Refus de soins Le médecin généraliste

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La fin de vie : jusqu’ou na
pas aller trop loin?
UOAD
Colloque de gériatrie 2013
Comme courte introduction …
LES SOINS CONTINUS

Curatif –palliatif

Durée

Approche globale

Autonomie
LE CONTEXTE MRS

La continuité

Une autre proximité

Les familles

L’interdisciplinarité
Quelques difficultés



La dimension émotionnelle : la
séparation, la finitude, l’incertitude…
La disponibilité et les exigences qui
reposent sur les proches sont le plus
souvent sous estimées
Les peurs du patient , des proches et
des soignants
Première partie


la gastrostomie
l'échelle thérapeutique
La gastrostomie
La
nutrition

La dimension de la nutrition échappe au
rationnel

Elle est profondément enracinée

Associée de manière indélébile à nos
représentations symboliques
Les patients et leur famille considèrent
l’alimentation comme un lien à la vie, un
soin élémentaire
Mettre en perspective

Une amélioration de la qualité de vie

Des complications possibles


Transitoire ou définitive et
enlèvement
Un bénéfice à évaluer
Diminution du risque ?

de pneumonie d’aspiration

d’escarre

infectieux

de
déclin fonctionnel
Des difficultés



Dans l’équipe soignante en l’absence
de partage de valeurs
Ayant assisté à un épisode de fausse
déglutition en aidant le patient à
s’alimenter, une infirmière a cru le
voir mourir
Ce risque est par ailleurs bien réel
La dimension éthique

Le patient manifeste ou a manifesté son
désir d’être alimenté par cette voie ?

Est-ce de l’acharnement thérapeutique ?

Un soin ou un traitement?

Est-ce la meilleure méthodes à
envisager?
L’échelle
thérapeutique
L’échelle thérapeutique


Un projet guidé par la réflexion
éthique
Définir différents niveaux
d’intervention
Les bénéfices



Clarifier et anticiper des choix
thérapeutiques
Elle est écrite et permet donc un support
pour attester de la décision prise et de
partager les valeurs
Elle manifeste le souci d’améliorer la
qualité des soins
Cécile Bolly et coll.
L’éthique en chemin
L’éthique de la discussion
(Habermas)




Les échanges se limitent à élaborer des
possibles
L'obtention d'informations significatives et
fiables
Le bon traitement de ces informations
Une bonne interprétation de la situation,
une description adéquate du problème à
résoudre
Droit au consentement de la
décision médicale



Le droit au consentement et au refus du
est inscrit dans la loi sur le droit des
patients
Indispensable et inhérent à la relation
médecin-patient
La relation médecin-patient égalitaire sur
le plan éthique reste habituellement
inégalitaire sur le plan pratique
Envisager aussi


Le pronostic médical
Les conséquences possibles
(bénéfices/risques, qualité de vie)

Crise à l’intérieur de l’équipe

les coûts …
Une information



Fonction de la personnalité du
patient et du moment de la maladie
Dans le respect du patient
Dans la dimension de son histoire
personnelle, traduction de son vécu
Deuxième partie


Certificat de non-acharnement
La personne de confiance
Le certificat de
non-acharnement
Les bénéfices

Cet écrit traduisant la volonté d’une
personne au cas où elle ne pourrait
plus s’exprimer sur son état de santé

Permet d’anticiper

Différents modèles existent



Accorde autant d’importance à la
parole de chacun
Une nécessité de partage et une
contrainte
Limites dans le partage des
responsabilités dans une société
démocratique
La
de
personne
confiance
Différents contextes

Hors d’un cadre légal

La loi sur l’euthanasie

Et d'autres…
La déclaration anticipée dans le
cadre de la loi sur l’euthanasie



La déclaration peut désigner une ou plusieurs
personnes de confiance majeures, classées par
ordre de préférence, qui mettent le médecin
traitant au courant de la volonté du patient
Chaque personne de confiance remplace celle
qui la précède dans la déclaration en cas de
refus, d'empêchement, d'incapacité ou de décès
Le médecin traitant du patient, le médecin
consulté et les membres de l'équipe soignante ne
peuvent pas être désignés comme personnes de
confiance.
La loi relative aux droits du patient


Les droits, tels que fixés par la présente
loi, sont exercés par la personne, que le
patient aura préalablement désignée pour
se substituer à lui pour autant et aussi
longtemps qu’il n’est pas en mesure
d’exercer ces droits lui-même
La désignation de la personne visée ,
dénommée ci-après "mandataire désigné
par le patient " s’effectue par un mandat
écrit spécifique, daté et signé par cette
personne ainsi que par le patient
Mandataire désigné par le patient


Mandat par lequel cette
personne marque son
consentement
Ce mandat peut être révoqué
par le patient ou par le
mandataire désigné par lui par le
biais d’un écrit daté et signé.
Deux autres
situations
encadrées par la loi
L’administration provisoire


La personne de confiance,
intermédiaire entre la personne à
protéger et l’administrateur provisoire
Le choix de la personne de confiance peut
être exprimé par la personne à protéger
ou par un tiers (qui devra justifier des
raisons pour lesquelles il intervient).
Le bien-être des travailleurs lors de
l'exécution de leur travail


Protection contre la violence, le
harcèlement moral ou sexuel au
travail
La présence d'une personne de
confiance n'est pas obligatoire mais
elle est fortement recommandée
Conclusion
Quelle est la place du patient ?
Quelle est celle qu’il est désireux ou
capable d’assumer ?
Pour l’aider à la prendre,
nécessité pour les soignants,
de développer une pensée contextuelle
Et encore


Acquérir suffisamment de
compétences pour comprendre la
réalité et pour communiquer au
mieux
Pouvoir se rendre disponible, ouvert,
attentif
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