1S Devoir commun 2017 CORRECTION
PARTIE I- RESTITUTION ORGANISEE DES CONNAISSANCES : / 10 points
Les mutations sont la source aléatoire de la diversité des allèles, fondement de la biodiversité.
Toutefois, elles peuvent aussi être à l'origine de graves maladies.
(1)Après avoir présenté l'origine des mutations, (2) discutez des conséquences plus ou moins graves de
celles-ci.
Votre exposé sera constitué d’un texte clair et structuré.
Introduction :
(Enoncé de la problématique, annonce du plan, définition des mots clés.)
Les mutations sont des phénomènes relativement rares, accidentels et aléatoires qui modifient le génome
des individus en modifiant la séquence de nucléotides de l’ADN.
Ces modifications sont à l’origine des différentes versions des gènes : les allèles qui permettent une
diversification des caractères et donc du vivant. Cependant elles sont aussi à l’origine de
dysfonctionnement et de maladies.
En fonction des cellules, des gènes touchés ou de l’étendue des modifications provoquées, les conséquences
de ces mutations vont être plus ou moins graves.
On s’interroge sur l’origine des mutations et la gravité de leurs conséquences.
Pour cela nous allons dans un premier temps expliquer l’origine des mutations, puis étudier les différentes
conséquences possibles.
Développement : (le plan est suggéré dans l’énoncé)
I – Origine des mutations :
Au cours du cycle cellulaire, pendant l’interphase, l’ADN est fidèlement recopié pendant la phase S
pour assurer le maintient du patrimoine génétique des cellules d’une génération cellulaire à la suivante.
Cette réplication est assurée par une enzyme l’ADN polymérase qui recopie chaque brin de l’ADN en
plaçant face à chaque nucléotide le nucléotide complémentaire (A-T ; C-G)
Pendant cette réplication, L’ADN polymérase peut commettre des erreurs spontanées et rares :
On peut distinguer plusieurs types de mutations, touchant un ou plusieurs nucléotides :
La fréquence des mutations est augmentée par l’action d’agents mutagènes : UV, tabac, alcool,
amiante, radiations… ces agents de l’environnement peuvent endommager l’ADN et provoquer des
modification de la séquence de nucléotides.
NB : L’ADN peut aussi être endommagé en dehors de la réplication, par exemple par les virus, qui au cours de leur
cycle de développement vont intégrer leurs gènes au génome de la cellule infectée et modifier celui-ci.
Le plus souvent l’erreur est détectée et réparée par des systèmes enzymatiques de contrôle qui
vérifient les différentes étapes du cycle cellulaire (endonucléases) qui éliminent la portion contenant la
mauvaise séquence, l’ADN polymérase re-synthétisant la partie manquante.
Si ces erreurs ne sont pas corrigées et si les modifications n’empêchent pas la survie de la cellule, il
apparaît donc une mutation.