et faire chauffer à feux doux.
• Pendant que la viande cuit à doux feux : chauffer l’huile dans une autre poêle.
Frire les oignons pendant quelques minutes. Ajouter les tomates et faire cuire
pendant plusieurs minutes. Réduire la chaleur. Couvrir et laisser chauffer à doux
feux.
• Ajouter les tranches des plantains à la viande. Faire cuire pendant dix minutes ou
jusqu’à ce que la viande soit cuite et les plantains tendres.
• Mélanger l’oignon-tomate avec la viande et les plantains. Remuer. Ajuster
l’assaisonnement.
• Server avec le riz ou l’ugali.
Compote de bananes vertes
Ingrédients
• Huile végétale
• Oignon découpé
• Sel
• Tomates fraiches découpées
• Piment découpé
43
• 10 bananes vertes entières
• De l’eau
Procédure
• Chauffer l’huile végétale. Faire sauter l’oignon jusqu’à ce qu’il devienne doré.
Ajouter le sel.
• Ajouter la tomate et le piment et faire cuire pendant encore 3 minutes
• Ajouter les bananes et un peu d’eau
• Couvrir et laisser cuire à feux doux jusqu’à ce que presque toute l’eau sèche et
que les bananes soient tendres.
• Ecraser et servir.
44
Annexe 2: Recettes pour une Patate Douce
_____________________________________________
Bouillie de Patate Douce
Ingrédients
• Farine de patate douce
I une cuillerée à table pleine
• Farine de millet
4 cuillerées à table pleines
• Farine de soja
1 cuillerée à table pleine
• Citron
1 petit
• Sucre
2 cuillerée à table
• Eau
6 verres
Procédure
1. Faire bouillir cinq verres d’eau
2. Mélanger la farine et faire une pâte avec le sixième verre d’eau
3. Verser la pâte dans l’eau en ébullition et continuer à remuer pour empêcher la
formation des grumeaux.
4. Presser le jus du citron alors que la marmite continue à bouillir pendant 20
minutes
5. L’ensemble cuit doit prendre
6. Enlever du feu et ajouter le jus de citron et du sucre
7. Refroidir et servir chaud
Patates douces, maïs et haricots
Ingrédients
• Feuilles de patates
10 de taille moyenne
• Maïs
2 Verres
• Haricots
4 Verres
• Sel
a goûter
• Eau
quantité adéquate
Procedure
1. séparer le maïs des haricots et tremper d’avance pendant 6-8 heures
2. bouillir le maïs et les haricots jusqu’à la cuisson
3. enlever la terre des racines des patates douces et peler
4. laver et découper ne tranches les patates selon la forme voulue
5. ajouter les tranches de patates dans le maïs et les haricots et laisser cuire
6. quand les racines des patates sont tendres et le maïs et les haricots sont bien
cuits, écraser.
7. Ajouter le sel et servir en boulettes dans une assiette
Condiment de patates douces
Ingrédients
• Feuilles de patate douce 1 kg
• Oignons
2 moyens
• Tomates
4 moyennes
• Saveurs
4 cuillerée à table
• Huile/Graisse
4 cuillerées à table
• Sel
1 cuillerée à table
• Eau
½ litre
Procédure
1. laver les feuilles en enlevant la saleté et les vieilles feuilles
2. préparer les oignons et les tomates et les découper en tranches dans des
assiettes séparées
3. découper les feuilles de patates douces
45
4. laver deux fois dans de l’eau tiède pour enlever les anti-éléments nutritifs
5. chauffer l’huile et frire les oignons jusqu’à ce qu’ils deviennent bruns
6. ajouter les tomates et laisser cuire pendant un temps
7. ajouter les légumes et laisser cuire pendant cinq minutes
8. ajouter la saveur et remuer les contenues et laisser cuire jusqu’à la fin
9. servir avec banane.ugali ou kuanga, sima ou nshima/riz
La saveur peut être le lait, la pâte d’arachide, le lait de noix de coco, la farine de soya.
Nourriture pour bébé à base de patates douces et des haricots
Ingrédients
• 1 patate douce cuite, pelée et écrasée
• 100 ml de farine de maïs
• 30 ml de farine des haricots
• 750 ml d’eau
• 250 ml de lait (de vache ou de soja)
• 50 ml de sucre (facultatif)
• Sel (facultatif)
Instructions
1. Dans une marmite de taille moyenne, mélanger la patate douce écrasée avec le
mélange de haricot et verser de l’eau jusqu’à ce que le tout prenne complètement
2. Placer la marmite sur le four et laisser cuire le mélange jusqu’à l’ébullition,
remuant constamment. Laisser cuire à feux doux pendant 10 minutes.
3. Si vous le désirer, ajouter le sucre et le sel pour le goût. Ajouter un peu d’eau pour
ajuster la constance si nécessaire.
Feuilles de jute avec purée de patate douce
Ingrédients
• 1 petite patate douce
• 1 oeuf
• Poignée de feuilles de jute
• ½ cuillerée à table d’huile végétale
• Une pincée de sel
Procédure
• Laver la patate douce et la bouillir à feux doux
• Bouillir l’œuf entre 4-5 minutes, refroidir et ôter la coquille
• Laver et bouillir les feuilles de jute
• Peler la patate cuite
• Mélanger les ingrédients et ajouter l’huile végétale
• Ajouter le sel et écraser
Bouillie de patate douce
Ingrédients
• 1 kg de patates douces entières pelées (si elles sont grandes, le diviser en deux)
• L’eau
• 1 cuillerée de farine
• Sucre, Sel
• Noix de muscade
Procédure
• Placer les patates douces dans une grande poêle avec de l’eau
• Mélanger la farine, le sucre et le sel. Saupoudrer le tout sur les patates douces
• Laisser cuire à feux doux les patates dans la poêle jusqu’au ramollissement
• Assaisonner avec la noix de muscade ou avec d’autres épices
46
Annexe 3: Recettes pour les Haricots
___________________________________________
Soupe aux haricots
Ingrédients
1- Verre de haricots bouillis
2- oignons
1- Carrotte
1 – Patate irlandaise moyenne
2 ml piment & 2ml sel
Procédure
1. Tremper les haricots dans de l’eau la veille et les faire bouillir dans la même eau.
Laisser bouillir pendant 1-1½ heures jusqu’à la cuisson
2. Découper les patates, la carotte en cubes
3. Bouillir les ingrédients dans l’eau pendant 15 minutes. Découper l’oignon et le
mettre dans les légumes en ébullition et laisser bouillir pendant encore 10
minutes
4. Mélanger les haricots avec la soupe des légumes et assaisonner avec le sel et le
piment pour le goût
Soupe de sevrage à base de haricots et patates
Ingrédients
2- Cuillerée à table d’huile
1- Oignon découpé
2- Verres d’eau
200 g patate douce cuites écrasées
200 g haricots cuits écrasés
Procédure
1. Chauffer l’huile dans une poêle et faire sauté l’oignon
2. Ajouter de l’eau, des patates écrasées, des haricots écrasés et une pincée de sel.
Faire cuire à doux feux pendant 5 minutes. Ajouter de l’eau si nécessaire pour
avoir une soupe plus légère, ou laisser cuire à doux feu pendant encore un
moment pour avoir une soupe épaisse
3. Si on le désire, ajouter les autres assaisonnements. Servir chaud.
Soupe aux haricots écrasés et chou
Ingrédients
2 une cuillerée à table d’huile de cuisine
1 oignon moyen découpé finement
1 verre de lait
1 verre des haricots cuits écrasés
1 carotte moyenne, pelée et découpée
1 cuillerée à table de sel
200 g petits choux
12- Verres d’eau
Procédure
1. Chauffer l’huile dans une marmite et faire un sauté d’oignon découpé et de petits
ails jusqu’au ramollissement de l’oignon
2. Ajouter le lait, les haricots écrasés, la carotte, des épices d’herbes mixtes, du sel
et du piment. Chauffer à l’ébullition et laisser cuire pendant 5 minutes
3. Ajouter les choux et bouillir jusqu’au ramollissement des choux. Ajouter un peu
plus d’eau ou de lait, et si vous le désirez, les assaisonnements pour le goût.
Servir chaud.
47
Annexe 4: Recettes pour l’amarante
__________________________________________
Purée de feuilles d’amarantes
Ingrédients
• Amarantes lavées, pelées, et découpées en tailles de service
• Sel
Procédure
• Chauffer l’eau et le sel (pour le goût) jusqu’à ébullition dans une poêle à sauce.
Ajouter tous les ingrédients. Laisser cuire jusqu’à ce que tout devienne tendre.
Drainer l’eau de la poêle et écraser (comme pour la purée de patates ou les
haricots fris de nouveau). Assaisonner avec soit : de l’oignon fris, de l’huile de
palme, le poivron de Cayenne ou le piment rouge, la sauce piquante, le poisson
séché, le poisson salé ou le poisson fumé.
Condiment d’amarante, chlorophytum et arachides
Ingrédients
1/4 kg
1/4 kg
2 cuillerée
1 moyen
Amarante (une grande
botte)
Chlorophytum (une grande
botte)
Matières
grasses
ou
graisse de vache
Oignon découpé
2 moyens
Tomates fraiches découpées
1/2 verre
Farine d’arachide
3 cuillerée
table
1 cuillerée
table
à
Eau
à
Sel
Procédure
• Laver les deux légumes verts, les découper, découper l’oignon et les tomates et
tout mettre de côté pour être utilisé après
• Chauffer les matières grasses ou la graisse de vache et frire l’oignon jusqu’à ce
qu’il devienne tendre et légèrement brun.
• Ajouter les tomates, remuer et laisser cuire jusqu’au ramollissement
• Ajouter les feuilles d’amarante et de chlorophytum, remuer, couvrir et laisser
cuire à feux doux pendant 20 minutes en remuant de temps à autres ;
• Mélanger la farine d’arachide en une pâte molle et l’ajouter aux légumes en
cuisson au feu doux, puis ajouter le sel
• Laisser cuire pour encore 5 minutes. Cette préparation peut être servie entre
quatre à six portions et est mieux servies chaud avec l’ugali et les bananes
écrasées.
Ragoût de légumes
Ingrédients
• 6 gombo tendres découpés en tranches
• Huile de palme
• Oignon & Tomate
• 250 g de feuilles d’amarante, lavées et découpées
• 150 g eau de feuilles
• Le sel
Procédure
• Bouillir ou frire le gombo
• Sauté d’oignon et de tomates dans l’huile de palme
• Ajouter les feuilles, le gombo, les chillies et le sel
• Laisser fuir pendant encore 10 minutes
48
Annexe 5: Transformation des céréales ayant germé
_____________________________________________
Farine de céréale. Au moins 20 différents types de farine et produits de céréales
germées ou fermentées sont préparés dans les pays africains. Ils sont utilisés
pour une variété de raisons dont la préparation de principaux repas familiaux, des
boissons qui sont consommées comme de snack, des bouillies pour enfants et de
nourriture pour malade. Pour germer les céréales, toutes les graines sont lavées
et trempées dans de l’eau pour un jour. L’eau est drainée et les graines sont
placées dans un sac de jute ou dans un autre récipient et couvertes d’un tissu
approprié qui les empêchera de s’humidifier. Les céréales humides sont par la
suite stockées dans un endroit sombre pendant deux jours à trois jours, jusqu’à
ce que les graines commencent à bourgeonner. Les graines bourgeonnées sont
ensuite séchées au soleil avant d’être pilées. En fonction des pratiques
culturelles, certains pilent les graines de céréales avant de le laisser fermenter
alors que d’autres les trempent d’abord pendant deux à trois jours pour les piler
et laisser fermenter après. Quelle que soit la pratique en usage, les avantages
des farines de céréales fermentées sont nombreux. En sus d’être enrichies sur le
plan nutritionnel sans devenir épais, la bouillie faite à base de farine fermentée est
aussi facile à digérer. Le fer contenu dans les céréales s’absorbe mieux après la
fermentation. Par ailleurs, l’acide lactique (la substance aigre produite lors de la
fermentation) contenu dans les farines fermentées empêche aux germes nuisibles
de se multiplier rapidement, rendant ainsi la bouillie fabriquée à base de farine
fermentée plus saine à consommer et plus riche en éléments nutritifs denses que
la bouillies faite à base des farines non fermentée ou non germées.
Voici ci desous quelques “recettes” pour produire les farines ferméntées.
Farine de céréale fermentée (maïs, millet ou sorgho)
• Trier les grains
• Tremper pendant un jour
• Enlever l’eau et placer dans un sac de jute ou un sac fabriqué dans une
autre matière locale
• Stocker dans un endroit sombre et chaud pendant deux à trois jours
jusqu’au bourgeonnement des grains
• Sécher au soleil les graines ayant bourgeonné
• Piler et tamiser la farine
Farine de céréale fermentée (juste un exemple car il en existe des variantes)
• Piler les grains de maïs, de millet ou de sorgho en farine
• Tremper le mélange dans l’eau (environ 3 verres de farine sur 7 verres
d’eau)
• Laisser fermenter le mélange pendant 2 à 3 jours
• En faire une bouillie
49
Annexe 6: Besoins en Eléments Nutritifs des Différents
membres de la famille
_____________________________________________
Besoins quotidiens en énergie, protéine, matières grasses, Vitamines A et C et en Fer
différents groupes de sexe et d’âge
Membre
Age
Energie
Protéine
Matières
Vitamine
Vitamine
de
la
grasses
A
C
(kcal)
(g)
famille
(g)
RE (µg)
(mg)
Homme
18-60
2 944
57
83
600
45
(actif)
Femme (en
2 140
48
59
600
45
âge
de
reproduction)
Femme
2 240
55
65
800
55
(enceinte)
Femme
2 640
68
73
850
70
(allaitante)
*
Enfant (1)
Moins
800
12
375
25
de 1
Enfant (2)
5
1 510
26
42
400
30
**
Enfant (3)
12
2 170
50
60
600
40
**
Enfant (4)
14
2 620
64
73
600
40
pour les
Fer
(mg)
27
59
c
95
19b
13
29
29
Note: 1 g de protéine ou 1 g d’hydrates de carbone = 4 kcal; 1 g matières grasses = 9 kcal; 1 g d’alcool = 7 kcal.
Les besoins en matières grasses ont été calculés pour fournir 25% des besoins énergétiques en moyenne
*
L’hypothèse est que le lait maternel couvre les besoins de prise de matières grasses de cet enfant
**
Les données se réfèrent à un enfant male.
a
Les besoins sont basés sur la disponibilité d’un régime alimentaire faible en fer (i.e. 5% de fer absorbé).
b
La biodisponibilité du fer Durant cette période varie considérablement
c
Il est recommandé que les suppléments de fer soient donnés à toutes les femmes enceintes en raison de la difficulté à
évaluer correctement l’état du fer pendant la grossesse.
Sources: James, W.P.T. and Schofield, E.C. (1990). Human energy requirements: a manual for planners and nutritionists.
Published for FAO by Oxford University Press, Oxford.
FAO/WHO/UNU (1985). Protein and energy requirements. WHO, Geneva, 1985.
FAO/WHO (1988). Expert Consultation Report on the Requirements for Vitamin A, Iron, Folate and Vitamin B12.
FAO (2000). Preliminary Report. Joint FAO/WHO Expert Consultation on Human Vitamin and Mineral Requirements.
50
Annexe 7: Cultures du Jardin à Domicile Riches en Eléments
Nutritifs Clé & Périodes de moisson pour certaines d’entre
elles
Energie
Avocat
Arachide
Bambara
Banane/plantain
Orge
Fruit de l’arbre à
pain
Noix de Cajou
Manioc
Noix de Coco
Enset
Arachide
Maïs
Millet
Huile d’arachide,
de maïs, de nug,
de tournesol, de
soja ou de tout
autre
grain
huileux
Noix
d’huitres
Riz
Noix de karité
Sorgo
Patate
douce
Taro
Teff
Blé
Igname
Protéine
Matières
grasses
Arachide Bambara
Grains de Baobab
Haricot/pois
Dolique
Œufs/lait/fromage
Arachide
Grains du kapokier
Viande/poulet,
poisson
Grains de melon et
de
citrouille
Noix
d’huitres
Pois de pigeon
Certains insectes
et les chenilles
Grains de soja
Avocat
Arachide
Bambara
Beurre
Crème
de
coco
Arachide
Huile d’arachide, de
maïs, de nug, de
tournesol,
de
sésame, de soja ou
de tout autre grain
huileux
Noix
de
karité
Quelques insectes et
des
chenilles
Grains de soja
Vitamine
A
Amarane
ou
epinard africain
Feuilles
de
Haricots
Feuilles amères
Carotte
Feuilles
de
manioc
Moustaches de
Chats (Cleome
gynandra)
Chillies
Jute
Chou
frisé
Foie
Maïs
(jaune)
Mangue (mure)
Gombo
Papaye (mure)
Citrouille
Colza
Huile de palme
rouge
(non
raffinée)
Rosella
Feuilles
de
patates douces
Patate Douces
(jaune-orangecolorée)
Vitamine
C
Fruit de baobab
Chou
Noix de cajou
Citrus
Pomme
de
custard
Goyave
Mangue
Papaye (mure)
Fruit
de
la
passion
Ananas
Piment tendre
(poivron,
si
c’est
orange)
Patate
douce
(jaune-orangecolorée)
Fer
Haricots/poix*
Reins
Foie
Viande/volaille,
poisson
Certains
légumes verts
foliaires*
· L’absortion du fer dans ses aliments s’accroit en les combinant avec les aliments riches la vitamine C, par exemple en
consommant une orange ou une goyave à la fin du repas.
Plante
Papaye
Mangue
Goyave
Avocat
Citrus
Banane
Plante
Commence à produire des
fruits (année après
plantation)
1
5-7
2-3
7-10
4-6
1
Première moisson après la
planation ou les semailles
Période de moisson nécessaire
avant le regarnissage
Feuilles amères
7-9 mois
3-5 années
Manioc, feuilles
3-4 mois
1.5-2 années
Amarante
30 jours
2-3 fois
Aubergine africaine
90 jours
2-3 mois
Patates douces, feuilles 30 jours
3-4 mois
Tomates
2 months
90 jours
*
_
*
Chillies
120 jours
1-2 months
*
Continuer à moissonner les feuilles (excepté pendant la saison sèche de l’hiver) jusqu’à ce que les tubercules soient
moissonnées.
_
Nombre de moissons avant regarnissage.
51
Annexe 8: Valeur Nutritive de 100g de portions comestibles
de nourritures consommés usuellement
Plante
Feuilles
d’amarante
(crues)
Avocat
Arachide
Bambara
Bananes
Haricots
Fruit d’arbre
d’arbre
à
pain
Carottes
Feuilles de
Manioc
Tubercules
de manioc
Ignames
Dolique
Arachide
Goyave
Maïs (blanc)
Farine
de
maïs (80%
d’extraction)
Mangues
Grains
de
melon
Millet
(de
chaisiers)
Gousses de
gombo
Patates
douces
pales
Papayes
Feuilles de
citrouille
Huile
de
palme rouge
Sorgho
Sucre
Huile
végétale
Ignames
Energie
(kcal)
Protéine
(g)
4.6
Matières
Grasses
(g)
0.2
45
Fer
(mg)
carotene
-b *
(µg)
2 300
Vitamine C
(mg)
8.9
120
345
1.4
19.0
11.0
6.2
1.4
12.0
400
10
18
0
82
320
99
1.5
22.0
1.5
0.1
1.5
0.3
1.4
8.2
2.0
90
0
5
9
1
31
35
90
0.9
7.0
0.1
1.0
0.7
7.6
6 000
3 000
8
310
140
1.0
0.4
1.9
15
31
94
320
570
46
345
335
1.8
23.0
23.0
1.1
9.4
8.0
0.1
1.4
45.0
0.4
4.2
1.0
1.2
5.0
3.8
1.3
3.6
1.1
0
15
8
48
0
0
8
2
1
325
0
0
60
595
0.6
26.0
0.2
50.0
1.2
7.4
2 400
0
42
0
340
10.0
4.0
21
25
3
35
2.1
0.2
1.2
190
47
110
1.6
0.2
2.0
35
37
30
25
0.4
4.0
0.1
0.2
0.6
0.8
1 200
1 000
52
80
890
0
99.0
0
25 000
0
345
375
900
11.0
0
0
3.2
0
100.0
11
0
0
20
0
0
0
0
0
110
1.9
0.2
0.8
15
6
50
Source: FAO. 1997. Agriculture, food and nutrition for Africa: a resource book for teachers of agriculture. Rome.
* b-carotene in preformed vitamin A, or provitamin A.
La concentration de la vitamine A dans un aliment est mesurée en terme Equivalent de Retinol (RE) en
microgrammes (µg), où 1RE= 1µg de retinol ou 6 µg de carotène -b.
52
REFERENCES
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Development, Geneva: ACC/SCN, 2002.
Hawkes Corinna & Ruel T. Marie, (2006). Understanding the links between agriculture and
health. Agriculture and Nutrition Linkages: Old Lessons and New Paradigms, Focus 13,
Brief 4 of 16, May 2006.
51st session of WHO regional committee for Africa Health Ministries to discuss Infant
and Young Child Feeding. 27th August, 2001 1st September 2001.
Tushemereirwe K.W., et al (2003). Banana Production Manual. A guide to Successful
Banana production in Uganda. Second Edition,2003. National Agricultural Research
Organisation (NARO).
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Institute.
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Banana.
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Potato Intergrated Production and Pest Management Farmer Field Schools in SubSaharan Africa. International Potato Centre. Kampala, Uganda. Pp 13-26, 70-102. ISBN
9970-895-01-X
LieBenberg A.J. (2002). Dry Bean Production, Agricultural Information Services,
Department of Agriculture. Pretoria. South Africa.
53
Following a call of proposals for the Directorate General for Development Cooperation (DGDCBelgium) in April 2004, three proposals were approved;
•
Sustainable and Profitable Banana-based systems for the African Great lakes Region; led by the
International Institute of Tropical Agriculture, Kampala, Uganda.
•
Enhancing the resilience of Agro-ecosystems in Central Africa: A strategy to revitalize Agriculture
through the integration of natural resource management coupled to resilience germplasm and
marketing approaches; led my the Tropical Soil Biology and Fertility Institute of the International
Centre for Tropical Agriculture (TSBF-CIAT), Nairobi, Kenya.
•
Building Impact Pathways fir Improving Livelihoods in Musa-based systems in Central Africa; led
by Bioversity International, Kampala Uganda.
The above projects proposed to operate largely in the same parts of Rwanda, Democratic Republic of
Congo and Burundi, with similar national partners. Due to the complementary nature of the proposed
activities, the above institutions agreed to operate as a consortium to ensure cooperation and
complimentary and to avoid technical and financial duplication at the national level. The Consortium for
Improving Agricultural-based Livelihoods in Central Africa (CIALCA) works with National research and
Development partners like;
Katholieke Universiteit Leuven (K.U.Leuven), Belgium
Gembloux, Belgium
Institut de Recherche Agronomiques et Zootechnique (IRAZ)
Institut des Sciences Agronomiques du Burundi (ISABU), Burundi
Institut des Sciences Agronomiques du Rwanda (ISAR), Rwanda
Institut National des Etudes et de la Recherche Agricole (INERA), DR-Congo
Click here to v isit the Diobass website
Diobass, Bukavu and Goma, DR-Congo
Université Catholique de Graben, Butembo, DR-Congo
Université Catholique de Bukavu, Bukavu, DR-Congo
National University of Rwanda, Butare, Rwanda
University of Kinshasa (UNIKIN), Kinshasa, DR-Congo
University of Burundi, Bujumbura, Burundi
54
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