RENDEMENTS CROISSANTS OU ECONOMIE D’ECHELLE
Krugman démantèle cette théorie en abordant le fait que les rendements d’échelle peuvent
être croissants (plus la production augmente et plus les coûts unitaires diminuent) comme
facteur de spécialisation et des échanges.
Il expose alors les facteurs d’économies d’échelle tels que l’amélioration de la productivité et
l’expertise. En effet, avec le temps, l’amélioration de la productivité et l’expertise entrainent
des effets cumulatifs qui favorisent la compétitivité des entreprises mais aussi de l’économie
régionale.
Par la suite, les entreprises conscientes de cette possibilité simple de faire du profit vont
s’agglomérer dans l’espace géographique.
Cette proximité revêt de nombreux avantages : -maîtrise des coûts de transaction,
amélioration des processus de l’apprentissage collectif et de l’innovation, construction et
partage des savoir-faire détenus par la main d’œuvre sur le marché local du travail.
Ainsi, l’accès à un marché mondial permet aux entreprises mais aussi aux industriels
d’allonger les séries produites et éventuellement de se créer un monopole.
La spécialisation telle que Ricardo l’aborde, possède des atouts mais a aussi des limites.
III. LIBRE-ECHANGE ≠ INTERVENTIONNISME
LIBRE ECHANGE
Le libre échange est un système économique prônant la libre circulation des biens et
services, au sein d’une zone géographique par la suppression de barrières douanières et de
tout ce qui peut entraver le commerce.
Les principes de libre-échange de la théorie ricardienne :
- les facteurs de production sont immobiles à l’international (capital et travail), c'est-à-
dire qu’un investisseur ne va pas placer ses biens trop loin de son pays ;
- Rendements décroissants ou constants (voir II) ;
- Commerce intra-branches : seule les prix permettent de distinguer les produits
échangeables, la qualité et la marque n’importent pas ;
- Les prix internationaux sont censés être favorables à l’échange, le taux de change ne
joue pas de rôle.
Pour Ricardo, le libre-échange incite à la spécialisation et les facteurs de production (les
capitaux et les hommes) sont ainsi utilisés là où ils sont les plus productifs et donc le plus
utiles, ce qui permet une plus grande efficacité de l'économie et donc un accroissement plus
important des richesses. De plus, la "croissance" est stimulée car on produit plus et on
échange plus.
De plus, le consommateur y trouve un avantage (il fait des économies) David Ricardo a fait
parti des économistes libéraux du XIX° qui défendaient la liberté du commerce et de la