Mobilisons-nous contre la privatisation de La Poste!
Pas de cadeaux pour le capital !
Le gouvernement a décidé de transformer La poste en Société anonyme à l'automne, soi-disant
pour la préparer à l'ouverture à la concurrence qui aura lieu en 2010.Que les dividendes des actions
soient destinés à des propriétaires publics dans un premier temps, privés demain, ne change rien
sur le fond. La logique d'une société en action est de dégager le plus de profits possible pour dis-
tribuer des dividendes attractifs aux actionnaires. Cela signifierait forcement une dégradation
majeure des conditions de travail pour les salarié-e-s de la Poste, comme une intensification des
cadences, encore plus de pression à la vente et au chiffre d'affaire, mais aussi, de nouvelles sup-
pressions d'emplois.
Cette dégradation toucherait également les usagers, particulièrement les plus pauvres, avec la fer-
meture des bureaux non rentables en zone rurale et dans les quartiers populaires, la marchandisa-
tion des rares services encore rendus gratuitement, l'augmentation du prix de tous les services
payants... et la dégradation du service rendu !
Privatiser la Poste serait une nouvelle victoire pour les tenants du libéralisme qui, n'ayant pas rete-
nu les leçons de la crise, considèrent toujours que tout est marchandisable. Cela ferait également
reculer l'idée que les intérêts collectifs et les choix de sociétés nous appartiennent. La privatisa-
tion, loin de faire baisser les prix pour les usagers, ne peut qu'apporter une dégradation des pres-
tations rendues et des pratiques peu scrupuleuses, comme le montre l'exemple de la libéralisation
du secteur de l'énergie.
La lutte contre la privatisation nous concernent toutes et tous et dépasse l'organisation d'une «
votation citoyenne » sans lendemain ou d'une simple pétition, fut-elle nationale. Anous tous d'ap-
puyer les grèves de postier-es, d'élargir les manifestations pour imposer aujourd'hui à l'État l'aban-
don du projet de loi de privatisation. Soutenir les postiers aujourd'hui et lutter avec eux, c'est défen-
dre nos intérêts immédiats (on voit le résultat de la privatisation à France Télécom) face à ceux
d'une minorité de patrons et de dirigeants, c'est défendre nos intérêts de classe pour contrer ce nou-
veau recul social orchestré par la bourgeoisie.
En plus de répondre au mauvais coup que représente la privatisation, si nous voulons défendre
durablement nos intérêts, nous ne devons pas nous satisfaire de la gestion des services publics par
l'État. Loin d'être le garant de l'égalité, l'Etat est la force organisatrice des inégalités au service du
capitalisme. C'est lui qui organise le glissement vers le marché, de l'ensemble des activités vitales
pour la société, santé, éducation, énergie, culture, communication. C'est lui organise pour les clas-
ses dirigeantes, économique et politique, le hold-up social sur le dos de la population.
Pour une réelle égalité et pour la satisfaction des besoins de tous, nous devons promouvoir une ges-
tion collective non-étatique des services publics. Pour rompre avec les inégalités, à la Poste,
comme dans tous les domaines de l'économie, nous militons pour que les travailleurs et les usa-
gers gèrent directement toute la production (socialisation) des biens et services ainsi que leur
répartition égalitaire.
La Coordination des Groupes Anarchistes défend l'idée d'une société communiste libertaire,
sans classes ni Etat, basée sur la démocratie directe, l’autogestion et le fédéralisme.
Pour nous contacter : www.c-g-a.org ou [email protected]
imprimé par nos soins, ne pas jeter sur la voie publique.
Mobilisons-nous contre la privatisation de La Poste!
Pas de cadeaux pour le capital !
Le gouvernement a décidé de transformer La poste en Société anonyme à l'automne, soi-disant
pour la préparer à l'ouverture à la concurrence qui aura lieu en 2010.Que les dividendes des actions
soient destinés à des propriétaires publics dans un premier temps, privés demain, ne change rien
sur le fond. La logique d'une société en action est de dégager le plus de profits possible pour dis-
tribuer des dividendes attractifs aux actionnaires. Cela signifierait forcement une dégradation
majeure des conditions de travail pour les salarié-e-s de la Poste, comme une intensification des
cadences, encore plus de pression à la vente et au chiffre d'affaire, mais aussi, de nouvelles sup-
pressions d'emplois.
Cette dégradation toucherait également les usagers, particulièrement les plus pauvres, avec la fer-
meture des bureaux non rentables en zone rurale et dans les quartiers populaires, la marchandisa-
tion des rares services encore rendus gratuitement, l'augmentation du prix de tous les services
payants... et la dégradation du service rendu !
Privatiser la Poste serait une nouvelle victoire pour les tenants du libéralisme qui, n'ayant pas rete-
nu les leçons de la crise, considèrent toujours que tout est marchandisable. Cela ferait également
reculer l'idée que les intérêts collectifs et les choix de sociétés nous appartiennent. La privatisa-
tion, loin de faire baisser les prix pour les usagers, ne peut qu'apporter une dégradation des pres-
tations rendues et des pratiques peu scrupuleuses, comme le montre l'exemple de la libéralisation
du secteur de l'énergie.
La lutte contre la privatisation nous concernent toutes et tous et dépasse l'organisation d'une «
votation citoyenne » sans lendemain ou d'une simple pétition, fut-elle nationale. Anous tous d'ap-
puyer les grèves de postier-es, d'élargir les manifestations pour imposer aujourd'hui à l'État l'aban-
don du projet de loi de privatisation. Soutenir les postiers aujourd'hui et lutter avec eux, c'est défen-
dre nos intérêts immédiats (on voit le résultat de la privatisation à France Télécom) face à ceux
d'une minorité de patrons et de dirigeants, c'est défendre nos intérêts de classe pour contrer ce nou-
veau recul social orchestré par la bourgeoisie.
En plus de répondre au mauvais coup que représente la privatisation, si nous voulons défendre
durablement nos intérêts, nous ne devons pas nous satisfaire de la gestion des services publics par
l'État. Loin d'être le garant de l'égalité, l'Etat est la force organisatrice des inégalités au service du
capitalisme. C'est lui qui organise le glissement vers le marché, de l'ensemble des activités vitales
pour la société, santé, éducation, énergie, culture, communication. C'est lui organise pour les clas-
ses dirigeantes, économique et politique, le hold-up social sur le dos de la population.
Pour une réelle égalité et pour la satisfaction des besoins de tous, nous devons promouvoir une ges-
tion collective non-étatique des services publics. Pour rompre avec les inégalités, à la Poste,
comme dans tous les domaines de l'économie, nous militons pour que les travailleurs et les usa-
gers gèrent directement toute la production (socialisation) des biens et services ainsi que leur
répartition égalitaire.
La Coordination des Groupes Anarchistes défend l'idée d'une société communiste libertaire,
sans classes ni Etat, basée sur la démocratie directe, l’autogestion et le fédéralisme.
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