THEME La Privatisation et Investissement Direct Etranger Cas de l

UNIVERSITE D'ORAN ES-SENIA
Faculté Des Sciences Economiques Des Sciences De Gestion Et Des Sciences Commerciales
Ecole doctorale d’économie et de management
MEMOIRE DE MAGISTER EN ECONOMIE
Option : économie internationale.
THEME
Président : M. MEBTOUL Abderrahmane professeur université d’Oran
Rapporteur : M. CHOUAM Bouchama professeur université d’Oran
Examinateur : M. FEKIH Abdelhamid Maitre de conférences A université d’Oran
Examinatrice : MD BENMESSAOUD Khadidja Maitre de conférences A université d’Oran
Année 2013/2014
La Privatisation et Investissement Direct Etranger
Cas de l’Algérie
Présenté par :
elle
Sous la Direction :
M zalatou naima M. CHOUAM Bouchama, Professeur
Membres de Jury : Soutenue le 26 MAI 2014
INTRODUCTION GENERALE
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INTRODUCTION GENERALE
Après la crise mondiale du 80, et la situation économique défavorable avec un chômage élevé,
la privatisation a vue comme un prolongement des actions de restriction, pour aboutir à une plus
grande efficacité économique avec la relance de croissance économique et la dynamisation du
marché des capitaux.
En réalité la privatisation s’inscrit comme option politique et économique fortement influencée
par des facteurs exogènes (institutions internationales). Le FMI et la banque mondiale qui ont fait
de la privatisation l’une de leurs conditionnalités ; pour atteindre la convergence vers la
modernisation des économies et l’ouverture sur l'économie mondiale.
En effet, la Banque mondiale et du FMI ont assuré que la privatisation a été largement considérée
comme la seule manière d’améliorer la performance des entreprises publiques. Ce point de vue est
mis en œuvre dans les économies en développement ou en transition.
Aujourd’hui la privatisation est une moyenne universellement utilisé par les Etats pour céder
aux opérateurs privés, la propriété et la gestion de leurs entreprises publiques. Ce processus est
apparu comme une solution pouvant assurer la relève des entreprises publiques, elle poursuit
plusieurs objectifs qui sont essentiellement d’ordre budgétaire et économique.
Dans de nombre pays dans l’ensemble, les entreprises publiques ont eu une performance moindre
comparées aux entreprises privées. C’est la raison pour laquelle la privatisation a été promue
comme moyenne de réussir à obliger les entreprises publiques à mieux fonctionner.
Spéculativement, La privatisation en théorique a annoncé l’hypothèse que le secteur privé est
toujours le meilleur moyen, le plus efficace pour obtenir des résultats, l'hypothèse de l'efficience
inférieure de la propriété publique à la propriété privée.
En générale, les programmes de privatisation ne connaissent pas un large succès si les marchés
de capitaux sont sous-développés à cause l’opération de privatisation dépend sur la plus grande
fluidité des flux financiers pour accélérer la concurrence de la vente des grandes entreprises qui
ont incité les Etats à renforcer la compétitivité de leur propre système financier.
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Un programme de privatisation efficace permettra long terme de stabiliser la situation budgétaire
et économique du pays. Un environnement macro-économique stable est essentiel pour attirer les
investissements étrangers qui peuvent être s’avérer bénéfiques pour le pays d’accueil.
L’objectif de la plupart des pays qui ont opté, la privatisation comme canal d’attraction des
investissements étrangers réside dans le choix des investisseurs stratégiques qui contribuent au
transfert de nouvelles technologies et facilitent l’accès aux nouveaux marchés pour l’exportation
et la création d’emplois. De même, ils participent à la promotion d’une gestion professionnelle des
entreprises. Ce choix relatif par la privatisation et l’IDE se développe mieux dans les pays de
l’ex-union soviétique, PECO entre 1989 et 1993 où le moment de privatisation dans les PVD
avait joué un rôle importante d’attirer les IDE pour rechercher d’une compétence technologique,
managériale nécessaire.
D’ailleurs dans ces pays qui les investisseurs étrangers ont plus participé au processus de
privatisation, à l’espoir de bénéficier sur le plan économique de (technologies nouvelle,
changements de processus, capitaux financiers, compétences managériales, compétences
marketing en vue d’un meilleur accès au marché global). Ainsi pour bénéficier sur le plan
politique, d’une meilleure intégration internationale du pays hôte.
Cet encouragement de l’investissement étranger est basé sur des mesures incitatives telles que ;
avantages fiscaux, offres intéressantes d’infrastructures, limites négociées aux droits de douanes,
crédits subventionnés...etc.
Pour ce qui est concerne les IDE, ils jouent un rôle positif sur la croissance économique des
pays d’accueil. Ce phénomène a eu un effet considérablement évolué depuis 1980 grâce à la
mondialisation, des échanges, du développement économique et à l’émergence de nouveaux
partenaires commerciaux aux couts de mains-d’œuvre très réduits.
Les études empiriques révèlent l'importance de la recherche sur l’ouverture de nouveaux marchés.
La disponibilité de ressources naturelles dans les pays hôtes avec la stabilité macroéconomique
sont des facteurs majeurs qui influencent l’entrée des IDE dans les pays.
Nouveaux déterminants intangibles et importants attractifs les IDE sont des compléments aux
déterminants traditionnels, qui sont la proximité culturelle et historique des pays, le climat
d’investissement dans le pays hôte évalué sur la base des variables macroéconomiques et
institutionnels et leur stabilité, les politiques commerciales peuvent influer de multiples façons sur
les incitations à investir comme les tarifs suffisamment élevés peuvent inciter à investir pour
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pouvoir desservir un marché local . D’autres types de barrières à l’importation peuvent avoir le
même effet. L’existence des méthodes de privatisations qui se font de la concurrence pour
attirer les IDE « ANDREFF W.2003 » tandis que la CNUCED (2004) désigne la privatisation
comme un déterminant essentiel des flux récents d'IDE vers l'Amérique latine.
Les IDE représentent non seulement un mouvement de capitaux, mais ils impliquent aussi des
créations d’emplois et des transferts de technologies. Les investissements étrangers ont permis de
combler l’insuffisance de ressources financières domestiques et de donner une marge de main-
d’œuvre supplémentaire aux gouvernements qui parallèlement menaient des politiques de
stabilisation. L’intérêt porté aux investissements directs étrangers aux dernières années est
généralement justifié par de nombreuses attentes : leur impact sur la croissance, l’accès aux
marchés internationaux, la hausse de la productivité, l’amélioration des capacités locales de
gestion, et l’intégration aux réseaux internationaux de production (Bornstein, 2000).
Nous nous orientons maintenant vers les pays de Maghreb, ils sont un excellent exemple qui
dispose d’une privatisation plus avancé depuis les années 90. Le Maroc et la Tunisie sont
bénéficiaires d’investissements directs étrangers pendant la période (1990-2005) lors de l’examen
de la structuration d’économie et l’accélération des opérations de privatisation.
Après la crise de l’endettement extérieur et le choc pétrolier de 1986 ,L’Algérie et comme tant
d’autres voisins (Maroc, Tunisie) a été obligé de charge des accords avec le FMI pour permettre
de la condition de la privatisation des entreprises publiques l’une de conditionnalité du
Programme d’Ajustement Structurel (PAS) pendant la période 1995/1998.
Le désengagement du secteur public économique est particulièrement imputable aux secteurs des
textiles, des cuirs, des bois et des industries divers, l’énergie, la chimie et l’agroalimentaire
demeurant stables : les mines et carrière, les matériaux de construction enregistrant une hausse.
Dans l’ensemble 40% des entreprises publiques économiques EPE sont déficitaire et 30%
dégagent une rentabilité financière inferieure à 10% tandis que ; 30% d’entre elle ont une
rentabilité financière supérieure à 10 %. Cette situation critique a un coût: le découvert imputable
au secteur public ne cesse de croitre, passant de 20 milliards de dinars en 1984 à 80 milliards de
dinars en 1987 pour culminer à 180 milliards de dinars en 1991. Le rapport du gouvernement
impute cette régression aux principales causes suivantes :
l’outil de production était dépassé par absence d’investissement de mise à niveau et de
renouvellement.
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La perte de marché en raison de sa méconnaissance et d’une offre de produits de mauvaise
qualité.
La déstructuration financière consécutivement à des objectifs économique et sociaux
incompatibles avec la rentabilité financière.
L’insuffisance de maitrise de la gestion.
La faiblesse du management stratégique.
La sous-utilisation des capacités de production.
L’absence de flexibilité de l’emploi.
L’environnement juridique, institutionnel et des affaires plein de contraintes et d’entrave.
Alors l’Etat a entrepris de couper « les mauvaises branches » en adoptant une politique de
privatisation engagée en 1995 et relancée en 2001, avec l’ordonnance n° 01-04 du 20 aout de la
même année. Elle se poursuit jusqu’à la crise financière de 2008 qui fera prendre un autre
tournant au cours des choses.
les pouvoirs publics ont introduit en 2001 avec la promulgation de l’ordonnance n°01-04 relative à
l’organisation, la gestion et la privatisation des entreprises publiques économiques, des
aménagements importants touchant le cadre institutionnel des privatisations jugé d’inadaptation
(l’ordonnance 95-22 relative à la privatisation des entreprises publiques, et n°97-12), cela est le
signe de la volonté du législateur de conférer au processus de privatisation une ouverture plus
large que celle consacrée originellement.
Dés lors, on peut remarquer que la vraie pratique de privatisation a commencé au moment de
la mise en œuvre du nouveau cadre institutionnel de privatisation. Cette période s’est caractérisée
par un fort des flux d’IDE entrants en Algérie, 23 entreprises étrangères Egyptienne,
française…etc. ont bénéficié du programme de privatisation en 2004.
L’ouverture des capitaux publics aux investisseurs étrangers est une forme de privatisation
considérée par les pouvoirs publics et les besoins de réhabilitation comme outil de production.
Selon cette compréhension sur la tendance de la politique de privatisation en Algérie qui a pris un
autre tournant après la crise financière de 2008. Cette crise qui a fait un déclin aux flux d’IDE
mondiale. Les Etats cherchent des moyens qui leur assurent l’attraction des investissements
directs étrangers.
De ce fait, l’étude a pour but d’éclaircir l’importance de la privatisation comme une moyenne
attractive des IDE et considère que l’ouverture des capitaux publics aux investisseurs étrangers
n’est pas à elle seule l’objet d’accélérateur de l’ajustement des entreprises publiques, elle est
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