Annexes Annexe 1 : Enjeux du programme de surveillance DCSMM (annexe V de cette Directive) 25.6.2008 FR Journal officiel de l’Union européenne ANNEXE V Programmes de surveillance (article 11, paragraphe 1, et article 24) 1. Nécessité de fournir des informations permettant d’évaluer l’état écologique et de mesurer la distance restant à couvrir et les progrès déjà réalisés pour atteindre un bon état écologique conformément à l’annexe III et aux critères méthodologiques et aux normes qui devront être définis en application de l’article 9, paragraphe 3. 2. Nécessité de recueillir les informations permettant de repérer les indicateurs susceptibles d’être associés aux objectifs environnementaux visés à l’article 10. 3. Nécessité de recueillir les informations permettant d’évaluer l’incidence des mesures mentionnées à l’article 13. 4. Nécessité de prévoir des activités visant à déterminer la cause de la détérioration et, de là, les éventuelles mesures correctives qui devraient être prises pour revenir à un bon état écologique, quand des écarts par rapport à la marge souhaitée ont été observés. 5. Nécessité de fournir des informations sur les polluants chimiques présents dans les espèces destinées à la consommation humaine dans les zones de pêche commerciale. 6. Nécessité de prévoir des activités servant à confirmer que les mesures correctives entraînent les changements souhaités et n’ont aucun effet secondaire indésirable. 7. Nécessité de regrouper les informations en fonction des régions ou des sous-régions marines, conformément à l’article 4. 8. Nécessité de veiller à ce que les approches et méthodes d’évaluation soient comparables au sein des régions ou sousrégions marines et entre elles. 9. Nécessité de mettre au point des spécifications techniques et des méthodes normalisées de surveillance au niveau communautaire de façon à rendre les informations comparables. 10. Nécessité de garantir, dans la mesure du possible, la compatibilité avec les programmes existants élaborés aux niveaux régional et international afin de favoriser la cohérence entre ces programmes et d’éviter les doubles emplois, en recourant aux lignes directrices pour la surveillance qui sont les plus pertinentes pour la région ou la sous-région marine concernée. 11. Nécessité d’inclure, dans l’évaluation initiale prévue à l’article 8, une évaluation des principaux changements touchant les conditions écologiques et, le cas échéant, des problèmes nouveaux ou en gestation. 12. Nécessité de traiter, dans l’évaluation initiale prévue à l’article 8, les éléments pertinents énumérés à l’annexe III, en tenant compte de leur variabilité naturelle, et d’évaluer la progression vers la réalisation des objectifs environnementaux définis conformément à l’article 10, paragraphe 1, en utilisant, selon le cas, les indicateurs établis et leurs points de référence limites ou cibles. L 164/39 Annexe 2 : Analyse du recensement de l’existant (livrables 1 et 3 du chantier 2, phase 1) Livrable 3 : Analyse du recensement Nom du pilote : Morgane Lejart et Laurent Guérin ‐ MNHN Equipe : Nicolas Lavesque, Sandrine Laurand, Héloïse You, Sébastien Personnic et Isabelle Gailhard‐ Rocher Numéro de la thématique : 2 – espèces non indigènes Eléments de méthode utilisés pour effectuer le recensement : 1ère étape : Recherche bibliographique dans les rapports de l’évaluation initiale, du BEE, du Working Group on Introductions and Transfers of Marine Organisms (WGITMO) de l’ICES, dans des thèses… 2ème étape : Complément du recensement apporté par d’autres descripteurs. C’est le cas des dispositifs MEMO et suivi des crabes invasifs en Manche qui avaient été recensés par le thème 4. Ces dispositifs étant dédiés aux espèces non indigènes, ils ont été réattribués au thème 2 et le thème 4 est cité dans la colonne « autres thématiques concernées par ce dispositif ». 3ème étape : Afin de répondre aux objectifs du programme de surveillance et de continuer le travail sur le bon état écologique, un groupe d’experts a été constitué pendant l’été 2012. Une fois le recensement initial effectué, il a été soumis aux experts qui ont grandement contribués à le corriger et à le compléter pour aboutir à la version finale. Le groupe d’experts se réunira pour la première fois lors d’un séminaire organisé le 16 octobre 2012 au Muséum National d’Histoire Naturelle à Paris. Remarque : Le nombre de dispositifs classés prioritaires étant très faible et des protocoles intéressants pouvant se dégager de certaines thèses, il a été décidé d’effectuer le recensement le plus exhaustif possible en considérant ces dernières. Les thèses n’ont cependant pas été classées prioritaires car elles ne sont pas considérées, à proprement parler, comme des dispositifs de suivi. Difficultés rencontrées : ‐ La première difficulté était de définir le terme « dispositif de suivi existant». D’après le cahier des charges Chantier 2 les dispositifs de suivi concernent la surveillance, l’observation et la connaissance. Cette définition a entraîné des réflexions au sein de l’équipe de chargés de mission en charge du thème 2 et du groupe d’experts. Si nous nous limitions aux dispositifs de surveillance existants (et par là on entend existants à ce jour) seuls 6 dispositifs pérennes (mais locaux) auraient été recensés (cf partie 6.). C’est pourquoi il a été décidé de faire ce recensement exhaustif et pourquoi on trouve une très forte proportion de travaux de thèse dans le recensement. ‐ La seconde difficulté de ce travail de recensement des dispositifs de suivi est une particularité française. A savoir que « La France est probablement le seul pays développé qui ne dispose pas d’une base de données sur les espèces marines introduites sur son territoire, consultable sur 1 Internet » (Bachelet et al. 2008). Beaucoup de recensements d’espèces non indigènes se font par des observations ponctuelles faites dans les laboratoires côtiers et les stations marines pour lesquelles il n’existe aucun système de centralisation ou de coordination nationale. Ce dispositif de suivi non formel ne pouvait donc être recensé dans la liste produite pour la phase 2 de l’étape 1 mais l’élaboration d’un système de centralisation du recensement des espèces non indigènes sera au cœur des réflexions lors du séminaire du 16 octobre 2012. Nombre de dispositifs recensés en détail : L’analyse du recensement détaillé de l’ensemble des thématiques (en date du 8/10/2012) a permis de dénombrer : ‐ 91 dispositifs non dédiés recensés par les thèmes 1, 4 et 9 ayant un lien avec les espèces non indigènes. ‐ 38 dispositifs dédiés s’intéressant spécifiquement aux espèces non indigènes. Parmi ces 38 dispositifs : ‐ 21 ont été classés comme prioritaires et la création de fiches détaillées les renseignant est achevée ou en cours. ‐ Les 17 dispositifs restants sont des thèses classées non prioritaires. 6 dispositifs sont encore actifs parmi les 38 : L’observatoire marin des caulerpes, le suivi des caulerpes dans le parc de Port Cros, le suivi de M. senhousi (nouveau nom : Arcuatula senhousia) dans l’étang de Berre, l’évaluation des stocks de palourdes dans le bassin d’Arcachon et dans le Golfe du Morbihan et l’évaluation du stock de crépidules dans la baie de Marennes‐Oléron et les Pertuis Charentais. Seuls 2 de ces 38 dispositifs concernent l’échelle nationale. Il s’agit de l’étude sur les eaux de ballast correspondant au seul dispositif recensé sur les vecteurs d’introduction et d’une thèse ayant pour sujet l’étude du processus d'invasion biologique de l'algue brune Undaria pinnatifida en milieu côtier. Seuls 2 de ces 38 dispositifs s’intéressent au milieu pélagique : l’étude sur les eaux de ballast et MEMO, (Mnemiopsis leidyi : Ecologie, Modélisation et Observation d'un cténaire invasif en Mer du Nord). Les 34 autres dispositifs concernent le benthos. L’ensemble des dispositifs se concentre sur les milieux côtiers. A l’exception des dispositifs VIP, suivant les algues, l’épifaune, l’endofaune et l’ichtyofaune, MARINEXUS étudiant plusieurs espèces d’ascidies dans les ports de la sous‐région marine MMN, et l’étude sur les eaux de ballast, les 33 autres dispositifs se concentrent sur une ou au maximum 2 espèces. Ainsi seules 10 espèces sont suivies pour l’ensemble des eaux marines métropolitaines: Caulerpa taxifolia, Caulerpa racemosa, Undaria pinnatifida, Crassostrea gigas, Crepidula fornicata, Arcuatula senhousia, Hemigrapsus sanguineus, Hemigrapsus takanoi, Mnemiopsis leidyi, Ruditapes philippinarum (suivie comme une espèce exploitée et non comme une espèce non indigène). 2 Dispositifs recensés semblant très pertinents en vue du programme de surveillance DCSMM (et brève analyse des raisons pour lesquelles ils le sont) : Tous les dispositifs recensés sont considérés comme pertinents, à savoir qu’ils représentent les seuls suivis ou études concernant les espèces non indigènes existants ou ayant existés en France métropole à ce jour. Ce recensement permet, plutôt que de juger la pertinence des dispositifs existants, de mettre en évidence les lacunes majeures sur la surveillance des espèces non indigènes et des vecteurs d’introduction et de propagation en France. Il n’existe en effet aucun observatoire à caractère national des espèces non indigènes marines (Tableau 1) et sur 38 dispositifs dédiés seuls 6 sont toujours actifs mais locaux. Dispositifs mission actifs non actifs pérennes non pérennes (2012) (2012) Observatoire à caractère national Surveillance 0 0 Observatoire concernant une ou deux sous régions marines Surveillance 0 5 Activité de surveillance ou etude ponctuelle et/ou localisée Surveillance et/ou connaissance 6 56 Projet de recherche spécifique sur les espèces non indigènes Connaissance 0 21 20 Autres dispositifs permettant de détecter des espèces non indigènes Connaissance et Surveillance 91 Tableau 1 : Analyse du recensement par nature des dispositifs Par ailleurs le Programme de Surveillance à définir pour les espèces non indigènes devrait suivre 3 axes : ‐ Abondance et répartition : Surveillance des tendances en matière d’abondance, d’évolution temporelle et de répartition spatiale dans le milieu naturel des espèces non indigènes, en particulier des espèces non indigènes envahissantes (2.1.1) ‐ Impacts : Surveillance de l’incidence des espèces non indigènes envahissantes au niveau des espèces, des habitats et des écosystèmes (2.2.2) ‐ Vecteurs : Surveillance des vecteurs d’introduction et de propagation. Parmi les 21 recensements classés prioritaires : 20 s’intéressent à l’axe Abondance et répartition (mais seules quelques espèces sont concernées), 7 à l’axe Impacts et 2 à l’axe Vecteurs. Attentes en vue de la sollicitation des acteurs des sous‐régions marines : Dans le cadre de ce recensement détaillé des dispositifs existants, Il n’est pas nécessaire d’aller jusqu’à recenser toutes les données et études ponctuelles disponibles, mais il peut être intéressant de mentionner celles qui contiennent des éléments particulièrement utiles dans le cadre de la définition des paramètres à suivre (cf livrable 4) et dispositifs de suivi à mettre en place (protocoles, métriques, indicateurs). 3 Par ailleurs, lors du séminaire organisé le 16 octobre 2012 au MNHN, les experts scientifiques se sont accordés pour dire que le futur programme de surveillance devra porter principalement sur les vecteurs d’introduction des espèces non indigènes. Notre sollicitation vis‐à‐vis des SRM porte donc plus particulièrement sur ce sujet. Bibliographie, liens utiles : Bachelet G., Desroy N., Masson D., Miossec L., Sartoretto S., Sauriau P.‐G., 2008. Prospective Nationale « Biodiversités Marines » : Espèces invasives et remédiation. Note non publiée : 9 p. Guérin et al. 2012. Directive Cadre Stratégie pour le Milieu Marin (DCSMM). Définition du Bon Etat Ecologique (BEE) pour les Descripteurs 1 et 2. Miossec et al., 2012. Rapport ICES WGITMO 2012 Quemmerais‐Amice et al., 2011. Espèces non indigènes : vecteurs d’introduction 1 et impacts / SRM MMN, GDG, MC et MO. 4 Tableau récapitulatif listant l’ensemble des dispositifs de suivis existants pour les thèmes concernés. (Aide pour remplir le tableau, voir le feuillet 3) A B C D N° des autres N° thématique N° du ayant inventorié le thématiques Nom du dispositif (+ acronyme ou nom usuel) concernées par dispositif dispositif en ce dispositif premier 228 2 4 MEMO (Mnemiopsis leidyi : Ecologie, Modélisation et Observation d'un cténaire invasif en Mer du Nord) 229 2 1,4 Suivi de crabes invasifs en Manche 230 2 1 Progig (Liteau) 231 2 1 Crépidule (Liteau) 232 2 1 Ecokelp 233 2 1 Cartographie et évaluation du stock de crépidules entre le Cap Fréhel et le Mont Saint Michel Cartographie et évaluation du stock de crépidules en baie du Mont Saint Michel E F G Résumé / objectifs (connaissance, surveillance, observation etc.) SRM concernée(s ) (MMN, MC, GDG, MO, NAT) Descripteur(s) du BEE, critère(s), indicateur(s) concerné(s) Observation de Mnemiopsis leidyi MMN Colonisation des côtes par deux espèces introduites du genre Hemigrapsus : origine, état des lieux et compétition interspécifique en Manche/Mer du Nord MMN Prolifération de l'huitre creuse du Pacifique Crassostrea gigas sur les côtes Manche‐Atlantique françaises : bilan, dynamique, conséquences écologiques, économiques et ethnologiques, expériences et scénarios de MMN, GDG gestion Cartographie: Répartition spatiale de la prolifération de Crassostrea gigas en Bretagne Identifier les mécanismes de la prolifération de C. fornicata et caractérises MMN, GDG ses effets sur le milieu pour envisager sa gestion Pour Undaria: inventaire, suivi à l'échelle de la Bretagne en appui programme de recherche de génétique et dynamique des populations cartographie MMN MMN 4,3 2.1.1, 2.2.2 H Ebiol12 Ebiol12, Pind1 2.1.1, 2.2.1 Ebiol12, Pind1 2.1.1 Ebiol12, Pind1 2.1.1 Ebiol12, Pind1 cartographie MMN 2.1.1 Ebiol12, Pind1 Observatoire marins: Caulerpes surveillance, observation MO 2.1.1, 2.2.2 Ebiol12, Pind1 1 Observatoire des caulerpes surveillance, observation, connaissance MO 2.1.1, 2.2.2 Ebiol12, Pind1 2 1 Suivi des caulerpes du parc national de Port Cros Surveillance et lutte: C. Taxifolia et C. racemosa MO 2.1.1 Ebiol12 238 2 1,6 Réseau Caulerpes en Corse Surveillance passive et active MO 2.1.1 Ebiol12 239 2 1 MARINEXUS MMN 2.1.1 Ebiol12, Pind1 240 2 1 MO 2.1.1, 2.2.2 Ebiol12 234 2 1 235 2 1 236 2 237 Biodiversité Manche dont WP3: (1) Inventaire et étude de colonisation par la faune sessiles non‐indigènes (cible=ascidies) des ports de plaisance bretons, (2) échantillonnage (et suivi) Undaria, (3) suivi de quelques espèces introduites littoral (intégré au dispositif de suivi UK marclim) Suivi de la moule Musculista senhousi dans Surveillance répartition et abondance/compétition avec M. Galloprovincialis l'étang de Berre I Item(s) de Référencement du dispositif l'evalution dans un SI initiale existant concerné(s) J K L M Remarques N Thème qui pourrait effectuer le recensement détaillé O P Recensement détaillé effectué (O/N/en cours) Dispositif recensé dans l'IDCNP Contact (e_mail) Lien(s) internet utile(s) Priorité [email protected] http://www.poleaquimer.com/les_proje ts_labellises/59‐memo‐mnemiopsis‐ leidyi‐ecologie‐modelisation‐et‐ observation‐d‐un‐ctenaire‐invasif‐en‐ mer‐du‐nord.htm P 2 en cours nicolas.spilmont@univ‐lille1.fr http://w3.unicaen.fr/recherche/m2c/spi p.php?article320 P 2 oui Christian Hily (christian.hily@univ‐brest.fr) http://www1.liteau.net/index.php/proje t/liteau‐ii‐2005‐quel‐appui‐scientifique‐ apporter‐aux‐acteurs‐locaux‐pour‐une‐ gestion‐integree‐des‐ecosystemes‐ cotiers/progig‐proliferation‐de‐l‐huitre‐ creuse‐du‐pacifique‐crassostrea‐gigas‐ sur‐les‐cotes‐mancheatlantique‐ francaises‐bilan‐dynamique‐ co?symfony=0468049b0cbc98b9d3c810 0ca5715dee P 19 dec 2005‐19 dec 2008 2 oui Dominique Hamon (Coordinateur), Gerard Thouzeau, Pierre‐Guy Sauriau, Xavier de Montaudouin http://www1.liteau.net/uploads/projet_ documents/theme4_crepidules.pdf http://www1.liteau.net/uploads/publica tion/Liteau_Crepidule_Saint‐Brieuc.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00032/1 4293/11572.pdf http://archimer.ifremer.fr/doc/00032/1 4292/11570.pdf http://www1.liteau.net/uploads/publica tion/Liteau_Crepidule_Arcachon.pdf P 1999‐2002 2 oui 2 oui http://www.sb‐ Myriam Valéro, Frédérique Viard: station de roscoff.fr/ecokelp/index.php?option=co m_content&task=view&id=32&Itemid=6 Roscoff 2 P http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/3 854/ P 1995‐1996 2 oui P 2004 2 oui P dispositif pérenne 2 oui 2 oui 2 oui Michel Blanchard Ifremer http://archimer.ifremer.fr/doc/2006/rap Michel Blanchard Ifremer port‐5901.pdf M. Jean‐Philippe MORIN http://www.observatoire‐ (jp.morin@observatoire‐marin.com) marin.com/milieu_caulerpa.htm http://sierm.eaurmc.fr/rlm/reseaux‐ Université de Nice Sophia Antipolis / Agence de resultats‐surveillance/reseaux‐ l’Eau / DREAL PACA / Conseil Régional PACA facade.php http://www.portcrosparcnational.fr/doc umentation/pdf/Caulerpa%20synthese.p df http://www.com.univ‐ Parc national de port cros mrs.fr/~boudouresque/Documents_cons ervation/Gravez_et_al_2005_Controle_e speces_envahissantes.pdf http://www.umarinu.com/sites/umarinu Office de l'environnement de la Corse .com/files/Plaquette_Caulerpe_2008‐ ([email protected]) 1.pdf Programme fini (ponctuel) 2007‐2009 P P dispositif pérenne P pérenne?? P Programme 2010‐2014_ Objectifs espèces non‐ indigènes = 1 WP du projet; Une nouvelle espèce d'ascidie non‐indigène décrite 2 http://www.etangdeberre.org/upload/fil Guillaume Bernard (GIPRED) Patrick Bonhomme e/maxi/bilan‐semestriel‐berre‐moules‐ (GIS Posidonie) nov‐2010_140.pdf P depuis 2006 2 en cours P depuis 2000 Espèce non indigène suivie et gérée comme une ressource 2 en cours P Depuis 2001 2 en cours viard@sb‐roscoff.fr http://www.marinexus.org/ 241 2 1, 3, 4 Evaluation du stock de palourdes (R. philippinarum) du bassin d'Arcachon 2000‐ 2010 Campagne halieutique bisannuelle réalisée dans le cadre du SIH‐campagnes de l'Ifremer. Evaluation du stock de palourdes dont la palourde japonaise non indigène largement majoritaire (ressource exploitée) GDG 2.1.1, 3 Ebiol12, Pind1, Pext1 Florence Sanchez Ifremer Anglet Bertignac M., Auby I., Foucard J., Martin S., Montaudouin (de) X., Sauriau P.‐G. 2001. Evaluation du stock de palourdes du bassin d’Arcachon. Rapport Ifremer ‐ Communauté européenne : 35 p. http://wwz.ifremer.fr/lha/content/down load/39268/536675/file/Rapport_palour de_2010_definitif.pdf http://wwz.ifremer.fr/lha/content/down load/39268/536675/file/Rapport_palour de_2010_definitif.pdf 242 2 1, 3, 4 Evaluation du stock de palourdes (R. philippinarum) du Golfe du Morbihan et de l'estuaire de la Vilaine Campagne halieutique annuelle réalisée dans le cadre du SIH‐campagnes de l'Ifremer GDG 2.1.1, 3 Ebiol12, Pext1 Ludovic Bouché (Ifremer Lorient) www.ifremer.fr/sih/ http://archimer.ifremer.fr/doc/00000/6 107/ NON 243 2 1 Evaluation du stock de Crepidula fornicata dans la baie de Marennes‐Oléron et les Pertuis Charentais 244 2 1 Carographie des populations d'huîtres en baie de Marennes‐Oléron et pertuis charentais : état 2010 245 2 1 Invabio 1 246 2 1,5 Invabio 2 247 2 1 248 2 1 cartographie et évaluation des stocks 1981‐2010 cartographie des populations dans le cadre de programmes régionaux ifremer (SPAC) et de CARTHAM (habitat marin) Ebiol12 Oui SINP mais partiellement inclus dans autre suivis.00 2034 Seul Sextant présente capacité de fournir métadonnées et données en téléchargement sous convention. Dispositif complet avec historique presque complet des études disponible le 31/09/2012. pierre‐guy.sauriau@univ‐lr.fr http://www.ifremer.fr/sextant/fr/web/g uest/catalogue P Programme décennal 2 oui 2.1.1 Ebiol12 Sous sextant, métadonnées et données en téléchargement disponible le 31/09/2012 avec historique des études pierre‐guy.sauriau@univ‐lr.fr http://www.ifremer.fr/sextant/fr/web/g uest/catalogue P Programme pontuel 2 en cours 2.1.1, 2.2.2 Ebiol12, Pind1 Guy Bachelet ([email protected]‐bordeaux1.fr) P 2002‐2004 2 en cours 2.1.1, 2.2.2 Ebiol12, Pind1 Aude Leynaert IUEM P 2003‐2005 2 en cours MMN 2.1.1 Ebiol12, Pind1 Thierry Ruellet GEMEL ([email protected]) P 2 oui NAT 2.1.1 Pind1 [email protected] P 2000 2 en cours NAT ? Pmicrob3 Cyrille François dispositif pérenne 2 [email protected] 2005‐2009 2 fin en 2008 2 http://archive.bu.univ‐ nantes.fr/pollux/show.action?id=a1eb1a 5d‐ae97‐4563‐9654‐dc3c0e36e8d4 2005‐2009 2 GDG GDG étude des mollusques invasifs des bassins conchylicoles du littoral Manche‐ Atlantique (diversité et structures génétiques des populations invasives, MMN, GDG compétition avec les taxons indigènes, gestion du risque pour les écosystèmes et la conchyliculture). Connaissance: étude du rôle des espèces invasives dans la résistance d’un MMN écosystème côtier face aux perturbations d’origine anthropique (approche d’une globale de l’écosystème) Surveillance: rôle des transports maritimes et fluviaux dans les processus de dissémination des espèces exotiques, et probabilité de naturalisation des espèces introduites dans le cadre des changements globaux. Campagne de prélevements sur les eaux de ballast de navires en escale dans Etude des eaux de ballast de navires faisant les ports français pour rechercher d'eventuels organismes pathogènes ou escale dans les ports français néfastes VIP (Vie Introduite dans les Ports) surveillance de la santé des mollusques élevés ou sauvages sur le territoire français métropolitain Cette surveillance vise les espèces hôtes d’intérêt commercial (huîtres creuses, huîtres plates, moules, palourdes, coques, coquilles St‐Jacques et ormeaux essentiellement) et leurs organismes pathogènes présents en France et à ses frontières (virus, bactéries, champignons, protozoaires, métazoaires) 2.1.1 http://invabio.wdc‐ mare.org/Documents/InvaBio.pdf 249 2 1? REPAMO 250 2 1 Thèse Morgane Lejart Connaissance: Etude du processus invasif de Crassostrea gigas en Bretagne: MMN, GDG Etat des lieux, dynamique et conséquences écologiques. 2.1.1, 2.2.2 Ebiol12, Pind1 251 2 1 Thèse Leila Meistertzheim Connaissance: Capacité d'adaptation d'une espèce invasive, l'huitre creuse MMN, GDG du Pacifique Crassostrea gigas en région Bretagne 2.1.1 Ebiol12, Pind1 252 2 1 Thèse Mickael Dutertre Connaissance: Invasion des populations férales de l'huître creuse Crassostrea gigas: stratégies d'alimentation et de reproduction dans les habitats turbides GDG 2.1.1 Ebiol12, Pind1 253 2 1 Thèse Flora Salvo Connaissance: Approche comparée des populations naturelles et cultivées d'huitres japonaise (Crassostrea gigas) dans une lagune macro‐tidale (Bassin d'Arcachon): cycle biologique, relations trophiques et effets sur le benthos GDG 2.1.1, 2.2.2 Ebiol12, Pind1 http://ori‐oai.u‐ bordeaux1.fr/pdf/2010/SALVO_FLORA_2 010.pdf fin en 2010 2 254 2 1 Thèse Ismael Bernard Connaissance: Ecologie de la reproduction de l'huitre creuse, Crassostrea gigas, sur les côtes atlantiques françaises ‐ Vers une explication de la variabilité du captage GDG 2.1.1 Ebiol12 http://archimer.ifremer.fr/doc/00040/1 5155/12492.pdf fin en 2011 2 2.1.1, 2.2.2 Ebiol12, Pind1 Joelle richard http://archive‐ ouverte.unige.ch/downloader/vital/pdf/t mp/90j678a7ukbf3f6gdjk0iugp94/out.pd f fin en 2005 2 2.2.2 Ebiol12, Pind1 sophie.martin@sb‐roscoff.fr fin en 2005 2 2.1.1, 2.2.2 Ebiol12, Pind1 Laurent Guérin ([email protected]) 2.1.1 Ebiol12, Pind1 Frédérique Viard (viard@sb‐roscoff.fr) http://www.sb‐ roscoff.fr/BibDoc/tesonline/dupont.pdf fin en 2004 2 2.1.1 Ebiol12, Pind1 Frédérique Viard (viard@sb‐roscoff.fr) http://www.sb‐ roscoff.fr/BibDoc/tesonline/voisin.pdf fin en 2007 2 2.1.1 Ebiol12, Pind1 Frédérique Viard (viard@sb‐roscoff.fr) fin en 2010 2 255 2 1 Thèse Joelle Richard 256 2 1 Thèse Sophie Martin 257 2 1 Thèse Laurent Guérin (LITEAU crepidule) 258 2 1 Thèse Lise Dupont 259 2 1 Thèse Marie Voisin 260 2 1 Thèse Daphné Grulois 261 2 1 262 2 2 1 264 2 1 2 1 MMN MMN Connaissance: Rôle d'une algue exploitée, le maërl, et d'une espèce invasive, Connaissance: La crépidule en rade de Brest: un modèle biologique d'espèce introduite proliférante en réponse aux fluctuations de MMN l'environnement Connaissance: Invasion des côtes française par le mollusque exotique Crepidula fornicata: contribution de la dispersion larvaire et du système MMN, GDG dereproduction au succès de la colonisation Connaissance: Les processus d'invasions biologiques en milieu côtier marin: le cas de l'algue brune Undaria pinnatifida, cultivée et introduite à l'échelle NAT mondiale Connaissance: Etude de la dispersion et du recrutement à différentes échelles spatiales chez Undaria pinnatifida, une macro‐algue introduite sur MMN les côtes bretonnes MMN Thèse François Rigal Connaissance: Dynamique spatio‐temporelle du nuage larvaire du gastéropo Thèse Sabrina Le Cam Connaissance: Grégarité, changement de sexe et polyandrie: Modalités de la 2.1.1 Ebiol12, Pind1 2.1.1 Ebiol12, Pind1 Connaissance: Expansion d'aire et processus d'introductions biologiques en milieu marin: l 2.1.1 Connaissance: Impact de Caulerpa racemosa var. cylindracea (Caulerpales, Chlorophyta) sur les communautés macrophytiques en Méditerranée nord‐ MO occidentale. Connaissance: Etude de l'impact de l'algue envahissante Caulerpa taxifolia sur les peuplements de poissons. Etude approfondie sur une espèce MO modèle: Symphodus inornatus (Labridae) Ebiol12, Pind1 1 263 265 Connaissance: C.fornicata: un modèle biologique pour l'étude du rôle de la variabilité des caractères phénotypiques (reproduction, croissance et nutrition) sur les processus de colonisation en milieu marin MMN Thèse Benoit Simon‐Bouhet Thèse Judith Klein Thèse Flora Levi 2.2.2 2.2.2 Mickael Dutertre / Ifremer http://tel.archives‐ ouvertes.fr/docs/00/44/42/62/PDF/thes e_Morgane_Lejart.pdf http://www‐iuem.univ‐ brest.fr/lemar/vie‐ scientif/fichiers/these/2008/these_leila. pdf 2 Thierry Comtet (comtet@sb‐roscoff.fr) http://www.sb‐ roscoff.fr/BibDoc/tesonline/Rigal.pdf fin en 2009 2 Frédérique Viard (viard@sb‐roscoff.fr) http://www.sb‐ roscoff.fr/BibDoc/tesonline/lecam.pdf fin en 2009 2 fin en 2006 2 fin en 2007 2 fin en 2004 2 benoit.simon‐bouhet@univ‐lr.fr Ebiol12, Pind1 Ebiol12, Pind1 Patrice Francour ([email protected]) http://tel.archives‐ ouvertes.fr/docs/00/04/68/09/PDF/tel‐ 00006063.pdf Annexe 3 : compte‐rendu de l’atelier national du 16/10/2012 (MNHN, Paris) Séminaire espèces non indigènes T2 DCSMM 16 octobre 2012, MNHN Paris Étaient présents : Luis‐Felipe Artigas, Guy Bachelet, Vincent Bouchet, Charles‐François Boudouresque, Amélia Curd, Sandrine Derrien, Jean‐Marie Dewarumez, Philippe Goulletquer, Laurent Guérin, Sandrine Laurand, Morgane Lejart, Laurence Miossec, Pierre Noël, Sébastien Personnic, Frédéric Quemmerais‐Amice, Sandrine Ruitton, Pierre‐Guy Sauriau, Jessica Thévenot, Delphine Thibault‐Botha, Marc Verlaque, Frédérique Viard. Excusés : Philippe Goulletquer, Xavier de Montaudouin, Nicolas Spilmont, Ondine Cornubert 1) Introduction .................................................................................................................................... 2 1.1 Objectifs ................................................................................................................................... 2 1.2 Listes d’espèces ............................................................................................................................. 2 1.3 Définition du Bon Etat Ecologique (BEE) ....................................................................................... 2 2) Présentation de J. Thévenot : Stratégie nationale française sur les espèces exotiques envahissantes (EEE) ayant un impact négatif sur la biodiversité .......................................................... 3 3) Présentation de C.F. Boudouresque : Adaptation de la législation et des pratiques en vue de la prévention des introductions. ................................................................................................................ 4 4) Programme de surveillance ............................................................................................................ 4 4.1 Etape 1 du chantier 2 : Recensement des dispositifs de suivis existants ...................................... 4 4.2 Etape 2 du chantier 2 : Définition des paramètres à suivre et dispositifs de suivi ....................... 4 4.2.1 Vecteurs .................................................................................................................................. 5 4.2.2 Abondance/Présence dans les zones à risques ...................................................................... 6 4.2.3 Impacts ................................................................................................................................... 7 5) Projet d’interface web national dédiée aux espèces non indigènes ............................................ 8 6) Réglementation .............................................................................................................................. 8 Conclusions principales : ........................................................................................................................ 9 Commentaires post‐atelier de Philippe Goulletquer (Ifremer) : ........................................................... 10 1 1) Introduction 1.1 Objectifs Les objectifs de ce séminaire étaient multiples : ‐ Réunir pour la première fois les experts scientifiques autour de la thématique n° 2 de la DCSMM : les espèces non indigènes. ‐ Réflexion sur les indicateurs du Bon Etat Ecologique de la DCSMM : existants et à mettre en place. ‐ Réflexion sur le programme de surveillance : Définition des paramètres à suivre et des programmes de suivi ‐ Réflexion sur la réglementation 1.2 Listes d’espèces Il ne faudrait pas seulement augmenter les listes avec les nouvelles espèces, mais aussi revoir si celles signalées ne sont pas une erreur de détermination. Il est important de considérer, parmi les espèces non indigènes signalées dans une SRM, celles s’étant propagées depuis une sous‐région marine (SRM) voisine (où elles étaient également recensées comme non indigènes). Signalement d’un ouvrage belge qui vient de sortir, recensant une liste d’espèces non indigènes et qui pourrait permettre d’étendre la liste dans la SRM Manche Mer du Nord (MMN) comme cela a été fait en Méditerranée Occidentale (MO). 1.3 Définition du Bon Etat Ecologique (BEE) Le bon état écologique est considéré comme atteint lorsque : • la fréquence et l’intensité des nouvelles introductions d’espèces non indigènes, par le biais des activités humaines, sont réduites au maximum ; • les incidences des espèces non‐indigènes envahissantes sont réduites au minimum, lorsque jugé possible et pertinent. Il y a un problème de terminologie dans la définition du BEE : « réduites au maximum » et « réduites au minimum », à corriger auprès du ministère (NB : cette correction a été réalisée le 29 novembre lors d’un groupe de travail BEE). On ne pourra sans doute pas avoir d’indicateurs du BEE pour les espèces non indigènes, ce seront plutôt des indicateurs de l’évolution de la tendance pour certains paramètres : ‐ ‐ ‐ ‐ Cartographie, répartition spatiale des espèces non indigènes. Diversité Densité Biomasse En l’absence de réglementations contraignantes concernant l’introduction de nouvelles espèces sur le territoire, l’état écologique en 2020 concernant les espèces non indigènes sera forcément moins 2 bon qu’actuellement et les objectifs du BEE ne seront pas atteints. En effet, sans ces réglementations, il est presque impossible de limiter l’introduction de nouvelles espèces et une fois introduites il est également illusoire de vouloir limiter leurs impacts. Objectifs Environnementaux (OE) : « Maîtriser l’introduction volontaire d’espèces non indigènes (en vue de l’élevage) dans le respect de l’équilibre des écosystèmes » Cet objectif a été défini pour les Mers Celtiques (MC) et le Golfe de Gascogne (GDG) mais il n’apparait pas pour la MMN, c’est un problème. Tout le monde s’accorde pour dire qu’il n’est pas normal de voir une telle hétérogénéité des OE entre les SRM. Ce sont les OE de la MO qui sont les plus complets et devraient être étendus à toutes les autres sous‐régions marines. Il aurait fallu que les chargés de mission et scientifiques ayant participé à la définition du BEE soient associés aux consultations publiques pour les OE en tant qu’interlocuteurs privilégiés. Il faut transmettre au ministère cette volonté des équipes de chargés de mission d’être présents aux réunions en façade. Il faudrait organiser cette participation pour la mise en place des Programmes de Surveillance et de Mesures en sous‐régions marines. 2) Présentation de J. Thévenot : Stratégie nationale française sur les espèces exotiques envahissantes (EEE) ayant un impact négatif sur la biodiversité Aucune échéance réglementaire pour la stratégie La représentation du marin dans ce travail est très faible = 2 experts sur les crustacés. La commande du ministère au MNHN ne concerne que les milieux terrestres et dulçaquicoles avec une limite maximale aux eaux de transition. C’est étonnant qu’il n’y ait pas plus de relations entre les travaux entrepris dans le cadre de la stratégie nationale et ceux de la DCSMM. Il ne serait absolument pas pertinent de fusionner les 2 réseaux : terrestre et marin. Ce seront sans doute deux processus qui avanceront en parallèle et seront liés par des passerelles plutôt que d’intégrer le marin à la stratégie mise en place pour le terrestre. Trop de différences entre les deux milieux existent pour appliquer les mêmes stratégies : des phylums entiers sont présents uniquement dans le milieu marin, les processus de propagation des espèces sont complètement différents et les moyens de lutte qui pourront être choisis pour le milieu terrestre ne seront pas applicables en mer. Actions de gestion de la stratégie : Mieux vaut ne pas parler d’éradication mais plutôt de contrôle. Discussion autour des bases de données et réseaux européens : Le réseau européen d’information sur les espèces exotiques: European Alien Species Information Network « EASIN » a été lancé le 14 septembre 2012 par le Centre commun de recherche (JRC – Joint Research Centre), le service scientifique interne de la Commission européenne. Il disposera d’un financement pérenne, ce qui n’était pas le cas de DAISY. http://easin.jrc.ec.europa.eu 3 3) Présentation de C.F. Boudouresque : Adaptation de la législation et des pratiques en vue de la prévention des introductions. Que faire face aux introductions ? : La seule méthode qui semble efficace est de prévenir leur arrivée La France est très en retard sur ce point : 50% des espèces non indigènes présentes en Europe sont arrivées par la France. 5 niveaux de prévention en fonction des pays : Parmi les plus contraignants : ‐ Les listes noires : listes d’espèces à qui on interdit l’entrée sur le territoire. ‐ Les listes blanches : listes d’espèces pour lesquelles il doit être démontré qu’elles ne présentent pas de danger/caractère invasif. Remarque : Selon une hypothèse, l’herpès Virus (osHV‐1) ne serait pas une espèce introduite mais plutôt une mutation. Pour appuyer cette hypothèse, un phénomène similaire se produit aussi en Nouvelle Zélande alors qu’une quarantaine stricte y est appliquée. Une réglementation sur l’introduction des espèces aquacoles existe en France (Loi Barnier, N° 95‐101 du 2 février 1995) mais l’huître japonaise Crassostrea gigas et la palourde japonaise Ruditapes philippinarum en ont été retirées. Par ailleurs la réglementation n’est pas toujours respectée, par exemple des projets d’introduction d’une espèce d’huître du Chili sont à l’étude pour pallier aux mortalités récentes de C. Gigas. La législation française concernant les espèces introduites en milieu marin est insuffisante et défaillante puisqu’elle ne s’accompagne pas de procédures de contrôle qui soient contraignantes. Conclusion : Si l’on souhaite atteindre le BEE, l’objectif réel est bien de ralentir les flux. Pour cela il faut analyser et adapter notre législation et renforcer les mesures de contrôle. 4) Programme de surveillance 4.1 Etape 1 du chantier 2 : Recensement des dispositifs de suivis existants Terme « pérenne » : Tous les participants s’accordent pour dire que ce terme n’est pas adapté. Il faudrait plutôt parler de dispositifs en cours ou de dispositifs annuels ou pluriannuels. Par ailleurs il existe des suivis qui n’ont pas de cadre institutionnel leur assurant un statut de dispositif pérenne, mais qui sont néanmoins pérennes en étant constitués d’une succession d’études ponctuelles. La problématique sous‐jacente étant les financements de ces études mais les stations marines réussissent à maintenir de l’observation « pérenne » de par le statut qu’il leur est conféré. L’observation dans la continuité temporelle est différente de suivis « pérennes » en raison du financement. Remarque : Il manque dans le recensement des dispositifs le « Réseau de surveillance des Caulerpes en Corse » coordonné par l’Office de l’environnement de la Corse (clubs de plongée 1x par an). Contact : G. Pergent. 4.2 Etape 2 du chantier 2 : Définition des paramètres à suivre et dispositifs de suivi 4 Le Programme de Surveillance à définir pour les espèces non indigènes suivrait 3 axes : ‐ Abondance et répartition : Surveillance des tendances en matière d’abondance, d’évolution temporelle et de répartition spatiale dans le milieu naturel des espèces non indigènes, en particulier des espèces non indigènes envahissantes (2.1.1) ‐ Impacts : Surveillance de l’incidence des espèces non indigènes envahissantes au niveau des espèces, des habitats et des écosystèmes (2.2.2) ‐ Vecteurs : Surveillance des vecteurs d’introduction et de propagation. L’axe « vecteurs » et voies d’introduction/propagation est à organiser en premier pour structurer la surveillance du thème 2. Ceci permettra de définir en priorité des zones à risques sur lesquelles seront surveillées toutes les espèces non indigènes (envahissantes ou pas) : « abondance et répartition », puis impacts. Les axes du programme de surveillance pour le thème 2 ont donc été classés par les participants à l’atelier dans l’ordre suivant: ‐ ‐ ‐ 1‐ Vecteurs 2‐ Abondance/Présence dans zones à risques 3‐ Impacts 4.2.1 Vecteurs Le premier point sur lequel il faut travailler, c’est la surveillance des vecteurs d’introduction et de propagation qui permettra de plus, dans un deuxième temps, de définir les zones prioritaires sur lesquelles seront suivis l’abondance et les impacts. Une liste de vecteurs a été retenue mais pourra être complétée par la suite. Pour chacun de ces vecteurs seront suivis les paramètres « détermination des espèces » et « intensité des flux » : ‐ Eaux de ballast ‐ Aquaculture ‐ Fouling (bateaux de plaisance, de commerce, transports régionaux, plateforme de forage, bouées, etc.) ‐ Activités de recherche (stations marines, etc.) ‐ Aquariologie ‐ Appâts pour la pêche ‐ Autres vecteurs ‐ Eaux de ballast, fouling C’est important de faire la différence entre le ballast et le fouling. Les bateaux concernés par ces deux types de vecteurs d’introduction et de propagation sont différents : ce sont plutôt les gros bateaux pour le vecteur ballast, et des bateaux plus petit (bateaux de plaisance, ferry…) pour le vecteur fouling. Pour la surveillance des eaux de ballast, un outil moléculaire australien est en cours de développement qui permettrait de détecter par screening des espèces présentes dans les eaux de ballasts. Au Royaume‐Uni, des suivis des eaux de ballast et, pour le vecteur fouling, des aires de carénages et flotteurs entrant dans les ports, ont déjà lieu. 5 Autres vecteurs de fouling : ‐ Les plateformes de forages : elles restent suffisamment longtemps en place pour que s’y reconstituent des écosystèmes. Elles sont ensuite déplacées très doucement et ne sont pas nettoyées ni ne font non plus l’objet de traitement anti‐fouling. ‐ Idem pour les bateaux de la marine qui peuvent rester plusieurs mois dans un même secteur. ‐ Futurs parcs éoliens en mer qui seront à surveiller car vecteurs possibles. ‐ Aquaculture Quelle surveillance concrètement pour les vecteurs liés à l’aquaculture ? Les fréquences de transfert, les espèces transportées, et les zones géographiques d’échanges sont suivies à l’heure actuelle. C’est déjà une information importante pour identifier les vecteurs/voies. En ce qui concerne le suivi de l’intensité des flux d’échanges entre les zones conchylicoles : importance de la saison, du moment dans le cycle de vie des individus (par ex : transferts adultes versus naissain à des périodes différentes, pics à période de noël, etc…) est à considérer. Il y aura sans doute besoin de méthodes spécifiques selon les espèces cultivées considérées (et les espèces épiphytes associées). ‐ Appâts pour la pêche Exemple de l’importation de vers d’appâts : d’où viennent‐ils (aires géographiques et sociétés importatrices) ? Y a‐t‐il une réglementation pour leur entrée sur le territoire ? Où sont‐ils vendus ? Il est nécessaire de mieux comprendre comment fonctionne la filière. Il faut, pour la surveillance des vecteurs, détailler toute la voie qui mène à l’introduction/dissémination et identifier les réglementations (et les lacunes/faiblesses) à chaque étape. Remarques : ‐ Pour les vecteurs : il faut aussi tenir compte de la saisonnalité des flux (≠ cycles de vie). ‐ Une liste des vecteurs est présentée de façon très détaillée dans le rapport final CIEM task group 2. 4.2.2 Abondance/Présence dans les zones à risques Ce serait totalement illusoire de vouloir suivre tout le littoral. Il a été décidé de concentrer la surveillance en priorité sur les « zones à risques » qui correspondent dans un premier temps aux principales zones d’entrée des espèces non‐indigènes sur le territoire : Bassins aquacoles, grands ports maritimes, ports de plaisance… De plus on sait que, de par leur caractère opportuniste, certaines espèces non indigènes sont capables de recoloniser certains habitats plus vite que les autochtones suite à des perturbations 6 exceptionnelles ou de se développer dans des zones perturbées de façon récurrente par des pressions anthropiques. Ces zones fragiles deviennent des réservoirs d’espèces non indigènes. Par exemple il est maintenant reconnu que le chalutage favorise l’implantation de la caulerpe. Donc les zones à risques sont : ‐ Les points d’entrée ‐ Mais également les zones fragiles (soumises aux perturbations anthropiques) Certaines espèces ne sont recensées et suivies que dans des dispositifs non dédiés. Il faut renforcer la demande de recensement et de remontée d’informations provenant de ces dispositifs pour les espèces non indigènes. Problème : ces zones suivies par le recensement non dédiés correspondent assez peu aux zones à risques. Proposition : 1. Renforcement des suivis non dédiés : ‐ ‐ Plus de sites (dont certains dans les zones d’entrée sur le territoire) Développer des méthodes de détection adaptées à la détection des espèces non indigènes qui sont souvent présentes en faible densité et qui passent à travers les dénombrements (par exemple méthodes moléculaires pour le phytoplancton). 2. Mise en place de suivis dédiés : ‐ Dans les zones à risques où le renforcement des suivis non dédiés n’est pas possible. ‐ Mais s’appliquant aussi aux vecteurs d’introduction (présence, abondance des espèces transportées par ces vecteurs avant leur introduction/libération sur site) ‐ Utilisant des méthodes spécifiquement adaptées à la détection des espèces non‐indigènes qui ne pourraient être intégrées aux suivis non dédiés. 4.2.3 Impacts Avis unanime des participants: Dans la décision de la commission du 1er septembre 2010, le critère « 2.2. Incidence des espèces non indigènes envahissantes sur l’environnement » ne devrait pas être pris en compte tel quel pour le programme de surveillance car le terme « envahissantes » semble trop réducteur et risqué. En effet, pour beaucoup d’espèces on a des vraies lacunes d’observation, et par conséquent on ne peut pas se prononcer, à priori, sur leur caractère envahissant. Il ne faut donc pas établir de hiérarchie, toutes les espèces non‐indigènes sont à suivre dans les zones à risque. Remarque générale sur les dispositifs de suivi : Les protocoles à mettre en place seront différents s’il s’agit d’un dispositif d’alerte (=besoin compétence taxonomique forte) ou de suivi (compétence nécessaire moindre si le protocole est adapté pour l’observateur). 7 5) Projet d’interface web national dédiée aux espèces non indigènes La France est très en retard dans le domaine des espèces non indigènes et notamment dans la centralisation/coordination/standardisation de l’information les concernant. Il y a un besoin très urgent de mettre en place une interface web dédiée, comme il en existe dans tous les pays anglo‐saxons et nombres de pays européens. Dans un premier temps cette interface web serait alimentée par les experts scientifiques et aurait des missions : ‐ ‐ ‐ d’information : fiches espèces, cartes de répartition, de surveillance : permettre la signalisation de nouvelles espèces, la notification de l’évolution de la répartition de celles déjà implantées… et de sensibilisation : auprès du grand public (précautions concernant la navigation de plaisance, l’achat d’appâts, l’aquariologie..), sur le besoin d’une évolution de la réglementation Elle pourrait être hébergée sur le site de l’Inventaire National du Patrimoine Naturel du MNHN ou en lien avec ce site dans une configuration qui reste à définir et est en discussion avec le MNHN. La consultation par le grand public serait libre sur cette interface mais pas l’apport d’informations. Dans un premier temps au moins l’interface ne serait alimentée que par les experts scientifiques. Si l’interface web est ouverte au public, il y aura besoin d’un intermédiaire entre le public et les chercheurs. Par exemple dans le projet Marinexus, concernant le suivi du fouling sur les bateaux de plaisance, les gestionnaires des ports représentaient cette interface. Il faudrait donc dans l’objectif d’une interface nationale centralisant l’information, qu’il y ait un interlocuteur intermédiaire pour assurer une formation/ suivi au niveau local, et vers qui les gens peuvent se tourner pour question. Il faudrait également faire intervenir les structures liées à la mer pour la communication (ex : sensibilisation par les aquariums), dans un cadre d’inventaire participatif. Certains réseaux participatifs citoyens, tel que Biolit par exemple, pourront assurer ce rôle d’intermédiaire et de recueil d’information auprès du grand public. Certaines espèces non indigènes figurent déjà dans les protocoles Biolit. 6) Réglementation Un des points majeurs discutés pendant l’atelier est le besoin urgent de faire évoluer les réglementations concernant l’introduction et les transferts des espèces non‐indigènes vers le territoire et sur le territoire. Le minimum pourrait être la mise en place d’une liste noire interdisant l’accès des espèces listées sur le territoire. L’idéal serait la mise en place d’une liste blanche qui est plus contraignante et n’autorise l’accès au territoire qu’aux espèces pour lesquelles a été démontrée la non‐dangerosité. Beaucoup des experts qui peuvent établir ces listes participaient à l’atelier. La réglementation existante (et les lacunes/faiblesses) doit être analysée à chaque étape des voies d’introduction associées au vecteur pour pouvoir prévoir les mesures. 8 Ces mesures doivent être l’objectif principal pour l’atteinte du BEE concernant les espèces non indigènes. L’efficacité des mesures sera déterminée par la diminution des flux d’introduction/dissémination. Conclusions principales : ‐ Le Programme de Surveillance à définir pour les espèces non indigènes suit 3 axes : ‐ Vecteurs : axe de surveillance prioritaire ‐ Abondance/Présence dans zones à risques : suivis dédiés et renforcement des suivis non dédiés ‐ Impacts ‐ Besoin de mettre en place une interface web nationale dédiée aux espèces non indigènes ‐ Besoin urgent de faire évoluer les réglementations concernant les espèces non indigènes 9 Commentaires post‐atelier de Philippe Goulletquer (Ifremer) : On ne peut pas traiter de façon similaire ce qui relève d’introductions volontaires ou d’introductions accidentelles. On ne peut pas non plus traiter de la même façon ce qui relève des transferts d’espèces et des introductions. Le groupe de travail du CIEM qui traite ce sujet depuis une trentaine d’années est intitulé ‘ITMO’ pour ‘Introduction and Transfer of Marine Organisms’ car les cibles comme les méthodes à appliquer diffèrent fondamentalement et relèvent de démarches réglementaires différentes. Dans le CR, il y a un amalgame par exemple entre des transferts de cheptels et des cas d’introductions passant par la voie réglementaire avec des procédures strictes (e.g., quarantaine – cf ICES code of practice on the introductions and transfers of marine organisms (2005) and the updated Annexes CoP (2012). Pour ce qui relève des introductions volontaires cf. pages 2 (OE), 3 et 4, il est important de rappeler qu’il existe un règlement européen très contraignant pour le porteur de projet en date de 2007 qui encadre l’utilisation des espèces exotiques ou étrangères au milieu local. L’annexe IV de ce règlement exclue les espèces introduites de longue date comme l’huître creuse. Il n’était en effet pas envisageable de revenir administrativement sur des cas d’introductions de plus de 30 ans. La réglementation française s’est mise en adéquation avec ce règlement qui s’impose de toutes façons à la France (c’est un règlement et non pas une directive !). Les listes d’espèces dans le code de l’environnement ont par exemple été mises à jour. On ne peut donc pas introduire volontairement des espèces non indigènes sans le montage d’un dossier très lourd sur le plan administratif (et sans garantie d’accord par l’autorité compétente!). Par ailleurs, les réglementations complémentaires associées aux risques de pathogènes et parasites (directives européennes, OIE, etc…) imposent des modalités de gestion et de contrôle qui limitent globalement les risques d’introduction. Par voie de conséquence, écrire que « la réglementation n’est pas toujours respectée, par exemple des projets d’introduction d’une espèce d’huître du Chili sont à l’étude pour pallier aux mortalités récentes de C. gigas » est inexact. Au final, on peut envisager un meilleur contrôle des vecteurs d’introduction pour l’état écologique de 2020 pour ce qui relève strictement des introductions volontaires. La mise en œuvre de la convention OMI de 2004 sur les eaux & sédiments de ballasts sera contraignante quand elle sera opérationnelle ; on peut espérer quand même qu’elle le soit avant 2020 (!) et par voie de conséquence, une amélioration du contrôle de ce vecteur est également probable. La mise en œuvre de « liste noire » ou de « liste blanche » (cf page 8 du CR) ne concerne que les introductions volontaires ce qui sous‐estime très fortement la question des introductions involontaires et accidentelles (eaux de ballast, hitchhikers, fouling, etc…). Par ailleurs, on dispose de très nombreux cas d’étude démontrant que des espèces présentant a priori une non dangerosité pouvaient au final poser des problèmes majeurs dans des environnements différents de leur écosystèmes d’origine….. c’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle toutes les espèces exotiques sont identifiées et listées comme à risque qu’elles aient ou non déjà présenté un caractère "invasif". Il existe également des listes à l’international identifiant les espèces à risque élevé (e.g., liste rouge sur les 100 espèces "invasives" les plus problématiques). Pour ce qui relève de l’aquaculture, là aussi, il est indispensable d’être plus précis et de ne pas faire d’amalgame : différencier ce qui relève d’une activité de production avec des transferts de cheptels entre zones d’élevage, de ce qui relève des activités commerciales d’achat/vente de coquillages (souvent à l’international), car ce ne sont pas les mêmes cibles ni les mêmes démarches réglementaires. Remarque complémentaire : l‘affirmation en page 3 : « 50% des espèces non indigènes présentes en Europe sont arrivées par la France » ne correspond pas aux conclusions du programme européen DAISIE qui fait autorité à cette échelle. 10 Annexe 4 : Tableau de synthèse des objets de surveillance, paramètres et groupes de paramètres associés et des dispositifs préconisés pour le thème 2 (livrable 4, chantier 2) Aide pour renseigner le tableau de synthèse (livrable 4) Colonne H : Composantes de l'écosystème concernées / Groupes fonctionnels mots clés: mammifères marins oiseaux reptiles poissons et céphalopodes (exploités ou non) échinodermes, crustacés, mollusques etc. zooplancton phytoplancton phytobenthos, macroalgues etc. procaryotes Benthos, pelagos médiolittoral, infralittoral, circalittoral, abyssal etc. substrat dur, meuble etc. réseaux trophiques etc. Colonne I : SRM concernée MMN, MC, GDG, MO NAT SRM Suivi national (les 4 SRM sont concernées) Colonne J : Descripteur(s) du BEE, critère(s), indicateur(s) concerné(s) n°, critère ou indicateur Connu (ex: 1 ou 1.1 ou 1.1.2) 0 Non applicable ? Ne sait pas Colonne K : Item(s) de l'evalution initiale concerné(s) Ephys EPhys1 EPhys2 EPhys3 EPhys4 EPhys5 EPhys6 EPhys7 EPhys8 Echim Echim1 Echim2 Echim3 Echim4 Echim5 Echim6 Ebiot Ebiot1 Ebiot2 Ebiol Ebiol1 Ebiol2 Ebiol3 Ebiol4 Ebiol5 Ebiol6 Ebiol7 Ebiol8 Ebiol9 Ebiol10 Ebiol11 Ebiol12 ETAT PHYSIQUE ET CHIMIQUE Caractéristiques physiques Climatologie marine Débits fluviaux Courantologie Exposition aux vagues Topographie et bathymétrie des fonds marins Nature des fonds marins Régime de la température et de la salinité Turbidité Caractéristiques chimiques Acidification du milieu marin Répartition spatio‐temporelle de l'oxygène Répartition spatio‐temporelle des nutriments Répartition spatio‐temporelle de la chlorophylle Substances chimiques problématiques Questions sanitaires ETAT BIOLOGIQUE Description des différents biotopes Distribution des biotopes principaux des fonds marins Distribution des biotopes principaux de la colonne d'eau Caractéristiques biologiques et biocénoses Communautés du phytoplancton Communautés du zooplancton Biocénoses du médiolittoral Biocénoses de l'infralittoral Biocénoses du circalittoral Biocénoses du bathyal et de l'abyssal Peuplements démersaux Populations ichtyologiques pélagiques Mammifères marins Reptiles marins Oiseaux marins Espèces introduites PP Pphys Pphys1 Pphys2 Pphys3 Pphys4 Pautres Pautres1 Pautres2 Pautres3 Phydro Phydro1 Phydro2 Phydro3 PC Psubst Psubst1 Psubst2 Psubst3 Psubst4 Psubst5 Psubst6 Prad Pnut Pnut1 Pnut2 Pnut3 Pnut4 PB Pmicrob Pmicrob1 Pmicrob2 Pmicrob3 Pind Pind1 Pext Pext1 Pext2 Pext3 Colonne L : Enjeux BEE BEE‐ind OE OE‐ind EI‐MAJ EI‐connaissance Pressions et impacts PRESSIONS PHYSIQUES et IMPACTS ASSOCIES Perte et dommages physiques Étouffement et colmatage Abrasion Extraction sélective de matériaux Modification de la nature du fond et de la turbidité Autres pressions physiques Perturbations sonores sous‐marines Déchets marins Dérangement de la faune Interférences avec des processus hydrologiques Modification du régime thermique Modification du régime de salinité Modification du régime des courants PRESSIONS CHIMIQUES et IMPACTS ASSOCIES Contamination par des substances chimiques Analyse des sources directes et chroniques en substances chimiques vers le milieu aquatique Apports fluviaux en substances chimiques Retombées atmosphériques en substances chimiques Pollutions accidentelles et rejets illicites Apports de substances chimiques par le dragage et le clapage Impacts des substances chimiques sur l'écosystème Radionucléides (en suspens) Enrichissement par des nutriments et de la matière organique Analyse des sources directes et chroniques en nutriments et mat. organique vers le milieu aquatique Apports fluviaux en nutriments et matière organique Retombées atmosphériques en nutriments et matière organique Impacts des apports en nutriments et matière organique (eutrophisation) PRESSIONS BIOLOGIQUES et IMPACTS ASSOCIES Organismes pathogènes microbiens Qualité des eaux de baignade Contamination des coquillages par des bactéries et des virus pathogènes pour l'homme Organismes microbiens pathogènes pour les espèces Espèces non indigènes Vecteurs d'introduction et impacts des espèces non indigènes Extraction sélective d'espèces Captures, rejets et états des espèces exploitées Captures accidentelles Impacts sur les populations, les communautés et les réseaux trophiques Plusieurs réponses possibles Enjeu évaluation BEE Enjeu construction indicateurs BEE Enjeu évaluation atteinte des OE (à terme) Enjeu construction indicateurs associés aux OE (à terme) Enjeu mise à jour de l'EI par actualisation Enjeu mise à jour de l'EI par comblement des lacunes de connaissances Colonnes M, N, O Ces informations sont à renseigner autant que possible pour permettre d'identifier les possibilités ou non de mutualisation de suivi de plusieurs paramètres au sein d'un même dispositif. Colonne P : Priorité Ajouter un P si le pilote pense que ce paramètre est à suivre en priorité Colonnes Q, R, S, T, U, V : Dispositifs préconisés Il s'agit d'une préparation/anticipation au chantier 3 (dispositifs optimisés inter‐thèmes): nom du/des dispositifs si connu(s) Néant aucun dispositif à ce jour ? ne sait pas / à explorer Tableau récapitulatif listant l’ensemble des paramètres ou groupes de paramètres à suivre (selon la version finale du livrable 4 de janvier 2013) pour le thème 2 (ENI = espèces non indigènes) (Aide pour remplir le tableau, voir le feuillet 3) B A C D N° des autres N° du thématiques N° thématique paramètr concernées par Objet de la surveillance concernée (1 à es (de 1 à ce(s) 11) X) paramètre(s) 1 3, 6, 7, 10, 11 (traffic maritime) 2 3, 6, 7, 10, 11 (traffic maritime) 2 5b OS1: Voies et vecteurs d’introductions et/ou Activité, Pression (fréquence de la de translocations source) d’espèces = évaluation des sources de pressions (activités) = suivi/contrôle/préventio n de l'efficacité des Activité, Pression mesures pour limiter (source), État l'introduction d'espèces non indigènes et/ou nuisibles ‐ Type et mode de transport ‐ Dimension du vecteur ‐ Abondances spécifique des espèces transportées ‐ Nature de(s) activité(s) associée(s) ‐ Responsabilités ‐ Caractéristiques géographique Caractérisation des voies (pour ‐ Caractéristiques temporelles l’ensemble des vecteurs suivis, ‐ Zones à risques ou vulnérables associées d’un même type) ‐ Responsabilités I SRM concernée(s) Composantes de l'écosystème concernées (MMN, MC, /Groupes fonctionnels GDG, MO, NAT) J Descripteur(s) du BEE, critère(s), indicateur(s) concerné(s) ou à l'origine du besoin K Item(s) de l'evalution initiale concerné(s) ou à l'origine du besoin L N O P Priorité nouvelle colonne 1 nouvelle colonne 2 nouvelle colonne 3 Dispositif recensé lors de Dispositif recensé lors de l'étape 1 pouvant être l'étape 1 pouvant être utilisé sous réserve de utilisé tel quel, sans modification particulière modifications A LA COTE A LA COTE Dispositif à créer A LA COTE nouvelle colonne 4 nouvelle colonne 5 nouvelle colonne 6 Dispositif recensé lors de Dispositif recensé lors de l'étape 1 pouvant être l'étape 1 pouvant être utilisé tel quel, sans utilisé sous réserve de modification particulière modifications AU LARGE AU LARGE Dispositif à créer AU LARGE Toute espèce transportable par un vecteur (tous types), notamment plancton (dont larves), microbien, invertébré, organisme NAT génétiquement modifié, espèce commercialisée, etc. 2.1, 3.1, 6.1, 7.1, 7.2, 10.1 Echim6 (pathogènes); Ebiol12; Pautres2; Psubst4,5 (ENI incluses); Pmicrob1,2,3; Pind1; Pext1(rejets) BEE, ind‐BEE, OE, Ind‐OE, MàJ EI: a+c échelles imbriquées des voies/vecteurs (mondiale à à adapter selon flux de vecteurs (approche locale) = inventaire+description par chaque État basée sur le risque) Membre (via SRM) Base de données continues (mise à jour selon pertinence) 1 Néant variable selon dispositifs (catégories de vecteurs) cf. livrable 5 Néant variable selon dispositifs (catégories de vecteurs) cf. livrable 5 Toute espèce transportable par un vecteur (tous types), notamment plancton (dont larves), microbien, invertébré, organisme NAT génétiquement modifié, espèce commercialisée, etc. 2.1, 3.1, 6.1, 7.1, 7.2, 10.1 Echim6 (pathogènes); Ebiol12; Pautres2; Psubst4,5 (ENI incluses); Pmicrob1,2,3; Pind1; Pext1(rejets) BEE, ind‐BEE, OE, Ind‐OE, MàJ EI: a+c échelles imbriquées des voies/vecteurs (mondiale à à adapter selon flux de vecteurs (approche locale) = inventaire+description par chaque État basée sur le risque) Membre (via SRM) Base de données continues (mise à jour selon pertinence) 1 Néant variable selon dispositifs (catégories de vecteurs) cf. livrable 5 Néant variable selon dispositifs (catégories de vecteurs) cf. livrable 5 1.1, 1.2, 1.4, 1.5, 1.7, 2.1, 2.2, 4.3, 5.2, 6.1, 6.2, 7.1, 10.1 Ephys (tous); Echim2,3,4,6; Ebiot1,2; Ebiol(selon zones); Ebiol12; Pautres2; Phydro1,2,3; Psubst4,5 (ENI incluses); Pmicrob1,2,3; Pind1; Pext1(rejets) BEE, ind‐BEE, OE, Ind‐OE, MàJ EI: a+c mise à jour tous les 12 à 36 mois (cf. protocole HELCOM, 2012c), à renforcer éventuellement selon flux de vecteurs Base de donnée interopérable internationale pour établir les listes d'espèces et de vecteurs à risque 1 Néant variable selon dispositifs (catégories de vecteurs) cf. livrable 5 Néant variable selon dispositifs (catégories de vecteurs) cf. livrable 5 1 zones à risque (secteurs des étapes à risques et proches alentours: e.g. ports de commerce et de plaisance, bassins conchilicoles, zones de rejets de pêche,etc.) et vulnérables (îles, lagunes, estuaires, secteurs soumis à de fortes pressions, etc.) = inventaire+description par chaque État Membre (via SRM) Caractéristiques des mesures en vigueur (pour l’ensemble des vecteurs et voies concernés) ‐ Type et document(s) de référence ‐ Portée juridique, notamment dans les zones à risques ou vulnérables identifiées. ‐ Caractéristiques des mesures ‐ Responsabilités Tous les habitats et espèces des zones à risques ou vulnérables, ainsi que toutes les NAT espèces transportables par un vecteur (tous types) sans objet Analyse économique et sociale OE, Ind‐OE, MàJ EI(AES): a+c contrôles/suivis de l'efficacité des échelles imbriquées des voies/vecteurs (mondiale à mesures à adapter selon flux de vecteurs locale) = inventaire+description par chaque État (approche basée sur le risque) Membre (via SRM) Coopération, réglementations et accords internationaux 1, 3, 4, 6, 7 Pression (nature et étendue =État ENI) Occurence et distribution des ENI dans le milieu marin (variations spatiales et temporelles à vaste échelle) Tendances d'évolution de la présence et du schéma de répartition des ENI, par secteur géographique défini (ex. composante principale d'habitat, SRM), recensées sur une liste coordonnée (inter)nationalement et mise à jour régulièrement (avec historique conservé) toute espèce non‐indigène, microbien inclus, ainsi que les organismes génétiquement modifiés et leurs hybrides (flore, mégafaune et macrofaune, plancton NAT dont larves, formes enkystées dans les sédiments, bactéries et virus, notamment pathogènes) 1.1, 1.4*, 1.5*, 1.6*, 1.7, 2.1, 3.3, 4.3, 6.1, 7.1* (*ENI ingénieurs) Echim6 (pathogènes); Ebiol12; Psubst4,5 (ENI incluses); Pmicrob1,2,3; Pind1; Pext1(rejets) BEE, ind‐BEE, OE, Ind‐OE, MàJ EI: a+c adaptations autant que possible des Secteur défini à vaste échelle, selon une densité et fréquences et périodes non dédiées selon une répartition spatiale spatiale adaptée aux suivis les recommandations du groupe de (dédiés ou non) paramètres 5b Evaluation de l'occurrence et de la distribution (étendue et schéma de répartition) au sein du secteur défini, selon des fréquences et périodes variables à 1 quantifier (effort d'observation, lié à la densité spatiale, la fréquence et période temporelle et le niveau/compétence taxonomique des observations). Néant VA‐SOND VA‐SDVE (cf. livrable 5) Néant VA‐SOND VA‐SDVE (cf. livrable 5) 1, 3, 4, 6 Pression (intensité =État ENI) Occurrences et abondances L'abondance peut être évaluée, selon les phylums, à spécifiques des ENI dans le différents degrés de précision (fréquence spatiale milieu marin (variations d'occurrence, concentration, pourcentage de spatiales et temporelles à vaste recouvrement, densité, biomasse) échelle) toute espèce non‐indigène, microbien inclus, ainsi que les organismes génétiquement modifiés et leurs hybrides (flore, mégafaune et macrofaune, plancton NAT dont larves, formes enkystées dans les sédiments, bactéries et virus, notamment pathogènes) 1.2, 1.7, 2.1, 3.3, 4.3, 6.1 Echim6 (pathogènes); Ebiol12; Psubst4,5 (ENI incluses); Pmicrob1,2,3; Pind1; Pext1(rejets) BEE, ind‐BEE, OE, Ind‐OE, MàJ EI: a+c adaptations autant que possible des Secteur défini à vaste échelle, selon une densité et fréquences et périodes non dédiées selon une répartition spatiale spatiale adaptée aux suivis les recommandations du groupe de (dédiés ou non) paramètres 6b Evaluation de l'occurence et de l'abondance spécifique au sein du secteur défini, selon des fréquences et périodes variables à quantifier (effort d'observation, lié 1 à la densité spatiale, la fréquence et période temporelle et le niveau/compétence taxonomique des observations). Néant VA‐SOND VA‐SDVE (cf. livrable 5) Néant VA‐SOND VA‐SDVE (cf. livrable 5) Tous les habitats et espèces des zones à risques ou vulnérables, dont ENI sans objet Analyse économique et sociale OE, Ind‐OE, MàJ EI(AES): a+c contrôles/suivis de l'efficacité des mesures à adapter selon la nature, Secteurs concernés par les dispositifs de suivis l'étendue, l'intensité et la dynamique de la considérés pression biologique (approche basée sur le risque) Coopération, réglementations et accords internationaux Evaluation la plus exhaustive possible de l'occurrence et de la distribution (étendue et schéma de répartition) au sein du secteur défini sur une période définie (effort 1 d'observation, lié à la densité spatiale, la fréquence et période temporelle et le niveau/compétence taxonomique des observations). Néant VA‐SOND VA‐SDEF (cf. livrable 5) Néant VA‐SOND VA‐SDEF (cf. livrable 5) Evaluation de l'occurence et de l'abondance spécifique au sein du secteur défini, selon des fréquences et périodes adaptées aux espèces ciblées (effort 1 d'observation, lié à la densité spatiale, la fréquence et période temporelle et le niveau/compétence taxonomique des observations). Néant VA‐SOND VA‐SDEF (cf. livrable 5) Néant VA‐SOND VA‐SDEF (cf. livrable 5) OS2: Fréquences et intensités des 1, 3, 4, 5, 6, 7, 8, introductions et Réponses (mesures) 9, 10, 11 translocations d’espèces non indigènes dans le milieu marin = évaluation de la pression sur le milieu = Pression (nature et suivi/contrôle/alerte 1, 3, 4, 6, 7 précoce de l'efficacité étendue =État ENI) des mesures pour limiter cette pression Caractéristiques des mesures dédiées en vigueur (pour l'ensemble du milieu marin) ‐ Type et document(s) de référence ‐ Portée juridique dans les secteurs géographiques définis concernés. ‐ Caractéristiques des mesures ‐ Responsabilités NAT NAT Occurences et distributions des Tendances d'évolution de la présence et du schéma ENI dans les zones à risques et fin de répartition des ENI, par secteur géographique défini (zone à risque ou vulnérable), recensées sur vulnérables (variations une liste coordonnée (inter)nationalement et mise à spatiales et temporelles à jour régulièrement (et archivage de l'historique) échelle fine) toute espèce non‐indigène, microbien inclus, ainsi que les organismes génétiquement modifiés et leurs hybrides (flore, mégafaune et macrofaune, plancton NAT dont larves, formes enkystées dans les sédiments, bactéries et virus, notamment pathogènes) 1.1, 1.4*, 1.5*, 1.6*, 1.7, 2.1, 3.3, 4.3, 6.1, 7.1* (*ENI ingénieurs) Echim6 (pathogènes); Ebiol12; Psubst4,5 (ENI incluses); Pmicrob1,2,3; Pind1; Pext1(rejets) BEE, ind‐BEE, OE, Ind‐OE, MàJ EI: a+c fréquences et périodes priorisées et intensifiées selon les risques (liés au flux de vecteurs), les cycles de vie et la Zones à risque et zones vulnérables. dynamique de prolifération de chaque ENI observée ou potentielle Occurrences et abondances spécifiques des ENI dans les zones à risques et vulnérables (variations spatiales et temporelles à échelle fine) L'abondance peut être évaluée, selon les phylums, à différents degrés de précision (fréquence spatiale d'occurrence, concentration, pourcentage de recouvrement, densité, biomasse), mais à hautes résolutions (spatiale, temporelle et niveau/compétence taxonomique). toute espèce non‐indigène, microbien inclus, ainsi que les organismes génétiquement modifiés et leurs hybrides (flore, mégafaune et macrofaune, plancton NAT dont larves, formes enkystées dans les sédiments, bactéries et virus, notamment pathogènes) 1.2, 1.7, 2.1, 3.3, 4.3, 6.1 Echim6 (pathogènes); Ebiol12; Psubst4,5 (ENI incluses); Pmicrob1,2,3; Pind1; Pext1(rejets) BEE, ind‐BEE, OE, Ind‐OE, MàJ EI: a+c fréquences et périodes priorisées et intensifiées selon les risques (liés au flux de vecteurs), les cycles de vie et la dynamique de prolifération de chaque ENI observée ou potentielle Tous les habitats et espèces des zones à risques ou vulnérables, dont ENI NAT sans objet Analyse économique et sociale OE, Ind‐OE, MàJ EI(AES): a+c contrôles/suivis de l'efficacité des mesures à adapter selon la nature, l'étendue, l'intensité et la dynamique de la Zones à risque et zones vulnérables. pression biologique (approche basée sur le risque) NAT 1.1, 1.2, 1.4, 1.5, 1.7, 2.1, 2.2, 4.3, 5.2, 6.1, 6.2, 7.1, 10.1 Ephys (tous); Echim2,3,4,6; Ebiot1,2; Ebiol(selon zones); Ebiol12; Pautres2; Phydro1,2,3; Psubst4,5 (ENI incluses); Pmicrob1,2,3; Pind1; Pext1(rejets) BEE, ind‐BEE, OE, Ind‐OE, MàJ EI: a+c mise à jour tous les 12 à 36 mois (cf. protocole HELCOM, 2012c), à renforcer éventuellement selon flux de vecteurs BEE, ind‐BEE, OE, Ind‐OE, MàJ EI: a+c fréquences et périodes priorisées et intensifiées selon les risques (liés au flux de vecteurs), les cycles de vie et la dynamique de prolifération de chaque ENI aux incidences avérées 6b 1, 3, 4, 6 Pression (intensité =État ENI) 7b 1, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11 Réponses (mesures) Caractéristiques des mesures dédiées en vigueur (pour chaque zone à risque et vulnérable) ‐ Type et document(s) de référence ‐ Portée juridique dans les zones à risques ou vulnérables identifiées. ‐ Caractéristiques des mesures ‐ Responsabilités 1, 4, 5, 6, 7, 10 Activité, Pression (source), État Caractérisation des zones à risques et vulnérables (étapes/destination pour l’ensemble des voies suivies) = sources de pressions = zones prioritaires de suivis Tous les habitats et espèces des zones à préventifs risques ou vulnérables, dont ENI et Cf OS1, paramètre n°3 nuisibles 9 1, 3, 4, 6, 7 Pression (nature, étendue et intensité =État ENI) Occurrence, distribution et abondances spécifiques des = Caractérisation de la pression biologique = zones ENI dans le milieu marin biopolluées et suivis d’alertes précoces (variations spatiales et Cf OS2, paramètres n°5(a+b) et 6(a+b) temporelles à échelles vaste et fine) toute espèce non‐indigène, microbien inclus, ainsi que les organismes génétiquement modifiés et leurs hybrides (flore, mégafaune et macrofaune, plancton NAT dont larves, formes enkystées dans les sédiments, bactéries et virus, notamment pathogènes) 1.1, 1.4*, 1.5*, 1.6*, 1.7, 2.1, 3.3, 4.3, 6.1, 7.1* (*ENI ingénieurs) Echim6 (pathogènes); Ebiol12; Psubst4,5 (ENI incluses); Pmicrob1,2,3; Pind1; Pext1(rejets) 10 1, 3, 4 Pression (caractéristiques intrinsèques d'évolution =État ENI) Caractéristiques des populations d’espèces non‐ indigènes (aux incidences avérées) espèces non indigènes (niveau population) NAT 1.3, 1.6*, 2.1, 2.2, 3.2, 3.3 (espèces exploitées), 4.1 (*ENI ingénieurs) Ebiol12; Psubst6 (état sanitaire), BEE, ind‐BEE, Pnut4 (sensibilité/tolérence), OE, ind‐OE Pmicrob3 (état sanitaire), Pind1 MàJ EI: a+c (si connus), Pext3 (résilience) Cf. thèmes 1 et 4 ‐ espèces mobiles impactées NAT 1.3, 1.6*, 2.1, 2.2, 3.2, 3.3 (espèces Cf. thèmes 1 et 4 ‐ espèces exploitées), 4.1, mobiles 6.2*, 7.2* (*ENI ingénieurs) 8 M Enjeu (BEE, ind du BEE, OE, Ind associés aux OE, Informations éventuelles sur la fréquence Informations éventuelles sur la zone géographique à d'échantillonnage / variabilité temporelle échantillonner (ex: côte‐large) / variabilité spatiale de Remarques générales / autres éléments de protocole MAJ de l'EI par de l'échantillonnage l'échantillonnage actualisation ou acquisition connaissance) Réponses (mesures) 1, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11 2 Activité, Pression (nature et intensité de Caractérisation des vecteurs la source) Description succincte du paramètre ou groupe de paramètres H Tous les habitats et espèces des zones à risques ou vulnérables, dont ENI et nuisibles 4 7a Paramètres ou groupes de paramètres G ‐ Type et localisation ‐ Dimension de la zone ‐ Sources de pression ‐ Caractéristiques physiques ‐ Caractéristiques biologiques ‐ Responsabilités 1, 4, 5, 6, 7, 10 6a F Caractérisation des zones à risques et vulnérables (étapes/destination pour l’ensemble des voies suivies) 3 5a E Nature de l'élément suivi (Activité, Pression, État, Impact, Réponses) 2 OS3: Incidences des espèces non‐indigènes sur le milieu marin = évaluation de la nature et de l'ampleur des impacts = suivi/contrôle de la pertinence et de l'efficacité des mesures éventuelles pour limiter la propagation et/ou prolifération ‐ Paramètres démographiques ‐ État sanitaire ‐ Éléments majeurs de propagation/régulation avérés (dans un même type d’écosystème) État (au niveau population) État des populations impactées = croisement état vs pression au niveau population Zones à risque et zones vulnérables. Au moins 3 stations par secteur, pour chaque composante biologique nécessitant un protocole distinct (à renforcer selon dimension de la zone et flux de vecteurs; cf. HELCOM, 2012c) cf. chantiers programme de mesures cf. chantiers programme de mesures cf. chantiers programme de mesures 1 cf. chantiers programme de mesures Coopération, réglementations et accords internationaux 1 zones à risque (secteurs des étapes à risques et proches alentours: e.g. ports de commerce et de plaisance, bassins conchilicoles, zones de rejets de pêche,etc.) et vulnérables (îles, lagunes, estuaires, secteurs soumis à de fortes pressions, etc.) = inventaire+description par chaque État Membre (via SRM) Base de donnée interopérable internationale pour établir les listes d'espèces et de vecteurs à risque 1 Néant Cf OS1, paramètre n°3 Néant Cf OS1, paramètre n°3 Secteurs défini à vaste échelle, selon une densité et une répartition spatiale spatiale adaptée aux suivis (dédiés ou non), et à échelle fine (zones à risques et vulnérables) Evaluation de l'occurence, de la distribution et de l'abondance spécifique au sein du secteur défini, selon des fréquences et périodes adaptées aux espèces 1 ciblées (effort d'observation, lié à la densité spatiale, la fréquence et période temporelle et le niveau/compétence taxonomique des observations). Néant Cf OS2, paramètres n°5(a+b) et 6(a+b) Néant Cf OS2, paramètres n°5(a+b) et 6(a+b) Base de donnée interopérable et listes (inter)nationales pour caractériser les espèces non indigènes et leurs incidences. 2 Éléments de protocoles existants et sur lesquels se baser dans les dispositifs, notamment certaines thèses, recensés au début du chantier 2 (livrables1 à 3) Néant DC‐CINI Néant DC‐CINI fréquences et périodes priorisées et intensifiées selon les risques (liés à Cf. thèmes 1 et 4 ‐ l'étendue et l'intensité de la pression aire et schéma de répartition des populations espèces mobiles biologique), les cycles de vie et la d'espèces mobiles impactées par les ENI dynamique de prolifération de chaque ENI aux incidences avérées Cf. méthodes/protocoles préconisés par les thèmes 1 et 4 ‐ espèces mobiles 1 Néant Cf. thèmes 1 et 4 ‐ espèces mobiles Néant Cf. thèmes 1 et 4 ‐ espèces mobiles fréquences et périodes priorisées et intensifiées selon les risques (liés à aire et schéma de répartition de la population l'étendue et l'intensité de la pression d'espèce non indigène considérée, étendus à la portée biologique), les cycles de vie et la des incidences avérées dynamique de prolifération de chaque ENI considérée cf. chantiers programme de mesures cf. chantiers programme de mesures 11 1, 3, 4, 6, 7 12 1, 4, 5, 6, 7 État (au niveau communauté) État des habitats impactés = croisement état vs pression au niveau communauté Cf. thèmes 1 et 4 ‐ habitats benthiques et pélagiques impactés NAT 1.3, 1.6*, 2.1, 2.2, 3.2, 3.3 (espèces Cf. thèmes 1 et 4 ‐ habitats exploitées), 4.1, benthiques et pélagiques 6.2*, 7.2* (*ENI ingénieurs) fréquences et périodes priorisées et intensifiées selon les risques (liés à Cf. thèmes 1 et 4 ‐ l'étendue et l'intensité de la pression étendue et schéma de répartition des habitats habitats benthiques biologique), les cycles de vie et la impactés par les ENI et pélagiques dynamique de prolifération de chaque ENI aux incidences avérées Cf. méthodes/protocoles préconisés par les thèmes 1 et 4 ‐ habitats benthiques et pélagiques 1 Néant Cf. thèmes 1 et 4 ‐ habitats benthiques et pélagiques Néant Cf. thèmes 1 et 4 ‐ habitats benthiques et pélagiques 13 1, 3, 4, 5, 6, 7 État (au niveau écosystème) État des écosystèmes impactés croisement état vs pression au niveau écosystème (interactions espèces et habitats) Cf. thèmes 1 et 4 ‐ écosystèmes impactés NAT 1.3, 1.6*, 2.1, 2.2, 3.2, 3.3 (espèces exploitées), 4.1, Cf. thèmes 1 et 4 ‐ écosystèmes 6.2*, 7.2* (*ENI ingénieurs) fréquences et périodes priorisées et intensifiées selon les risques (liés à Cf. thèmes 1 et 4 ‐ l'étendue et l'intensité de la pression étendue et schéma de répartition de l'ensemble des écosystèmes biologique), les cycles de vie et la incidences des ENI sur un écosystème dynamique de prolifération de chaque ENI aux incidences avérées Cf. méthodes/protocoles préconisés par les thèmes 1 et 4 ‐ écosystèmes (interactions espèces et habitats) 1 Néant Cf. thèmes 1 et 4 ‐ écosystèmes Néant Cf. thèmes 1 et 4 ‐ écosystèmes 14 1, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11 Réponses (mesures) Caractéristiques des mesures dédiées en vigueur (pour chaque zone biopolluée) ‐ Type et document(s) de référence ‐ Portée juridique dans les zones biopolluées identifiées. ‐ Caractéristiques des mesures ‐ Responsabilités Tous les habitats et espèces impactées NAT sans objet OE, Ind‐OE, MàJ EI(AES): a+c Coopération, réglementations et accords internationaux 2 Analyse économique et sociale contrôles/suivis de l'efficacité des mesures à adapter selon la nature, étendue et schéma de répartition de l'ensemble des l'étendue, l'intensité et la dynamique de la incidences des ENI sur un écosystème pression biologique (approche basée sur le risque) cf. chantiers programme de mesures cf. chantiers programme de mesures Annexe 5 Liste DCSMM / D2 des espèces non indigènes Version décembre 2011 Ces listes ont été établies dans le cadre de l’exercice de définition du BEE, pour répondre aux objectifs de la DCSMM. Ces listes devront évoluer en permanence, en fonction de l’amélioration des connaissances. Comme pour les espèces mobiles et les habitats, ces listes ne sont pas encore opérationnelles à ce stade pour définir le programme de surveillance. PHYLUM TAXONS SRM Etablie MMN Etablie GG oui oui oui oui Distribution Manche-mer du Nord Distribution Golfe Gascogne Invasive CERCOZOA Bonamia ostreae Haplosporidium nelsoni FORAMINIFERA Quinqueloculina carinatastriata MMN, GG MMN, GG GG Bretagne, Cotentin Finistère ? GG (tous les sites abritant des huitres plates) Arcachon, Morbihan oui Marennes-Oléron, Ré MYZOZOA Alexandrium leei Alexandrium minutum Alexandrium taylori Gymnodinium catenatum Karenia mikimotoi Karenia papilionacea Neoceratium candelabrum Thecadinium yashimaense MMN, GG MMN, GG ? ? oui oui GG GG GG Finistère Finistère, Ille et Vilaine ? oui ? MMN GG MMN ? MMN, GG MMN, GG ? ? Finistère GG Nord Arcachon oui Concarneau, Noirmoutier Finistère oui ? Finistère OCHROPHYTA Coscinodiscus wailesii Odontella sinensis Pleurosigma simonsenii Pseudo-nitzschia multistriata CHLOROPHYTA Codium fragile fragile Kornmannia leptoderma Ulva cf. fasciata Ulva pertusa Ulvaria obscura HETEROKONTOPHYTA Colpomenia peregrina Fibrocapsa japonica Pylaiella littoralis Sargassum muticum Undaria pinnatifida GG MMN MMN, GG ? oui Golfe de Gascogne Arcachon Bretagne Nord Bretagne, Cotentin oui oui oui oui oui oui Bretagne, Cotentin, Boulogne/mer, Audresselles Finistère, Calvados MMN MMN MMN oui oui oui oui oui oui oui oui oui oui oui oui oui oui oui oui oui oui GG MMN, GG du Cotentin au Nord-PdCalais Manche orientale oui ? oui oui ? GG GG MMN, GG MMN MMN, GG MMN, MC, GG MMN, MC, GG ? ? ? oui oui oui Finistère Arcachon, Loire Atlantique, Bretagne Sud Arcachon Arcachon Arcachon Arcachon Arcachon, Bretagne, Loire Atlantique GG GG GG oui oui RHODOPHYTA Anotrichium furcellatum Antithamnion densum Antithamnionella spirographidis Antithamnionella ternifolia Asparagopsis armata Bonnemaisonia hamifera Caulacanthus ustulatus Centroceras clavulatum Colaconema codicola Dasya sessilis Gracilaria vermiculophylla Grateloupia subpectinata Grateloupia turuturu Griffithsia corallinoides Herposiphonia parca Heterosiphonia japonica Hypnea valentiae Laurencia brongniartii Lomentaria hakodatensis Neosiphonia harveyi Polyopes lancifolius Pterosiphonia tanakae Spongoclonium caribaeum MMN, GG MMN, GG MMN, GG MMN, GG MMN, GG MMN, GG MMN, GG GG GG GG MMN, GG MMN, GG MMN, GG MMN GG MMN, GG GG GG MMN, GG MMN, GG GG GG MMN, GG oui oui oui ? oui disparue oui oui oui oui oui oui oui ? oui oui oui oui oui Bretagne, Cotentin Iroise, Baie de Morlaix, Cotentin, Wimereux Bretagne, Cherbourg Bretagne, Cotentin, Boulogne/mer, cap Gris nez Bretagne, Cotentin Bretagne, Cotentin, Calvados Bretagne, Le Havre Arcachon, Loire Atlantique, Bretagne Sud Bretagne Sud, Loire Atlantique GG GG Côte basque, Bretagne, Loire Atlantique GG GG Arcachon Arcachon Arcachon Arcachon, Bretagne Bretagne Plougasnou Bretagne, Cotentin Bretagne, Cotentin, Calvados, Picardie-Nord-PdCalais Arcachon, Morbihan, Finistère GG Nord Bretagne, Cotentin Arcachon Arcachon, Bretagne, Loire Atlantique Arcachon oui dans le 29 Bretagne Sud, Loire Atlantique Bretagne, Cotentin MMN Arcachon, Bretagne, Loire Atlantique GG Golfe du Morbihan Arcachon Brest, Cotentin Bretagne Sud, Loire Atlantique rade de Brest, Nord-PdCalais (estuaires et baie de Somme) Sud GG, Brest GG GG Sud GG MAGNOLIOPHYTA Spartina alterniflora Spartina townsendii var. anglica Spartina townsendii var. townsendii Spartina versicolor MMN, GG MMN, GG MMN, GG GG oui oui oui oui oui oui oui Bugula neritina Bugula simplex Bugula stolonifera Caulibugula zanzibarensis Fenestrulina delicia Pacificincola perforata Schizoporella unicornis Tricellaria inopinata Victorella pavida Watersipora subtorquata MMN, GG MMN, GG MMN, GG GG MMN GG MMN MMN, GG GG MMN, GG oui oui oui oui oui ? ? Mnemiopsis leidyi MMN Aiptasia pulchella Blackfordia virginica Cordylophora caspia Diadumene cincta Diadumene lineata Gonionemus vertens Maeotias marginata Nemopsis bachei GG MMN, GG MMN, GG MMN, GG MMN, GG MMN, GG GG MMN, GG Celtodoryx ciocalyptoides GG Anguillicoloides crassus MMN MMN oui BRYOZOA ? 14, 76, Bretagne Nord Trébeurden 14, côte d'Opale, sud Mer du Nord N. Bretagne, Normandie ? oui oui ? ? Bretagne, Arcachon, Hendaye Arcachon Arcachon, Morbihan Arcachon oui ? ? Arcachon Picardie-Nord-PdCalais Normandie, Le Havre Cotentin Côte basque, G morbihan, Arcachon Arcachon, Finistère, Morbihan Bretagne, Arcachon, Loire Atlantique CTENOPHORA ? Le Havre, Nord-PdCalais CNIDARIA ? oui oui oui oui ? ? oui oui oui oui ? ? oui MMN, GG oui oui Koinostylochus ostreophagus Pseudodactylogyrus anguillae MMN, GG MMN, GG ? oui ? Caprella mutica Monocorophium sextonae MMN MMN, GG oui oui Finistère, Cotentin Bretagne (22, 35), Cotentin, baie de Seine Bretagne, Le Havre, Pas de Calais Bretagne Nord, Cotentin, Le Havre Finistère, Cotentin, Le Havre, Picardie-Nord-PdCalais (1sig) ? Bretagne Sud, Loire Atlantique Arcachon, marais et estuaires GG Pertuis Charentais, Bretagne, Loire Atlantique GG Finistère Estuaire Loire Cotentin Estuaires Loire, Gironde, Arcachon Finistère, Cotentin, baie de Seine GG oui Finistère, Cotentin Finistère, Cotentin GG GG oui Le Havre MMN GG PORIFERA oui G Morbihan, Etel oui (localement) NEMATODA oui PLATYHELMINTHES ARTHROPODA Amphipoda Cirripedia Copepoda Decapoda Amphibalanus amphitrite Amphibalanus eburneus MMN, GG MMN, GG oui ? oui oui Amphibalanus improvisus Balanus albicostatus Balanus trigonus Elminius modestus Megabalanus coccopoma Megabalanus tintinnabulum MMN, GG GG MMN MMN, GG MMN MMN, GG oui oui ? Solidobalanus fallax Acartia (Acartiura) omorii Acartia (Acanthacartia) tonsa Eurytemora americana Myicola ostreae Mytilicola intestinalis Mytilicola orientalis Pseudomyicola spinosus Brachynotus sexdentatus Callinectes sapidus Hemigrapsus sanguineus MMN, GG MMN MMN, GG MMN GG MMN, GG MMN, GG GG GG MMN, GG MMN oui ? oui ? ? oui Hemigrapsus takanoi MMN, GG oui ? oui ? oui ? oui oui oui oui oui oui oui ? ? ? oui Bretagne Nord, Cotentin, Le Havre, Port de Dunkerque Rade de Brest, Cotentin, Le Havre Bretagne, Iles anglo-normandes, Manche (50), ports du Nord PdCalais Brest Bretagne, Cotentin, Le Havre, ports du Nord-PdCalais Picardie-Nord-PdCalais Normandie Bretagne Nord (22, 35), Ile anglo-normandes, Manche (50) Picardie-Nord-PdCalais port de Calais (1 signalisation) Calvados, Nord-PdCalais port de Dunkerque Bretagne, Cotentin, Nord-PdCalais Finistère, Golfe Normand-breton Baie de Seine, Wimereux, Boulogne sur mer Cotentin, Le Havre, Nord P. Calais Finistère, Cotentin, Calvados, Le Havre, côte d'Opale, Port de Dunkerque Bidassoa, Pertuis charentais, Sables d'Olonne, Bourgneuf, Bretagne Côte Basque, Arcachon, La Rochelle, Vendée GG ? oui GG oui Loire Atlantique StJean de Luz, Noirmoutier, Bretagne Gironde, Arcachon, Oléron GG GG GG GG Nord La Rochelle, Charente Estuaire Gironde ? oui GG oui Isopoda Stomatopoda ? ? oui ? ? oui Homarus americanus Marsupenaeus japonicus Palaemon macrodactylus Paranthura japonica Synidotea laticauda Odontodactylus scyllarus MMN, GG GG MMN, GG GG GG MMN Boccardia polybranchia Boccardia semibranchiata Clymenella torquata MMN, GG MMN, GG MMN Desdemona ornata Ficopomatus enigmaticus Goniadella gracilis Hydroides dianthus Hydroides elegans Hydroides ezoensis Marenzelleria viridis Neodexiospira brasiliensis Pileolaria berkeleyana Streblospio benedicti GG MMN, GG MMN, GG MMN, GG MMN MMN MMN GG MMN, GG GG Anomia chinensis Arcuatula senhousia Crassostrea gigas Ensis directus Mercenaria mercenaria Mizuhopecten yessoensis Mya arenaria Petricolaria pholadiformis Ruditapes philippinarum Corambe obscura Crepidula fornicata Cyclope neritea Fusinus rostratus Gibbula albida Hexaplex (Trunculariopsis) trunculus Ocenebra inornata Potamopyrgus antipodarum Rapana venosa GG GG MMN, GG MMN MMN, GG MMN, GG MMN, GG MMN, GG MMN, GG GG MMN, GG MMN, GG MMN MMN, GG GG MMN, GG MMN, GG GG Urosalpinx cinerea MMN, GG oui ? GG MMN MMN, GG MMN, GG MMN, GG MMN, GG MMN, GG MMN, GG ? oui oui ? oui oui oui oui ? oui oui oui oui Bretagne, Manche MMN ? oui ? GG Nord Noirmoutier, Quiberon, GG GG Arcachon Estuaire Gironde oui St Malo (1 sign.) ANNELIDA MOLLUSCA Bivalvia Gastropoda CHORDATA Actinopterygii Acipenser baerii baerii Ascidiacea Onchorynchus mykiss Botrylloides violaceus Corella eumyota Didemnum vexillum Molgula manhattensis Perophora japonica Styela clava ? oui oui oui oui oui ? oui ? oui oui oui ? ? oui ? oui ? oui oui ? Anse St Martin (Cotentin) Baie des Veys Manche orientale MMN Finistère Bretagne, Cotentin, Le Havre, Picardie-Nord-PdCalais Le Havre Le Havre, Picardie-Nord-PdCalais Picardie-Nord-PdCalais Bretagne Nord ? oui oui oui oui oui oui oui oui ? oui ? oui ? oui oui oui ? oui oui oui Bidassoa GG Finistère, Morbihan GG oui G Morbihan G Morbihan Estuaire Loire ? oui oui oui oui ? oui oui oui GG GG Sud MMN Baie de Seine, Picardie-Nord-PdCalais St Vaast la Hougue, Nord-PdCalais Côtes d'Armor, Finistère, Manche MMN estuaire de la Seine, large de Dunkerque Bretagne, Cotentin, Port de Dunkerque, côte NordPdC MMN Côtes d'Armor, Finistère Baie de Morlaix, Baie de St Brieuc (1 signalisation) Côtes d'Armor, Finistère, Manche 22, 35, 50 22, 35, Normandie, Manche Orientale (estuaires côte d'Opale) Arcachon, Hossegor, Bidassoa oui GG oui oui Golfe Morbihan ? GG GG GG Fouras GG GG GG Arcachon Marennes-Oléron, Arcachon, Bourgneuf, Morbihan Arcachon, Nantes, St Nazaire, Bidassoa Quiberon, S Bretagne oui oui oui Iles anglo-normandes, Pays de Caux, Cap gris nez et Blanc nez Arcachon, Brest, Morbihan GG ? Bretagne Nord (22,35), Cotentin Bretagne N (22,35), Le Havre, port de Dunkerque Bretagne (22,29),Cotentin, Iles anglo-normandes, Le Havre Brest, Camaret, Perros-Guirec, Le Havre Bretagne, Cotentin, Wimereux, NordPdCalais Bretagne, Iles anglo-normandes, Cotentin MMN Morbihan Morbihan, Loire Atlantique Concarneau, Pornic, La Rochelle, Arcachon GG Arcachon, Ile de Ré, Bretagne, Loire Atlantique GG ? oui ? oui ANNEXE X - Liste des espèces marines introduites en Méditérannée Occidentale PHYLUM TAXONS DIVERS PROTOZOAIRES Bonamia ostreae Marteilia refringens Perkinsus olseni Photobacterium damselae FORAMINIFERA Cymbaloporetta plana Planogypsina acervalis Schackoinella imperatoria Sorites orbiculus OCHROPHYTA Acrothrix gracilis Botryella cf. parva Chorda filum Chrysonephos lewisii Cladosiphon zosterae Colpomenia peregrina Desmarestia viridis Dictyota okamurae Fucus spiralis Halothrix lumbricalis Laminaria japonica Leathesia difformis Leathesia marina Microspongium tenuissimum Padina antillarum Padina boergesenii Padina boryana Punctaria tenuissima Pylaiella littoralis Saccharina japonica Sargassum muticum Scytosiphon dotyi Spatoglossum variabile Sphaerotrichia firma Undaria pinnatifida CHLOROPHYTA Caulerpa racemosa var. cylindracea Caulerpa taxifolia Cladophora hutchinsioides Codium fragile subsp. fragile Codium fragile subsp. tomentosoides Derbesia boergesenii Derbesia rhizophora Ulva fasciata Ulva ohnoi Ulva pertusa Ulvaria obscura RHODOPHYTA Acanthophora nayadiformis Acrochaetium robustum Acrochaetium spathoglossi Acrochaetium subseriatum Acrothamnion preissii Agardhiella subulata Aglaothamnion feldmanniae Ahnfeltiopsis flabelliformis Anotrichium okamurae Antithamnion amphigeneum Antithamnion hubbsii Antithamnionella boergesenii Antithamnionella elegans Antithamnionella spirographidis Antithamnionella sublittoralis Antithamnionella ternifolia Apoglossum gregarium Asparagopsis armata Asparagopsis taxiformis Bonnemaisonia hamifera Botryocladia madagascariensis Caulacanthus okamurae Ceramium bisporum Chondria coerulescens Chondria curvilineata Chondria pygmaea Chondrus giganteus f. flabellatus Chrysymenia wrightii Dasya sessilis Dasysiphonia sp. Galaxaura rugosa Ganonema farinosum Goniotrichopsis sublittoralis Grateloupia asiatica Grateloupia lanceolata Grateloupia luxurians Grateloupia minima Grateloupia patens Grateloupia subpectinata Grateloupia turuturu Griffithsia corallinoides Herposiphonia parca Hypnea cornuta Hypnea spinella Hypnea valentiae Laurencia caduciramulosa Laurencia okamurae Lithophyllum yessoense Lomentaria flaccida Lomentaria hakodatensis Lophocladia lallemandii Nemalion vermiculare Neosiphonia harveyi Nitophyllum stellato-corticatum Osmundea oederi Pleonosporium caribaeum Plocamium secundatum MO SRM MO française Etablie MOf X X X X X X ? ? X oui X X X X X oui X X ? oui X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X Distribution en Méditérannée Occidentale française Invasive oui observation locale vers Montpellier non oui oui oui oui oui oui non oui non oui observation locale vers Montpellier et suspecté au nord de la Corse observation locale vers Montpellier peu fréquent le long des côtes entre Cerbère et Toulon observation locale vers Montpellier observation locale vers Montpellier observation locale vers Perpignan observation locale vers Montpellier observation locale vers Montpellier observation locale vers Montpellier non oui non non non non non non non non X X oui oui observation locale vers Montpellier une localisation d'observation sur les côtes vers Montpellier non non X X oui oui observation locale vers Montpellier et peu fréquent sur les côtes du Languedoc-Roussillon observation locale vers Montpellier oui non X X oui oui observation locale vers Montpellier peu fréquent sur les côtes du Languedoc-Roussillon non oui X X oui oui fréquemment observé le long de la côte d'azur et les côtes est, sud et ouest de la Corse fréquemment observé le long de la côte d'azur et observation locale sur la côte vermeille oui oui X X X X X X X X oui oui oui oui oui sur toutes les côtes de la SRM MO (plus fréquent à l'ouest) oui oui observation locale vers Montpellier observation locale vers Montpellier non non oui oui observation locale vers Montpellier observation locale vers Montpellier oui non X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X oui oui observation locale sur la côte est du cap Corse non X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X oui oui oui oui ? oui oui oui oui oui oui oui oui oui oui oui oui oui ? oui oui oui oui oui oui oui oui oui oui oui oui fréquent le long de la côte d'azur, Esterel observation locale vers Montpellier observation locale vers Marseille observation locale vers Montpellier oui non non non peu fréquent sur la côte d'azur non observation locale vers Montpellier observation locale vers Nice sur toutes les côtes de la SRM MO non non non observation locale vers Nice, Arles et Marseille peu fréquent sur tout le pourtour méditerranéen de métropole sur toutes les côtes de la SRM MO observation locale vers Marseille et fréquemment sur la côte ouest du Cap Corse peu fréquent le long des côtes de France métropololitaine non non oui oui non observation locale vers Montpellier observations locales vers Marseille non non observation locale vers Montpellier observations locales vers Montpellier et la côte Vermeille observation locale vers Montpellier observation locale vers Montpellier non non non oui observations locales vers Nice et Marseille observation locale vers Montpellier observation locale vers Montpellier non non non observation locale vers Montpellier non observation locale vers Montpellier observation locale vers Montpellier observation locale vers Montpellier oui non non peu fréquente sur la côte d'azur et observation locale vers Calvi observation locale vers Montpellier observations locales entre Toulon et Arles sur toutes les côtes de la SRM MO observation locale vers Montpellier non non non non oui X X X X X X X X X X X X X X X X observation locale vers Montpellier non oui fréquemment observé le long des côtes du golf du Lion observation locale vers Montpellier non non observations locales vers Marseille et Toulon non oui oui oui oui oui oui oui oui oui oui oui ? oui oui oui oui oui ? oui oui PHYLUM TAXONS Polysiphonia atlantica Polysiphonia fucoides Polysiphonia morrowii Polysiphonia paniculata Polysiphonia stricta Porphyra yezoensis Pterosiphonia tanakae Rhodophysema georgei Rhodothamniella codicola Sarconema filiforme Solieria filiformis Spongoclonium caribaeum Symphyocladia marchantioides Womersleyella setacea MAGNOLIOPHYTA Halophila stipulacea BRYOZOA Watersipora subtorquata Arachnoidea protecta Bowerbankia gracillima Bugula fulva Bugula serrata Pherusella brevituba CTENOHORA Mnemiopsis leidyi* CNIDARIA Anthozoa Haliplanella lineata Oculina patagonica Hydrozoa Amphogona pusilla* Arctapodema australis* Campalecium medusiferum* Cirrholovenia tetranema* Clytia hummelincki* Clytia linearis Clytia mccradyi* Cordylophora caspia Coryne eximia* Eirene viridula* Eucheilota paradoxica Eudendrium carneum Eudendrium merulum Filellum serratum* Garveia franciscana Gonionemus vertens Moerisia inkermanica* Octotiara russelli* Russellia mirabilis Scolionema suvaensis* Sertularia marginata est Scyphozoa Phyllorhiza punctata* Stomolophus meleagris* PORIFERA Paraleucilla magna NEMATODA Anguillicola novaezelandiae Anguillicola crassus PLATYHELMINTHES Allolepidapedon fistulariae ARTHROPODA Acartia (Acanthacartia) tonsa Actumnus globulus Amphibalanus eburneus** Anoplodactylus californicus Austrominius modestus** Automate branchialis Balanus onodyates Balanus reticulatus Balanus trigonus Bemlos leptocheirus Calanopia elliptica Calappa pelii Callinectes sapidus Cancer pagurus Caprella scaura Charybdis feriata Cryptosoma cristatum Dasya sessilis Elasmopus pectenicrus Elminius modestus Eocuma sarsii Eriocheir sinensis Erythrosquilla sp. Glabropilumnus laevis** Hemigrapsus sanguineus Heteropanope laevis Labidocera detruncata Leptochelia dubia Marsupenaeus japonicus Megabalanus tintinnabulum Menaethius monoceros Mesanthura spp. Metacalanus acutioperculum Monocorophium sextonae Myicola ostreae Mytilicola orientalis Necora puber Paracalanus indicus Paracartia grani Paracerceis sculpta Paradella dianae Parvocalanus crassirostris** Percnon gibbesi Pilumnopeus vauquelini Plagusia squamosa Portunus pelagicus Portunus segnis** Etablie MOf Distribution en Méditérannée Occidentale française Invasive X X X X X X X X X X X X X X SRM MO française X X X X X X X X X X X X X X oui oui oui non oui oui oui non fréquemment observé le long des côtes du golf du Lion observations locales vers Montpellier et la côte Vermeille observation locale vers Montpellier observation locale vers Montpellier non non non non observation locale vers Montpellier observation locale vers Montpellier observation locale vers Montpellier non non non observations locales vers Arles et la côte Vermeille non X X oui oui X X X X X X X X X X X X ? ? oui oui ? oui X X oui X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X oui oui ? ? oui oui oui oui oui X X X X X X X X X X X X X X X ? oui ? oui oui ? ? oui ? ? ? oui oui ? ? MO oui oui oui oui oui fréquemment observé le long de la côte d'azur et des côtes Corses oui ? non Marseille, Var oui ? non X oui X X X X X ? X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X oui ? oui oui oui X X X ? oui X X X X X X X X X X X X X X X ? ? ? oui ? ? oui ? oui oui ? ? ? ? X ? X X X X X ? non une observation locale sur les côtes à l'est du golf du Lion oui ? non ? non observation dans plusieurs localisation au niveau des côtes de Narbonne non ? ? ? ? oui une observation locale en Languedoc-Roussillon oui X X X X X X X X X X X oui oui oui ? oui oui oui ? oui ? ? ? ? non non X ? oui oui ANNEXE X - Liste des espèces marines introduites en Méditérannée Occidentale PHYLUM TAXONS Processa macrodactyla Pseudocalanus elongatus Rhithropanopeus harrisii Scaphocalanus amplius Scolecithrix valens Scyllarus posteli Sinalpheus hululensis Coutière Sphaeroma venustissimum Sphaeroma walkeri Stenothoe gallensis Subeucalanus subcrassus** Synalpheus tumidomanus africanus** Thalamita gloriensis Triconia rufa Triconia umerus Unciolella lunata MO X X X X X X X X X X X X X X X X SRM MO française X Etablie MOf X X X X oui ? ? ? X X X X oui ? ? ? X X X ? oui oui X X X X X X X X X X ? ? oui oui oui ? oui oui ? ? X X X X X X oui ? ? ? ? oui X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X Distribution en Méditérannée Occidentale française Invasive fréquent au niveau des côtes près de Marseille oui ? ? non non oui ANNELIDA Amphicorina pectinata Apoprionospio pygmaea Branchiomma boholensis Branchiomma luctuosum Desdemona ornata Dispio uncinata Erinaceusyllis serratosetosa Eunice antennata Eunice cf. cariboea Eurythoe complanata Fabriciola ghardaqa Banse Ficopomatus enigmaticus Haploscoloplos kerguelensis Hesionura serrata Hyboscolex longiseta Hydroides albiceps Hydroides dianthus Hydroides dirampha Hydroides elegans Hydroides heterocerus Hydroides homocerus Hydroides steinitzi Leiochrides australis Leocrates chinensis Longibranchium atlanticum Lumbrineris acutifrons Lumbrineris neogesae Lumbrineris perkinsi Lysidice collaris Mediomastus capensis Metasychis gotoi Neanthes agulhana Neopseudocapitella brasiliensis Nereis jacksoni Notomastus aberans Notomastus mossambicus Novafabricia infratorquata Oenone cf. fulgida Ophryotrocha diadema Ophryotrocha japonica Paraprionospio coora Pileolaria berkeleyana Pista unibranchia Podarkeopsis capensis Polydora colonia Polydora cornuta Sigambra parva Spirorbis marioni Streblosoma comatus** Syllis pectinans Syllis schulzi Terebella ehrenbergi ECHINODERMATA Acanthaster planci Ophiactis savignyi Protoreaster nodosus MOLLUSCA Aeolidiella indica Alvania dorbignyi Anadara inaquivalvis Anadara kagoshimensis** Anadara transversa** Anteaeolidiella foulisi** Bostrycapulus odites** Brachydontes pharaonis Bursatella leachi Callista florida Cerithium scabridum Chlamys lischkei Chromodoris quadricolor Crassostrea angulata Crassostrea gigas Crepidula aculeata Crepidula fornicata Discodoris lilacina Favorinus ghanensis Fulvia fragilis Gibbula albida Godiva quadricolor Melibe fimbriata Melibe viridis** Mercenaria mercenaria Mitrella psilla Modiolus auriculatus Musculista perfragilis Musculista senhousia Mya arenaria Paphia textile Papyridea australe X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X oui oui oui oui étang de Berre principallement et tout le long des côtes en général oui oui oui oui ? ? ? ? ? ? oui oui ? oui oui oui oui oui oui oui ? oui oui tout le long des côtes en général oui X X X X X X X X X X X oui oui ? ? oui ? oui oui oui ? ? Région de Marseille X X X ? ? ? X X X X X X X X oui oui ? oui oui oui ? oui X X X ? oui X oui X X X X oui oui oui ? X X X X X X oui non oui tout le long des côtes en général et en Corse oui oui oui oui oui toujours rare - Salses-Leucate et Thau - une observation locale à la Seyne sur mer oui oui oui oui observation locale dans l'étang de Thau oui non oui oui fréquent dans les lagunes du Golf du Lion très commun dans l'étang de Berre et dans certaines lagunes du Golf du Lion oui non PHYLUM TAXONS MO SRM MO française Etablie MOf Distribution en Méditérannée Occidentale française Invasive X X X X oui observation accidentelle à Toulon oui ? oui X X oui ? X oui X ? X X X oui ? oui Papyridea papyracea Petricola pholadiformis Pinctada margaritifera Pinctada radiata Pleurobranchus forskalii Polycera hedgpethi Polycerella emertoni Psammotreta praerupta Pseudochama corbieri Quoyula madreporarum Rapana venosa Rissoina spirata Rissoina spirata Ruditapes philippinarum Sabia conica Saccostrea cucullata Scapharca inaequivalvis Thais lacera Theora lubrica Tremoctopus gracilis Xenostrobus securis X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X Apionsoma (Apionsoma) misakianum Phascolion (Isomya) convestitum X X X X ? oui Microcoemus exasperatus Leiognathus klunzingeri Abudefduf vaigiensis Acanthurus monroviae Aluterus monocerus Anarhichas lupus Beryx splendens Bregmaceros atlanticus Centrolabrus exoletus Chaunax suttkusi Chilomycterus reticulatus Diodon hystrix Diplodus bellottii Fistularia commersonii Fistularia petimba Gephyroberyx darwini Glaucostegus halavi Gymnammodytes semisquamatus Halosaurus ovenii Hippocampus fuscus Kyphosus incisor Kyphosus sectator Lutjanus jocu Makaira indica Microchirus boscanion Microchirus (Zevaia) hexophthalmus Pagellus bellottii Papilloculiceps longiceps Pinguipes brasilianus Pisodonophis semicinctus Plotosus lineatus Pomadasys stridens Psenes pellucidus Pseudupeneus prayensis Rachycentron canadum Scorpaena stephanica Seriola carpenteri Seriola fasciata Siganus luridus Solea senegalensis Sphoeroides marmoratus Sphoeroides pachygaster Sphyraena chrysotaenia Spratelloides delicatulus Stephanolepis diaspros Synagrops japonicus Synaptura lusitanica Syngnathus rostellatus Trachyscorpia cristulata echinata Zenopsis conchifera Cystodytes philippinensis Distaplia bermudensis Ecteinascidia styeloides Microcosmus squamiger Perophora multiclathtrata Polyandrocarpa zorritensis Rhodosoma turcicum Styela clava Trididemnum cf. savignii Carcharhinus altimus Carcharhinus falciformis Galeocerdo cuvier Isurus paucus Rhizoprionodon acutus Sphyrna mokarran X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X X oui X X X X X X X X X ? oui ? ? oui ? ? ? ? X X X X X X X oui oui ? ? ? oui oui X X X X X X X ? oui ? ? oui oui oui X X ? oui X X X X X oui oui ? ? ? X X X X X oui ? oui ? oui X X X X X ? oui ? oui ? X X X X X X X X X X X X oui oui oui oui oui ? ? oui oui oui ? ? X ? oui Languedoc oui forte présence dans le canal entre la mer et l'étang du Vilourde oui Port de Nice et Cannes oui SIPUNCULA CHORDATA Actinopterygii Ascidiacea Elasmobranchii oui oui oui oui présent de manière peu fréquente dans le golf du Lion non présent de manière peu fréquente dans le golf du Lion et sur les côtes jusqu'à Toulon? non présent de manière peu fréquente dans le golf du Lion une seule localisation des observations présent de manière peu fréquente dans le Golf du Lion et sur les côtes du Languedoc-Roussillon oui oui oui fréquent sur toutes le pourtour méditerranéen (hors Corse) entre 50-250m oui oui oui oui oui oui Annexe 6 : Rapport d’activité COBAM au comité BDC (Hell, Norvège, 11‐15/02/2013) et fiche technique (travail en cours) de description d’un indicateur commun potentiel. Agenda Item 3 ICG-COBAM(1) 13/3/Info.2-E English only OSPAR Convention for the Protection of the Marine Environment of the North-East Atlantic Meeting of the Intersessional Correspondence Group on the Coordination of Biodiversity Assessment and Monitoring Madrid, 13 -14 March 2013 Report of ICG-COBAM to BDC 2013 Presented by the Secretariat ICG-COBAM is invited to note the report that was presented to BDC 2013 by the co-convenors of ICG-COBAM 1 of 8 OSPAR Commission ICG-COBAM(1) 13/3/Info.2-E Report of ICG-COBAM Presented by the co-convenors of ICG-COBAM This paper provides a summary of work undertaken by ICG-COBAM on biodiversity aspects of the MSFD during the 2012/2013 meeting cycle and seeks action by BDC 2013 on those issues where this is needed, including endorsement of an initial set of common OSPAR biodiversity indicators. Action requested BDC is invited to: a. Note the progress made by ICG-COBAM in relation to its Terms of Reference, as outlined in Annex 1 and the ”Report by ICG-COBAM on the development of an OSPAR common set of biodiversity indicators”, submitted to BDC as BDC 13/04/02, and advise, as necessary, on any aspects needing further attention;. b. Endorse a first set of common OSPAR biodiversity indicators (‘core indicators’) and the list of prioritized indicators for further development (‘candidate indicators’) (Table 1 in Annex 1). c. Review and approve the proposed Terms of Reference for the period 2013/2014 (BDC 13/4/1 Add.1), including the endorsement of continued organisation of work based on COBAM expert groups and to update the list of nominated experts. d. Consider offers of Contracting Parties to take the lead on the development of selected biodiversity indicators that need further development work, in particular candidate indicators (see Table 1 in Annex 1). e. Note the current contact points for ICG-COBAM (Annex A to BDC 13/4/1 Add.1) and advise on any changes/updates. Background 1. The Biodiversity Committee agreed at its 2012 meeting to Terms of Reference for ICG-COBAM for the 2012/13 meeting cycle (BDC 12/10/1 Annex 4). This aimed to address, as a priority, the continued development and prioritization of a set of common OSPAR biodiversity indicators that fulfil the requirements of MSFD descriptors 1, 2, 4 and 6 in the North-East Atlantic region. 2. The report presented in Annex 1 summarises the organization of work, main achievements and future considerations. It also lists the indicators proposed for endorsement as common OSPAR biodiversity indicators. Details of the selection of indicators and technical specifications are included in the report submitted to BDC as document BDC 13/4/2. 2 of 8 OSPAR Commission ICG-COBAM(1) 13/3/Info.2-E Annex 1 Summary of ICG-COBAM work since BDC 2012 1. Meetings and organization of work: ICG-COBAM has convened three meeting since BDC 2012: 7-8 March in Paris, 4-6 September in Aberdeen, and 5-6 December in Brussels. In addition the group has worked by correspondence between meetings using the OSPAR basecamp facility. The work has been overseen and guided by ICG-MSFD, as part of OSPAR’s overall contribution to the implementation of the Directive. ICG-COBAM presented its work to ICG-MSFD 28 March 2012 in London and 16-17 October 2012 in Paris. In order to implement the ToRs 2012/2013, seven expert groups were established within ICG-COBAM in spring 2012. The expert groups are divided by five ecosystem component groups (mammals and reptiles, fish and cephalopods, birds, pelagic habitats, and benthic habitats) and two descriptor specific groups (nonindigenous species and food webs). Each group has a nominated expert lead and comprises members nominated by Contracting Parties through BDC. Expert leads for the pelagic habitats and food webs groups were not established until September 2012 and hence their work has been lagging behind other groups but has recently made considerable progress. The groups work to terms of reference agreed by ICG-COBAM. The expert group leads are supported by the Secretariat, technical secretariat and co-chairs via regular telephone conferences. The expert group leads are also invited to ICG-COBAM meetings. Some expert groups have convened physical meetings (birds, pelagic habitats, benthic habitats) but the groups communicate through the OSPAR basecamp facility. 2. Development of common biodiversity indicators: The work of ICG-COBAM in 2012/2013 has focused on the identification of an initial set of indicators that can be applied at a regional scale in order to provide coherent assessments as to measure the progress towards GES for D1, D2, D4 and D6. At BDC 2012, ICG-COBAM presented an Advice Manual on biodiversity that established a list of approximately 41 potential indicators, arising from draft national MSFD reports. However, at that time the list excluded pelagic habitats, food webs and non-indigenous species. To this meeting ICG-COBAM proposes an initial set of 24 common OSPAR biodiversity indicators (core indicators) to be considered for endorsement by BDC 2013. In addition, ICG-COBAM also presents 15 indicators proposed to be prioritized for further development (candidate indicators). The core and candidate indicators are listed in table 1 of this summary report while detailed information is included in BDC document 13/4/2. BDC is asked to: a. endorse an initial set of common OSPAR biodiversity indicators (core indicators) as proposed in table 1 and recommend these to OSPAR 2013 for adoption. b. endorse a list of candidate indicators to be prioritized for further development as proposed in table 1. 3. The Report by ICG-COBAM on the development of an OSPAR common set of biodiversity indicators (BDC 13/4/2.) 3 of 8 OSPAR Commission ICG-COBAM(1) 13/3/Info.2-E This report is a living document that will evolve over time to document the process of indicator selection and development within COBAM and share this across OSPAR Contracting Parties. The report comprises three parts: - PART A. Process for selecting indicators - PART B. Abstracts of proposed common biodiversity indicators - PART C. Technical specifications of proposed common biodiversity indicators PART A: ICG-COBAM noted the need to communicate the work that was being undertaken to maximise transparency of the process in developing a common set of biodiversity indicators. Part A of the attached document has been developed in response to this need. It is to document to BDC and ICG-MSFD any progress in the development of common OSPAR biodiversity indicators. An important step in the selection of indicators is the evaluation of indicators against a number of criteria to assess their suitability. These criteria have been initially developed by ICG-COBAM, endorsed by ICG-MSFD and adopted by CoG as common criteria for indicators development across OSPAR committees (CoG (2) 2012 Summary Record, Annex 5). PART B: Provides summaries of the proposed indicators and is intended to communicate the basis and purpose of each indicator. PART C: At the meeting of ICG-COBAM in September 2012 it was agreed that for the most promising indicators, technical specification of the indicators should be produced that incorporates e.g. an analysis of the feasibility of the implementation of the indicator. Several of the technical specifications need further elaboration to contribute to the development of monitoring programmes. The technical specifications form the basis for the intended development of an indicator handbook to assist OSPAR common monitoring, assessment and reporting. BDC is asked to note the report submitted as document BDC 13/4/2, and advise, as necessary, on any aspects needing further attention. 4. Interaction with other groups and projects: ICG-COBAM is also involved with other EU groups and initiatives in order to facilitate communications, support the ongoing work on marine biodiversity indicators and the implementation of MSFD requirements. Collaboration with other groups and projects will maximise the use of resources, ensure good technical links between work on biodiversity and on other MSFD descriptors, and avoid duplication of effort. ICG-COBAM has over the year engaged, where appropriate with the following groups: a. Other OSPAR subsidiary bodies: As identified in §1 of Annex 1, the co-convenors ensure that ICG-MSFD are kept up to date of progress on the biodiversity descriptors. Due to the pertinence of their work, ICG-COBAM maintains close links with ICG-Cumulative effects (ICG-C) and have identified Lisette Enserink (NL) to act as the liaison between these groups. Links are also mainained on the issue of Non-indigenous species (D2). This descriptor has both a state component, covered by ICG-COBAM and a pressure component, which is covered by EIHA. EIHA 2012 agreed that it should not establish a separate expert group on NIS, but to strengthen the ICG-COBAM expert group. The NIS expert group lead (Kylie Bamford, UK) serves as liaison on this issue. b. Other Regional Seas Conventions: ICG-COBAM receives regular updates on relevant issues from ICG-COBAM members who are also engaged in the activities of the Helsinki Convention (e.g. DE, SE) and the Barcelona Convention (e.g. ES, FR). 4 of 8 OSPAR Commission ICG-COBAM(1) 13/3/Info.2-E c. EU projects and programmes: ICG-COBAM has identified certain EU projects of particular relevance to its work: DEVOTES 1 and VECTORS 2. The ICG-COBAM technical secretary (Cristina Vina-Herbon, UK) is a member of the advisory board to DEVOTES, and the Secretariat represents OSPAR on the Research Users Group of VECTORS. Several CPs are also involved in a bid on the EU call for proposals (on MSFD monitoring programmes) for the North Sea, including some elements of the Celtic Sea. 5. Continued work of COBAM expert groups and development of core indicators. Several of the expert groups established by ICG-COBAM have been very successful in coordinating and conducting the work done in 2012/2013 that has led up to the report to BDC (BDC 13/4/2). Importantly, the COBAM experts groups represent a viable expert network across OSPAR countries that can respond quickly to requests by BDC, ICG-COBAM and Contracting Parties. However, other expert groups have had limited activity with only half or less of the experts nominated by the Contracting Parties contributing to the work. It is also clear that resources given to participating experts have varied considerably: from proper project funding (man-months) to none (expecting experts to participate within ordinary busy schedules). At its meeting in Brussels on 5th and 6th December 2012, ICG-COBAM agreed to recommend to BDC that the expert groups should continue their work to ensure continuity in the development of biodiversity indicators and associated monitoring programmes. To progress the work of the group more efficiently and effectively the expert groups should however be given flexibility in how they deliver the work. In particular, potential for collaboration between ICG-COBAM and ICES groups should be explored further, as this in some cases would have the added benefit of making the processes more consistent and efficient, thereby saving resources (especially expert time). Such cooperative developments have already been initiated on indicators related to fish, birds and mammals. For other ecosystem components such as benthic and pelagic habitats it was agreed the existing ICG-COBAM expert groups are better placed to progress the work as there are no appropriate groups within ICES. BDC is asked to: a. endorse the continued organisation of work based on COBAM expert groups, commit further resources to these groups by enhancing the input of national experts, and update the list of nominated experts. b. endorse the seeking of collaboration with ICES working groups in specific items related to the method development and operalization of core indicators. 6. Continued development of candidate indicators. In addition to the proposed core indicators, there is a list of candidate indicators prioritized for further development. The list includes indicators on ecosystem components that are essential to complete any assessment of biodiversity according to the MSFD, including e.g. the state of benthic and pelagic habitat and food webs. Inspite of their lower development level, they should be equally considered in national MSFD Art.11 reporting along with the core indicators. Due to the limited resources available for expert groups, as outlined under 5, ICG-COBAM proposes that for the continued development of these indicators Contracting Parties or a consortium of Contracting Parties 1 DEVOTES (2012 – 2016): DEVelopment Of innovative Tools for understanding marine biodiversity and assessing good Environmental Status http://www.devotes-project.eu 2 VECTORS (2011-2015): Vectors of Change in Oceans and Seas Marine Life, Impact on Economic Sectors. http://www.marinevectors.eu 5 of 8 OSPAR Commission ICG-COBAM(1) 13/3/Info.2-E consider taking the lead for the further development and testing (i.e. as for OSPAR EcoQOs) of particular indicators or batches of indicators, while the COBAM expert groups can be involved in reviewing the development. Contracting Parties are also invited to transfer any relevant results from ongoing national MSFD development projects. BDC is asked to consider offers from Contracting Parties to take the lead on the development of OSPAR selected important biodiversity indicators that need substantial development work, in particular candidate indicators (see Table 1). 7. ToRs for the next cycle and further developments: The ToRs of COBAM for 2013/2014 are attached as Annex 2. They focus on the continued method development and operalization of biodiversity indicators, and the definition of monitoring needed to support the OSPAR common biodiversity indicators and the revision of the JAMP. BDC is asked to review and approve the proposed Terms of Reference for the period 2013/2014 (BDC 13/4/1 Add.1). 6 of 8 OSPAR Commission ICG-COBAM(1) 13/3/Info.2-E Table 1. List of indicators for endorsement Core indicators Code Indicator MAMMALS M-1 Distributional range and pattern of grey and harbour seal haul-outs and breeding colonies M-2 Distributional range and pattern of cetaceans species regularly present M-3 Abundance of grey and harbour seal at haul-out sites & within breeding colonies M-4 Abundance at the relevant temporal scale of cetacean species regularly present M-5 Harbour seal and Grey seal pup production M-6 Numbers of individuals within species being bycaught in relation to population BIRDS B-1 Species-specific trends in relative abundance of non-breeding and breeding marine bird species B-2 Annual breeding success of kittiwake B-3 Breeding success/failure of marine birds B-4 Non-native/invasive mammal presence on island seabird colonies B-6 Distributional pattern of breeding and non-breeding marine birds FISH & CCEPHALOPODS FC-1 Population abundance/ biomass of a suite of selected species FC-2 OSPAR EcoQO for proportion of large fish (LFI) FC-3 Mean maximum length of demersal fish and elasmobranchs BENTHIC HABITATS BH-1 Typical species composition BH-2 Multi-metric indices PELAGIC HABITATS PH-1 Changes of plankton functional types (life form) index Ratio PH-2 Plankton biomass and/or abundance PH-3 Changes in biodiversity index (s) FOOD WEBS FW-1 Reproductive success of marine birds in relation to food availability FW-2 Production of phytoplankton FW-3 Size composition in fish communities (LFI) FW-4 Changes in average trophic level of marine predators (cf MTI) FW-5 Change of plankton functional types (life form) index Ratio between: Gelatinous zooplankton & Fish larvae, Copepods & Phytoplankton; Holoplankton & Meroplankton 7 of 8 OSPAR Commission ICG-COBAM(1) 13/3/Info.2-E Candidate indicators Code Indicator BIRDS B-5 Mortality of marine birds from fishing (bycatch) and aquaculture FISH AND CEPHALOPODS FC-4 By-catch rates of Chondrichthyes FC-5 Conservation status of elasmobranch and demersal bony-fish species (IUCN) FC-6 Proportion of mature fish in the populations of all species sampled adequately in international and national fish surveys FC-7 Distributional range of a suite of selected species FC-8 Distributional pattern within range of a suite of selected species BENTHIC HABITATS BH-3 Physical damage of predominant and special habitats BH-4 Area of habitat loss BH-5 Size-frequency distribution of bivalve or other sensitive/indicator species FOOD WEBS FW-6 Biomass, species composition and spatial distribution of zooplankton FW-7 Fish biomass and abundance of dietary functional groups FW-8 Changes in average faunal biomass per trophic level (Biomass Trophic Spectrum) FW-9 Ecological Network Analysis indicator (e.g. trophic efficiency, flow diversity) NON-INDIGENOUS SPECIES NIS-1 Pathways management measures NIS-2 Rate of new introductions of NIS (per defined period) 8 of 8 OSPAR Commission ICG-COBAM(1) 13/3/Info.2-E Trend indicator for non-indigenous species Issued by: RWS Waterdienst A. Gittenberger GiMaRIS report 2013_01 u Trend indicator for non-indigenous species. Date: January 2013 Report nr.: GiMaRIS 2013_01 Title: Trend indicator for non-indigenous species. Author: Dr. A. Gittenberger Address GiMaRIS: GiMaRIS, Leiden BioScience Park J.H. Oortweg 21 2333 CH Leiden,The Netherlands [email protected] www.GiMaRIS.com Issued by: RWS Waterdienst Project leader: Dr. S. Kabuta Address: Zuiderwagenplein 2 8224 AD Lelystad Postbus 17 8200 AA Lelystad GiMaRIS holds no liabilities for damages resulting from the use of the data in this report. The client indemnifies GiMaRIS for claims of third parties connecting with the data in this report. 2 GiMaRIS report 2013_01 Index 1. Introduction p4 2. Indicator p4 3. Reasoning for the development of this indicator p4 3.1 Status of development p4 4. Selection of parameter/metric p4 4.1 Abundance of non-indigenous species p4 4.2 Temporal occurrence and spatial distribution of non-indigenous species p5 5. Baseline and Reference level p6 6. Target setting p7 7. Spatial scope p7 8. Monitoring requirements p8 9. Appropriateness of the indicator p 10 10. Reporting p 10 11. Costs p 11 12. Further work p 12 13. Literature p 14 3 Trend indicator for non-indigenous species. 1. Introduction 2. Indicator For the implementation of the Marine Strategy Framework Directive (MSFD) in the North East Atlantic region, indicators are developed that should be used in the assessment of marine biodiversity across OSPAR regions and subregions. The present document aims at the development of such an indicator for non-indigenous species as these species may become invasive and pose a great threat to marine ecosystems. European non-indigenous species (NIS) policy primarily focuses on the prevention of new introductions. Secondarily the focus is on reducing the risk of spreading in the early stages of the development of NIS populations. The aim of the present indicator for non-indigenous is to estimate the effectiveness of management measures that are taken by the member states to reduce the number of new introductions. The trend indicator for non-indigenous species aims at reflecting the rate of increase or decrease in new introductions of non-indigenous species through anthropogenic activities. This technical specifications document describes the development of a trend indicator for nonindigenous species in two phases: method development and operationalization. Method development hereby encompasses defining monitoring parameters and indicator metrics, describing the species and habitats that are to be monitored and discussing the applicability of the indicator on a spatial scale, determining the appropriate assessment area and monitoring frequency. Operationalization concerns defining baseline and GES-boundary/target, data flows, a protocol for status assessment, and the reporting. The implementation of the trend indicator for non-indigenous species is illustrated with examples of the Dutch coastline and on-going monitoring programs as the Rijkswaterstaat Waterdienst of the Dutch Ministry of Infrastructure and the Environment issued the development of this technical specifications document. 4 3. Reasoning for the development of this indicator The present indicator is developed for “Descriptor 2: Non-Indigenous species” of the Marine Strategy Framework Directive where it is described as MSFD indicator 2.1.1: “Trends in abundance, temporal occurrence and spatial distribution in the wild of non-indigenous species, particularly invasive non-indigenous species, notably in risk areas, in relation to the main vectors and pathways of spreading of such species.” 3.1 Status of development The trend indicator for non-indigenous species becomes operational when at least two years of relevant data on the parameters are made available. In the absence of relevant data, it is advised to use two years data collected after the development of the indicator. 4. Selection of parameter/metric 4.1 Abundance of non-indigenous species Abundance of non-indigenous species plays no role in the calculation of the trend indicator for non-indigenous species. Abundance monitoring is relatively expensive. It is less important than recording all local non-indigenous species. The abundance parameter is also not important for the NIS-goals set for the trend indicator: [1] ideally no new non-indigenous species are introduced, and [2] ideally the number and composition of non-indigenous species remains at a level where only non-indigenous species that have already settled at a location are present, i.e. a reference level indicating that the number of non-indigenous species has remained the same in the period of three successive years’ i.e. the non-indigenous encountered species in the system appear to have settled for the “long-term”. From a benefit-cost perspective it is therefore best to focus on finding as many non-indigenous species as possible within a location, and not on scoring the abundances of these species. 4.2 Temporal occurrence and spatial distribution of non-indigenous species The management measures for marine nonindigenous species should be focused on preventing new introductions through various ways. This approach is the most cost-efficient and in most cases it is the only way to manage non-indigenous species. To evaluate this management measure, one should monitor the trends in the temporal occurrence and spatial distribution of recently introduced species To monitor the trend indicator of non-indigenous species the two parameters [A] & [B] should therefore be calculated on a yearly basis (Table 1). [A] provides an indication of the introductions of “new” species (in comparison with the prior year), and [B] gives an indication of the increase or decrease of the total number of non-indigenous species: [A] The number of non-indigenous species at Tn (for example T2013) that was not present at Tn-1 (for example T2013-1=2012). To calculate this parameters the non-indigenous species lists of GiMaRIS report 2013_01 both years are compared to check which species were recorded in 2013, but were not recorded in 2012. [B] The number of non-indigenous species at Tn minus the number of non-indigenous species at Tn-1. Hereby Tn stands for the year of reporting. For example, to calculate [A] in 2012 one should score how many non-indigenous species are present in 2012 (=T2012) at the locations concerned, that where not present there in 2011 (=T2012-1=2011), regardless of whether or not this species was present in 2010 and earlier years. To calculate this parameter only the total number of non-indigenous species is used in the comparison (species names are not compared). Trends in both [A] and [B] should be monitored to develop the best management plan for nonindigenous species in an area. A positive or negative trend in [B] illustrates respectively an increase and a decrease in the number of nonindigenous species in an area, which is a good trend indicator of non-indigenous species. One also needs to calculate [A] however as it is possible to have both a negative trend in [B], indicating a decrease the total number of nonindigenous species, and a positive trend in [A] at the same time, indicating that management in the area is not sufficient yet. A positive trend in [A] ([A]>0) indicates that “new” species are introduced into the area and one should therefore investigate how and with which vector they are introduced. If this concerns a vector introduced by anthropogenic activities, one may focus management on that vector. If the new non-indigenous species arrive by their natural distribution capacities, one may focus on backtracking the location of origin and focus management on that location. Although one may have a negative trend in [B] ([B]<1) indicating that the total number of non-indigenous species decreases, there may still be a positive trend 5 Trend indicator for non-indigenous species. Table 1.Example table to illustrate the calculation of [A] and [B] at Location 1. Non-indigenous species scored at Location 1 2012 2013 Number of species not present at Tn -1 (T2012) Change in number of species between Tn -1 (T2012) and Tn (T2013) Crassostrea gigasx Yes No 0 -1 Didemnum vexillum Yes Yes 0 0 Styela clava No Yes 1 +1 Rapana venosa No Yes 1 +1 Elminius modestus Yes Yes 0 0 Diadumene lineata Yes Yes 0 0 A = 2 = 0+0+1+1+0+0 B = 1 = -1+0+1+1+0+0 Example calculation of [A] and [B] for location 1 (Table 1): [A] = 2, i.e. the species Styela clava and Rapana venosa were found in 2013, but not in 2012. [B] = 5 - 4 = 1, i.e. in 2013 five nonindigenous species were recorded while four non-indigenous species were recorded in 2012. In 2013 one non-indigenous species was found (=[B]) that was not recorded in 2012. These parameters should be calculated for at least 2 locations per region per “potential import vector”, e.g. “ballast water”, “hull-fouling” and “aquaculture transports”. The criteria on the basis of which these locations are chosen can be the following: [1] past research has shown them to be hotspots for non-indigenous species that can be transported with the transport vector concerned, [2] the species communities at the two locations do not directly influence each other, [3] vulnerable areas with prospects for invasion by new introductions. The number of non-indigenous species at each of the selected locations has to be monitored following a specific protocol for that location, ensuring that the number of non-indigenous species within a location can be compared over 6 the years to produce trends. The monitoring protocol developed for each location should aim at reflecting the occurrence of many non-indigenous species at that location. Monitoring protocols may be different between locations. The use of different monitoring protocols at different locations must not be a problem as long as all protocols aim at scoring non-indigenous species present in the location. 5. Baseline and Reference level The reference level is set based on the parameters A, B and Tn. Hereby Tn stands for the year of reporting. The metric [A] is the number of non-indigenous species at Tn (for example T2013) that was not present at Tn-1 (for example T2013-1=2012). To calculate this parameters the non-indigenous species lists of both years are compared to check which species were recorded in 2013, but were not recorded in 2012. The metric [B] represents the number of non-indigenous species at Tn minus the number of non-indigenous species at Tn-1. For example, to calculate [A] in 2012 one should score how many non-indigenous species are present in 2012 (=T2012) at the locations concerned, that where not present there in 2011 (=T2012-1=2011), regardless of whether or not this species was present in 2010 and earlier years. To calculate this parameter only the total number of GiMaRIS report 2013_01 non-indigenous species is used in the comparison (species names are not compared). 6. Target setting The reference value (at which impacts from anthropogenic pressures are absent or negligible) for metric [A] is [A at Tn] = [A at Tn-1]=0, indicating that in the last three years no new nonindigenous species were introduced. The target for the trend indicator for non-indigenous species is trend-based: An acceptable target situation for the indicator is a negative trend in the numbers of introductions, occurrences and spatial distribution. The reference value for [B] is [B at Tn] = [B at Tn-1] = [B at Tn-2], indicating that the number of non-indigenous species has remained the same in three years’ time, i.e. the non-indigenous species present appear to have settled for the “longterm”. When [A at Tn] < [A at Tn-1] (indicating that the number of “new” species introduced to the area in the year Tn is lower than in the prior year, i.e. Tn-1) and [B] <0 (indicating that the number of non-indigenous species at a location has decreased), until the Reference level is reached. The reference level [A at Tn] = [A at Tn-1] = 0 and [B at Tn] = [B at Tn-1] = [B at Tn-2], should indicate that no new non-indigenous species were introduced in the last three years, and that the number of non-indigenous species is decreased to a level where only settled (for at least three years) non-indigenous species are present. Of course, this target accounts for all locations that are monitored. In conclusion the impacts from anthropogenic pressures are assumed to be absent or negligible when [A at Tn] = [A at Tn-1] = 0 and [B at Tn] = [B at Tn-1] = [B at Tn-2]. The baseline is set by considering the following statements: [1] ideally no new non-indigenous species are introduced, and [2] ideally the number of non-indigenous species reduces to a level where only non-indigenous species that have already settled at a location are present, i.e. the number of non-indigenous species is decreased to a level where only settled non-indigenous species are present. It is hereby assumed that the eradication of settled non-indigenous species in the marine environment is virtually impossible. The number of non-indigenous species found during the Initial Assessment (IA) is therefore not used as the baseline. Instead, the reference values for [A] and [B] are based on trends in numbers of non-indigenous species that are found over the years. 7. Spatial scope Marine species, and especially invasive marine species, tend to have relatively large distributional ranges in comparison to terrestrial and fresh water species as there are less physical barriers in the marine environment that may limit their spread. Most species for example have a pelagic stage during which they can drift along with the sea currents over large distances. Therefore monitoring the presence of marine non-indigenous species in for example a part of a sea port, will therefore provide a reasonably good indication of the species that are present in the whole port and close by waters. One can therefore obtain an overview of the non-indigenous species present at a large spatial scope, while only monitoring a relatively small number of locations. 7 Trend indicator for non-indigenous species. To select these locations it has to be investigated what potential import vectors are present in the waters of the member state, for example “ballast water”, “hull-fouling” and “aquaculture transports”. At least two monitoring locations may be selected for each vector. Location selection should be based on the following criteria: [1] past research has shown them to be hotspots for non-indigenous species that can be transported with the transport vector concerned, [2] the species communities at the two locations do not directly influence each other, [3] vulnerable areas with prospects for invasion by new introductions Monitoring can be done at least once in a year and preferably in the warmer months because most of the species are present then. However, with sufficient resources, the monitoring may be done several times per year to reduce the risk that species are missed because of their seasonal disappearances from the location. The results of monitoring at locations selected for the same vector should be compared between the member states, to get an overview on a large spatial scope at regional seas level. Comparing results at this level ensures management focus on reducing the chances of NIS spread to other areas in the European waters. The indicator accounts for the trends in numbers of non-indigenous species in each of the selected monitoring locations separately. 8. Monitoring requirements The use of standard monitoring protocols and methods (without specifically aiming at scoring all species present at all locations) is probably one of the main reasons that so many marine non-indigenous species are missed. In the major continuous monitoring programs along the European coast, the focus is made on the sampling of few habitats (e.g. soft substrata) excluding species present in other habitats like hard substrata (Bouma, 2012; Sluis et al., 2012; Vandekerkhove& Cardoso, 2010). In general, monitoring non-indigenous species should be focused on finding non-indigenous species in an area. The present marine monitoring program in the Netherlands is the MWTL and focuses on reflecting the abundance of marine species in the North Sea. Most non-indigenous species are missed however, especially the rare and recently introduced ones. This is probably also the case in other EU member states that use similar marine monitoring programs as the MWTL in the Netherlands. To monitor trends in number, abundance and in the scope of distribution of non-indigenous species, one may need to develop a monitoring protocol for each location/region separately, aiming at scoring as many non-indigenous species as possible at that location. This means that monitoring protocols can be different between locations. Points of importance when setting up a monitoring protocol focusing on finding non-indigenous species: [A] Involve taxonomists, typically working for or in close cooperation with natural history museums. These are scientists that have specialised themselves in identifying and describing species. Identifying non-indigenous species can be very difficult as these species may 8 origin from anywhere worldwide. Most identifications in marine monitoring programs along the European coasts are done by ecologists that usually do have a good knowledge of the common and native species, but find it difficult to identify “non-indigenous” species. The involvement of “true” taxonomists is therefore very important. [B] The number of samples that has to be taken in an area should be estimated based on the homogeneity of the species communities in that area. This can for example be done by the obligation that one needs to take/search through new samples until at least 90% of the species in that area are found. To check this, various statistical analytic methods exist with which the total species diversity in an area can be estimated on the basis of the species found in past samples taken. [C] Make an assessment of the microhabitats based on variations in salinity, substrate, currents, wave-action, etc. that are present at a location, and make certain that an assessment of non-indigenous species is done in each of these habitats with the best available monitoring method (from a benefit-cost perspective). Hereby one should focus on scoring species of various trophic groups and life strategies including endofauna and epifauna, but also the species with a mainly pelagic occurrence. [D] To select the areas that need to be monitored for each country, one first needs to assess the potential import vectors. The most common ones are usually “ballast water”, “hullfouling” and “aquaculture transports”. In addition less prominent vectors which are of little importance in the area may also need to be monitored. Even if for example “aquaculture transports” is assumed to be a vectors of little importance, if it is present, one needs to monitor it. “Small” imports of shellfish, if they are not properly managed, may form a major import vector of non-indigenous species. Finally one may also base the selection of monitoring locations on the GiMaRIS report 2013_01 vulnerability of marine water systems to exotic species to the degree that this can be predicted (Leewis& Gittenberger, 2011). [E] Per vector, one needs to select at least two areas in which one expects to find most non-indigenous species that are introduced by that vector. Those two areas need to be monitored at least once per year, preferably in the warmer months as most species are present then. Ideally the monitoring should take place several times per year to reduce the risk that species are missed because of their seasonality. [F] The monitoring may at least partly be placed under the responsibility of parties that benefit by the presence of the vector, for example port owners, pleasure craft harbour owners and the shellfish industry. Of course the monitoring itself should be done by an independent party and the results have to be reported to the ministry responsible for water management. [G] When comparing monitoring data between locations and Member States, one may need to assess whether the location specific monitoring protocols did aim at scoring all nonindigenous species present. If that is so, the results can be compared. If there is any doubt on the basis of a monitoring protocol whether all non-indigenous species are scored, one should make an assessment of the number of species that are probably missed before comparing the results. Additionally a feasibility study should be conducted of whether the monitoring protocol concerned can be adjusted in such a way that it does aim at scoring all non-indigenous species present. As it is too expensive and time consuming to score all species in an area, one may decide that it is sufficient if one scores at least 90% of the species. Various statistical analyses exist with which the total species diversity in an area can be estimated. 9 Trend indicator for non-indigenous species. 9. Appropriateness of the indicator 10. Reporting An indicator for non-indigenous species is useful if the monitoring requirements described in the previous paragraph are met in the member states concerned. The indicator is expected to be very sensitive and accurate. The results of the monitoring at the selected locations should be forwarded to the national reporting center for the MSFD. Informing the national authorities is a prerequisite to the MSFD reporting. In addition, the results are ideally linked to a management-control system/ protocol for no-indigenous species focusing on controlling the vectors. The problem is the development of a more focused monitoring campaign for the assessment of non-indigenous species. This is not the case in many of the on-going marine monitoring programs along the European coast. In the existing monitoring programs the focus is usually on endofauna but most non-indigenous species are epifaunal species that live on hard substrata. Adjustments to the existing monitoring protocols and programs for the purpose of collecting data on non-indigenous species may not be sufficient. A purpose specific monitoring strategy needs to be designed to produce useful data for the indicators. This could be done by making the (Stakeholders) parties that benefit by the presence of the vector, partly responsible for the monitoring. The involvement of stakeholders in the monitoring will result into [1] promoting them to maintain a management system to reduce the risk of introducing non-indigenous species, [2] easing the organisation and coordination of the monitoring itself, [3] easing the communication to the local stakeholders and [4] shortening the response time if any new non-indigenous species are found. Both the maritime industry and the shellfish industry are already used to cooperating in monitoring programmes reducing the risks of nonindigenous species, and also benefit by these programs. Many non-indigenous species including Japanese oysters and New Zealand barnacles tend to foul the hulls increasing gasoline costs. Quite some “Japanese” sea-squirts and gastropods tend to smother shellfish beds and may feed on oysters greatly reducing their numbers. It is therefore feasible to involve these industries in the monitoring of non-indigenous species. 10 One should have at least three years of data per location in order to calculate the trend indicator and to define the reference level for the nonindigenous species. This is assumed to be so when no new non-indigenous species were introduced in the last three years, and the number of non-indigenous species is decreased to a level where only characteristic resident non-indigenous species (settled for at least three years) are present. For developing new monitoring protocols specifically aiming at finding nonindigenous species, one should at least plan two years during which each country monitors nonindigenous species according to the monitoring program they have developed. During those two years, the results of the monitoring programs can be compared in time (between the two years) and space between the various member states. These results are compared with one question in mind: how can each of the monitoring programs be improved (from a cost/benefit point of view) aiming at finding as many non-indigenous species as possible. After those two years an evaluation should take place during which it is estimated what percentage of the non-indigenous species present at the various locations, is indeed found in the monitoring protocol that was chosen. If less than ~90% of the non-indigenous species present in an area are scored, the monitoring protocol is probably not fit for producing the data necessary to calculate the non-indigenous species trend indicator that is described here. GiMaRIS report 2013_01 Table 2. Cost estimates of monitoring and reporting for the Trend indicator non-indigenous species”. Location selected for the vector “shellfish transports” (for example: shellfish production area) Location selected for the vector “hull fouling” (for example: pleasure craft harbour) Location selected for the vector “ballast water” (for example: part of the port of Rotterdam) Total monitoring costs for two locations / vector Reporting / calculation of trend parameters for “Trend indicator non-indigenous species” Total costs “Trend indicator non-indigenous species” If the majority of the Member States is not able to develop and maintain a monitoring program that is able to score at least ~90% of the nonindigenous species present in an area, the use of any “trend indicator for marine non-indigenous species” is not feasible. 11. Costs It is expected that each country will probably select about 6 locations for monitoring, i.e. two for each of the vectors “hull fouling”, “ballast water” and “shellfish transports”. As was already suggested above, the costs may at least party be paid by those that benefit from the presence of the vectors like harbour owners, the shellfish industry, etc. The total annual costs per member state for setting up a monitoring program for the non-indigenous species indicator is estimated to be about 100.000,- Euro. Cost estimates per location are included in Table 2. The ~49,000 Euro estimate of the total annual costs of “Trend indicator non-indigenous species” (Table 2) concern a bare minimum price assuming that no more than two locations per vector are monitored, only three potential import vectors are present in the member state and the locations chosen are relatively small. Ideally more than two locations per vector are monitored and especially in the first years of monitoring, monitoring may be sub-optimal and relatively slow as ~7,000 Euro ~3,000 Euro ~7,000 Euro 2 x ~17,000 Euro ~15,000 Euro ~49,000 Euro new species are found and monitoring methods need to be optimised. A more realistic estimate of total annual costs is therefore 100.000,- Euro per member state. Total species assessment of a shellfish area (mussel beds / oyster reefs): ~5.000-10.000 Euro This price estimation is based on about 40 total species assessments focussing on non-indigenous species that have already been done since 2010 in Ireland, England, Sweden, Norway, Denmark, Germany and in The Netherlands. These assessments are done as a part of a Management & Control transport protocol for shellfish transports, i.e. the Shellfish Import Monitoring Protocol (Gittenberger, 2010), which is made mandatory in the Netherlands since 2012 by legislation (Bleker, 2012). This probably concerns the most wide-spread continuous (every three years all areas have to be checked) marine monitoring project focusing specifically on non-indigenous species in western Europe. It is fully paid by the shellfish industry. Such a monitoring program can form a very valuable and relatively low cost data resource for the non-indigenous species trend indicator described here. Total species assessment of all (~35) pleasurecraft harbours in the whole Wadden Sea (Netherlands / Germany / Denmark) per year: ~60,000 Euro This price estimation is based two assessments in the Dutch Wadden Sea (in 2009 and 2011) and one assessment in the German Wadden Sea (in 2012). 11 Trend indicator for non-indigenous species. Assessment of species with a fouling community study. Costs / year / locality: ~2.000-3.000 Euro N.B. These costs include four checks (every season) of epifaunal species diversity per year. In many of the on-going marine monitoring programs epifauna species are missed. A relatively simple and low-cost method of monitoring these species is the deployment of settlement/fouling plates. These fouling plates can be hung on ropes attached to buoys, floating docks, pilings, etc. One can check them for species on a regular basis without the need of scuba-divers by pulling the rope up and scoring the species that are growing on the plates. This methodology, in various variants, is commonly used in many countries to monitor epifaunal species. In the Netherlands GiMaRIS runs a continuous fouling community monitoring project since ~2006 in which about 200 SETL-plates in ports and pleasure craft harbours are checked for species all along the Dutch coast. The size and material of the plates used was copied (enabling comparisons to be made) from the Smithsonian Marine Invasions Laboratory. Over the years they have used thousands of these plates all along the coasts of eastern and western America and Canada, in Hawaii, and in New Zealand, specifically for monitoring nonindigenous species. The same methodology was also used along the European coast in the MarPACE project, a project of the MARBEF EU Network of Excellence. In the Netherlands the method was validated in 2007 and 2008 to assess the ecological quality of The Netherlands sea ports on the basis of epifaunal inventory for the Dutch Ministry of Transportation and Water Management (Gittenberger, 2008). Furthermore, over the years, this fouling community study has repeatedly proven to be very useful for detecting new non-indigenous species in both marine and freshwater, for monitoring their spread and for monitoring their effect on the populations of native Dutch species (Gittenberger & Schipper, 2008; Gittenberger & Moons, 2011; Gittenberger & van Stelt, 2011; Lindeyer & Gittenberger, 2011; Schonenberg& Gittenberger, 2008). 12 All cost estimates made here are all-in including both the monitoring and reporting in either English, German and/or Dutch. 12. Further work Further work encompasses that the member states [1] make an assessment of the import vectors present, [2] select at least two areas for each of these vectors to be monitored, [3] assess which monitoring already exists in these areas, [4] where necessary apply new developed monitoring protocols focusing on non-indigenous species in these areas. A final step is the evaluation of monitoring protocols by calculating the trend indicator for non-indigenous species metrics and comparing the results between the various areas. For example, in The Netherlands “Ballast water”, “Shellfish transports”, and “Hull fouling” are the most important import vectors. When selecting two areas for “Ballast water” one may think of the port of Rotterdam and the entrance channel (Noordzeekanaal) to the port of Amsterdam as two areas where one expects to find most species introduced by this vector in The Netherlands. For “Shellfish transport” one may select an area in the Oosterschelde, close to Yerseke where most shellfish are imported, and a second area in the Dutch Wadden Sea. For “Hull fouling” the pleasure craft harbours in Zeeland and the pleasure craft harbours in the Wadden Sea can be selected as the two areas. In addition the port of Rotterdam and the port of Den Helder (military harbour) may be selected as two areas where one expects to find species introduced by hull fouling of larger ships that in general travel over greater distances than the pleasure crafts. When focusing on the monitoring in the port of Rotterdam, one may find that there is already an on-going monitoring program of the plankton species present, paid for by the government. In addition there is already an on-going (non-governmental) marine fouling community study present in the port of Rotterdam, focusing on fouling species on floating objects. Two habitats in which nonindigenous species may be present, but are not monitored in the port of Rotterdam may be the soft bottom (endofaunal species) habitats and the “hard substrata” like the dikes and sea-walls. It should therefore be assessed how these two habitats can also be searched for non-indigenous species. For the ballast water vector one may also include the assessment of non-indigenous species in a selection of ballast water samples taken in the port of Rotterdam from ships that have ballast water treatment systems on-board that are officially approved by the ballast water convention. When a monitoring program is developed for the Port of Rotterdam encompassing the above described, it is expected to be suitable for monitoring introductions by both the vector “Ballast Water” and the vector “Hull fouling”. For evaluation and optimization purposes, the results of the monitoring program in the port of Rotterdam have to be compared with the results of monitoring programs focusing on non-indigenous species in ports in other Member States. For most areas new monitoring protocols need to be developed for monitoring non-indigenous species. This view is also supported by Vandekerkhove & Cardoso (2010) describing that most existing monitoring programs fail to detect some indicative alien species. This is confirmed by Sluis et al. (2012) and Bouma (2012) for the marine monitoring programs within The Netherlands. An example case of how many nonindigenous species are missed with the present monitoring methods and programs is given below for the Dutch Wadden Sea (similar results are known for the German Wadden Sea): In a recent study for the Dutch Ministry an overview was made of 309 common marine macrozoobenthos species that were recorded in Dutch marine monitoring programs (Gittenberger & van Loon, 2011). For these species the sensitivi- GiMaRIS report 2013_01 ties to environmental and anthropogenic pressures like sedimentation, fisheries and organic enrichment were scored as a part of the design, calibration and intercalibration of the marine benthos metric the BEQI-2 (Boon et al., 2011). This metric aims at fulfilling the obligations of the Dutch government set by the European Water Framework Directive and the future Marine Strategy Framework Directive for improving the water quality in European waters. For this study the MWTL-database data of the Dutch Wadden Sea from 1989-2008 was used. Only 8 of the Wadden Sea species in this dataset concern non-indigenous species. This indicates that by far most of the non-indigenous species in the Wadden Sea are missed in the monitoring program as one can easily find, in one assessment, about 30 non-indigenous (mostly benthic) species in the Dutch Wadden Sea if one focuses the monitoring on finding non-indigenous species. This is illustrated by two assessments, i.e. in 2009 and 2011, of each three weeks time (with ~two scientist), that specifically focused on finding non-indigenous species in the Dutch Wadden Sea (Gittenberger et al., 2010; Gittenberger & Rensing, 2012; Gittenberger et al., 2012). During these two assessments respectively 28 and 34 non-indigenous species were found. In total 18 of these species were “new” to the Dutch Wadden Sea. Most of these ‘new’ species have probably been overlooked during prior monitoring projects in this UNESCO world heritage site that did not focus on finding non-indigenous species. Over the years in total 72 non-indigenous species have been recorded in the Dutch Wadden Sea. About half of these species were scored in the 2009 and 2011 assessments described above. One may assume on the basis of these results that about half of the non-indigenous species that have ever been recorded in the Wadden Sea (~35) has settled itself in the area. In the standard marine monitoring programs in the Wadden Sea 13 Trend indicator for non-indigenous species. for the Dutch ministry only 8, i.e. about 25% of these settled non-indigenous species were recorded in 10 years’ time (1989-2008), while the presence of virtually all of the non-indigenous species (~35) present can be recorded in an assessment of only three weeks’ time, when one specifically focusses the monitoring on non-indigenous species. Furthermore, the non-indigenous species that were recorded in the MWTL-database mainly concern very common species like the Japanese oyster and the New Zealand barnacle that have settled in the Wadden Sea decades ago. Their presence and abundance is not very useful for the trend indicator of non-indigenous species that is described here. For this trend indicator the presence and abundance of new and recently introduced non-indigenous species that may not be very common yet, is much more valuable. In conclusion it can be said that the monitoring programs that form the basis of the Dutch MWTL-database do not seem to be suitable for monitoring trends in non-indigenous species (numbers and abundances) and therefore do not provide useful data for a potential trend indicator of non-indigenous species. This can be resolved by using monitoring protocols that are specifically focussing on finding non-indigenous species. 13. Literature Bouma, S., 2012. Indicators for non-indigenous species in the Marine Strategy for the Dutch part of the North Sea. Bureau Waardenburg bv report nr 12-155: 49 pp. Bleker, H., 2012. Beleidsregels van de Staatssecretaris van Economische Zaken, Landbouw en Innovatie van 6 juni 2012, nr. 267278, houdende vaststelling van beleidsregels in14 zake schelpdierverplaatsingen. Staatscourant 12068: 4 pp. Boon, A.R., Gittenberger, A. & W.M.G.M. van Loon, 2011. Review of marine benthic indicators and metrics for the WFD and design of an optimized BEQI. Deltares report 1203801-000-ZKS-0006: 65 pp. Gittenberger, A., 2008. Ecological quality of The Netherlands sea ports: on the basis of epifauna inventory. Naturalis report 2008/01: 35 pp.DGW, Ministry of Transportation and Water Management, Den Haag, The Netherlands. Gittenberger, A. & C. Schipper, 2008. Long live Linnaeus, Lineus longissimus (Gunnerus, 1770)(Vermes: Nemertea: Anopla: Heteronemertea: Lineidae) the longest animal worldwide and its relatives, occurring in The Netherlands. Zoologische Mededelingen 82(7): 59-63. Gittenberger, A., 2010. Schelpdier import monitoring protocol. GiMaRIS rapport 2010.10: 9 pp. n / Shellfish import monitoring & action protocol. GiMaRIS report 2010.14: 9 pp. Issued by the Vereniging van Importeurs van Schelpdieren. Gittenberger, A. & W.M.G.M. van Loon, 2011. Common marine macrozoobenthos species in The Netherlands, their characteristics and sensitivities to environmental pressures. GiMaRIS 2011.08: 38 pp. Gittenberger, A. & J.J.S. Moons, 2011. Settlement and competition for space of the invasive violet tunicate Botrylloides violaceus Oka, 1927 and the native star tunicate Botryllus schlosseri (Pallas, 1766) in The Netherlands. Aquatic Invasions 6(4): 435-440. Gittenberger, A. & R.C. van Stelt, 2011. Artificial structures in harbors and their associated ascidian fauna. Aquatic Invasions 6(4): 413-420. GiMaRIS report 2013_01 Gittenberger, A., Rensing, M., Stegenga, H. & B.W. Hoeksema, 2010. Native and non-native species of hard substrata in the Dutch Wadden Sea. Nederlandse Faunistische Mededelingen 33: 21-75. Gittenberger, A. & M. Rensing, 2012. Nieuwe exoten in de Waddenzee. De Levende Natuur 113(3): 96-100. Gittenberger, A., Rensing, M., Schrieken, N. & H. Stegenga, 2012. Waddenzee inventarisatie van aan hard substraat gerelateerde organismen met de focus op exoten, zomer 2011. GiMaRIS rapport 2012.01: 61 pp. i.o.v. de Producentenorganisatie van de Nederlandse Mosselcultuur. Vandekerkhove, J. & Cardoso, A.C., 2010. Alien Species and the Water Framework Directive Questionnaire Results. JRC Scientific and Technical Report. EUR 24257EN – 2010. Leewis, R.J. & A. Gittenberger, 2011. Assessing the vulnerability of Dutch water bodies to exotic species: A new methodology. Current Zoology 57(6): 863-873. Lindeyer, F. & A. Gittenberger, 2011. Ascidians in the succession of marine fouling communities. Aquatic Invasions 6(4): 421-434. Schonenberg, D,B, & A. Gittenberger, 2008. The invasive quagga mussel Dreissena rostriformis bugensis (Andrusov, 1879)(Bivalvia: Dreissenidae) in the Dutch Haringvliet, an enclosed freshwater Rhine-Meuse estuary, the westernmost record for Europe. Basteria 72: 345-352. Van der Sluis, M.T., Paijmans, A.J., van den Heuvel-Greve, M.J. & J.H.M. Schobben, 2012. Advies ecologisch monitoringsprogramma Noordzee ten behoeve van de kaderrichtlijn marien en de vogel- en habitatrichtlijn. IMARES report C127/12: 206 pp. 15 Annexe 7 : Extraits d’un document de propositions françaises (MEDDE) dans le cadre de la première réunion d’un groupe de travail « biodiversité et pêche » (Rome, Italie, 7‐8 février 2013) pour le Plan Action Méditerranée (convention de Barcelone). UNEP(DEPI)/MED WG.373/2 31 janvier 2013 FRANÇAIS Original: ANGLAIS PLAN D’ACTION POUR LA MÉDITERRANÉE 2ème Réunion du groupe de correspondance sur le bon état écologique et les cibles Module thématique : Biodiversité et Pêche Rome (Italie), 7-8 février 2013 Approches pour la détermination du bon état écologique et des cibles en rapport avec les objectifs écologiques (OE) ci-après dans le cadre de l’approche écosystémique : OE 1(Biodiversité), OE 2 (Espèces non indigènes), OE 3 (Captures d’espèces de poisson et de mollusques/crustacés exploitées à des fins commerciale), OE 4 (Réseaux trophiques marins) et OE 6 (Intégrité des fonds marins) PAM/PNUE Athènes, 2013 UNEP(DEPI)/MED WG.373/3 Page 1 1. Introduction Lors de leur réunion ordinaire tenue à Paris en février 2012, les Parties contractantes à la Convention de Barcelone ont adopté 11 objectifs écologiques (OE) méditerranéens associés à des objectifs opérationnels et à des indicateurs, et ce au titre de la Décision 20/4 (Mise en œuvre de la feuille de route pour l’approche écosystémique du PAM : objectifs écologiques et opérationnels pour la Méditerranée, indicateurs et calendrier de mise en œuvre de la feuille de route pour l’approche écosystémique). Le liste des OE adoptés figure à l’annexe 1 de la Décision en question. Les Parties ont également demandé au Secrétariat de s’employer à déterminer, pour chaque OE, au cours de l’exercice biennal 2012-2013, le bon état écologique (BEE) et les cibles dans le cadre d’un processus participatif ouvert aux composantes du PAM, aux Parties contractantes et à la communauté scientifique, dans le but de soumettre les BEE et les cibles proposés en Méditerranée à la prochaine réunion des Parties contractantes. Le présent document de travail a comme objet de proposer des approches pour la détermination du BEE en rapport avec les objectifs écologiques 1 (Biodiversité), 2 (Espèces non indigènes), 3 (Capture des espèces de poisson et de mollusques/crustacés exploitées à des fins commerciales), 4 (Réseaux trophiques), 6 (Intégrité des fonds marins). Il vise aussi à proposer des cibles pour chacun de ces OE. Compte tenu de la complexité de la biodiversité et du nombre d’aspects qu’il convient d’envisager lorsque l’on évalue l’état de ses éléments constitutifs, il s’impose de mener une vaste concertation auprès d’un grand éventail de spécialistes. Le présent document doit être considéré comme une première contribution du Secrétariat dans le but de faciliter les travaux du Cluster "Biodiversité et Pêche" du Groupe de correspondance ECAP sur le BEE et les cibles. Les contributions de la Commission générale des pêches pour la Méditerranée (CGPM) ont conféré une valeur ajoutée au document. Néanmoins, les approches proposées pour la détermination du BEE et des cibles devront être revues par les experts du Cluster et, si nécessaire, adaptées et/ou réorientées en vue de prendre en compte les spécificités de tout élément vivant du milieu marin méditerranéen ainsi que les conditions propres aux sousrégions ou pays de la Méditerranée. La liste des documents consultés pour l’élaboration du présent document figure à l’annexe 2. 2. Définitions Les définitions qui suivent ont pour but de permettre une compréhension commune des principaux termes utilisés dans le document. Elles seront examinées et modifiées s’il y a lieu par le Cluster "Biodiversité et Pêche" du Groupe de correspondance sur le BEE et les cibles. On entend par “bon état écologique” (GES) l’état souhaité pour le milieu marin et ses composantes. La détermination du BEE se fonde sur les 11 objectifs écologiques adoptés par les Parties contractantes. Étant donné que les écosystèmes marins de la Méditerranée fournissent des services en appui aux activités humaines, le BEE n‘implique pas un état vierge (ou intact de toutes pressions anthropiques) mais plutôt un état qui ménage l’utilisation du milieu marin avec un haut degré de résilience des écosystèmes aux impacts des activités humaines et aux changements climatiques prévus. On entend par “BEE seuil” pour un indicateur d’objectif écologique donné, la limite au delà de laquelle l’objectif opérationnel correspondant ne peut contribuer à obtenir le bon état écologique souhaité. UNEP(DEPI)/MED WG.373/3 Page 14 5. Approches proposées pour la détermination du BEE et des cibles relatives au BEE en rapport avec l’objectif écologique 2 (Espèces non indigènes) Objectif écologique 2: Les espèces non indigènes introduites par les activités humaines se situent à des niveaux qui n’exercent pas d’effets dommageables sur les écosystèmes. . La survenue d’espèces non indigènes en mer Méditerranée est un phénomène croissant résultant d’une introduction intentionnelle ou non intentionnelle. Les vecteurs d’introduction dans les eaux méditerranéennes comprennent les eaux de ballast, l’aquaculture et le commerce d’organismes marins vivants. Cependant, l’entrée des organismes par le canal de Suez Canal est admise comme la voie d’entrée la plus importante. L’établissement d’espèces non indigènes dans la partie orientale de la Méditerranée crée un profond bouleversement dans la composition en espèces de ce bassin marin. Certaines espèces sont devenues des ressources halieutiques précieuses mais nombreuses sont celles qui se sont avérées envahissantes et ont occasionné des dommages importants à des populations et assemblages spécifiques locaux. En outre, plusieurs exemples d’impacts sur la santé humaine et/ou de pertes économiques causés par des espèces envahissantes ont été signalés dans les eaux côtières méditerranéennes. Le changement climatique peut créer des conditions propices à la survie des espèces non indigènes, à un établissement viable de leurs populations et à leur large propagation. 5.1 Objectifs opérationnels et indicateurs Les objectifs opérationnels et les indicateurs adoptés par les Parties contractantes en rapport avec OE2 sont présentés sur le tableau ci-dessous extrait de la Décision 20/4. Objectif écologique Objectifs opérationnels Les espèces non 2.1 Les introductions indigènes introduites par d’espèces non indigènes les activités humaines se invasives sont limitées situent à des niveaux qui n’exercent pas d’effets dommageables sur les écosystèmes 2.2. Les impacts des espèces non indigènes sur les écosystèmes sont limités Indicateurs 2.1.1. Répartition spatiale, origine et statut (vagabond ou établi) des populations des espèces non indigènes 2.1.2 Tendances de l’abondance des espèces introduites, notamment dans les zones à risque 2.2.1 Impacts sur les écosystèmes des espèces particulièrement invasives 2.2.2 Rapport entre les espèces invasives non indigènes et les espèces natives dans certains groupes taxonomiques bien étudiés UNEP(DEPI)/MED WG.373/3 Page 15 5.2 Espèces à prendre en considération : Étant donné que les espèces non indigènes ne sont pas toutes susceptibles d’établir des populations viables en mer Méditerranée, seules celles qui possèdent un tel potentiel menaçant des écosystèmes, des habitats ou d’autres espèces seront prises en compte pour la détermination du BEE en relation avec OE2. Ces espèces sont dites “espèces exotiques envahissantes" aux termes de la Convention sur la diversité biologique. L’objectif 9, adopté au titre du but stratégique B) du Plan stratégique d’Aichi de la Convention CBD, stipule que "d’ici à 2020, les espèces exotiques envahissantes et les voies d’introduction sont identifiées et classées en ordre de priorité, les espèces prioritaires sont contrôlées ou éradiquées et des mesures sont en place pour gérer les voies de pénétration, afin d’empêcher l’introduction et l’établissement de ces espèces". Les cas de survenue d’espèces non indigènes invasives en mer Méditerranée ont montré que l’on ne parvient à les éradiquer que pour des zones de superficie limitée ou en des sites spécifiques (comme les aires marines protégées). Par conséquent, il convient de s’employer avant tout à maitriser les voies et vecteurs d’introduction et à mettre en place des systèmes d’alerte précoce. 5.3 Échelle géographique : L’échelle géographique (spatiale) appropriée pour la surveillance et la gestion des espèces non indigènes peut être très variable d’une espèce à l’autre en fonction des caractéristique biologiques et écologiques qui leur sont propres. Elle dépend aussi du rythme de propagation des espèces non indigènes, lequel résulte à la fois de leur capacité à s’adapter aux conditions environnementales régnantes et au pouvoir de résilience à l’invasion biologique que possèdent les espèces et assemblages natifs. Aux fins de l’évaluation du BEE en mer Méditerranée, la surveillance et l’estimation des impacts des espèces non indigènes devraient être entreprises au niveau national en ciblant plus spécifiquement les zones à haut risque d’introduction d’espèces non indigènes (zones de rejet d’eaux de ballast, ports, marinas, installations aquacoles, aquariums marins, etc.). L’Évaluation intégrée initiale de la mer Méditerranée et de ses zones côtières, établie au titre de l’étape 3 de la feuille de route pour l’application de l’approche écosystémique, a montré que, bien que la propagation des espèces invasives soit une question préoccupante pour la plupart des zones côtières de la Méditerrranée, ce sont en particulier le bassin oriental et le bassin central de cette mer qui sont atteints par l’invasion biologique. Il importe par conséquent d’exploiter les résultats des évaluations nationales relatives à OE2 afin d’établir des évaluations pour chacune des sous-régions ayant servi à l’Évaluation intégrée initiale. 5.4 Sources et disponibilité de données : Au cours des dix dernières années, un nombre impressionnant de rapports et d’articles scientifiques ont été publiés pour rendre compte de la présence d’espèces non indigènes en Méditerranée. En outre, certaines compilations ont été menées pour élaborer des inventaires. Les plus importantes de ces compilation à cet égard consistent en l’Atlas CIESM des espèces exotiques en Méditerranée et la Base de données sur les espèces marines envahissantes en Méditerranée élaborée par le CAR/ASP. Il existe d’autres initiatives similaires qui couvrent en partie la mer Méditerranée (comme le projet DAISIE : Portail européen d’espèces exotiques envahissantes, à savoir une base de données sur les espèces exotiques terrestres et marines en Europe). Cependant, en dépit d’informations détaillées sur la présence d’espèces non indigènes dans les eaux côtières de nombreuses zones méditerranéennes, nous manquons relativement de UNEP(DEPI)/MED WG.373/3 Page 16 connaissances précises sur les répartitions spatiales, densités, tailles des populations et impacts réels sur les écosysèmes et les espèces natives, à l’exception d’un nombre très restreint d’espèces non indigènes ayant occasionné des dommages spectaculaires aux écosystèmes marins. La détermination du BEE en rapport avec OE3 nécessitera par conséquent l’élaboration et la mise en place de programmes de surveillance continue au niveau national quant à l’abondance et à la répartition de ces espèces ainsi que de systèmes d’alerte précoce concernant en particulier les zones à risque et les aires marines protégées. L’harmonisation et la coordination des programmes nationaux de surveillance et des systèmes d’alerte précoce pourraient être assurées par la mise en œuvre du Plan d’action relatif aux introductions d’espèces et aux espèces invasives en mer Méditerranée adopté par les Parties contractantes. Le Plan d’action exige que les Parties préparent des programmes de collecte de données et de surveillance concernant en particulier : La présence d’espèces marines non indigènes et l’état des tendances de leurs populations, y compris celles utilisées dans l’aquaculture L’impact des espèces non indigènes sur la biodiversité native L’origine des eaux de ballast rejetées dans leurs eaux territoriales, au moyen des protocoles de surveillance utilisés par les organisations internationales compétentes. 5.5 Définition des principaux termes utilisés dans les indicateurs adoptés pour OE2 Les définitions ci-après seront utilisées aux fins de la détermination du BEE et des cibles relatives au BEE en rapport avec l’objectif écologique 2. Espèces non indigènes: espèces, sous-espèces ou taxons inférieurs dont la présence en mer Méditerranée est due à une introduction intentionnelle ou non intentionnelle résultant d’activités humaines. (Remarque: la Décision 20/4 stipule que le terme "non indigène" se réfère à un organisme qui peut survivre et ainsi se reproduire, en dehors de sa variété connue ou consensuelle. "Non indigène" peut être également caractérisé comme étant non établi ou vagabond, établi, invasif et nocif ou particulièrement invasif.) Espèce exotique envahissante : espèces non indigènes qui se sont propagées ou sont connues pour avoir le potentiel de se propager et de menacer des écosystèmes, des espèces et/ou leurs habitats. Voie d’introduction : la voie par laquelle une espèce non indigène pénètre ou se propage en mer Méditerranée. Vecteur d’introduction : l’activité humaine ou les modalités physiques intervenant dans l’entrée ou la propagation des espèces non indigènes en mer Méditerranée. 5.6 Détermination du BEE et des cibles Aux termes de la Décision 20/4, l’objectif écologique 2 ("Les espèces non indigènes introduites par les activités humaines se situent à des niveaux qui n’exercent pas d’effets dommageables sur les écosystèmes") pourrait être atteint en limitant les introductions d’espèces non indigènes invasives (objectif opérationnel 2.1) et en réduisant leurs impacts sur les écosystèmes (objectif opérationnel 2.2). UNEP(DEPI)/MED WG.373/3 Page 17 Deux options peuvent être utilisées pour la détermination du BEE et des cibles relevant de l’objectif opérationnel 2.1 ("Les introductions d’espèces non indigènes invasives sont limitées") : - Option 1: compte tenu des difficultés que soulève la collecte de données précises sur la répartition spatiale des espèces non indigènes et sur le statut de leurs populations (établi ou vagabond), la détermination du BEE pourrait se fonder sur l’évaluation des risques d’introduction et de propagation par l’estimation de l’efficacité des mesures prises pour maitriser les voies et les vecteurs d’introduction. - Option 2: la détermination du BEE se fondera sur une surveillance régulière visant à détecter les espèces non indigènes ayant établi des populations viables et à évaluer la répartition géographique d’espèces non indigènes prioritaires (indicatrices). La liste de ces dernières sera déduite et établie par consensus et régulièrement mise à jour sur la base des informations provenant de l’Atlas CIESM des espèces exotiques, de la plateforme méditerranéenne MAMIAS et du Portail européen DAISIE. L’approche proposée pour la détermination du BEE en rapport avec l’objectif opérationnel 2.2 ("L’impact des espèces non indigènes particulièrement invasives sur les écosystèmes est limité) repose sur la détection et l’évaluation des impacts produits par les espèces exotiques envahissantes sur les espèces et les habitats retenus comme indicateurs pour la détermination du BEE en rapport avec les objectifs écologiques 1 et 3. L’évaluation des effets dommageables des espèces exotiques envahissantes exige (au moins pour les zones exposées à un risqué élevé de nouvelles introductions) des évaluations de base initiales au regard desquelles l’état des écosystèmes sera comparé en vue de déceler des changements. Description du BEE proposé et cibles proposés pour l’OE2 2.1 Les introductions d’espèces indigènes invasives sont limitées * Objectif opérationnel Indicateur 2.1.1 Répartition spatiale, origine et statut (vagabond ou établi) des populations des espèces non indigènes Description du BEE proposé [Option 1: importante réduction du risque d’introduction et de propagation d’espèces non indigènes associé aux activités humaines, en particulier pour les espèces invasives potentielles] Cibles proposées État Pas de nouvelles espèces exotiques envahissantes introduites du fait d’activités humaines Pressions/Réponse Meilleure gestion des principales voies et vecteurs d’introduction [Option 2: d’espèces non de la indigènes (systèmes Limitation propagation des d’alerte précoce, etc.) espèces non indigènes introduites par des Plans d’action élaborés activités humaines contre les espèces non indigènes à haut risque, Limitation du nombre d’espèces non si elles devaient indigènes ayant établi apparaȋtre en Méditerranée des populations viables] UNEP(DEPI)/MED WG.373/3 Page 18 Baisse de l’abondance des espèces non indigènes introduites dans les zones à risque Objectif opérationnel Indicateur 2.2. Les impacts des espèces non indigènes sur les écosystèmes 2.1.2 Tendances de L’abondance des espèces introduites, notamment dans les zones à risque 2.2.1 Impacts sur les écosystèmes des espèces particulièrement invasives 2.2.2 Rapport entre espèces non indigènes et espèces natives chez quelques groupes taxonomiques bien étudiés État L’abondance des espèces non indigènes introduites par les activités humaines tend vers zéro Pressions/Réponse Description du BEE proposé Pas de diminution de l’abondance des espèces natives, pas de régression des habitats et de modifications de la structure des communautés qu’aient provoquées les espèces exotiques envahissantes via la compétition,la prédation ou tout autre effet direct ou indirect Taux d’espèces non indigènes stable ou en diminution Cibles proposées Pressions/Réponse Impacts des espèces non indigènes réduits au minimum possible État À établir sur la base du choix des espèces et du degré d’impact respectif des espèces invasives sur les espèces natives UNEP(DEPI)/MED WG.373/3 Page 33 Annexe 1 Les onze objectifs écologiques 1. La diversité biologique est conservée ou revalorisée. La qualité et la présence des habitats côtiers ou marins ainsi que la répartition et l’abondance des espèces côtières et marines sont en conformité avec les conditions physiques, hydrographiques, géographiques et climatiques qui prévalent. 2. Les espèces non indigènes introduites par les activités humaines se situent à des niveaux qui n’exercent pas d’effets dommageables sur les écosystèmes. 3. Les populations de certaines espèces de poisson et de mollusques/crustacés exploitées à des fins commerciales se situent dans des limites de sécurité biologique, en présentant une répartition par âge et par taille qui témoigne d’un stock sain. 4. Les altérations causées aux réseaux trophiques marins par l’extraction de ressources ou les modifications de l’environnement d’origine anthropique n’ont pas d’effets dommageables à long terme sur la dynamique des réseaux trophiques et la viabilité qui s’y rapporte. 5. L’eutrophisation due aux activités humaines est évitée, en particulier les effets néfastes qu’elle entraîne tels que les pertes de biodiversité, la dégradation des écosystèmes, les proliférations algales nocives, l’appauvrissement en oxygène des eaux du fond. 6. L’intégrité des fonds marins est préservée en particulier dans les habitats benthiques prioritaires. 7. La modification des conditions hydrographiques n’a pas d’incidences néfastes sur les écosystèmes marins. 8. La dynamique naturelle des zones côtières est maintenue et les écosystèmes et paysages du littoral sont préservés. 9. Les contaminants n’ont pas d’impacts significatifs sur les écosystèmes marins et côtiers et sur la santé humaine. 10. Les déchets marins et littoraux n’ont pas d’effets néfastes sur l’environnement marin et côtier. 11. Le bruit causé par les activités humaines ne cause aucun impact significatif sur les écosystèmes marins et côtiers. Annexe 8 : Conclusions du groupe de prospectives nationale « biodiversité marines », thématique « espèces invasives et remédiations » (Bachelet et al., 2008) Groupe de Prospective Nationale « Biodiversités marines » mars 2008 Espèces invasives et remédiation G. Bachelet1, N. Desroy2, D. Masson3, L. Miossec3, S. Sartoretto4 et P.G. Sauriau5 1 2 3 4 Université Bordeaux, Ifremer St-Malo, Ifremer La Tremblade, Ifremer Toulon, UMSELA – CNRS La Rochelle 5 1. Périmètre du sujet L’accroissement de l’aire de répartition naturelle d’une espèce peut résulter de deux processus : soit par diffusion ou dispersion marginale (extension d’aire de proche en proche par des mécanismes naturels, par exemple sous l’effet de changements climatiques), soit par introduction de la part de l’Homme (le plus souvent au-delà des barrières géographiques naturelles et sur de grandes distances). Par ailleurs, le caractère proliférant et envahissant de certaines espèces peut être le fait soit d’espèces introduites dans un nouvel environnement (y trouvant des conditions particulièrement favorables à leur expansion), soit d’espèces autochtones dans des cas particuliers de forte modification de l’environnement. Seuls les phénomènes de prolifération d’espèces introduites seront ici considérés. 3 Selon l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (IUCN 2000), une espèce introduite est "une espèce se trouvant en dehors de son aire de répartition naturelle (passée ou actuelle) et de son potentiel de dispersion (i.e. en dehors de l’aire qu’elle occupe naturellement ou ne pourrait occuper sans introduction directe ou indirecte par l’Homme), y compris toutes parties, gamètes ou propagules, qui pourraient survivre et se reproduire". Une définition plus simple et directement appliquée aux invasions biologiques en milieu marin a été donnée par le Conseil International pour l’Exploration de la Mer (ICES 2005) pour lequel le terme d’espèce introduite s’applique à "toute espèce transportée et disséminée intentionnellement ou accidentellement par le biais d’un vecteur humain dans un habitat aquatique en dehors de son aire de répartition naturelle". 4 L’appellation "espèce invasive" est souvent utilisée à tort – par abus de langage – pour désigner une espèce introduite, alors qu’elle fait en réalité appel à trois critères : (1) l’introduction par l’Homme, (2) la puissance de l’expansion dans le nouvel habitat, et (3) l’impact en terme de nuisances. Ainsi, Pascal et al. (2003), reprenant une première définition par l’IUCN (2000), définissent-ils une espèce invasive comme une "espèce qui, s’étant établie dans une nouvelle aire géographique du fait de l’activité humaine, y est un agent de perturbation et nuit à la diversité biologique". McNeely et al. (2001) ont, parmi d’autres, élargi la notion de perturbation aux impacts environnementaux et économiques. Cependant, d’autres auteurs comme Valéry et al. (2008) suggèrent un usage sensu lato de la notion d’espèce invasive en excluant le critère géographique, ce qui amène à inclure dans une telle définition les espèces autochtones proliférantes. La définition d’une espèce invasive (dite aussi envahissante) utilisée dans ce document considère toute espèce introduite (sous-entendu, par l’Homme) qui, du fait de son installation et de sa propagation dans une nouvelle aire géographique, menace les écosystèmes, les habitats ou les espèces indigènes avec des conséquences environnementales et/ou économiques et/ou sanitaires négatives. Du fait de la perception forcément a posteriori du caractère invasif d’une introduction, il apparaît nécessaire d’élargir la problématique des espèces invasives aux espèces introduites, car toute espèce introduite doit être considérée comme potentiellement invasive, jusqu’à ce que des preuves convaincantes indiquent qu’elle ne représente pas une telle menace. Le phénomène de l’introduction des espèces est très ancien. Mais celui-ci a pris ces dernières décennies des proportions énormes, du fait notamment du développement des transports, du commerce, des voyages et du tourisme. Les introductions d’espèces animales et végétales intéressent tous les écosystèmes de la planète. Elles sont considérées comme l’une des plus sérieuses menaces quant à la conservation de la biodiversité naturelle et ont été identifiées comme la deuxième cause d’appauvrissement de la biodiversité, venant immédiatement après la destruction des habitats. Dans le domaine marin, l’intensification du trafic maritime augmente inexorablement la fréquence des introductions accidentelles d’espèces exogènes, auxquelles viennent s’ajouter les introductions délibérées à des fins aquacoles. Les déplacements d’espèces se font par ailleurs sur 3 Egalement désignée dans la littérature scientifique sous les termes d’exotique, allochtone, non indigène, non native, exogène, étrangère, "alien", etc. 4 En toute rigueur, on ne devrait parler que de populations invasives et non d’espèces invasives, puisque les populations de ces espèces dans leur aire d’origine ne présentent pas de caractère invasif (Pascal et al. 2003). 29 Groupe de Prospective Nationale « Biodiversités marines » mars 2008 des distances de plus en plus grandes, mettant en contact des entités biologiques sans aucun passé coévolutif. Les conséquences écologiques de ces introductions se mesurent du niveau des espèces à celui des écosystèmes, sans omettre les nuisances multiples qu’elles engendrent pour certaines activités humaines, qui peuvent se traduire par un préjudice économique et financier. Au plan national, l’une des invasions biologiques les plus médiatisées concernant le milieu marin est celle de l’algue verte tropicale Caulerpa taxifolia (ainsi que celle, plus récente, de C. racemosa) qui a envahi rapidement la Méditerranée en recouvrant les herbiers de posidonies (d’où son surnom d’algue "tueuse"). D’autres espèces posent de graves problèmes environnementaux et/ou économiques, tels le gastéropode Crepidula fornicata qui, en Baie de St-Brieuc par exemple, perturbe la pêcherie de coquilles Saint-Jacques, ou l’huître creuse Crassostrea gigas dont l’acclimatation a été bien entendu bénéfique en termes sociaux-économiques, mais qui prolifère actuellement de manière anarchique sur les côtes atlantiques. 2. Evolution du contexte de la société et réglementaire Sur le plan chronologique, Elton (1958) a posé les bases d’une nouvelle discipline de l’écologie en ème introduisant la notion d’écologie des invasions. Il a fallu cependant attendre la fin du XX siècle pour une prise de conscience générale d’un accroissement exacerbé du rythme d’introduction d’espèces nouvelles en liaison avec les activités humaines d’échanges commerciaux entre pays et entre continents. Dans le domaine réglementaire à l’échelon international, l’article 8(h) de la Convention sur la Diversité Biologique (CBD) engage les Etats à empêcher l’introduction, à contrôler ou à éradiquer les espèces exogènes qui menacent des écosystèmes, des habitats ou des espèces. L’Union Mondiale pour la Nature (IUCN) fournit aux législateurs nationaux des informations pratiques et des conseils pour le développement ou le renforcement du cadre légal et institutionnel concernant les espèces invasives, en accord avec l’article 8(h) de la CBD. En ce qui concerne le milieu marin, la CBD a élaboré un programme de travail sur la diversité biologique marine (actualisé en 2004), dont l’un des objectifs est d’empêcher l’introduction d’espèces invasives dans les environnements marins et côtiers et d’éradiquer autant que possible les espèces qui y auraient déjà été introduites. Diverses organisations internationales interviennent par ailleurs dans le domaine législatif, parmi lesquelles : - l’Organisation Maritime Internationale (IMO/OMI), dont le Comité pour la Protection de l’Environnement Marin a établi en 1991 un Groupe de Travail sur les Eaux de Ballast, dont les activités ont abouti à la formulation de Guidelines for the Control and Management of Ship’s Ballast Water to Minimise the Transfer of Harmful Aquatic Organisms and Pathogens (adoptés en 1993 et actualisés en 1997) et de l’International Convention for the Control and Management of Ship’s Ballast Water and Sediments (adoptée en 2004). Cette convention entrera en vigueur lorsqu’elle aura été ratifiée par 30% des pays membres, représentant 35% du tonnage enregistré, ce qui est prévu à partir de 2009. L’instrument législatif nécessaire à la ratification de cette convention par la France a été présenté au parlement (projet de loi AN 611 du 18-012008). - la FAO, qui a développé un cadre pour la gestion des espèces introduites délibérément à des fins de pêcherie et d’aquaculture, dont un Code of Conduct for Responsible Fisheries ; - le Conseil International pour l’Exploration de la Mer (ICES/CIEM), sous l’égide duquel a été rédigé un Code of Practice on the Introductions and Transfers of Marine Organisms (adopté en 1973, dernière révision en 2005). Ce code de conduite fournit un cadre pour l’évaluation des futures introductions intentionnelles et indique les procédures à suivre pour les espèces faisant l’objet de pratiques commerciales courantes. L’objectif est de limiter les introductions non souhaitées et les effets négatifs pouvant être générés par le transfert d’espèces. Diverses réglementations sont en vigueur au niveau européen : - Réglementation sur la surveillance zoosanitaire des espèces aquatiques en élevage. Une nouvelle directive (Council directive 2006/88/EC, 24-10-2006, on animal health requirements for aquaculture animals and products thereof, and on the prevention and control of certain diseases in aquatic animals) remplace les Directives 91/67 et 95/70, respectivement sur la police sanitaire régissant la mise sur le marché des produits d’aquaculture et sur le contrôle de certaines maladies de mollusques bivalves. Elle liste les maladies exotiques et non exotiques devant faire l’objet d’une surveillance. 30 Groupe de Prospective Nationale « Biodiversités marines » mars 2008 - Réglementation sur les transferts d’espèces pour la mariculture. La directive Council regulation (EC) n° 708/2007 (11-06-2007, concerning use of ali en and locally absent species in aquaculture) définit les conditions et précautions devant être mises en place lors de l’introduction d’espèces exotiques destinées à l’aquaculture dans les eaux européennes. - La Directive Stratégie Marine Européenne (SME), adoptée le 11-12-2007, est complémentaire de la Directive Cadre sur l'Eau (DCE). Son objectif principal est de parvenir à un bon état écologique du milieu marin dans l'Union européenne à l'horizon 2020. Elle stipule entre autre que pour chaque région ou sous-région marine, les États membres procèdent à une évaluation initiale de leurs eaux marines qui tient compte des données existantes, si celles-ci sont disponibles, et comporte notamment les éléments suivants : une analyse des spécificités et caractéristiques essentielles et de l'état écologique de ces eaux, au moment de l'évaluation fondée sur les listes indicatives d'éléments figurant dans le tableau 1 de l'annexe III et couvrant les caractéristiques physiques et chimiques, les types d'habitats, les caractéristiques biologiques et l'hydromorphologie. Il est spécifié dans ce tableau un relevé détaillé de l'évolution temporelle, de l'abondance et de la répartition spatiale des espèces non indigènes, exotiques ou, le cas échéant, de formes génétiquement distinctes d'espèces indigènes présentes dans la région/sous-région marine. En France, il n’existait pas de texte réglementant l’introduction d’espèces non indigènes dans le milieu naturel avant l’adoption de la "loi Barnier" (2-02-1995). Cette loi établit maintenant des règles générales claires sur les introductions d’espèces : l’introduction volontaire, par négligence ou par imprudence d’espèces non indigènes dans le milieu naturel est interdite sauf à des fins agricoles, piscicoles, forestières encadrées. En matière d’eaux et sédiments de ballast, un article de la Loi sur l’Eau (n° 39 du 30-12-2006) interd it les déballastages dans les eaux territoriales françaises, sauf à prouver que les eaux ont été changées en haute mer ou traitées. Faute de méthodes et procédures de contrôle définies (même au plan international), il est inapplicable en l’état. 3. Evolution du contexte de la recherche nationale, européenne et internationale Au plan national, il n’existe pas actuellement de recherche coordonnée sur la problématique des espèces invasives, bien que quelques projets concernant le milieu marin soient conduits dans le cadre de programmes nationaux (PNEC-EC2CO, LITEAU) ou régionaux. Dans le cadre du programme "Invasions Biologiques" (INVABIO, 2000-2006) du Ministère chargé de l’Ecologie, seuls 3 projets sur les 30 financés concernaient le domaine marin. Sur les 15 projets retenus dans l’ANR "Biodiversité" 2005, gérée et animée par l’Institut Français de la Biodiversité (IFB), 2 étaient focalisés sur les espèces introduites, mais aucun projet financé n’a abordé exclusivement la problématique espèces introduites – espèces invasives en milieu marin. Au plan européen : - - - Programme LIFE (1992-2002). Sur les 109 projets financés, seuls 6 concernaient le milieu marin (tous ciblés sur Caulerpa taxifolia) ! Le Conseil International pour l’Exploration de la Mer (ICES/CIEM) a lancé deux groupes de travail : l’ICES Working Group on Introductions and Transfers of Marine Organisms (WGITMO) pour traiter du mouvement des espèces non-indigènes, et l’ICES/IOC/IMO Working Group on Ballast and Other Ship Vectors (WGBOSV) qui se focalise sur les déplacements d’espèces par les navires. Le projet européen IMPASSE (2006-2008) a pour objectif principal de proposer des guides de bonnes pratiques pour l’introduction des espèces exotiques en aquaculture dans les eaux européennes. Ce projet est en liaison avec le nouveau règlement européen 708/2007 relatifs à l’utilisation d’espèces non indigènes en aquaculture. Ses résultats contribueront à l’élaboration de l’annexe technique de ce règlement. Le projet européen EFFORTS (2007-2009) de prospective portuaire comporte une action traitement des eaux de ballast de navires, qui aboutira à la fourniture aux autorités portuaires de recommandations sur le contrôle et la gestion de ce problème. 31 Groupe de Prospective Nationale « Biodiversités marines » mars 2008 Deux journaux scientifiques sont spécialisés sur la problématique des invasions biologiques : Biological Invasions, depuis 1999, et Aquatic Invasions, journal on-line, depuis 2006. Des numéros spéciaux sont par ailleurs consacrés à cette thématique dans des revues plus généralistes (Marine Pollution Bulletin, Helgoland Marine Research…). 4. Bilan des documents existants De nombreux réseaux d’experts internationaux ont été constitués, accessibles sur des sites Internet, permettant l’accès à des bases de données et à des systèmes d’information (diffusion et partage de l’information, conseils sur la gestion des espèces invasives, etc.), à destination des scientifiques, du public et des aménageurs : - Database on Introductions of Aquatic Species (DIAS) (www.fao.org/fishery/topic/14786) - Delivering Alien Invasive Species Inventories for Europe (DAISIE) (www.daisie.ceh.ac.uk/index.jsp) : projet financé par la Commission Européenne dans le cadre ème du 6 PCRD (2005-2008), avec pour objectif de créer un inventaire des espèces invasives dans les environnements terrestres, dulcicoles et marins en Europe. Le site Internet permet d’obtenir des informations sur les 8996 espèces introduites en Europe (dont 1069 dans le domaine marin), sur les 1598 experts des invasions biologiques en Europe, et permet aussi des recherches par région ou pays. - European Research Network on Aquatic Invasive Species (ERNAIS) (www.zin.ru/rbic/projects/ernais) - Global Ballast Water Management Programme (GloBallast) (http://globallast.imo.org) - Global Invasive Species Database (GISD) (www.issg.org/database/welcome) - Global Invasive Species Information Network (GISIN). (www.gisinetwork.org) - Global Invasive Species Programme (GISP) (www.gisp.org) - Invasive Alien Species Global Invasive Species Programme (www.cbd.int/programmes/crosscutting/alien/gisp.aspx) - National Invasive Species Information Center (NISIC) (www.invasivespeciesinfo.gov) - NonIndigeneous Species Database Network (NISbase) (http://www.nisbase.org/nisbase/collaborators.html) - North European and Baltic Network on Invasive Alien Species (NOBANIS) (http://www.nobanis.org/Links.asp) Des inventaires exhaustifs des espèces introduites en Europe ont été publiés pour les eaux côtières et continentales (Leppäkoski et al. 2002) et pour la Méditerranée (Zenetos et al. 2005). 5. Synthèse des connaissances scientifiques Les écosystèmes isolés du point de vue de l’évolution et géographiquement, en particulier les îles océaniques, de même que les habitats subissant des perturbations périodiques, les ports, les lagunes et les estuaires sont particulièrement vulnérables aux invasions. Les vecteurs des introductions d’espèces en milieu marin sont extrêmement variés : navigation (salissures sur les coques de navires ou les plates-formes de forages pétroliers, foreurs dans les coques en bois, ballast solide, eaux de ballast), aquaculture (introductions volontaires d’espèces commerciales, introductions accidentelles d’espèces accompagnant les espèces introduites intentionnellement, échappement hors des structures aquacoles, repeuplement de stocks), rejets de spécimens vivants (nourriture importée, algues ou plantes utilisées comme emballage d’appâts, aquariologie, appâts pour la pêche), pénétration active par les canaux inter-océaniques (migrations lessepsiennes) et les voies navigables, plantation de végétaux pour stabiliser des sédiments, biocontrôle (introduction d’espèces exotiques pour contrôler le développement d’espèces invasives). Pour les côtes françaises de la Manche et de l’Atlantique, Goulletquer et al. (2002) ont estimé que 13% des espèces introduites (tous phylums confondus) l’ont été volontairement à des fins d’aquaculture, 32% accidentellement par l’aquaculture (dont 28% via des transferts d’huîtres) et 42% par la navigation (répartis équitablement entre ballast et salissures). Les eaux de ballast représentent un vecteur très spécifique pour l’introduction d’espèces aquatiques. Le transport des marchandises se fait à 60% par voie maritime (en volume). Tous les navires de charge sont obligés d’avoir recours à l’eau comme ballast lorsqu’ils ne sont pas à pleine charge (maintien de la coque dans ses lignes d’eau, renforcement des structures par gros temps, maintien des hélices en immersion). Ces eaux, prises en principe dans les ports de départ ou leurs zones 32 Groupe de Prospective Nationale « Biodiversités marines » mars 2008 attenantes (eaux de fleuves, d’estuaires ou côtières), contiennent souvent de très nombreuses espèces vivantes, dont beaucoup survivent dans les citernes à ballast des navires, surtout s’il y a des sédiments (abri pour les formes de résistance des bactéries ou les kystes d’algues toxiques). Elles sont la plupart du temps rejetées par les navires dans les ports d’arrivée (ou leur zone côtière voisine), avant de prendre de la charge. Les volumes dé-ballastés dans le monde sont estimés à plusieurs 3 milliards de m par an ; si l’on considère que le volume dé-ballasté correspond à 40% du tonnage chargé dans les ports français, l’estimation annuelle pour les principaux ports français dépassait 20 3 millions de m en 2000. Dans le monde, on estime à 7000 par jour le nombre d’espèces vivantes voyageant dans les eaux et sédiments de ballast. Des bactéries et virus (Drake et al. 2001, 2007) et des dinoflagellés toxiques (Hallegraeff & Bolch 1992) sont de plus en plus introduits via ce vecteur. Sur les 16 espèces de dinoflagellés toxiques les plus connus, 13 sont suspectées d’être transportées d’une partie du monde à l’autre par les eaux et sédiments de ballast (Wallentinus 2000). Lorsqu’une espèce ainsi introduite réussit à s’installer, elle est impossible à éradiquer. La cinétique des introductions montre une forte accélération à partir des années 1960, sans signe évident de ralentissement, dont les causes probables sont : l’augmentation des vecteurs et des échanges au niveau mondial, la rapidité accrue des transports maritimes, et l’insuffisance des contrôles et des réglementations sur les transferts d’espèces. En outre, le changement climatique global pourrait constituer un risque de succès accru des invasions biologiques (Dukes & Mooney 1999, Occhipinti-Ambrogi 2007) : effets directs de conditions physico-chimiques modifiées sur les individus et les populations, effets sur la distribution des espèces et la biodiversité, effets sur la dispersion locale via des modifications de courants, etc. Selon Goulletquer et al. (2002), le nombre d’espèces introduites (tous phylums végétaux et animaux pris en compte) sur les côtes françaises de la Manche et de l’Atlantique s’élève à 102, mais ce chiffre est à réévaluer en fonction des signalements récents. Ainsi, le site Internet du programme européen DAISIE recense actuellement, pour la France, 173 espèces introduites sur les côtes atlantiques et 83 sur les côtes méditerranéennes. Même dans les régions qui ont été relativement bien étudiées, le nombre d’espèces introduites est probablement sous-évalué, car : - les groupes dont les organismes ont une petite taille (protozoaires benthiques, méiobenthos) passent inaperçus pour les non-spécialistes de ces groupes, d’où une probable sousreprésentation artificielle de ces groupes dans les espèces introduites ; - certaines espèces réputées cosmopolites ont pu être dispersées par l’homme bien avant le début des suivis biologiques ; - la systématique/taxonomie de certains groupes est complexe ou confuse ; - le problème de l’expertise en taxonomie devient crucial. L’analyse du processus de colonisation menant de l’introduction à l’invasion met en jeu des interactions multiples entre l’espèce introduite, son nouvel environnement et les espèces présentes. Ces processus peuvent être analysés du point de vue de la théorie des barrières (Richardson et al., 2000). La première barrière est de pouvoir s’acclimater dans l’environnement récepteur et il est généralement admis que 90% des espèces introduites ne survivent pas à l’introduction. La seconde barrière menant à l’acclimatation met en jeu les capacités physiologiques de l’espèce et en particulier ses capacités à se reproduire et à s’installer de façon pérenne dans l’environnement récepteur sans nouvel apport d’individus. La troisième barrière met en jeu les capacités d’adaptation et d’interactions biotiques et permet selon les cas à une espèce introduite de devenir invasive selon son impact sur l’environnement abiotique et biotique. Selon la « règle des dizaines » (Williamson 1996), 90% des tentatives d’introduction se soldent par des échecs et seule 1 espèce introduite sur 10 devient invasive. S’il est vrai que plusieurs facteurs de succès des introductions ont été identifiés (absence des prédateurs, compétiteurs, parasites et maladies qui limitent les populations dans leurs régions d’origine ; stratégie écologique de type r ; taille de l’inoculum et caractère répétitif de l’introduction, etc.), il est aussi admis que c’est la combinaison de plusieurs facteurs qui est généralement responsable du succès d’une introduction : prédire quels seront les prochains envahisseurs apparaît ainsi, à l’heure actuelle, comme une tâche illusoire (Kolar & Lodge 2001). Les effets écologiques d’une introduction sont difficilement généralisables, car ils dépendent de la phase du processus d’invasion (arrivée, établissement, expansion, ou ajustement), des caractéristiques particulières de l’espèce introduite et de la vulnérabilité de l’écosystème receveur (espèces présentes, conditions de l’habitat). 33 Groupe de Prospective Nationale « Biodiversités marines » mars 2008 Ces effets peuvent être ressentis à tous les niveaux d’intégration du vivant : - effets génétiques (introduction de gènes, hybridation, introgression génomique, spéciation) ; - compétition avec les espèces autochtones : modification des traits démographiques des individus (croissance, reproduction) ou de leur comportement, par diminution de la disponibilité des ressources ; - effets sur la dynamique des populations autochtones : changements de l’abondance, de la distribution, de la structure (âge ou taille), du taux de croissance des populations (conduisant à l’extrême à l’extinction complète), introduction de parasites ou maladies ; - effets sur les communautés : modification de la biodiversité ; - effets sur les écosystèmes : changements dans les pools de ressources et les flux de matière et d’énergie ; simplification de l’habitat, d’où perte de résilience pour l’écosystème (un habitat simplifié est plus vulnérable aux perturbations et met davantage de temps à se reconstituer). A l’échelle locale, l’introduction d’une espèce exogène peut résulter simplement en l’addition d’une nouvelle espèce, sans effet apparent sur les communautés autochtones si cette espèce vient occuper une niche écologique vide ou si les ressources sont abondantes. Dans d’autres cas, et à fortiori si elle devient invasive, une espèce introduite peut profondément modifier – négativement ou positivement – la diversité locale, soit directement par exclusion compétitive des espèces autochtones, soit indirectement par une modification de l’habitat. A une plus grande échelle, une domination globale croissante par un nombre relativement réduit d’espèces invasives menace de créer un monde relativement homogène à la place d’un monde caractérisé par une grande diversité biologique et des particularités locales. L’impact socio-économique des invasions biologiques en milieu marin s’avère important à la lumière de quelques études de cas : La palourde japonaise Ruditapes philippinarum pose le problème des espèces invasives à forte valeur ajoutée. Cette espèce, initialement mise en élevage dans certains secteurs du littoral français, a colonisé l'ensemble des baies et estuaires des côtes de la Manche et de l'Atlantique en supplantant progressivement l'espèce indigène R. decussatus. Elle fait aujourd'hui l'objet d'une exploitation commerciale et il est souhaité par les pêcheurs que certains secteurs où elle est encore absente soient ensemencés de façon à permettre d'établir une rotation sur les sites exploités. Les incidences de la prolifération de cette espèce et de celles des activités de pêche sur le compartiment benthique sont encore peu connues. - - Crassostrea gigas est un exemple intéressant également puisque l’introduction de cette espèce d’origine asiatique a permis de sauver l’ostréiculture en France et en Europe après les fortes mortalités enregistrées sur C. angulata. Or l’espèce est actuellement en phase de prolifération sur le littoral atlantique. Sur le plan économique, on constate le développement du captage dans des zones où l’espèce ne se reproduisait pas jusqu’alors ; en revanche, les professionnels de la conchyliculture enregistrent un surcoût associé aux opérations de nettoyage des structures et des huîtres adultes sur lesquelles s’est fixé le naissain. - Les phytoplanctons toxiques introduits provoquent l’apparition récurrente de blooms sur les zones de cultures marines. Les effets sont soit des mortalités des espèces cultivées (2000 t de Mytilus edulis perdues en 1997 à Noirmoutier), soit des accidents chez les consommateurs lorsque le phénomène a été détecté trop tardivement par le réseau d’alerte REPHY. Les fermetures administratives de zones touchées entraînent souvent un manque à gagner pour les producteurs. Les mêmes effets négatifs sont à craindre avec les bactéries pathogènes, notamment du genre Vibrio. 6. Remédiation et moyens de lutte Le fait que les effets des introductions d'espèces sont peu prédictibles, dans un monde où les gestionnaires veulent des certitudes et des résultats prévisibles, a sans doute largement contribué à retarder la prise de conscience de l'ampleur du phénomène (Boudouresque 2005) et les mesures de gestions nécessaires. 34 Groupe de Prospective Nationale « Biodiversités marines » mars 2008 Les moyens de lutte développés vis-à-vis des espèces invasives marines sont classiquement de 3 types : - des moyens physiques (enlèvement manuel, dragage, chalutage, récolte avec valorisation souvent limitée). On peut citer, à titre d’exemples : les campagnes de ramassage des crépidules en baie de St-Brieuc, rade de Brest et baie de Marennes-Oléron ; la destruction des bancs naturels d’huîtres creuses, intégrée aux campagnes de restructuration du domaine public maritime, et les campagnes de ramassage de bigorneaux perceurs (Ocinebrellus inornatus) en baie de Marennes-Oléron ; les tentatives de réduction drastique de biomasse d’huîtres sauvages entreprises dans l’estuaire de l’Escaut entre 1976 et 1981, mais qui furent abandonnées dès 1982 faute d’effet significatif. D’autres méthodes ont également été utilisées : traitements à la chaleur, immersion, dessiccation, congélation, variation de la pression hydrostatique, irrradiation. - des moyens chimiques, mais ils sont souvent inapplicables en milieu naturel. - des moyens biologiques (biocontrôle). Le code de conduite du CIEM recommande l’usage d’espèces stériles (triploïdes) lors de l’introduction d’espèces exotiques en vue d’aquaculture. Cette recommandation a été appliquée aux USA lors de l’introduction de Crassostrea ariakensis en baie de Chesapeake en remplacement de C. virginica. L’Australie, par le biais du CSIRO, a fait des propositions de gestion concernant les espèces invasives marines sur son territoire (www.marine.csiro.au/crimp/nimpsis). D’une façon générale, ces moyens de lutte sont coûteux et d’une efficacité limitée en milieu marin ouvert. Les eaux de ballast doivent, selon les prescriptions de la Convention de Londres, être échangées en haute mer ou traitées par diverses méthodes physiques ou chimiques. A partir de 2014, seule cette dernière option, (traitement) sera admise. Les systèmes ou méthodes devront être approuvés par l’OMI, ne pas mettre en question la sécurité des navires et de leurs équipages, ni constituer un risque pour l’environnement. 7. Identification de lacunes, de ruptures et de pistes nouvelles de recherche ● Nécessité du renforcement de la législation sur les introductions d’espèces Si la France dispose effectivement d'une législation en matière d’invasions biologiques, celle-ci reste imparfaite du fait qu’elle ne précise pas les méthodes d’application, et que les moyens de surveillance et de contrôles ne sont pas forcément mis en œuvre. Pourtant, la législation constitue certainement l'outil le plus efficace contre les introductions d'espèces. Le coût économique pour contrôler la prolifération des espèces introduites est très largement supérieur à celui de la prévention des introductions. Les difficultés de mise en application de la législation sont d'autant plus regrettables que, en milieu marin, la très grande majorité des introductions auraient pu être facilement évitées, sans contraintes excessives pour le public ou les professionnels de la mer (Boudouresque 1998). Lorsque la Convention de Londres (OMI) sur les eaux et sédiments de ballast sera entrée en vigueur, les autorités administratives et portuaires françaises auront besoin pour assurer les contrôles : - d’informations fiables sur l’origine des eaux de ballast des navires arrivant dans les eaux françaises (registres, de préférence sous forme électronique, l’idéal étant l’enregistreur scellé ou boîte noire), - d’informations sur les "zones à risques" au plan mondial, notamment celles où apparaissent fréquemment des efflorescences algales toxiques et des contaminations par les bactéries pathogènes, - de procédés et de méthodes d’échantillonnage des eaux et sédiments de ballast des navires à l’arrivée, afin de contrôler le respect des réglementations. Ces deux derniers points nécessitent l’implication des scientifiques : une base de données internationale sur les zones à risques est à construire et à mettre à disposition des autorités portuaires et administratives avec accès crypté ; les méthodes d’échantillonnage à bord des navires et l’évaluation rapide de la nocivité des organismes trouvés est un défi majeur, du fait des implications sur la santé publique et l’économie côtière. De plus, les scientifiques peuvent et doivent aider les industriels dans l’évaluation de l’efficacité des systèmes de traitement des eaux et sédiments de ballast que ces derniers conçoivent et proposent aux armateurs. 35 Groupe de Prospective Nationale « Biodiversités marines » mars 2008 ● Perte de compétences taxonomiques dans la majorité des groupes La perte de compétences taxonomiques au niveau national, pour la plupart des groupes zoologiques et végétaux, est un problème récurrent dans les thématiques liées à l’étude de la biodiversité. Le problème de l’expertise en taxonomie est d’autant plus crucial qu’il s’agit d’identifier des espèces introduites, a priori absentes des manuels traitant de flores ou de faunes françaises ou européennes. En outre, la prévention (i.e. ne pas permettre à une espèce potentiellement invasive de s’établir) est la première ligne de défense. Une fois qu’une espèce introduite est devenue invasive, les coûts économiques et environnementaux pour l’éradiquer, ou même simplement la ramener à un niveau modeste, peuvent être prohibitifs. La présence d'espèces n'est ainsi pas forcément détectée du fait de la raréfaction des spécialistes qui ne sont plus à même d'assurer une "veille". ● Déficit de connaissance sur les introductions d’espèces dans les DOM-TOM Il n’existe pas actuellement de données exhaustives sur les espèces marines introduites dans les DOM-TOM. Le Comité français de l’IUCN a cependant engagé depuis 2005 la première initiative sur les espèces exotiques envahissantes réunissant les 12 collectivités françaises d’outre-mer. L’objectif est de favoriser l’échange d’informations et la coordination d’actions en mobilisant tous les acteurs : associations, chercheurs, gestionnaires d’espaces naturels, services de l’Etat et des collectivités. Il s’agit notamment : 1) de réaliser un état des lieux scientifique, technique et juridique ; 2) d’améliorer la diffusion de l’information par l’organisation d’un réseau d’échange et la mise en ligne des données ; 3) de proposer des recommandations pour une meilleure prise en compte du phénomène, l’amélioration du cadre juridique et le renforcement des moyens de lutte et de prévention. ● Absence de coordination nationale sur les introductions d’espèces en milieu marin Outre le déficit en un programme de recherche national sur les espèces invasives (déjà évoqué plus haut), il faut souligner l’absence d’un système de surveillance permettant d’identifier de nouvelles espèces invasives et d’en suivre l’expansion le long des côtes françaises. Ce système de surveillance sera nécessaire à l’application de la Directive européenne Stratégie Marine si on se réfère à l’annexe III du texte. Jusqu’à présent, les signalisations d’espèces introduites dans le milieu marin sont le résultat d’observations de la part de scientifiques ou de naturalistes amateurs, réalisées souvent de manière fortuite. Il n’y a donc pas en France de système de coordination des observations nationales, mais un réseau informel activé au moment de l’élaboration du rapport annuel CIEM du groupe de travail sur les espèces invasives (où l’IFREMER est représentant national). De ce fait, les renseignements collectés annuellement sont partiels. Par ailleurs, seule l’introduction d’organismes pathogènes pour les espèces de mollusques cultivés, y compris ceux récoltés sur les gisements naturels exploités, peut être enregistrée par le réseau REPAMO (Réseau Pathologie Mollusques piloté par l’IFREMER) sous réserve que ceux-ci provoquent des mortalités importantes sur les cheptels. Ce même système concernant les organismes pathogènes pour les poissons d’élevage existe ; il est piloté par l’AFSSA à Brest mais couvre de façon imparfaite l’ensemble des élevages français, ceci par manque de personnel. ● Absence de diffusion de l’information sur les introductions d’espèces en milieu marin au niveau national La France est probablement le seul pays développé qui ne dispose pas d’une base de données sur les espèces marines introduites sur son territoire, consultable sur Internet. ● Absence de compétence identifiée en analyse de risque et modélisation appliquée à l’introduction des espèces invasives Les méthodes d’analyse de risques sont de plus en plus utilisées en matière de prise de décision. L’application du code de conduite CIEM et du nouveau règlement européen en matière d’introduction d’espèces exotiques pour l’aquaculture ou le repeuplement impose une évaluation des risques (génétiques, écologiques, pathologiques) associés à cette introduction. Cette évaluation s’appuie sur une méthodologie standardisée qui prend en compte les probabilités d’entrée, d’établissement et d’impact sur le milieu récepteur. Cette démarche permet de hiérarchiser les espèces en fonction des risques et d’établir des priorités d’actions. Elle est de type qualitatif, semi-quantitatif ou quantitatif. La modélisation permet d’affiner le processus d’évaluation des risques et de faire des simulations. Dans un avenir proche, l’application de cette méthodologie d’analyse de risque deviendra une nécessité dans le contexte des espèces invasives. Les compétences dans ce domaine sont très limitées en France. 36 Groupe de Prospective Nationale « Biodiversités marines » mars 2008 8. Recommandations de stratégies de recherche en réponse ● Mise en place d’une coordination inter-organismes sur la problématique des espèces invasives Un groupe de travail inter-organismes devrait être mis en place sous l’égide de la Fondation Scientifique pour la Biodiversité (FSB) afin de définir, hiérarchiser les priorités et délimiter le champ d’application de chaque organisme sur la problématique des espèces invasives. Ce groupe de travail doit déboucher sur la mise en place d’un programme national sur cette problématique. Il doit intégrer également des représentants des ministères concernés afin d’envisager les financements associés. ● Création d’un observatoire pérenne des introductions d’espèces en milieu marin Cet observatoire, constitué d’un réseau d’experts multi-organismes, pourrait être placé sous la coordination d’IFREMER (selon le type d’organisation du REBENT). L’organisation d’un tel observatoire devra prendre en compte tous les aspects : organisation d’un réseau de sites pérennes, implication d’observateurs mandatés au sein de chaque organisme participant (IFREMER, CNRS, Universités, bureaux d’étude, etc.), standardisation de l’acquisition des données sur le terrain, bancarisation des données. Cet observatoire deviendrait l’interlocuteur national dans la perspective de collaborations aux échelles européenne et internationale. ● Création d’un site Internet national de diffusion de l’information relative aux espèces introduites/invasives en milieu marin ● Orientations de recherche à privilégier : - renforcement de l’expertise taxonomique, - développement des suivis in situ (par exemple du type "Rapid Assessment Surveys") et des études à long terme sur les invasions biologiques, de manière à suivre les changements écologiques sur des périodes ≥ 10 ans, - meilleure documentation des impacts, en particulier sur les processus à l’échelle des écosystèmes : modifications des cycles d’énergie, de biomasse et de nutriments dans les écosystèmes receveurs, - hybridation avec les espèces natives (perte de génotypes natifs), - développement de nouvelles méthodes (génétique moléculaire) pour déterminer les populations sources des espèces introduites et les voies d’introduction, - effets du changement climatique global sur les espèces invasives, Références bibliographiques citées dans le texte Boudouresque C.F. 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Dubelaar f, Stephan Gollasch g, Philippe Goulletquer h, Anders Jelmert i, Yuri Kantor j, Kjersti Bringsvor Mézeth b, Dan Minchin k,a, Anna Occhipinti-Ambrogi l, Irina Olenina a,b, Jochen Vandekerkhove m a Coastal Research and Planning Institute, Klaipeda University, Lithuania Uni Environment, Thormoelhensgate 49B, 5008 Bergen, Norway c Institute of Estuarine & Coastal Studies, University of Hull, Hull HU6 7RX, UK d Directorate for Nature Management, Trondheim, Norway e Centre for Robotics & Neural Systems, University of Plymouth, Plymouth PL4 8AA, UK f CytoBuoy b.v., The Netherlands g GoConsult, Hamburg, Germany h Ifremer, Scientific Strategy Division, Nantes, France i Institute of Marine Research, P.O. Box 1870, Nordnes, 5817 Bergen, Norway j A.N. Severtzov Institute of Ecology and Evolution, Moscow, Russia k Marine Organism Investigations, 3 Marina Village, Ballina, Killaloe, Co Clare, Ireland l Department of Earth and Environmental Sciences, University of Pavia, Italy m European Commission, Joint Research Centre, Institute for Environment and Sustainability, Ispra, Italy b a r t i c l e Keywords: Biological invasion Research needs Monitoring Management i n f o a b s t r a c t Adverse effects of invasive alien species (IAS), or biological pollution, is an increasing problem in marine coastal waters, which remains high on the environmental management agenda. All maritime countries need to assess the size of this problem and consider effective mechanisms to prevent introductions, and if necessary and where possible to monitor, contain, control or eradicate the introduced impacting organisms. Despite this, and in contrast to more enclosed water bodies, the openness of marine systems indicates that once species are in an area then eradication is usually impossible. Most institutions in countries are aware of the problem and have sufficient governance in place for management. However, there is still a general lack of commitment and concerted action plans are needed to address this problem. This paper provides recommendations resulting from an international workshop based upon a large amount of experience relating to the assessment and control of biopollution. Ó 2011 Elsevier Ltd. All rights reserved. 1. Introduction Marine biological invasions are increasingly changing coastal biota. They can alter ecosystem functioning and often seriously affect an economy and human health, and so remain high on the environmental management agenda (Lodge et al., 2006; CBD, 2004; European Commission, 2008a; Pyšek and Richardson, 2010). The bioinvasion problem in the marine environment has recently been described as an exogenic unmanaged pressure, i.e. a pressure emanating from outside a system and with the potential to change or damage marine systems and the human uses of those systems to which ⇑ Corresponding author at: Coastal Research and Planning Institute, Klaipeda University, H. Manto str. 84, Klaipeda 92294, Lithuania. Tel.: +370 46 398847; mobile: +370 686 13984; fax: +370 46 398845. E-mail address: [email protected] (S. Olenin). 0025-326X/$ - see front matter Ó 2011 Elsevier Ltd. All rights reserved. doi:10.1016/j.marpolbul.2011.08.011 we have to respond (Elliott, 2011). As long as we have a need to move materials around the globe, we have a limited capacity to control the cause of the pressure yet we should respond to the consequences. Not all non-indigenous species (NIS), which were deliberately or accidentally introduced by humans outside their native range, will necessarily cause harm to the environment. However, it is very difficult to predict which of NIS introductions may result in detrimental effects on environmental quality which result in changes to the biological, chemical and/or physical properties of an invaded ecosystem. Despite this, environmental managers are mainly interested in those species that have significant impacts on the environment, quality of life, economy and/or human health. While plans for the management of NIS, in general, and marine introduced species in particular, have been and are being developed (e.g. Lodge et al., 2006; European Commission, 2008a; Johnsen et al., 2011), the implementation of such plans would S. Olenin et al. / Marine Pollution Bulletin 62 (2011) 2598–2604 2599 benefit greatly from a synthesis of international knowledge. Accordingly, an international workshop ‘‘Indicator based methods to assess and map biological pollution in the coastal waters of Norway’’ was arranged in Bergen, May 27–29, 2009 with the objective to consolidate the existing international knowledge on methods of assessment and mapping biological pollution (biopollution) in marine coastal waters. This paper gives the recommendations from the workshop summarizing modern methods for early detection and mapping of NIS, approaches for the assessment of consequences of biopollution and information needs for supporting marine bioinvasion management. 2.2. Invasive alien species (IAS) 2. Conceptual framework 2.3. Biological pollution The terminology of invasion ecology yet is not well established due to the rapid development of this discipline. Therefore, to ensure consistency and for the sake of simplicity the following definitions, derived from Olenin et al. (2010), are used throughout the text. Often the impact of IAS has been interpreted as a decline in ecological quality resulting from changes in biological, chemical and physical properties of an aquatic ecosystem. These changes include (but are not confined to): local elimination or extinction of sensitive and/or rare species; alteration of native communities; algal blooms or other outbreak formations and massive population expansions; modification of substratum conditions including shore zones; alteration of oxygen and nutrient concentration, pH and transparency of the water and accumulation of synthetic pollutants. Biological pollution is defined as the adverse impacts of invasive alien species at the level that disturb ecological quality by effects on one or more levels of biological organization: an individual (such as internal biological pollution by parasites or pathogens), a population (by genetic change, e.g. hybridization), a community (by a structural shift), a habitat (by modification of physical–chemical conditions), or/and an ecosystem (by alteration of energy and organic material flow) (Elliott, 2003; Olenin et al., 2010). The biological and ecological effects of biopollution may also cause adverse economic consequences. 2.1. Non-indigenous species Non-indigenous species (synonyms: alien, exotic, non-native, allochthonous) are species or subspecies or lower taxa introduced outside of their natural range (past or present) and outside of their natural dispersal potential. This includes any part, gamete or propagule of such species that might survive and subsequently reproduce. It also includes hybrids between an alien species and an indigenous species, fertile polyploid organisms and artificially hybridized species irrespective of their natural range or dispersal potential (Council Regulation, 2007). Their presence in the given region is due to intentional or unintentional introduction resulting from human activities, or they have arrived there without the help of people from an area in which they are alien. Increasingly, global warming will become a cause of species distribution change. Despite this, natural changes in distribution ranges (e.g. due to climate change or dispersal by ocean currents) do not qualify a species as being a non-indigenous one. However, the secondary spread of non-indigenous species from the area(s) of their first arrival could occur without further human involvement due to dispersal by natural means. Invasive alien species are a subset of established NIS which have spread, are spreading or have demonstrated their potential to spread elsewhere, and have an adverse effect on biological diversity, ecosystem functioning, socio-economic values and/or human health in invaded regions. Species of unknown origin which cannot be ascribed as being native or alien are termed cryptogenic species (sensu Carlton, 1996), some of these also can cause significant impacts. They may also demonstrate invasive characteristics and should be included in IAS assessments. 2.4. Pathway A pathway is the route a NIS takes to enter or spread through a non-native ecosystem. Each pathway may have a number of vectors. A vector is a transfer mechanism and is the physical means by which species are transported from one geographic region to Fig. 1. A conceptual model of an invasion process (the size of shapes indicates a relative number of propagules involved at each stage of invasion); pre-border (prevention), at border (rapid response) and post border (control, containment and mitigation) management options, and related research activities. Explanation in text. 2600 S. Olenin et al. / Marine Pollution Bulletin 62 (2011) 2598–2604 another. Several vectors within a pathway may be involved in a transmission, e.g.: shipping (a pathway) includes such vectors as ship ballast water, hull fouling, anchor chains, etc. (Minchin et al., 2009). established and spreading NIS, propagule pressure (Johnston et al., 2009), biological traits of invaders (Karatayev et al., 2009) and their environmental tolerance limits (Olyarnik et al., 2009), their functional role (Crooks, 2009) and the impacts on environment, economy and human health (Olenin et al., 2007). 2.5. Propagule pressure Propagule pressure can be defined as the quality, quantity and frequency of invading organisms (Johnston et al., 2009 and references therein). This is the number of individuals of a NIS released into a region to which they are not native multiplied by the number of discrete release events. As the number of releases or the number of individuals released increases, propagule pressure also increases. Species introduced in large and consistent quantities prove more likely to survive, whereas species introduced in small numbers with only a few release events are more likely to become extinct (Lockwood et al., 2005). 2.6. Marine bioinvasion process and management options The invasion process includes several consecutive stages which must be taken into account while planning and implementing management options (Wittenberg and Cock, 2001; Lodge et al., 2006; Minchin et al., 2009; Davis, 2009). The number of species involved in the pathway is always greater than the number of species which managed to survive transport and establish a population (Fig. 1). Establishment is defined here as living long enough to be able to reproduce (sensu Davis, 2009) and provide recruiting generations. Prevention of introductions involving inspection, exclusion and/or primary treatment, is the first and most cost-effective option, which is only possible early in the process, before a species arrives at the point of entry. Usually, prevention is to be applied in areas beyond national jurisdiction, i.e. Pre-border and so its applicability depends on international legislation, e.g. the Ballast Water Management Convention (IMO, 2004), or agreements, e.g. ICES Code of Practice on the Introductions and Transfers of Marine Organisms (ICES, 2004). On arrival, a rapid response (incl. disinfection, eradication, quarantine) may prevent further invasion provided that hub monitoring is in place which ensures early detection of a NIS. Once a NIS is established its eradication is costly and rarely practical but where it is feasible would depend on a rapid response by managers. Once a species is in the expansive phase eradication is unlikely leaving a different suite of very often less effective and more costly management options: i.e. containment (restricting spread and keeping an IAS within a certain geographic area), control (long-term reduction in abundance by mechanical, chemical, biological and other methods) and mitigation (adaptation and bearing the costs). As a rule these are Postborder management options whose success depends on sound scientific advice, political motivation and resources. Finally, it should be recognized that secondary spread from an area of primary introduction due to natural dispersal and/or human mediated vectors may obstruct an effective management option. Despite this, we emphasize here that the size, openness and degree of connectivity of marine systems present the greatest obstacles to the detection and eradication of species once introduced to an area. Recommendation 1 Ensure science-based information support for bioinvasion management. Systematically collect, summarize and analyze information on: Pathways and vectors (their availability, seasonal patterns and long-term trends, level of confidence while ascribing transfer of species to a particular pathway). Propagule pressure (number of NIS, number of individuals involved in a pathway, and frequency of pathway movements). Prioritise sites and conditions for potential entry of NIS. Environmental matching between the source and recipient areas (including data on sea currents to estimate probability of the second spread). Biological traits of introduced species and their environmental tolerance limits. Assumed environmental consequences of bioinvasions (impacts of IAS on e.g. native biodiversity and ecosystem functioning). Assumed economic and social consequences of bioinvasions including impacts on human health. Feasibility and cost of eradication and/or management. Make this information available and understandable for decision makers and stakeholders at international, regional, national and local levels. Most of the existing NIS databases have no information about the bioinvasion impacts, or this information is just anecdotal. Moreover, in most cases there is no structure to accommodate data on impacts (e.g. on environment, public health, public well being and quality of life, uses of marine areas and economy) in a standardized way. Furthermore, the inclusion of ‘assumed’ criteria is necessary given the high degree of uncertainty amongst vectors and also can be regarded as contributing to the precautionary approach inherent in all other types of pollution control. Recommendation 2 Make databases on NIS a multipurpose tool: useful for research and practical for management. The tenet ‘‘niceto-know’’ (driven by scientific curiosity only) should be changed to the principle ‘‘need-to-know’’ (driven by management needs). Further develop the functionality of the existing NIS databases by including information and relevant search functions on NIS biological traits, their environmental tolerance limits and impacts on native biodiversity, ecosystem functioning, economy and public health. Promote interoperability among national, regional and international databases. 3. Information support More advanced information systems on NIS are needed to support bioinvasion management. Bioinvasion studies lack being more analytical and predictive because of uncertainties about vectors involved in the transportation process (Minchin, 2007a), numbers of Furthermore, it is the impacts of alien invasive species that make the problem of bioinvasion so important for managers: they need to know why public and/or shipping/ports industry money S. Olenin et al. / Marine Pollution Bulletin 62 (2011) 2598–2604 should be spent to prevent new introductions and also to know what is the feasibility of control measures. Our collective experience indicates that although ecological considerations are upmost in our minds, at this time of financial difficulties then focussing the discussion on the economic consequences has an even greater resonance with policy makers. 2601 Recommendation 5 Develop the rapid assessment technique using e.g. floating pontoons at fish farm and marina sites as a practical indicator-based method for undertaking surveys of nonindigenous sessile species and their associates. Recommendation 3 Convey information on the impacts in a standardized way to make possible objective comparisons between different species and different ecosystems. Make this information available for international use, as countering bioinvasion requires internationally-coordinated actions. Use the best available scientific knowledge (e.g. objective bioinvasion impact assessment methods) to produce a ‘‘target list’’ of potentially harmful species which are not yet introduced to the region of concern. 4. Research needs 4.1. Selection of study sites The proper estimation of the scope of the problem and the determination and implementation of adequate management measures requires a good knowledge on introduction pathways, the rate of spread and distribution patterns of NIS and assessment of their environmental and economic impacts. These processes cannot be examined equally in the countries with an extensive coastal marine environment; therefore careful selection of the representative study sites and adequate research methods should be performed prior to the start of any large scale field campaigns on mapping of NIS. Recommendation 4 Develop the criteria for sites at risk of certain species introductions, and indicate these as ‘probable’, ‘possible’ and ‘not likely’. Use conventional maps and GIS to identify main study sites; from these take a subset and monitor a representative set of habitats at each. Use these sites as surrogates for all sites, ensuring that the subset adequately covers the main coastal types and range of human activities. Perform a cost-benefit analysis to achieve the best coverage of the study sites. The selection of the study sites should be based on the analysis of most likely ‘‘entry’’ points/hubs where introductions are likely to arrive and ‘‘hot spots’’ containing elevated numbers of NIS, such as ballast water discharge areas, docks, marinas and aquaculture sites with stock movements by undertaking rapid surveys for targeted species (Ashton et al., 2006; Minchin, 2007b). Off-shore windfarms and any other hard structures such as rigs/harbors and shipwrecks may form important stepping stones for the incremental spread for some groups of NIS. In addition, areas of special interest or concern, such as nature conservation sites, should be included in lists of the study sites. 4.2. Monitoring It is important to realize, especially in times of financial stringency, that monitoring can never cover all spatial and time scales and thus needs to be supplemented by information from other sources, including, e.g. the general public, without losing the quality of the records. In many countries monitoring takes place by separate bodies for different purposes. These initiatives need to be coordinated to provide a more cost-effective monitoring programme. Different types of NIS monitoring may be applied according to the purposes and further uses of the collected information (see also Elliott (2011) regarding the monitoring types and criteria for indicators used in monitoring): Surveillance monitoring, usually conducted by regulatory bodies, is aimed at early detection of new introductions and inspection of spread of established NIS. Compliance monitoring, of the recording of IAS against predefined guidelines, objectives and standards. Operational monitoring follows the ‘‘polluter pays’’ principle and is aimed at passing on the costs for remediation to the party responsible for producing pollution and for the cause of the damage to the natural environment and resource users. Investigative or diagnostic monitoring is focused on detecting the cause of impacts of NIS. (‘‘Does a NIS really pose the problem? What will change if we take measures?’’) To our knowledge, the ‘‘polluter pays’’ principle so far has rarely been applied to biological pollution cases, at least in the marine environment, although the compliance monitoring is an important instrument in the Ballast Water Management Convention of the International Maritime Organization, the United Nations body dealing with shipping (Gollasch et al., 2007). Recommendation 6 Conduct port sampling studies to undertake bioinvasion risk assessments with the aim of exempting suitable and responsible vessels from ballast water management requirements (in line with the relevant Guidelines of the IMO Ballast Water Management Convention). There is a broad suite of methods which may be used for different types of monitoring, ranging from traditional biological surveys for plankton, benthos, fish, etc., involved in fisheries research, to specific techniques, e.g. the deployment of fouling panels at ‘‘entry’’ points or ‘‘hot spots’’ where settling NIS may be expected. Special attention should be paid to the development and application of modern cytometric approaches, such as molecular bar-coding and individual particle analysis and imaging devices (Paul et al., 2007; Dubelaar et al., 2007), especially for the early detection of new introductions. Automated systems (e.g. Culverhouse et al., 2006; 2602 S. Olenin et al. / Marine Pollution Bulletin 62 (2011) 2598–2604 Malkassian et al., 2011) may detect unfamiliar biological shapes that can lead to a more detailed study into the taxonomy of such ‘‘unusual’’ objects. The need for a high throughput of samples by such instruments is an important consideration when taking into account low abundance NIS. Recommendation 7 Develop an in situ continuous monitoring capacity that initially images aliquots of sea water and rejects images of low-risk objects. This ‘pre-filtering’ identification method can reduce human sampling time. Such a system can then be improved to reduce the false positive and false negative identification rates. A managed web-based image database should be developed that acts a repository for images of identified NIS, together with metadata reflecting the scale of the object, its location, depth and date of image collection, and collector. 4.3. Risk assessment The study of invasions in coastal marine systems, although now a rapidly growing ecological discipline, began a little more than three decades ago. The scientific interest is mostly driven by practical needs due to some serious ecological and economical consequences of bioinvasions. It has not been possible to predict with absolute certainty all consequences that result from intentional or unintentional introductions. For example, it was considered unlikely that the Pacific oyster (Crassostrea gigas) would reproduce in the cool North Sea waters, but high density populations have now occurred in this region due to successful recruitment as a result of localized warmer conditions and physiological adaptability (Reise and van Beusekom, 2008). Recommendation 8 Develop, using international co-operation, criteria for determining which species are invasive, or potentially invasive, which should not be permitted entry. The use of native species must be prioritized for further aquaculture projects, where practicable. The ICES Code of Practice should be followed in cases where a NIS is to be introduced for culture. 4.4. Fundamental ecological research As with all types of pollution, the problem of the ‘‘biological pollution’’ requires multidisciplinary solutions, involving not only biological/ecological but also technical and socio-economic aspects. Bioinvasion management should therefore be based on the results of interdisciplinary research. Recommendation 9 Link natural and social science research regarding the effects of adherence to international agreements to prevent the influx of invasive species. In addition to practical interests regarding the biological invasions, they also provide a unique opportunity for fundamental ecological research as almost all biological invasions may be considered as unplanned in situ experiments (Rilov and Crooks, 2009). The studies of those fundamental ecological phenomena may range from genetic change and hybridization to adaptations of living organisms and communities, alterations in biochemical cycles (Zaiko et al., 2010) due to introduction of new functional groups (Olenin and Leppäkoski, 1999), habitat change (Wallentinus and Nyberg, 2007), predator–prey interactions with native species (Rilov, 2009) and ecosystem functioning (Grosholz and Ruiz, 2009). Hence there is the need to assess structure and functioning of systems as modified by IAS and over spatial (‘near-field, ‘far-field’) and temporal (short, medium and long term) scales. Infrastructure capacity-building aimed at high frequency in situ and ship based monitoring tools and data integration, including modern technologies, should be considered. Recommendation 10 Conduct research on the effects and consequences of controlling (or being unable to control) the impact of IAS or of working towards eradication where possible and practicable. Study the changes to the functioning of marine ecosystems subjected to an impact of invasive alien species. Recommendation 11 Explore the genetic structures of cultured populations distributed along the coasts to identify exchange of genotypes. Employ molecular genetic methods to trace the origin of NIS. Create the bank of bar-coding sequences of introduced NIS and NIS potentially expected in the areas of surveys. 4.5. Biopollution and environmental status of marine waters The environmental status of marine waters is traditionally being evaluated taking into account the effects of various forms of chemical pollution, eutrophication, habitat destruction and overexploitation. However, the bioinvasion impacts (i.e. biopollution) may also have pronounced effects on the environment, which may even surpass the impacts of other stressors, and therefore should be considered while undertaking environmental assessments. It is of note that one of the Good Environmental Status descriptors in the European Marine Framework Strategy Directive specifically addresses the bioinvasion problem: ‘‘Non-indigenous species introduced by human activities are at levels that do not adversely alter the ecosystem’’ (European Commission, 2008b; Borja et al., 2010). The key term ‘‘. . .levels that do not adversely alter the ecosystems’’ was described as the absence or minimal level of biological pollution (Olenin et al., 2010) although as yet we may not know what are these levels. Increasingly, the consequences of human-induced problems need to be considered on fundamental and final ecosystem services and societal benefits, again focusing on both the ecological and economic repercussions of AIS (Atkins et al., 2011). Additional scientific and technical tools are required for developing potentially useful indicators, such as bio-pollution indices (European Commission, 2010), especially in the case of Eur- S. Olenin et al. / Marine Pollution Bulletin 62 (2011) 2598–2604 2603 Table 1 The 7-tenets for sustainable marine management as applied to AIS (adapted from Elliott (2011)). 7-Tenets Relevance to biopollutants Ecologically/environmentally sustainable Economically viable Will the control efforts of the biopollutants achieve the desired ecological effect, will it prevent natural ecological change? Technologically feasible Socially desirable/tolerable Administratively achievable Legally permissible Politically expedient Are there the financial and labor resources to achieve control? Can the monitoring and eradication, if necessary, be paid for? What are the economic repercussions of not tackling the problem? Do we have control methods available? Can we eradicate or even prevent the spread of the organisms using present techniques? Will any of the eradication and control techniques produce further adverse effects? Does society agree that this is such a large problem that they are willing to devote the necessary resources (away from other spending priorities) or does society tolerate the absence of action? Do we have the right regulatory bodies with sufficient resources to control the biopollutants? Do they have the necessary skills, expertise and personnel? Do we have sufficient laws, agreements, treaties and other statutory instruments to allow the regulatory bodies and other authorities to control the biopollutants? Will these be enforced for industry, ports and navigation? Is there the political will to control these organisms, has public and scientific opinion been communicated to politicians and policy makers? ope, where impacts of IAS are a major concern that may prevent achieving Good Environmental Status (European Commission, 2008b). Recommendation 12 Conduct studies to assess how invasive species affect marine ecosystem services and socio-economic benefits. Quantify economic losses caused by marine bioinvasions and any benefits gained due to the introductions of nonnative species. Develop a bioinvasion impact assessment methodology enabling quantification and comparative analysis of the consequences of NIS introductions. Integrate this methodology into an assessment system of overall marine environmental status. reinforce training in both traditional and molecular taxonomy in universities so as to have the ability to recognize marine introductions. It is of increasing concern that traditional taxonomic education now has a less-important role in university education than previously was the case. It is of note that new findings of NIS have often been made by the general public (students, SCUBA divers, yachtsmen, aquaculture producers, bird watchers, amateur naturalists, etc.) thus showing that ‘natural history’ has a role to play in this field. Discoveries of invasive species in new localities, by using public and private monitoring programmes, should be readily available on the internet. Recommendation 14 Develop a strategy to involve the general public in monitoring and reporting of NIS in coastal marine environments. 4.6. Global warming and bioinvasions 6. Conclusions Global warming promotes the expansion of NIS towards higher latitudes and increases risks of introductions originating from warmer climate regions (Occhipinti-Ambrogi, 2007), for example by means of ballast water transfer. Intensification of human activities in sub-Arctic and Arctic areas, including a seasonal opening of Northern Sea Routes, is likely to increase the risk of new bioinvasions. These processes may cause significant changes in the marine biodiversity on both costs of the North Atlantic Ocean. Recommendation 13 Explore the effects of climate change on introduced NIS in the marine environment. Examine scenarios of environmental change and their likely consequences to identify new invaders expanding their range from other regions. In essence, we emphasize that it is necessary to treat biopollutants in the same way as any other pollutant whereby a sustainable management policy has to follow the so-called 7-tenets (see Table 1) (adapted from Elliott et al. (2007), Mee et al. (2008) and Elliott (2011)). These are merely re-emphasizing the existing practices in many countries but are required as main messages for policymakers; for example, many countries have in place the required governance mechanisms. It is of note that North American governance considers the bioinvasion problem and control of biopollutants through the Oceans Acts, Environmental Protection Acts and Clean Water Acts in the US and Canada. In Europe IAS are included in the EU Marine Strategy Framework Directive, they are considered in European regional seas and some national action plans but yet an overall concerted and integrated action is needed. Recommendation 15 5. Public awareness and education It is important to raise the public awareness on introduced species, as well as to develop systematic mapping programmes and maintain an appropriate taxonomic expertise. It is necessary to Treat biological pollution in the same way as other types of pollution, such as oil spills, and develop contingency plans for marine NIS introductions, including an efficient rapid response on findings of a newly introduced species where practicable. 2604 S. Olenin et al. / Marine Pollution Bulletin 62 (2011) 2598–2604 Acknowledgements The workshop was supported by the Research Council of Norway (Project No. 190363), Bergen University Foundation and Unifob AS (now Uni Research AS), and arranged by the Uni Environment. We would like to thank Ann-Lisbeth Agnalt, Lis Lindal Jørgensen, Knut E. Jørstad, Vivian Husa, Ståle Knudsen, Karsten Reise, Tracy McCollin, Karin Margrethe Vedø, Kjersti Sjøtun, and Inger Wallentinus for fruitful discussions at the workshop. Further work on manuscript was supported by the EC 7th framework program (FP7) a Collaborative Project MEECE (Marine Ecosystem Evolution in a Changing Environment, No. 212085) for I. Olenina and by a FP7 Project VECTORS (Vectors of Change in Oceans and Seas Marine Life, Impact on Economic Sectors, No. 266445) for S. Olenin, M. Elliott, A. Occhipinti-Ambrogi, S. Gollasch and D. Minchin. References Ashton, G., Boos, K., Shucksmith, R., Cook, E., 2006. Rapid assessment of the distribution of marine non-native species in marinas in Scotland. Aquatic Invasions 1 (4), 209–213. Atkins, J.P., Burdon, D., Elliott, M., Gregory, A.J., 2011. 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Galil b, Dan Minchin c,d, Sergej Olenin d, Ana Amorim e, João Canning-Clode e,f,g, Paula Chainho e, Gordon H. Copp h, Stephan Gollasch i, Anders Jelmert j, Maiju Lehtiniemi k, Cynthia McKenzie l, Josip Mikuš m, Laurence Miossec n, Anna Occhipinti-Ambrogi o, Marijana Pećarević m, Judith Pederson p, Gemma Quilez-Badia q, Jeroen W.M. Wijsman r, Argyro Zenetos s a Estonian Marine Institute, University of Tartu, 2a Lootsi, 80012 Pärnu, Estonia National Institute of Oceanography, Israel Oceanographic and Limnological Research, Tel Shikmona, P.O. Box 8030, Haifa 31080, Israel c Marine Organism Investigations, 3 Marina Village, Ballina, Killaloe, Co Clare, Ireland d Coastal Research and Planning Institute, Klaipeda University, H. Manto str. 84, Klaipeda 92294, Lithuania e Universidade de Lisboa, Centro de Oceanografia, Campo Grande, 1749-016 Lisbon, Portugal f Centre of IMAR of the University of the Azores, Department of Oceanography and Fisheries/UAz & LARSyS Associated Laboratory, Rua Prof. Dr Frederico Machado, 4, PT-9901-862 Horta, Azores, Portugal g Smithsonian Environmental Research Center, 647 Contees Wharf Road, Edgewater, MD 21037, USA h Centre for Environment, Fisheries and Aquaculture Science, Pakefield Road, Lowestoft, Suffolk, NR33 0HT, United Kingdom i GoConsult, Grosse Brunnenstr. 61, D-22763 Hamburg, Germany j Institute of Marine Research, Flødevigen Marine Research Station, 4817 His, Norway k Finnish Environment Institute, Marine Research Center, P.O. Box 140, 00251 Helsinki, Finland l Fisheries and Oceans Canada, Northwest Atlantic Fisheries Center, P.O. Box 5667, St John's NL, Canada A1C 5X1 m University of Dubrovnik, Department of Aquaculture, Ćira Carića 4, 20000 Dubrovnik, Croatia n IFREMER, Nantes Centre, P.O. Box 21105, 44311 Nantes Cedex 3, France o Department of Earth and Environmental Sciences, University of Pavia, Via S. Epifanio, 14, I-27100 Pavia, Italy p MIT Sea Grant College Program, E38-300 Cambridge MA 02139, United States q WWF Mediterranean Programme Office, C/Canuda 37, 3er, 08002 Barcelona, Spain r Wageningen IMARES, Korringaweg 5 Yerseke, P.O. Box 77, 4400 AB Yerseke, The Netherlands s Hellenic Centre for Marine Research, P.O. Box 712, Attica, Greece b art ic l e i nf o a b s t r a c t Article history: Received 10 May 2013 Received in revised form 15 August 2013 Accepted 15 August 2013 Available online 12 September 2013 The main objective of recent international legislative measures and policies concerning marine ecosystems is to ensure sustainable environmental management to maintain a good status for marine waters, habitats and resources, with the ultimate target of achieving an integrated ecosystem-based approach to management. Because bioinvasions pose significant threats to marine ecosystems and the goods and services these provide, non-indigenous species (NIS) are included in the more recent legislative documents. A major challenge for the scientific community is to translate the principles of the legislative directives into a realistic, integrated ecosystem-based approach and at the same time provide stakeholders with best practices for managing NIS. The aim of this paper, prepared by members of the Working Group on Introductions and Transfers of Marine Organisms (WGITMO) of the International Council for the Exploration of the Sea (ICES), is to provide guidance for the application of NIS related management in the European Union Marine Strategy Framework Directive (MSFD). Ten recommendations, including NIS identification, standardization of sampling and data, indicators, propagule pressure and management issues are considered in this paper. While most of these suggestions were developed to improve the implementation of the MSFD, several may be more widely applicable. & 2013 Elsevier Ltd. All rights reserved. Keywords: Marine stressors Non-native species International experience Indicators EU MSFD 1. Introduction n Corresponding author. Tel.: þ 37 25158328. E-mail address: [email protected] (H. Ojaveer). 0308-597X/$ - see front matter & 2013 Elsevier Ltd. All rights reserved. http://dx.doi.org/10.1016/j.marpol.2013.08.019 Because of increasing and diversifying human pressures and the associated degradation of marine ecosystems, several policies H. Ojaveer et al. / Marine Policy 44 (2014) 160–165 and framework legislations were adopted during the early 1990s. The goal of these legislations was to restore good environmental quality, with the ultimate aim to be part of an integrated environmental management. Such measures include the Clean Water Act and National Oceans Policy Executive Order in USA, the Water Act Canada, the Environmental protection and Biodiversity Conservation Act in Australia, the Water Framework and the Marine Strategy Framework Directives in the European Union and the National Water Act in South Africa. The main objectives of these legislative measures and policies are to achieve or maintain a good status for marine and fresh waters, habitats and resources by providing integrated ecosystem-based approach to management [1]. The latest legislation, the European Union Marine Strategy Framework Directive [2] lists 11 descriptors that constitute the basis for the evaluation of “Good Environmental Status” (GES) of marine ecosystems: (1) biodiversity; (2) non-indigenous species; (3) exploited fishes and shellfishes; (4) food webs; (5) human-induced eutrophication; (6)sea-floorintegrity; (7)hydrographicalconditions; (8) contaminants in water and sediment; (9) contaminants in fish and shellfish; (10) marine litter; and (11) introduction of energy/noise. Non-indigenous species (NIS) are considered one of the major threats to global marine ecosystems for impacting their structure and function [3], with socio-economic consequences that may lead to social conflicts, economic and production losses [4]. These NIS are mainly introduced unintentionally by discharges of ballast water (BW) and accumulated sediments, as vessel hull hitchhickers [5–7], by the aquaculture industry [8] and through canals [9,10]. NIS have negative impacts on biodiversity and ecosystem function, whereas some form an important basis for commercial fisheries by providing an increased production over similar native species, or otherwise provide economically important cultured products [11,12]. To manage the main introduction pathways and vectors of potential NIS arrivals and secondary spread, several dedicated policy/legislative frameworks/tools are already in place. These include the Code of Practice on the Introductions and Transfers of Marine Organisms of the International Council for the Exploration of the Sea [13], the IUCN Considerations for Responsible Use of NIS in Culture [14], the International Maritime Organization's the International Convention for the Control and Management of Ships' Ballast Water and Sediments (BWMC) [7,15], the European Community Regulation Concerning Use of Alien and Locally Absent Species in Aquaculture, with detailed rules for their implementation [16–18], the European Code of Conduct on Zoological Gardens and Aquaria and Invasive Alien Species [19] and an EU biodiversity strategy to 2020 [20]. Further measures are under development: such as the international ship hull fouling guidelines [21], and the Invasive Species Strategy of the EU [22]. In the present paper, members of the ICES Working Group on Introductions and Transfers of Marine Organisms (WGITMO) identify and discuss issues relating to the assessment and management of NIS. These range from taxonomic expertise and identification of NIS, data collection/monitoring, limitations of data usage, assessment of pressures and impacts and industry-involved multivector management. Whilst these points were developed towards the implementation of the MSFD GES Descriptor 2 [2,23], several are of general nature and may be applied more widely. 2. Definitions and EU MSFD D2 criteria and indicators The following definitions were adopted [24]: Non-indigenous species (NIS; synonyms: alien, exotic, nonnative, allochthonous) are species, subspecies or lower taxa introduced outside of their natural range (past or present) and 161 outside of their natural dispersal potential. This includes any part, gamete or propagule of such species that might survive and subsequently reproduce. Their presence in the given region is due to intentional or unintentional introduction resulting from human activities. Natural shifts in distribution ranges (e.g. due to climate change or dispersal by ocean currents) do not qualify a species as a NIS. However, secondary introductions of NIS from the area(s) of their first arrival could occur with or without human involvement due to spread by natural means. Species of unknown origin that cannot be ascribed as being native or alien are termed cryptogenic species. Invasive alien species (IAS) are a subset of established NIS that have spread, are spreading or have demonstrated their potential to spread elsewhere, and have or might have an adverse effect on biological diversity, ecosystem function, socio-economic values and/or human health in invaded regions. The European Commission Decision [23] contains two criteria and three indicators for assessing progress towards good environmental status relevant to the MSFD Descriptor 2 “Non-indigenous species introduced by human activities are at levels that do not adversely alter the ecosystem”: Criterion 2.1: Abundance and state characterization of nonindigenous species (NIS), in particular invasive species. Indicator 2.1.1: Trends in abundance, temporal occurrence and spatial distribution in the wild of non-indigenous species, particularly invasive non-indigenous species, notably in risk areas, in relation to the main vectors and pathways of spreading of such species. Criterion 2.2: Environmental impact of invasive non-indigenous species. Indicator 2.2.1: Ratio between invasive non-indigenous species and native species in some well studied taxonomic groups (e.g. fish, macroalgae, molluscs) that may provide a measure of change in species composition (e.g. further to the displacement of native species). Indicator 2.2.2: Impacts of non-indigenous invasive species at the level of species, habitats and ecosystem, where feasible. 3. Ten key requirements for NIS assessment and management The following were identified as crucial issues for dealing with the European MSFD Descriptor 2, as well as global management of marine NIS. 3.1. Availability of taxonomic expertise “Taxonomy provides a basic understanding of the components of biodiversity which is necessary for effective decision making about conservation and sustainable use” [25]. Marine environmental issues associated with the current rapid biodiversity change require multidisciplinary approaches. Yet, taxonomy and systematics—the foundational disciplines that distinguish, classify, and document biodiversity—are at their nadir. Despite Europe's proud history of contributions to marine taxonomic research, its present state is a cause for concern [26–28]. Loss of taxonomic expertise in highly diverse and poorly understood marine taxa results in reduced capacity to evaluate the response of marine biodiversity to global change, its value for mitigation and adaptation, to assess decline in native species, and risks the mis-identification of NIS and inaccurate information about their spread and potential for harm. This knowledge gap means that Europe lacks sufficient capacity to manage, conserve, 162 H. Ojaveer et al. / Marine Policy 44 (2014) 160–165 and utilize ecosystem services provided by marine biodiversity, and risks making policy decisions related to the management of marine biodiversity resources on the basis of inadequate, obsolete data. These may result in enormous potential impacts for biodiversity loss and the erosion of associated ecological services that provide benefits for the economy and the well-being of its citizens. 3.2. Application of molecular tools Whilst classical taxonomy has historically been the most important contributor to marine biodiversity knowledge, recent advances in field and laboratory technologies provide an additional means for species descriptions/identifications as well as valuable insight into species distributions and trophic interactions [29]. Marine invasion narratives are remarkably complex. Unraveling the routes of invasion and colonization histories are tortuous. The new molecular tools and methodologies are invaluable in addressing gaps of knowledge concerning marine bioinvasions. These may aid the tracking of the origin and source of an NIS following a recent arrival, the identification/discrimination of species, recognition of either direct or stepping stone progression and the introduction pathways and vectors that may be involved, the assessment of effective propagule pressure during an establishment of a recently arriving population [30,31]. Employment of techniques such as DNA barcoding [32], Inter Simple Sequence Repeats, ISSR [33], Next Generation Sequencing Technologies, NGST [34] and microsatellite approaches provide powerful tools for identifying the inter-dependence of human-mediated transfer and dispersal of NIS. 3.3. Common guidelines for surveillance and monitoring of NIS The recorded numbers of brackish and marine NIS underestimate the extent of invasions. There are several reasons for this. Field studies are limited in time and space, focussing on selected taxa or size groups. The number of practising morphological taxonomists that specialize in the smaller-sized marine invertebrate taxa is insufficient for the task at hand (see Section 3.1) and molecular taxonomy has yet to develop its full potential. Some entire communities have not been fully studied, e.g. interstitial fauna, which may have been moved large distances over many centuries in ship's and ballast in, for example, sand ballast and more recently within BW sediments [35]. The problem of incomplete inventories is further compounded by the presence of cryptogenic species (see Section 2, for definition) yet to be classified as ‘native’ or non-indigenous species [36], but there are also problems arising out of misclassification of species and changes in nomenclature over time. Surveillance and monitoring of NIS may do well focus on wellstudied taxa for which long-term records are both available and reliable. Macroalgae, molluscs, decapod crustaceans and teleost fishes, which are mostly large and distinctive, generally make up most of the complete and current records. To these can be added those taxa of region-specific concerns such as bloom-forming microalgae and gelationous zooplankton (scyphozoans and ctenophorans). Surveillance and monitoring methodologies should be standardized to take account of target species [37–39]. In addition, other emerging technologies such as apps for online identification of species via image analysis and for the development of cost-effective detection networks may provide new and effective opportunities in the future to aid monitoring. 3.4. Early detection and monitoring Shipping and mariculture-mediated introduction and transfer of NIS are implicated in the majority of new introductions in Europe [40], therefore mariculture facilities, ports and marinas and/or vicinity areas ought to be naturally prioritized as hubs for NIS surveillance. However, as the subsequent dispersal of NIS, either by human or natural means, is often inevitable, surveillance at ‘points of entry’ should be accompanied by a broader-scale surveillance and monitoring of the coastal regions. Ports and mariculture facilities are circumscribed and enclosed environments, but they are often prone to extreme levels of human disturbance (including pollution and eutrophication). These specific conditions may facilitate NIS establishment [41] and, as they are characterized by numerous transport vectors bringing invasion propagules, these areas are actually colonised by a high number of NIS compared to other regions [42]. In accordance with the several EU directives mentioned earlier, as well as with national and regional agreements (like HELCOM and OSPAR), several EU Member States conduct routine marine monitoring programmes that also include a substantial component of biological sampling. These programmes, such as young fish surveys, may provide, with some modification, an increased level of detection of NIS occurrence, spread and abundance. As a first priority, samples collected by long-term monitoring programmes, should be screened for NIS by taxonomic experts (see Section 3.1). A regionwide standardized surveillence and monitoring program that includes observations on NIS would allow for the inclusion of NIS into integrated ecosystem assessments in future managment [1]. 3.5. Standardization of data and information systems Recent evaluations of online NIS databases (including marine NIS) in Europe, which are entirely dependent on the quality of the underlying data [9,43,44], highlighted failures in comparability due to a lack of standard criteria in the definition of species status, terminology, taxonomic classification, time frame and comprehensiveness. Hulme and Weser [43] advised that “considerable caution should be applied when collating data from different databases because often their underlying structure and content may differ markedly”. Standardization will result in more accurate datasets, which then may be compared across regions. The terminology and recording methods applied should be standardized to facilitate the comparison between datasets from different regions and to enable holistic assessments. Ensuring the accuracy, veracity and quality of national and European NIS databases and information systems is essential, as they play a pivotal role in informing regional policy and management decisions as well as in identifying resource priorities. Therefore, with so much at stake for regulators, scientists, and stakeholders, as well as for the marine environment, it is important that existing NIS datasets, as well as the data produced by current and future surveillance and monitoring programmes, used for the implementation of MSFD policy decisions are standardized and scientifically verified. 3.6. Investigation and assessment of propagule pressure ‘Propagule pressure’—a composite measure of the number of viable NIS individuals, genotypes and taxa, the number of discrete introduction events, their frequency and duration—is recognized as the primary determinant of invasion success. Pathways and vectors deliver propagules: pathways are the routes a NIS takes to invade into a recipient ecosystem and vectors are the actual physical transfer mechanisms responsible for an arrival (Table 1). As a result, one pathway can involve a number of vectors [13,45]. Introduction events may involve a number of vectors within a pathway for its overall dispersal or involve different pathways for continued spread. H. Ojaveer et al. / Marine Policy 44 (2014) 160–165 Table 1 A classification of pathways and their vectors, based on [24]. The first three pathways are deemed to be the most frequent modes of primary spread. Pathway Vectors Vessels: ships, vessels, platforms Canals Aquaculture activities Ballast water and sediments, sea-chests, hull fouling A specific canal (e.g. Suez Canal) Aquaculture equipment, packaging, stock movement Transported water, waste discharge, direct release, packaging Angling baits, stocking, discharges, sport equipment Intentional release, waste discharge, transported water Habitat management, biological control With equipment, intentional release, waste discharges Fishing gear, discharges, stock movements Aquarium trade/public aquaria Leisure activities Live food trade Management Research and education Wild fisheries The primary introduction vectors of NIS, or their secondary spread by human or natural mechanisms, remain poorly studied, though for the aquarium trade, evidence is increasing of human releases of unwanted pets [46,47]. Local range expansions are often difficult to relate to a specific pathway or vector; this requires standardization according to different levels of certainty [48]. 3.7. Careful choice of indicators The Commission Decision [23] contains two criteria and three indicators for assessing progress towards good environmental status (GES, see Section 2 above); these are habitat and region specific and predicated on detailed recent inventories. Accurate taxonomic identification, exposure of an area to propagule pressure, diversity of habitats and taxa included in the indicator calculations are some of the issues to be considered. Comparisons among regions/countries would be invalid should these deal with different sets of habitats of varying spatial and temporal scales or should they be exposed to different oceanographic conditions. Accuracy of data necessarily reflects on the similarity of species included in an analysis, the level of effort in identifying species within each area being compared and the scale and diversity of all habitats surveyed. This is particularly relevant when using the ratio NIS/native species as an indicator since it depends on the native biodiversity or habitat invasibility, which cannot necessarily be managed through NIS control. Therefore, standardized monitoring/survey protocols (see Section 3.3) and reliable information systems (see Section 3.5) not only form the inevitable background, but also define limits for indicator development and their application for assessment purposes. 3.8. Multi-vector management Eradication of some terrestrial and some freshwater NIS has proven effective [49]. However, most marine eradication attempts have failed: Rapana whelk Rapana venosa along the Brittany coast, France [50], brown seaweed Undaria pinnatifida in Italy, United Kingdom, Netherlands, New Zealand, Australia and California, United States [51], sea squirt Didemnum vexillum in New Zealand [52] and in the United Kingdom [53]. The few successful eradications of marine NIS in-qj;clude Mytilopsis sallei in Australia [54], sabellid polychaete Terebrasabella heterouncinata in California [55] and the green algae Caulerpa taxifolia in California [56] and Australia [57]; these eradications owe their success to a discovery soon after an arrival and their occurrence within confined habitats. While species-oriented management may be useful in special cases, e.g. the red king crab Paralithodes camtschaticus in Norway 163 and Russia [58], there is an obvious need to generate vectorfocused approaches, which should form the chief constituent of invasions management [59]. Further more, there is a need for clear recognition of the multiplicity of vectors involved in the invasion process (see Section 3.7) and, where applicable, focus on tackling vectors simultaneously. The relative importance of vectors differs regionally as well as temporally [40]. For instance, the focus on ballast management over past decades resulted in an international convention [15], but this ‘one matter at a time’ approach has left us with the continuing problem of having to manage several other invasion vectors, such as the biofouling of commercial and recreational vessels. It is suggested here that implementation of multi-vector management should be seen as a means of reducing risk from further NIS invasions. 3.9. Cooperation with stakeholders Human interactions with the marine environment have both intensified and diversified over time. Therefore, the involvement of stakeholder groups (including industry) should be consulted in relation to marine monitoring and research. Their active participation in a dialogue may not only be informative, but could aid in selecting agreed management options. Such interactions are practical and are becoming increasingly important. As examples, the sampling of ballast tank contents, the testing of ballast water treatment methodologies or developing safer mariculture methodologies or technologies may require close co-operation with those involved in these industries. To comply with existing legislation and/or voluntary guidelines, such as the ICES Code of Practice on the Introductions and Transfers of Marine Organisms [13] and the European Code of Conduct on Zoological Gardens and Aquaria and Invasive Alien Species [19], may also require the agreement of national and local authorities. Such interaction is likely to improve the operability of future legislation and thereby enable more effective implementation. Furthermore, as invasion vectors may act concurrently, significant progress in NIS management can only be achieved through cooperation and coordination of several different stakeholders, including for example shipping, mariculture, recreation and capture fisheries. Bearing in mind current practices, both at national and regional levels, this is certainly a major, but inevitable challenge. 3.10. Adoption of the ‘single authority’ approach The most effective management of marine NIS is through the prevention of new introductions. This cannot be achieved within a management system characterised by fragmented responsibilities. Port authorities, fishery/agriculture ministries, custom authorities and environmental ministries/agencies are all important players that are often impeded by a lack of effective communication and on occasion, an unwillingness to communicate. This impedes management of NIS introductions and may result in increased rate of arrivals or prevent a possible eradication. We suggest that management of marine NIS should be brought to a single authority at national level. An example of a national coordinating body is the Non-native Species Secretariat of the Great Britain [60]. Instruments supporting regional management should be harmonized and there should be an avoidance of duplication but using recognized local experts for surveillance and provided information. Several international directives, policies and regulations deal with alien species in Europe (for details, see Section 1). However, management targets and the required responses do not often coincide, creating difficulties when addressing relevant legislative documentation. Thus, there is a need for effective cooperation and coordination of activities between countries sharing a marine region, to reduce risk of NIS arrivals and their spread. 164 H. Ojaveer et al. / Marine Policy 44 (2014) 160–165 4. Conclusions Compared to several other MSFD descriptors, there is limited knowledge of NIS and their impacts on ecosystems. Most importantly, our knowledge of the pathways, vectors and propagule influx for both primary and secondary introductions is fragmentary. To advance the knowledge of NIS, taxonomic expertise is a key requirement. Recent advances in molecular methods provide tools with which to identify NIS, their origin and source may enable a historical reconstruction of some introductions. Cooperation between morphological and molecular taxonomists is needed in order to supply more complete data, which are required to comply with the MSFD. For reliable and consistent assessments, evaluations of the numbers of NIS, their dispersal and impacts needs to be standardised. Surveillance and monitoring of NIS can begin with the better studied taxonomic groups, but this should be accompanied by a pathway and vector analysis. To improve and enhance the accumulation of systematic standardized information, dedicated NIS monitoring programmes should be established with strict guidelines. Quantitative assessments of changes in habitats, communities and ecosystem function over time due to NIS invasions should facilitate the implementation of an ecosystem approach to marine management. An important pre-condition for success is the involvement of stakeholders, in particular industry, in the research and management of NIS, and this management should be coordinated by a single authority. Acknowledgments The research leading to these results has received funding from the European Community's Seventh Framework Program (FP7/ 2007–2013) under Grant Agreement no. 266445 for the Vectors Change in Oceans and Seas marine Life, Impact on Economics Sectors (VECTORS) and under Grant Agreement no. 287600 for the Policy-oriented Marine Environmental Research for the Southern European Seas (PERSEUS). The knowledge of alien species in the North Sea benefitted from data gathered in the framework of Interreg IVB funded project “Ballast Water Opportunity”. The work was also partly funded through the Central Baltic Interreg IV A project “Good environmental status through regional coordination and capacity building” (GES-REG). The contribution of HO was also funded by the Estonian Ministry of Education and Research (grant SF0180005s10). The contributions of AA and PC were funded by projects PEst-OE/Mar/UI0199/2011 and PTDC/MAR/73579/2006. JCC and PC hold a FCT post-doctoral grant (SFRH/BPD/75775/ 2011 and SFRH/BPD/29579/2006). The contributions of ML and GHC were funded, respectively, by the Finnish Ministry of Agriculture and Forestry and the UK Department of Environment, Food and Rural Affairs. References [1] Levin PS, Fogarty MJ, Murawski SA, Fluharty D. Integrated ecosystem assessments: developing the scientific basis for ecosystem-based management of the ocean. 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