Annexes - Sextant (IFREMER)

publicité
 Annexes Annexe 1 : Enjeux du programme de surveillance DCSMM (annexe V de cette Directive) 25.6.2008
FR
Journal officiel de l’Union européenne
ANNEXE V
Programmes de surveillance
(article 11, paragraphe 1, et article 24)
1. Nécessité de fournir des informations permettant d’évaluer l’état écologique et de mesurer la distance restant à
couvrir et les progrès déjà réalisés pour atteindre un bon état écologique conformément à l’annexe III et aux critères
méthodologiques et aux normes qui devront être définis en application de l’article 9, paragraphe 3.
2. Nécessité de recueillir les informations permettant de repérer les indicateurs susceptibles d’être associés aux objectifs
environnementaux visés à l’article 10.
3. Nécessité de recueillir les informations permettant d’évaluer l’incidence des mesures mentionnées à l’article 13.
4. Nécessité de prévoir des activités visant à déterminer la cause de la détérioration et, de là, les éventuelles mesures
correctives qui devraient être prises pour revenir à un bon état écologique, quand des écarts par rapport à la marge
souhaitée ont été observés.
5. Nécessité de fournir des informations sur les polluants chimiques présents dans les espèces destinées à la consommation humaine dans les zones de pêche commerciale.
6. Nécessité de prévoir des activités servant à confirmer que les mesures correctives entraînent les changements
souhaités et n’ont aucun effet secondaire indésirable.
7. Nécessité de regrouper les informations en fonction des régions ou des sous-régions marines, conformément à
l’article 4.
8. Nécessité de veiller à ce que les approches et méthodes d’évaluation soient comparables au sein des régions ou sousrégions marines et entre elles.
9. Nécessité de mettre au point des spécifications techniques et des méthodes normalisées de surveillance au niveau
communautaire de façon à rendre les informations comparables.
10. Nécessité de garantir, dans la mesure du possible, la compatibilité avec les programmes existants élaborés aux
niveaux régional et international afin de favoriser la cohérence entre ces programmes et d’éviter les doubles
emplois, en recourant aux lignes directrices pour la surveillance qui sont les plus pertinentes pour la région ou
la sous-région marine concernée.
11. Nécessité d’inclure, dans l’évaluation initiale prévue à l’article 8, une évaluation des principaux changements touchant
les conditions écologiques et, le cas échéant, des problèmes nouveaux ou en gestation.
12. Nécessité de traiter, dans l’évaluation initiale prévue à l’article 8, les éléments pertinents énumérés à l’annexe III, en
tenant compte de leur variabilité naturelle, et d’évaluer la progression vers la réalisation des objectifs environnementaux définis conformément à l’article 10, paragraphe 1, en utilisant, selon le cas, les indicateurs établis et leurs
points de référence limites ou cibles.
L 164/39
Annexe 2 : Analyse du recensement de l’existant (livrables 1 et 3 du chantier 2, phase 1) Livrable 3 : Analyse du recensement Nom du pilote : Morgane Lejart et Laurent Guérin ‐ MNHN Equipe : Nicolas Lavesque, Sandrine Laurand, Héloïse You, Sébastien Personnic et Isabelle Gailhard‐
Rocher Numéro de la thématique : 2 – espèces non indigènes Eléments de méthode utilisés pour effectuer le recensement : 1ère étape : Recherche bibliographique dans les rapports de l’évaluation initiale, du BEE, du Working Group on Introductions and Transfers of Marine Organisms (WGITMO) de l’ICES, dans des thèses… 2ème étape : Complément du recensement apporté par d’autres descripteurs. C’est le cas des dispositifs MEMO et suivi des crabes invasifs en Manche qui avaient été recensés par le thème 4. Ces dispositifs étant dédiés aux espèces non indigènes, ils ont été réattribués au thème 2 et le thème 4 est cité dans la colonne « autres thématiques concernées par ce dispositif ». 3ème étape : Afin de répondre aux objectifs du programme de surveillance et de continuer le travail sur le bon état écologique, un groupe d’experts a été constitué pendant l’été 2012. Une fois le recensement initial effectué, il a été soumis aux experts qui ont grandement contribués à le corriger et à le compléter pour aboutir à la version finale. Le groupe d’experts se réunira pour la première fois lors d’un séminaire organisé le 16 octobre 2012 au Muséum National d’Histoire Naturelle à Paris. Remarque : Le nombre de dispositifs classés prioritaires étant très faible et des protocoles intéressants pouvant se dégager de certaines thèses, il a été décidé d’effectuer le recensement le plus exhaustif possible en considérant ces dernières. Les thèses n’ont cependant pas été classées prioritaires car elles ne sont pas considérées, à proprement parler, comme des dispositifs de suivi. Difficultés rencontrées : ‐ La première difficulté était de définir le terme « dispositif de suivi existant». D’après le cahier des charges Chantier 2 les dispositifs de suivi concernent la surveillance, l’observation et la connaissance. Cette définition a entraîné des réflexions au sein de l’équipe de chargés de mission en charge du thème 2 et du groupe d’experts. Si nous nous limitions aux dispositifs de surveillance existants (et par là on entend existants à ce jour) seuls 6 dispositifs pérennes (mais locaux) auraient été recensés (cf partie 6.). C’est pourquoi il a été décidé de faire ce recensement exhaustif et pourquoi on trouve une très forte proportion de travaux de thèse dans le recensement. ‐ La seconde difficulté de ce travail de recensement des dispositifs de suivi est une particularité française. A savoir que « La France est probablement le seul pays développé qui ne dispose pas d’une base de données sur les espèces marines introduites sur son territoire, consultable sur 1
Internet » (Bachelet et al. 2008). Beaucoup de recensements d’espèces non indigènes se font par des observations ponctuelles faites dans les laboratoires côtiers et les stations marines pour lesquelles il n’existe aucun système de centralisation ou de coordination nationale. Ce dispositif de suivi non formel ne pouvait donc être recensé dans la liste produite pour la phase 2 de l’étape 1 mais l’élaboration d’un système de centralisation du recensement des espèces non indigènes sera au cœur des réflexions lors du séminaire du 16 octobre 2012. Nombre de dispositifs recensés en détail : L’analyse du recensement détaillé de l’ensemble des thématiques (en date du 8/10/2012) a permis de dénombrer : ‐ 91 dispositifs non dédiés recensés par les thèmes 1, 4 et 9 ayant un lien avec les espèces non indigènes. ‐ 38 dispositifs dédiés s’intéressant spécifiquement aux espèces non indigènes. Parmi ces 38 dispositifs : ‐ 21 ont été classés comme prioritaires et la création de fiches détaillées les renseignant est achevée ou en cours. ‐ Les 17 dispositifs restants sont des thèses classées non prioritaires. 6 dispositifs sont encore actifs parmi les 38 : L’observatoire marin des caulerpes, le suivi des caulerpes dans le parc de Port Cros, le suivi de M. senhousi (nouveau nom : Arcuatula senhousia) dans l’étang de Berre, l’évaluation des stocks de palourdes dans le bassin d’Arcachon et dans le Golfe du Morbihan et l’évaluation du stock de crépidules dans la baie de Marennes‐Oléron et les Pertuis Charentais. Seuls 2 de ces 38 dispositifs concernent l’échelle nationale. Il s’agit de l’étude sur les eaux de ballast correspondant au seul dispositif recensé sur les vecteurs d’introduction et d’une thèse ayant pour sujet l’étude du processus d'invasion biologique de l'algue brune Undaria pinnatifida en milieu côtier. Seuls 2 de ces 38 dispositifs s’intéressent au milieu pélagique : l’étude sur les eaux de ballast et MEMO, (Mnemiopsis leidyi : Ecologie, Modélisation et Observation d'un cténaire invasif en Mer du Nord). Les 34 autres dispositifs concernent le benthos. L’ensemble des dispositifs se concentre sur les milieux côtiers. A l’exception des dispositifs VIP, suivant les algues, l’épifaune, l’endofaune et l’ichtyofaune, MARINEXUS étudiant plusieurs espèces d’ascidies dans les ports de la sous‐région marine MMN, et l’étude sur les eaux de ballast, les 33 autres dispositifs se concentrent sur une ou au maximum 2 espèces. Ainsi seules 10 espèces sont suivies pour l’ensemble des eaux marines métropolitaines: Caulerpa taxifolia, Caulerpa racemosa, Undaria pinnatifida, Crassostrea gigas, Crepidula fornicata, Arcuatula senhousia, Hemigrapsus sanguineus, Hemigrapsus takanoi, Mnemiopsis leidyi, Ruditapes philippinarum (suivie comme une espèce exploitée et non comme une espèce non indigène). 2
Dispositifs recensés semblant très pertinents en vue du programme de surveillance DCSMM (et brève analyse des raisons pour lesquelles ils le sont) : Tous les dispositifs recensés sont considérés comme pertinents, à savoir qu’ils représentent les seuls suivis ou études concernant les espèces non indigènes existants ou ayant existés en France métropole à ce jour. Ce recensement permet, plutôt que de juger la pertinence des dispositifs existants, de mettre en évidence les lacunes majeures sur la surveillance des espèces non indigènes et des vecteurs d’introduction et de propagation en France. Il n’existe en effet aucun observatoire à caractère national des espèces non indigènes marines (Tableau 1) et sur 38 dispositifs dédiés seuls 6 sont toujours actifs mais locaux. Dispositifs
mission actifs
non actifs
pérennes
non pérennes
(2012)
(2012)
Observatoire à caractère national
Surveillance
0
0
Observatoire concernant une ou deux sous régions marines
Surveillance
0
5
Activité de surveillance ou etude ponctuelle et/ou localisée
Surveillance et/ou connaissance
6
56
Projet de recherche spécifique sur les espèces non indigènes
Connaissance
0
21
20
Autres dispositifs permettant de détecter des espèces non indigènes Connaissance et Surveillance
91
Tableau 1 : Analyse du recensement par nature des dispositifs Par ailleurs le Programme de Surveillance à définir pour les espèces non indigènes devrait suivre 3 axes : ‐ Abondance et répartition : Surveillance des tendances en matière d’abondance, d’évolution temporelle et de répartition spatiale dans le milieu naturel des espèces non indigènes, en particulier des espèces non indigènes envahissantes (2.1.1) ‐ Impacts : Surveillance de l’incidence des espèces non indigènes envahissantes au niveau des espèces, des habitats et des écosystèmes (2.2.2) ‐ Vecteurs : Surveillance des vecteurs d’introduction et de propagation. Parmi les 21 recensements classés prioritaires : 20 s’intéressent à l’axe Abondance et répartition (mais seules quelques espèces sont concernées), 7 à l’axe Impacts et 2 à l’axe Vecteurs. Attentes en vue de la sollicitation des acteurs des sous‐régions marines : Dans le cadre de ce recensement détaillé des dispositifs existants, Il n’est pas nécessaire d’aller jusqu’à recenser toutes les données et études ponctuelles disponibles, mais il peut être intéressant de mentionner celles qui contiennent des éléments particulièrement utiles dans le cadre de la définition des paramètres à suivre (cf livrable 4) et dispositifs de suivi à mettre en place (protocoles, métriques, indicateurs). 3
Par ailleurs, lors du séminaire organisé le 16 octobre 2012 au MNHN, les experts scientifiques se sont accordés pour dire que le futur programme de surveillance devra porter principalement sur les vecteurs d’introduction des espèces non indigènes. Notre sollicitation vis‐à‐vis des SRM porte donc plus particulièrement sur ce sujet. Bibliographie, liens utiles : Bachelet G., Desroy N., Masson D., Miossec L., Sartoretto S., Sauriau P.‐G., 2008. Prospective Nationale « Biodiversités Marines » : Espèces invasives et remédiation. Note non publiée : 9 p. Guérin et al. 2012. Directive Cadre Stratégie pour le Milieu Marin (DCSMM). Définition du Bon Etat Ecologique (BEE) pour les Descripteurs 1 et 2. Miossec et al., 2012. Rapport ICES WGITMO 2012 Quemmerais‐Amice et al., 2011. Espèces non indigènes : vecteurs d’introduction 1 et impacts / SRM MMN, GDG, MC et MO. 4
Tableau récapitulatif listant l’ensemble des dispositifs de suivis existants pour les thèmes concernés. (Aide pour remplir le tableau, voir le feuillet 3)
A
B
C
D
N° des autres N° thématique N° du ayant inventorié le thématiques Nom du dispositif (+ acronyme ou nom usuel)
concernées par dispositif
dispositif en ce dispositif premier
228
2
4
MEMO (Mnemiopsis leidyi : Ecologie, Modélisation et Observation d'un cténaire invasif en Mer du Nord)
229
2
1,4
Suivi de crabes invasifs en Manche
230
2
1
Progig (Liteau)
231
2
1
Crépidule (Liteau)
232
2
1
Ecokelp
233
2
1
Cartographie et évaluation du stock de crépidules entre le Cap Fréhel et le Mont Saint Michel
Cartographie et évaluation du stock de crépidules en baie du Mont Saint Michel
E
F
G
Résumé / objectifs (connaissance, surveillance, observation etc.)
SRM concernée(s
) (MMN, MC, GDG, MO, NAT)
Descripteur(s) du BEE, critère(s), indicateur(s) concerné(s) Observation de Mnemiopsis leidyi
MMN
Colonisation des côtes par deux espèces introduites du genre Hemigrapsus : origine, état des lieux et compétition interspécifique en Manche/Mer du Nord
MMN
Prolifération de l'huitre creuse du Pacifique Crassostrea gigas sur les côtes Manche‐Atlantique françaises : bilan, dynamique, conséquences écologiques, économiques et ethnologiques, expériences et scénarios de MMN, GDG
gestion Cartographie: Répartition spatiale de la prolifération de Crassostrea gigas en Bretagne
Identifier les mécanismes de la prolifération de C. fornicata et caractérises MMN, GDG
ses effets sur le milieu pour envisager sa gestion
Pour Undaria: inventaire, suivi à l'échelle de la Bretagne en appui programme de recherche de génétique et dynamique des populations
cartographie
MMN
MMN
4,3
2.1.1, 2.2.2
H
Ebiol12
Ebiol12, Pind1
2.1.1, 2.2.1
Ebiol12, Pind1
2.1.1
Ebiol12, Pind1
2.1.1
Ebiol12, Pind1
cartographie
MMN
2.1.1
Ebiol12, Pind1
Observatoire marins: Caulerpes
surveillance, observation
MO
2.1.1, 2.2.2
Ebiol12, Pind1
1
Observatoire des caulerpes
surveillance, observation, connaissance
MO
2.1.1, 2.2.2
Ebiol12, Pind1
2
1
Suivi des caulerpes du parc national de Port Cros
Surveillance et lutte: C. Taxifolia et C. racemosa
MO
2.1.1
Ebiol12
238
2
1,6
Réseau Caulerpes en Corse
Surveillance passive et active
MO
2.1.1
Ebiol12
239
2
1
MARINEXUS
MMN
2.1.1
Ebiol12, Pind1
240
2
1
MO
2.1.1, 2.2.2
Ebiol12
234
2
1
235
2
1
236
2
237
Biodiversité Manche dont WP3: (1) Inventaire et étude de colonisation par la faune sessiles non‐indigènes (cible=ascidies) des ports de plaisance bretons, (2) échantillonnage (et suivi) Undaria, (3) suivi de quelques espèces introduites littoral (intégré au dispositif de suivi UK marclim)
Suivi de la moule Musculista senhousi dans Surveillance répartition et abondance/compétition avec M. Galloprovincialis
l'étang de Berre
I
Item(s) de Référencement du dispositif l'evalution dans un SI initiale existant
concerné(s) J
K
L
M
Remarques
N
Thème qui pourrait effectuer le recensement détaillé
O
P
Recensement détaillé effectué (O/N/en cours)
Dispositif recensé dans l'IDCNP
Contact (e_mail)
Lien(s) internet utile(s)
Priorité
[email protected]
http://www.poleaquimer.com/les_proje
ts_labellises/59‐memo‐mnemiopsis‐
leidyi‐ecologie‐modelisation‐et‐
observation‐d‐un‐ctenaire‐invasif‐en‐
mer‐du‐nord.htm
P
2
en cours
nicolas.spilmont@univ‐lille1.fr
http://w3.unicaen.fr/recherche/m2c/spi
p.php?article320
P
2
oui
Christian Hily (christian.hily@univ‐brest.fr)
http://www1.liteau.net/index.php/proje
t/liteau‐ii‐2005‐quel‐appui‐scientifique‐
apporter‐aux‐acteurs‐locaux‐pour‐une‐
gestion‐integree‐des‐ecosystemes‐
cotiers/progig‐proliferation‐de‐l‐huitre‐
creuse‐du‐pacifique‐crassostrea‐gigas‐
sur‐les‐cotes‐mancheatlantique‐
francaises‐bilan‐dynamique‐
co?symfony=0468049b0cbc98b9d3c810
0ca5715dee
P
19 dec 2005‐19 dec 2008
2
oui
Dominique Hamon (Coordinateur), Gerard Thouzeau, Pierre‐Guy Sauriau, Xavier de Montaudouin
http://www1.liteau.net/uploads/projet_
documents/theme4_crepidules.pdf http://www1.liteau.net/uploads/publica
tion/Liteau_Crepidule_Saint‐Brieuc.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00032/1
4293/11572.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00032/1
4292/11570.pdf http://www1.liteau.net/uploads/publica
tion/Liteau_Crepidule_Arcachon.pdf
P
1999‐2002
2
oui
2
oui
http://www.sb‐
Myriam Valéro, Frédérique Viard: station de roscoff.fr/ecokelp/index.php?option=co
m_content&task=view&id=32&Itemid=6
Roscoff
2
P
http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/3
854/
P
1995‐1996
2
oui
P
2004
2
oui
P
dispositif pérenne
2
oui
2
oui
2
oui
Michel Blanchard Ifremer
http://archimer.ifremer.fr/doc/2006/rap
Michel Blanchard Ifremer
port‐5901.pdf
M. Jean‐Philippe MORIN http://www.observatoire‐
(jp.morin@observatoire‐marin.com)
marin.com/milieu_caulerpa.htm
http://sierm.eaurmc.fr/rlm/reseaux‐
Université de Nice Sophia Antipolis / Agence de resultats‐surveillance/reseaux‐
l’Eau / DREAL PACA / Conseil Régional PACA
facade.php
http://www.portcrosparcnational.fr/doc
umentation/pdf/Caulerpa%20synthese.p
df http://www.com.univ‐
Parc national de port cros
mrs.fr/~boudouresque/Documents_cons
ervation/Gravez_et_al_2005_Controle_e
speces_envahissantes.pdf
http://www.umarinu.com/sites/umarinu
Office de l'environnement de la Corse .com/files/Plaquette_Caulerpe_2008‐
([email protected])
1.pdf
Programme fini (ponctuel) 2007‐2009
P
P
dispositif pérenne
P
pérenne??
P
Programme 2010‐2014_ Objectifs espèces non‐
indigènes = 1 WP du projet; Une nouvelle espèce d'ascidie non‐indigène décrite
2
http://www.etangdeberre.org/upload/fil
Guillaume Bernard (GIPRED) Patrick Bonhomme e/maxi/bilan‐semestriel‐berre‐moules‐
(GIS Posidonie)
nov‐2010_140.pdf
P
depuis 2006
2
en cours
P
depuis 2000 Espèce non indigène suivie et gérée comme une ressource 2
en cours
P
Depuis 2001
2
en cours
viard@sb‐roscoff.fr
http://www.marinexus.org/
241
2
1, 3, 4
Evaluation du stock de palourdes (R. philippinarum) du bassin d'Arcachon 2000‐
2010
Campagne halieutique bisannuelle réalisée dans le cadre du SIH‐campagnes de l'Ifremer.
Evaluation du stock de palourdes dont la palourde japonaise non indigène largement majoritaire (ressource exploitée)
GDG
2.1.1, 3
Ebiol12, Pind1, Pext1
Florence Sanchez Ifremer Anglet
Bertignac M., Auby I., Foucard J., Martin S., Montaudouin (de) X., Sauriau P.‐G. 2001. Evaluation du stock de palourdes du bassin d’Arcachon. Rapport Ifremer ‐ Communauté européenne : 35 p. http://wwz.ifremer.fr/lha/content/down
load/39268/536675/file/Rapport_palour
de_2010_definitif.pdf
http://wwz.ifremer.fr/lha/content/down
load/39268/536675/file/Rapport_palour
de_2010_definitif.pdf
242
2
1, 3, 4
Evaluation du stock de palourdes (R. philippinarum) du Golfe du Morbihan et de l'estuaire de la Vilaine
Campagne halieutique annuelle réalisée dans le cadre du SIH‐campagnes de l'Ifremer
GDG
2.1.1, 3
Ebiol12, Pext1
Ludovic Bouché (Ifremer Lorient)
www.ifremer.fr/sih/
http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/6
107/
NON
243
2
1
Evaluation du stock de Crepidula fornicata dans la baie de Marennes‐Oléron et les Pertuis Charentais
244
2
1
Carographie des populations d'huîtres en baie de Marennes‐Oléron et pertuis charentais : état 2010
245
2
1
Invabio 1
246
2
1,5
Invabio 2
247
2
1
248
2
1
cartographie et évaluation des stocks 1981‐2010
cartographie des populations dans le cadre de programmes régionaux ifremer (SPAC) et de CARTHAM (habitat marin)
Ebiol12
Oui SINP mais partiellement inclus dans autre suivis.00 2034
Seul Sextant présente capacité de fournir métadonnées et données en téléchargement sous convention. Dispositif complet avec historique presque complet des études disponible le 31/09/2012.
pierre‐guy.sauriau@univ‐lr.fr
http://www.ifremer.fr/sextant/fr/web/g
uest/catalogue
P
Programme décennal
2
oui
2.1.1
Ebiol12
Sous sextant, métadonnées et données en téléchargement disponible le 31/09/2012 avec historique des études
pierre‐guy.sauriau@univ‐lr.fr
http://www.ifremer.fr/sextant/fr/web/g
uest/catalogue
P
Programme pontuel
2
en cours
2.1.1, 2.2.2
Ebiol12, Pind1
Guy Bachelet ([email protected]‐bordeaux1.fr)
P
2002‐2004
2
en cours
2.1.1, 2.2.2
Ebiol12, Pind1
Aude Leynaert IUEM
P
2003‐2005
2
en cours
MMN
2.1.1
Ebiol12, Pind1
Thierry Ruellet GEMEL ([email protected])
P
2
oui
NAT
2.1.1
Pind1
[email protected]
P
2000
2
en cours
NAT
?
Pmicrob3
Cyrille François
dispositif pérenne
2
[email protected]
2005‐2009
2
fin en 2008
2
http://archive.bu.univ‐
nantes.fr/pollux/show.action?id=a1eb1a
5d‐ae97‐4563‐9654‐dc3c0e36e8d4
2005‐2009
2
GDG
GDG
étude des mollusques invasifs des bassins conchylicoles du littoral Manche‐
Atlantique (diversité et structures génétiques des populations invasives, MMN, GDG
compétition avec les taxons indigènes, gestion du risque pour les écosystèmes et la conchyliculture).
Connaissance: étude du rôle des espèces invasives dans la résistance d’un MMN
écosystème côtier face aux perturbations d’origine anthropique (approche d’une globale de l’écosystème)
Surveillance: rôle des transports maritimes et fluviaux dans les processus de dissémination des espèces exotiques, et probabilité de naturalisation des espèces introduites dans le cadre des changements globaux.
Campagne de prélevements sur les eaux de ballast de navires en escale dans
Etude des eaux de ballast de navires faisant les ports français pour rechercher d'eventuels organismes pathogènes ou escale dans les ports français
néfastes
VIP (Vie Introduite dans les Ports)
surveillance de la santé des mollusques élevés ou sauvages sur le territoire français métropolitain Cette surveillance vise les espèces hôtes d’intérêt commercial (huîtres creuses, huîtres plates, moules, palourdes, coques, coquilles St‐Jacques et ormeaux essentiellement) et leurs organismes pathogènes présents en France et à ses frontières (virus, bactéries, champignons, protozoaires, métazoaires)
2.1.1
http://invabio.wdc‐
mare.org/Documents/InvaBio.pdf
249
2
1?
REPAMO
250
2
1
Thèse Morgane Lejart
Connaissance: Etude du processus invasif de Crassostrea gigas en Bretagne: MMN, GDG
Etat des lieux, dynamique et conséquences écologiques.
2.1.1, 2.2.2
Ebiol12, Pind1
251
2
1
Thèse Leila Meistertzheim
Connaissance: Capacité d'adaptation d'une espèce invasive, l'huitre creuse MMN, GDG
du Pacifique Crassostrea gigas en région Bretagne
2.1.1
Ebiol12, Pind1
252
2
1
Thèse Mickael Dutertre
Connaissance: Invasion des populations férales de l'huître creuse Crassostrea gigas: stratégies d'alimentation et de reproduction dans les habitats turbides
GDG
2.1.1
Ebiol12, Pind1
253
2
1
Thèse Flora Salvo
Connaissance: Approche comparée des populations naturelles et cultivées d'huitres japonaise (Crassostrea gigas) dans une lagune macro‐tidale (Bassin d'Arcachon): cycle biologique, relations trophiques et effets sur le benthos
GDG
2.1.1, 2.2.2
Ebiol12, Pind1
http://ori‐oai.u‐
bordeaux1.fr/pdf/2010/SALVO_FLORA_2
010.pdf
fin en 2010
2
254
2
1
Thèse Ismael Bernard
Connaissance: Ecologie de la reproduction de l'huitre creuse, Crassostrea gigas, sur les côtes atlantiques françaises ‐ Vers une explication de la variabilité du captage
GDG
2.1.1
Ebiol12
http://archimer.ifremer.fr/doc/00040/1
5155/12492.pdf
fin en 2011
2
2.1.1, 2.2.2
Ebiol12, Pind1
Joelle richard
http://archive‐
ouverte.unige.ch/downloader/vital/pdf/t
mp/90j678a7ukbf3f6gdjk0iugp94/out.pd
f
fin en 2005
2
2.2.2
Ebiol12, Pind1
sophie.martin@sb‐roscoff.fr
fin en 2005
2
2.1.1, 2.2.2
Ebiol12, Pind1
Laurent Guérin ([email protected])
2.1.1
Ebiol12, Pind1
Frédérique Viard (viard@sb‐roscoff.fr)
http://www.sb‐
roscoff.fr/BibDoc/tesonline/dupont.pdf
fin en 2004
2
2.1.1
Ebiol12, Pind1
Frédérique Viard (viard@sb‐roscoff.fr)
http://www.sb‐
roscoff.fr/BibDoc/tesonline/voisin.pdf
fin en 2007
2
2.1.1
Ebiol12, Pind1
Frédérique Viard (viard@sb‐roscoff.fr)
fin en 2010
2
255
2
1
Thèse Joelle Richard
256
2
1
Thèse Sophie Martin
257
2
1
Thèse Laurent Guérin (LITEAU crepidule)
258
2
1
Thèse Lise Dupont
259
2
1
Thèse Marie Voisin
260
2
1
Thèse Daphné Grulois
261
2
1
262
2
2
1
264
2
1
2
1
MMN
MMN
Connaissance: Rôle d'une algue exploitée, le maërl, et d'une espèce invasive, Connaissance: La crépidule en rade de Brest: un modèle biologique d'espèce introduite proliférante en réponse aux fluctuations de MMN
l'environnement
Connaissance: Invasion des côtes française par le mollusque exotique Crepidula fornicata: contribution de la dispersion larvaire et du système MMN, GDG
dereproduction au succès de la colonisation
Connaissance: Les processus d'invasions biologiques en milieu côtier marin: le cas de l'algue brune Undaria pinnatifida, cultivée et introduite à l'échelle NAT
mondiale
Connaissance: Etude de la dispersion et du recrutement à différentes échelles spatiales chez Undaria pinnatifida, une macro‐algue introduite sur MMN
les côtes bretonnes
MMN
Thèse François Rigal
Connaissance: Dynamique spatio‐temporelle du nuage larvaire du gastéropo
Thèse Sabrina Le Cam
Connaissance: Grégarité, changement de sexe et polyandrie: Modalités de la
2.1.1
Ebiol12, Pind1
2.1.1
Ebiol12, Pind1
Connaissance: Expansion d'aire et processus d'introductions biologiques en milieu marin: l 2.1.1
Connaissance: Impact de Caulerpa racemosa var. cylindracea (Caulerpales, Chlorophyta) sur les communautés macrophytiques en Méditerranée nord‐
MO
occidentale.
Connaissance: Etude de l'impact de l'algue envahissante Caulerpa taxifolia sur les peuplements de poissons. Etude approfondie sur une espèce MO
modèle: Symphodus inornatus (Labridae)
Ebiol12, Pind1
1
263
265
Connaissance: C.fornicata: un modèle biologique pour l'étude du rôle de la variabilité des caractères phénotypiques (reproduction, croissance et nutrition) sur les processus de colonisation en milieu marin
MMN
Thèse Benoit Simon‐Bouhet
Thèse Judith Klein
Thèse Flora Levi
2.2.2
2.2.2
Mickael Dutertre / Ifremer
http://tel.archives‐
ouvertes.fr/docs/00/44/42/62/PDF/thes
e_Morgane_Lejart.pdf
http://www‐iuem.univ‐
brest.fr/lemar/vie‐
scientif/fichiers/these/2008/these_leila.
pdf
2
Thierry Comtet (comtet@sb‐roscoff.fr)
http://www.sb‐
roscoff.fr/BibDoc/tesonline/Rigal.pdf
fin en 2009
2
Frédérique Viard (viard@sb‐roscoff.fr)
http://www.sb‐
roscoff.fr/BibDoc/tesonline/lecam.pdf
fin en 2009
2
fin en 2006
2
fin en 2007
2
fin en 2004
2
benoit.simon‐bouhet@univ‐lr.fr
Ebiol12, Pind1
Ebiol12, Pind1
Patrice Francour ([email protected])
http://tel.archives‐
ouvertes.fr/docs/00/04/68/09/PDF/tel‐
00006063.pdf
Annexe 3 : compte‐rendu de l’atelier national du 16/10/2012 (MNHN, Paris) Séminaire espèces non indigènes T2 DCSMM 16 octobre 2012, MNHN Paris Étaient présents : Luis‐Felipe Artigas, Guy Bachelet, Vincent Bouchet, Charles‐François Boudouresque, Amélia Curd, Sandrine Derrien, Jean‐Marie Dewarumez, Philippe Goulletquer, Laurent Guérin, Sandrine Laurand, Morgane Lejart, Laurence Miossec, Pierre Noël, Sébastien Personnic, Frédéric Quemmerais‐Amice, Sandrine Ruitton, Pierre‐Guy Sauriau, Jessica Thévenot, Delphine Thibault‐Botha, Marc Verlaque, Frédérique Viard. Excusés : Philippe Goulletquer, Xavier de Montaudouin, Nicolas Spilmont, Ondine Cornubert 1) Introduction .................................................................................................................................... 2 1.1 Objectifs ................................................................................................................................... 2 1.2 Listes d’espèces ............................................................................................................................. 2 1.3 Définition du Bon Etat Ecologique (BEE) ....................................................................................... 2 2) Présentation de J. Thévenot : Stratégie nationale française sur les espèces exotiques envahissantes (EEE) ayant un impact négatif sur la biodiversité .......................................................... 3 3) Présentation de C.F. Boudouresque : Adaptation de la législation et des pratiques en vue de la prévention des introductions. ................................................................................................................ 4 4) Programme de surveillance ............................................................................................................ 4 4.1 Etape 1 du chantier 2 : Recensement des dispositifs de suivis existants ...................................... 4 4.2 Etape 2 du chantier 2 : Définition des paramètres à suivre et dispositifs de suivi ....................... 4 4.2.1 Vecteurs .................................................................................................................................. 5 4.2.2 Abondance/Présence dans les zones à risques ...................................................................... 6 4.2.3 Impacts ................................................................................................................................... 7 5) Projet d’interface web national dédiée aux espèces non indigènes ............................................ 8 6) Réglementation .............................................................................................................................. 8 Conclusions principales : ........................................................................................................................ 9 Commentaires post‐atelier de Philippe Goulletquer (Ifremer) : ........................................................... 10 1 1) Introduction 1.1 Objectifs Les objectifs de ce séminaire étaient multiples : ‐ Réunir pour la première fois les experts scientifiques autour de la thématique n° 2 de la DCSMM : les espèces non indigènes. ‐ Réflexion sur les indicateurs du Bon Etat Ecologique de la DCSMM : existants et à mettre en place. ‐ Réflexion sur le programme de surveillance : Définition des paramètres à suivre et des programmes de suivi ‐ Réflexion sur la réglementation 1.2 Listes d’espèces Il ne faudrait pas seulement augmenter les listes avec les nouvelles espèces, mais aussi revoir si celles signalées ne sont pas une erreur de détermination. Il est important de considérer, parmi les espèces non indigènes signalées dans une SRM, celles s’étant propagées depuis une sous‐région marine (SRM) voisine (où elles étaient également recensées comme non indigènes). Signalement d’un ouvrage belge qui vient de sortir, recensant une liste d’espèces non indigènes et qui pourrait permettre d’étendre la liste dans la SRM Manche Mer du Nord (MMN) comme cela a été fait en Méditerranée Occidentale (MO). 1.3 Définition du Bon Etat Ecologique (BEE) Le bon état écologique est considéré comme atteint lorsque : • la fréquence et l’intensité des nouvelles introductions d’espèces non indigènes, par le biais des activités humaines, sont réduites au maximum ; • les incidences des espèces non‐indigènes envahissantes sont réduites au minimum, lorsque jugé possible et pertinent. Il y a un problème de terminologie dans la définition du BEE : « réduites au maximum » et « réduites au minimum », à corriger auprès du ministère (NB : cette correction a été réalisée le 29 novembre lors d’un groupe de travail BEE). On ne pourra sans doute pas avoir d’indicateurs du BEE pour les espèces non indigènes, ce seront plutôt des indicateurs de l’évolution de la tendance pour certains paramètres : ‐
‐
‐
‐
Cartographie, répartition spatiale des espèces non indigènes. Diversité Densité Biomasse En l’absence de réglementations contraignantes concernant l’introduction de nouvelles espèces sur le territoire, l’état écologique en 2020 concernant les espèces non indigènes sera forcément moins 2 bon qu’actuellement et les objectifs du BEE ne seront pas atteints. En effet, sans ces réglementations, il est presque impossible de limiter l’introduction de nouvelles espèces et une fois introduites il est également illusoire de vouloir limiter leurs impacts. Objectifs Environnementaux (OE) : « Maîtriser l’introduction volontaire d’espèces non indigènes (en vue de l’élevage) dans le respect de l’équilibre des écosystèmes » Cet objectif a été défini pour les Mers Celtiques (MC) et le Golfe de Gascogne (GDG) mais il n’apparait pas pour la MMN, c’est un problème. Tout le monde s’accorde pour dire qu’il n’est pas normal de voir une telle hétérogénéité des OE entre les SRM. Ce sont les OE de la MO qui sont les plus complets et devraient être étendus à toutes les autres sous‐régions marines. Il aurait fallu que les chargés de mission et scientifiques ayant participé à la définition du BEE soient associés aux consultations publiques pour les OE en tant qu’interlocuteurs privilégiés. Il faut transmettre au ministère cette volonté des équipes de chargés de mission d’être présents aux réunions en façade. Il faudrait organiser cette participation pour la mise en place des Programmes de Surveillance et de Mesures en sous‐régions marines. 2) Présentation de J. Thévenot : Stratégie nationale française sur les espèces exotiques envahissantes (EEE) ayant un impact négatif sur la biodiversité Aucune échéance réglementaire pour la stratégie La représentation du marin dans ce travail est très faible = 2 experts sur les crustacés. La commande du ministère au MNHN ne concerne que les milieux terrestres et dulçaquicoles avec une limite maximale aux eaux de transition. C’est étonnant qu’il n’y ait pas plus de relations entre les travaux entrepris dans le cadre de la stratégie nationale et ceux de la DCSMM. Il ne serait absolument pas pertinent de fusionner les 2 réseaux : terrestre et marin. Ce seront sans doute deux processus qui avanceront en parallèle et seront liés par des passerelles plutôt que d’intégrer le marin à la stratégie mise en place pour le terrestre. Trop de différences entre les deux milieux existent pour appliquer les mêmes stratégies : des phylums entiers sont présents uniquement dans le milieu marin, les processus de propagation des espèces sont complètement différents et les moyens de lutte qui pourront être choisis pour le milieu terrestre ne seront pas applicables en mer. Actions de gestion de la stratégie : Mieux vaut ne pas parler d’éradication mais plutôt de contrôle. Discussion autour des bases de données et réseaux européens : Le réseau européen d’information sur les espèces exotiques: European Alien Species Information Network « EASIN » a été lancé le 14 septembre 2012 par le Centre commun de recherche (JRC – Joint Research Centre), le service scientifique interne de la Commission européenne. Il disposera d’un financement pérenne, ce qui n’était pas le cas de DAISY. http://easin.jrc.ec.europa.eu 3 3) Présentation de C.F. Boudouresque : Adaptation de la législation et des pratiques en vue de la prévention des introductions. Que faire face aux introductions ? : La seule méthode qui semble efficace est de prévenir leur arrivée La France est très en retard sur ce point : 50% des espèces non indigènes présentes en Europe sont arrivées par la France. 5 niveaux de prévention en fonction des pays : Parmi les plus contraignants : ‐ Les listes noires : listes d’espèces à qui on interdit l’entrée sur le territoire. ‐ Les listes blanches : listes d’espèces pour lesquelles il doit être démontré qu’elles ne présentent pas de danger/caractère invasif. Remarque : Selon une hypothèse, l’herpès Virus (osHV‐1) ne serait pas une espèce introduite mais plutôt une mutation. Pour appuyer cette hypothèse, un phénomène similaire se produit aussi en Nouvelle Zélande alors qu’une quarantaine stricte y est appliquée. Une réglementation sur l’introduction des espèces aquacoles existe en France (Loi Barnier, N° 95‐101 du 2 février 1995) mais l’huître japonaise Crassostrea gigas et la palourde japonaise Ruditapes philippinarum en ont été retirées. Par ailleurs la réglementation n’est pas toujours respectée, par exemple des projets d’introduction d’une espèce d’huître du Chili sont à l’étude pour pallier aux mortalités récentes de C. Gigas. La législation française concernant les espèces introduites en milieu marin est insuffisante et défaillante puisqu’elle ne s’accompagne pas de procédures de contrôle qui soient contraignantes. Conclusion : Si l’on souhaite atteindre le BEE, l’objectif réel est bien de ralentir les flux. Pour cela il faut analyser et adapter notre législation et renforcer les mesures de contrôle. 4) Programme de surveillance 4.1 Etape 1 du chantier 2 : Recensement des dispositifs de suivis existants Terme « pérenne » : Tous les participants s’accordent pour dire que ce terme n’est pas adapté. Il faudrait plutôt parler de dispositifs en cours ou de dispositifs annuels ou pluriannuels. Par ailleurs il existe des suivis qui n’ont pas de cadre institutionnel leur assurant un statut de dispositif pérenne, mais qui sont néanmoins pérennes en étant constitués d’une succession d’études ponctuelles. La problématique sous‐jacente étant les financements de ces études mais les stations marines réussissent à maintenir de l’observation « pérenne » de par le statut qu’il leur est conféré. L’observation dans la continuité temporelle est différente de suivis « pérennes » en raison du financement. Remarque : Il manque dans le recensement des dispositifs le « Réseau de surveillance des Caulerpes en Corse » coordonné par l’Office de l’environnement de la Corse (clubs de plongée 1x par an). Contact : G. Pergent. 4.2 Etape 2 du chantier 2 : Définition des paramètres à suivre et dispositifs de suivi 4 Le Programme de Surveillance à définir pour les espèces non indigènes suivrait 3 axes : ‐ Abondance et répartition : Surveillance des tendances en matière d’abondance, d’évolution temporelle et de répartition spatiale dans le milieu naturel des espèces non indigènes, en particulier des espèces non indigènes envahissantes (2.1.1) ‐ Impacts : Surveillance de l’incidence des espèces non indigènes envahissantes au niveau des espèces, des habitats et des écosystèmes (2.2.2) ‐ Vecteurs : Surveillance des vecteurs d’introduction et de propagation. L’axe « vecteurs » et voies d’introduction/propagation est à organiser en premier pour structurer la surveillance du thème 2. Ceci permettra de définir en priorité des zones à risques sur lesquelles seront surveillées toutes les espèces non indigènes (envahissantes ou pas) : « abondance et répartition », puis impacts. Les axes du programme de surveillance pour le thème 2 ont donc été classés par les participants à l’atelier dans l’ordre suivant: ‐
‐
‐
1‐ Vecteurs 2‐ Abondance/Présence dans zones à risques 3‐ Impacts 4.2.1 Vecteurs Le premier point sur lequel il faut travailler, c’est la surveillance des vecteurs d’introduction et de propagation qui permettra de plus, dans un deuxième temps, de définir les zones prioritaires sur lesquelles seront suivis l’abondance et les impacts. Une liste de vecteurs a été retenue mais pourra être complétée par la suite. Pour chacun de ces vecteurs seront suivis les paramètres « détermination des espèces » et « intensité des flux » : ‐ Eaux de ballast ‐ Aquaculture ‐ Fouling (bateaux de plaisance, de commerce, transports régionaux, plateforme de forage, bouées, etc.) ‐ Activités de recherche (stations marines, etc.) ‐ Aquariologie ‐ Appâts pour la pêche ‐ Autres vecteurs ‐
Eaux de ballast, fouling C’est important de faire la différence entre le ballast et le fouling. Les bateaux concernés par ces deux types de vecteurs d’introduction et de propagation sont différents : ce sont plutôt les gros bateaux pour le vecteur ballast, et des bateaux plus petit (bateaux de plaisance, ferry…) pour le vecteur fouling. Pour la surveillance des eaux de ballast, un outil moléculaire australien est en cours de développement qui permettrait de détecter par screening des espèces présentes dans les eaux de ballasts. Au Royaume‐Uni, des suivis des eaux de ballast et, pour le vecteur fouling, des aires de carénages et flotteurs entrant dans les ports, ont déjà lieu. 5 Autres vecteurs de fouling : ‐ Les plateformes de forages : elles restent suffisamment longtemps en place pour que s’y reconstituent des écosystèmes. Elles sont ensuite déplacées très doucement et ne sont pas nettoyées ni ne font non plus l’objet de traitement anti‐fouling. ‐ Idem pour les bateaux de la marine qui peuvent rester plusieurs mois dans un même secteur. ‐ Futurs parcs éoliens en mer qui seront à surveiller car vecteurs possibles. ‐
Aquaculture Quelle surveillance concrètement pour les vecteurs liés à l’aquaculture ? Les fréquences de transfert, les espèces transportées, et les zones géographiques d’échanges sont suivies à l’heure actuelle. C’est déjà une information importante pour identifier les vecteurs/voies. En ce qui concerne le suivi de l’intensité des flux d’échanges entre les zones conchylicoles : importance de la saison, du moment dans le cycle de vie des individus (par ex : transferts adultes versus naissain à des périodes différentes, pics à période de noël, etc…) est à considérer. Il y aura sans doute besoin de méthodes spécifiques selon les espèces cultivées considérées (et les espèces épiphytes associées). ‐
Appâts pour la pêche Exemple de l’importation de vers d’appâts : d’où viennent‐ils (aires géographiques et sociétés importatrices) ? Y a‐t‐il une réglementation pour leur entrée sur le territoire ? Où sont‐ils vendus ? Il est nécessaire de mieux comprendre comment fonctionne la filière. Il faut, pour la surveillance des vecteurs, détailler toute la voie qui mène à l’introduction/dissémination et identifier les réglementations (et les lacunes/faiblesses) à chaque étape. Remarques : ‐ Pour les vecteurs : il faut aussi tenir compte de la saisonnalité des flux (≠ cycles de vie). ‐ Une liste des vecteurs est présentée de façon très détaillée dans le rapport final CIEM task group 2. 4.2.2 Abondance/Présence dans les zones à risques Ce serait totalement illusoire de vouloir suivre tout le littoral. Il a été décidé de concentrer la surveillance en priorité sur les « zones à risques » qui correspondent dans un premier temps aux principales zones d’entrée des espèces non‐indigènes sur le territoire : Bassins aquacoles, grands ports maritimes, ports de plaisance… De plus on sait que, de par leur caractère opportuniste, certaines espèces non indigènes sont capables de recoloniser certains habitats plus vite que les autochtones suite à des perturbations 6 exceptionnelles ou de se développer dans des zones perturbées de façon récurrente par des pressions anthropiques. Ces zones fragiles deviennent des réservoirs d’espèces non indigènes. Par exemple il est maintenant reconnu que le chalutage favorise l’implantation de la caulerpe. Donc les zones à risques sont : ‐ Les points d’entrée ‐ Mais également les zones fragiles (soumises aux perturbations anthropiques) Certaines espèces ne sont recensées et suivies que dans des dispositifs non dédiés. Il faut renforcer la demande de recensement et de remontée d’informations provenant de ces dispositifs pour les espèces non indigènes. Problème : ces zones suivies par le recensement non dédiés correspondent assez peu aux zones à risques. Proposition : 1. Renforcement des suivis non dédiés : ‐
‐
Plus de sites (dont certains dans les zones d’entrée sur le territoire) Développer des méthodes de détection adaptées à la détection des espèces non indigènes qui sont souvent présentes en faible densité et qui passent à travers les dénombrements (par exemple méthodes moléculaires pour le phytoplancton). 2. Mise en place de suivis dédiés : ‐ Dans les zones à risques où le renforcement des suivis non dédiés n’est pas possible. ‐ Mais s’appliquant aussi aux vecteurs d’introduction (présence, abondance des espèces transportées par ces vecteurs avant leur introduction/libération sur site) ‐ Utilisant des méthodes spécifiquement adaptées à la détection des espèces non‐indigènes qui ne pourraient être intégrées aux suivis non dédiés. 4.2.3 Impacts Avis unanime des participants: Dans la décision de la commission du 1er septembre 2010, le critère « 2.2. Incidence des espèces non indigènes envahissantes sur l’environnement » ne devrait pas être pris en compte tel quel pour le programme de surveillance car le terme « envahissantes » semble trop réducteur et risqué. En effet, pour beaucoup d’espèces on a des vraies lacunes d’observation, et par conséquent on ne peut pas se prononcer, à priori, sur leur caractère envahissant. Il ne faut donc pas établir de hiérarchie, toutes les espèces non‐indigènes sont à suivre dans les zones à risque. Remarque générale sur les dispositifs de suivi : Les protocoles à mettre en place seront différents s’il s’agit d’un dispositif d’alerte (=besoin compétence taxonomique forte) ou de suivi (compétence nécessaire moindre si le protocole est adapté pour l’observateur). 7 5) Projet d’interface web national dédiée aux espèces non indigènes La France est très en retard dans le domaine des espèces non indigènes et notamment dans la centralisation/coordination/standardisation de l’information les concernant. Il y a un besoin très urgent de mettre en place une interface web dédiée, comme il en existe dans tous les pays anglo‐saxons et nombres de pays européens. Dans un premier temps cette interface web serait alimentée par les experts scientifiques et aurait des missions : ‐
‐
‐
d’information : fiches espèces, cartes de répartition, de surveillance : permettre la signalisation de nouvelles espèces, la notification de l’évolution de la répartition de celles déjà implantées… et de sensibilisation : auprès du grand public (précautions concernant la navigation de plaisance, l’achat d’appâts, l’aquariologie..), sur le besoin d’une évolution de la réglementation Elle pourrait être hébergée sur le site de l’Inventaire National du Patrimoine Naturel du MNHN ou en lien avec ce site dans une configuration qui reste à définir et est en discussion avec le MNHN. La consultation par le grand public serait libre sur cette interface mais pas l’apport d’informations. Dans un premier temps au moins l’interface ne serait alimentée que par les experts scientifiques. Si l’interface web est ouverte au public, il y aura besoin d’un intermédiaire entre le public et les chercheurs. Par exemple dans le projet Marinexus, concernant le suivi du fouling sur les bateaux de plaisance, les gestionnaires des ports représentaient cette interface. Il faudrait donc dans l’objectif d’une interface nationale centralisant l’information, qu’il y ait un interlocuteur intermédiaire pour assurer une formation/ suivi au niveau local, et vers qui les gens peuvent se tourner pour question. Il faudrait également faire intervenir les structures liées à la mer pour la communication (ex : sensibilisation par les aquariums), dans un cadre d’inventaire participatif. Certains réseaux participatifs citoyens, tel que Biolit par exemple, pourront assurer ce rôle d’intermédiaire et de recueil d’information auprès du grand public. Certaines espèces non indigènes figurent déjà dans les protocoles Biolit. 6) Réglementation Un des points majeurs discutés pendant l’atelier est le besoin urgent de faire évoluer les réglementations concernant l’introduction et les transferts des espèces non‐indigènes vers le territoire et sur le territoire. Le minimum pourrait être la mise en place d’une liste noire interdisant l’accès des espèces listées sur le territoire. L’idéal serait la mise en place d’une liste blanche qui est plus contraignante et n’autorise l’accès au territoire qu’aux espèces pour lesquelles a été démontrée la non‐dangerosité.  Beaucoup des experts qui peuvent établir ces listes participaient à l’atelier. La réglementation existante (et les lacunes/faiblesses) doit être analysée à chaque étape des voies d’introduction associées au vecteur pour pouvoir prévoir les mesures. 8 Ces mesures doivent être l’objectif principal pour l’atteinte du BEE concernant les espèces non indigènes. L’efficacité des mesures sera déterminée par la diminution des flux d’introduction/dissémination. Conclusions principales : ‐ Le Programme de Surveillance à définir pour les espèces non indigènes suit 3 axes : ‐ Vecteurs : axe de surveillance prioritaire ‐ Abondance/Présence dans zones à risques : suivis dédiés et renforcement des suivis non dédiés ‐ Impacts ‐ Besoin de mettre en place une interface web nationale dédiée aux espèces non indigènes ‐ Besoin urgent de faire évoluer les réglementations concernant les espèces non indigènes 9 Commentaires post‐atelier de Philippe Goulletquer (Ifremer) : On ne peut pas traiter de façon similaire ce qui relève d’introductions volontaires ou d’introductions accidentelles. On ne peut pas non plus traiter de la même façon ce qui relève des transferts d’espèces et des introductions. Le groupe de travail du CIEM qui traite ce sujet depuis une trentaine d’années est intitulé ‘ITMO’ pour ‘Introduction and Transfer of Marine Organisms’ car les cibles comme les méthodes à appliquer diffèrent fondamentalement et relèvent de démarches réglementaires différentes. Dans le CR, il y a un amalgame par exemple entre des transferts de cheptels et des cas d’introductions passant par la voie réglementaire avec des procédures strictes (e.g., quarantaine – cf ICES code of practice on the introductions and transfers of marine organisms (2005) and the updated Annexes CoP (2012). Pour ce qui relève des introductions volontaires cf. pages 2 (OE), 3 et 4, il est important de rappeler qu’il existe un règlement européen très contraignant pour le porteur de projet en date de 2007 qui encadre l’utilisation des espèces exotiques ou étrangères au milieu local. L’annexe IV de ce règlement exclue les espèces introduites de longue date comme l’huître creuse. Il n’était en effet pas envisageable de revenir administrativement sur des cas d’introductions de plus de 30 ans. La réglementation française s’est mise en adéquation avec ce règlement qui s’impose de toutes façons à la France (c’est un règlement et non pas une directive !). Les listes d’espèces dans le code de l’environnement ont par exemple été mises à jour. On ne peut donc pas introduire volontairement des espèces non indigènes sans le montage d’un dossier très lourd sur le plan administratif (et sans garantie d’accord par l’autorité compétente!). Par ailleurs, les réglementations complémentaires associées aux risques de pathogènes et parasites (directives européennes, OIE, etc…) imposent des modalités de gestion et de contrôle qui limitent globalement les risques d’introduction. Par voie de conséquence, écrire que « la réglementation n’est pas toujours respectée, par exemple des projets d’introduction d’une espèce d’huître du Chili sont à l’étude pour pallier aux mortalités récentes de C. gigas » est inexact. Au final, on peut envisager un meilleur contrôle des vecteurs d’introduction pour l’état écologique de 2020 pour ce qui relève strictement des introductions volontaires. La mise en œuvre de la convention OMI de 2004 sur les eaux & sédiments de ballasts sera contraignante quand elle sera opérationnelle ; on peut espérer quand même qu’elle le soit avant 2020 (!) et par voie de conséquence, une amélioration du contrôle de ce vecteur est également probable. La mise en œuvre de « liste noire » ou de « liste blanche » (cf page 8 du CR) ne concerne que les introductions volontaires ce qui sous‐estime très fortement la question des introductions involontaires et accidentelles (eaux de ballast, hitchhikers, fouling, etc…). Par ailleurs, on dispose de très nombreux cas d’étude démontrant que des espèces présentant a priori une non dangerosité pouvaient au final poser des problèmes majeurs dans des environnements différents de leur écosystèmes d’origine….. c’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle toutes les espèces exotiques sont identifiées et listées comme à risque qu’elles aient ou non déjà présenté un caractère "invasif". Il existe également des listes à l’international identifiant les espèces à risque élevé (e.g., liste rouge sur les 100 espèces "invasives" les plus problématiques). Pour ce qui relève de l’aquaculture, là aussi, il est indispensable d’être plus précis et de ne pas faire d’amalgame : différencier ce qui relève d’une activité de production avec des transferts de cheptels entre zones d’élevage, de ce qui relève des activités commerciales d’achat/vente de coquillages (souvent à l’international), car ce ne sont pas les mêmes cibles ni les mêmes démarches réglementaires. Remarque complémentaire : l‘affirmation en page 3 : « 50% des espèces non indigènes présentes en Europe sont arrivées par la France » ne correspond pas aux conclusions du programme européen DAISIE qui fait autorité à cette échelle. 10 Annexe 4 : Tableau de synthèse des objets de surveillance, paramètres et groupes de paramètres associés et des dispositifs préconisés pour le thème 2 (livrable 4, chantier 2) Aide pour renseigner le tableau de synthèse (livrable 4)
Colonne H : Composantes de l'écosystème concernées / Groupes fonctionnels
mots clés: mammifères marins
oiseaux
reptiles
poissons et céphalopodes (exploités ou non)
échinodermes, crustacés, mollusques etc.
zooplancton
phytoplancton
phytobenthos, macroalgues etc.
procaryotes
Benthos, pelagos
médiolittoral, infralittoral, circalittoral, abyssal etc.
substrat dur, meuble etc.
réseaux trophiques
etc.
Colonne I : SRM concernée
MMN, MC, GDG, MO
NAT SRM
Suivi national (les 4 SRM sont concernées)
Colonne J : Descripteur(s) du BEE, critère(s), indicateur(s) concerné(s) n°, critère ou indicateur Connu (ex: 1 ou 1.1 ou 1.1.2)
0
Non applicable
?
Ne sait pas
Colonne K : Item(s) de l'evalution initiale concerné(s) Ephys
EPhys1
EPhys2
EPhys3
EPhys4
EPhys5
EPhys6
EPhys7
EPhys8
Echim
Echim1
Echim2
Echim3
Echim4
Echim5
Echim6
Ebiot
Ebiot1
Ebiot2
Ebiol
Ebiol1
Ebiol2
Ebiol3
Ebiol4
Ebiol5
Ebiol6
Ebiol7
Ebiol8
Ebiol9
Ebiol10
Ebiol11
Ebiol12
ETAT PHYSIQUE ET CHIMIQUE
Caractéristiques physiques
Climatologie marine
Débits fluviaux
Courantologie
Exposition aux vagues
Topographie et bathymétrie des fonds marins
Nature des fonds marins
Régime de la température et de la salinité
Turbidité
Caractéristiques chimiques
Acidification du milieu marin
Répartition spatio‐temporelle de l'oxygène
Répartition spatio‐temporelle des nutriments
Répartition spatio‐temporelle de la chlorophylle
Substances chimiques problématiques
Questions sanitaires
ETAT BIOLOGIQUE
Description des différents biotopes
Distribution des biotopes principaux des fonds marins
Distribution des biotopes principaux de la colonne d'eau
Caractéristiques biologiques et biocénoses
Communautés du phytoplancton
Communautés du zooplancton
Biocénoses du médiolittoral
Biocénoses de l'infralittoral
Biocénoses du circalittoral
Biocénoses du bathyal et de l'abyssal
Peuplements démersaux
Populations ichtyologiques pélagiques
Mammifères marins
Reptiles marins
Oiseaux marins
Espèces introduites
PP
Pphys
Pphys1
Pphys2
Pphys3
Pphys4
Pautres
Pautres1
Pautres2
Pautres3
Phydro
Phydro1
Phydro2
Phydro3
PC
Psubst
Psubst1
Psubst2
Psubst3
Psubst4
Psubst5
Psubst6
Prad
Pnut
Pnut1
Pnut2
Pnut3
Pnut4
PB
Pmicrob
Pmicrob1
Pmicrob2
Pmicrob3
Pind
Pind1
Pext
Pext1
Pext2
Pext3
Colonne L : Enjeux
BEE
BEE‐ind
OE
OE‐ind
EI‐MAJ
EI‐connaissance
Pressions et impacts
PRESSIONS PHYSIQUES et IMPACTS ASSOCIES
Perte et dommages physiques
Étouffement et colmatage
Abrasion
Extraction sélective de matériaux
Modification de la nature du fond et de la turbidité
Autres pressions physiques
Perturbations sonores sous‐marines
Déchets marins
Dérangement de la faune
Interférences avec des processus hydrologiques
Modification du régime thermique
Modification du régime de salinité
Modification du régime des courants
PRESSIONS CHIMIQUES et IMPACTS ASSOCIES
Contamination par des substances chimiques
Analyse des sources directes et chroniques en substances chimiques vers le milieu aquatique
Apports fluviaux en substances chimiques
Retombées atmosphériques en substances chimiques
Pollutions accidentelles et rejets illicites
Apports de substances chimiques par le dragage et le clapage
Impacts des substances chimiques sur l'écosystème
Radionucléides (en suspens)
Enrichissement par des nutriments et de la matière organique
Analyse des sources directes et chroniques en nutriments et mat. organique vers le milieu aquatique
Apports fluviaux en nutriments et matière organique
Retombées atmosphériques en nutriments et matière organique
Impacts des apports en nutriments et matière organique (eutrophisation)
PRESSIONS BIOLOGIQUES et IMPACTS ASSOCIES
Organismes pathogènes microbiens
Qualité des eaux de baignade
Contamination des coquillages par des bactéries et des virus pathogènes pour l'homme
Organismes microbiens pathogènes pour les espèces
Espèces non indigènes
Vecteurs d'introduction et impacts des espèces non indigènes
Extraction sélective d'espèces
Captures, rejets et états des espèces exploitées
Captures accidentelles
Impacts sur les populations, les communautés et les réseaux trophiques
Plusieurs réponses possibles
Enjeu évaluation BEE
Enjeu construction indicateurs BEE
Enjeu évaluation atteinte des OE (à terme)
Enjeu construction indicateurs associés aux OE (à terme)
Enjeu mise à jour de l'EI par actualisation
Enjeu mise à jour de l'EI par comblement des lacunes de connaissances
Colonnes M, N, O
Ces informations sont à renseigner autant que possible pour permettre d'identifier les possibilités ou non de mutualisation de suivi de plusieurs paramètres au sein d'un même dispositif.
Colonne P : Priorité
Ajouter un P si le pilote pense que ce paramètre est à suivre en priorité
Colonnes Q, R, S, T, U, V : Dispositifs préconisés
Il s'agit d'une préparation/anticipation au chantier 3 (dispositifs optimisés inter‐thèmes):
nom du/des dispositifs
si connu(s)
Néant
aucun dispositif à ce jour
?
ne sait pas / à explorer
Tableau récapitulatif listant l’ensemble des paramètres ou groupes de paramètres à suivre (selon la version finale du livrable 4 de janvier 2013) pour le thème 2 (ENI = espèces non indigènes)
(Aide pour remplir le tableau, voir le feuillet 3)
B
A
C
D
N° des autres N° du thématiques N° thématique paramètr
concernées par Objet de la surveillance
concernée (1 à es (de 1 à ce(s) 11)
X)
paramètre(s)
1
3, 6, 7, 10, 11 (traffic maritime)
2
3, 6, 7, 10, 11 (traffic maritime)
2
5b
OS1:
Voies et vecteurs d’introductions et/ou Activité, Pression (fréquence de la de translocations source)
d’espèces
= évaluation des sources de pressions (activités) = suivi/contrôle/préventio
n de l'efficacité des Activité, Pression mesures pour limiter (source), État
l'introduction d'espèces non indigènes et/ou nuisibles
‐ Type et mode de transport
‐ Dimension du vecteur
‐ Abondances spécifique des espèces transportées
‐ Nature de(s) activité(s) associée(s)
‐ Responsabilités
‐ Caractéristiques géographique
Caractérisation des voies (pour ‐ Caractéristiques temporelles
l’ensemble des vecteurs suivis, ‐ Zones à risques ou vulnérables associées
d’un même type)
‐ Responsabilités
I
SRM concernée(s) Composantes de l'écosystème concernées (MMN, MC, /Groupes fonctionnels
GDG, MO, NAT)
J
Descripteur(s) du BEE, critère(s), indicateur(s) concerné(s) ou à l'origine du besoin K
Item(s) de l'evalution initiale concerné(s) ou à l'origine du besoin L
N
O
P
Priorité
nouvelle colonne 1
nouvelle colonne 2 nouvelle colonne 3
Dispositif recensé lors de Dispositif recensé lors de l'étape 1 pouvant être l'étape 1 pouvant être utilisé sous réserve de utilisé tel quel, sans modification particulière modifications
A LA COTE
A LA COTE
Dispositif à créer
A LA COTE
nouvelle colonne 4
nouvelle colonne 5
nouvelle colonne 6
Dispositif recensé lors de Dispositif recensé lors de l'étape 1 pouvant être l'étape 1 pouvant être utilisé tel quel, sans utilisé sous réserve de modification particulière
modifications
AU LARGE
AU LARGE
Dispositif à créer
AU LARGE
Toute espèce transportable par un vecteur (tous types), notamment plancton (dont larves), microbien, invertébré, organisme NAT
génétiquement modifié, espèce commercialisée, etc.
2.1, 3.1, 6.1, 7.1, 7.2, 10.1
Echim6 (pathogènes); Ebiol12; Pautres2; Psubst4,5 (ENI incluses); Pmicrob1,2,3; Pind1; Pext1(rejets)
BEE, ind‐BEE,
OE, Ind‐OE,
MàJ EI: a+c
échelles imbriquées des voies/vecteurs (mondiale à à adapter selon flux de vecteurs (approche locale) = inventaire+description par chaque État basée sur le risque)
Membre (via SRM)
Base de données continues (mise à jour selon pertinence)
1
Néant
variable selon dispositifs
(catégories de vecteurs)
cf. livrable 5
Néant
variable selon dispositifs
(catégories de vecteurs)
cf. livrable 5
Toute espèce transportable par un vecteur (tous types), notamment plancton (dont larves), microbien, invertébré, organisme NAT
génétiquement modifié, espèce commercialisée, etc.
2.1, 3.1, 6.1, 7.1, 7.2, 10.1
Echim6 (pathogènes); Ebiol12; Pautres2; Psubst4,5 (ENI incluses); Pmicrob1,2,3; Pind1; Pext1(rejets)
BEE, ind‐BEE,
OE, Ind‐OE,
MàJ EI: a+c
échelles imbriquées des voies/vecteurs (mondiale à à adapter selon flux de vecteurs (approche locale) = inventaire+description par chaque État basée sur le risque)
Membre (via SRM)
Base de données continues (mise à jour selon pertinence)
1
Néant
variable selon dispositifs
(catégories de vecteurs)
cf. livrable 5
Néant
variable selon dispositifs
(catégories de vecteurs)
cf. livrable 5
1.1, 1.2, 1.4, 1.5, 1.7, 2.1, 2.2, 4.3, 5.2, 6.1, 6.2, 7.1, 10.1
Ephys (tous); Echim2,3,4,6; Ebiot1,2; Ebiol(selon zones); Ebiol12; Pautres2; Phydro1,2,3; Psubst4,5 (ENI incluses); Pmicrob1,2,3; Pind1; Pext1(rejets)
BEE, ind‐BEE,
OE, Ind‐OE,
MàJ EI: a+c
mise à jour tous les 12 à 36 mois (cf. protocole HELCOM, 2012c), à renforcer éventuellement selon flux de vecteurs
Base de donnée interopérable internationale pour établir les listes d'espèces et de vecteurs à risque
1
Néant
variable selon dispositifs
(catégories de vecteurs)
cf. livrable 5
Néant
variable selon dispositifs
(catégories de vecteurs)
cf. livrable 5
1
zones à risque (secteurs des étapes à risques et proches alentours: e.g. ports de commerce et de plaisance, bassins conchilicoles, zones de rejets de pêche,etc.) et vulnérables (îles, lagunes, estuaires, secteurs soumis à de fortes pressions, etc.) = inventaire+description par chaque État Membre (via SRM)
Caractéristiques des mesures en vigueur (pour l’ensemble des vecteurs et voies concernés)
‐ Type et document(s) de référence
‐ Portée juridique, notamment dans les zones à risques ou vulnérables identifiées.
‐ Caractéristiques des mesures
‐ Responsabilités
Tous les habitats et espèces des zones à risques ou vulnérables, ainsi que toutes les NAT
espèces transportables par un vecteur (tous types)
sans objet
Analyse économique et sociale
OE, Ind‐OE,
MàJ EI(AES): a+c
contrôles/suivis de l'efficacité des échelles imbriquées des voies/vecteurs (mondiale à mesures à adapter selon flux de vecteurs locale) = inventaire+description par chaque État (approche basée sur le risque)
Membre (via SRM)
Coopération, réglementations et accords internationaux
1, 3, 4, 6, 7
Pression (nature et étendue =État ENI)
Occurence et distribution des ENI dans le milieu marin (variations spatiales et temporelles à vaste échelle)
Tendances d'évolution de la présence et du schéma de répartition des ENI, par secteur géographique défini (ex. composante principale d'habitat, SRM), recensées sur une liste coordonnée (inter)nationalement et mise à jour régulièrement (avec historique conservé)
toute espèce non‐indigène, microbien inclus, ainsi que les organismes génétiquement modifiés et leurs hybrides (flore, mégafaune et macrofaune, plancton NAT
dont larves, formes enkystées dans les sédiments, bactéries et virus, notamment pathogènes)
1.1, 1.4*, 1.5*, 1.6*, 1.7, 2.1, 3.3, 4.3, 6.1, 7.1*
(*ENI ingénieurs)
Echim6 (pathogènes); Ebiol12; Psubst4,5 (ENI incluses); Pmicrob1,2,3; Pind1; Pext1(rejets)
BEE, ind‐BEE,
OE, Ind‐OE,
MàJ EI: a+c
adaptations autant que possible des Secteur défini à vaste échelle, selon une densité et fréquences et périodes non dédiées selon une répartition spatiale spatiale adaptée aux suivis les recommandations du groupe de (dédiés ou non)
paramètres 5b
Evaluation de l'occurrence et de la distribution (étendue et schéma de répartition) au sein du secteur défini, selon des fréquences et périodes variables à 1
quantifier (effort d'observation, lié à la densité spatiale, la fréquence et période temporelle et le niveau/compétence taxonomique des observations).
Néant
VA‐SOND
VA‐SDVE
(cf. livrable 5)
Néant
VA‐SOND
VA‐SDVE
(cf. livrable 5)
1, 3, 4, 6
Pression (intensité =État ENI)
Occurrences et abondances L'abondance peut être évaluée, selon les phylums, à spécifiques des ENI dans le différents degrés de précision (fréquence spatiale milieu marin (variations d'occurrence, concentration, pourcentage de spatiales et temporelles à vaste recouvrement, densité, biomasse)
échelle)
toute espèce non‐indigène, microbien inclus, ainsi que les organismes génétiquement modifiés et leurs hybrides (flore, mégafaune et macrofaune, plancton NAT
dont larves, formes enkystées dans les sédiments, bactéries et virus, notamment pathogènes)
1.2, 1.7, 2.1, 3.3, 4.3, 6.1
Echim6 (pathogènes); Ebiol12; Psubst4,5 (ENI incluses); Pmicrob1,2,3; Pind1; Pext1(rejets)
BEE, ind‐BEE,
OE, Ind‐OE,
MàJ EI: a+c
adaptations autant que possible des Secteur défini à vaste échelle, selon une densité et fréquences et périodes non dédiées selon une répartition spatiale spatiale adaptée aux suivis les recommandations du groupe de (dédiés ou non)
paramètres 6b
Evaluation de l'occurence et de l'abondance spécifique au sein du secteur défini, selon des fréquences et périodes variables à quantifier (effort d'observation, lié 1
à la densité spatiale, la fréquence et période temporelle et le niveau/compétence taxonomique des observations).
Néant
VA‐SOND
VA‐SDVE
(cf. livrable 5)
Néant
VA‐SOND
VA‐SDVE
(cf. livrable 5)
Tous les habitats et espèces des zones à risques ou vulnérables, dont ENI
sans objet
Analyse économique et sociale
OE, Ind‐OE,
MàJ EI(AES): a+c
contrôles/suivis de l'efficacité des mesures à adapter selon la nature, Secteurs concernés par les dispositifs de suivis l'étendue, l'intensité et la dynamique de la considérés
pression biologique (approche basée sur le risque)
Coopération, réglementations et accords internationaux
Evaluation la plus exhaustive possible de l'occurrence et de la distribution (étendue et schéma de répartition) au sein du secteur défini sur une période définie (effort 1
d'observation, lié à la densité spatiale, la fréquence et période temporelle et le niveau/compétence taxonomique des observations).
Néant
VA‐SOND
VA‐SDEF
(cf. livrable 5)
Néant
VA‐SOND
VA‐SDEF
(cf. livrable 5)
Evaluation de l'occurence et de l'abondance spécifique au sein du secteur défini, selon des fréquences et périodes adaptées aux espèces ciblées (effort 1
d'observation, lié à la densité spatiale, la fréquence et période temporelle et le niveau/compétence taxonomique des observations).
Néant
VA‐SOND
VA‐SDEF
(cf. livrable 5)
Néant
VA‐SOND
VA‐SDEF
(cf. livrable 5)
OS2:
Fréquences et intensités des 1, 3, 4, 5, 6, 7, 8, introductions et Réponses (mesures)
9, 10, 11
translocations d’espèces non indigènes dans le milieu marin
= évaluation de la pression sur le milieu = Pression (nature et suivi/contrôle/alerte 1, 3, 4, 6, 7
précoce de l'efficacité étendue =État ENI)
des mesures pour limiter cette pression
Caractéristiques des mesures dédiées en vigueur (pour l'ensemble du milieu marin)
‐ Type et document(s) de référence
‐ Portée juridique dans les secteurs géographiques définis concernés.
‐ Caractéristiques des mesures
‐ Responsabilités
NAT
NAT
Occurences et distributions des Tendances d'évolution de la présence et du schéma ENI dans les zones à risques et fin de répartition des ENI, par secteur géographique défini (zone à risque ou vulnérable), recensées sur vulnérables (variations une liste coordonnée (inter)nationalement et mise à spatiales et temporelles à jour régulièrement (et archivage de l'historique)
échelle fine)
toute espèce non‐indigène, microbien inclus, ainsi que les organismes génétiquement modifiés et leurs hybrides (flore, mégafaune et macrofaune, plancton NAT
dont larves, formes enkystées dans les sédiments, bactéries et virus, notamment pathogènes)
1.1, 1.4*, 1.5*, 1.6*, 1.7, 2.1, 3.3, 4.3, 6.1, 7.1*
(*ENI ingénieurs)
Echim6 (pathogènes); Ebiol12; Psubst4,5 (ENI incluses); Pmicrob1,2,3; Pind1; Pext1(rejets)
BEE, ind‐BEE,
OE, Ind‐OE,
MàJ EI: a+c
fréquences et périodes priorisées et intensifiées selon les risques (liés au flux de vecteurs), les cycles de vie et la Zones à risque et zones vulnérables.
dynamique de prolifération de chaque ENI observée ou potentielle
Occurrences et abondances spécifiques des ENI dans les zones à risques et vulnérables (variations spatiales et temporelles à échelle fine)
L'abondance peut être évaluée, selon les phylums, à différents degrés de précision (fréquence spatiale d'occurrence, concentration, pourcentage de recouvrement, densité, biomasse), mais à hautes résolutions (spatiale, temporelle et niveau/compétence taxonomique).
toute espèce non‐indigène, microbien inclus, ainsi que les organismes génétiquement modifiés et leurs hybrides (flore, mégafaune et macrofaune, plancton NAT
dont larves, formes enkystées dans les sédiments, bactéries et virus, notamment pathogènes)
1.2, 1.7, 2.1, 3.3, 4.3, 6.1
Echim6 (pathogènes); Ebiol12; Psubst4,5 (ENI incluses); Pmicrob1,2,3; Pind1; Pext1(rejets)
BEE, ind‐BEE,
OE, Ind‐OE,
MàJ EI: a+c
fréquences et périodes priorisées et intensifiées selon les risques (liés au flux de vecteurs), les cycles de vie et la dynamique de prolifération de chaque ENI observée ou potentielle
Tous les habitats et espèces des zones à risques ou vulnérables, dont ENI
NAT
sans objet
Analyse économique et sociale
OE, Ind‐OE,
MàJ EI(AES): a+c
contrôles/suivis de l'efficacité des mesures à adapter selon la nature, l'étendue, l'intensité et la dynamique de la Zones à risque et zones vulnérables.
pression biologique (approche basée sur le risque)
NAT
1.1, 1.2, 1.4, 1.5, 1.7, 2.1, 2.2, 4.3, 5.2, 6.1, 6.2, 7.1, 10.1
Ephys (tous); Echim2,3,4,6; Ebiot1,2; Ebiol(selon zones); Ebiol12; Pautres2; Phydro1,2,3; Psubst4,5 (ENI incluses); Pmicrob1,2,3; Pind1; Pext1(rejets)
BEE, ind‐BEE,
OE, Ind‐OE,
MàJ EI: a+c
mise à jour tous les 12 à 36 mois (cf. protocole HELCOM, 2012c), à renforcer éventuellement selon flux de vecteurs
BEE, ind‐BEE,
OE, Ind‐OE,
MàJ EI: a+c
fréquences et périodes priorisées et intensifiées selon les risques (liés au flux de vecteurs), les cycles de vie et la dynamique de prolifération de chaque ENI aux incidences avérées
6b
1, 3, 4, 6
Pression (intensité =État ENI)
7b
1, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11
Réponses (mesures)
Caractéristiques des mesures dédiées en vigueur (pour chaque zone à risque et vulnérable)
‐ Type et document(s) de référence
‐ Portée juridique dans les zones à risques ou vulnérables identifiées.
‐ Caractéristiques des mesures
‐ Responsabilités
1, 4, 5, 6, 7, 10
Activité, Pression (source), État
Caractérisation des zones à risques et vulnérables (étapes/destination pour l’ensemble des voies suivies)
= sources de pressions = zones prioritaires de suivis Tous les habitats et espèces des zones à préventifs
risques ou vulnérables, dont ENI et Cf OS1, paramètre n°3
nuisibles
9
1, 3, 4, 6, 7
Pression (nature, étendue et intensité
=État ENI)
Occurrence, distribution et abondances spécifiques des = Caractérisation de la pression biologique = zones ENI dans le milieu marin biopolluées et suivis d’alertes précoces
(variations spatiales et Cf OS2, paramètres n°5(a+b) et 6(a+b)
temporelles à échelles vaste et fine)
toute espèce non‐indigène, microbien inclus, ainsi que les organismes génétiquement modifiés et leurs hybrides (flore, mégafaune et macrofaune, plancton NAT
dont larves, formes enkystées dans les sédiments, bactéries et virus, notamment pathogènes)
1.1, 1.4*, 1.5*, 1.6*, 1.7, 2.1, 3.3, 4.3, 6.1, 7.1*
(*ENI ingénieurs)
Echim6 (pathogènes); Ebiol12; Psubst4,5 (ENI incluses); Pmicrob1,2,3; Pind1; Pext1(rejets)
10
1, 3, 4
Pression (caractéristiques intrinsèques d'évolution
=État ENI)
Caractéristiques des populations d’espèces non‐
indigènes (aux incidences avérées)
espèces non indigènes (niveau population) NAT
1.3, 1.6*, 2.1, 2.2, 3.2, 3.3 (espèces exploitées), 4.1
(*ENI ingénieurs)
Ebiol12; Psubst6 (état sanitaire), BEE, ind‐BEE,
Pnut4 (sensibilité/tolérence), OE, ind‐OE
Pmicrob3 (état sanitaire), Pind1 MàJ EI: a+c
(si connus), Pext3 (résilience)
Cf. thèmes 1 et 4 ‐ espèces mobiles impactées
NAT
1.3, 1.6*, 2.1, 2.2, 3.2, 3.3 (espèces Cf. thèmes 1 et 4 ‐ espèces exploitées), 4.1, mobiles
6.2*, 7.2*
(*ENI ingénieurs)
8
M
Enjeu (BEE, ind du BEE, OE, Ind associés aux OE, Informations éventuelles sur la fréquence Informations éventuelles sur la zone géographique à d'échantillonnage / variabilité temporelle échantillonner (ex: côte‐large) / variabilité spatiale de Remarques générales / autres éléments de protocole
MAJ de l'EI par de l'échantillonnage
l'échantillonnage
actualisation ou acquisition connaissance)
Réponses (mesures)
1, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11
2
Activité, Pression (nature et intensité de Caractérisation des vecteurs
la source)
Description succincte du paramètre ou groupe de paramètres
H
Tous les habitats et espèces des zones à risques ou vulnérables, dont ENI et nuisibles
4
7a
Paramètres ou groupes de paramètres
G
‐ Type et localisation
‐ Dimension de la zone
‐ Sources de pression
‐ Caractéristiques physiques
‐ Caractéristiques biologiques
‐ Responsabilités
1, 4, 5, 6, 7, 10
6a
F
Caractérisation des zones à risques et vulnérables (étapes/destination pour l’ensemble des voies suivies)
3
5a
E
Nature de l'élément suivi (Activité, Pression, État, Impact, Réponses)
2
OS3:
Incidences des espèces non‐indigènes sur le milieu marin
= évaluation de la nature et de l'ampleur des impacts = suivi/contrôle de la pertinence et de l'efficacité des mesures éventuelles pour limiter la propagation et/ou prolifération
‐ Paramètres démographiques
‐ État sanitaire
‐ Éléments majeurs de propagation/régulation avérés (dans un même type d’écosystème)
État (au niveau population)
État des populations impactées = croisement état vs pression au niveau population
Zones à risque et zones vulnérables. Au moins 3 stations par secteur, pour chaque composante biologique nécessitant un protocole distinct (à renforcer selon dimension de la zone et flux de vecteurs; cf. HELCOM, 2012c)
cf. chantiers programme de mesures
cf. chantiers programme de mesures
cf. chantiers programme de mesures
1
cf. chantiers programme de mesures
Coopération, réglementations et accords internationaux
1
zones à risque (secteurs des étapes à risques et proches alentours: e.g. ports de commerce et de plaisance, bassins conchilicoles, zones de rejets de pêche,etc.) et vulnérables (îles, lagunes, estuaires, secteurs soumis à de fortes pressions, etc.) = inventaire+description par chaque État Membre (via SRM)
Base de donnée interopérable internationale pour établir les listes d'espèces et de vecteurs à risque
1
Néant
Cf OS1, paramètre n°3
Néant
Cf OS1, paramètre n°3
Secteurs défini à vaste échelle, selon une densité et une répartition spatiale spatiale adaptée aux suivis (dédiés ou non), et à échelle fine (zones à risques et vulnérables)
Evaluation de l'occurence, de la distribution et de l'abondance spécifique au sein du secteur défini, selon des fréquences et périodes adaptées aux espèces 1
ciblées (effort d'observation, lié à la densité spatiale, la fréquence et période temporelle et le niveau/compétence taxonomique des observations).
Néant
Cf OS2, paramètres n°5(a+b) et 6(a+b)
Néant
Cf OS2, paramètres n°5(a+b) et 6(a+b)
Base de donnée interopérable et listes (inter)nationales pour caractériser les espèces non indigènes et leurs incidences.
2
Éléments de protocoles existants et sur lesquels se baser dans les dispositifs, notamment certaines thèses, recensés au début du chantier 2 (livrables1 à 3)
Néant
DC‐CINI
Néant
DC‐CINI
fréquences et périodes priorisées et intensifiées selon les risques (liés à Cf. thèmes 1 et 4 ‐ l'étendue et l'intensité de la pression aire et schéma de répartition des populations espèces mobiles
biologique), les cycles de vie et la d'espèces mobiles impactées par les ENI
dynamique de prolifération de chaque ENI aux incidences avérées
Cf. méthodes/protocoles préconisés par les thèmes 1 et 4 ‐ espèces mobiles
1
Néant
Cf. thèmes 1 et 4 ‐ espèces mobiles
Néant
Cf. thèmes 1 et 4 ‐ espèces mobiles
fréquences et périodes priorisées et intensifiées selon les risques (liés à aire et schéma de répartition de la population l'étendue et l'intensité de la pression d'espèce non indigène considérée, étendus à la portée biologique), les cycles de vie et la des incidences avérées
dynamique de prolifération de chaque ENI considérée
cf. chantiers programme de mesures
cf. chantiers programme de mesures
11
1, 3, 4, 6, 7
12
1, 4, 5, 6, 7
État (au niveau communauté)
État des habitats impactés
= croisement état vs pression au niveau communauté
Cf. thèmes 1 et 4 ‐ habitats benthiques et pélagiques impactés
NAT
1.3, 1.6*, 2.1, 2.2, 3.2, 3.3 (espèces Cf. thèmes 1 et 4 ‐ habitats exploitées), 4.1, benthiques et pélagiques
6.2*, 7.2*
(*ENI ingénieurs)
fréquences et périodes priorisées et intensifiées selon les risques (liés à Cf. thèmes 1 et 4 ‐ l'étendue et l'intensité de la pression étendue et schéma de répartition des habitats habitats benthiques biologique), les cycles de vie et la impactés par les ENI
et pélagiques
dynamique de prolifération de chaque ENI aux incidences avérées
Cf. méthodes/protocoles préconisés par les thèmes 1 et 4 ‐ habitats benthiques et pélagiques
1
Néant
Cf. thèmes 1 et 4 ‐ habitats benthiques et pélagiques
Néant
Cf. thèmes 1 et 4 ‐ habitats benthiques et pélagiques
13
1, 3, 4, 5, 6, 7
État (au niveau écosystème)
État des écosystèmes impactés
croisement état vs pression au niveau écosystème (interactions espèces et habitats)
Cf. thèmes 1 et 4 ‐ écosystèmes impactés
NAT
1.3, 1.6*, 2.1, 2.2, 3.2, 3.3 (espèces exploitées), 4.1, Cf. thèmes 1 et 4 ‐ écosystèmes
6.2*, 7.2*
(*ENI ingénieurs)
fréquences et périodes priorisées et intensifiées selon les risques (liés à Cf. thèmes 1 et 4 ‐ l'étendue et l'intensité de la pression étendue et schéma de répartition de l'ensemble des écosystèmes
biologique), les cycles de vie et la incidences des ENI sur un écosystème
dynamique de prolifération de chaque ENI aux incidences avérées
Cf. méthodes/protocoles préconisés par les thèmes 1 et 4 ‐ écosystèmes (interactions espèces et habitats)
1
Néant
Cf. thèmes 1 et 4 ‐ écosystèmes
Néant
Cf. thèmes 1 et 4 ‐ écosystèmes
14
1, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11
Réponses (mesures)
Caractéristiques des mesures dédiées en vigueur (pour chaque zone biopolluée)
‐ Type et document(s) de référence
‐ Portée juridique dans les zones biopolluées identifiées.
‐ Caractéristiques des mesures
‐ Responsabilités
Tous les habitats et espèces impactées
NAT
sans objet
OE, Ind‐OE,
MàJ EI(AES): a+c
Coopération, réglementations et accords internationaux
2
Analyse économique et sociale
contrôles/suivis de l'efficacité des mesures à adapter selon la nature, étendue et schéma de répartition de l'ensemble des l'étendue, l'intensité et la dynamique de la incidences des ENI sur un écosystème
pression biologique (approche basée sur le risque)
cf. chantiers programme de mesures
cf. chantiers programme de mesures
Annexe 5
Liste DCSMM / D2 des espèces non indigènes
Version décembre 2011
Ces listes ont été établies dans le cadre de l’exercice de définition du BEE, pour
répondre aux objectifs de la DCSMM. Ces listes devront évoluer en permanence, en
fonction de l’amélioration des connaissances. Comme pour les espèces mobiles et les
habitats, ces listes ne sont pas encore opérationnelles à ce stade pour définir le
programme de surveillance.
PHYLUM
TAXONS
SRM
Etablie MMN
Etablie GG
oui
oui
oui
oui
Distribution Manche-mer du Nord
Distribution Golfe Gascogne
Invasive
CERCOZOA
Bonamia ostreae
Haplosporidium nelsoni
FORAMINIFERA
Quinqueloculina carinatastriata
MMN, GG
MMN, GG
GG
Bretagne, Cotentin
Finistère
?
GG (tous les sites abritant des huitres plates)
Arcachon, Morbihan
oui
Marennes-Oléron, Ré
MYZOZOA
Alexandrium leei
Alexandrium minutum
Alexandrium taylori
Gymnodinium catenatum
Karenia mikimotoi
Karenia papilionacea
Neoceratium candelabrum
Thecadinium yashimaense
MMN, GG
MMN, GG
?
?
oui
oui
GG
GG
GG
Finistère
Finistère, Ille et Vilaine
?
oui
?
MMN
GG
MMN
?
MMN, GG
MMN, GG
?
?
Finistère
GG Nord
Arcachon
oui
Concarneau, Noirmoutier
Finistère
oui
?
Finistère
OCHROPHYTA
Coscinodiscus wailesii
Odontella sinensis
Pleurosigma simonsenii
Pseudo-nitzschia multistriata
CHLOROPHYTA
Codium fragile fragile
Kornmannia leptoderma
Ulva cf. fasciata
Ulva pertusa
Ulvaria obscura
HETEROKONTOPHYTA
Colpomenia peregrina
Fibrocapsa japonica
Pylaiella littoralis
Sargassum muticum
Undaria pinnatifida
GG
MMN
MMN, GG
?
oui
Golfe de Gascogne
Arcachon
Bretagne Nord
Bretagne, Cotentin
oui
oui
oui
oui
oui
oui
Bretagne, Cotentin, Boulogne/mer, Audresselles
Finistère, Calvados
MMN
MMN
MMN
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
GG
MMN, GG
du Cotentin au Nord-PdCalais
Manche orientale
oui
?
oui
oui
?
GG
GG
MMN, GG
MMN
MMN, GG
MMN, MC, GG
MMN, MC, GG
?
?
?
oui
oui
oui
Finistère
Arcachon, Loire Atlantique, Bretagne Sud
Arcachon
Arcachon
Arcachon
Arcachon
Arcachon, Bretagne, Loire Atlantique
GG
GG
GG
oui
oui
RHODOPHYTA
Anotrichium furcellatum
Antithamnion densum
Antithamnionella spirographidis
Antithamnionella ternifolia
Asparagopsis armata
Bonnemaisonia hamifera
Caulacanthus ustulatus
Centroceras clavulatum
Colaconema codicola
Dasya sessilis
Gracilaria vermiculophylla
Grateloupia subpectinata
Grateloupia turuturu
Griffithsia corallinoides
Herposiphonia parca
Heterosiphonia japonica
Hypnea valentiae
Laurencia brongniartii
Lomentaria hakodatensis
Neosiphonia harveyi
Polyopes lancifolius
Pterosiphonia tanakae
Spongoclonium caribaeum
MMN, GG
MMN, GG
MMN, GG
MMN, GG
MMN, GG
MMN, GG
MMN, GG
GG
GG
GG
MMN, GG
MMN, GG
MMN, GG
MMN
GG
MMN, GG
GG
GG
MMN, GG
MMN, GG
GG
GG
MMN, GG
oui
oui
oui
?
oui
disparue
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
?
oui
oui
oui
oui
oui
Bretagne, Cotentin
Iroise, Baie de Morlaix, Cotentin, Wimereux
Bretagne, Cherbourg
Bretagne, Cotentin, Boulogne/mer, cap Gris nez
Bretagne, Cotentin
Bretagne, Cotentin, Calvados
Bretagne, Le Havre
Arcachon, Loire Atlantique, Bretagne Sud
Bretagne Sud, Loire Atlantique
GG
GG
Côte basque, Bretagne, Loire Atlantique
GG
GG
Arcachon
Arcachon
Arcachon
Arcachon, Bretagne
Bretagne
Plougasnou
Bretagne, Cotentin
Bretagne, Cotentin, Calvados, Picardie-Nord-PdCalais
Arcachon, Morbihan, Finistère
GG Nord
Bretagne, Cotentin
Arcachon
Arcachon, Bretagne, Loire Atlantique
Arcachon
oui dans le 29
Bretagne Sud, Loire Atlantique
Bretagne, Cotentin
MMN
Arcachon, Bretagne, Loire Atlantique
GG
Golfe du Morbihan
Arcachon
Brest, Cotentin
Bretagne Sud, Loire Atlantique
rade de Brest, Nord-PdCalais (estuaires et baie de Somme)
Sud GG, Brest
GG
GG
Sud GG
MAGNOLIOPHYTA
Spartina alterniflora
Spartina townsendii var. anglica
Spartina townsendii var. townsendii
Spartina versicolor
MMN, GG
MMN, GG
MMN, GG
GG
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
Bugula neritina
Bugula simplex
Bugula stolonifera
Caulibugula zanzibarensis
Fenestrulina delicia
Pacificincola perforata
Schizoporella unicornis
Tricellaria inopinata
Victorella pavida
Watersipora subtorquata
MMN, GG
MMN, GG
MMN, GG
GG
MMN
GG
MMN
MMN, GG
GG
MMN, GG
oui
oui
oui
oui
oui
?
?
Mnemiopsis leidyi
MMN
Aiptasia pulchella
Blackfordia virginica
Cordylophora caspia
Diadumene cincta
Diadumene lineata
Gonionemus vertens
Maeotias marginata
Nemopsis bachei
GG
MMN, GG
MMN, GG
MMN, GG
MMN, GG
MMN, GG
GG
MMN, GG
Celtodoryx ciocalyptoides
GG
Anguillicoloides crassus
MMN
MMN
oui
BRYOZOA
?
14, 76, Bretagne Nord
Trébeurden
14, côte d'Opale, sud Mer du Nord
N. Bretagne, Normandie
?
oui
oui
?
?
Bretagne, Arcachon, Hendaye
Arcachon
Arcachon, Morbihan
Arcachon
oui
?
?
Arcachon
Picardie-Nord-PdCalais
Normandie, Le Havre
Cotentin
Côte basque, G morbihan, Arcachon
Arcachon, Finistère, Morbihan
Bretagne, Arcachon, Loire Atlantique
CTENOPHORA
?
Le Havre, Nord-PdCalais
CNIDARIA
?
oui
oui
oui
oui
?
?
oui
oui
oui
oui
?
?
oui
MMN, GG
oui
oui
Koinostylochus ostreophagus
Pseudodactylogyrus anguillae
MMN, GG
MMN, GG
?
oui
?
Caprella mutica
Monocorophium sextonae
MMN
MMN, GG
oui
oui
Finistère, Cotentin
Bretagne (22, 35), Cotentin, baie de Seine
Bretagne, Le Havre, Pas de Calais
Bretagne Nord, Cotentin, Le Havre
Finistère, Cotentin, Le Havre, Picardie-Nord-PdCalais (1sig)
?
Bretagne Sud, Loire Atlantique
Arcachon, marais et estuaires GG
Pertuis Charentais, Bretagne, Loire Atlantique
GG
Finistère
Estuaire Loire
Cotentin
Estuaires Loire, Gironde, Arcachon
Finistère, Cotentin, baie de Seine
GG
oui
Finistère, Cotentin
Finistère, Cotentin
GG
GG
oui
Le Havre
MMN
GG
PORIFERA
oui
G Morbihan, Etel
oui (localement)
NEMATODA
oui
PLATYHELMINTHES
ARTHROPODA
Amphipoda
Cirripedia
Copepoda
Decapoda
Amphibalanus amphitrite
Amphibalanus eburneus
MMN, GG
MMN, GG
oui
?
oui
oui
Amphibalanus improvisus
Balanus albicostatus
Balanus trigonus
Elminius modestus
Megabalanus coccopoma
Megabalanus tintinnabulum
MMN, GG
GG
MMN
MMN, GG
MMN
MMN, GG
oui
oui
?
Solidobalanus fallax
Acartia (Acartiura) omorii
Acartia (Acanthacartia) tonsa
Eurytemora americana
Myicola ostreae
Mytilicola intestinalis
Mytilicola orientalis
Pseudomyicola spinosus
Brachynotus sexdentatus
Callinectes sapidus
Hemigrapsus sanguineus
MMN, GG
MMN
MMN, GG
MMN
GG
MMN, GG
MMN, GG
GG
GG
MMN, GG
MMN
oui
?
oui
?
?
oui
Hemigrapsus takanoi
MMN, GG
oui
?
oui
?
oui
?
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
?
?
?
oui
Bretagne Nord, Cotentin, Le Havre, Port de Dunkerque
Rade de Brest, Cotentin, Le Havre
Bretagne, Iles anglo-normandes, Manche (50), ports du Nord
PdCalais
Brest
Bretagne, Cotentin, Le Havre, ports du Nord-PdCalais
Picardie-Nord-PdCalais
Normandie
Bretagne Nord (22, 35), Ile anglo-normandes, Manche (50)
Picardie-Nord-PdCalais
port de Calais (1 signalisation)
Calvados, Nord-PdCalais
port de Dunkerque
Bretagne, Cotentin, Nord-PdCalais
Finistère, Golfe Normand-breton
Baie de Seine, Wimereux, Boulogne sur mer
Cotentin, Le Havre, Nord P. Calais
Finistère, Cotentin, Calvados, Le Havre, côte d'Opale, Port de
Dunkerque
Bidassoa, Pertuis charentais, Sables d'Olonne, Bourgneuf, Bretagne
Côte Basque, Arcachon, La Rochelle, Vendée
GG
?
oui
GG
oui
Loire Atlantique
StJean de Luz, Noirmoutier, Bretagne
Gironde, Arcachon, Oléron
GG
GG
GG
GG Nord
La Rochelle, Charente
Estuaire Gironde
?
oui
GG
oui
Isopoda
Stomatopoda
?
?
oui
?
?
oui
Homarus americanus
Marsupenaeus japonicus
Palaemon macrodactylus
Paranthura japonica
Synidotea laticauda
Odontodactylus scyllarus
MMN, GG
GG
MMN, GG
GG
GG
MMN
Boccardia polybranchia
Boccardia semibranchiata
Clymenella torquata
MMN, GG
MMN, GG
MMN
Desdemona ornata
Ficopomatus enigmaticus
Goniadella gracilis
Hydroides dianthus
Hydroides elegans
Hydroides ezoensis
Marenzelleria viridis
Neodexiospira brasiliensis
Pileolaria berkeleyana
Streblospio benedicti
GG
MMN, GG
MMN, GG
MMN, GG
MMN
MMN
MMN
GG
MMN, GG
GG
Anomia chinensis
Arcuatula senhousia
Crassostrea gigas
Ensis directus
Mercenaria mercenaria
Mizuhopecten yessoensis
Mya arenaria
Petricolaria pholadiformis
Ruditapes philippinarum
Corambe obscura
Crepidula fornicata
Cyclope neritea
Fusinus rostratus
Gibbula albida
Hexaplex (Trunculariopsis) trunculus
Ocenebra inornata
Potamopyrgus antipodarum
Rapana venosa
GG
GG
MMN, GG
MMN
MMN, GG
MMN, GG
MMN, GG
MMN, GG
MMN, GG
GG
MMN, GG
MMN, GG
MMN
MMN, GG
GG
MMN, GG
MMN, GG
GG
Urosalpinx cinerea
MMN, GG
oui
?
GG
MMN
MMN, GG
MMN, GG
MMN, GG
MMN, GG
MMN, GG
MMN, GG
?
oui
oui
?
oui
oui
oui
oui
?
oui
oui
oui
oui
Bretagne, Manche
MMN
?
oui
?
GG Nord
Noirmoutier, Quiberon, GG
GG
Arcachon
Estuaire Gironde
oui
St Malo (1 sign.)
ANNELIDA
MOLLUSCA
Bivalvia
Gastropoda
CHORDATA
Actinopterygii Acipenser baerii baerii
Ascidiacea
Onchorynchus mykiss
Botrylloides violaceus
Corella eumyota
Didemnum vexillum
Molgula manhattensis
Perophora japonica
Styela clava
?
oui
oui
oui
oui
oui
?
oui
?
oui
oui
oui
?
?
oui
?
oui
?
oui
oui
?
Anse St Martin (Cotentin)
Baie des Veys
Manche orientale
MMN
Finistère
Bretagne, Cotentin, Le Havre, Picardie-Nord-PdCalais
Le Havre
Le Havre, Picardie-Nord-PdCalais
Picardie-Nord-PdCalais
Bretagne Nord
?
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
?
oui
?
oui
?
oui
oui
oui
?
oui
oui
oui
Bidassoa
GG
Finistère, Morbihan
GG
oui
G Morbihan
G Morbihan
Estuaire Loire
?
oui
oui
oui
oui
?
oui
oui
oui
GG
GG Sud
MMN
Baie de Seine, Picardie-Nord-PdCalais
St Vaast la Hougue, Nord-PdCalais
Côtes d'Armor, Finistère, Manche
MMN
estuaire de la Seine, large de Dunkerque
Bretagne, Cotentin, Port de Dunkerque, côte NordPdC
MMN
Côtes d'Armor, Finistère
Baie de Morlaix, Baie de St Brieuc (1 signalisation)
Côtes d'Armor, Finistère, Manche
22, 35, 50
22, 35, Normandie, Manche Orientale (estuaires côte d'Opale)
Arcachon, Hossegor, Bidassoa
oui
GG
oui
oui
Golfe Morbihan
?
GG
GG
GG
Fouras
GG
GG
GG
Arcachon
Marennes-Oléron, Arcachon, Bourgneuf, Morbihan
Arcachon, Nantes, St Nazaire, Bidassoa
Quiberon, S Bretagne
oui
oui
oui
Iles anglo-normandes, Pays de Caux, Cap gris nez et Blanc nez Arcachon, Brest, Morbihan
GG
?
Bretagne Nord (22,35), Cotentin
Bretagne N (22,35), Le Havre, port de Dunkerque
Bretagne (22,29),Cotentin, Iles anglo-normandes, Le Havre
Brest, Camaret, Perros-Guirec, Le Havre
Bretagne, Cotentin, Wimereux, NordPdCalais
Bretagne, Iles anglo-normandes, Cotentin
MMN
Morbihan
Morbihan, Loire Atlantique
Concarneau, Pornic, La Rochelle, Arcachon
GG
Arcachon, Ile de Ré, Bretagne, Loire Atlantique
GG
?
oui
?
oui
ANNEXE X - Liste des espèces marines introduites en Méditérannée Occidentale
PHYLUM
TAXONS
DIVERS PROTOZOAIRES
Bonamia ostreae
Marteilia refringens
Perkinsus olseni
Photobacterium damselae
FORAMINIFERA
Cymbaloporetta plana
Planogypsina acervalis
Schackoinella imperatoria
Sorites orbiculus
OCHROPHYTA
Acrothrix gracilis
Botryella cf. parva
Chorda filum
Chrysonephos lewisii
Cladosiphon zosterae
Colpomenia peregrina
Desmarestia viridis
Dictyota okamurae
Fucus spiralis
Halothrix lumbricalis
Laminaria japonica
Leathesia difformis
Leathesia marina
Microspongium tenuissimum
Padina antillarum
Padina boergesenii
Padina boryana
Punctaria tenuissima
Pylaiella littoralis
Saccharina japonica
Sargassum muticum
Scytosiphon dotyi
Spatoglossum variabile
Sphaerotrichia firma
Undaria pinnatifida
CHLOROPHYTA
Caulerpa racemosa var. cylindracea
Caulerpa taxifolia
Cladophora hutchinsioides
Codium fragile subsp. fragile
Codium fragile subsp. tomentosoides
Derbesia boergesenii
Derbesia rhizophora
Ulva fasciata
Ulva ohnoi
Ulva pertusa
Ulvaria obscura
RHODOPHYTA
Acanthophora nayadiformis
Acrochaetium robustum
Acrochaetium spathoglossi
Acrochaetium subseriatum
Acrothamnion preissii
Agardhiella subulata
Aglaothamnion feldmanniae
Ahnfeltiopsis flabelliformis
Anotrichium okamurae
Antithamnion amphigeneum
Antithamnion hubbsii
Antithamnionella boergesenii
Antithamnionella elegans
Antithamnionella spirographidis
Antithamnionella sublittoralis
Antithamnionella ternifolia
Apoglossum gregarium
Asparagopsis armata
Asparagopsis taxiformis
Bonnemaisonia hamifera
Botryocladia madagascariensis
Caulacanthus okamurae
Ceramium bisporum
Chondria coerulescens
Chondria curvilineata
Chondria pygmaea
Chondrus giganteus f. flabellatus
Chrysymenia wrightii
Dasya sessilis
Dasysiphonia sp.
Galaxaura rugosa
Ganonema farinosum
Goniotrichopsis sublittoralis
Grateloupia asiatica
Grateloupia lanceolata
Grateloupia luxurians
Grateloupia minima
Grateloupia patens
Grateloupia subpectinata
Grateloupia turuturu
Griffithsia corallinoides
Herposiphonia parca
Hypnea cornuta
Hypnea spinella
Hypnea valentiae
Laurencia caduciramulosa
Laurencia okamurae
Lithophyllum yessoense
Lomentaria flaccida
Lomentaria hakodatensis
Lophocladia lallemandii
Nemalion vermiculare
Neosiphonia harveyi
Nitophyllum stellato-corticatum
Osmundea oederi
Pleonosporium caribaeum
Plocamium secundatum
MO
SRM MO
française
Etablie MOf
X
X
X
X
X
X
?
?
X
oui
X
X
X
X
X
oui
X
X
?
oui
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
Distribution en Méditérannée Occidentale française
Invasive
oui
observation locale vers Montpellier
non
oui
oui
oui
oui
oui
oui
non
oui
non
oui
observation locale vers Montpellier et suspecté au nord de la Corse
observation locale vers Montpellier
peu fréquent le long des côtes entre Cerbère et Toulon
observation locale vers Montpellier
observation locale vers Montpellier
observation locale vers Perpignan
observation locale vers Montpellier
observation locale vers Montpellier
observation locale vers Montpellier
non
oui
non
non
non
non
non
non
non
non
X
X
oui
oui
observation locale vers Montpellier
une localisation d'observation sur les côtes vers Montpellier
non
non
X
X
oui
oui
observation locale vers Montpellier et peu fréquent sur les côtes du Languedoc-Roussillon
observation locale vers Montpellier
oui
non
X
X
oui
oui
observation locale vers Montpellier
peu fréquent sur les côtes du Languedoc-Roussillon
non
oui
X
X
oui
oui
fréquemment observé le long de la côte d'azur et les côtes est, sud et ouest de la Corse
fréquemment observé le long de la côte d'azur et observation locale sur la côte vermeille
oui
oui
X
X
X
X
X
X
X
X
oui
oui
oui
oui
oui
sur toutes les côtes de la SRM MO (plus fréquent à l'ouest)
oui
oui
observation locale vers Montpellier
observation locale vers Montpellier
non
non
oui
oui
observation locale vers Montpellier
observation locale vers Montpellier
oui
non
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
oui
oui
observation locale sur la côte est du cap Corse
non
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
oui
oui
oui
oui
?
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
?
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
fréquent le long de la côte d'azur, Esterel
observation locale vers Montpellier
observation locale vers Marseille
observation locale vers Montpellier
oui
non
non
non
peu fréquent sur la côte d'azur
non
observation locale vers Montpellier
observation locale vers Nice
sur toutes les côtes de la SRM MO
non
non
non
observation locale vers Nice, Arles et Marseille
peu fréquent sur tout le pourtour méditerranéen de métropole
sur toutes les côtes de la SRM MO
observation locale vers Marseille et fréquemment sur la côte ouest du Cap Corse
peu fréquent le long des côtes de France métropololitaine
non
non
oui
oui
non
observation locale vers Montpellier
observations locales vers Marseille
non
non
observation locale vers Montpellier
observations locales vers Montpellier et la côte Vermeille
observation locale vers Montpellier
observation locale vers Montpellier
non
non
non
oui
observations locales vers Nice et Marseille
observation locale vers Montpellier
observation locale vers Montpellier
non
non
non
observation locale vers Montpellier
non
observation locale vers Montpellier
observation locale vers Montpellier
observation locale vers Montpellier
oui
non
non
peu fréquente sur la côte d'azur et observation locale vers Calvi
observation locale vers Montpellier
observations locales entre Toulon et Arles
sur toutes les côtes de la SRM MO
observation locale vers Montpellier
non
non
non
non
oui
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
observation locale vers Montpellier
non
oui
fréquemment observé le long des côtes du golf du Lion
observation locale vers Montpellier
non
non
observations locales vers Marseille et Toulon
non
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
?
oui
oui
oui
oui
oui
?
oui
oui
PHYLUM
TAXONS
Polysiphonia atlantica
Polysiphonia fucoides
Polysiphonia morrowii
Polysiphonia paniculata
Polysiphonia stricta
Porphyra yezoensis
Pterosiphonia tanakae
Rhodophysema georgei
Rhodothamniella codicola
Sarconema filiforme
Solieria filiformis
Spongoclonium caribaeum
Symphyocladia marchantioides
Womersleyella setacea
MAGNOLIOPHYTA
Halophila stipulacea
BRYOZOA
Watersipora subtorquata
Arachnoidea protecta
Bowerbankia gracillima
Bugula fulva
Bugula serrata
Pherusella brevituba
CTENOHORA
Mnemiopsis leidyi*
CNIDARIA
Anthozoa
Haliplanella lineata
Oculina patagonica
Hydrozoa
Amphogona pusilla*
Arctapodema australis*
Campalecium medusiferum*
Cirrholovenia tetranema*
Clytia hummelincki*
Clytia linearis
Clytia mccradyi*
Cordylophora caspia
Coryne eximia*
Eirene viridula*
Eucheilota paradoxica
Eudendrium carneum
Eudendrium merulum
Filellum serratum*
Garveia franciscana
Gonionemus vertens
Moerisia inkermanica*
Octotiara russelli*
Russellia mirabilis
Scolionema suvaensis*
Sertularia marginata est
Scyphozoa
Phyllorhiza punctata*
Stomolophus meleagris*
PORIFERA
Paraleucilla magna
NEMATODA
Anguillicola novaezelandiae
Anguillicola crassus
PLATYHELMINTHES
Allolepidapedon fistulariae
ARTHROPODA
Acartia (Acanthacartia) tonsa
Actumnus globulus
Amphibalanus eburneus**
Anoplodactylus californicus
Austrominius modestus**
Automate branchialis
Balanus onodyates
Balanus reticulatus
Balanus trigonus
Bemlos leptocheirus
Calanopia elliptica
Calappa pelii
Callinectes sapidus
Cancer pagurus
Caprella scaura
Charybdis feriata
Cryptosoma cristatum
Dasya sessilis
Elasmopus pectenicrus
Elminius modestus
Eocuma sarsii
Eriocheir sinensis
Erythrosquilla sp.
Glabropilumnus laevis**
Hemigrapsus sanguineus
Heteropanope laevis
Labidocera detruncata
Leptochelia dubia
Marsupenaeus japonicus
Megabalanus tintinnabulum
Menaethius monoceros
Mesanthura spp.
Metacalanus acutioperculum
Monocorophium sextonae
Myicola ostreae
Mytilicola orientalis
Necora puber
Paracalanus indicus
Paracartia grani
Paracerceis sculpta
Paradella dianae
Parvocalanus crassirostris**
Percnon gibbesi
Pilumnopeus vauquelini
Plagusia squamosa
Portunus pelagicus
Portunus segnis**
Etablie MOf
Distribution en Méditérannée Occidentale française
Invasive
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
SRM MO
française
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
oui
oui
oui
non
oui
oui
oui
non
fréquemment observé le long des côtes du golf du Lion
observations locales vers Montpellier et la côte Vermeille
observation locale vers Montpellier
observation locale vers Montpellier
non
non
non
non
observation locale vers Montpellier
observation locale vers Montpellier
observation locale vers Montpellier
non
non
non
observations locales vers Arles et la côte Vermeille
non
X
X
oui
oui
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
?
?
oui
oui
?
oui
X
X
oui
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
oui
oui
?
?
oui
oui
oui
oui
oui
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
?
oui
?
oui
oui
?
?
oui
?
?
?
oui
oui
?
?
MO
oui
oui
oui
oui
oui
fréquemment observé le long de la côte d'azur et des côtes Corses
oui
?
non
Marseille, Var
oui
?
non
X
oui
X
X
X
X
X
?
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
oui
?
oui
oui
oui
X
X
X
?
oui
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
?
?
?
oui
?
?
oui
?
oui
oui
?
?
?
?
X
?
X
X
X
X
X
?
non
une observation locale sur les côtes à l'est du golf du Lion
oui
?
non
?
non
observation dans plusieurs localisation au niveau des côtes de Narbonne
non
?
?
?
?
oui
une observation locale en Languedoc-Roussillon
oui
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
oui
oui
oui
?
oui
oui
oui
?
oui
?
?
?
?
non
non
X
?
oui
oui
ANNEXE X - Liste des espèces marines introduites en Méditérannée Occidentale
PHYLUM
TAXONS
Processa macrodactyla
Pseudocalanus elongatus
Rhithropanopeus harrisii
Scaphocalanus amplius
Scolecithrix valens
Scyllarus posteli
Sinalpheus hululensis Coutière
Sphaeroma venustissimum
Sphaeroma walkeri
Stenothoe gallensis
Subeucalanus subcrassus**
Synalpheus tumidomanus africanus**
Thalamita gloriensis
Triconia rufa
Triconia umerus
Unciolella lunata
MO
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
SRM MO
française
X
Etablie MOf
X
X
X
X
oui
?
?
?
X
X
X
X
oui
?
?
?
X
X
X
?
oui
oui
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
?
?
oui
oui
oui
?
oui
oui
?
?
X
X
X
X
X
X
oui
?
?
?
?
oui
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
Distribution en Méditérannée Occidentale française
Invasive
fréquent au niveau des côtes près de Marseille
oui
?
?
non
non
oui
ANNELIDA
Amphicorina pectinata
Apoprionospio pygmaea
Branchiomma boholensis
Branchiomma luctuosum
Desdemona ornata
Dispio uncinata
Erinaceusyllis serratosetosa
Eunice antennata
Eunice cf. cariboea
Eurythoe complanata
Fabriciola ghardaqa Banse
Ficopomatus enigmaticus
Haploscoloplos kerguelensis
Hesionura serrata
Hyboscolex longiseta
Hydroides albiceps
Hydroides dianthus
Hydroides dirampha
Hydroides elegans
Hydroides heterocerus
Hydroides homocerus
Hydroides steinitzi
Leiochrides australis
Leocrates chinensis
Longibranchium atlanticum
Lumbrineris acutifrons
Lumbrineris neogesae
Lumbrineris perkinsi
Lysidice collaris
Mediomastus capensis
Metasychis gotoi
Neanthes agulhana
Neopseudocapitella brasiliensis
Nereis jacksoni
Notomastus aberans
Notomastus mossambicus
Novafabricia infratorquata
Oenone cf. fulgida
Ophryotrocha diadema
Ophryotrocha japonica
Paraprionospio coora
Pileolaria berkeleyana
Pista unibranchia
Podarkeopsis capensis
Polydora colonia
Polydora cornuta
Sigambra parva
Spirorbis marioni
Streblosoma comatus**
Syllis pectinans
Syllis schulzi
Terebella ehrenbergi
ECHINODERMATA
Acanthaster planci
Ophiactis savignyi
Protoreaster nodosus
MOLLUSCA
Aeolidiella indica
Alvania dorbignyi
Anadara inaquivalvis
Anadara kagoshimensis**
Anadara transversa**
Anteaeolidiella foulisi**
Bostrycapulus odites**
Brachydontes pharaonis
Bursatella leachi
Callista florida
Cerithium scabridum
Chlamys lischkei
Chromodoris quadricolor
Crassostrea angulata
Crassostrea gigas
Crepidula aculeata
Crepidula fornicata
Discodoris lilacina
Favorinus ghanensis
Fulvia fragilis
Gibbula albida
Godiva quadricolor
Melibe fimbriata
Melibe viridis**
Mercenaria mercenaria
Mitrella psilla
Modiolus auriculatus
Musculista perfragilis
Musculista senhousia
Mya arenaria
Paphia textile
Papyridea australe
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
oui
oui
oui
oui
étang de Berre principallement et tout le long des côtes en général
oui
oui
oui
oui
?
?
?
?
?
?
oui
oui
?
oui
oui
oui
oui
oui
oui
oui
?
oui
oui
tout le long des côtes en général
oui
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
oui
oui
?
?
oui
?
oui
oui
oui
?
?
Région de Marseille
X
X
X
?
?
?
X
X
X
X
X
X
X
X
oui
oui
?
oui
oui
oui
?
oui
X
X
X
?
oui
X
oui
X
X
X
X
oui
oui
oui
?
X
X
X
X
X
X
oui
non
oui
tout le long des côtes en général et en Corse
oui
oui
oui
oui
oui
toujours rare - Salses-Leucate et Thau - une observation locale à la Seyne sur mer
oui
oui
oui
oui
observation locale dans l'étang de Thau
oui
non
oui
oui
fréquent dans les lagunes du Golf du Lion
très commun dans l'étang de Berre et dans certaines lagunes du Golf du Lion
oui
non
PHYLUM
TAXONS
MO
SRM MO
française
Etablie MOf
Distribution en Méditérannée Occidentale française
Invasive
X
X
X
X
oui
observation accidentelle à Toulon
oui
?
oui
X
X
oui
?
X
oui
X
?
X
X
X
oui
?
oui
Papyridea papyracea
Petricola pholadiformis
Pinctada margaritifera
Pinctada radiata
Pleurobranchus forskalii
Polycera hedgpethi
Polycerella emertoni
Psammotreta praerupta
Pseudochama corbieri
Quoyula madreporarum
Rapana venosa
Rissoina spirata
Rissoina spirata
Ruditapes philippinarum
Sabia conica
Saccostrea cucullata
Scapharca inaequivalvis
Thais lacera
Theora lubrica
Tremoctopus gracilis
Xenostrobus securis
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
Apionsoma (Apionsoma) misakianum
Phascolion (Isomya) convestitum
X
X
X
X
?
oui
Microcoemus exasperatus
Leiognathus klunzingeri
Abudefduf vaigiensis
Acanthurus monroviae
Aluterus monocerus
Anarhichas lupus
Beryx splendens
Bregmaceros atlanticus
Centrolabrus exoletus
Chaunax suttkusi
Chilomycterus reticulatus
Diodon hystrix
Diplodus bellottii
Fistularia commersonii
Fistularia petimba
Gephyroberyx darwini
Glaucostegus halavi
Gymnammodytes semisquamatus
Halosaurus ovenii
Hippocampus fuscus
Kyphosus incisor
Kyphosus sectator
Lutjanus jocu
Makaira indica
Microchirus boscanion
Microchirus (Zevaia) hexophthalmus
Pagellus bellottii
Papilloculiceps longiceps
Pinguipes brasilianus
Pisodonophis semicinctus
Plotosus lineatus
Pomadasys stridens
Psenes pellucidus
Pseudupeneus prayensis
Rachycentron canadum
Scorpaena stephanica
Seriola carpenteri
Seriola fasciata
Siganus luridus
Solea senegalensis
Sphoeroides marmoratus
Sphoeroides pachygaster
Sphyraena chrysotaenia
Spratelloides delicatulus
Stephanolepis diaspros
Synagrops japonicus
Synaptura lusitanica
Syngnathus rostellatus
Trachyscorpia cristulata echinata
Zenopsis conchifera
Cystodytes philippinensis
Distaplia bermudensis
Ecteinascidia styeloides
Microcosmus squamiger
Perophora multiclathtrata
Polyandrocarpa zorritensis
Rhodosoma turcicum
Styela clava
Trididemnum cf. savignii
Carcharhinus altimus
Carcharhinus falciformis
Galeocerdo cuvier
Isurus paucus
Rhizoprionodon acutus
Sphyrna mokarran
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
oui
X
X
X
X
X
X
X
X
X
?
oui
?
?
oui
?
?
?
?
X
X
X
X
X
X
X
oui
oui
?
?
?
oui
oui
X
X
X
X
X
X
X
?
oui
?
?
oui
oui
oui
X
X
?
oui
X
X
X
X
X
oui
oui
?
?
?
X
X
X
X
X
oui
?
oui
?
oui
X
X
X
X
X
?
oui
?
oui
?
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
X
oui
oui
oui
oui
oui
?
?
oui
oui
oui
?
?
X
?
oui
Languedoc
oui
forte présence dans le canal entre la mer et l'étang du Vilourde
oui
Port de Nice et Cannes
oui
SIPUNCULA
CHORDATA
Actinopterygii
Ascidiacea
Elasmobranchii
oui
oui
oui
oui
présent de manière peu fréquente dans le golf du Lion
non
présent de manière peu fréquente dans le golf du Lion et sur les côtes jusqu'à Toulon?
non
présent de manière peu fréquente dans le golf du Lion
une seule localisation des observations
présent de manière peu fréquente dans le Golf du Lion et sur les côtes du Languedoc-Roussillon
oui
oui
oui
fréquent sur toutes le pourtour méditerranéen (hors Corse) entre 50-250m
oui
oui
oui
oui
oui
oui
Annexe 6 : Rapport d’activité COBAM au comité BDC (Hell, Norvège, 11‐15/02/2013) et fiche technique (travail en cours) de description d’un indicateur commun potentiel. Agenda Item 3
ICG-COBAM(1) 13/3/Info.2-E
English only
OSPAR Convention for the Protection of the Marine Environment of the North-East Atlantic
Meeting of the Intersessional Correspondence Group on the Coordination of Biodiversity
Assessment and Monitoring
Madrid, 13 -14 March 2013
Report of ICG-COBAM to BDC 2013
Presented by the Secretariat
ICG-COBAM is invited to note the report that was presented to BDC 2013 by the co-convenors of
ICG-COBAM
1 of 8
OSPAR Commission
ICG-COBAM(1) 13/3/Info.2-E
Report of ICG-COBAM
Presented by the co-convenors of ICG-COBAM
This paper provides a summary of work undertaken by ICG-COBAM on biodiversity aspects of the
MSFD during the 2012/2013 meeting cycle and seeks action by BDC 2013 on those issues where this
is needed, including endorsement of an initial set of common OSPAR biodiversity indicators.
Action requested
BDC is invited to:
a.
Note the progress made by ICG-COBAM in relation to its Terms of Reference, as outlined in
Annex 1 and the ”Report by ICG-COBAM on the development of an OSPAR common set of
biodiversity indicators”, submitted to BDC as BDC 13/04/02, and advise, as necessary, on any
aspects needing further attention;.
b.
Endorse a first set of common OSPAR biodiversity indicators (‘core indicators’) and the list of
prioritized indicators for further development (‘candidate indicators’) (Table 1 in Annex 1).
c.
Review and approve the proposed Terms of Reference for the period 2013/2014 (BDC 13/4/1
Add.1), including the endorsement of continued organisation of work based on COBAM expert
groups and to update the list of nominated experts.
d.
Consider offers of Contracting Parties to take the lead on the development of selected
biodiversity indicators that need further development work, in particular candidate indicators
(see Table 1 in Annex 1).
e.
Note the current contact points for ICG-COBAM (Annex A to BDC 13/4/1 Add.1) and advise on
any changes/updates.
Background
1.
The Biodiversity Committee agreed at its 2012 meeting to Terms of Reference for ICG-COBAM for the
2012/13 meeting cycle (BDC 12/10/1 Annex 4). This aimed to address, as a priority, the continued
development and prioritization of a set of common OSPAR biodiversity indicators that fulfil the requirements
of MSFD descriptors 1, 2, 4 and 6 in the North-East Atlantic region.
2.
The report presented in Annex 1 summarises the organization of work, main achievements and future
considerations. It also lists the indicators proposed for endorsement as common OSPAR biodiversity
indicators. Details of the selection of indicators and technical specifications are included in the report
submitted to BDC as document BDC 13/4/2.
2 of 8
OSPAR Commission
ICG-COBAM(1) 13/3/Info.2-E
Annex 1
Summary of ICG-COBAM work since BDC 2012
1.
Meetings and organization of work: ICG-COBAM has convened three meeting since BDC 2012: 7-8
March in Paris, 4-6 September in Aberdeen, and 5-6 December in Brussels. In addition the group has
worked by correspondence between meetings using the OSPAR basecamp facility. The work has been
overseen and guided by ICG-MSFD, as part of OSPAR’s overall contribution to the implementation of the
Directive. ICG-COBAM presented its work to ICG-MSFD 28 March 2012 in London and 16-17 October 2012
in Paris.
In order to implement the ToRs 2012/2013, seven expert groups were established within ICG-COBAM in
spring 2012. The expert groups are divided by five ecosystem component groups (mammals and reptiles,
fish and cephalopods, birds, pelagic habitats, and benthic habitats) and two descriptor specific groups (nonindigenous species and food webs). Each group has a nominated expert lead and comprises members
nominated by Contracting Parties through BDC. Expert leads for the pelagic habitats and food webs groups
were not established until September 2012 and hence their work has been lagging behind other groups but
has recently made considerable progress. The groups work to terms of reference agreed by ICG-COBAM.
The expert group leads are supported by the Secretariat, technical secretariat and co-chairs via regular
telephone conferences. The expert group leads are also invited to ICG-COBAM meetings. Some expert
groups have convened physical meetings (birds, pelagic habitats, benthic habitats) but the groups
communicate through the OSPAR basecamp facility.
2.
Development of common biodiversity indicators: The work of ICG-COBAM in 2012/2013 has
focused on the identification of an initial set of indicators that can be applied at a regional scale in order to
provide coherent assessments as to measure the progress towards GES for D1, D2, D4 and D6. At BDC
2012, ICG-COBAM presented an Advice Manual on biodiversity that established a list of approximately 41
potential indicators, arising from draft national MSFD reports. However, at that time the list excluded pelagic
habitats, food webs and non-indigenous species.
To this meeting ICG-COBAM proposes an initial set of 24 common OSPAR biodiversity indicators (core
indicators) to be considered for endorsement by BDC 2013. In addition, ICG-COBAM also presents 15
indicators proposed to be prioritized for further development (candidate indicators). The core and candidate
indicators are listed in table 1 of this summary report while detailed information is included in BDC document
13/4/2.
BDC is asked to:
a.
endorse an initial set of common OSPAR biodiversity indicators (core indicators) as proposed in
table 1 and recommend these to OSPAR 2013 for adoption.
b.
endorse a list of candidate indicators to be prioritized for further development as proposed in
table 1.
3.
The Report by ICG-COBAM on the development of an OSPAR common set of biodiversity
indicators (BDC 13/4/2.)
3 of 8
OSPAR Commission
ICG-COBAM(1) 13/3/Info.2-E
This report is a living document that will evolve over time to document the process of indicator selection and
development within COBAM and share this across OSPAR Contracting Parties. The report comprises three
parts:
- PART A. Process for selecting indicators
- PART B. Abstracts of proposed common biodiversity indicators
-
PART C. Technical specifications of proposed common biodiversity indicators
PART A: ICG-COBAM noted the need to communicate the work that was being undertaken to maximise
transparency of the process in developing a common set of biodiversity indicators. Part A of the attached
document has been developed in response to this need. It is to document to BDC and ICG-MSFD any
progress in the development of common OSPAR biodiversity indicators. An important step in the selection of
indicators is the evaluation of indicators against a number of criteria to assess their suitability. These criteria
have been initially developed by ICG-COBAM, endorsed by ICG-MSFD and adopted by CoG as common
criteria for indicators development across OSPAR committees (CoG (2) 2012 Summary Record, Annex 5).
PART B: Provides summaries of the proposed indicators and is intended to communicate the basis and
purpose of each indicator.
PART C: At the meeting of ICG-COBAM in September 2012 it was agreed that for the most promising
indicators, technical specification of the indicators should be produced that incorporates e.g. an analysis of
the feasibility of the implementation of the indicator. Several of the technical specifications need further
elaboration to contribute to the development of monitoring programmes. The technical specifications form
the basis for the intended development of an indicator handbook to assist OSPAR common monitoring,
assessment and reporting.
BDC is asked to note the report submitted as document BDC 13/4/2, and advise, as necessary, on any
aspects needing further attention.
4.
Interaction with other groups and projects: ICG-COBAM is also involved with other EU groups
and initiatives in order to facilitate communications, support the ongoing work on marine biodiversity
indicators and the implementation of MSFD requirements. Collaboration with other groups and projects will
maximise the use of resources, ensure good technical links between work on biodiversity and on other
MSFD descriptors, and avoid duplication of effort. ICG-COBAM has over the year engaged, where
appropriate with the following groups:
a.
Other OSPAR subsidiary bodies: As identified in §1 of Annex 1, the co-convenors ensure
that ICG-MSFD are kept up to date of progress on the biodiversity descriptors. Due to the
pertinence of their work, ICG-COBAM maintains close links with ICG-Cumulative effects
(ICG-C) and have identified Lisette Enserink (NL) to act as the liaison between these
groups. Links are also mainained on the issue of Non-indigenous species (D2). This
descriptor has both a state component, covered by ICG-COBAM and a pressure component,
which is covered by EIHA. EIHA 2012 agreed that it should not establish a separate expert
group on NIS, but to strengthen the ICG-COBAM expert group. The NIS expert group lead
(Kylie Bamford, UK) serves as liaison on this issue.
b.
Other Regional Seas Conventions: ICG-COBAM receives regular updates on relevant
issues from ICG-COBAM members who are also engaged in the activities of the Helsinki
Convention (e.g. DE, SE) and the Barcelona Convention (e.g. ES, FR).
4 of 8
OSPAR Commission
ICG-COBAM(1) 13/3/Info.2-E
c.
EU projects and programmes: ICG-COBAM has identified certain EU projects of particular
relevance to its work: DEVOTES 1 and VECTORS 2. The ICG-COBAM technical secretary
(Cristina Vina-Herbon, UK) is a member of the advisory board to DEVOTES, and the
Secretariat represents OSPAR on the Research Users Group of VECTORS. Several CPs
are also involved in a bid on the EU call for proposals (on MSFD monitoring programmes)
for the North Sea, including some elements of the Celtic Sea.
5.
Continued work of COBAM expert groups and development of core indicators. Several of the
expert groups established by ICG-COBAM have been very successful in coordinating and conducting the
work done in 2012/2013 that has led up to the report to BDC (BDC 13/4/2). Importantly, the COBAM experts
groups represent a viable expert network across OSPAR countries that can respond quickly to requests by
BDC, ICG-COBAM and Contracting Parties. However, other expert groups have had limited activity with only
half or less of the experts nominated by the Contracting Parties contributing to the work. It is also clear that
resources given to participating experts have varied considerably: from proper project funding (man-months)
to none (expecting experts to participate within ordinary busy schedules).
At its meeting in Brussels on 5th and 6th December 2012, ICG-COBAM agreed to recommend to BDC that
the expert groups should continue their work to ensure continuity in the development of biodiversity
indicators and associated monitoring programmes. To progress the work of the group more efficiently and
effectively the expert groups should however be given flexibility in how they deliver the work. In particular,
potential for collaboration between ICG-COBAM and ICES groups should be explored further, as this in
some cases would have the added benefit of making the processes more consistent and efficient, thereby
saving resources (especially expert time). Such cooperative developments have already been initiated on
indicators related to fish, birds and mammals. For other ecosystem components such as benthic and pelagic
habitats it was agreed the existing ICG-COBAM expert groups are better placed to progress the work as
there are no appropriate groups within ICES.
BDC is asked to:
a.
endorse the continued organisation of work based on COBAM expert groups, commit further
resources to these groups by enhancing the input of national experts, and update the list of
nominated experts.
b.
endorse the seeking of collaboration with ICES working groups in specific items related to the
method development and operalization of core indicators.
6.
Continued development of candidate indicators. In addition to the proposed core indicators, there
is a list of candidate indicators prioritized for further development. The list includes indicators on ecosystem
components that are essential to complete any assessment of biodiversity according to the MSFD, including
e.g. the state of benthic and pelagic habitat and food webs. Inspite of their lower development level, they
should be equally considered in national MSFD Art.11 reporting along with the core indicators.
Due to the limited resources available for expert groups, as outlined under 5, ICG-COBAM proposes that for
the continued development of these indicators Contracting Parties or a consortium of Contracting Parties
1
DEVOTES (2012 – 2016): DEVelopment Of innovative Tools for understanding marine biodiversity and assessing good
Environmental Status http://www.devotes-project.eu
2
VECTORS (2011-2015): Vectors of Change in Oceans and Seas Marine Life, Impact on Economic Sectors. http://www.marinevectors.eu
5 of 8
OSPAR Commission
ICG-COBAM(1) 13/3/Info.2-E
consider taking the lead for the further development and testing (i.e. as for OSPAR EcoQOs) of particular
indicators or batches of indicators, while the COBAM expert groups can be involved in reviewing the
development. Contracting Parties are also invited to transfer any relevant results from ongoing national
MSFD development projects.
BDC is asked to consider offers from Contracting Parties to take the lead on the development of OSPAR
selected important biodiversity indicators that need substantial development work, in particular candidate
indicators (see Table 1).
7. ToRs for the next cycle and further developments: The ToRs of COBAM for 2013/2014 are attached
as Annex 2. They focus on the continued method development and operalization of biodiversity indicators,
and the definition of monitoring needed to support the OSPAR common biodiversity indicators and the
revision of the JAMP.
BDC is asked to review and approve the proposed Terms of Reference for the period 2013/2014 (BDC
13/4/1 Add.1).
6 of 8
OSPAR Commission
ICG-COBAM(1) 13/3/Info.2-E
Table 1. List of indicators for endorsement
Core indicators
Code
Indicator
MAMMALS
M-1
Distributional range and pattern of grey and harbour seal haul-outs and breeding colonies
M-2
Distributional range and pattern of cetaceans species regularly present
M-3
Abundance of grey and harbour seal at haul-out sites & within breeding colonies
M-4
Abundance at the relevant temporal scale of cetacean species regularly present
M-5
Harbour seal and Grey seal pup production
M-6
Numbers of individuals within species being bycaught in relation to population
BIRDS
B-1
Species-specific trends in relative abundance of non-breeding and breeding marine bird
species
B-2
Annual breeding success of kittiwake
B-3
Breeding success/failure of marine birds
B-4
Non-native/invasive mammal presence on island seabird colonies
B-6
Distributional pattern of breeding and non-breeding marine birds
FISH & CCEPHALOPODS
FC-1
Population abundance/ biomass of a suite of selected species
FC-2
OSPAR EcoQO for proportion of large fish (LFI)
FC-3
Mean maximum length of demersal fish and elasmobranchs
BENTHIC HABITATS
BH-1
Typical species composition
BH-2
Multi-metric indices
PELAGIC HABITATS
PH-1
Changes of plankton functional types (life form) index Ratio
PH-2
Plankton biomass and/or abundance
PH-3
Changes in biodiversity index (s)
FOOD WEBS
FW-1
Reproductive success of marine birds in relation to food availability
FW-2
Production of phytoplankton
FW-3
Size composition in fish communities (LFI)
FW-4
Changes in average trophic level of marine predators (cf MTI)
FW-5
Change of plankton functional types (life form) index Ratio between: Gelatinous zooplankton
& Fish larvae, Copepods & Phytoplankton; Holoplankton & Meroplankton
7 of 8
OSPAR Commission
ICG-COBAM(1) 13/3/Info.2-E
Candidate indicators
Code
Indicator
BIRDS
B-5
Mortality of marine birds from fishing (bycatch) and aquaculture
FISH AND CEPHALOPODS
FC-4
By-catch rates of Chondrichthyes
FC-5
Conservation status of elasmobranch and demersal bony-fish species (IUCN)
FC-6
Proportion of mature fish in the populations of all species sampled adequately in international
and national fish surveys
FC-7
Distributional range of a suite of selected species
FC-8
Distributional pattern within range of a suite of selected species
BENTHIC HABITATS
BH-3
Physical damage of predominant and special habitats
BH-4
Area of habitat loss
BH-5
Size-frequency distribution of bivalve or other sensitive/indicator species
FOOD WEBS
FW-6
Biomass, species composition and spatial distribution of zooplankton
FW-7
Fish biomass and abundance of dietary functional groups
FW-8
Changes in average faunal biomass per trophic level (Biomass Trophic Spectrum)
FW-9
Ecological Network Analysis indicator (e.g. trophic efficiency, flow diversity)
NON-INDIGENOUS SPECIES
NIS-1
Pathways management measures
NIS-2
Rate of new introductions of NIS (per defined period)
8 of 8
OSPAR Commission
ICG-COBAM(1) 13/3/Info.2-E
Trend indicator for non-indigenous species
Issued by: RWS Waterdienst
A. Gittenberger
GiMaRIS report 2013_01
u
Trend indicator for non-indigenous species.
Date:
January 2013
Report nr.:
GiMaRIS 2013_01
Title:
Trend indicator for non-indigenous species.
Author:
Dr. A. Gittenberger
Address GiMaRIS:
GiMaRIS, Leiden BioScience Park
J.H. Oortweg 21
2333 CH Leiden,The Netherlands
[email protected]
www.GiMaRIS.com
Issued by:
RWS Waterdienst
Project leader:
Dr. S. Kabuta
Address:
Zuiderwagenplein 2
8224 AD Lelystad
Postbus 17
8200 AA Lelystad
GiMaRIS holds no liabilities for damages resulting from the use of the data in this report. The client indemnifies GiMaRIS for claims of
third parties connecting with the data in this report.
2
GiMaRIS report 2013_01
Index
1.
Introduction
p4
2. Indicator
p4
3. Reasoning for the development of this indicator
p4
3.1 Status of development
p4
4. Selection of parameter/metric
p4
4.1 Abundance of non-indigenous species
p4
4.2 Temporal occurrence and spatial distribution of non-indigenous species
p5
5. Baseline and Reference level
p6
6. Target setting
p7
7. Spatial scope
p7
8. Monitoring requirements
p8
9. Appropriateness of the indicator
p 10
10. Reporting
p 10
11.
Costs
p 11
12. Further work
p 12
13. Literature
p 14
3
Trend indicator for non-indigenous species.
1. Introduction
2. Indicator
For the implementation of the Marine Strategy
Framework Directive (MSFD) in the North East
Atlantic region, indicators are developed that
should be used in the assessment of marine biodiversity across OSPAR regions and subregions.
The present document aims at the development
of such an indicator for non-indigenous species
as these species may become invasive and pose
a great threat to marine ecosystems. European
non-indigenous species (NIS) policy primarily
focuses on the prevention of new introductions.
Secondarily the focus is on reducing the risk of
spreading in the early stages of the development
of NIS populations. The aim of the present indicator
for non-indigenous is to estimate the effectiveness
of management measures that are taken by the
member states to reduce the number of new introductions.
The trend indicator for non-indigenous species
aims at reflecting the rate of increase or decrease
in new introductions of non-indigenous species
through anthropogenic activities.
This technical specifications document describes
the development of a trend indicator for nonindigenous species in two phases: method
development and operationalization. Method
development hereby encompasses defining
monitoring parameters and indicator metrics,
describing the species and habitats that are to
be monitored and discussing the applicability
of the indicator on a spatial scale, determining
the appropriate assessment area and monitoring
frequency. Operationalization concerns defining
baseline and GES-boundary/target, data flows, a
protocol for status assessment, and the reporting.
The implementation of the trend indicator for
non-indigenous species is illustrated with examples of the Dutch coastline and on-going
monitoring programs as the Rijkswaterstaat Waterdienst of the Dutch Ministry of Infrastructure
and the Environment issued the development of
this technical specifications document.
4
3. Reasoning for the development of
this indicator
The present indicator is developed for “Descriptor
2: Non-Indigenous species” of the Marine Strategy Framework Directive where it is described
as MSFD indicator 2.1.1: “Trends in abundance,
temporal occurrence and spatial distribution in
the wild of non-indigenous species, particularly
invasive non-indigenous species, notably in risk
areas, in relation to the main vectors and pathways of spreading of such species.”
3.1 Status of development
The trend indicator for non-indigenous species
becomes operational when at least two years of
relevant data on the parameters are made available. In the absence of relevant data, it is advised
to use two years data collected after the development of the indicator.
4. Selection of parameter/metric
4.1 Abundance of non-indigenous species
Abundance of non-indigenous species plays no
role in the calculation of the trend indicator for
non-indigenous species. Abundance monitoring
is relatively expensive. It is less important than
recording all local non-indigenous species. The
abundance parameter is also not important for
the NIS-goals set for the trend indicator:
[1] ideally no new non-indigenous species are introduced, and
[2] ideally the number and composition
of non-indigenous species remains at a level
where only non-indigenous species that have
already settled at a location are present, i.e. a
reference level indicating that the number of
non-indigenous species has remained the same
in the period of three successive years’ i.e. the
non-indigenous encountered species in the system appear to have settled for the “long-term”.
From a benefit-cost perspective it is therefore
best to focus on finding as many non-indigenous
species as possible within a location, and not on
scoring the abundances of these species.
4.2 Temporal occurrence and spatial distribution
of non-indigenous species
The management measures for marine nonindigenous species should be focused on preventing
new introductions through various ways. This
approach is the most cost-efficient and in most
cases it is the only way to manage non-indigenous
species. To evaluate this management measure,
one should monitor the trends in the temporal
occurrence and spatial distribution of recently
introduced species To monitor the trend indicator
of non-indigenous species the two parameters
[A] & [B] should therefore be calculated on a
yearly basis (Table 1). [A] provides an indication of the introductions of “new” species (in
comparison with the prior year), and [B] gives
an indication of the increase or decrease of the
total number of non-indigenous species:
[A] The number of non-indigenous species at Tn (for example T2013) that was not present
at Tn-1 (for example T2013-1=2012). To calculate this
parameters the non-indigenous species lists of
GiMaRIS report 2013_01
both years are compared to check which species
were recorded in 2013, but were not recorded in
2012.
[B] The number of non-indigenous species at Tn minus the number of non-indigenous
species at Tn-1. Hereby Tn stands for the year of
reporting. For example, to calculate [A] in 2012
one should score how many non-indigenous species are present in 2012 (=T2012) at the locations
concerned, that where not present there in 2011
(=T2012-1=2011), regardless of whether or not this
species was present in 2010 and earlier years. To
calculate this parameter only the total number of
non-indigenous species is used in the comparison (species names are not compared).
Trends in both [A] and [B] should be monitored
to develop the best management plan for nonindigenous species in an area. A positive or
negative trend in [B] illustrates respectively an
increase and a decrease in the number of nonindigenous species in an area, which is a good
trend indicator of non-indigenous species. One
also needs to calculate [A] however as it is
possible to have both a negative trend in [B],
indicating a decrease the total number of nonindigenous species, and a positive trend in [A]
at the same time, indicating that management in
the area is not sufficient yet. A positive trend in
[A] ([A]>0) indicates that “new” species are introduced into the area and one should therefore
investigate how and with which vector they are
introduced. If this concerns a vector introduced
by anthropogenic activities, one may focus management on that vector. If the new non-indigenous
species arrive by their natural distribution capacities, one may focus on backtracking the location
of origin and focus management on that location. Although one may have a negative trend
in [B] ([B]<1) indicating that the total number
of non-indigenous species decreases, there may
still be a positive trend
5
Trend indicator for non-indigenous species.
Table 1.Example table to illustrate the calculation of [A] and [B] at Location 1.
Non-indigenous species scored at Location 1
2012
2013
Number of species not
present at Tn -1 (T2012)
Change in number of
species between Tn -1
(T2012) and Tn (T2013)
Crassostrea gigasx
Yes
No
0
-1
Didemnum vexillum
Yes
Yes
0
0
Styela clava
No
Yes
1
+1
Rapana venosa
No
Yes
1
+1
Elminius modestus
Yes
Yes
0
0
Diadumene lineata
Yes
Yes
0
0
A = 2 = 0+0+1+1+0+0
B = 1 = -1+0+1+1+0+0
Example calculation of [A] and [B] for location 1
(Table 1):
[A] = 2, i.e. the species Styela clava and
Rapana venosa were found in 2013, but not in
2012.
[B] = 5 - 4 = 1, i.e. in 2013 five nonindigenous species were recorded while four
non-indigenous species were recorded in 2012.
In 2013 one non-indigenous species was found
(=[B]) that was not recorded in 2012.
These parameters should be calculated for at
least 2 locations per region per “potential import
vector”, e.g. “ballast water”, “hull-fouling” and
“aquaculture transports”. The criteria on the basis of which these locations are chosen can be
the following:
[1] past research has shown them to be
hotspots for non-indigenous species that can be
transported with the transport vector concerned,
[2] the species communities at the two
locations do not directly influence each other,
[3] vulnerable areas with prospects for
invasion by new introductions.
The number of non-indigenous species at each
of the selected locations has to be monitored
following a specific protocol for that location,
ensuring that the number of non-indigenous
species within a location can be compared over
6
the years to produce trends. The monitoring
protocol developed for each location should aim
at reflecting the occurrence of many non-indigenous species at that location. Monitoring protocols may be different between locations. The
use of different monitoring protocols at different
locations must not be a problem as long as all
protocols aim at scoring non-indigenous species
present in the location.
5. Baseline and Reference level
The reference level is set based on the parameters
A, B and Tn. Hereby Tn stands for the year of
reporting.
The metric [A] is the number of non-indigenous
species at Tn (for example T2013) that was not
present at Tn-1 (for example T2013-1=2012). To calculate this parameters the non-indigenous species lists of both years are compared to check
which species were recorded in 2013, but were
not recorded in 2012. The metric [B] represents
the number of non-indigenous species at Tn minus the number of non-indigenous species at
Tn-1. For example, to calculate [A] in 2012 one
should score how many non-indigenous species are present in 2012 (=T2012) at the locations
concerned, that where not present there in 2011
(=T2012-1=2011), regardless of whether or not this
species was present in 2010 and earlier years. To
calculate this parameter only the total number of
GiMaRIS report 2013_01
non-indigenous species is used in the comparison (species names are not compared).
6. Target setting
The reference value (at which impacts from anthropogenic pressures are absent or negligible)
for metric [A] is [A at Tn] = [A at Tn-1]=0, indicating that in the last three years no new nonindigenous species were introduced.
The target for the trend indicator for non-indigenous species is trend-based: An acceptable target
situation for the indicator is a negative trend in
the numbers of introductions, occurrences and
spatial distribution.
The reference value for [B] is [B at Tn] = [B at
Tn-1] = [B at Tn-2], indicating that the number of
non-indigenous species has remained the same
in three years’ time, i.e. the non-indigenous species present appear to have settled for the “longterm”.
When [A at Tn] < [A at Tn-1] (indicating that the
number of “new” species introduced to the area
in the year Tn is lower than in the prior year,
i.e. Tn-1) and [B] <0 (indicating that the number
of non-indigenous species at a location has decreased), until the Reference level is reached.
The reference level [A at Tn] = [A at Tn-1] = 0
and [B at Tn] = [B at Tn-1] = [B at Tn-2], should indicate that no new non-indigenous species were
introduced in the last three years, and that the
number of non-indigenous species is decreased
to a level where only settled (for at least three
years) non-indigenous species are present. Of
course, this target accounts for all locations that
are monitored.
In conclusion the impacts from anthropogenic
pressures are assumed to be absent or negligible
when [A at Tn] = [A at Tn-1] = 0 and [B at Tn] =
[B at Tn-1] = [B at Tn-2].
The baseline is set by considering the following
statements:
[1] ideally no new non-indigenous species are introduced, and
[2] ideally the number of non-indigenous
species reduces to a level where only non-indigenous species that have already settled at a location are present, i.e. the number of non-indigenous species is decreased to a level where only
settled non-indigenous species are present. It is
hereby assumed that the eradication of settled
non-indigenous species in the marine environment is virtually impossible.
The number of non-indigenous species found
during the Initial Assessment (IA) is therefore
not used as the baseline. Instead, the reference
values for [A] and [B] are based on trends in
numbers of non-indigenous species that are
found over the years.
7. Spatial scope
Marine species, and especially invasive marine
species, tend to have relatively large distributional
ranges in comparison to terrestrial and fresh
water species as there are less physical barriers
in the marine environment that may limit their
spread. Most species for example have a pelagic
stage during which they can drift along with the
sea currents over large distances. Therefore
monitoring the presence of marine non-indigenous
species in for example a part of a sea port, will
therefore provide a reasonably good indication
of the species that are present in the whole port
and close by waters. One can therefore obtain an
overview of the non-indigenous species present
at a large spatial scope, while only monitoring a
relatively small number of locations.
7
Trend indicator for non-indigenous species.
To select these locations it has to be investigated
what potential import vectors are present in the
waters of the member state, for example “ballast
water”, “hull-fouling” and “aquaculture transports”. At least two monitoring locations may
be selected for each vector. Location selection
should be based on the following criteria:
[1] past research has shown them to be
hotspots for non-indigenous species that can be
transported with the transport vector concerned,
[2] the species communities at the two
locations do not directly influence each other,
[3] vulnerable areas with prospects for
invasion by new introductions
Monitoring can be done at least once in a year
and preferably in the warmer months because
most of the species are present then. However,
with sufficient resources, the monitoring may be
done several times per year to reduce the risk
that species are missed because of their seasonal
disappearances from the location. The results
of monitoring at locations selected for the same
vector should be compared between the member
states, to get an overview on a large spatial scope
at regional seas level. Comparing results at this
level ensures management focus on reducing the
chances of NIS spread to other areas in the European waters.
The indicator accounts for the trends in numbers
of non-indigenous species in each of the selected
monitoring locations separately.
8. Monitoring requirements
The use of standard monitoring protocols and
methods (without specifically aiming at scoring
all species present at all locations) is probably
one of the main reasons that so many marine
non-indigenous species are missed. In the major continuous monitoring programs along the
European coast, the focus is made on the sampling of few habitats (e.g. soft substrata) excluding species present in other habitats like
hard substrata (Bouma, 2012; Sluis et al., 2012;
Vandekerkhove& Cardoso, 2010).
In general, monitoring non-indigenous species
should be focused on finding non-indigenous
species in an area. The present marine monitoring
program in the Netherlands is the MWTL and
focuses on reflecting the abundance of marine
species in the North Sea. Most non-indigenous
species are missed however, especially the rare
and recently introduced ones. This is probably
also the case in other EU member states that
use similar marine monitoring programs as the
MWTL in the Netherlands.
To monitor trends in number, abundance and
in the scope of distribution of non-indigenous
species, one may need to develop a monitoring
protocol for each location/region separately,
aiming at scoring as many non-indigenous species as possible at that location. This means that
monitoring protocols can be different between
locations.
Points of importance when setting up a
monitoring protocol focusing on finding
non-indigenous species:
[A] Involve taxonomists, typically
working for or in close cooperation with natural history museums. These are scientists that
have specialised themselves in identifying and
describing species. Identifying non-indigenous
species can be very difficult as these species may
8
origin from anywhere worldwide. Most identifications in marine monitoring programs along
the European coasts are done by ecologists that
usually do have a good knowledge of the common
and native species, but find it difficult to identify
“non-indigenous” species. The involvement of
“true” taxonomists is therefore very important.
[B] The number of samples that has to
be taken in an area should be estimated based on
the homogeneity of the species communities in
that area. This can for example be done by the
obligation that one needs to take/search through
new samples until at least 90% of the species in
that area are found. To check this, various statistical analytic methods exist with which the total
species diversity in an area can be estimated on
the basis of the species found in past samples
taken.
[C] Make an assessment of the microhabitats based on variations in salinity, substrate,
currents, wave-action, etc. that are present at a
location, and make certain that an assessment
of non-indigenous species is done in each of
these habitats with the best available monitoring method (from a benefit-cost perspective).
Hereby one should focus on scoring species of
various trophic groups and life strategies including endofauna and epifauna, but also the species
with a mainly pelagic occurrence.
[D] To select the areas that need to be
monitored for each country, one first needs to
assess the potential import vectors. The most
common ones are usually “ballast water”, “hullfouling” and “aquaculture transports”. In addition
less prominent vectors which are of little importance in the area may also need to be monitored.
Even if for example “aquaculture transports” is
assumed to be a vectors of little importance, if
it is present, one needs to monitor it. “Small”
imports of shellfish, if they are not properly
managed, may form a major import vector of
non-indigenous species. Finally one may also
base the selection of monitoring locations on the
GiMaRIS report 2013_01
vulnerability of marine water systems to exotic
species to the degree that this can be predicted
(Leewis& Gittenberger, 2011).
[E] Per vector, one needs to select at
least two areas in which one expects to find most
non-indigenous species that are introduced by
that vector. Those two areas need to be monitored
at least once per year, preferably in the warmer
months as most species are present then. Ideally
the monitoring should take place several times
per year to reduce the risk that species are missed
because of their seasonality.
[F] The monitoring may at least partly
be placed under the responsibility of parties that
benefit by the presence of the vector, for example
port owners, pleasure craft harbour owners and
the shellfish industry. Of course the monitoring
itself should be done by an independent party
and the results have to be reported to the ministry
responsible for water management.
[G] When comparing monitoring data
between locations and Member States, one may
need to assess whether the location specific
monitoring protocols did aim at scoring all nonindigenous species present. If that is so, the results can be compared. If there is any doubt on
the basis of a monitoring protocol whether all
non-indigenous species are scored, one should
make an assessment of the number of species
that are probably missed before comparing the
results. Additionally a feasibility study should
be conducted of whether the monitoring protocol
concerned can be adjusted in such a way that it
does aim at scoring all non-indigenous species
present. As it is too expensive and time consuming to score all species in an area, one may decide that it is sufficient if one scores at least 90%
of the species. Various statistical analyses exist
with which the total species diversity in an area
can be estimated.
9
Trend indicator for non-indigenous species.
9. Appropriateness of the indicator
10. Reporting
An indicator for non-indigenous species is useful if the monitoring requirements described in
the previous paragraph are met in the member
states concerned. The indicator is expected to be
very sensitive and accurate.
The results of the monitoring at the selected
locations should be forwarded to the national
reporting center for the MSFD. Informing the
national authorities is a prerequisite to the
MSFD reporting. In addition, the results are
ideally linked to a management-control system/
protocol for no-indigenous species focusing on
controlling the vectors.
The problem is the development of a more
focused monitoring campaign for the assessment of non-indigenous species. This is not the
case in many of the on-going marine monitoring
programs along the European coast. In the existing monitoring programs the focus is usually
on endofauna but most non-indigenous species
are epifaunal species that live on hard substrata.
Adjustments to the existing monitoring protocols
and programs for the purpose of collecting data
on non-indigenous species may not be sufficient.
A purpose specific monitoring strategy needs to
be designed to produce useful data for the indicators. This could be done by making the (Stakeholders) parties that benefit by the presence of
the vector, partly responsible for the monitoring.
The involvement of stakeholders in the monitoring will result into [1] promoting them to maintain a management system to reduce the risk of
introducing non-indigenous species, [2] easing
the organisation and coordination of the monitoring itself, [3] easing the communication to
the local stakeholders and [4] shortening the response time if any new non-indigenous species
are found.
Both the maritime industry and the shellfish industry are already used to cooperating in monitoring programmes reducing the risks of nonindigenous species, and also benefit by these
programs. Many non-indigenous species including Japanese oysters and New Zealand barnacles
tend to foul the hulls increasing gasoline costs.
Quite some “Japanese” sea-squirts and gastropods tend to smother shellfish beds and may feed
on oysters greatly reducing their numbers. It is
therefore feasible to involve these industries in
the monitoring of non-indigenous species.
10
One should have at least three years of data per
location in order to calculate the trend indicator
and to define the reference level for the nonindigenous species. This is assumed to be so
when no new non-indigenous species were introduced in the last three years, and the number
of non-indigenous species is decreased to a level
where only characteristic resident non-indigenous species (settled for at least three years)
are present. For developing new monitoring
protocols specifically aiming at finding nonindigenous species, one should at least plan two
years during which each country monitors nonindigenous species according to the monitoring
program they have developed. During those two
years, the results of the monitoring programs can
be compared in time (between the two years) and
space between the various member states. These
results are compared with one question in mind:
how can each of the monitoring programs be improved (from a cost/benefit point of view) aiming at finding as many non-indigenous species
as possible. After those two years an evaluation
should take place during which it is estimated
what percentage of the non-indigenous species
present at the various locations, is indeed found
in the monitoring protocol that was chosen. If
less than ~90% of the non-indigenous species
present in an area are scored, the monitoring
protocol is probably not fit for producing the
data necessary to calculate the non-indigenous
species trend indicator that is described here.
GiMaRIS report 2013_01
Table 2. Cost estimates of monitoring and reporting for the Trend indicator non-indigenous species”.
Location selected for the vector “shellfish transports” (for example: shellfish production area)
Location selected for the vector “hull fouling” (for example: pleasure craft harbour)
Location selected for the vector “ballast water” (for example: part of the port of Rotterdam)
Total monitoring costs for two locations / vector
Reporting / calculation of trend parameters for “Trend indicator non-indigenous species”
Total costs “Trend indicator non-indigenous species”
If the majority of the Member States is not able
to develop and maintain a monitoring program
that is able to score at least ~90% of the nonindigenous species present in an area, the use of
any “trend indicator for marine non-indigenous
species” is not feasible.
11. Costs
It is expected that each country will probably select
about 6 locations for monitoring, i.e. two for
each of the vectors “hull fouling”, “ballast water”
and “shellfish transports”. As was already suggested above, the costs may at least party be
paid by those that benefit from the presence of
the vectors like harbour owners, the shellfish industry, etc.
The total annual costs per member state for setting up a monitoring program for the non-indigenous species indicator is estimated to be about
100.000,- Euro. Cost estimates per location are
included in Table 2.
The ~49,000 Euro estimate of the total annual
costs of “Trend indicator non-indigenous species”
(Table 2) concern a bare minimum price assuming
that no more than two locations per vector are
monitored, only three potential import vectors
are present in the member state and the locations chosen are relatively small. Ideally more
than two locations per vector are monitored and
especially in the first years of monitoring, monitoring may be sub-optimal and relatively slow as
~7,000 Euro
~3,000 Euro
~7,000 Euro
2 x ~17,000 Euro
~15,000 Euro
~49,000 Euro
new species are found and monitoring methods
need to be optimised. A more realistic estimate
of total annual costs is therefore 100.000,- Euro
per member state.
Total species assessment of a shellfish area
(mussel beds / oyster reefs):
~5.000-10.000 Euro
This price estimation is based on about 40 total
species assessments focussing on non-indigenous
species that have already been done since 2010
in Ireland, England, Sweden, Norway, Denmark,
Germany and in The Netherlands. These assessments are done as a part of a Management &
Control transport protocol for shellfish transports,
i.e. the Shellfish Import Monitoring Protocol
(Gittenberger, 2010), which is made mandatory in the Netherlands since 2012 by legislation (Bleker, 2012). This probably concerns the
most wide-spread continuous (every three years
all areas have to be checked) marine monitoring
project focusing specifically on non-indigenous
species in western Europe. It is fully paid by the
shellfish industry. Such a monitoring program
can form a very valuable and relatively low cost
data resource for the non-indigenous species
trend indicator described here.
Total species assessment of all (~35) pleasurecraft
harbours in the whole Wadden Sea (Netherlands / Germany / Denmark) per year:
~60,000 Euro
This price estimation is based two assessments
in the Dutch Wadden Sea (in 2009 and 2011) and
one assessment in the German Wadden Sea (in
2012).
11
Trend indicator for non-indigenous species.
Assessment of species with a fouling community study. Costs / year / locality:
~2.000-3.000 Euro
N.B. These costs include four checks (every season)
of epifaunal species diversity per year.
In many of the on-going marine monitoring programs epifauna species are missed. A relatively
simple and low-cost method of monitoring these
species is the deployment of settlement/fouling
plates. These fouling plates can be hung on ropes
attached to buoys, floating docks, pilings, etc.
One can check them for species on a regular basis without the need of scuba-divers by pulling
the rope up and scoring the species that are growing on the plates. This methodology, in various
variants, is commonly used in many countries
to monitor epifaunal species. In the Netherlands
GiMaRIS runs a continuous fouling community
monitoring project since ~2006 in which about
200 SETL-plates in ports and pleasure craft harbours are checked for species all along the Dutch
coast. The size and material of the plates used
was copied (enabling comparisons to be made)
from the Smithsonian Marine Invasions Laboratory. Over the years they have used thousands of
these plates all along the coasts of eastern and
western America and Canada, in Hawaii, and in
New Zealand, specifically for monitoring nonindigenous species. The same methodology was
also used along the European coast in the MarPACE project, a project of the MARBEF EU
Network of Excellence. In the Netherlands the
method was validated in 2007 and 2008 to assess the ecological quality of The Netherlands
sea ports on the basis of epifaunal inventory for
the Dutch Ministry of Transportation and Water
Management (Gittenberger, 2008). Furthermore,
over the years, this fouling community study has
repeatedly proven to be very useful for detecting new non-indigenous species in both marine
and freshwater, for monitoring their spread and
for monitoring their effect on the populations of
native Dutch species (Gittenberger & Schipper,
2008; Gittenberger & Moons, 2011; Gittenberger
& van Stelt, 2011; Lindeyer & Gittenberger,
2011; Schonenberg& Gittenberger, 2008).
12
All cost estimates made here are all-in including
both the monitoring and reporting in either English, German and/or Dutch.
12. Further work
Further work encompasses that the member
states [1] make an assessment of the import
vectors present, [2] select at least two areas for
each of these vectors to be monitored, [3] assess
which monitoring already exists in these areas,
[4] where necessary apply new developed monitoring protocols focusing on non-indigenous
species in these areas. A final step is the evaluation of monitoring protocols by calculating the
trend indicator for non-indigenous species metrics and comparing the results between the various areas.
For example, in The Netherlands “Ballast water”,
“Shellfish transports”, and “Hull fouling” are the
most important import vectors. When selecting
two areas for “Ballast water” one may think of
the port of Rotterdam and the entrance channel
(Noordzeekanaal) to the port of Amsterdam as
two areas where one expects to find most species
introduced by this vector in The Netherlands.
For “Shellfish transport” one may select an area
in the Oosterschelde, close to Yerseke where
most shellfish are imported, and a second area
in the Dutch Wadden Sea. For “Hull fouling”
the pleasure craft harbours in Zeeland and the
pleasure craft harbours in the Wadden Sea can be
selected as the two areas. In addition the port of
Rotterdam and the port of Den Helder (military
harbour) may be selected as two areas where
one expects to find species introduced by hull
fouling of larger ships that in general travel over
greater distances than the pleasure crafts. When
focusing on the monitoring in the port of Rotterdam, one may find that there is already an on-going monitoring program of the plankton species
present, paid for by the government. In addition
there is already an on-going (non-governmental)
marine fouling community study present in the
port of Rotterdam, focusing on fouling species
on floating objects. Two habitats in which nonindigenous species may be present, but are not
monitored in the port of Rotterdam may be the
soft bottom (endofaunal species) habitats and
the “hard substrata” like the dikes and sea-walls.
It should therefore be assessed how these two
habitats can also be searched for non-indigenous
species. For the ballast water vector one may
also include the assessment of non-indigenous
species in a selection of ballast water samples
taken in the port of Rotterdam from ships that
have ballast water treatment systems on-board
that are officially approved by the ballast water
convention. When a monitoring program is developed for the Port of Rotterdam encompassing
the above described, it is expected to be suitable
for monitoring introductions by both the vector
“Ballast Water” and the vector “Hull fouling”.
For evaluation and optimization purposes, the
results of the monitoring program in the port of
Rotterdam have to be compared with the results
of monitoring programs focusing on non-indigenous species in ports in other Member States.
For most areas new monitoring protocols need
to be developed for monitoring non-indigenous species. This view is also supported by
Vandekerkhove & Cardoso (2010) describing
that most existing monitoring programs fail to
detect some indicative alien species. This is confirmed by Sluis et al. (2012) and Bouma (2012)
for the marine monitoring programs within The
Netherlands. An example case of how many nonindigenous species are missed with the present
monitoring methods and programs is given below for the Dutch Wadden Sea (similar results
are known for the German Wadden Sea):
In a recent study for the Dutch Ministry an overview was made of 309 common marine macrozoobenthos species that were recorded in Dutch
marine monitoring programs (Gittenberger &
van Loon, 2011). For these species the sensitivi-
GiMaRIS report 2013_01
ties to environmental and anthropogenic pressures like sedimentation, fisheries and organic
enrichment were scored as a part of the design,
calibration and intercalibration of the marine
benthos metric the BEQI-2 (Boon et al., 2011).
This metric aims at fulfilling the obligations of
the Dutch government set by the European Water Framework Directive and the future Marine
Strategy Framework Directive for improving the
water quality in European waters.
For this study the MWTL-database data of the
Dutch Wadden Sea from 1989-2008 was used.
Only 8 of the Wadden Sea species in this dataset
concern non-indigenous species. This indicates
that by far most of the non-indigenous species
in the Wadden Sea are missed in the monitoring
program as one can easily find, in one assessment, about 30 non-indigenous (mostly benthic)
species in the Dutch Wadden Sea if one focuses
the monitoring on finding non-indigenous species.
This is illustrated by two assessments, i.e. in
2009 and 2011, of each three weeks time (with
~two scientist), that specifically focused on finding non-indigenous species in the Dutch Wadden
Sea (Gittenberger et al., 2010; Gittenberger &
Rensing, 2012; Gittenberger et al., 2012). During these two assessments respectively 28 and
34 non-indigenous species were found. In total
18 of these species were “new” to the Dutch
Wadden Sea. Most of these ‘new’ species have
probably been overlooked during prior monitoring projects in this UNESCO world heritage
site that did not focus on finding non-indigenous
species.
Over the years in total 72 non-indigenous species
have been recorded in the Dutch Wadden Sea.
About half of these species were scored in the
2009 and 2011 assessments described above.
One may assume on the basis of these results
that about half of the non-indigenous species
that have ever been recorded in the Wadden Sea
(~35) has settled itself in the area. In the standard
marine monitoring programs in the Wadden Sea
13
Trend indicator for non-indigenous species.
for the Dutch ministry only 8, i.e. about 25% of
these settled non-indigenous species were recorded in 10 years’ time (1989-2008), while the
presence of virtually all of the non-indigenous
species (~35) present can be recorded in an assessment of only three weeks’ time, when one
specifically focusses the monitoring on non-indigenous species.
Furthermore, the non-indigenous species that
were recorded in the MWTL-database mainly
concern very common species like the Japanese
oyster and the New Zealand barnacle that have
settled in the Wadden Sea decades ago. Their
presence and abundance is not very useful for
the trend indicator of non-indigenous species
that is described here. For this trend indicator
the presence and abundance of new and recently
introduced non-indigenous species that may not
be very common yet, is much more valuable.
In conclusion it can be said that the monitoring programs that form the basis of the Dutch
MWTL-database do not seem to be suitable for
monitoring trends in non-indigenous species
(numbers and abundances) and therefore do not
provide useful data for a potential trend indicator of non-indigenous species. This can be resolved by using monitoring protocols that are
specifically focussing on finding non-indigenous
species.
13. Literature
Bouma, S., 2012. Indicators for non-indigenous
species in the Marine Strategy for the Dutch
part of the North Sea. Bureau Waardenburg
bv report nr 12-155: 49 pp.
Bleker, H., 2012. Beleidsregels van de Staatssecretaris van Economische Zaken, Landbouw
en Innovatie van 6 juni 2012, nr. 267278,
houdende vaststelling van beleidsregels in14
zake schelpdierverplaatsingen. Staatscourant 12068: 4 pp.
Boon, A.R., Gittenberger, A. & W.M.G.M.
van Loon, 2011. Review of marine benthic
indicators and metrics for the WFD and design of an optimized BEQI. Deltares report
1203801-000-ZKS-0006: 65 pp.
Gittenberger, A., 2008. Ecological quality of The
Netherlands sea ports: on the basis of epifauna inventory. Naturalis report 2008/01: 35
pp.DGW, Ministry of Transportation and Water Management, Den Haag, The Netherlands.
Gittenberger, A. & C. Schipper, 2008. Long
live Linnaeus, Lineus longissimus (Gunnerus, 1770)(Vermes: Nemertea: Anopla:
Heteronemertea: Lineidae) the longest animal
worldwide and its relatives, occurring in
The Netherlands. Zoologische Mededelingen 82(7): 59-63.
Gittenberger, A., 2010. Schelpdier import monitoring protocol. GiMaRIS rapport 2010.10:
9 pp. n / Shellfish import monitoring & action protocol. GiMaRIS report 2010.14: 9
pp. Issued by the Vereniging van Importeurs
van Schelpdieren.
Gittenberger, A. & W.M.G.M. van Loon, 2011.
Common marine macrozoobenthos species
in The Netherlands, their characteristics and
sensitivities to environmental pressures. GiMaRIS 2011.08: 38 pp.
Gittenberger, A. & J.J.S. Moons, 2011. Settlement and competition for space of the invasive violet tunicate Botrylloides violaceus
Oka, 1927 and the native star tunicate Botryllus schlosseri (Pallas, 1766) in The Netherlands. Aquatic Invasions 6(4): 435-440.
Gittenberger, A. & R.C. van Stelt, 2011. Artificial
structures in harbors and their associated ascidian fauna. Aquatic Invasions 6(4): 413-420.
GiMaRIS report 2013_01
Gittenberger, A., Rensing, M., Stegenga, H. &
B.W. Hoeksema, 2010. Native and non-native species of hard substrata in the Dutch
Wadden Sea. Nederlandse Faunistische
Mededelingen 33: 21-75.
Gittenberger, A. & M. Rensing, 2012. Nieuwe
exoten in de Waddenzee. De Levende Natuur
113(3): 96-100.
Gittenberger, A., Rensing, M., Schrieken, N. &
H. Stegenga, 2012. Waddenzee inventarisatie van aan hard substraat gerelateerde organismen met de focus op exoten, zomer 2011.
GiMaRIS rapport 2012.01: 61 pp. i.o.v. de
Producentenorganisatie van de Nederlandse
Mosselcultuur.
Vandekerkhove, J. & Cardoso, A.C., 2010. Alien
Species and the Water Framework Directive
Questionnaire Results. JRC Scientific and
Technical Report. EUR 24257EN – 2010.
Leewis, R.J. & A. Gittenberger, 2011. Assessing the vulnerability of Dutch water bodies
to exotic species: A new methodology. Current Zoology 57(6): 863-873.
Lindeyer, F. & A. Gittenberger, 2011. Ascidians
in the succession of marine fouling communities. Aquatic Invasions 6(4): 421-434.
Schonenberg, D,B, & A. Gittenberger, 2008.
The invasive quagga mussel Dreissena rostriformis bugensis (Andrusov, 1879)(Bivalvia: Dreissenidae) in the Dutch Haringvliet, an enclosed freshwater Rhine-Meuse
estuary, the westernmost record for Europe.
Basteria 72: 345-352.
Van der Sluis, M.T., Paijmans, A.J., van den
Heuvel-Greve, M.J. & J.H.M. Schobben,
2012. Advies ecologisch monitoringsprogramma Noordzee ten behoeve van de kaderrichtlijn marien en de vogel- en habitatrichtlijn. IMARES report C127/12: 206 pp.
15
Annexe 7 : Extraits d’un document de propositions françaises (MEDDE) dans le cadre de la première réunion d’un groupe de travail « biodiversité et pêche » (Rome, Italie, 7‐8 février 2013) pour le Plan Action Méditerranée (convention de Barcelone). UNEP(DEPI)/MED WG.373/2
31 janvier 2013
FRANÇAIS
Original: ANGLAIS
PLAN D’ACTION POUR LA MÉDITERRANÉE
2ème Réunion du groupe de correspondance sur le bon état écologique et les cibles
Module thématique : Biodiversité et Pêche
Rome (Italie), 7-8 février 2013
Approches pour la détermination du bon état écologique et
des cibles en rapport avec les objectifs écologiques (OE)
ci-après dans le cadre de l’approche écosystémique :
OE 1(Biodiversité), OE 2 (Espèces non indigènes), OE 3 (Captures d’espèces
de poisson et de mollusques/crustacés exploitées à des fins commerciale),
OE 4 (Réseaux trophiques marins) et OE 6 (Intégrité des fonds marins)
PAM/PNUE
Athènes, 2013
UNEP(DEPI)/MED WG.373/3
Page 1
1. Introduction
Lors de leur réunion ordinaire tenue à Paris en février 2012, les Parties contractantes à la
Convention de Barcelone ont adopté 11 objectifs écologiques (OE) méditerranéens associés
à des objectifs opérationnels et à des indicateurs, et ce au titre de la Décision 20/4 (Mise en
œuvre de la feuille de route pour l’approche écosystémique du PAM : objectifs écologiques
et opérationnels pour la Méditerranée, indicateurs et calendrier de mise en œuvre de la
feuille de route pour l’approche écosystémique). Le liste des OE adoptés figure à l’annexe 1
de la Décision en question. Les Parties ont également demandé au Secrétariat de
s’employer à déterminer, pour chaque OE, au cours de l’exercice biennal 2012-2013, le bon
état écologique (BEE) et les cibles dans le cadre d’un processus participatif ouvert aux
composantes du PAM, aux Parties contractantes et à la communauté scientifique, dans le
but de soumettre les BEE et les cibles proposés en Méditerranée à la prochaine réunion des
Parties contractantes.
Le présent document de travail a comme objet de proposer des approches pour la
détermination du BEE en rapport avec les objectifs écologiques 1 (Biodiversité), 2 (Espèces
non indigènes), 3 (Capture des espèces de poisson et de mollusques/crustacés exploitées à
des fins commerciales), 4 (Réseaux trophiques), 6 (Intégrité des fonds marins). Il vise aussi
à proposer des cibles pour chacun de ces OE.
Compte tenu de la complexité de la biodiversité et du nombre d’aspects qu’il convient
d’envisager lorsque l’on évalue l’état de ses éléments constitutifs, il s’impose de mener une
vaste concertation auprès d’un grand éventail de spécialistes. Le présent document doit être
considéré comme une première contribution du Secrétariat dans le but de faciliter les travaux
du Cluster "Biodiversité et Pêche" du Groupe de correspondance ECAP sur le BEE et les
cibles. Les contributions de la Commission générale des pêches pour la Méditerranée
(CGPM) ont conféré une valeur ajoutée au document. Néanmoins, les approches proposées
pour la détermination du BEE et des cibles devront être revues par les experts du Cluster et,
si nécessaire, adaptées et/ou réorientées en vue de prendre en compte les spécificités de
tout élément vivant du milieu marin méditerranéen ainsi que les conditions propres aux sousrégions ou pays de la Méditerranée.
La liste des documents consultés pour l’élaboration du présent document figure à l’annexe 2.
2. Définitions
Les définitions qui suivent ont pour but de permettre une compréhension commune des
principaux termes utilisés dans le document. Elles seront examinées et modifiées s’il y a lieu
par le Cluster "Biodiversité et Pêche" du Groupe de correspondance sur le BEE et les
cibles.
On entend par “bon état écologique” (GES) l’état souhaité pour le milieu marin et ses
composantes. La détermination du BEE se fonde sur les 11 objectifs écologiques adoptés
par les Parties contractantes. Étant donné que les écosystèmes marins de la Méditerranée
fournissent des services en appui aux activités humaines, le BEE n‘implique pas un état
vierge (ou intact de toutes pressions anthropiques) mais plutôt un état qui ménage
l’utilisation du milieu marin avec un haut degré de résilience des écosystèmes aux impacts
des activités humaines et aux changements climatiques prévus.
On entend par “BEE seuil” pour un indicateur d’objectif écologique donné, la limite au delà
de laquelle l’objectif opérationnel correspondant ne peut contribuer à obtenir le bon état
écologique souhaité.
UNEP(DEPI)/MED WG.373/3
Page 14
5. Approches proposées pour la détermination du BEE et des cibles relatives
au BEE en rapport avec l’objectif écologique 2 (Espèces non indigènes)
Objectif écologique 2: Les espèces non indigènes introduites par les activités
humaines se situent à des niveaux qui n’exercent pas d’effets dommageables sur
les écosystèmes.
.
La survenue d’espèces non indigènes en mer Méditerranée est un phénomène croissant
résultant d’une introduction intentionnelle ou non intentionnelle. Les vecteurs d’introduction
dans les eaux méditerranéennes comprennent les eaux de ballast, l’aquaculture et le
commerce d’organismes marins vivants. Cependant, l’entrée des organismes par le canal de
Suez Canal est admise comme la voie d’entrée la plus importante. L’établissement
d’espèces non indigènes dans la partie orientale de la Méditerranée crée un profond
bouleversement dans la composition en espèces de ce bassin marin. Certaines espèces
sont devenues des ressources halieutiques précieuses mais nombreuses sont celles qui se
sont avérées envahissantes et ont occasionné des dommages importants à des populations
et assemblages spécifiques locaux. En outre, plusieurs exemples d’impacts sur la santé
humaine et/ou de pertes économiques causés par des espèces envahissantes ont été
signalés dans les eaux côtières méditerranéennes.
Le changement climatique peut créer des conditions propices à la survie des espèces non
indigènes, à un établissement viable de leurs populations et à leur large propagation.
5.1 Objectifs opérationnels et indicateurs
Les objectifs opérationnels et les indicateurs adoptés par les Parties contractantes en
rapport avec OE2 sont présentés sur le tableau ci-dessous extrait de la Décision 20/4.
Objectif écologique
Objectifs opérationnels
Les
espèces
non 2.1
Les
introductions
indigènes introduites par d’espèces non indigènes
les activités humaines se invasives sont limitées
situent à des niveaux qui
n’exercent pas d’effets
dommageables sur les
écosystèmes
2.2. Les impacts des
espèces non indigènes
sur les écosystèmes
sont limités
Indicateurs
2.1.1. Répartition spatiale, origine et
statut (vagabond ou établi) des
populations des espèces non
indigènes
2.1.2 Tendances de l’abondance des
espèces introduites, notamment
dans les zones à risque
2.2.1 Impacts sur les écosystèmes
des
espèces
particulièrement
invasives
2.2.2 Rapport entre les espèces
invasives non indigènes et les
espèces natives dans certains
groupes taxonomiques bien étudiés
UNEP(DEPI)/MED WG.373/3
Page 15
5.2 Espèces à prendre en considération :
Étant donné que les espèces non indigènes ne sont pas toutes susceptibles d’établir des
populations viables en mer Méditerranée, seules celles qui possèdent un tel potentiel
menaçant des écosystèmes, des habitats ou d’autres espèces seront prises en compte pour
la détermination du BEE en relation avec OE2. Ces espèces sont dites “espèces exotiques
envahissantes" aux termes de la Convention sur la diversité biologique.
L’objectif 9, adopté au titre du but stratégique B) du Plan stratégique d’Aichi de la Convention
CBD, stipule que "d’ici à 2020, les espèces exotiques envahissantes et les voies
d’introduction sont identifiées et classées en ordre de priorité, les espèces prioritaires sont
contrôlées ou éradiquées et des mesures sont en place pour gérer les voies de pénétration,
afin d’empêcher l’introduction et l’établissement de ces espèces". Les cas de survenue
d’espèces non indigènes invasives en mer Méditerranée ont montré que l’on ne parvient à
les éradiquer que pour des zones de superficie limitée ou en des sites spécifiques (comme
les aires marines protégées). Par conséquent, il convient de s’employer avant tout à
maitriser les voies et vecteurs d’introduction et à mettre en place des systèmes d’alerte
précoce.
5.3 Échelle géographique :
L’échelle géographique (spatiale) appropriée pour la surveillance et la gestion des espèces
non indigènes peut être très variable d’une espèce à l’autre en fonction des caractéristique
biologiques et écologiques qui leur sont propres. Elle dépend aussi du rythme de
propagation des espèces non indigènes, lequel résulte à la fois de leur capacité à s’adapter
aux conditions environnementales régnantes et au pouvoir de résilience à l’invasion
biologique que possèdent les espèces et assemblages natifs.
Aux fins de l’évaluation du BEE en mer Méditerranée, la surveillance et l’estimation des
impacts des espèces non indigènes devraient être entreprises au niveau national en ciblant
plus spécifiquement les zones à haut risque d’introduction d’espèces non indigènes (zones
de rejet d’eaux de ballast, ports, marinas, installations aquacoles, aquariums marins, etc.).
L’Évaluation intégrée initiale de la mer Méditerranée et de ses zones côtières, établie au titre
de l’étape 3 de la feuille de route pour l’application de l’approche écosystémique, a montré
que, bien que la propagation des espèces invasives soit une question préoccupante pour la
plupart des zones côtières de la Méditerrranée, ce sont en particulier le bassin oriental et le
bassin central de cette mer qui sont atteints par l’invasion biologique. Il importe par
conséquent d’exploiter les résultats des évaluations nationales relatives à OE2 afin d’établir
des évaluations pour chacune des sous-régions ayant servi à l’Évaluation intégrée initiale.
5.4 Sources et disponibilité de données :
Au cours des dix dernières années, un nombre impressionnant de rapports et d’articles
scientifiques ont été publiés pour rendre compte de la présence d’espèces non indigènes en
Méditerranée. En outre, certaines compilations ont été menées pour élaborer des
inventaires. Les plus importantes de ces compilation à cet égard consistent en l’Atlas CIESM
des espèces exotiques en Méditerranée et la Base de données sur les espèces marines
envahissantes en Méditerranée élaborée par le CAR/ASP. Il existe d’autres initiatives
similaires qui couvrent en partie la mer Méditerranée (comme le projet DAISIE : Portail
européen d’espèces exotiques envahissantes, à savoir une base de données sur les
espèces exotiques terrestres et marines en Europe).
Cependant, en dépit d’informations détaillées sur la présence d’espèces non indigènes dans
les eaux côtières de nombreuses zones méditerranéennes, nous manquons relativement de
UNEP(DEPI)/MED WG.373/3
Page 16
connaissances précises sur les répartitions spatiales, densités, tailles des populations et
impacts réels sur les écosysèmes et les espèces natives, à l’exception d’un nombre très
restreint d’espèces non indigènes ayant occasionné des dommages spectaculaires aux
écosystèmes marins.
La détermination du BEE en rapport avec OE3 nécessitera par conséquent l’élaboration et la
mise en place de programmes de surveillance continue au niveau national quant à
l’abondance et à la répartition de ces espèces ainsi que de systèmes d’alerte précoce
concernant en particulier les zones à risque et les aires marines protégées. L’harmonisation
et la coordination des programmes nationaux de surveillance et des systèmes d’alerte
précoce pourraient être assurées par la mise en œuvre du Plan d’action relatif aux
introductions d’espèces et aux espèces invasives en mer Méditerranée adopté par les
Parties contractantes. Le Plan d’action exige que les Parties préparent des programmes de
collecte de données et de surveillance concernant en particulier :
La présence d’espèces marines non indigènes et l’état des tendances de leurs
populations, y compris celles utilisées dans l’aquaculture
L’impact des espèces non indigènes sur la biodiversité native
L’origine des eaux de ballast rejetées dans leurs eaux territoriales, au moyen des
protocoles de surveillance utilisés par les organisations internationales compétentes.
5.5 Définition des principaux termes utilisés dans les indicateurs adoptés
pour OE2
Les définitions ci-après seront utilisées aux fins de la détermination du BEE et des cibles
relatives au BEE en rapport avec l’objectif écologique 2.
Espèces non indigènes: espèces, sous-espèces ou taxons inférieurs dont la présence en
mer Méditerranée est due à une introduction intentionnelle ou non intentionnelle résultant
d’activités humaines.
(Remarque: la Décision 20/4 stipule que le terme "non indigène" se réfère à un organisme
qui peut survivre et ainsi se reproduire, en dehors de sa variété connue ou consensuelle.
"Non indigène" peut être également caractérisé comme étant non établi ou vagabond, établi,
invasif et nocif ou particulièrement invasif.)
Espèce exotique envahissante : espèces non indigènes qui se sont propagées ou sont
connues pour avoir le potentiel de se propager et de menacer des écosystèmes, des
espèces et/ou leurs habitats.
Voie d’introduction : la voie par laquelle une espèce non indigène pénètre ou se propage en
mer Méditerranée.
Vecteur d’introduction : l’activité humaine ou les modalités physiques intervenant dans
l’entrée ou la propagation des espèces non indigènes en mer Méditerranée.
5.6 Détermination du BEE et des cibles
Aux termes de la Décision 20/4, l’objectif écologique 2 ("Les espèces non indigènes
introduites par les activités humaines se situent à des niveaux qui n’exercent pas d’effets
dommageables sur les écosystèmes") pourrait être atteint en limitant les introductions
d’espèces non indigènes invasives (objectif opérationnel 2.1) et en réduisant leurs impacts
sur les écosystèmes (objectif opérationnel 2.2).
UNEP(DEPI)/MED WG.373/3
Page 17
Deux options peuvent être utilisées pour la détermination du BEE et des cibles relevant de
l’objectif opérationnel 2.1 ("Les introductions d’espèces non indigènes invasives sont
limitées") :
- Option 1: compte tenu des difficultés que soulève la collecte de données précises sur
la répartition spatiale des espèces non indigènes et sur le statut de leurs
populations (établi ou vagabond), la détermination du BEE pourrait se fonder
sur l’évaluation des risques d’introduction et de propagation par
l’estimation de l’efficacité des mesures prises pour maitriser les voies et les
vecteurs d’introduction.
- Option 2: la détermination du BEE se fondera sur une surveillance régulière visant à
détecter les espèces non indigènes ayant établi des populations viables et à
évaluer la répartition géographique d’espèces non indigènes
prioritaires (indicatrices). La liste de ces dernières sera déduite et établie
par consensus et régulièrement mise à jour sur la base des informations
provenant de l’Atlas CIESM des espèces exotiques, de la plateforme
méditerranéenne MAMIAS et du Portail européen DAISIE.
L’approche proposée pour la détermination du BEE en rapport avec l’objectif opérationnel
2.2 ("L’impact des espèces non indigènes particulièrement invasives sur les écosystèmes est
limité) repose sur la détection et l’évaluation des impacts produits par les espèces exotiques
envahissantes sur les espèces et les habitats retenus comme indicateurs pour la
détermination du BEE en rapport avec les objectifs écologiques 1 et 3. L’évaluation des
effets dommageables des espèces exotiques envahissantes exige (au moins pour les zones
exposées à un risqué élevé de nouvelles introductions) des évaluations de base initiales au
regard desquelles l’état des écosystèmes sera comparé en vue de déceler des
changements.
Description du BEE proposé et cibles proposés pour l’OE2
2.1 Les introductions d’espèces indigènes invasives
sont limitées
*
Objectif
opérationnel
Indicateur
2.1.1 Répartition
spatiale,
origine et statut
(vagabond
ou
établi)
des
populations des
espèces
non
indigènes
Description du BEE
proposé
[Option 1: importante
réduction
du
risque
d’introduction
et
de
propagation
d’espèces
non indigènes
associé
aux activités humaines,
en particulier pour les
espèces
invasives
potentielles]
Cibles proposées
État
Pas de nouvelles espèces
exotiques
envahissantes
introduites
du
fait
d’activités humaines
Pressions/Réponse
Meilleure gestion des
principales voies et
vecteurs d’introduction
[Option 2:
d’espèces
non
de
la
indigènes
(systèmes
Limitation
propagation
des
d’alerte précoce, etc.)
espèces non indigènes
introduites par des Plans d’action élaborés
activités humaines
contre les espèces non
indigènes à haut risque,
Limitation du nombre
d’espèces
non
si
elles devaient
indigènes ayant établi
apparaȋtre
en
Méditerranée
des
populations
viables]
UNEP(DEPI)/MED WG.373/3
Page 18
Baisse de l’abondance
des
espèces
non
indigènes introduites dans
les zones à risque
Objectif
opérationnel
Indicateur
2.2. Les impacts des espèces non indigènes
sur les écosystèmes
2.1.2 Tendances
de
L’abondance des
espèces
introduites,
notamment dans
les
zones
à
risque
2.2.1 Impacts sur
les
écosystèmes
des
espèces
particulièrement
invasives
2.2.2 Rapport entre
espèces
non
indigènes
et
espèces
natives
chez
quelques
groupes
taxonomiques bien
étudiés
État
L’abondance des espèces
non indigènes introduites
par les activités humaines
tend vers zéro
Pressions/Réponse
Description
du
BEE
proposé
Pas de diminution de
l’abondance des espèces
natives, pas de régression
des
habitats
et
de
modifications
de
la
structure
des
communautés
qu’aient
provoquées les espèces
exotiques envahissantes
via
la
compétition,la
prédation ou tout autre
effet direct ou indirect
Taux
d’espèces
non
indigènes stable ou en
diminution
Cibles proposées
Pressions/Réponse
Impacts des espèces
non indigènes réduits
au minimum possible
État
À établir sur la base du
choix des espèces et du
degré d’impact respectif
des espèces invasives
sur les espèces natives
UNEP(DEPI)/MED WG.373/3
Page 33
Annexe 1
Les onze objectifs écologiques
1. La diversité biologique est conservée ou revalorisée. La qualité et la présence des
habitats côtiers ou marins ainsi que la répartition et l’abondance des espèces côtières et
marines sont en conformité avec les conditions physiques, hydrographiques,
géographiques et climatiques qui prévalent.
2. Les espèces non indigènes introduites par les activités humaines se situent à des
niveaux qui n’exercent pas d’effets dommageables sur les écosystèmes.
3. Les populations de certaines espèces de poisson et de mollusques/crustacés
exploitées à des fins commerciales se situent dans des limites de sécurité
biologique, en présentant une répartition par âge et par taille qui témoigne d’un
stock sain.
4. Les altérations causées aux réseaux trophiques marins par l’extraction de
ressources ou les modifications de l’environnement d’origine anthropique n’ont pas
d’effets dommageables à long terme sur la dynamique des réseaux trophiques et la
viabilité qui s’y rapporte.
5. L’eutrophisation due aux activités humaines est évitée, en particulier les effets
néfastes qu’elle entraîne tels que les pertes de biodiversité, la dégradation des
écosystèmes, les proliférations algales nocives, l’appauvrissement en oxygène des eaux
du fond.
6. L’intégrité des fonds marins est préservée en particulier dans les habitats benthiques
prioritaires.
7. La modification des conditions hydrographiques n’a pas d’incidences néfastes sur
les écosystèmes marins.
8. La dynamique naturelle des zones côtières est maintenue et les écosystèmes et
paysages du littoral sont préservés.
9. Les contaminants n’ont pas d’impacts significatifs sur les écosystèmes marins et
côtiers et sur la santé humaine.
10. Les déchets marins et littoraux n’ont pas d’effets néfastes sur
l’environnement marin et côtier.
11. Le bruit causé par les activités humaines ne cause aucun impact significatif sur les
écosystèmes marins et côtiers.
Annexe 8 : Conclusions du groupe de prospectives nationale « biodiversité marines », thématique « espèces invasives et remédiations » (Bachelet et al., 2008) Groupe de Prospective Nationale « Biodiversités marines »
mars 2008
Espèces invasives et remédiation
G. Bachelet1, N. Desroy2, D. Masson3, L. Miossec3,
S. Sartoretto4 et P.G. Sauriau5
1
2
3
4
Université Bordeaux, Ifremer St-Malo, Ifremer La Tremblade, Ifremer Toulon,
UMSELA – CNRS La Rochelle
5
1. Périmètre du sujet
L’accroissement de l’aire de répartition naturelle d’une espèce peut résulter de deux processus : soit
par diffusion ou dispersion marginale (extension d’aire de proche en proche par des mécanismes
naturels, par exemple sous l’effet de changements climatiques), soit par introduction de la part de
l’Homme (le plus souvent au-delà des barrières géographiques naturelles et sur de grandes
distances). Par ailleurs, le caractère proliférant et envahissant de certaines espèces peut être le fait
soit d’espèces introduites dans un nouvel environnement (y trouvant des conditions particulièrement
favorables à leur expansion), soit d’espèces autochtones dans des cas particuliers de forte
modification de l’environnement. Seuls les phénomènes de prolifération d’espèces introduites seront
ici considérés.
3
Selon l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (IUCN 2000), une espèce introduite
est "une espèce se trouvant en dehors de son aire de répartition naturelle (passée ou actuelle) et de
son potentiel de dispersion (i.e. en dehors de l’aire qu’elle occupe naturellement ou ne pourrait
occuper sans introduction directe ou indirecte par l’Homme), y compris toutes parties, gamètes ou
propagules, qui pourraient survivre et se reproduire". Une définition plus simple et directement
appliquée aux invasions biologiques en milieu marin a été donnée par le Conseil International pour
l’Exploration de la Mer (ICES 2005) pour lequel le terme d’espèce introduite s’applique à "toute
espèce transportée et disséminée intentionnellement ou accidentellement par le biais d’un
vecteur humain dans un habitat aquatique en dehors de son aire de répartition naturelle".
4
L’appellation "espèce invasive" est souvent utilisée à tort – par abus de langage – pour désigner une
espèce introduite, alors qu’elle fait en réalité appel à trois critères : (1) l’introduction par l’Homme, (2)
la puissance de l’expansion dans le nouvel habitat, et (3) l’impact en terme de nuisances. Ainsi,
Pascal et al. (2003), reprenant une première définition par l’IUCN (2000), définissent-ils une espèce
invasive comme une "espèce qui, s’étant établie dans une nouvelle aire géographique du fait de
l’activité humaine, y est un agent de perturbation et nuit à la diversité biologique". McNeely et al.
(2001) ont, parmi d’autres, élargi la notion de perturbation aux impacts environnementaux et
économiques. Cependant, d’autres auteurs comme Valéry et al. (2008) suggèrent un usage sensu
lato de la notion d’espèce invasive en excluant le critère géographique, ce qui amène à inclure dans
une telle définition les espèces autochtones proliférantes. La définition d’une espèce invasive (dite
aussi envahissante) utilisée dans ce document considère toute espèce introduite (sous-entendu, par
l’Homme) qui, du fait de son installation et de sa propagation dans une nouvelle aire
géographique, menace les écosystèmes, les habitats ou les espèces indigènes avec des
conséquences environnementales et/ou économiques et/ou sanitaires négatives.
Du fait de la perception forcément a posteriori du caractère invasif d’une introduction, il apparaît
nécessaire d’élargir la problématique des espèces invasives aux espèces introduites, car toute
espèce introduite doit être considérée comme potentiellement invasive, jusqu’à ce que des preuves
convaincantes indiquent qu’elle ne représente pas une telle menace.
Le phénomène de l’introduction des espèces est très ancien. Mais celui-ci a pris ces dernières
décennies des proportions énormes, du fait notamment du développement des transports, du
commerce, des voyages et du tourisme. Les introductions d’espèces animales et végétales
intéressent tous les écosystèmes de la planète. Elles sont considérées comme l’une des plus
sérieuses menaces quant à la conservation de la biodiversité naturelle et ont été identifiées comme la
deuxième cause d’appauvrissement de la biodiversité, venant immédiatement après la destruction des
habitats. Dans le domaine marin, l’intensification du trafic maritime augmente inexorablement la
fréquence des introductions accidentelles d’espèces exogènes, auxquelles viennent s’ajouter les
introductions délibérées à des fins aquacoles. Les déplacements d’espèces se font par ailleurs sur
3
Egalement désignée dans la littérature scientifique sous les termes d’exotique, allochtone, non indigène, non native, exogène,
étrangère, "alien", etc.
4
En toute rigueur, on ne devrait parler que de populations invasives et non d’espèces invasives, puisque les populations de ces
espèces dans leur aire d’origine ne présentent pas de caractère invasif (Pascal et al. 2003).
29
Groupe de Prospective Nationale « Biodiversités marines »
mars 2008
des distances de plus en plus grandes, mettant en contact des entités biologiques sans aucun passé
coévolutif. Les conséquences écologiques de ces introductions se mesurent du niveau des espèces à
celui des écosystèmes, sans omettre les nuisances multiples qu’elles engendrent pour certaines
activités humaines, qui peuvent se traduire par un préjudice économique et financier.
Au plan national, l’une des invasions biologiques les plus médiatisées concernant le milieu marin est
celle de l’algue verte tropicale Caulerpa taxifolia (ainsi que celle, plus récente, de C. racemosa) qui a
envahi rapidement la Méditerranée en recouvrant les herbiers de posidonies (d’où son surnom d’algue
"tueuse"). D’autres espèces posent de graves problèmes environnementaux et/ou économiques, tels
le gastéropode Crepidula fornicata qui, en Baie de St-Brieuc par exemple, perturbe la pêcherie de
coquilles Saint-Jacques, ou l’huître creuse Crassostrea gigas dont l’acclimatation a été bien entendu
bénéfique en termes sociaux-économiques, mais qui prolifère actuellement de manière anarchique
sur les côtes atlantiques.
2. Evolution du contexte de la société et réglementaire
Sur le plan chronologique, Elton (1958) a posé les bases d’une nouvelle discipline de l’écologie en
ème
introduisant la notion d’écologie des invasions. Il a fallu cependant attendre la fin du XX
siècle pour
une prise de conscience générale d’un accroissement exacerbé du rythme d’introduction d’espèces
nouvelles en liaison avec les activités humaines d’échanges commerciaux entre pays et entre
continents.
Dans le domaine réglementaire à l’échelon international, l’article 8(h) de la Convention sur la Diversité
Biologique (CBD) engage les Etats à empêcher l’introduction, à contrôler ou à éradiquer les espèces
exogènes qui menacent des écosystèmes, des habitats ou des espèces. L’Union Mondiale pour la
Nature (IUCN) fournit aux législateurs nationaux des informations pratiques et des conseils pour le
développement ou le renforcement du cadre légal et institutionnel concernant les espèces invasives,
en accord avec l’article 8(h) de la CBD.
En ce qui concerne le milieu marin, la CBD a élaboré un programme de travail sur la diversité
biologique marine (actualisé en 2004), dont l’un des objectifs est d’empêcher l’introduction d’espèces
invasives dans les environnements marins et côtiers et d’éradiquer autant que possible les espèces
qui y auraient déjà été introduites. Diverses organisations internationales interviennent par ailleurs
dans le domaine législatif, parmi lesquelles :
- l’Organisation Maritime Internationale (IMO/OMI), dont le Comité pour la Protection de
l’Environnement Marin a établi en 1991 un Groupe de Travail sur les Eaux de Ballast, dont les
activités ont abouti à la formulation de Guidelines for the Control and Management of Ship’s
Ballast Water to Minimise the Transfer of Harmful Aquatic Organisms and Pathogens (adoptés
en 1993 et actualisés en 1997) et de l’International Convention for the Control and Management
of Ship’s Ballast Water and Sediments (adoptée en 2004). Cette convention entrera en vigueur
lorsqu’elle aura été ratifiée par 30% des pays membres, représentant 35% du tonnage
enregistré, ce qui est prévu à partir de 2009. L’instrument législatif nécessaire à la ratification de
cette convention par la France a été présenté au parlement (projet de loi AN 611 du 18-012008).
- la FAO, qui a développé un cadre pour la gestion des espèces introduites délibérément à des fins
de pêcherie et d’aquaculture, dont un Code of Conduct for Responsible Fisheries ;
- le Conseil International pour l’Exploration de la Mer (ICES/CIEM), sous l’égide duquel a été
rédigé un Code of Practice on the Introductions and Transfers of Marine Organisms (adopté en
1973, dernière révision en 2005). Ce code de conduite fournit un cadre pour l’évaluation des
futures introductions intentionnelles et indique les procédures à suivre pour les espèces faisant
l’objet de pratiques commerciales courantes. L’objectif est de limiter les introductions non
souhaitées et les effets négatifs pouvant être générés par le transfert d’espèces.
Diverses réglementations sont en vigueur au niveau européen :
-
Réglementation sur la surveillance zoosanitaire des espèces aquatiques en élevage. Une
nouvelle directive (Council directive 2006/88/EC, 24-10-2006, on animal health requirements for
aquaculture animals and products thereof, and on the prevention and control of certain diseases
in aquatic animals) remplace les Directives 91/67 et 95/70, respectivement sur la police
sanitaire régissant la mise sur le marché des produits d’aquaculture et sur le contrôle de
certaines maladies de mollusques bivalves. Elle liste les maladies exotiques et non exotiques
devant faire l’objet d’une surveillance.
30
Groupe de Prospective Nationale « Biodiversités marines »
mars 2008
-
Réglementation sur les transferts d’espèces pour la mariculture. La directive Council regulation
(EC) n° 708/2007 (11-06-2007, concerning use of ali en and locally absent species in
aquaculture) définit les conditions et précautions devant être mises en place lors de
l’introduction d’espèces exotiques destinées à l’aquaculture dans les eaux européennes.
-
La Directive Stratégie Marine Européenne (SME), adoptée le 11-12-2007, est complémentaire
de la Directive Cadre sur l'Eau (DCE). Son objectif principal est de parvenir à un bon état
écologique du milieu marin dans l'Union européenne à l'horizon 2020. Elle stipule entre autre
que pour chaque région ou sous-région marine, les États membres procèdent à une évaluation
initiale de leurs eaux marines qui tient compte des données existantes, si celles-ci sont
disponibles, et comporte notamment les éléments suivants : une analyse des spécificités et
caractéristiques essentielles et de l'état écologique de ces eaux, au moment de l'évaluation
fondée sur les listes indicatives d'éléments figurant dans le tableau 1 de l'annexe III et couvrant
les caractéristiques physiques et chimiques, les types d'habitats, les caractéristiques
biologiques et l'hydromorphologie. Il est spécifié dans ce tableau un relevé détaillé de l'évolution
temporelle, de l'abondance et de la répartition spatiale des espèces non indigènes, exotiques
ou, le cas échéant, de formes génétiquement distinctes d'espèces indigènes présentes dans la
région/sous-région marine.
En France, il n’existait pas de texte réglementant l’introduction d’espèces non indigènes dans le milieu
naturel avant l’adoption de la "loi Barnier" (2-02-1995). Cette loi établit maintenant des règles
générales claires sur les introductions d’espèces : l’introduction volontaire, par négligence ou par
imprudence d’espèces non indigènes dans le milieu naturel est interdite sauf à des fins agricoles,
piscicoles, forestières encadrées.
En matière d’eaux et sédiments de ballast, un article de la Loi sur l’Eau (n° 39 du 30-12-2006) interd it
les déballastages dans les eaux territoriales françaises, sauf à prouver que les eaux ont été changées
en haute mer ou traitées. Faute de méthodes et procédures de contrôle définies (même au plan
international), il est inapplicable en l’état.
3. Evolution du contexte de la recherche nationale, européenne et internationale
Au plan national, il n’existe pas actuellement de recherche coordonnée sur la problématique des
espèces invasives, bien que quelques projets concernant le milieu marin soient conduits dans le cadre
de programmes nationaux (PNEC-EC2CO, LITEAU) ou régionaux. Dans le cadre du programme
"Invasions Biologiques" (INVABIO, 2000-2006) du Ministère chargé de l’Ecologie, seuls 3 projets sur
les 30 financés concernaient le domaine marin. Sur les 15 projets retenus dans l’ANR "Biodiversité"
2005, gérée et animée par l’Institut Français de la Biodiversité (IFB), 2 étaient focalisés sur les
espèces introduites, mais aucun projet financé n’a abordé exclusivement la problématique espèces
introduites – espèces invasives en milieu marin.
Au plan européen :
-
-
-
Programme LIFE (1992-2002). Sur les 109 projets financés, seuls 6 concernaient le milieu
marin (tous ciblés sur Caulerpa taxifolia) !
Le Conseil International pour l’Exploration de la Mer (ICES/CIEM) a lancé deux groupes de
travail : l’ICES Working Group on Introductions and Transfers of Marine Organisms (WGITMO)
pour traiter du mouvement des espèces non-indigènes, et l’ICES/IOC/IMO Working Group on
Ballast and Other Ship Vectors (WGBOSV) qui se focalise sur les déplacements d’espèces par
les navires.
Le projet européen IMPASSE (2006-2008) a pour objectif principal de proposer des guides de
bonnes pratiques pour l’introduction des espèces exotiques en aquaculture dans les eaux
européennes. Ce projet est en liaison avec le nouveau règlement européen 708/2007 relatifs à
l’utilisation d’espèces non indigènes en aquaculture. Ses résultats contribueront à l’élaboration
de l’annexe technique de ce règlement.
Le projet européen EFFORTS (2007-2009) de prospective portuaire comporte une action
traitement des eaux de ballast de navires, qui aboutira à la fourniture aux autorités portuaires
de recommandations sur le contrôle et la gestion de ce problème.
31
Groupe de Prospective Nationale « Biodiversités marines »
mars 2008
Deux journaux scientifiques sont spécialisés sur la problématique des invasions biologiques :
Biological Invasions, depuis 1999, et Aquatic Invasions, journal on-line, depuis 2006. Des numéros
spéciaux sont par ailleurs consacrés à cette thématique dans des revues plus généralistes (Marine
Pollution Bulletin, Helgoland Marine Research…).
4. Bilan des documents existants
De nombreux réseaux d’experts internationaux ont été constitués, accessibles sur des sites Internet,
permettant l’accès à des bases de données et à des systèmes d’information (diffusion et partage de
l’information, conseils sur la gestion des espèces invasives, etc.), à destination des scientifiques, du
public et des aménageurs :
- Database on Introductions of Aquatic Species (DIAS) (www.fao.org/fishery/topic/14786)
- Delivering
Alien
Invasive
Species
Inventories
for
Europe
(DAISIE)
(www.daisie.ceh.ac.uk/index.jsp) : projet financé par la Commission Européenne dans le cadre
ème
du 6
PCRD (2005-2008), avec pour objectif de créer un inventaire des espèces invasives
dans les environnements terrestres, dulcicoles et marins en Europe. Le site Internet permet
d’obtenir des informations sur les 8996 espèces introduites en Europe (dont 1069 dans le
domaine marin), sur les 1598 experts des invasions biologiques en Europe, et permet aussi des
recherches par région ou pays.
- European Research Network on Aquatic Invasive Species (ERNAIS)
(www.zin.ru/rbic/projects/ernais)
- Global Ballast Water Management Programme (GloBallast) (http://globallast.imo.org)
- Global Invasive Species Database (GISD) (www.issg.org/database/welcome)
- Global Invasive Species Information Network (GISIN). (www.gisinetwork.org)
- Global Invasive Species Programme (GISP) (www.gisp.org)
- Invasive Alien Species Global Invasive Species Programme (www.cbd.int/programmes/crosscutting/alien/gisp.aspx)
- National Invasive Species Information Center (NISIC) (www.invasivespeciesinfo.gov)
- NonIndigeneous Species Database Network (NISbase)
(http://www.nisbase.org/nisbase/collaborators.html)
- North European and Baltic Network on Invasive Alien Species (NOBANIS)
(http://www.nobanis.org/Links.asp)
Des inventaires exhaustifs des espèces introduites en Europe ont été publiés pour les eaux côtières et
continentales (Leppäkoski et al. 2002) et pour la Méditerranée (Zenetos et al. 2005).
5. Synthèse des connaissances scientifiques
Les écosystèmes isolés du point de vue de l’évolution et géographiquement, en particulier les îles
océaniques, de même que les habitats subissant des perturbations périodiques, les ports, les lagunes
et les estuaires sont particulièrement vulnérables aux invasions.
Les vecteurs des introductions d’espèces en milieu marin sont extrêmement variés : navigation
(salissures sur les coques de navires ou les plates-formes de forages pétroliers, foreurs dans les
coques en bois, ballast solide, eaux de ballast), aquaculture (introductions volontaires d’espèces
commerciales, introductions accidentelles d’espèces accompagnant les espèces introduites
intentionnellement, échappement hors des structures aquacoles, repeuplement de stocks), rejets de
spécimens vivants (nourriture importée, algues ou plantes utilisées comme emballage d’appâts,
aquariologie, appâts pour la pêche), pénétration active par les canaux inter-océaniques (migrations
lessepsiennes) et les voies navigables, plantation de végétaux pour stabiliser des sédiments,
biocontrôle (introduction d’espèces exotiques pour contrôler le développement d’espèces invasives).
Pour les côtes françaises de la Manche et de l’Atlantique, Goulletquer et al. (2002) ont estimé que
13% des espèces introduites (tous phylums confondus) l’ont été volontairement à des fins
d’aquaculture, 32% accidentellement par l’aquaculture (dont 28% via des transferts d’huîtres) et 42%
par la navigation (répartis équitablement entre ballast et salissures).
Les eaux de ballast représentent un vecteur très spécifique pour l’introduction d’espèces aquatiques.
Le transport des marchandises se fait à 60% par voie maritime (en volume). Tous les navires de
charge sont obligés d’avoir recours à l’eau comme ballast lorsqu’ils ne sont pas à pleine charge
(maintien de la coque dans ses lignes d’eau, renforcement des structures par gros temps, maintien
des hélices en immersion). Ces eaux, prises en principe dans les ports de départ ou leurs zones
32
Groupe de Prospective Nationale « Biodiversités marines »
mars 2008
attenantes (eaux de fleuves, d’estuaires ou côtières), contiennent souvent de très nombreuses
espèces vivantes, dont beaucoup survivent dans les citernes à ballast des navires, surtout s’il y a des
sédiments (abri pour les formes de résistance des bactéries ou les kystes d’algues toxiques). Elles
sont la plupart du temps rejetées par les navires dans les ports d’arrivée (ou leur zone côtière voisine),
avant de prendre de la charge. Les volumes dé-ballastés dans le monde sont estimés à plusieurs
3
milliards de m par an ; si l’on considère que le volume dé-ballasté correspond à 40% du tonnage
chargé dans les ports français, l’estimation annuelle pour les principaux ports français dépassait 20
3
millions de m en 2000. Dans le monde, on estime à 7000 par jour le nombre d’espèces vivantes
voyageant dans les eaux et sédiments de ballast. Des bactéries et virus (Drake et al. 2001, 2007) et
des dinoflagellés toxiques (Hallegraeff & Bolch 1992) sont de plus en plus introduits via ce vecteur.
Sur les 16 espèces de dinoflagellés toxiques les plus connus, 13 sont suspectées d’être transportées
d’une partie du monde à l’autre par les eaux et sédiments de ballast (Wallentinus 2000). Lorsqu’une
espèce ainsi introduite réussit à s’installer, elle est impossible à éradiquer.
La cinétique des introductions montre une forte accélération à partir des années 1960, sans signe
évident de ralentissement, dont les causes probables sont : l’augmentation des vecteurs et des
échanges au niveau mondial, la rapidité accrue des transports maritimes, et l’insuffisance des
contrôles et des réglementations sur les transferts d’espèces. En outre, le changement climatique
global pourrait constituer un risque de succès accru des invasions biologiques (Dukes & Mooney
1999, Occhipinti-Ambrogi 2007) : effets directs de conditions physico-chimiques modifiées sur les
individus et les populations, effets sur la distribution des espèces et la biodiversité, effets sur la
dispersion locale via des modifications de courants, etc.
Selon Goulletquer et al. (2002), le nombre d’espèces introduites (tous phylums végétaux et
animaux pris en compte) sur les côtes françaises de la Manche et de l’Atlantique s’élève à 102, mais
ce chiffre est à réévaluer en fonction des signalements récents. Ainsi, le site Internet du programme
européen DAISIE recense actuellement, pour la France, 173 espèces introduites sur les côtes
atlantiques et 83 sur les côtes méditerranéennes. Même dans les régions qui ont été relativement bien
étudiées, le nombre d’espèces introduites est probablement sous-évalué, car :
-
les groupes dont les organismes ont une petite taille (protozoaires benthiques, méiobenthos)
passent inaperçus pour les non-spécialistes de ces groupes, d’où une probable sousreprésentation artificielle de ces groupes dans les espèces introduites ;
-
certaines espèces réputées cosmopolites ont pu être dispersées par l’homme bien avant le
début des suivis biologiques ;
-
la systématique/taxonomie de certains groupes est complexe ou confuse ;
-
le problème de l’expertise en taxonomie devient crucial.
L’analyse du processus de colonisation menant de l’introduction à l’invasion met en jeu des
interactions multiples entre l’espèce introduite, son nouvel environnement et les espèces présentes.
Ces processus peuvent être analysés du point de vue de la théorie des barrières (Richardson et al.,
2000). La première barrière est de pouvoir s’acclimater dans l’environnement récepteur et il est
généralement admis que 90% des espèces introduites ne survivent pas à l’introduction. La seconde
barrière menant à l’acclimatation met en jeu les capacités physiologiques de l’espèce et en particulier
ses capacités à se reproduire et à s’installer de façon pérenne dans l’environnement récepteur sans
nouvel apport d’individus. La troisième barrière met en jeu les capacités d’adaptation et d’interactions
biotiques et permet selon les cas à une espèce introduite de devenir invasive selon son impact sur
l’environnement abiotique et biotique. Selon la « règle des dizaines » (Williamson 1996), 90% des
tentatives d’introduction se soldent par des échecs et seule 1 espèce introduite sur 10 devient
invasive. S’il est vrai que plusieurs facteurs de succès des introductions ont été identifiés (absence
des prédateurs, compétiteurs, parasites et maladies qui limitent les populations dans leurs régions
d’origine ; stratégie écologique de type r ; taille de l’inoculum et caractère répétitif de l’introduction,
etc.), il est aussi admis que c’est la combinaison de plusieurs facteurs qui est généralement
responsable du succès d’une introduction : prédire quels seront les prochains envahisseurs apparaît
ainsi, à l’heure actuelle, comme une tâche illusoire (Kolar & Lodge 2001).
Les effets écologiques d’une introduction sont difficilement généralisables, car ils dépendent de la
phase du processus d’invasion (arrivée, établissement, expansion, ou ajustement), des
caractéristiques particulières de l’espèce introduite et de la vulnérabilité de l’écosystème receveur
(espèces présentes, conditions de l’habitat).
33
Groupe de Prospective Nationale « Biodiversités marines »
mars 2008
Ces effets peuvent être ressentis à tous les niveaux d’intégration du vivant :
-
effets génétiques (introduction de gènes, hybridation, introgression génomique, spéciation) ;
-
compétition avec les espèces autochtones : modification des traits démographiques des
individus (croissance, reproduction) ou de leur comportement, par diminution de la
disponibilité des ressources ;
-
effets sur la dynamique des populations autochtones : changements de l’abondance, de la
distribution, de la structure (âge ou taille), du taux de croissance des populations (conduisant
à l’extrême à l’extinction complète), introduction de parasites ou maladies ;
-
effets sur les communautés : modification de la biodiversité ;
-
effets sur les écosystèmes : changements dans les pools de ressources et les flux de matière
et d’énergie ; simplification de l’habitat, d’où perte de résilience pour l’écosystème (un habitat
simplifié est plus vulnérable aux perturbations et met davantage de temps à se reconstituer).
A l’échelle locale, l’introduction d’une espèce exogène peut résulter simplement en l’addition d’une
nouvelle espèce, sans effet apparent sur les communautés autochtones si cette espèce vient occuper
une niche écologique vide ou si les ressources sont abondantes. Dans d’autres cas, et à fortiori si elle
devient invasive, une espèce introduite peut profondément modifier – négativement ou positivement –
la diversité locale, soit directement par exclusion compétitive des espèces autochtones, soit
indirectement par une modification de l’habitat. A une plus grande échelle, une domination globale
croissante par un nombre relativement réduit d’espèces invasives menace de créer un monde
relativement homogène à la place d’un monde caractérisé par une grande diversité biologique et des
particularités locales.
L’impact socio-économique des invasions biologiques en milieu marin s’avère important à la
lumière de quelques études de cas :
La palourde japonaise Ruditapes philippinarum pose le problème des espèces invasives à forte
valeur ajoutée. Cette espèce, initialement mise en élevage dans certains secteurs du littoral
français, a colonisé l'ensemble des baies et estuaires des côtes de la Manche et de l'Atlantique
en supplantant progressivement l'espèce indigène R. decussatus. Elle fait aujourd'hui l'objet
d'une exploitation commerciale et il est souhaité par les pêcheurs que certains secteurs où elle
est encore absente soient ensemencés de façon à permettre d'établir une rotation sur les sites
exploités. Les incidences de la prolifération de cette espèce et de celles des activités de pêche
sur le compartiment benthique sont encore peu connues.
-
-
Crassostrea gigas est un exemple intéressant également puisque l’introduction de cette espèce
d’origine asiatique a permis de sauver l’ostréiculture en France et en Europe après les fortes
mortalités enregistrées sur C. angulata. Or l’espèce est actuellement en phase de prolifération
sur le littoral atlantique. Sur le plan économique, on constate le développement du captage
dans des zones où l’espèce ne se reproduisait pas jusqu’alors ; en revanche, les professionnels
de la conchyliculture enregistrent un surcoût associé aux opérations de nettoyage des
structures et des huîtres adultes sur lesquelles s’est fixé le naissain.
-
Les phytoplanctons toxiques introduits provoquent l’apparition récurrente de blooms sur les
zones de cultures marines. Les effets sont soit des mortalités des espèces cultivées (2000 t de
Mytilus edulis perdues en 1997 à Noirmoutier), soit des accidents chez les consommateurs
lorsque le phénomène a été détecté trop tardivement par le réseau d’alerte REPHY. Les
fermetures administratives de zones touchées entraînent souvent un manque à gagner pour les
producteurs. Les mêmes effets négatifs sont à craindre avec les bactéries pathogènes,
notamment du genre Vibrio.
6. Remédiation et moyens de lutte
Le fait que les effets des introductions d'espèces sont peu prédictibles, dans un monde où les
gestionnaires veulent des certitudes et des résultats prévisibles, a sans doute largement contribué à
retarder la prise de conscience de l'ampleur du phénomène (Boudouresque 2005) et les mesures de
gestions nécessaires.
34
Groupe de Prospective Nationale « Biodiversités marines »
mars 2008
Les moyens de lutte développés vis-à-vis des espèces invasives marines sont classiquement de 3
types :
-
des moyens physiques (enlèvement manuel, dragage, chalutage, récolte avec valorisation
souvent limitée). On peut citer, à titre d’exemples : les campagnes de ramassage des
crépidules en baie de St-Brieuc, rade de Brest et baie de Marennes-Oléron ; la destruction des
bancs naturels d’huîtres creuses, intégrée aux campagnes de restructuration du domaine public
maritime, et les campagnes de ramassage de bigorneaux perceurs (Ocinebrellus inornatus) en
baie de Marennes-Oléron ; les tentatives de réduction drastique de biomasse d’huîtres
sauvages entreprises dans l’estuaire de l’Escaut entre 1976 et 1981, mais qui furent
abandonnées dès 1982 faute d’effet significatif. D’autres méthodes ont également été utilisées :
traitements à la chaleur, immersion, dessiccation, congélation, variation de la pression
hydrostatique, irrradiation.
-
des moyens chimiques, mais ils sont souvent inapplicables en milieu naturel.
-
des moyens biologiques (biocontrôle). Le code de conduite du CIEM recommande l’usage
d’espèces stériles (triploïdes) lors de l’introduction d’espèces exotiques en vue d’aquaculture.
Cette recommandation a été appliquée aux USA lors de l’introduction de Crassostrea ariakensis
en baie de Chesapeake en remplacement de C. virginica.
L’Australie, par le biais du CSIRO, a fait des propositions de gestion concernant les espèces invasives
marines sur son territoire (www.marine.csiro.au/crimp/nimpsis). D’une façon générale, ces moyens de
lutte sont coûteux et d’une efficacité limitée en milieu marin ouvert.
Les eaux de ballast doivent, selon les prescriptions de la Convention de Londres, être échangées en
haute mer ou traitées par diverses méthodes physiques ou chimiques. A partir de 2014, seule cette
dernière option, (traitement) sera admise. Les systèmes ou méthodes devront être approuvés par
l’OMI, ne pas mettre en question la sécurité des navires et de leurs équipages, ni constituer un risque
pour l’environnement.
7. Identification de lacunes, de ruptures et de pistes nouvelles de recherche
● Nécessité du renforcement de la législation sur les introductions d’espèces
Si la France dispose effectivement d'une législation en matière d’invasions biologiques, celle-ci reste
imparfaite du fait qu’elle ne précise pas les méthodes d’application, et que les moyens de surveillance
et de contrôles ne sont pas forcément mis en œuvre. Pourtant, la législation constitue certainement
l'outil le plus efficace contre les introductions d'espèces. Le coût économique pour contrôler la
prolifération des espèces introduites est très largement supérieur à celui de la prévention des
introductions. Les difficultés de mise en application de la législation sont d'autant plus regrettables
que, en milieu marin, la très grande majorité des introductions auraient pu être facilement évitées,
sans contraintes excessives pour le public ou les professionnels de la mer (Boudouresque 1998).
Lorsque la Convention de Londres (OMI) sur les eaux et sédiments de ballast sera entrée en vigueur,
les autorités administratives et portuaires françaises auront besoin pour assurer les contrôles :
- d’informations fiables sur l’origine des eaux de ballast des navires arrivant dans les eaux françaises
(registres, de préférence sous forme électronique, l’idéal étant l’enregistreur scellé ou boîte noire),
- d’informations sur les "zones à risques" au plan mondial, notamment celles où apparaissent
fréquemment des efflorescences algales toxiques et des contaminations par les bactéries
pathogènes,
- de procédés et de méthodes d’échantillonnage des eaux et sédiments de ballast des navires à
l’arrivée, afin de contrôler le respect des réglementations.
Ces deux derniers points nécessitent l’implication des scientifiques : une base de données
internationale sur les zones à risques est à construire et à mettre à disposition des autorités portuaires
et administratives avec accès crypté ; les méthodes d’échantillonnage à bord des navires et
l’évaluation rapide de la nocivité des organismes trouvés est un défi majeur, du fait des implications
sur la santé publique et l’économie côtière. De plus, les scientifiques peuvent et doivent aider les
industriels dans l’évaluation de l’efficacité des systèmes de traitement des eaux et sédiments de
ballast que ces derniers conçoivent et proposent aux armateurs.
35
Groupe de Prospective Nationale « Biodiversités marines »
mars 2008
● Perte de compétences taxonomiques dans la majorité des groupes
La perte de compétences taxonomiques au niveau national, pour la plupart des groupes zoologiques
et végétaux, est un problème récurrent dans les thématiques liées à l’étude de la biodiversité. Le
problème de l’expertise en taxonomie est d’autant plus crucial qu’il s’agit d’identifier des espèces
introduites, a priori absentes des manuels traitant de flores ou de faunes françaises ou européennes.
En outre, la prévention (i.e. ne pas permettre à une espèce potentiellement invasive de s’établir) est la
première ligne de défense. Une fois qu’une espèce introduite est devenue invasive, les coûts
économiques et environnementaux pour l’éradiquer, ou même simplement la ramener à un niveau
modeste, peuvent être prohibitifs. La présence d'espèces n'est ainsi pas forcément détectée du fait de
la raréfaction des spécialistes qui ne sont plus à même d'assurer une "veille".
● Déficit de connaissance sur les introductions d’espèces dans les DOM-TOM
Il n’existe pas actuellement de données exhaustives sur les espèces marines introduites dans les
DOM-TOM. Le Comité français de l’IUCN a cependant engagé depuis 2005 la première initiative sur
les espèces exotiques envahissantes réunissant les 12 collectivités françaises d’outre-mer. L’objectif
est de favoriser l’échange d’informations et la coordination d’actions en mobilisant tous les acteurs :
associations, chercheurs, gestionnaires d’espaces naturels, services de l’Etat et des collectivités. Il
s’agit notamment : 1) de réaliser un état des lieux scientifique, technique et juridique ; 2) d’améliorer la
diffusion de l’information par l’organisation d’un réseau d’échange et la mise en ligne des données ; 3)
de proposer des recommandations pour une meilleure prise en compte du phénomène, l’amélioration
du cadre juridique et le renforcement des moyens de lutte et de prévention.
● Absence de coordination nationale sur les introductions d’espèces en milieu marin
Outre le déficit en un programme de recherche national sur les espèces invasives (déjà évoqué plus
haut), il faut souligner l’absence d’un système de surveillance permettant d’identifier de nouvelles
espèces invasives et d’en suivre l’expansion le long des côtes françaises. Ce système de surveillance
sera nécessaire à l’application de la Directive européenne Stratégie Marine si on se réfère à l’annexe
III du texte. Jusqu’à présent, les signalisations d’espèces introduites dans le milieu marin sont le
résultat d’observations de la part de scientifiques ou de naturalistes amateurs, réalisées souvent de
manière fortuite. Il n’y a donc pas en France de système de coordination des observations nationales,
mais un réseau informel activé au moment de l’élaboration du rapport annuel CIEM du groupe de
travail sur les espèces invasives (où l’IFREMER est représentant national). De ce fait, les
renseignements collectés annuellement sont partiels. Par ailleurs, seule l’introduction d’organismes
pathogènes pour les espèces de mollusques cultivés, y compris ceux récoltés sur les gisements
naturels exploités, peut être enregistrée par le réseau REPAMO (Réseau Pathologie Mollusques
piloté par l’IFREMER) sous réserve que ceux-ci provoquent des mortalités importantes sur les
cheptels. Ce même système concernant les organismes pathogènes pour les poissons d’élevage
existe ; il est piloté par l’AFSSA à Brest mais couvre de façon imparfaite l’ensemble des élevages
français, ceci par manque de personnel.
● Absence de diffusion de l’information sur les introductions d’espèces en milieu marin au
niveau national
La France est probablement le seul pays développé qui ne dispose pas d’une base de données sur
les espèces marines introduites sur son territoire, consultable sur Internet.
● Absence de compétence identifiée en analyse de risque et modélisation appliquée à
l’introduction des espèces invasives
Les méthodes d’analyse de risques sont de plus en plus utilisées en matière de prise de décision.
L’application du code de conduite CIEM et du nouveau règlement européen en matière d’introduction
d’espèces exotiques pour l’aquaculture ou le repeuplement impose une évaluation des risques
(génétiques, écologiques, pathologiques) associés à cette introduction. Cette évaluation s’appuie sur
une méthodologie standardisée qui prend en compte les probabilités d’entrée, d’établissement et
d’impact sur le milieu récepteur. Cette démarche permet de hiérarchiser les espèces en fonction des
risques et d’établir des priorités d’actions. Elle est de type qualitatif, semi-quantitatif ou quantitatif. La
modélisation permet d’affiner le processus d’évaluation des risques et de faire des simulations. Dans
un avenir proche, l’application de cette méthodologie d’analyse de risque deviendra une nécessité
dans le contexte des espèces invasives. Les compétences dans ce domaine sont très limitées en
France.
36
Groupe de Prospective Nationale « Biodiversités marines »
mars 2008
8. Recommandations de stratégies de recherche en réponse
● Mise en place d’une coordination inter-organismes sur la problématique des espèces
invasives
Un groupe de travail inter-organismes devrait être mis en place sous l’égide de la Fondation
Scientifique pour la Biodiversité (FSB) afin de définir, hiérarchiser les priorités et délimiter le champ
d’application de chaque organisme sur la problématique des espèces invasives. Ce groupe de travail
doit déboucher sur la mise en place d’un programme national sur cette problématique. Il doit intégrer
également des représentants des ministères concernés afin d’envisager les financements associés.
● Création d’un observatoire pérenne des introductions d’espèces en milieu marin
Cet observatoire, constitué d’un réseau d’experts multi-organismes, pourrait être placé sous la
coordination d’IFREMER (selon le type d’organisation du REBENT). L’organisation d’un tel
observatoire devra prendre en compte tous les aspects : organisation d’un réseau de sites pérennes,
implication d’observateurs mandatés au sein de chaque organisme participant (IFREMER, CNRS,
Universités, bureaux d’étude, etc.), standardisation de l’acquisition des données sur le terrain,
bancarisation des données. Cet observatoire deviendrait l’interlocuteur national dans la perspective de
collaborations aux échelles européenne et internationale.
● Création d’un site Internet national de diffusion de l’information relative aux espèces
introduites/invasives en milieu marin
● Orientations de recherche à privilégier :
- renforcement de l’expertise taxonomique,
- développement des suivis in situ (par exemple du type "Rapid Assessment Surveys") et des
études à long terme sur les invasions biologiques, de manière à suivre les changements
écologiques sur des périodes ≥ 10 ans,
- meilleure documentation des impacts, en particulier sur les processus à l’échelle des
écosystèmes : modifications des cycles d’énergie, de biomasse et de nutriments dans les
écosystèmes receveurs,
- hybridation avec les espèces natives (perte de génotypes natifs),
- développement de nouvelles méthodes (génétique moléculaire) pour déterminer les populations
sources des espèces introduites et les voies d’introduction,
- effets du changement climatique global sur les espèces invasives,
Références bibliographiques citées dans le texte
Boudouresque C.F. (1998) En mer, les espèces exotiques prolifèrent. Biofutur 179:76-78.
ème
Boudouresque C.F. (2005) Les espèces introduites et invasives en milieu marin (2
édition). GIS Posidonie
publications, Marseille, 152 pp.
Drake L.A., Choi K.H., Ruiz G.M. & Dobbs F.C. (2001) Global redistribution of bacterioplankton and virioplankton
communities. Biol. Invasions 3:193-199.
Drake L.A., Doblin M.A. & Dobbs F.C. (2007) Potential microbial bioinvasions via ships’ ballast water, sediment,
and biofilm. Mar. Pollut. Bull. 55:333-341.
Dukes J.S. & Mooney H.A. (1999) Does global change increase the success of biological invaders? Trends Ecol.
Evol. 14:135-139.
Elton C.S. (1958) The Ecology of Invasions by Animals and Plants. Methuen & Co., London, 181 pp.
Goulletquer P., Bachelet G., Sauriau P.G. & Noël P. (2002) Open Atlantic coast of Europe - A century of
introduced species into French waters. In: Leppäkoski E., Gollasch S. & Olenin S. (eds.), Invasive aquatic
species of Europe. Distribution, impacts and management. Kluwer Academic Publishers, Dordrecht, pp. 276290.
Hallegraeff G.M. & Bolch C.J. (1992) Transport of diatom and dinoflagellate resting spores in ships’ ballast water:
implications for plankton biogeography and aquaculture. J. Plankton Res. 14:1067-1084.
ICES (2005) ICES Code of Practice on the Introductions and Transfers of Marine Organisms 2005. 30 pp.
IUCN (2000) IUCN Guidelines for the Prevention of Biodiversity Loss due to Biological Invasion (approved by the
IUCN Council, February 2000), 21 pp.
Kolar C.S. & Lodge D.M. (2001) Progress in invasion biology: predicting invaders. Trends Ecol. Evol. 16:199-204.
Leppäkoski E., Gollasch S. & Olenin S. (2002) Invasive aquatic species of Europe. Distribution, impacts and
management. Kluwer Academic Publishers, Dordrecht, 583 pp.
37
Groupe de Prospective Nationale « Biodiversités marines »
mars 2008
McNeely J.A., Mooney H.A., Neville L.E., Schei P. & Waage J.K. (eds.) (2001) A Global Strategy on Invasive
Alien Species. IUCN Gland, Switzerland, & Cambridge, UK. x + 50 pp.
Occhipinti Ambrogi A. (2007) Global change and marine communities: Alien species and climate change. Mar.
Pollut. Bull. 55:342-352.
Pascal M., Lorvelec O., Vigne J.D., Keith P. & Clergeau P. (coord.) (2003) Evolution holocène de la faune de
Vertébrés de France : invasions et extinctions. Rapport au Ministère de l’Ecologie et du Développement
Durable (Direction de la Nature et des Paysages), Paris, 381 pp.
Richardson D.M., Pysek P., Rejmanek M., Barbour M.G., Panetta F.D. & West C.J. (2000) Naturalization and
invasion of alien plants: concepts and definitions. Diversity Distrib. 6:93-107.
Valéry L., Fritz H., Lefeuvre J.C. & Simberloff D. (2008) In search of a real definition of the biological invasion
phenomenon itself. Biol. Invasions DOI 10.1007/s10530-007-9209-7.
Williamson M. (1996) Biological Invasions. Chapman & Hall, London, 256 pp.
Zenetos A., Cinar M.E., Pancucci-Papadopoulou M.A., Harmelin J.G., Furnari G., Andaloro F., Bellou N.,
Streftaris N. & Zibrowius H. (2005) Annotated list of marine alien species in the Mediterranean with records of
the worst invasive species. Mediterranean Mar. Sci. 6:63-118.
38
Annexe 9 : Publication synthétisant les recommandations d’un groupe d’experts européens sur les méthodes de détection et de contrôle des biopollutions dans les eaux côtières marines (Olenin et al., 2011) Marine Pollution Bulletin 62 (2011) 2598–2604
Contents lists available at SciVerse ScienceDirect
Marine Pollution Bulletin
journal homepage: www.elsevier.com/locate/marpolbul
Viewpoint
Recommendations on methods for the detection and control of biological
pollution in marine coastal waters
Sergej Olenin a,b,⇑, Michael Elliott c, Ingrid Bysveen d, Phil F. Culverhouse e, Darius Daunys a,
George B.J. Dubelaar f, Stephan Gollasch g, Philippe Goulletquer h, Anders Jelmert i, Yuri Kantor j,
Kjersti Bringsvor Mézeth b, Dan Minchin k,a, Anna Occhipinti-Ambrogi l, Irina Olenina a,b,
Jochen Vandekerkhove m
a
Coastal Research and Planning Institute, Klaipeda University, Lithuania
Uni Environment, Thormoelhensgate 49B, 5008 Bergen, Norway
c
Institute of Estuarine & Coastal Studies, University of Hull, Hull HU6 7RX, UK
d
Directorate for Nature Management, Trondheim, Norway
e
Centre for Robotics & Neural Systems, University of Plymouth, Plymouth PL4 8AA, UK
f
CytoBuoy b.v., The Netherlands
g
GoConsult, Hamburg, Germany
h
Ifremer, Scientific Strategy Division, Nantes, France
i
Institute of Marine Research, P.O. Box 1870, Nordnes, 5817 Bergen, Norway
j
A.N. Severtzov Institute of Ecology and Evolution, Moscow, Russia
k
Marine Organism Investigations, 3 Marina Village, Ballina, Killaloe, Co Clare, Ireland
l
Department of Earth and Environmental Sciences, University of Pavia, Italy
m
European Commission, Joint Research Centre, Institute for Environment and Sustainability, Ispra, Italy
b
a r t i c l e
Keywords:
Biological invasion
Research needs
Monitoring
Management
i n f o
a b s t r a c t
Adverse effects of invasive alien species (IAS), or biological pollution, is an increasing problem in marine
coastal waters, which remains high on the environmental management agenda. All maritime countries
need to assess the size of this problem and consider effective mechanisms to prevent introductions,
and if necessary and where possible to monitor, contain, control or eradicate the introduced impacting
organisms. Despite this, and in contrast to more enclosed water bodies, the openness of marine systems
indicates that once species are in an area then eradication is usually impossible. Most institutions in
countries are aware of the problem and have sufficient governance in place for management. However,
there is still a general lack of commitment and concerted action plans are needed to address this problem.
This paper provides recommendations resulting from an international workshop based upon a large
amount of experience relating to the assessment and control of biopollution.
Ó 2011 Elsevier Ltd. All rights reserved.
1. Introduction
Marine biological invasions are increasingly changing coastal
biota. They can alter ecosystem functioning and often seriously affect an economy and human health, and so remain high on the environmental management agenda (Lodge et al., 2006; CBD, 2004;
European Commission, 2008a; Pyšek and Richardson, 2010). The
bioinvasion problem in the marine environment has recently been
described as an exogenic unmanaged pressure, i.e. a pressure emanating from outside a system and with the potential to change or damage marine systems and the human uses of those systems to which
⇑ Corresponding author at: Coastal Research and Planning Institute, Klaipeda
University, H. Manto str. 84, Klaipeda 92294, Lithuania. Tel.: +370 46 398847;
mobile: +370 686 13984; fax: +370 46 398845.
E-mail address: [email protected] (S. Olenin).
0025-326X/$ - see front matter Ó 2011 Elsevier Ltd. All rights reserved.
doi:10.1016/j.marpolbul.2011.08.011
we have to respond (Elliott, 2011). As long as we have a need to move
materials around the globe, we have a limited capacity to control the
cause of the pressure yet we should respond to the consequences.
Not all non-indigenous species (NIS), which were deliberately
or accidentally introduced by humans outside their native range,
will necessarily cause harm to the environment. However, it is very
difficult to predict which of NIS introductions may result in detrimental effects on environmental quality which result in changes to
the biological, chemical and/or physical properties of an invaded
ecosystem. Despite this, environmental managers are mainly interested in those species that have significant impacts on the environment, quality of life, economy and/or human health.
While plans for the management of NIS, in general, and marine
introduced species in particular, have been and are being
developed (e.g. Lodge et al., 2006; European Commission, 2008a;
Johnsen et al., 2011), the implementation of such plans would
S. Olenin et al. / Marine Pollution Bulletin 62 (2011) 2598–2604
2599
benefit greatly from a synthesis of international knowledge.
Accordingly, an international workshop ‘‘Indicator based methods
to assess and map biological pollution in the coastal waters of Norway’’ was arranged in Bergen, May 27–29, 2009 with the objective
to consolidate the existing international knowledge on methods of
assessment and mapping biological pollution (biopollution) in
marine coastal waters. This paper gives the recommendations from
the workshop summarizing modern methods for early detection
and mapping of NIS, approaches for the assessment of consequences of biopollution and information needs for supporting marine bioinvasion management.
2.2. Invasive alien species (IAS)
2. Conceptual framework
2.3. Biological pollution
The terminology of invasion ecology yet is not well established
due to the rapid development of this discipline. Therefore, to ensure
consistency and for the sake of simplicity the following definitions,
derived from Olenin et al. (2010), are used throughout the text.
Often the impact of IAS has been interpreted as a decline in ecological quality resulting from changes in biological, chemical and
physical properties of an aquatic ecosystem. These changes include
(but are not confined to): local elimination or extinction of sensitive and/or rare species; alteration of native communities; algal
blooms or other outbreak formations and massive population
expansions; modification of substratum conditions including shore
zones; alteration of oxygen and nutrient concentration, pH and
transparency of the water and accumulation of synthetic pollutants. Biological pollution is defined as the adverse impacts of invasive alien species at the level that disturb ecological quality by
effects on one or more levels of biological organization: an individual (such as internal biological pollution by parasites or pathogens), a population (by genetic change, e.g. hybridization), a
community (by a structural shift), a habitat (by modification of
physical–chemical conditions), or/and an ecosystem (by alteration
of energy and organic material flow) (Elliott, 2003; Olenin et al.,
2010). The biological and ecological effects of biopollution may
also cause adverse economic consequences.
2.1. Non-indigenous species
Non-indigenous species (synonyms: alien, exotic, non-native,
allochthonous) are species or subspecies or lower taxa introduced
outside of their natural range (past or present) and outside of their
natural dispersal potential. This includes any part, gamete or propagule of such species that might survive and subsequently reproduce. It also includes hybrids between an alien species and an
indigenous species, fertile polyploid organisms and artificially
hybridized species irrespective of their natural range or dispersal
potential (Council Regulation, 2007). Their presence in the given
region is due to intentional or unintentional introduction resulting
from human activities, or they have arrived there without the help
of people from an area in which they are alien.
Increasingly, global warming will become a cause of species distribution change. Despite this, natural changes in distribution
ranges (e.g. due to climate change or dispersal by ocean currents)
do not qualify a species as being a non-indigenous one. However,
the secondary spread of non-indigenous species from the area(s)
of their first arrival could occur without further human involvement due to dispersal by natural means.
Invasive alien species are a subset of established NIS which have
spread, are spreading or have demonstrated their potential to
spread elsewhere, and have an adverse effect on biological diversity, ecosystem functioning, socio-economic values and/or human
health in invaded regions. Species of unknown origin which cannot
be ascribed as being native or alien are termed cryptogenic species
(sensu Carlton, 1996), some of these also can cause significant impacts. They may also demonstrate invasive characteristics and
should be included in IAS assessments.
2.4. Pathway
A pathway is the route a NIS takes to enter or spread through a
non-native ecosystem. Each pathway may have a number of vectors. A vector is a transfer mechanism and is the physical means
by which species are transported from one geographic region to
Fig. 1. A conceptual model of an invasion process (the size of shapes indicates a relative number of propagules involved at each stage of invasion); pre-border (prevention), at
border (rapid response) and post border (control, containment and mitigation) management options, and related research activities. Explanation in text.
2600
S. Olenin et al. / Marine Pollution Bulletin 62 (2011) 2598–2604
another. Several vectors within a pathway may be involved in a
transmission, e.g.: shipping (a pathway) includes such vectors as
ship ballast water, hull fouling, anchor chains, etc. (Minchin
et al., 2009).
established and spreading NIS, propagule pressure (Johnston et al.,
2009), biological traits of invaders (Karatayev et al., 2009) and their
environmental tolerance limits (Olyarnik et al., 2009), their functional role (Crooks, 2009) and the impacts on environment, economy and human health (Olenin et al., 2007).
2.5. Propagule pressure
Propagule pressure can be defined as the quality, quantity and
frequency of invading organisms (Johnston et al., 2009 and references therein). This is the number of individuals of a NIS released
into a region to which they are not native multiplied by the number of discrete release events. As the number of releases or the
number of individuals released increases, propagule pressure also
increases. Species introduced in large and consistent quantities
prove more likely to survive, whereas species introduced in small
numbers with only a few release events are more likely to become
extinct (Lockwood et al., 2005).
2.6. Marine bioinvasion process and management options
The invasion process includes several consecutive stages
which must be taken into account while planning and implementing management options (Wittenberg and Cock, 2001;
Lodge et al., 2006; Minchin et al., 2009; Davis, 2009). The number of species involved in the pathway is always greater than the
number of species which managed to survive transport and
establish a population (Fig. 1). Establishment is defined here as
living long enough to be able to reproduce (sensu Davis, 2009)
and provide recruiting generations. Prevention of introductions
involving inspection, exclusion and/or primary treatment, is the
first and most cost-effective option, which is only possible early
in the process, before a species arrives at the point of entry. Usually, prevention is to be applied in areas beyond national jurisdiction, i.e. Pre-border and so its applicability depends on
international legislation, e.g. the Ballast Water Management Convention (IMO, 2004), or agreements, e.g. ICES Code of Practice on
the Introductions and Transfers of Marine Organisms (ICES,
2004). On arrival, a rapid response (incl. disinfection, eradication,
quarantine) may prevent further invasion provided that hub
monitoring is in place which ensures early detection of a NIS.
Once a NIS is established its eradication is costly and rarely
practical but where it is feasible would depend on a rapid response by managers. Once a species is in the expansive phase
eradication is unlikely leaving a different suite of very often less
effective and more costly management options: i.e. containment
(restricting spread and keeping an IAS within a certain geographic area), control (long-term reduction in abundance by
mechanical, chemical, biological and other methods) and mitigation (adaptation and bearing the costs). As a rule these are Postborder management options whose success depends on sound
scientific advice, political motivation and resources. Finally, it
should be recognized that secondary spread from an area of primary introduction due to natural dispersal and/or human mediated vectors may obstruct an effective management option.
Despite this, we emphasize here that the size, openness and degree of connectivity of marine systems present the greatest
obstacles to the detection and eradication of species once introduced to an area.
Recommendation 1 Ensure science-based information support for bioinvasion management. Systematically collect,
summarize and analyze information on:
Pathways and vectors (their availability, seasonal patterns
and long-term trends, level of confidence while ascribing
transfer of species to a particular pathway).
Propagule pressure (number of NIS, number of individuals involved in a pathway, and frequency of pathway
movements).
Prioritise sites and conditions for potential entry of NIS.
Environmental matching between the source and recipient areas (including data on sea currents to estimate probability of the second spread).
Biological traits of introduced species and their environmental tolerance limits.
Assumed environmental consequences of bioinvasions
(impacts of IAS on e.g. native biodiversity and ecosystem
functioning).
Assumed economic and social consequences of bioinvasions including impacts on human health.
Feasibility and cost of eradication and/or management.
Make this information available and understandable for decision makers and stakeholders at international, regional,
national and local levels.
Most of the existing NIS databases have no information about
the bioinvasion impacts, or this information is just anecdotal.
Moreover, in most cases there is no structure to accommodate data
on impacts (e.g. on environment, public health, public well being
and quality of life, uses of marine areas and economy) in a standardized way. Furthermore, the inclusion of ‘assumed’ criteria is
necessary given the high degree of uncertainty amongst vectors
and also can be regarded as contributing to the precautionary approach inherent in all other types of pollution control.
Recommendation 2
Make databases on NIS a multipurpose tool: useful for
research and practical for management. The tenet ‘‘niceto-know’’ (driven by scientific curiosity only) should be
changed to the principle ‘‘need-to-know’’ (driven by management needs).
Further develop the functionality of the existing NIS databases by including information and relevant search functions on NIS biological traits, their environmental
tolerance limits and impacts on native biodiversity, ecosystem functioning, economy and public health.
Promote interoperability among national, regional and
international databases.
3. Information support
More advanced information systems on NIS are needed to support bioinvasion management. Bioinvasion studies lack being more
analytical and predictive because of uncertainties about vectors involved in the transportation process (Minchin, 2007a), numbers of
Furthermore, it is the impacts of alien invasive species that
make the problem of bioinvasion so important for managers: they
need to know why public and/or shipping/ports industry money
S. Olenin et al. / Marine Pollution Bulletin 62 (2011) 2598–2604
should be spent to prevent new introductions and also to know
what is the feasibility of control measures. Our collective experience indicates that although ecological considerations are upmost
in our minds, at this time of financial difficulties then focussing the
discussion on the economic consequences has an even greater resonance with policy makers.
2601
Recommendation 5
Develop the rapid assessment technique using e.g. floating pontoons at fish farm and marina sites as a practical
indicator-based method for undertaking surveys of nonindigenous sessile species and their associates.
Recommendation 3
Convey information on the impacts in a standardized way
to make possible objective comparisons between different
species and different ecosystems. Make this information
available for international use, as countering bioinvasion
requires internationally-coordinated actions.
Use the best available scientific knowledge (e.g. objective
bioinvasion impact assessment methods) to produce a
‘‘target list’’ of potentially harmful species which are not
yet introduced to the region of concern.
4. Research needs
4.1. Selection of study sites
The proper estimation of the scope of the problem and the
determination and implementation of adequate management measures requires a good knowledge on introduction pathways, the
rate of spread and distribution patterns of NIS and assessment of
their environmental and economic impacts. These processes cannot be examined equally in the countries with an extensive coastal
marine environment; therefore careful selection of the representative study sites and adequate research methods should be performed prior to the start of any large scale field campaigns on
mapping of NIS.
Recommendation 4
Develop the criteria for sites at risk of certain species introductions, and indicate these as ‘probable’, ‘possible’ and
‘not likely’.
Use conventional maps and GIS to identify main study
sites; from these take a subset and monitor a representative set of habitats at each. Use these sites as surrogates
for all sites, ensuring that the subset adequately covers
the main coastal types and range of human activities.
Perform a cost-benefit analysis to achieve the best coverage of the study sites.
The selection of the study sites should be based on the analysis
of most likely ‘‘entry’’ points/hubs where introductions are likely to
arrive and ‘‘hot spots’’ containing elevated numbers of NIS, such as
ballast water discharge areas, docks, marinas and aquaculture sites
with stock movements by undertaking rapid surveys for targeted
species (Ashton et al., 2006; Minchin, 2007b). Off-shore windfarms
and any other hard structures such as rigs/harbors and shipwrecks
may form important stepping stones for the incremental spread for
some groups of NIS. In addition, areas of special interest or concern,
such as nature conservation sites, should be included in lists of the
study sites.
4.2. Monitoring
It is important to realize, especially in times of financial stringency,
that monitoring can never cover all spatial and time scales and thus
needs to be supplemented by information from other sources, including, e.g. the general public, without losing the quality of the records. In
many countries monitoring takes place by separate bodies for different purposes. These initiatives need to be coordinated to provide a
more cost-effective monitoring programme. Different types of NIS
monitoring may be applied according to the purposes and further
uses of the collected information (see also Elliott (2011) regarding
the monitoring types and criteria for indicators used in monitoring):
Surveillance monitoring, usually conducted by regulatory bodies,
is aimed at early detection of new introductions and inspection
of spread of established NIS.
Compliance monitoring, of the recording of IAS against predefined guidelines, objectives and standards.
Operational monitoring follows the ‘‘polluter pays’’ principle and
is aimed at passing on the costs for remediation to the party
responsible for producing pollution and for the cause of the
damage to the natural environment and resource users.
Investigative or diagnostic monitoring is focused on detecting the
cause of impacts of NIS. (‘‘Does a NIS really pose the problem?
What will change if we take measures?’’)
To our knowledge, the ‘‘polluter pays’’ principle so far has rarely
been applied to biological pollution cases, at least in the marine
environment, although the compliance monitoring is an important
instrument in the Ballast Water Management Convention of the
International Maritime Organization, the United Nations body
dealing with shipping (Gollasch et al., 2007).
Recommendation 6
Conduct port sampling studies to undertake bioinvasion
risk assessments with the aim of exempting suitable and
responsible vessels from ballast water management
requirements (in line with the relevant Guidelines of the
IMO Ballast Water Management Convention).
There is a broad suite of methods which may be used for different types of monitoring, ranging from traditional biological surveys
for plankton, benthos, fish, etc., involved in fisheries research, to
specific techniques, e.g. the deployment of fouling panels at ‘‘entry’’ points or ‘‘hot spots’’ where settling NIS may be expected. Special attention should be paid to the development and application of
modern cytometric approaches, such as molecular bar-coding and
individual particle analysis and imaging devices (Paul et al., 2007;
Dubelaar et al., 2007), especially for the early detection of new
introductions. Automated systems (e.g. Culverhouse et al., 2006;
2602
S. Olenin et al. / Marine Pollution Bulletin 62 (2011) 2598–2604
Malkassian et al., 2011) may detect unfamiliar biological shapes
that can lead to a more detailed study into the taxonomy of such
‘‘unusual’’ objects. The need for a high throughput of samples by
such instruments is an important consideration when taking into
account low abundance NIS.
Recommendation 7
Develop an in situ continuous monitoring capacity that initially images aliquots of sea water and rejects images of
low-risk objects. This ‘pre-filtering’ identification method
can reduce human sampling time. Such a system can then
be improved to reduce the false positive and false negative identification rates. A managed web-based image
database should be developed that acts a repository for
images of identified NIS, together with metadata reflecting the scale of the object, its location, depth and date of
image collection, and collector.
4.3. Risk assessment
The study of invasions in coastal marine systems, although now
a rapidly growing ecological discipline, began a little more than
three decades ago. The scientific interest is mostly driven by practical needs due to some serious ecological and economical consequences of bioinvasions. It has not been possible to predict with
absolute certainty all consequences that result from intentional
or unintentional introductions. For example, it was considered unlikely that the Pacific oyster (Crassostrea gigas) would reproduce in
the cool North Sea waters, but high density populations have now
occurred in this region due to successful recruitment as a result of
localized warmer conditions and physiological adaptability (Reise
and van Beusekom, 2008).
Recommendation 8
Develop, using international co-operation, criteria for
determining which species are invasive, or potentially
invasive, which should not be permitted entry.
The use of native species must be prioritized for further
aquaculture projects, where practicable. The ICES Code
of Practice should be followed in cases where a NIS is to
be introduced for culture.
4.4. Fundamental ecological research
As with all types of pollution, the problem of the ‘‘biological pollution’’ requires multidisciplinary solutions, involving not only biological/ecological but also technical and socio-economic aspects.
Bioinvasion management should therefore be based on the results
of interdisciplinary research.
Recommendation 9
Link natural and social science research regarding the
effects of adherence to international agreements to prevent the influx of invasive species.
In addition to practical interests regarding the biological invasions,
they also provide a unique opportunity for fundamental ecological research as almost all biological invasions may be considered as unplanned in situ experiments (Rilov and Crooks, 2009). The studies of
those fundamental ecological phenomena may range from genetic
change and hybridization to adaptations of living organisms and communities, alterations in biochemical cycles (Zaiko et al., 2010) due to
introduction of new functional groups (Olenin and Leppäkoski,
1999), habitat change (Wallentinus and Nyberg, 2007), predator–prey
interactions with native species (Rilov, 2009) and ecosystem functioning (Grosholz and Ruiz, 2009). Hence there is the need to assess structure and functioning of systems as modified by IAS and over spatial
(‘near-field, ‘far-field’) and temporal (short, medium and long term)
scales. Infrastructure capacity-building aimed at high frequency
in situ and ship based monitoring tools and data integration, including
modern technologies, should be considered.
Recommendation 10
Conduct research on the effects and consequences of controlling (or being unable to control) the impact of IAS or of
working towards eradication where possible and
practicable.
Study the changes to the functioning of marine ecosystems subjected to an impact of invasive alien species.
Recommendation 11
Explore the genetic structures of cultured populations distributed along the coasts to identify exchange of genotypes. Employ molecular genetic methods to trace the
origin of NIS.
Create the bank of bar-coding sequences of introduced
NIS and NIS potentially expected in the areas of surveys.
4.5. Biopollution and environmental status of marine waters
The environmental status of marine waters is traditionally
being evaluated taking into account the effects of various forms
of chemical pollution, eutrophication, habitat destruction and
overexploitation. However, the bioinvasion impacts (i.e. biopollution) may also have pronounced effects on the environment, which
may even surpass the impacts of other stressors, and therefore
should be considered while undertaking environmental assessments. It is of note that one of the Good Environmental Status
descriptors in the European Marine Framework Strategy Directive
specifically addresses the bioinvasion problem: ‘‘Non-indigenous
species introduced by human activities are at levels that do not adversely alter the ecosystem’’ (European Commission, 2008b; Borja
et al., 2010). The key term ‘‘. . .levels that do not adversely alter the
ecosystems’’ was described as the absence or minimal level of biological pollution (Olenin et al., 2010) although as yet we may not
know what are these levels. Increasingly, the consequences of human-induced problems need to be considered on fundamental and
final ecosystem services and societal benefits, again focusing on
both the ecological and economic repercussions of AIS (Atkins
et al., 2011). Additional scientific and technical tools are required
for developing potentially useful indicators, such as bio-pollution
indices (European Commission, 2010), especially in the case of Eur-
S. Olenin et al. / Marine Pollution Bulletin 62 (2011) 2598–2604
2603
Table 1
The 7-tenets for sustainable marine management as applied to AIS (adapted from Elliott (2011)).
7-Tenets
Relevance to biopollutants
Ecologically/environmentally
sustainable
Economically viable
Will the control efforts of the biopollutants achieve the desired ecological effect, will it prevent natural ecological change?
Technologically feasible
Socially desirable/tolerable
Administratively achievable
Legally permissible
Politically expedient
Are there the financial and labor resources to achieve control? Can the monitoring and eradication, if necessary, be paid for? What
are the economic repercussions of not tackling the problem?
Do we have control methods available? Can we eradicate or even prevent the spread of the organisms using present techniques?
Will any of the eradication and control techniques produce further adverse effects?
Does society agree that this is such a large problem that they are willing to devote the necessary resources (away from other
spending priorities) or does society tolerate the absence of action?
Do we have the right regulatory bodies with sufficient resources to control the biopollutants? Do they have the necessary skills,
expertise and personnel?
Do we have sufficient laws, agreements, treaties and other statutory instruments to allow the regulatory bodies and other
authorities to control the biopollutants? Will these be enforced for industry, ports and navigation?
Is there the political will to control these organisms, has public and scientific opinion been communicated to politicians and policy
makers?
ope, where impacts of IAS are a major concern that may prevent
achieving Good Environmental Status (European Commission,
2008b).
Recommendation 12
Conduct studies to assess how invasive species affect
marine ecosystem services and socio-economic benefits.
Quantify economic losses caused by marine bioinvasions
and any benefits gained due to the introductions of nonnative species.
Develop a bioinvasion impact assessment methodology
enabling quantification and comparative analysis of the
consequences of NIS introductions. Integrate this methodology into an assessment system of overall marine environmental status.
reinforce training in both traditional and molecular taxonomy in
universities so as to have the ability to recognize marine introductions. It is of increasing concern that traditional taxonomic education now has a less-important role in university education than
previously was the case. It is of note that new findings of NIS have
often been made by the general public (students, SCUBA divers,
yachtsmen, aquaculture producers, bird watchers, amateur naturalists, etc.) thus showing that ‘natural history’ has a role to play
in this field. Discoveries of invasive species in new localities, by
using public and private monitoring programmes, should be readily available on the internet.
Recommendation 14
Develop a strategy to involve the general public in monitoring and reporting of NIS in coastal marine
environments.
4.6. Global warming and bioinvasions
6. Conclusions
Global warming promotes the expansion of NIS towards higher
latitudes and increases risks of introductions originating from warmer climate regions (Occhipinti-Ambrogi, 2007), for example by
means of ballast water transfer. Intensification of human activities
in sub-Arctic and Arctic areas, including a seasonal opening of
Northern Sea Routes, is likely to increase the risk of new bioinvasions. These processes may cause significant changes in the marine
biodiversity on both costs of the North Atlantic Ocean.
Recommendation 13
Explore the effects of climate change on introduced NIS in
the marine environment.
Examine scenarios of environmental change and their
likely consequences to identify new invaders expanding
their range from other regions.
In essence, we emphasize that it is necessary to treat biopollutants in the same way as any other pollutant whereby a sustainable
management policy has to follow the so-called 7-tenets (see Table 1) (adapted from Elliott et al. (2007), Mee et al. (2008) and Elliott (2011)). These are merely re-emphasizing the existing practices
in many countries but are required as main messages for policymakers; for example, many countries have in place the required
governance mechanisms. It is of note that North American governance considers the bioinvasion problem and control of biopollutants through the Oceans Acts, Environmental Protection Acts
and Clean Water Acts in the US and Canada. In Europe IAS are included in the EU Marine Strategy Framework Directive, they are
considered in European regional seas and some national action
plans but yet an overall concerted and integrated action is needed.
Recommendation 15
5. Public awareness and education
It is important to raise the public awareness on introduced species, as well as to develop systematic mapping programmes and
maintain an appropriate taxonomic expertise. It is necessary to
Treat biological pollution in the same way as other types
of pollution, such as oil spills, and develop contingency
plans for marine NIS introductions, including an efficient
rapid response on findings of a newly introduced species
where practicable.
2604
S. Olenin et al. / Marine Pollution Bulletin 62 (2011) 2598–2604
Acknowledgements
The workshop was supported by the Research Council of Norway (Project No. 190363), Bergen University Foundation and Unifob AS (now Uni Research AS), and arranged by the Uni
Environment. We would like to thank Ann-Lisbeth Agnalt, Lis Lindal Jørgensen, Knut E. Jørstad, Vivian Husa, Ståle Knudsen, Karsten
Reise, Tracy McCollin, Karin Margrethe Vedø, Kjersti Sjøtun, and Inger Wallentinus for fruitful discussions at the workshop. Further
work on manuscript was supported by the EC 7th framework program (FP7) a Collaborative Project MEECE (Marine Ecosystem Evolution in a Changing Environment, No. 212085) for I. Olenina and
by a FP7 Project VECTORS (Vectors of Change in Oceans and Seas
Marine Life, Impact on Economic Sectors, No. 266445) for S. Olenin,
M. Elliott, A. Occhipinti-Ambrogi, S. Gollasch and D. Minchin.
References
Ashton, G., Boos, K., Shucksmith, R., Cook, E., 2006. Rapid assessment of the
distribution of marine non-native species in marinas in Scotland. Aquatic
Invasions 1 (4), 209–213.
Atkins, J.P., Burdon, D., Elliott, M., Gregory, A.J., 2011. Management of the marine
environment: integrating ecosystem services and societal benefits with the
DPSIR framework in a systems approach. Marine Pollution Bulletin 62 (2), 215–
226.
Borja, A., Elliott, M., Carstensen, J., Heiskanen, A.-S., van de Bund, W., 2010. Marine
management – towards an integrated implementation of the European Marine
Strategy Framework and the Water Framework Directives. Marine Pollution
Bulletin 60, 2175–2186.
Carlton, J.T., 1996. Biological invasions and cryptogenic species. Ecology 77, 1653–
1655.
CBD, 2004. Secretariat of the Convention on Biological Diversity. Solutions for
Sustainable Mariculture – Avoiding the Adverse Effects of Mariculture on
Biological Diversity. Report of the Ad hoc Technical Expert Group on
mariculture. CBD Technical Series No. 12, 52p.
Council Regulation, 2007. EC, No. 708/2007 of 11 June 2007 concerning use of alien
and locally absent species in aquaculture.18.7.2007 Official Journal of the
European Union L 168 of 28.6.2007.
Crooks, J.A., 2009. The role of exotic marine ecosystem engineers. In: Rilov, G.,
Crooks, J.A. (Eds.), Biological Invasions in Marine Ecosystems: Ecological,
Management, and Geographic Perspectives, Ecological Studies, vol. 204
(XXVI). Springer-Verlag, pp. 215–238.
Culverhouse, P.F., Williams, R., Simpson, B., Gallienne, C., Reguera, B., Cabrini, M.,
Fonda-Umani, S., Parisini, T., Pellegrino, F.A., Pazos, Y., Wang, H., Escalera, L.,
Moroño, A., Hensey, M., Silke, J., Pellegrini, A., Thomas, D., James, D., Longa, M.A.,
Kennedy, S., Punta, G. del, 2006. HAB Buoy: a new instrument for in situ
monitoring and early warning of harmful algal bloom event. African Journal of
Marine Science 28 (2), 245–250.
Davis, M.A., 2009. Invasion Biology. Oxford University Press, Oxford, UK, 244pp.
Dubelaar, G.B.J., Casotti, R., Tarran, G.A., Biegala, I.C., 2007. Phytoplankton and their
analysis by flow cytometry. In: Dolezel, J., Greilhuber, J., Suda, J. (Eds.), Flow
Cytometry with Plant Cells. Wiley-VCH Verlag GmbH & Co. KGaA, Weinheim.
Elliott, M., 2003. Biological pollutants and biological pollution – an increasing cause
for concern. Marine Pollution Bulletin 46, 275–280.
Elliott, M., 2011. Marine science and management means tackling exogenic
unmanaged pressures and endogenic managed pressures – a numbered guide.
Marine Pollution Bulletin 62, 651–655.
Elliott, M., Burdon, D., Hemingway, K.L., Apitz, S., 2007. Estuarine, coastal and
marine ecosystem restoration: confusing management and science – a revision
of concepts. Estuarine, Coastal & Shelf Science 74, 349–366.
European Commission, 2008a. Directive 2008/56/EC of the European Parliament
and of the Council of 17 June 2008 establishing a framework for community
action in the field of marine environmental policy (Marine Strategy Framework
Directive). Official Journal of the European Union L164, 19–40.
European Commission, 2008b. Commission of the European Communities. Brussels,
3.12.2008 SEC(2008) 2887 Commission staff working document. Annex to the
Communication from the Commission to the Council, the European Parliament,
the European Economic and Social Committee and the Committee of the
Regions towards an EU strategy on invasive species impact assessment.
European Commission, 2010. Commission Decision 2010 of 1 September 2010 on
criteria and methodological standards on good environmental status of marine
waters. L 232/14 Official Journal of the European Union 2.9.2010.
Gollasch, S., David, M., Voigt, M., Dragsund, E., Hewitt, C., Fukuyo, Y., 2007. Critical
review of the IMO International Convention on the Management of Ships’
Ballast Water and Sediments. Harmful Algae 6 (4), 585–600.
Grosholz, E.D., Ruiz, G.M., 2009. Multitrophic effects of invasions in marine and
estuarine systems. In: Rilov, G., Crooks, J.A. (Eds.), Biological Invasions in Marine
Ecosystems: Ecological, Management, and Geographic Perspectives, Ecological
Studies, vol. 204 (XXVI). Springer-Verlag, pp. 305–324.
ICES, 2004. ICES Code of Practice on the Introductions and Transfers of Marine
Organisms.
Available
from:
<http://www.ices.dk/reports/general/2004/
icescop2004.pdf>.
IMO, 2004. International Maritime Organization. International Convention for the
Control and Management of Ships’ Ballast Water and Sediments. Available
from: <http://www.imo.org>.
Johnsen, T., Sandlund, O.T., Often, A., Jelmert, A., Hobæk, A., 2011. Kartlegging og
overvåking av fremmede skadelige arter i Norge. Niva rapport No. OR-5969,
59pp. ISBN 978-82-577-5704-5 (in Norwegian).
Johnston, E.L., Piola, R.F., Clark, G.F., 2009. The role of propagule pressure in invasion
success. In: Rilov, G., Crooks, J.A. (Eds.), Biological Invasions in Marine
Ecosystems: Ecological, Management, and Geographic Perspectives, Ecological
Studies, vol. 204 (XXVI). Springer-Verlag, pp. 134–151.
Karatayev, A.Y., Burlakova, L.E., Padilla, D.K., Mastitsky, S.E., Olenin, S., 2009.
Invaders are not a random selection of species. Biological Invasions 11 (9),
2009–2019.
Lockwood, J.L., Cassey, P., Blackburn, T., 2005. The role of propagule pressure in
explaining species invasions. Trends in Ecology & Evolution 20, 223–228.
Lodge, D.M., Williams, S., MacIsaac, H.J., Hayes, K.R., et al., 2006. Biological
invasions: recommendations for US policy and management. Ecological
Applications 16 (6), 2035–2054.
Malkassian, A., Nerini, D., van Dijk, M.A., Thyssen, M., Mante, C., Gregori, G., 2011.
Functional analysis and classification of phytoplankton based on data from an
automated flow cytometer. Cytometry Part A 79A, 263–275.
Mee, L.D., Jefferson, R.L., Laffoley, D.A., Elliott, M., 2008. How good is good? Human
values and Europe’s proposed Marine Strategy Directive. Marine Pollution
Bulletin 56, 187–204.
Minchin, D., 2007a. Aquaculture and transport in a changing environment: overlap
and links in the spread of alien biota. Marine Pollution Bulletin 55, 302–313.
Minchin, D., 2007b. Rapid coastal survey for targeted alien species associated with
floating pontoons in Ireland. Aquatic Invasions 2 (1), 63–70.
Minchin, D., Gollasch, S., Cohen, A.N., Hewitt, C.L., Olenin, S., 2009. Characterizing
vectors of marine invasion. In: Rilov, G., Crooks, J.A. (Eds.), Biological Invasions
in Marine Ecosystems: Ecological, Management, and Geographic Perspectives.
Series, Ecological Studies, vol. 204 (XXVI). Springer-Verlag, pp. 109–116.
Occhipinti-Ambrogi, A., 2007. Global change and marine communities: alien species
and climate change. Marine Pollution Bulletin 55, 342–352.
Olenin, S., Minchin, D., Daunys, D., 2007. Assessment of biopollution in aquatic
ecosystems. Marine Pollution Bulletin 55, 379–394.
Olenin, S., Alemany, F., Cardoso, A.C., Gollasch, S., Goulletquer, P., Lehtiniemi, M.,
McCollin, T., Minchin, D., Miossec, L., Occhipinti Ambrogi, A., Ojaveer, H., Jensen,
K.R., Stankiewicz, M., Wallentinus, I., Aleksandrov, B., 2010. Marine Strategy
Framework Directive – Task Group 2 Report. Non-indigenous Species. EUR
24342 EN. ISBN 978-92-79-15655-7. ISSN 1018-5593. DOI 10.2788/87092.
Office for Official Publications of the European Communities, Luxembourg,
44pp.
Olenin, S., Leppäkoski, E., 1999. Non-native animals in the Baltic Sea: alteration of
benthic habitats in coastal inlets and lagoons. Hydrobiologia 393, 233–243.
Olyarnik, S.V., Bracken, M.E.S., Byrnes, J.E., Hughes, R., Hultgren, K.M., Stachowicz,
J.J., 2009. Ecological factors affecting community invisibility. In: Rilov, G.,
Crooks, J.A. (Eds.), Biological Invasions in Marine Ecosystems: Ecological,
Management, and Geographic Perspectives, Ecological Studies, vol. 204
(XXVI). Springer-Verlag, pp. 215–238.
Paul, J., Scholin, C., van den Engh, G., Perry, M.J., 2007. In situ instrumentation.
Oceanography 20 (2), 70–78.
Pyšek, P., Richardson, D.M., 2010. Invasive species, environmental change and
management, and health. Annual Review of Environment and Resources 35, 25–
55.
Reise, K., van Beusekom, J.E.E., 2008. Interactive effects of global and regional
change on a coastal ecosystem. Helgoland Marine Research 62, 85–91.
Rilov, G., 2009. Predator–prey interactions of marine invaders. In: Rilov, G., Crooks,
J.A. (Eds.), Biological Invasions in Marine Ecosystems: Ecological, Management,
and Geographic Perspectives, Ecological Studies, vol. 204 (XXVI). SpringerVerlag, pp. 261–285.
Rilov, G., Crooks, J.A., 2009. Marine bioinvasions: conservation hazards and vehicles
for ecological understanding. In: Rilov, G., Crooks, J.A. (Eds.), Biological
Invasions in Marine Ecosystems: Ecological, Management, and Geographic
Perspectives, Ecological Studies, vol. 204 (XXVI). Springer-Verlag, pp. 3–11.
Wallentinus, I., Nyberg, C.D., 2007. Introduced marine organisms as habitat
modifiers. Marine Pollution Bulletin 55 (7–9), 323–332.
Wittenberg, R., Cock, M.J.W. (Eds.), 2001. Invasive Alien Species: A Toolkit of Best
Prevention and Management Practices. CAB International, Wallingford, Oxon,
UK, 228pp.
Zaiko, A., Paškauskas, R., Krevš, A., 2010. Biogeochemical alteration of the benthic
environment by the zebra mussel Dreissena polymorpha (Pallas). Oceanologia 52
(4), 649–667.
Annexe 10 : Publication synthétisant les recommandations d’un groupe d’experts européens pour
progresser sur l’évaluation et la gestion des espèces non-indigènes dans les
écosystèmes marins (Ojaveer et al., 2014)
Marine Policy 44 (2014) 160–165
Contents lists available at ScienceDirect
Marine Policy
journal homepage: www.elsevier.com/locate/marpol
Ten recommendations for advancing the assessment and management
of non-indigenous species in marine ecosystems
Henn Ojaveer a,n, Bella S. Galil b, Dan Minchin c,d, Sergej Olenin d, Ana Amorim e,
João Canning-Clode e,f,g, Paula Chainho e, Gordon H. Copp h, Stephan Gollasch i,
Anders Jelmert j, Maiju Lehtiniemi k, Cynthia McKenzie l, Josip Mikuš m, Laurence Miossec n,
Anna Occhipinti-Ambrogi o, Marijana Pećarević m, Judith Pederson p,
Gemma Quilez-Badia q, Jeroen W.M. Wijsman r, Argyro Zenetos s
a
Estonian Marine Institute, University of Tartu, 2a Lootsi, 80012 Pärnu, Estonia
National Institute of Oceanography, Israel Oceanographic and Limnological Research, Tel Shikmona, P.O. Box 8030, Haifa 31080, Israel
c
Marine Organism Investigations, 3 Marina Village, Ballina, Killaloe, Co Clare, Ireland
d
Coastal Research and Planning Institute, Klaipeda University, H. Manto str. 84, Klaipeda 92294, Lithuania
e
Universidade de Lisboa, Centro de Oceanografia, Campo Grande, 1749-016 Lisbon, Portugal
f
Centre of IMAR of the University of the Azores, Department of Oceanography and Fisheries/UAz & LARSyS Associated Laboratory, Rua Prof. Dr Frederico
Machado, 4, PT-9901-862 Horta, Azores, Portugal
g
Smithsonian Environmental Research Center, 647 Contees Wharf Road, Edgewater, MD 21037, USA
h
Centre for Environment, Fisheries and Aquaculture Science, Pakefield Road, Lowestoft, Suffolk, NR33 0HT, United Kingdom
i
GoConsult, Grosse Brunnenstr. 61, D-22763 Hamburg, Germany
j
Institute of Marine Research, Flødevigen Marine Research Station, 4817 His, Norway
k
Finnish Environment Institute, Marine Research Center, P.O. Box 140, 00251 Helsinki, Finland
l
Fisheries and Oceans Canada, Northwest Atlantic Fisheries Center, P.O. Box 5667, St John's NL, Canada A1C 5X1
m
University of Dubrovnik, Department of Aquaculture, Ćira Carića 4, 20000 Dubrovnik, Croatia
n
IFREMER, Nantes Centre, P.O. Box 21105, 44311 Nantes Cedex 3, France
o
Department of Earth and Environmental Sciences, University of Pavia, Via S. Epifanio, 14, I-27100 Pavia, Italy
p
MIT Sea Grant College Program, E38-300 Cambridge MA 02139, United States
q
WWF Mediterranean Programme Office, C/Canuda 37, 3er, 08002 Barcelona, Spain
r
Wageningen IMARES, Korringaweg 5 Yerseke, P.O. Box 77, 4400 AB Yerseke, The Netherlands
s
Hellenic Centre for Marine Research, P.O. Box 712, Attica, Greece
b
art ic l e i nf o
a b s t r a c t
Article history:
Received 10 May 2013
Received in revised form
15 August 2013
Accepted 15 August 2013
Available online 12 September 2013
The main objective of recent international legislative measures and policies concerning marine
ecosystems is to ensure sustainable environmental management to maintain a good status for marine
waters, habitats and resources, with the ultimate target of achieving an integrated ecosystem-based
approach to management. Because bioinvasions pose significant threats to marine ecosystems and the
goods and services these provide, non-indigenous species (NIS) are included in the more recent
legislative documents. A major challenge for the scientific community is to translate the principles of
the legislative directives into a realistic, integrated ecosystem-based approach and at the same time
provide stakeholders with best practices for managing NIS. The aim of this paper, prepared by members
of the Working Group on Introductions and Transfers of Marine Organisms (WGITMO) of the
International Council for the Exploration of the Sea (ICES), is to provide guidance for the application
of NIS related management in the European Union Marine Strategy Framework Directive (MSFD). Ten
recommendations, including NIS identification, standardization of sampling and data, indicators,
propagule pressure and management issues are considered in this paper. While most of these
suggestions were developed to improve the implementation of the MSFD, several may be more widely
applicable.
& 2013 Elsevier Ltd. All rights reserved.
Keywords:
Marine stressors
Non-native species
International experience
Indicators
EU MSFD
1. Introduction
n
Corresponding author. Tel.: þ 37 25158328.
E-mail address: [email protected] (H. Ojaveer).
0308-597X/$ - see front matter & 2013 Elsevier Ltd. All rights reserved.
http://dx.doi.org/10.1016/j.marpol.2013.08.019
Because of increasing and diversifying human pressures and
the associated degradation of marine ecosystems, several policies
H. Ojaveer et al. / Marine Policy 44 (2014) 160–165
and framework legislations were adopted during the early 1990s.
The goal of these legislations was to restore good environmental
quality, with the ultimate aim to be part of an integrated environmental management. Such measures include the Clean Water Act
and National Oceans Policy Executive Order in USA, the Water Act
Canada, the Environmental protection and Biodiversity Conservation
Act in Australia, the Water Framework and the Marine Strategy Framework Directives in the European Union and the National Water Act in South Africa. The main objectives of these legislative measures and policies are to achieve or maintain a good status for marine and fresh waters, habitats and resources by providing integrated ecosystem-based approach to management [1]. The
latest legislation, the European Union Marine Strategy Framework
Directive [2] lists 11 descriptors that constitute the basis for the
evaluation of “Good Environmental Status” (GES) of marine ecosystems: (1) biodiversity; (2) non-indigenous species; (3) exploited fishes and shellfishes; (4) food webs; (5) human-induced
eutrophication; (6)sea-floorintegrity; (7)hydrographicalconditions;
(8) contaminants in water and sediment; (9) contaminants in fish and
shellfish; (10) marine litter; and (11) introduction of energy/noise.
Non-indigenous species (NIS) are considered one of the major
threats to global marine ecosystems for impacting their structure
and function [3], with socio-economic consequences that may lead
to social conflicts, economic and production losses [4]. These NIS
are mainly introduced unintentionally by discharges of ballast
water (BW) and accumulated sediments, as vessel hull hitchhickers [5–7], by the aquaculture industry [8] and through canals
[9,10]. NIS have negative impacts on biodiversity and ecosystem
function, whereas some form an important basis for commercial
fisheries by providing an increased production over similar native
species, or otherwise provide economically important cultured
products [11,12].
To manage the main introduction pathways and vectors of
potential NIS arrivals and secondary spread, several dedicated
policy/legislative frameworks/tools are already in place. These
include the Code of Practice on the Introductions and Transfers
of Marine Organisms of the International Council for the Exploration of the Sea [13], the IUCN Considerations for Responsible Use of
NIS in Culture [14], the International Maritime Organization's the
International Convention for the Control and Management of
Ships' Ballast Water and Sediments (BWMC) [7,15], the European
Community Regulation Concerning Use of Alien and Locally
Absent Species in Aquaculture, with detailed rules for their
implementation [16–18], the European Code of Conduct on Zoological Gardens and Aquaria and Invasive Alien Species [19] and an
EU biodiversity strategy to 2020 [20]. Further measures are under
development: such as the international ship hull fouling guidelines [21], and the Invasive Species Strategy of the EU [22].
In the present paper, members of the ICES Working Group on
Introductions and Transfers of Marine Organisms (WGITMO)
identify and discuss issues relating to the assessment and management of NIS. These range from taxonomic expertise and identification of NIS, data collection/monitoring, limitations of data usage,
assessment of pressures and impacts and industry-involved multivector management. Whilst these points were developed towards
the implementation of the MSFD GES Descriptor 2 [2,23], several
are of general nature and may be applied more widely.
2. Definitions and EU MSFD D2 criteria and indicators
The following definitions were adopted [24]:
Non-indigenous species (NIS; synonyms: alien, exotic, nonnative, allochthonous) are species, subspecies or lower taxa
introduced outside of their natural range (past or present) and
161
outside of their natural dispersal potential. This includes any
part, gamete or propagule of such species that might survive
and subsequently reproduce. Their presence in the given region
is due to intentional or unintentional introduction resulting
from human activities. Natural shifts in distribution ranges (e.g.
due to climate change or dispersal by ocean currents) do not
qualify a species as a NIS. However, secondary introductions of
NIS from the area(s) of their first arrival could occur with or
without human involvement due to spread by natural means.
Species of unknown origin that cannot be ascribed as being
native or alien are termed cryptogenic species. Invasive alien
species (IAS) are a subset of established NIS that have spread,
are spreading or have demonstrated their potential to spread
elsewhere, and have or might have an adverse effect on
biological diversity, ecosystem function, socio-economic values
and/or human health in invaded regions.
The European Commission Decision [23] contains two criteria
and three indicators for assessing progress towards good environmental status relevant to the MSFD Descriptor 2 “Non-indigenous
species introduced by human activities are at levels that do not
adversely alter the ecosystem”:
Criterion 2.1: Abundance and state characterization of nonindigenous species (NIS), in particular invasive species.
Indicator 2.1.1: Trends in abundance, temporal occurrence and
spatial distribution in the wild of non-indigenous species,
particularly invasive non-indigenous species, notably in risk
areas, in relation to the main vectors and pathways of spreading of such species.
Criterion 2.2: Environmental impact of invasive non-indigenous
species.
Indicator 2.2.1: Ratio between invasive non-indigenous species
and native species in some well studied taxonomic groups (e.g.
fish, macroalgae, molluscs) that may provide a measure of
change in species composition (e.g. further to the displacement
of native species).
Indicator 2.2.2: Impacts of non-indigenous invasive species at
the level of species, habitats and ecosystem, where feasible.
3. Ten key requirements for NIS assessment and management
The following were identified as crucial issues for dealing with
the European MSFD Descriptor 2, as well as global management of
marine NIS.
3.1. Availability of taxonomic expertise
“Taxonomy provides a basic understanding of the components
of biodiversity which is necessary for effective decision making
about conservation and sustainable use” [25].
Marine environmental issues associated with the current rapid
biodiversity change require multidisciplinary approaches. Yet,
taxonomy and systematics—the foundational disciplines that distinguish, classify, and document biodiversity—are at their nadir.
Despite Europe's proud history of contributions to marine taxonomic research, its present state is a cause for concern [26–28].
Loss of taxonomic expertise in highly diverse and poorly understood marine taxa results in reduced capacity to evaluate the
response of marine biodiversity to global change, its value for
mitigation and adaptation, to assess decline in native species, and
risks the mis-identification of NIS and inaccurate information
about their spread and potential for harm. This knowledge gap
means that Europe lacks sufficient capacity to manage, conserve,
162
H. Ojaveer et al. / Marine Policy 44 (2014) 160–165
and utilize ecosystem services provided by marine biodiversity,
and risks making policy decisions related to the management of
marine biodiversity resources on the basis of inadequate, obsolete
data. These may result in enormous potential impacts for biodiversity loss and the erosion of associated ecological services that
provide benefits for the economy and the well-being of its citizens.
3.2. Application of molecular tools
Whilst classical taxonomy has historically been the most important contributor to marine biodiversity knowledge, recent advances
in field and laboratory technologies provide an additional means for
species descriptions/identifications as well as valuable insight into
species distributions and trophic interactions [29].
Marine invasion narratives are remarkably complex. Unraveling
the routes of invasion and colonization histories are tortuous. The
new molecular tools and methodologies are invaluable in addressing gaps of knowledge concerning marine bioinvasions. These
may aid the tracking of the origin and source of an NIS following a
recent arrival, the identification/discrimination of species, recognition of either direct or stepping stone progression and the
introduction pathways and vectors that may be involved, the
assessment of effective propagule pressure during an establishment of a recently arriving population [30,31]. Employment of
techniques such as DNA barcoding [32], Inter Simple Sequence
Repeats, ISSR [33], Next Generation Sequencing Technologies,
NGST [34] and microsatellite approaches provide powerful tools
for identifying the inter-dependence of human-mediated transfer
and dispersal of NIS.
3.3. Common guidelines for surveillance and monitoring of NIS
The recorded numbers of brackish and marine NIS underestimate the extent of invasions. There are several reasons for
this. Field studies are limited in time and space, focussing on
selected taxa or size groups. The number of practising morphological taxonomists that specialize in the smaller-sized marine
invertebrate taxa is insufficient for the task at hand (see Section
3.1) and molecular taxonomy has yet to develop its full potential.
Some entire communities have not been fully studied,
e.g. interstitial fauna, which may have been moved large distances
over many centuries in ship's and ballast in, for example, sand
ballast and more recently within BW sediments [35]. The problem
of incomplete inventories is further compounded by the presence
of cryptogenic species (see Section 2, for definition) yet to be
classified as ‘native’ or non-indigenous species [36], but there are
also problems arising out of misclassification of species and
changes in nomenclature over time.
Surveillance and monitoring of NIS may do well focus on wellstudied taxa for which long-term records are both available and
reliable. Macroalgae, molluscs, decapod crustaceans and teleost
fishes, which are mostly large and distinctive, generally make up
most of the complete and current records. To these can be added
those taxa of region-specific concerns such as bloom-forming
microalgae and gelationous zooplankton (scyphozoans and ctenophorans). Surveillance and monitoring methodologies should be
standardized to take account of target species [37–39].
In addition, other emerging technologies such as apps for
online identification of species via image analysis and for the
development of cost-effective detection networks may provide
new and effective opportunities in the future to aid monitoring.
3.4. Early detection and monitoring
Shipping and mariculture-mediated introduction and transfer
of NIS are implicated in the majority of new introductions in
Europe [40], therefore mariculture facilities, ports and marinas
and/or vicinity areas ought to be naturally prioritized as hubs for
NIS surveillance. However, as the subsequent dispersal of NIS,
either by human or natural means, is often inevitable, surveillance
at ‘points of entry’ should be accompanied by a broader-scale
surveillance and monitoring of the coastal regions. Ports and
mariculture facilities are circumscribed and enclosed environments, but they are often prone to extreme levels of human
disturbance (including pollution and eutrophication). These specific conditions may facilitate NIS establishment [41] and, as they
are characterized by numerous transport vectors bringing invasion
propagules, these areas are actually colonised by a high number of
NIS compared to other regions [42].
In accordance with the several EU directives mentioned earlier,
as well as with national and regional agreements (like HELCOM and
OSPAR), several EU Member States conduct routine marine monitoring programmes that also include a substantial component of
biological sampling. These programmes, such as young fish surveys,
may provide, with some modification, an increased level of detection of NIS occurrence, spread and abundance. As a first priority,
samples collected by long-term monitoring programmes, should be
screened for NIS by taxonomic experts (see Section 3.1). A regionwide standardized surveillence and monitoring program that
includes observations on NIS would allow for the inclusion of NIS
into integrated ecosystem assessments in future managment [1].
3.5. Standardization of data and information systems
Recent evaluations of online NIS databases (including marine
NIS) in Europe, which are entirely dependent on the quality of the
underlying data [9,43,44], highlighted failures in comparability
due to a lack of standard criteria in the definition of species status,
terminology, taxonomic classification, time frame and comprehensiveness. Hulme and Weser [43] advised that “considerable caution should be applied when collating data from different
databases because often their underlying structure and content
may differ markedly”. Standardization will result in more accurate
datasets, which then may be compared across regions. The
terminology and recording methods applied should be standardized to facilitate the comparison between datasets from different
regions and to enable holistic assessments.
Ensuring the accuracy, veracity and quality of national and
European NIS databases and information systems is essential, as
they play a pivotal role in informing regional policy and management decisions as well as in identifying resource priorities. Therefore, with so much at stake for regulators, scientists, and
stakeholders, as well as for the marine environment, it is important that existing NIS datasets, as well as the data produced by
current and future surveillance and monitoring programmes, used
for the implementation of MSFD policy decisions are standardized
and scientifically verified.
3.6. Investigation and assessment of propagule pressure
‘Propagule pressure’—a composite measure of the number of
viable NIS individuals, genotypes and taxa, the number of discrete
introduction events, their frequency and duration—is recognized
as the primary determinant of invasion success. Pathways and
vectors deliver propagules: pathways are the routes a NIS takes to
invade into a recipient ecosystem and vectors are the actual
physical transfer mechanisms responsible for an arrival (Table 1).
As a result, one pathway can involve a number of vectors [13,45].
Introduction events may involve a number of vectors within a
pathway for its overall dispersal or involve different pathways for
continued spread.
H. Ojaveer et al. / Marine Policy 44 (2014) 160–165
Table 1
A classification of pathways and their vectors, based on [24]. The first three
pathways are deemed to be the most frequent modes of primary spread.
Pathway
Vectors
Vessels: ships, vessels,
platforms
Canals
Aquaculture activities
Ballast water and sediments, sea-chests, hull
fouling
A specific canal (e.g. Suez Canal)
Aquaculture equipment, packaging, stock
movement
Transported water, waste discharge, direct release,
packaging
Angling baits, stocking, discharges, sport
equipment
Intentional release, waste discharge, transported
water
Habitat management, biological control
With equipment, intentional release, waste
discharges
Fishing gear, discharges, stock movements
Aquarium trade/public
aquaria
Leisure activities
Live food trade
Management
Research and education
Wild fisheries
The primary introduction vectors of NIS, or their secondary
spread by human or natural mechanisms, remain poorly studied,
though for the aquarium trade, evidence is increasing of human
releases of unwanted pets [46,47]. Local range expansions are often
difficult to relate to a specific pathway or vector; this requires
standardization according to different levels of certainty [48].
3.7. Careful choice of indicators
The Commission Decision [23] contains two criteria and three
indicators for assessing progress towards good environmental
status (GES, see Section 2 above); these are habitat and region
specific and predicated on detailed recent inventories. Accurate
taxonomic identification, exposure of an area to propagule pressure, diversity of habitats and taxa included in the indicator
calculations are some of the issues to be considered.
Comparisons among regions/countries would be invalid should
these deal with different sets of habitats of varying spatial and
temporal scales or should they be exposed to different oceanographic conditions. Accuracy of data necessarily reflects on the
similarity of species included in an analysis, the level of effort in
identifying species within each area being compared and the scale
and diversity of all habitats surveyed. This is particularly relevant
when using the ratio NIS/native species as an indicator since it
depends on the native biodiversity or habitat invasibility, which
cannot necessarily be managed through NIS control. Therefore,
standardized monitoring/survey protocols (see Section 3.3) and
reliable information systems (see Section 3.5) not only form the
inevitable background, but also define limits for indicator development and their application for assessment purposes.
3.8. Multi-vector management
Eradication of some terrestrial and some freshwater NIS has
proven effective [49]. However, most marine eradication attempts
have failed: Rapana whelk Rapana venosa along the Brittany coast,
France [50], brown seaweed Undaria pinnatifida in Italy, United
Kingdom, Netherlands, New Zealand, Australia and California,
United States [51], sea squirt Didemnum vexillum in New Zealand
[52] and in the United Kingdom [53]. The few successful eradications of marine NIS in-qj;clude Mytilopsis sallei in Australia [54],
sabellid polychaete Terebrasabella heterouncinata in California [55]
and the green algae Caulerpa taxifolia in California [56] and
Australia [57]; these eradications owe their success to a discovery
soon after an arrival and their occurrence within confined habitats.
While species-oriented management may be useful in special
cases, e.g. the red king crab Paralithodes camtschaticus in Norway
163
and Russia [58], there is an obvious need to generate vectorfocused approaches, which should form the chief constituent of
invasions management [59]. Further more, there is a need for clear
recognition of the multiplicity of vectors involved in the invasion
process (see Section 3.7) and, where applicable, focus on tackling
vectors simultaneously. The relative importance of vectors differs
regionally as well as temporally [40]. For instance, the focus on
ballast management over past decades resulted in an international
convention [15], but this ‘one matter at a time’ approach has left us
with the continuing problem of having to manage several other
invasion vectors, such as the biofouling of commercial and
recreational vessels. It is suggested here that implementation of
multi-vector management should be seen as a means of reducing
risk from further NIS invasions.
3.9. Cooperation with stakeholders
Human interactions with the marine environment have both
intensified and diversified over time. Therefore, the involvement
of stakeholder groups (including industry) should be consulted in
relation to marine monitoring and research. Their active participation in a dialogue may not only be informative, but could aid in
selecting agreed management options. Such interactions are practical and are becoming increasingly important.
As examples, the sampling of ballast tank contents, the testing of
ballast water treatment methodologies or developing safer mariculture methodologies or technologies may require close co-operation
with those involved in these industries. To comply with existing
legislation and/or voluntary guidelines, such as the ICES Code of
Practice on the Introductions and Transfers of Marine Organisms [13]
and the European Code of Conduct on Zoological Gardens and Aquaria
and Invasive Alien Species [19], may also require the agreement of
national and local authorities. Such interaction is likely to improve the
operability of future legislation and thereby enable more effective
implementation. Furthermore, as invasion vectors may act concurrently, significant progress in NIS management can only be achieved
through cooperation and coordination of several different stakeholders, including for example shipping, mariculture, recreation and
capture fisheries. Bearing in mind current practices, both at national
and regional levels, this is certainly a major, but inevitable challenge.
3.10. Adoption of the ‘single authority’ approach
The most effective management of marine NIS is through the
prevention of new introductions. This cannot be achieved within a
management system characterised by fragmented responsibilities.
Port authorities, fishery/agriculture ministries, custom authorities
and environmental ministries/agencies are all important players
that are often impeded by a lack of effective communication and
on occasion, an unwillingness to communicate. This impedes
management of NIS introductions and may result in increased
rate of arrivals or prevent a possible eradication. We suggest that
management of marine NIS should be brought to a single authority
at national level. An example of a national coordinating body is the
Non-native Species Secretariat of the Great Britain [60].
Instruments supporting regional management should be harmonized and there should be an avoidance of duplication but using
recognized local experts for surveillance and provided information.
Several international directives, policies and regulations deal with
alien species in Europe (for details, see Section 1). However, management targets and the required responses do not often coincide,
creating difficulties when addressing relevant legislative documentation. Thus, there is a need for effective cooperation and coordination of
activities between countries sharing a marine region, to reduce risk of
NIS arrivals and their spread.
164
H. Ojaveer et al. / Marine Policy 44 (2014) 160–165
4. Conclusions
Compared to several other MSFD descriptors, there is limited
knowledge of NIS and their impacts on ecosystems. Most importantly, our knowledge of the pathways, vectors and propagule
influx for both primary and secondary introductions is fragmentary. To advance the knowledge of NIS, taxonomic expertise is a
key requirement. Recent advances in molecular methods provide
tools with which to identify NIS, their origin and source may
enable a historical reconstruction of some introductions. Cooperation between morphological and molecular taxonomists is needed
in order to supply more complete data, which are required to
comply with the MSFD. For reliable and consistent assessments,
evaluations of the numbers of NIS, their dispersal and impacts
needs to be standardised. Surveillance and monitoring of NIS can
begin with the better studied taxonomic groups, but this should be
accompanied by a pathway and vector analysis. To improve and
enhance the accumulation of systematic standardized information,
dedicated NIS monitoring programmes should be established with
strict guidelines. Quantitative assessments of changes in habitats,
communities and ecosystem function over time due to NIS invasions should facilitate the implementation of an ecosystem
approach to marine management. An important pre-condition
for success is the involvement of stakeholders, in particular
industry, in the research and management of NIS, and this
management should be coordinated by a single authority.
Acknowledgments
The research leading to these results has received funding from
the European Community's Seventh Framework Program (FP7/
2007–2013) under Grant Agreement no. 266445 for the Vectors
Change in Oceans and Seas marine Life, Impact on Economics
Sectors (VECTORS) and under Grant Agreement no. 287600 for the
Policy-oriented Marine Environmental Research for the Southern
European Seas (PERSEUS). The knowledge of alien species in the
North Sea benefitted from data gathered in the framework of
Interreg IVB funded project “Ballast Water Opportunity”. The work
was also partly funded through the Central Baltic Interreg IV A
project “Good environmental status through regional coordination
and capacity building” (GES-REG). The contribution of HO was also
funded by the Estonian Ministry of Education and Research (grant
SF0180005s10). The contributions of AA and PC were funded by
projects PEst-OE/Mar/UI0199/2011 and PTDC/MAR/73579/2006.
JCC and PC hold a FCT post-doctoral grant (SFRH/BPD/75775/
2011 and SFRH/BPD/29579/2006). The contributions of ML and
GHC were funded, respectively, by the Finnish Ministry of Agriculture and Forestry and the UK Department of Environment, Food
and Rural Affairs.
References
[1] Levin PS, Fogarty MJ, Murawski SA, Fluharty D. Integrated ecosystem assessments: developing the scientific basis for ecosystem-based management of
the ocean. PLOS Biology 2009;7:23–8.
[2] EC [European Commission]. Directive 2008/56/EC of the European Parliament
and of the Council of 17 June 2008 establishing a framework for community
action in the field of marine environmental policy (Marine Strategy Framework Directive). Official Journal of the European Union 2008;L 164:19–40.
[3] Costello MJ, Coll M, Danovaro R, Halpin P, Ojaveer H, Miloslavich PA. Census of
marine biodiversity knowledge, resources, and future challenges. PLoS ONE
2010;5(8):e12110.
[4] Gherardi F, Aquiloni L, Dieguez-Uribeondo J, Tricarico E. Managing invasive
crayfish: is there a hope? Aquatic Sciences 2011;73:185–200.
[5] Ruiz GM, Fofonoff PW, Carlton JT, Wonham MJ, Hines AH. Invasion of coastal
marine communities in North America: apparent patterns, processes, and
biases. Annual Review of Ecology and Systematics 2000;31:481–531.
[6] Gollasch S. Overview on introduced aquatic species in European navigational
and adjacent waters. Helgoland Marine Research 2006;60:84–9.
[7] David M, Gollasch S. EU shipping in the dawn of managing the ballast water
issue. Marine Pollution Bulletin 2008;56(12):1966–72.
[8] Minchin D. Aquaculture and transport in a changing environment: overlap and
links in the spread of alien biota. Marine Pollution Bulletin 2007;55:302–13.
[9] Galil BS. Truth and consequences: the bioinvasion of the Mediterranean Sea.
Integrative Zoology 2012;7(3):299–311.
[10] Gollasch S, Galil BS, Cohen AN, editors. Bridging divides: Maritime canals as
invasion corridors, 83. Springer Monographiae Biologicae Series; 2006. p. 328.
[11] ICES (International Council for the Exploration of the Sea). Report of the ICES
working group on introduction and transfers of marine organisms (WGITMO).
Lisbon, Portugal; 14–16 March 2012. ICES CM 2012/ACOM 31. 301 p.
[12] Campbell B, Pauly D. Mariculture: a global analysis of production trends since
1950. Marine Policy 2013;39:94–100.
[13] ICES (International Council for the Exploration of the Sea). ICES code of
practice on the introductions and transfers of marine organisms. 2005. 30 p.
[14] Hewitt CL, Campbell ML, Gollasch S. Alien species in aquaculture. Considerations for responsible use. Gland, Switzerland/Cambridge, UK: IUCN. 2006.
32 p.
[15] IMO (International Maritime Organization). International convention for the
control and management of ships' ballast water and sediments. London: IMO.
2004. 38 p.
[16] EC (European Commission). Council regulation (EC) no. 708/2007 of 11 June
2007 concerning use of alien and locally absent species in aquaculture. Official
Journal of the European Union 2007;L 168:1–17.
[17] EC (European Commission). Commission regulation (EC) no. 506/2008 of
6 June 2008 amending annex IV to council regulation (EC) no. 708/2007
concerning use of alien and locally absent species in aquaculture. Official
Journal of the European Union 2008;L 149:36–7.
[18] EC (European Commission). Commission regulation (EC) no. 535/2008 of 13
June 2008 laying down detailed rules for the implementation of Council
Regulation (EC) no. 708/2007 concerning use of alien and locally absent
species in aquaculture. Official Journal of the European Union 2008;L 156:6–9.
[19] Scalera R., Genovesi P., De Man D., Klausen B., Dickie L. European code of
conduct on zoological gardens and aquaria and invasive alien species. In: 32nd
meeting of the standing committee of the convention on the conservation of
European wildlife and natural habitats. Strasbourg, France; 27–30 November
2012. 26 p.
[20] EC (European Commission). Our life insurance, our natural capital: an EU
biodiversity strategy to 2020. Brussels: EC; 17 (COM/2011/244).
[21] IMO (International Maritime Organization). Guidelines for the control and
management of ships' biofouling to minimize the transfer of invasive aquatic
species. Adoptedby resolution MEPC, 207. London: IMO. 2011. 16 p.
[22] EC (European Commission). Towards an EU strategy on invasive species.
Brussels: EC; 10 (COM/2008/789).
[23] EC (European Commission). Decision on criteria and methodological standards on good environmental status of marine waters. Decision 2010/477/EU.
Official Journal of the European Union 2010;L 232:14–24.
[24] Olenin S, Alemany F, Cardoso AC, Gollasch S, Goulletquer P, Lehtiniemi M, et al.
Marine Strategy Framework Directive—Task Group 2 Report. Non-indigenous
species. Office for Official Publications of the European Communities. Luxembourg: EU/ICES. 2010. 47 p.
[25] CBD (Convention on Biological Diversity); 2009. ⟨http://www.cbd.int/doc/meet
ings/cop/cop-09/media/cop9-press-kit-gti-en.pdf⟩ [accessed February 2013].
[26] House of Lords. What on Earth? The threat to the science underpinning
conservation. Select committee on science and technology London: Stationery
Office; 2002 (third report. HL Paper 118(i).
[27] House of Lords. Science and Technology Committee. London: Stationery
Office; 2008 (fifth report of session 2007–08. Systematics and taxonomy:
follow-up report with evidence. HL Paper 162).
[28] Boxshall G., Self D. UK Taxonomy & Systematics Review—2010. Results of survey
undertaken by the Review Team at the Natural History Museum serving as
contractors to the Natural Environment Research Council (NERC); 2011.
[29] Vermeulen N. From Darwin to the census of marine life: marine biology as big
science. PLoS ONE 2013;8(1):e54284.
[30] Geller JB, Darling JA, Carlton JT. Genetic perspectives on marine biological
invasions. Annual Review of Marine Science 2010;2:367–93.
[31] Blanchet S. The use of molecular tools in invasion biology: an emphasis on
freshwater ecosystems. Fisheries Management and Ecology 2012;19:120–32.
[32] Chen J, Li Q, Kong L, Yu H. How DNA barcodes complement taxonomy and
explore species diversity: the case study of a poorly understood marine fauna.
PLoS ONE 2011;6(6):e21326.
[33] Luque C, Legal L, Staudter H, Gers C, Wink M. ISSR (Inter Simple Sequence
Repeats) as genetic markers in Noctuids (Lepidoptera, Heterocera, Noctuidae,
Noctuinae). Hereditas 2002;136:251–3.
[34] Dettai A, Gallut C, Brouillet S, Pothier J, Lecointre G, Debruyne R. Conveniently
pre-tagged and pre-packaged: extended molecular identification and metagenomics using complete metazoan mitochondrial genomes. PLoS ONE 2012;7
(12):e51263.
[35] Carlton JT. The scale and ecological consequences of biological invasions in the
world's oceans. In: Sandlund OT, Schei PJ, Viken A, editors. Invasive species
and biodiversity management, 24. Springer, Population and Biology Series;
1999. p. 195–212.
H. Ojaveer et al. / Marine Policy 44 (2014) 160–165
[36] Costello MJ, Emblow CS, Picton BE. Long term trends in the discovery of
marine species new to science which occur in Britain and Ireland. Journal of
the Marine Biological Association of the United Kingdom 1996;76:255–7.
[37] Hewitt CL,Martin RB. Revised protocols for baseline port surveys for
introduced marine species—design considerations, sampling protocols and
taxonomic sufficiency. Hobart: CSIRO Marine Research; (CRIMP technical
report number 22). 2001. 46 p.
[38] Campbell ML, Gould B, Hewitt CL. Baseline survey evaluations and surveillance
techniques to assess marine bioinvasions. Marine Pollution Bulletin
2007;55:360–78.
[39] Delaney DG, Sperling CD, Adams CS, Leung B. Marine invasive species:
validation of citizen science and implications for national monitoring networks. Biological Invasions 2008;10:117–28.
[40] Katsanevakis S, Zenetos A, Belchior C, Cardoso AC. Invading European seas:
assessing pathways of introduction of marine aliens. Ocean and Coastal
Management 2013;76:64–74.
[41] Crooks JA, Chang AL, Ruiz GM. Aquatic pollution increases the relative success
of invasive species. Biological Invasions 2010;13:65–176.
[42] Wasson K, Fenn K, Pearse JS. Habitat differences in marine invasions of central
California. Biological Invasions 2005;7:935–48.
[43] Hulme PE, Weser C. Mixed messages from multiple information sources on
invasive species: a case of too much of a good thing? Diversity and Distributions 2011;17:1152–60.
[44] Vanderkerkhove J, Cardoso AC. Online information systems with alien species
occurrence records in Europe. Coverage, Complementarity and compatibility.
Luxembourg: Publications Office of the European Union; 2011. 65 p.
[45] Hulme PE, Bacher S, Kenis M, Klotz S, Kühn I, Minchin D, et al. Grasping at the
routes of biological invasions: a framework for integrating pathways into
policy. Journal of Applied Ecology 2008;45:403–14.
[46] Semmens BX, Buhle ER, Salomon AK, Pattengill-Semmens CV. A hotspot of
non-native marine fishes: evidence for the aquarium trade as an invasion
pathway. Marine Ecology Progress Series 2004;266:239–44.
[47] Weigle SM, Smith LD, Carlton JT, Pederson J. Assessing the risk of introducing
exotic species via the live marine species trade. Conservation Biology
2005;19:213–23.
[48] Olenin S, Narščius A, Minchin A, David M, Galil B, Gollasch S, et al.
Making non-indigenous species information systems practical for
[49]
[50]
[51]
[52]
[53]
[54]
[55]
[56]
[57]
[58]
[59]
[60]
165
management and useful for research: an aquatic perspective. Biological
Conservation http://dx.doi.org/10.1016/j.biocon.2013.07.040, in press.
Genovesi P. Eradications of invasive alien species in Europe: a review.
Biological Invasions 2005;7:127–33.
ICES (International Council for the Exploration of the Sea). Alien species alert:
Rapana venosa (veined whelk). Mann R., Occhipinti A., Harding J.M., editors.
ICES cooperative research report no. 264. ICES; 2004. 14 p.
Wallentinus I. Alien Species Alert: Undaria pinnatifida (wakame or Japanese
kelp). ICES Cooperative Research Report; 2007 283. pp. 1–37.
Pannell A, Coutts ADM. Treatment methods used to manage Didemnum
vexillum in New Zealand. Biosecurity New Zealand; 2007. 39 p.
Holt RHF, Cordingley AP. Eradication of the non-native carpet ascidian (sea
squirt) Didemnum vexillum in Holyhead Harbour: progress, methods and
results to spring 2011. (p). 104 (CCW marine monitoring report no. 90).
Bax N, Hayes K, Marshall A, Parry D, Thresher R. Man-made marinas as
sheltered islands for alien marine organisms: establishment and eradication
of an alien invasive marine species. In: Veitch D, Clout M, editors. Turning the
tide: the eradication of invasive species. Gland, Switzerland/Cambridge, UK:
IUCN SSC Invasive Species Specialist Group. IUCN; 2002. p. 26–39 (414 p).
Galil BS. Between serendipity and futility: control and eradication of aquatic
invaders. Ballast Water News 2002;11:10–2.
Anderson L. California's reaction to Caulerpa taxifolia: a model for invasive
species rapid response. Biological Invasions 2005;7:1003–16.
Murphy NE, Schaffelke B. Use of amplified fragment length polymorphism
(AFLP) as a newtool to explore the invasive green alga Caulerpa taxifolia in
Australia. Marine Ecology Progress Series 2003;246:307–10.
Jørgensen LL, Manushin I, Sundet JH, Birkely SR. The intentional introduction
of the marine red king crab Paralithodes camtschaticus into the Southern
Barents Sea. ICES; 18 (ICES cooperative research report no. 277) 2005. 18 p.
Minchin D, Gollasch S, Cohen AN, Hewitt CL, Olenin S. Characterizing vectors
of marine invasions. In: Rilov G, Crooks J, editors. Biological Invasions in
marine ecosystems: ecological, management and geographic perspectives.
Heidelberg, Germany: Springer; 2009. p. 109–16.
Moore N, Booy O. Co-ordination of action on non-native species in Great
Britain: the GB mechanism and strategy. Aspects of Applied Biology
2010;104:1–5.
Téléchargement