• 22
(cf. exercice 2, p. 40), tout comme les maladies
(cardio-vasculaires par exemple). L’espérance
de vie diffère sensiblement selon les catégories
sociales.
Document 3
6. Les plus âgés consomment davantage en ma-
tière d’alimentation – dont des produits oné-
reux – que les jeunes et mangent proportionnelle-
ment plus à domicile. Les plus âgés consomment
aussi davantage de fruits et légumes, sans doute
pour faire attention à leur santé et passent plus
de temps à faire les courses parce qu’ils ont plus
de temps.
7. La variable revenu est croisée avec celle de
l’âge. Les revenus augmentent jusqu’à un cer-
tain âge. Pendant la retraite, le revenu de beau-
coup de personnes diminue (même si les charges
de famille baissent aussi en moyenne alors que
le patrimoine croît avec l’âge) mais le budget ali-
mentation n’est pas sacrifié, au contraire.
8. Les jeunes consomment plus de produits
« santé forme » – aliments pour enfants et dié-
tétiques, soupes et potages, céréales pour petit-
déjeuner, eaux, jus de fruits et légumes – mais
aussi plus de boissons et d’aliments sucrés, d’où
un bilan alimentaire paradoxal ou ambivalent en
matière d’équilibre.
Document 4
9. Parce qu’elle est partie de Naples, la pizza
s’est répandue progressivement à partir de l’Ita-
lie vers de nombreuses régions du monde : en
France et aux États-Unis notamment via les
immigrations italiennes (par exemple avec
les Napolitains à New York ). Mais, en même
temps, il y a des variantes et adaptations locales.
Comme pour la mondialisation, il y a des aspects
globalisants mais des différences demeurent. Les
Napolitains essaient aujourd’hui de reprendre la
paternité d’une pizza annexée par exemple par
les Américains.
10. Les façons de constituer et faire la pizza va-
rient selon les pays et même selon les régions de
chaque pays comme en France par exemple. Aux
États-Unis, la pâte est souvent plus épaisse.
11. Il y a des adaptations de la pizza comme la
pissaladière niçoise : tarte à base de pâte à pain,
garnie d’une fondue d’oignons, d’olives et d’an-
chois, parfumée à l’ail, au thym et au laurier. En
2. Pourquoi consomme-t-on
différemment ?
L’exemple de l’alimentation
� MANUEL, PAGES 32-33
Document 1 (« Découvrir »)
1. D’un côté, nous voyons une nourriture com-
posée de légumes (ici bio), et de l’autre un ham-
burger, des frites et une boisson (qui est souvent
du Coca-Cola), symboles d’un menu McDo.
2. D’un côté, la base d’une nourriture saine et
équilibrée (voir la publicité : « Mangez 5 fruits et
légumes par jour ») qui plus est bio, et de l’autre,
un menu McDo, symbole d’une nourriture plus
grasse et même de la « malbouffe », selon cer-
tains, même si McDo a introduit des fruits et lé-
gumes dans ses « restaurants » ces derniers temps.
Document 2
3. Moins un ménage est diplômé et riche (ou
chez les ménages modestes et les moins diplô-
més), plus les féculents (produits céréaliers et
pommes de terre), les sucres, les corps gras et
les viandes sont surreprésentés au contraire des
fruits qui sont sous-représentés. C’est l’inverse
de ce que recommandent les nutritionnistes pour
une alimentation équilibrée.
Ou : plus un ménage est diplômé et riche, plus
les féculents (produits céréaliers et pommes de
terre), les sucres, les corps gras et les viandes
sont sous-représentés au contraire des fruits
surreprésentés. C’est ce que recommandent les
nutritionnistes pour une alimentation équilibrée.
4. Non. Le diplôme joue un rôle très important
comme le montre le graphique. Bourdieu avait
montré que, parmi les agriculteurs, artisans et
commerçants, ceux qui gagnent bien leur vie
avaient une alimentation très riche au sens très
grasse (charcuterie par exemple) au contraire des
professions à capital culturel (enseignants par
exemple) qui ont une alimentation en moyenne
plus équilibrée. Comme en matière scolaire, le
capital culturel est encore plus déterminant que
le capital économique.
Pour aller plus loin sur le repas et l’alimenta-
tion : « Repas populaire et repas bourgeois se-
lon Bourdieu » : http://www.toileses.org/pre-
miere/2005_francmanger_bourdieu.htm
5. L’alimentation ayant un impact sur la santé,
l’obésité touche inégalement les milieux sociaux