GRP : TLS JOB : 12973⊕Tout⊕le⊕DEAVS DIV : 01⊕f12973⊕auteurs p. 1 folio : 1 --- 9/7/014 --- 18H51 Tout le DEAVS Sous la direction de Kamel Abbadi Les auteurs Kamel Abbadi Priscilla Benchimol Lisa Besson Epency Epara Epara Jocelyn Garnier Marlène Gratiot Vanessa Montagnac Anne-Claire Mortkowitch Nadia Ouali Achour Ouiddir Marie-Pierre Payet Charlotte Slowick Jean-Luc Springer Sylvie Corvoisier-Tourneur Agnès Voron GRP : TLS JOB : 12973⊕Tout⊕le⊕DEAVS DIV : 01⊕f12973⊕auteurs p. 2 folio : 2 --- 9/7/014 --- 18H51 GRP : TLS JOB : 12973⊕Tout⊕le⊕DEAVS DIV : 02⊕f12973⊕som p. 1 folio : 3 --- 15/7/014 --- 9H35 SOMMAIRE DF 1 Connaissance de la personne 1 Anatomie et physiologie du corps humain : organisation et régions du corps 2 Anatomie et physiologie du corps humain : physiologies nerveuse et endocrine 3 Anatomie et physiologie du corps humain : les grandes fonctions 4 Anatomie et physiologie de la peau et des muqueuses 5 Le développement de l’enfant 6 L’adolescence 7 L’âge adulte, la vieillesse et la fin de vie 8 Les représentations sociales des différents âges de la vie 9 Le contexte social et culturel : les principaux phénomènes de société 10 L’évolution de la famille 11 La politique de santé publique 12 La diversité des cultures 13 L’immigration 14 L’insertion sociale et l’exclusion des personnes en situation de précarité 15 Les inadaptations sociales et leurs conséquences 16 La notion de santé 17 Le normal, le pathologique et la notion de normalité 18 Notions d’autonomie et de dépendance 19 Notions de handicap, de déficience et d’inadaptation 20 Les différentes situations de handicap 21 Les principaux facteurs de risques 22 Les maladies mentales 23 Les maladies infectieuses 24 Les principales pathologies néonatales et infantiles 25 Les principales pathologies liées au vieillissement 26 Incidences des pathologies et du handicap sur la vie quotidienne 27 La prise en charge de la douleur DF 2 Accompagnement et aide individualisée dans les actes essentiels de la vie quotidienne 28 Les besoins fondamentaux de l’être humain 29 Les besoins spécifiques de la personne âgée 30 Les besoins spécifiques de l’enfant 31 Hygiène alimentaire 32 Nutrition de l’enfant 33 Nutrition de la personne âgée 34 Les différents types de régimes alimentaires 35 Aide à la prise de médicaments 36 Soins d’hygiène, de confort et de bien-être 37 Toilette au lavabo 38 Toilette à la douche 39 Pédiluve 40 Toilette au lit GRP : TLS JOB : 12973⊕Tout⊕le⊕DEAVS DIV : 02⊕f12973⊕som p. 2 folio : 4 --- 15/7/014 --- 9H36 41 Change et pose de protection 42 Soins annexes 43 Aide à l’habillage et au déshabillage 44 Réfection du lit 45 Le sommeil et l’endormissement 46 Soins d’hygiène aux enfants 47 Soins de confort et de bien-être aux enfants 48 Principaux paramètres de surveillance de la santé 49 Techniques de prévention des accidents dorso-lombaires 50 Principes et règles d’ergonomie concernant la manutention 51 L’analyse de situation DF 3 Accompagnement dans la vie sociale et relationnelle 52 L’isolement des personnes et ses conséquences 53 Les techniques de communication verbale et non verbale 54 Relations avec les membres de la famille 55 Les situations de crise au sein de la famille 56 La socialisation et l’inscription dans la vie citoyenne 57 Maintien de l’autonomie des personnes dépendantes 58 Activités quotidiennes et de loisirs 59 Les activités d’éveil de l’enfant DF 4 Accompagnement et aide dans les actes ordinaires de la vie quotidienne 60 Les achats alimentaires 61 Risques alimentaires et prévention des intoxications alimentaires 62 Principes de conservation des aliments 63 Techniques culinaires simples 64 Alimentation : plaisir, convivialité et culture 65 Utilisation adaptée des appareils et des équipements à domicile 66 Propriétés et entretien des textiles 67 Bases de couture : petites réparations de vêtements 68 Vêtements et image de soi 69 Hygiène et sécurité du logement 70 Organisation et adaptation du logement 71 Notions de gestion du budget familial 72 Gestion de documents administratifs courants, notion de classement 73 Principales mesures de protection des consommateurs GRP : TLS JOB : 12973⊕Tout⊕le⊕DEAVS DIV : 05⊕f12973⊕Memos028a042 p. 5 folio : 101 --- 9/7/014 --- 15H47 besoins spécifiques 29 Les de la personne âgée DF 2 1 Aide à l’autonomie En repérant les capacités de la personne âgée, l’AVS l’aidera à accomplir les actes quotidiens. Ainsi la personne âgée pourra reprendre confiance en elle. Il est important de soutenir les activités intellectuelles, sensorielles et motrices de la personne en cohérence avec son âge, sa condition physique, et son environnement. e Trois domaines d’activités à maintenir pour favoriser l’autonomie : l’activité physique (améliore le bien-être, la santé et les capacités motrices), l’activité intellectuelle ou de loisir (stimule l’intérêt, la curiosité d’information, les capacités de concentration et le moral), les contacts sociaux (entretiennent les capacités cognitives et luttent contre l’isolement et la déprime). 2 Aide à la motricité, aide au déplacement La motricité est l’ensemble des fonctions qui permettent les mouvements volontaires ou automatiques d’un individu. L’incapacité motrice correspond à la réduction des aptitudes liées à la motricité dont la mobilité, l’agilité, les mouvements réflexes et les autres mouvements volontaires. L’AVS doit être attentif à l’ensemble des difficultés physiques de la personne âgée afin de répondre de façon adaptée à ses besoins de déplacements et de mouvements. 3 Aide à l’élimination et prévention de l’incontinence L’incontinence est vécue très souvent comme une humiliation pour la personne âgée. L’AVS doit observer les conditions de l’incontinence. Une grille mictionnelle permet de rester attentif à l’incontinence. 4 Aide à la nutrition et à l’hydratation e 1er objectif : pallier à la dénutrition, savoir la repérer pour agir. Lorsqu’une personne âgée ne mange plus suffisamment pour couvrir les besoins du corps, on parle de dénutrition. Elle va ainsi perdre des muscles et se sentir épuisée, ce qui entraîne des risques de chutes et de maladie. La perte d’appétit est un facteur fréquemment à l’origine de la dénutrition chez la personne âgée. Il est donc nécessaire d’être attentif sur la quantité et la variation des repas proposés. (voir Mémo 33 Nutrition de la personne âgée). 29 Accompagnement et aide individualisée dans les actes essentiels de la vie quotidienne DF 21 GRP : TLS JOB : 12973⊕Tout⊕le⊕DEAVS DIV : 05⊕f12973⊕Memos028a042 p. 6 folio : 102 --- 9/7/014 --- 15H47 29 Les besoins spécifiques de la personne âgée e 2e objectif : organiser les repas. Ils doivent être perçus comme un moment de détente : nécessité de concevoir des menus variés, adaptés aux goûts et aux capacités de la personne aidée. La personne peut participer à ses repas : liste des courses, conception des menus et des repas... Pour un bon déroulement du repas, un temps suffisant, un cadre agréable et une présence de proximité de l’AVS sont nécessaires. Troubles de la mastication et problèmes de dentition Modifier la texture du repas permet de l’adapter à ces fréquentes difficultés de la personne âgée. Texture semi-liquide fluide Consistance homogène (sans grumeaux) et semi-liquide Texture mixée-lisse Aucun morceau, aucun fil, aucun grain, bol alimentaire homogène (cohésion en bouche) Texture moulinée-hachée Viande hachée, légumes entiers Texture entière Alimentation normale e 3e objectif : veiller à une bonne hydratation. Avec l’âge la sensation de soif s’estompe, puis disparaît, et peut entraîner des risques de déshydratation aux conséquences graves : varier les boissons proposées et encourager les aliments ou les plats riches en eau. 5 Principe de la démarche d’action La mise en place d’une intervention auprès d’une personne âgée doit être basée sur une réflexion et une organisation. Ainsi l’intervention demande un temps de préparation. La démarche d’action aura pour objectif d’adapter et de personnaliser les actions à la personne propre. Attention ! Il est important de repérer les capacités de la personne afin de ne pas faire à sa place (ce qui favoriserait la perte d’autonomie) et de ne pas la mettre en situation d’échec. e Les 5 étapes de la démarche d’action : 1. La collecte de données. 2. L’étude des besoins fondamentaux de la personne. 3. Organisation de l’action. 4. Réalisation de l’action. 5. Auto-évaluation de l’action. GRP : TLS JOB : 12973⊕Tout⊕le⊕DEAVS DIV : 08⊕f12973⊕Memos060a073 p. 7 folio : 199 --- 9/7/014 --- 17H18 de conservation 62 Principes des aliments DF 4 Il existe plusieurs méthodes de conservation, à chaud, à froid, par ajout de conservateurs, le sous vide, la déshydratation, etc. Tous ces procédés visent à conserver aux aliments leurs qualités biologiques, nutritionnelles et gustatives. 1 La conservation par la chaleur ÁLa pasteurisation e Technique : aliments chauffés à des températures variant de 63 à 85 oC, pendant un temps allant de quelques secondes à 30 minutes, avant d’être refroidis rapidement. e Effets : destruction de la majorité de micro-organismes pathogènes (certains résistent, conserver impérativement les aliments pasteurisés au réfrigérateur). e Applications : jus de fruits, miel, confiture, compote, fruits au sirop, lait avant la fabrication du fromage. e Précautions d’emploi et utilisation : respecter la date limite de conservation et la température de conservation. ÁLa stérilisation ou appertisation e Technique : aliments chauffés dans leur emballage étanche à une température supérieure à 100 oC, plus ou moins longtemps suivant la quantité et la nature des denrées à stériliser, avant d’être refroidi rapidement. e Effets : destruction de tous les micro-organismes et enzymes susceptibles d’altérer le produit, ou de le rendre impropre à la consommation. e Précautions d’emploi et utilisation : la date limite d’utilisation optimale (DLUO) est assez longue, éviter cependant de les conserver trop longtemps. Attention ! Ne pas utiliser les boîtes bombées, cabossées, rouillées. Ne jamais conserver au réfrigérateur un aliment dans une boîte ouverte. ÁL’ultra haute température : UHT e Technique : aliments portés à 140-150 oC 1 à 2 secondes, puis refroidis rapidement. e Effets : le procédé est une stérilisation. e Applications : technique utilisable uniquement pour les produits liquides. 62 Accompagnement et aide dans les actes ordinaires de la vie quotidienne DF 4 GRP : TLS JOB : 12973⊕Tout⊕le⊕DEAVS DIV : 08⊕f12973⊕Memos060a073 p. 8 folio : 200 --- 9/7/014 --- 17H18 62 Principes de conservation des aliments e Précautions d’emploi et utilisation : – conservation du lait UHT : environ 3 mois à température ambiante ; – après ouverture : le conserver au réfrigérateur (4 oC max), et le consommer dans les 48 heures. 2 La conservation par le froid Rappel : le froid ralentit voire arrête, le développement des micro-organismes. ÁLa réfrigération ou stockage au froid positif e Technique : température de réfrigération entre 0 et 4 oC. Refroidissement appliqué immédiatement après collecte ou fabrication. e Effets : vitesse de multiplication des bactéries ralentie. e Applications : à appliquer à des aliments sains. e Précautions d’emploi et utilisation : respect de la chaîne du froid. Stocker les aliments selon la température de la zone du réfrigérateur : Congelateur Zone froide Zone fraîche Zone tempérée Bac à légumes Ê Les zones du réfrigérateur ÁLa congélation ou stockage au froid négatif e Technique : maintien de la température au cœur de la denrée jusqu’à – 18 oC. e Effets : cristallisation en glace de l’eau contenue dans les aliments, ce qui ralentit ou stoppe l’activité microbienne et enzymatique. e Précautions d’emploi et utilisation : voir surgélation. GRP : TLS JOB : 12973⊕Tout⊕le⊕DEAVS DIV : 08⊕f12973⊕Memos060a073 p. 9 folio : 201 --- 9/7/014 --- 17H18 de conservation 62 Principes des aliments DF 4 SUITE ÁLa surgélation e Technique : identique à la congélation, mais refroidissement plus rapide. e Effets : cristallisation en glace de l’eau contenue dans les aliments (ralentit ou stoppe l’activité microbienne et enzymatique). e Précautions d’emploi et utilisation : respecter la chaîne du froid, vérifier les DLC ou DLUO. Attention ! La décongélation ne doit jamais se faire à température ambiante, mais dans une enceinte réfrigérée, et ne jamais recongeler un produit décongelé. 3 Les autres moyens de conservation ÁLa déshydratation ou dessiccation e Technique : éliminer, partiellement l’eau contenue dans l’aliment. e Effets : sans eau les micro-organismes ne peuvent pas se multiplier, les réactions enzymatiques sont stoppées. e Précautions d’emploi et utilisation : conserver à l’abri de l’humidité et stocker dans des récipients étanches. ÁLa lyophilisation e Technique : séchage à froid qui permet de retirer l’eau contenu dans un aliment afin de le rendre stable à la température ambiante et faciliter sa conservation. e Précautions d’emploi et utilisation : conserver à l’abri de l’humidité, stocker dans des récipients étanches. ÁL’atmosphère contrôlée et la conservation sous vide e Technique : – le sous vide : élimination totale de l’air qui se trouve entre la denrée et le conditionnement ; – l’atmosphère contrôlée : l’air est remplacé par un mélange gazeux neutre. e Effets : élimine l’oxygène nécessaires aux micro-organismes aérobies. e Précautions d’emploi et utilisation : conserver au froid positif, respecter les DLC, ne pas percer l’emballage. 62 Accompagnement et aide dans les actes ordinaires de la vie quotidienne DF 4 GRP : TLS JOB : 12973⊕Tout⊕le⊕DEAVS DIV : 09⊕f12973⊕Memos074a080 p. 4 folio : 230 --- 9/7/014 --- 17H53 DF 5 75 L’évolution du cadre juridique 1 Les droits des usagers : la loi du 2 janvier 2002 La loi du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale est venue remplacer la loi du 30 juin 1975 relative aux institutions sociales et médicosociales. Elle s’articule autour de 5 orientations. Les 5 axes de la loi du 2 janvier 2002 1er axe 2e axe 3e axe 4e axe 5e axe Affirmer et promouvoir les droits des usagers Adapter les structures aux besoins des usagers Améliorer le pilotage du dispositif Instaurer une coordination entre les différents acteurs Rénover le statut des établissements publics Cette rénovation légale fut l’occasion d’affirmer les droits et libertés individuels des usagers du secteur social et médico-social. Ces droits sont garantis à tous les usagers, c’est-à-dire les bénéficiaires des services ainsi que leur entourage et leur famille. La loi prévoit très précisément les modalités d’exercice de ces droits fondamentaux. Elle permet une mise en œuvre pleinement effective de ces droits grâce à la mise en place de nouveaux outils qui sont maintenant obligatoires dans les établissements et services médico-sociaux. La Charte des droits et libertés de la personne accueillie Le Conseil de la vie sociale Le règlement de fonctionnement de l’institution Le livret d’accueil Le projet d’établissement ou de service La personne accueillie en institution Le recours possible à une personne qualifiée en cas de conflit Le contrat de séjour Ê Les 7 nouveaux outils de la loi du 2 janvier 2002 GRP : TLS JOB : 12973⊕Tout⊕le⊕DEAVS DIV : 09⊕f12973⊕Memos074a080 p. 5 folio : 231 --- 9/7/014 --- 17H53 75 L’évolution du cadre juridique DF 5 SUITE 2 Les droits des malades ÁLa loi du 4 mars 2002 La notion de droits des patients n’est pas une notion nouvelle. La France a toujours possédé de nombreux textes qui font référence aux droits de la personne soignée. Ces textes étaient épars, ce qui rendait plus difficile la garantie des droits. La loi dite « Kouchner » du 4 mars 2002 « relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé » regroupe dans un texte unique l’ensemble des droits fondamentaux qui doivent être respectés lorsqu’un patient est pris en charge. La loi du 4 mars 2002 est aujourd’hui le texte de référence en matière de droits des patients. ÁLes droits fondamentaux des patients e La dignité de la personne : le Code de la santé publique énonce que : « La personne malade a droit au respect de sa dignité. » La prise en charge de la douleur est devenue un véritable droit pour le patient. Le Code de la santé publique indique que : « Toute personne a le droit de recevoir des soins visant à soulager sa douleur. » Chaque établissement possède un CLUD (Comité de lutte contre la douleur) et le patient recevra un « contrat d’engagement de lutte contre la douleur ». L’intimité de la personne doit être préservée, que ce soit lors des soins, des toilettes, des consultations, des visites médicales ou des traitements. e Le droit à la confidentialité : – la protection de la vie privée : le droit au respect de la vie privée s’accompagne du droit au secret des informations qui concernent le patient. Ces droits seront garantis grâce à une obligation fondamentale : le secret professionnel ; – le droit à l’anonymat : la confidentialité des informations détenues sur les personnes hospitalisées doit être garantie. Dans certains cas, l’admission sera anonyme, comme par exemple en cas d’accouchement sous X ou pour les toxicomanes qui le demandent. e Le droit à l’égalité : les patients doivent être pris en charge sans faire l’objet de discrimination. Le soignant doit écouter, examiner, conseiller ou soigner le patient avec la même conscience. C’est-à-dire que son origine, ses mœurs, sa situation familiale, sa religion, son état de santé, son âge, son handicap ou son sexe ne doivent pas influencer les conditions de la prise en charge. 75 Participation à la mise en œuvre, au suivi et à l’évaluation du projet individualisé DF 5 GRP : TLS JOB : 12973⊕Tout⊕le⊕DEAVS DIV : 09⊕f12973⊕Memos074a080 p. 6 folio : 232 --- 9/7/014 --- 17H53 75 L’évolution du cadre juridique ÁLes droits des usagers du système de soins e Le droit au consentement : le Code de la santé publique précise qu’ : « aucun acte médical, ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment ». Son avis doit être respecté. La loi précise que ce consentement doit être « libre et éclairé ». Il doit donc être précédé d’une information. e Le droit de désigner une personne de confiance : depuis la loi du 4 mars 2002, les patients hospitalisés peuvent choisir une personne qui sera consultée en cas d’incapacité. C’est une possibilité qui doit obligatoirement être proposée au patient, mais ce n’est pas une obligation pour le patient de le faire. ÁL’information des patients Pour être complètement acteur de sa santé et pour être en mesure de donner son accord à un acte de soin, le patient doit être correctement informé. Le corollaire du droit au consentement est donc l’indispensable droit à l’information. e L’obligation d’informer : elle incombe à tout professionnel de santé dans le cadre de ses compétences. Dans le cadre d’une procédure judiciaire, ce sera au professionnel d’apporter la preuve qu’il a correctement informé le patient. La Charte de la personne hospitalisée précise que l’information délivrée au patient doit être « accessible, intelligible et loyale » : le professionnel doit donc s’adapter au patient en choisissant un vocabulaire lui permettant de comprendre. e Le contenu de l’information : l’information doit porter sur l’état de santé du patient, la nature, l’utilité et l’urgence des actes et traitements médicaux, les conséquences et les risques qu’ils présentent, les autres solutions et les risques en cas de refus. L’information se fait grâce à un entretien individualisé, la remise du livret d’accueil et de la Charte de la personne hospitalisée. Elle se fait aussi grâce à l’accès au dossier médical. e Les limites du droit à l’information : la loi énonce trois limites à l’obligation d’information : l’urgence, l’impossibilité d’informer et le refus du patient d’être informé (sauf lorsque la pathologie est transmissible).