INFO PLUS 1
1. Deux fois trop de sucre ajouté dans l’alimentation des Canadiens
Considérant que la diète moyenne chez un adulte apporte 2 200 calories, il est recommandé de consommer au maximum 12 cuillerées
à thé (ou 48 g) de sucre ajouté par jour (le sucre présent naturellement dans les légumes, les fruits et le lait ne fait pas partie de ce 48 g).
La population canadienne en consomme en moyenne 23 cuillerées à thé (ou 92 g) par jour, soit deux fois plus que la quantité maximale
recommandée, et ce, principalement par la consommation d’aliments préparés et préemballés.
2. Le HFCS ou glucose/fructose : pas cher mais pas le meilleur !
• Le sirop de maïs à haute teneur en fructose ou HFCS (High Fructose Corn Syrup) est produit à partir de l’amidon de maïs. En soi, le
sirop de maïs est presque composé à 100 % de glucose. Pour obtenir le HFCS, on ajoute des enzymes, qui transforment le glucose
du sirop de maïs en fructose.
• Le HFCS est très utilisé parce qu’il coûte beaucoup moins cher que le sucre, c’est-à-dire le sucre de canne ou de betterave – en
raison de l'abondance relative du maïs, des subventions octroyées au secteur agricole et de la taxation des sucres importés
aux États-Unis. De plus, grâce à sa forme liquide, le HFCS est plus facile à transporter et à mélanger aux différents produits
alimentaires. L’industrie l’utilise 20 fois plus que le sucre.
Dans la liste d’ingrédients des aliments, le HFCS se retrouve sous le nom de « glucose/fructose ».
• Le HFCS 55, qui contient approximativement 55 % de fructose et 45 % de glucose, se retrouve surtout dans les boissons
gazeuses.
• Le HFCS 42, qui contient approximativement 42 % de fructose et 58 % de glucose, se retrouve dans les boissons isotoniques
(du genre boissons d’hydratation pour sportifs) ainsi que dans plusieurs produits alimentaires.
• Le HFCS favoriserait l’obésité, un taux élevé de triglycérides sanguins et un risque accru de maladies cardiovasculaires.
3. « Accro » au sucre ?
• L’attirance pour le sucre est innée chez l’être humain. Sa consommation stimule les zones du cerveau associées à la
récompense et au plaisir, qui correspondraient aux mêmes zones activées lors de la consommation de drogues, selon
des expériences menées sur des rats.
SUCRE
ROSEMBLOOM, C. « Doucement avec le sucre », Fondation des maladies du cœur, Chroniques nutritionnelles. En ligne :
http://www.fmcoeur.com/site/apps/nlnet/content2.aspx?c=ntJXJ8MMIqE&b=4988587&ct=7135181 (consulté le 20 septembre 2010)
BERGERON, L. (2010) « Taxer les boissons gazeuses pour freiner l’obésité? » En ligne : http://www.protegez-vous.ca/boissons-gazeuses/anatomie-verre-liqueur.html
(consulté le 20 septembre 2010)
BARIBEAU, H. (2009). « Le dossier du sucre à la dérive… » En ligne : http://blogue.passeportsante.net/helenebaribeau/2009/05/le_dossier_du_sucre_a_la_derive.html
(consulté le 20 septembre 2010)
SANTI, P. (2010) « Boissons sucrées, à consommer avec modération », Le Monde, 26 avril 2010. En ligne :
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dénormalisation de la malbouffe