BIODIVERSITY AND SOCIETIES
IN THE PACIFIC ISLANDS
edited by
Sébastien LARRUE
CONFLUENT DES SCIENCES
BIODIVERSITY AND
SOCIETIES IN THE
PACIFIC ISLANDS
CONFLUENT
DES SCIENCES
As the sciences
develop new
tributaries
and branches,
expertise and
methods are
enhanced by
multidisciplinary
approaches which
build a bridge
between the exact
and the human
sciences.
Alors que les
sciences se
diversifient et
se ramifient, les
savoir-faire et
savoirs techniques
s’enrichissent aux
travers d’approches
pluridisciplinaires
qui font entrer en
résonance sciences
exactes et sciences
humaines.
Cover photograph:
Vegetation formation on the
windward coast of the South
Island (New Zealand) representing
the following endemic species:
Rhopalostylis sapida H. Wendl. et
Drude (Arecaceae), locally called
“Nikau palm”; Cyathea smithii Hook.
f. (Cyatheaceae) also called “Whe”
or “Katote” by the Maoris; and the
“Northern rata” Metrosideros robusta
A. Cunn. (Myrtaceae).
The conservation of Pacific Islands ecosystems is an important
issue for the planet and requires the preservation of both their
endemic and cultural species. In addition to the uniqueness of
the endemic species, these often rare plant and animal species
have played an important role in the development of science
and provided crucial links in the theory of evolution.
Imported to the islands by the early Melanesians and Polynesians,
cultural species, which have been selected, transported and
multiplied throughout the history of Pacific islands people, have
helped to forge the very identity of these islands.
It would be particularly regrettable to see, in the name of
economic development and globalization, the disappearance
of these significant species, which make up a vital part of these
islands’, and our planet’s, natural and human heritage.
La conservation des milieux tropicaux insulaires est un enjeu important pour
la planète, tant pour la sauvegarde des espèces endémiques que pour la
préservation des espèces culturelles ou patrimoniales. Outre le caractère unique
des espèces endémiques, ces plantes et animaux rares ont joué un rôle important
dans l’histoire des sciences, notamment sur les avancées concernant les théories
de l’évolution.
Introduites par les premiers Mélanésiens et Polynésiens, les espèces culturelles,
sélectionnées, transportées et multipliées à travers l’histoire et les migrations
humaines, ont contribué à forger l’identité des peuples et des îles du Pacifique.
Au nom du développement économique et de la mondialisation, il serait
particulièrement regrettable de voir disparaître ces espèces animales et végétales
qui portent en elles une part importante de l’histoire naturelle et humaine
des îles du Pacifique.
Sébastien Larrue is a lecturer in Physical Geography at Blaise Pascal University
(Clermont-Ferrand 2, France) and a member of the research laboratory GEOLAB
(UMR 6042 CNRS-UBP, affiliated to the French National Institute of Ecology and the
Environment INEE). He taught from 2004 to 2008 at the University of French Polynesia
(Tahiti, French Polynesia). His research focuses currently on plant dispersal, invasive
species and relationships between plants and society in the Pacific Islands.
Sébastien Larrue est biogéographe (biogéographie végétale) à l’université Blaise Pascal et
membre permanent du laboratoire GEOLAB (UMR 6042 CNRS-UBP) affilié à l’Institut National de
l’Écologie et de l’Environnement (INEE). Maître de conférences en géographie, il a enseigné de 2004
à 2008 à l’université de la Polynésie française. Initialement conduites en Afrique de l’ouest, ses
recherches portent aujourd’hui sur les invasions biologiques, la dispersion des espèces végétales
et les interactions entre les sociétés et les plantes dans les îles du Pacifique.
25 €
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