Chez la femme enceinte, les taux sériques d'ampicilline sont significativement moins élevés que
chez la même femme non enceinte.  Cette différence est liée à l'augmentation du volume du 
plasma et des fluides pendant la grossesse.  Il en résulte une augmentation du volume de 
distribution de l'antibiotique.
De plus, la clearance rénale est augmentée pendant la grossesse.  Il en résulte qu'une femme 
enceinte peut devoir recevoir des doses d'ampicilline plus élevées/kg de poids.
Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effets délétères directs ou 
indirects sur la reproduction (voir rubrique 5.3).
Par mesure de précaution, il est préférable d’éviter l’utilisation de PENTREXYL pendant la 
grossesse. En conséquence, PENTREXYL ne peut être utilisé chez la femme enceinte 
qu’après avoir bien peser les risques éventuels, en fonction de l’effet thérapeutique attendu.
Allaitement
L’ampicilline est excrétée dans le lait maternel et des effets ont été mis en évidence chez les 
nouveaux-nés/nourrissons allaités par une femme traitée. De faibles quantités d'ampicilline se 
retrouvent dans le lait : 1 μg/ml après l'injection de 2 à 4 g d'ampicilline, l’utilisation de 
PENTREXYL pendant l’allaitement peut entraîner une hypersensibilisation du nouveau-né aux 
pénicillines.
Une décision doit être prise soit d’interrompre l’allaitement, soit d’interrompre le traitement 
avec PENTREXYL en prenant en compte le bénéfice de l’allaitement pour l’enfant au regard 
du bénéfice du traitement pour la femme.
4.7 Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
PENTREXYL n’a aucun effet ou qu’un effet négligeable sur l’aptitude à conduire des véhicules et à 
utiliser des machines.
4.8 Effets indésirables
Comme toutes les pénicillines, PENTREXYL peut provoquer des réactions allergiques allant d’un 
érythème léger au choc anaphylactique.
Ces phénomènes d’hypersensibilité s’observent plus fréquemment chez les individus ayant manifesté 
précédemment une hypersensibilité aux pénicillines et chez ceux ayant des antécédents d’allergie, 
d’asthme, de rhume des foins ou d’urticaire.
Elles sont très fréquentes, sous la forme d’éruptions maculopapulaires, chez les patients atteints de 
leucémie lymphoïde aiguë et de mononucléose infectieuse. Quelques cas de dermatite exfoliative ont 
été rapportés. L’anaphylaxie constitue la réaction la plus grave.
L’urticaire, les autres réactions cutanées peuvent être contrôlées par les antihistaminiques et, si 
nécessaire, par les corticoïdes systémiques.
Lorsque de telles réactions surviennent, le traitement par ampicilline doit être interrompu 
immédiatement. Les réactions anaphylactiques sévères requièrent l’utilisation immédiate 
d’épinéphrine, oxygène et corticoïdes. (voir rubrique 4.4).
Une augmentation modérée et transitoire des transaminases (SGOT) a été observée de temps à autre, 
en particulier chez  des nourissons et des patients recevant un traitement à dose élevée par voie 
intramusculaire. Il apparaît que ces enzymes peuvent être libérés au niveau du site de l’injection 
intramusculaire, sans qu’une atteinte hépatique ne soit impliquée.
Au cours du traitement au moyen de pénicillines, de rares cas de dépression de la fonction 
hématopoïétique (anémie, thrombocytopénie, purpura thrombocytopénique, éosinophilie, leucopénie 
et parfois même agranulocytose ont été rapportés. Les réactions sont toutefois généralement 
réversibles après l’arrêt du traitement.
De rares cas de néphrite interstitielle ont été rapportés.
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