18
19
toires travers l’exemple de certains rappeurs)
et ses effets de distinction et d’imitation (analy-
sés notamment par Pierre Bourdieu).
Enfin, on s’interrogera sur l’influence de la
mode et de la publicité sur les comportements de
consommation à travers l’évolution révélatrice
de l’image du corps des femmes (p. 36-37). Ce
qui incite à s’interroger sur notre place d’indi-
vidu et/ou de groupe social dans la société de
consommation : la volonté d’avoir et d’accumu-
ler des biens matériels ne prend-elle pas trop de
place comme se le demandent Boris Vian ou plus
récemment Alain Souchon (p. 37) ? Le consom-
mateur n’est-il pas confronté à un paradoxe : pris
entre son côté utilitariste et sa volonté d’être un
citoyen (exercice 2, p. 40) ?
Liens avec d’autres chapitres
Bien entendu, insister sur la consommation comme
marqueur social incite à compléter voire à nuancer
ou critiquer l’idée souvent répandue qu’elle serait
essentiellement déterminée par les revenus et les
prix, c’est-à-dire essentiellement deux critères
économiques étudiés dans le chapitre 1.
Ensuite, ce qui est consommé a été produit (voir
la 2e partie du programme avec les chapitres 3
et 4).
Enfin, l’un des types de « consommation » les
plus discriminants concerne les pratiques cultu-
relles, y compris le sport (chapitre 10).
Par ailleurs, on peut même faire des liens avec la
réussite scolaire qui varie comme la consom-
mation selon le milieu social (cf. chapitre 7,
pp. 106-107 et 108-109).
Ouverture de chapitre
MANUEL, PAGE 29
Sur la première photo, on voit un homme de-
vant une multitude de chaussures de sport de
marques différentes qui ont chacune une straté-
gie commerciale qui peut varier en direction de
différents publics qui n’ont pas tous les mêmes
RAPPEL DU PROGRAMME
Thèmes d’exploration et questionnements
associés
I. Ménages et consommation
La consommation : un marqueur social ?
Notions à découvrir : consommation ostenta-
toire, effets de distinction et d’imitation.
Indications complémentaires à l’usage des
professeurs : On montrera que les choix de
consommation sont socialement différenciés
en fonction de la profession, du niveau d’édu-
cation, de l’habitat, de l’âge. On s’interrogera
sur l’influence de la mode et de la publicité sur
les comportements de consommation.
But pédagogique et structure
du chapitre
• Pour montrer que la consommation est un mar-
queur social, on s’intéressera d’abord (p. 30-31)
aux grandes évolutions de la consommation en
France à travers l’augmentation du taux général
des biens d’équipement depuis les années 1960
qui montrent de profondes transformations de la
société française illustrées par le texte de Jean
Fourastié sur Madère et Cessac. Ces consomma-
tions (dépenses, taux d’équipement en biens et
taux d’abonnement en services) varient selon les
différentes catégories sociales ou CSP.
• Ensuite, nous expliquerons les raisons sociales
qui peuvent expliquer les différences de consom-
mation : le milieu social à travers les CSP, les
diplômes, l’âge, etc. Et le choix de l’alimenta-
tion (p. 32-33) est évidemment symbolique :
cette consommation apparemment primaire est
en fait une des plus connotées socialement et
culturellement, comme on le voit avec la pizza.
Et le côté social de l’alimentation peut aussi se
voir à travers l’obésité qui touche inégalement
les milieux sociaux (exercice 2, p. 40)
• La consommation est donc un signe social
(p. 34-35) dans le cadre de la société de consom-
mation (Jean Baudrillard) avec ses côtés ostenta-
La consommation :
un marqueur social ?
MANUEL, PAGES 29-40
CHAPITRE
2
20
21
Document 2
4. Selon l’INSEE, environ un peu moins de
16 % des ménages ont un téléphone portable
en 1998 contre près de 68 % en 2006 (et plus
aujourd’hui).
5. Ce sont les années 1960 qui voient le taux
d’équipement croître sensiblement.
6. Ils suivent parfois la même tendance que les
biens les plus anciens mais parfois se diffusent
plus vite, comme le téléphone portable.
7. En phase 1 : certains modèles les plus sophis-
tiqués de télévision, de téléphone portable multi-
média et bien sûr l’Ipad sorti récemment.
En phase 2 : le micro-ondes, le lave-vaisselle
(ce dernier dépend au sein des couples de leur
composition sociale, du niveau de diplômes et
notamment celui des femmes qui a une grande
influence sur la division sexuelle des tâches).
En phase 3 : réfrigérateur, télévision, et bien-
tôt le téléphone portable (cf. doc. 4) ?. Parfois,
quand on le peut, la suprême distinction est de
(déclarer) ne pas l’avoir comme par exemple la
télévision dans certains milieux à fort capital
culturel.
Document 3
8. Selon l’INSEE, les ménages la personne
de référence est cadre supérieur ou Professions
intellectuelles supérieures (PIS) dépensent an-
nuellement 9 188 euros pour l’alimentation (in-
cluant le restaurant) contre 5 680 euros pour les
ménages où la personne de référence est de CSP
ouvrier.
9. Exemple : Pour le coefficient des dépenses
alimentaires chez les cadres c’est 9 188 eu-
ros/44 424 euros = 20,7 % ; et chez les ouvriers
5 680/26 002 = 21,8 %.
comportements. Ces marques envoient un cer-
tain nombre de signes aux consommateurs et
portent ainsi un certain type d’imaginaire. Car la
consommation exprime des aspirations (ainsi la
2e photo avec Coco Mademoiselle de Chanel) et
imprime un certain sens à notre existence.
Imagineriez-vous ce genre d’image il y a plu-
sieurs décennies ? Pas vraiment, car la consom-
mation a beaucoup évolué et varie selon les CSP
(voir p. 31-32).
Quels sont les ressorts de la consommation ?
L’appartenance à des groupes sociaux ? Et/Ou
la volonté d’envoyer des signes ? d’obéir à des
injonctions ou des messages ? Barrière et ni-
veau, dirait Goblot, imitation et distinction, di-
rait Bourdieu ou Baudrillard. Ou encore la mode
et la publicité qui ont évolué parallèlement à la
société de consommation.
1. Comment la consommation
évolue-t-elle en France ?
MANUEL, PAGES 30-31
Document 1 (« Découvrir »)
1. L’augmentation des taux d’équipement per-
met au « confort moderne » d’arriver dans les
foyers. Les ménages ont eu accès à davantage
de services publics et privés, marchands et non
marchands. Nous étudions et vivons plus long-
temps, nous travaillons moins et avons davan-
tage de loisirs.
2. Ces mutations ont commencé durant les
Trente Glorieuses (même si les premières an-
nées d’après-guerre ont été difficiles avec par
exemple des tickets de rationnement) et conti-
nuent encore.
3. Le niveau de vie a beaucoup augmenté et le
mode de vie des Français a été profondément
transformé.
20
21
abonnements, les écarts sont conséquents : s’il n’y
a que 7 points de différence pour le théâtre ou ci-
ma (cf. question 11 entre cadres et ouvriers), cela
équivaut à près de 5 fois plus ! Nous parvenons aux
mes conclusions.
Faire le point
Les documents montrent les transformations des
modes et des niveaux de vie (doc. 1) et la grande
diffusion de nombreux biens d’équipement (doc.
2) : téléviseur, réfrigérateur, lave-linge, voiture
dès les années 1960 (en plein cœur des Trente
Glorieuses) puis plus récemment four à micro-
ondes, micro-ordinateur et téléphone portable.
Certains biens comme le lave-vaisselle connais-
sent une diffusion plus lente et liée en partie à la
division sexuelle des tâches au sein du couple.
Notons aussi que le magnétoscope a connu une
diffusion rapide dans les années 1990 mais est
aujourd’hui en voie de marginalisation voire de
disparition au profit du lecteur enregistreur DVD
ou de disques durs.
Pourtant, les dépenses (doc. 3) en équipements
et abonnements (doc. 4) varient selon les CSP,
les revenus, le diplôme, l’âge, le sexe, la struc-
ture de la famille, le lieu de résidence (beaucoup
d’agriculteurs sont abonnés aux journaux et re-
vues en partie en raison de leur éloignement des
centres culturels).
Enfin, un même taux d’équipement peut cacher
des différences. Tout le monde n’a pas la même
voiture (ou le même téléviseur), ne l’a pas ache-
tée de la même manière (comptant/à crédit, neuf/
occasion) et certains ménages sont multi-équi-
pés (au moins deux voitures par exemple).
Coefficient
budgétaire
En 2006
Alimentation
Logement,
gaz,
électricité, eau
Santé Transport Loisirs
et culture
TOTAL
Dépenses
Cadres (et
professions
intellectuelles
surieures)
9 188/44 424
= 20,7 %
5 444 /44 424
= 12,25 % 1 482/44 424
= 3,3 %
7 433/44 424
= 16,73 %
4 816/44 424
= 10,84 % 44 424
Ouvriers 5 680/26 002
= 21,8 %
4 807/26 002
= 18,48 %
656/26 002 =
2,5 %
4 446/26 002
= 17,1 %
1 965/26 002
= 7,5 % 26 002
Les ménages ouvriers dépensent proportionnelle-
ment beaucoup plus pour le logement et un peu
plus pour l’alimentation que les ménages cadres
et PIS. Et, par ailleurs, sans le restaurant, le coef-
ficient budgétaire de l’alimentation des cadres et
PIS aurait été moindre et l’écart plus grand avec
les ouvriers.
À l’inverse, les ménages cadres ont un coeffi-
cient budgétaire plus élevé pour les loisirs, la
culture et la santé par rapport aux ouvriers. En
euros, l’écart est grand.
10. Quand notre revenu augmente, la part consa-
crée aux dépenses basiques et notamment l’ali-
mentation diminue. Mais rappelons qu’il s’agit
d’une part relative en % : si les ménages ouvriers
dépensent une part plus grande de leurs revenus
que les ménages cadres concernant l’alimenta-
tion, c’est l’inverse en valeur absolue puisqu’en
euros les ménages cadres dépensent plus que les
ménages ouvriers pour ce poste.
Document 4
11. Selon l’INSEE, 31,9 % des ménages cadres
supérieurs et PIS ont un ordinateur portable en
2006 contre 5,4 % des ménages ouvriers.
9 % des ménages cadres supérieurs et PIS ont un
abonnement à un théâtre ou un cinéma en 2006
contre 1,9 % des ménages ouvriers.
12. L’équipement en viseur (mais il n’est pas
dans le tableau) tout comme celui en automobile
varie peu selon les catégories y compris pour le
multiquipement, les écarts sont peu importants
sauf pour les retraités nettement en dessous. Le té-
phone portable multimédia est possédé entre 20,4
et 23,8 % pour quatre cagories mais les cadres
et PIS sont largement au-dessus et les agriculteurs
et retraités très en dessous. La dispersion est plus
grande pour l’ordinateur portable. Du côté des
22
23
(cf. exercice 2, p. 40), tout comme les maladies
(cardio-vasculaires par exemple). L’espérance
de vie diffère sensiblement selon les catégories
sociales.
Document 3
6. Les plus âgés consomment davantage en ma-
tière d’alimentation – dont des produits oné-
reux que les jeunes et mangent proportionnelle-
ment plus à domicile. Les plus âgés consomment
aussi davantage de fruits et légumes, sans doute
pour faire attention à leur santé et passent plus
de temps à faire les courses parce qu’ils ont plus
de temps.
7. La variable revenu est croisée avec celle de
l’âge. Les revenus augmentent jusqu’à un cer-
tain âge. Pendant la retraite, le revenu de beau-
coup de personnes diminue (même si les charges
de famille baissent aussi en moyenne alors que
le patrimoine croît avec l’âge) mais le budget ali-
mentation n’est pas sacrifié, au contraire.
8. Les jeunes consomment plus de produits
« santé forme » aliments pour enfants et dié-
tétiques, soupes et potages, céréales pour petit-
déjeuner, eaux, jus de fruits et légumes mais
aussi plus de boissons et d’aliments sucrés, d’où
un bilan alimentaire paradoxal ou ambivalent en
matière d’équilibre.
Document 4
9. Parce qu’elle est partie de Naples, la pizza
s’est répandue progressivement à partir de l’Ita-
lie vers de nombreuses régions du monde : en
France et aux États-Unis notamment via les
immigrations italiennes (par exemple avec
les Napolitains à New York ). Mais, en même
temps, il y a des variantes et adaptations locales.
Comme pour la mondialisation, il y a des aspects
globalisants mais des différences demeurent. Les
Napolitains essaient aujourd’hui de reprendre la
paternité d’une pizza annexée par exemple par
les Américains.
10. Les façons de constituer et faire la pizza va-
rient selon les pays et même selon les régions de
chaque pays comme en France par exemple. Aux
États-Unis, la pâte est souvent plus épaisse.
11. Il y a des adaptations de la pizza comme la
pissaladière niçoise : tarte à base de pâte à pain,
garnie d’une fondue d’oignons, d’olives et d’an-
chois, parfumée à l’ail, au thym et au laurier. En
2. Pourquoi consomme-t-on
différemment ?
L’exemple de l’alimentation
MANUEL, PAGES 32-33
Document 1 (« Découvrir »)
1. D’un côté, nous voyons une nourriture com-
posée de légumes (ici bio), et de l’autre un ham-
burger, des frites et une boisson (qui est souvent
du Coca-Cola), symboles d’un menu McDo.
2. D’un côté, la base d’une nourriture saine et
équilibrée (voir la publicité : « Mangez 5 fruits et
légumes par jour ») qui plus est bio, et de l’autre,
un menu McDo, symbole d’une nourriture plus
grasse et même de la « malbouffe », selon cer-
tains, même si McDo a introduit des fruits et lé-
gumes dans ses « restaurants » ces derniers temps.
Document 2
3. Moins un ménage est diplômé et riche (ou
chez les ménages modestes et les moins diplô-
més), plus les féculents (produits céréaliers et
pommes de terre), les sucres, les corps gras et
les viandes sont surreprésentés au contraire des
fruits qui sont sous-représentés. C’est l’inverse
de ce que recommandent les nutritionnistes pour
une alimentation équilibrée.
Ou : plus un ménage est diplômé et riche, plus
les féculents (produits céréaliers et pommes de
terre), les sucres, les corps gras et les viandes
sont sous-représentés au contraire des fruits
surreprésentés. C’est ce que recommandent les
nutritionnistes pour une alimentation équilibrée.
4. Non. Le diplôme joue un rôle très important
comme le montre le graphique. Bourdieu avait
montré que, parmi les agriculteurs, artisans et
commerçants, ceux qui gagnent bien leur vie
avaient une alimentation très riche au sens très
grasse (charcuterie par exemple) au contraire des
professions à capital culturel (enseignants par
exemple) qui ont une alimentation en moyenne
plus équilibrée. Comme en matière scolaire, le
capital culturel est encore plus déterminant que
le capital économique.
Pour aller plus loin sur le repas et l’alimenta-
tion : « Repas populaire et repas bourgeois se-
lon Bourdieu » : http://www.toileses.org/pre-
miere/2005_francmanger_bourdieu.htm
5. L’alimentation ayant un impact sur la santé,
l’obésité touche inégalement les milieux sociaux
22
23
facteur générationnel puis fonction de la catégo-
rie sociale, les pratiques culturelles (chap. 10), y
compris… le sport (cf. chap. 10, pp. 152-153),
la fréquentation du musée très liée au diplôme
(et encore faudrait-il ajouter qu’il y a différents
types de musées dont les publics sont différents),
etc.
3. La consommation a-t-elle
une signification sociale ?
MANUEL, PAGES 34-35
Document 1 (« Découvrir »)
1 et 2. Même si ces deux personnes souhaitent
affirmer leur goût personnel, c’est aussi (et sur-
tout ?) un signe d’appartenance à un groupe et
donc aussi un signe de différence avec d’autres
groupes : un signe social.
Document 2
3. C’est une consommation qui répond à un
besoin matériel ou utilitaire : acheter du pain
pour manger, une télévision pour regarder des
programmes.
André Gorz explique : « Les firmes s’identifient
de moins en moins avec leur production maté-
rielle, dont la valeur tend à baisser, et de plus
en plus avec les contenus immatériels, symbo-
liques, cognitifs, esthétiques de leurs produits.
C’est-à-dire des contenus dont la valeur dépend
non plus de leur utilité pratique, mais de leur
désirabilité intrinsèquement subjective, notam-
ment du prestige, de l’image de soi qu’ils pro-
curent au client. »
Voir : http://www.alternatives-economiques.fr/
andre-gorz-ou-l-ecologie-politique-comme-de-
passement-du-capitalisme_fr_art_875_45435.
html (nov. 2009).
4. Parce que cette consommation est un signe
d’appartenance à un groupe et une forme de dif-
férenciation par rapport à d’autres. C’est donc
un signe social.
5. Dans de nombreux endroits, il faut montrer
qu’on est à la mode et qu’on a suivi les dernières
sorties. Mais, ainsi, un produit, une œuvre ou
une information en remplacent un autre. Nous
les consommons. Au bout de quelque temps,
nous les avons oubliés bien que cela parût très
important au moment de la sortie. Alors que les
œuvres et/ou les informations de grande valeur
France, le Nord et le Sud ont donc des pizzas
différentes qui se rapprochent des plats et ingré-
dients locaux.
En Italie, il existe plusieurs variantes locales de
la pizza exportées dans d’autres pays : napoli-
taine, sicilienne, etc.
Aux États-Unis, par exemple, à Chicago, la gar-
niture « stratifiée » de la pizza est aussi adoptée
dans le hamburger.
12. La Margarita porte le prénom de la femme
du roi du Piémont (région du nord-ouest de
l’Italie) : cette pizza est rouge comme la tomate,
verte comme le basilic et blanche comme le fro-
mage, c’est-à-dire les couleurs (rouge, blanche,
verte) du drapeau italien. La pizza peut ainsi
être identifiée à toute l’Italie y compris celle
du Nord qui auparavant n’en consommait pas.
Elle est récupérée par les hommes de l’unifica-
tion italienne : les Piémontais en font une ré-
férence forte, en diffusant le mythe de la pizza
Margherita portant les trois couleurs du nouveau
drapeau italien. Car, au milieu du xixe siècle, il
faut chasser à Naples les sentiments pro-français
qui persistent dans une frange de la population
opposée aux Piémontais. Chose curieuse : la
pizza napolitaine n’atteindra le nord de l’Ita-
lie qu’un siècle plus tard, dans les années 1950
(Sanchez). Voir le site : http://www.cafe-geo.net/
article.php3?id_article=1068
Faire le point
L’alimentation varie selon les CSP (doc. 3
p. 31), les revenus, le diplôme (doc. 2), l’âge
(doc. 3), le sexe, la structure de la famille, le lieu
de résidence et bien sûr la « culture » à, l’image
d’une pizza qui s’est transformée en s’exportant
: symbole d’une mondialisation avec des aspects
homogénéisants, métissés mais aussi des diffé-
rences persistantes liées aux différentes identités
locales (doc. 4) : la pizza peut être le plat princi-
pal en Italie et une entrée ailleurs.
Ces différences sociales se reflètent dans l’obé-
sité qui touche très inégalement les milieux so-
ciaux (exercice p. 40).
Ce qui est valable pour l’alimentation l’est aussi
pour la santé par exemple des espérances de
vie différentes selon les milieux sociaux –, la
réussite scolaire (cf. chapitre 7, pp. 106-107 et
pp. 108-109), la musique d’abord fonction du
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