On réitère l'opération avec les mutants 1 et 4. Cette fois-ci, ils ne complémentent pas. Ainsi, leur mutation porte sur le
même gène. On dit que ces mutants sont dans le même groupe de complémentation.
La complémentation permet de mettre en évidence le nombre minimum de gènes, ou d'étapes, nécessaires à la
réalisation d'un phénomène biologique.
•A partir de mutant récessifs, on crée des diploïdes en les croisant entre eux.
•Si on observe le phénotype sauvage, les mutants complémentent, ils affectent deux gènes différents, et
appartiennent à deux groupes différents
•Si on obtient un phénotype muté, les mutants ne complémentent pas, ils affectent le même gènes, et sont donc
dans un même groupe.
•Le nombre de groupes de complémentation sera égal au nombre minimum de gènes impliqués dans la synthèse
analysée.
•Il existe parfois des cas particuliers : le phénomène de complémentation intra-systronique (ou intragénique),
quand un mutant complémente avec un des membre de son groupe, mais pas les autres. (La mutation affecte un
même gène, mais à un autre endroit...) Le gène (dit systronique) est composé de deux parties, qui codent
chacune pour un polypeptide. L'enzyme finale résulte de l'association de ces deux polypeptides.