Carif-Oref des Pays de la Loire n° 204 - avril 2008 Sommaire Pour l’insertion des élèves quittant le système éducatif plates-formes d’accompagnement 4 Les vers l’emploi p. 1 4 Et si on se formait au travail ? Petite Enfance 4 CAP Un diplôme porteur d’emplois 4 www.meformer.org Une nouvelle rubrique : insertion et débouchés p. 4 Les plates-formes d’accompagnement vers l’emploi1 p. 5 Tous les élèves quittant une classe terminale, avec cependant une priorité donnée aux jeunes de niveau V, bénéficient d’un accompagnement vers leur premier emploi. p. 7 D www.cariforef-pdl.org ès son arrivée dans l’académie de Nantes, en septembre 2006, le recteur Paul Desneuf mobilise les personnels de l’Éducation nationale sur l’insertion professionnelle de tous les élèves quittant le système éducatif, diplômés ou non, et crée un nouveau dispositif académique : les plates-formes d’accompagnement vers l’emploi (PAE). Tout d’abord, la PAE doit permettre au jeune d’éviter l’isolement après sa sortie, ainsi que les périodes de rupture dans sa prise en charge. Elle l’accompagne dans une dynamique de transition de l’école vers son premier emploi. Elle prolonge aussi les réponses de la Mission générale d’insertion (MGI) dans ses actions de prévention des sorties sans qualification et fait connaître au jeune les ressources économiques locales et le Service public de l’emploi. La PAE contribue avec d’autres acteurs (ANPE, Missions locales et PAIO) à l’obtention de son premier emploi. Enfin, la PAE accompagne le jeune qui vient de trouver un emploi, afin de prévenir les éventuelles ruptures de contrat de travail. 1 Ce dispositif bénéficie du soutien financier du Conseil régional des Pays de la Loire et du Fonds social européen. ... ... De 5 PAE en 2006-2007 à 11 PAE en 2007-2008 Les PAE sont ouvertes depuis : Sarthe-Nord PAE Laval 1 ETP Fontenay-le-Comte Laval PAE Sarthe Nord 0,5 ETP PAE Châteaubriant 0,5 ETP Cholet Nantes-Sud Nantes-Nord PAE Sarthe Sud 1 ETP PAE Estuaire 1,5 ETP Sarthe-Sud Saumur PAE Saumur 0,5 ETP PAE Nantes Nord 1,5 ETP Châteaubriant La Roche-sur-Yon PAE Cholet 0,5 ETP PAE Nantes Sud 0,5 ETP Estuaire 0 2 4 6 8 10 12 PAE Roche/Yon 1 ETP 14 PAE Fontenay-le-Comte 0,5 ETP Mois Une montée en puissance du dispositif : des résultats encourageants Janvier à juin 2007 (5 PAE) pour l’année scolaire 2006-2007 Septembre 2007 à mars 2008 (11 PAE) pour l’année scolaire 2007-2008 799 jeunes contactés 2 006 jeunes contactés 65 contrats de travail 1 427 jeunes identifiés 231 contrats de travail 2 041 jeunes identifiés 117 jeunes accompagnés 371 jeunes accompagnés Zoom sur les diplômes Zoom sur les 231 contrats obtenus Qualification des jeunes accompagnés Les 231 contrats Bac pro 18 % Infra V 21 % Accompagnement dans l’emploi 148 Accompagnement vers l’emploi 83 97 CAP 13 % Total (231) 79 65 46 32 BTS 12 % 33 9 BEP 28 % Bac techno 4 % Bac G 3 % 39 30 MC 1 % CDD en intérim 2 CDD CDI 4 3 7 3 6 9 ... Contrat d’apprentissage Contrat de pro Trait d’Union n° 204 - avril 2008 Parmi les 371 jeunes accompagnés vers leur premier emploi depuis septembre 2007, 62 % sont de niveaux V et infra V. Zoom sur les diplômes Concernant les 231 contrats, 18 BTS, 23 Bac pro, 24 BEP et 12 CAP ont signé un contrat de travail en concordance avec leur diplôme, notamment dans les domaines de l’Électrotechnique, du Transport-logistique et du Commerce-Distribution, qui restent les secteurs majoritaires. 61 % des contrats sont signés par des garçons, alors que ces derniers ne représentent que 57 % des effectifs accompagnés. Après un an et demi de fonctionnement… Le premier bilan est positif, soulignant une offre de service plus importante. Une structuration et une redynamisation de la problématique en bassin se mettent en place, ainsi qu’une organisation partenariale avec le monde économique et le service public de l’emploi. Côté établissements, leur connaissance globale et nominative du devenir des élèves s’améliore et la crédibilité du système éducatif, tant au niveau des parents que des entreprises, en est renforcée. Freddy Gontier, chargé de mission académique, Délégation académique à l’emploi des jeunes (DAEJ), Rectorat de Nantes, 02 51 86 31 04, [email protected] Des témoignages encourageants Responsable des ressources humaines « Avec ce nouveau dispositif, le recrutement s’avère moins hasardeux. Avant, j’étais obligée d’appeler chaque chef des travaux de tous les différents établissements. La PAE, en centralisant les candidats, simplifie grandement notre démarche. » Directeur de production «… Nous avons fait appel à vos services au mois d’octobre dernier pour le recrutement d’un monteur-ajusteur en CDI qui a débouché sur l’embauche d’un candidat que vous nous avez proposé. Nous vous confirmons notre satisfaction quant à notre excellente collaboration sur ce projet. Nous apprécions votre initiative pertinente d’accompagner des jeunes sortant des études vers l’emploi en collaboration avec les entreprises. Aussi, notre société étant en développement, nous vous informons que nous serons certainement amenés à recruter de nouveau sur le même profil de poste. » Coordinatrice PAE « Les entreprises, et notamment celles faisant partie de réseaux d’aide à l’insertion, jouent bien le jeu de la PAE en me faisant part de leurs offres et en ouvrant leur porte à la demande. Les interventions bénévoles de chefs d’entreprise dans les établissements sont plus difficiles à mettre en place faute de temps mais la volonté de part et d’autre existe bien. Suite à mes nombreux appels auprès des jeunes, ceux-ci répondent quasiment systématiquement pour me faire part de leur situation. Les parents sont vraiment étonnés de notre suivi et deviennent parfois des complices pour nous aider à renouer le dialogue et pour faire aboutir des solutions. Il arrive même que des parents, informés par le bouche à oreille de l’existence de ce dispositif, me téléphonent pour me demander une aide ou un conseil. C’est le signe que quelque chose est en train de bouger dans la représentation qu’ils se font de l’Éducation nationale sur ce champ de l’aide à l’insertion professionnelle. » Trait d’Union n° 204 - avril 2008 3 Acquérir et transmettre des compétences Et si on se formait au travail ? La réforme de la formation professionnelle ouvre de nouvelles perspectives et il existe une large palette de dispositifs de professionnalisation. Mais comment choisir le plus adapté aux besoins des entreprises et des salariés ? O bsolète, le stage de formation externe ? Non, mais il n’est pas forcément adapté aux besoins des entreprises et des salariés. Dans le cadre des Matinales de l’Aract, cette fois-ci co-organisées avec le Cafoc, Jean-Paul Martin, directeur des études, Patrick Conjard et Bernard Devin, chargés de mission respectivement à l’association De gauche à droite : Jean-Paul Martin, Patrick Conjard et Bernard Devin nationale pour l’amélioration des conditions de travail (Anact) et à l’association régionale pour l’amélioration des conditions de travail (Aract) Pays de la Loire présentent de nouvelles modalités d’acquisition de compétences. « Se former au travail, voilà qui interpelle le formateur, explique Jean-Paul Martin. En effet, la formation s’est construite en dehors du travail et participer à un stage, c’est quitter son travail momentanément. » Quelques éléments permettent de comprendre pourquoi la réflexion émerge progressivement depuis quelques années : « La validation des acquis de l’expérience donne un nouveau regard sur le travail, qui apparaît comme un processus de construction de connaissances et de compétences. L’approche par les compétences induit, elle aussi, une rupture de lecture du travail. Il ne s’agit plus d’apprendre, puis 4 d’appliquer, mais il s’agit de se situer dans une approche dynamique de la situation de travail. Enfin, la professionnalisation représente un processus multidimensionnel du développement des compétences : que fautil faire ? C’est la question du travail. Que faut-il savoir ? C’est celle des ressources. Et comment s’entraîner ? Ce sont les situations de professionnalisation à installer ». Pour Jean-Paul Martin, le travail peut devenir formateur en analysant les situations afin de se centrer sur l’essentiel, en observant comment surviennent les imprévus dans le travail, ce qui nécessite de mobiliser plusieurs compétences, celles d’anticipation, de vigilance et de repérage des signes précurseurs d’une situation nouvelle. Mais comment apprendre en situation de travail ? Patrick Conjard et Bernard Devin proposent une démarche et des outils pour une ingénierie de professionnalisation. Partant du constat que le stage de formation trouve aujourd’hui ses limites et qu’il ne répond plus à tous les enjeux de développement des compétences, Patrick Conjard et Bernard Devin misent sur la notion de professionnalisation. Ils la définissent comme un processus visant à garantir l’élaboration des compétences nécessaires pour les personnes et les entreprises, ceci par la formation et par le parcours professionnel. L’analyse systémique permet d’analyser la situation, cadre de la professionnalisation. Mais ils précisent que « l’efficacité de la transmission des compétences dépend largement de sa cohérence avec les enjeux et les attentes des personnes concernées directement ou indirectement ». Si l’analyse des besoins de professionnalisation passe par l’identification des compétences à développer, la mobilisation des ... Trait d’Union n° 204 - avril 2008 ... personnes concernées est tout autant indispensable et constitue les conditions de leur engagement. « Un stage ne permet pas à lui tout seul de développer des compétences, expliquent-ils, la situation de travail, elle, le permet. Alors il faut essayer de combiner le stage avec les dispositifs internes à l’entreprise : groupes de résolution de problèmes, d’analyse de la pratique professionnelle, tutorat… Mais attention, toute organisation ne s’improvise pas organisation apprenante et toute situation de travail n’est pas professionnalisante. La coopération des collègues de travail se révèle indispensable, tout comme l’implication des responsables des ressources humaines dans la gestion des parcours professionnels. » Repenser la formation, Cafoc de Nantes, Lyon : Chronique sociale, 2006, 287 p. La professionnalisation : acquérir et transmettre des compétences, Patrick Conjard et Bernard Devin, Paris : Anact, 2007, 160 p. Dominique Lombardini CAP Petite Enfance Un diplôme porteur d’emplois Les Greta reçoivent de plus en plus de demandes de la part de femmes et de quelques hommes pour suivre le CAP Petite Enfance. Ils les forment pour devenir des professionnels qui accompagneront l’enfant. L e développement des services à la personne, 107 ont obtenu leur diplôme. En 2008, 120 personnes conjugué à une forte démographie régionale en le préparent, âgées de 18 à 50 ans, dont 2 hommes. termes de natalité conduit responsables des services 31 sont en Congé individuel de formation (CIF). « petite enfance » et parents à faire évoluer l’offre et Leur formation initiale s’étend du niveau Infra-V la demande en matière de formation. au niveau Licence. Certaines personnes bénéficient Les Greta mettent en œuvre une pédagogie active. de dispenses d’enseignement général, d’autres de Selon leur niveau d’entrée, durées de stages en structure les stagiaires apprennent aménagées. Le référentiel Premiers résultats d’une enquête et approfondissent les d’activités professionnelles du d’insertion à 6 mois techniques relatives à diplôme distingue les activités l’habillement, aux soins, à en milieu familial et en milieu Sur 42 personnes sorties en juin 2007 l’alimentation du nourrisson collectif, et le règlement et ayant répondu à l’enquête : et de l’enfant. Le stage de d’examen permet d’activer les 420 heures s’effectue pour deux aspects d’exercice du 38 sont en emploi dont 33 dans les moitié auprès d’enfants de 0 métier. Plusieurs structures métiers du secteur. à 3 ans, pour l’autre moitié participent au financement du CAP : mairies, conseils auprès d’enfants de 3 à 6 ans. Enfin, l’organisation de la formation en contrôle en généraux, missions locales… cours de formation (CCF) constitue pour ces adultes parfois loin, par leur âge ou leur parcours de vie, du Une insertion diversifiée système de formation, un attrait supplémentaire. Les personnes titulaires du CAP Petite Enfance La formation leur permet d’acquérir une peuvent exercer différents métiers comme, par polycompétence nécessaire pour s’adapter à de exemple : assistant-e maternel-le, aide maternelle, multiples formes d’activité professionnelle. garde d’enfant, garde d’enfant à domicile, jardinière d’enfant, nourrice, soit dans des structures multiCinq Greta1 du réseau académique forment au CAP accueil pour enfants (crèches, haltes-garderies, Petite Enfance. En 2007, 105 stagiaires des Greta sur écoles maternelles, entreprises, centres de loisirs…), Trait d’Union n° 204 - avril 2008 5 ... ... soit à leur domicile. Elles ont accès, d’une part, au concours d’agent technique spécialisé des écoles maternelles (ATSEM), ce qui représente une perspective supplémentaire d’emploi en CDI et, d’autre part, à la préparation à la formation d’auxiliaire de puériculture. L’intérêt de la formation réside aussi dans la possibilité, pour toute personne motivée, même avec un faible niveau initial, d’accéder à une qualification reconnue. Les types d’emploi peuvent être des CDD sous forme classique ou en contrat aidé, mais aussi des temps partiels dans plusieurs structures proches avec, par conséquent, des durées hebdomadaires de travail plus longues. La première unité professionnelle de ce CAP valide la formation obligatoire des assistantes maternelles. Le CAP Petite Enfance permet d’obtenir l’agrément des Conseils généraux, étape indispensable et réglementée pour exercer en tant qu’assistant-e maternel-le à domicile. Jean-Marc Le Coustumer, conseiller en formation Continue, Délégation académique à la formation professionnelle initiale et continue, Animation des Greta pour le Sanitaire et Social - Loire-Atlantique : Greta Nantes Services, à Nantes - Maine-et-Loire : Greta Angers-Segré, à Angers - Sarthe : Greta Centre Sarthe Sud, au Mans et à La Flèche - Mayenne : Greta 53, à Laval - Vendée : Greta de Vendée, à La Roche-sur-Yon 1 Témoignage de Céline Après un congé parental et un bilan de compétences révélant son aptitude à travailler auprès d’enfants et son goût pour l’animation, Céline, 36 ans, 3 enfants et un BEP décoration florale, s’engage dans la formation en 2006, au Greta de Vendée. « J’étais intéressée et très contente d’être en cours une fois par semaine. C’était un lieu d’échanges précieux, un soutien… et j’aimais les cours de développement de l’enfant, les techniques d’animation, le secourisme, les travaux pratiques. On avait toutes plaisir à venir, c était un groupe d’adultes très motivé… C’était notre choix et nous savions que c’était pour un diplôme et un emploi ensuite… Même le travail à la maison, la rédaction du rapport de stage, c’était un plaisir… En plus, grâce au contrôle en cours de formation, on n’avait pas le stress de l’examen final, on avançait à notre rythme. Dès le début de ma formation d’un an, j’ai trouvé un emploi dans une mairie (poste d’interclasses). J’ai d’abord travaillé 8 heures par semaine, puis j’ai obtenu 8 heures de plus grâce à l’accueil du soir que j’ai accepté, en Maternelle pour être en adéquation avec le diplôme que je préparais. Grâce aux stages pratiques complémentaires en crèche et centre de loisirs, je me suis fait connaître partout ! Et le mercredi, je suivais les cours au Greta. J’ai postulé avant même d’avoir les résultats de mon CAP sur un poste d’Anim-Atsem2 et j’ai été retenue ! J’ai signé un CDD d’un an jusqu’en juillet 2008 à 80 %. J’adore mon travail car, en plus des activités habituelles d’ATSEM, je mets en place beaucoup d’animations. J’anime, à présent, seule, un atelier en parallèle avec l’institutrice qui me fait confiance… J’aime ce travail très varié qui me permet de côtoyer enfants et parents, c’est un travail d’équipe. Je postulerai sur tous types de remplacements sans exclure le travail dans une crèche pour lequel je suis aussi formée. Je peux également passer le concours d’ATSEM en 2008 car, en 2007, le concours n’était pas ouvert en Pays de la Loire. » 2 Animatrice ATSEM 6 Trait d’Union n° 204 - avril 2008 Brèves www.meformer.org Urof Une nouvelle rubrique : insertion et débouchés La rubrique Emploi du site MEFormer s’enrichit d’une nouvelle entrée portant sur l’insertion professionnelle des personnes sortant de l’enseignement secondaire ou de l’enseignement supérieur. L ’enquête « Génération 2001 » réalisée par le CEREQ (Centre d’études et de recherches sur les qualifications) constitue la référence pour le volet Enseignement supérieur. Une sélection d’indicateurs issus de cette enquête a été retenue qui permet d’illustrer les différents temps des parcours d’insertion pendant les trois premières années de l’après formation. Sont ainsi comparés, par grands niveaux et domaines de formation, les caractéristiques du premier emploi, le temps passé au chômage, les trajectoires d’entrée dans la vie active, les mobilités professionnelles et géographiques. À l’issue de ces trois années, les situations professionnelles et les conditions d’emploi sont détaillées. La rubrique inclut également des enquêtes d’insertion réalisées au niveau régional par les établissements d ’e n s e i g n e m e n t s u p é r i e u r ( É c o l e Supérieure du Bois, Enitiaa, Enso…) et les SUIO (Services universitaires d ’ i n f o r m a t i o n e t d ’o r i e n t a t i o n ) . Enfin, un lien vers les fiches « Débouchés » de l’Association pour l’emploi des cadres Nouvelle rubrique : insertion et débouchés - Enseignement supérieur Michel Clézio est, depuis janvier 2008, président de la Fédération nationale des Unions régionales des organismes de formation (Urof). Précédemment secrétaire de la Fédération et président de l’Urof Pays de la Loire, il succède à Roland Bourglan. Billy Knock, Inffo Flash, n° 721, 01/04/2008. - p. 2 www.federation-urof.org Convention tripartite État/Région/Afpa La commission permanente du Conseil régional des Pays de la Loire, réunie le 31 mars 2008, autorise le président Jacques Auxiette à signer avec l’État et l’Association pour la formation professionnelle des adultes (Afpa) un avenant prolongeant jusqu’au 31 décembre 2010 la convention tripartite signée le 29 novembre 2006. Le Conseil régional réaffirme également sa volonté « d’amplifier les efforts entrepris pour mettre en place un service public régional de formation continue » avec l’Afpa et « l’ensemble des réseaux prêts à s’engager sur cet objectif ». Diane Scherer, AEF, n° 93979, 01/04/2008 Égalité professionnelle Trait d’Union n° 204 - avril 2008 7 ... Dans deux récentes études, l’Observatoire sur la responsabilité sociétale des entreprises (Orse) analyse les actions des entreprises et des branches en faveur de l’égalité professionnelle. Ce rapport révèle que peu d’accords d’entreprises et de branches ont été consacrés à l’égalité. L’Orse recense toutefois les actions positives mises en œuvre dans les entreprises en application de leurs accords sur l’égalité professionnelle. Bref social, n° 15074, 10/03/2008. - p. 2. www.orse.org Brèves Composition du groupe de travail sur la formation professionnelle Le « groupe multipartite », est chargé par Christine Lagarde, ministre de l’Économie, « d’étudier les voies et moyens des réformes à conduire ». Ses conclusions alimenteront la « conférence quadripartite » qui se tiendra en mai 2008. À l’issue de celle-ci, les partenaires sociaux engageront une négociation sur la formation professionnelle, qui débouchera sur un projet de loi qui sera voté avant la fin de l’année. Le groupe est composé de 21 personnes, dont Patrick Cotrel, vice-président du Conseil régional des Pays de la Loire. Valérie Grasset-Morel, AEF, n° 93512, 21/03/2008 Concernant l’enseignement secondaire, ce sont les enquêtes Insertion dans la Vie Active et Insertion Professionnelle des Apprentis (IVA – IPA), réalisées auprès des jeunes sortis du système éducatif initial en 2005 et interrogés 7 mois après leur sortie, qui fournit les indicateurs. Ils illustrent, par domaine de formation, la situation professionnelle des sortants, leurs conditions d’emploi, ainsi que les secteurs d’activité des emplois occupés. Avec le développement de cette nouvelle rubrique, le site MEFormer apporte à présent un ensemble de ressources complémentaires aux internautes qui préparent leur orientation professionnelle. Sébastien Gazeau, chargé de mission Carif-Oref Nouvelle rubrique : insertion et débouchés - Enseignement secondaire Le temps partiel des femmes Selon une communication de la délégation aux droits des femmes du Conseil économique et social (CES), « le travail à temps partiel constitue encore un concentré des inégalités dont pâtissent les femmes dans la société » : faible rémunération, évolution de carrière ralentie, moindre accès à la formation professionnelle, horaires irréguliers ou atypiques, retraite réduite. Ces facteurs génèrent la précarité. « Pour réhabiliter cette forme d’emploi, il convient de l’entourer de garanties en termes de formation, de conditions de travail et de possibilités d’accès à un temps plein ». Lucie Prusak, AEF, n° 93036, 12/03/2008. www.conseil-economique-etsocial.fr Bloc-notes 23 mai à Paris Former les adultes : l’articulation entre savoir et action, Autour de l’œuvre de Gérard Malglaive Organisateur : Éducation permanente, avec le Gehfa (Groupe d’études – Histoire de la formation des adultes) Contact : www.education-permanente.com.fr 13 et 14 mai à Paris Premières assises nationales des formations sociales : le développement social au cœur de l’action Organisateurs : Le journal de l’action sociale, Actualités sociales hebdomadaires Mensuel édité par Carif-Oref Pays de la Loire 2 square de la Délivrance - BP 66501 44265 Nantes CEDEX 2 Tél. 02 40 20 21 31/Fax 02 40 20 52 40 E-mail : [email protected] Directeur de la publication Marc Lacaille Rédactrice en chef Dominique Lombardini Mise en page Véronique Sachot Création maquette édito communication écrite - Nantes Impression Imprimerie La Contemporaine Parc d’Activités La Madeleine 11 rue E Branly 44985 Ste-Luce s/Loire Dépôt légal : avril 2008 ISSN 1243-7212 Commission Paritaire 1‑006‑g 80‑850 Prix au numéro : 2,30 euros Abonnement 10 numéros : 23 euros Contact : Florence Barbier, 01 53 10 24 10, [email protected] 8 Trait d’Union n° 204 - avril 2008