Dossier de presse

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11 rue des Arquebusiers
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www.damienluce.com
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PARCOURS
« Artiste kaléidoscopique », cette expression, employée dans
la presse française à propos de Damien Luce, le résume
bien. Persuadé qu’un être humain doit vivre dans toutes les
pièces de sa maison intérieure, Damien Luce s’applique à
exprimer sa sensibilité dans ses formes artistiques de
prédilection : la musique classique, le théâtre, la littérature.
Son premier disque, consacré à l’Histoire de Babar de
Francis Poulenc et aux Impressions d’enfance de Georges
Enesco (avec le violoniste Gaétan Biron), sort en janvier
2010 (Accord /Universal), conjointement avec son premier
roman Le Chambrioleur, aux éditions Héloïse d’Ormesson.
Cette double sortie est accueillie avec enthousiasme : « Le
jeune musicien (et comédien) déploie la plus convaincante
des tendresses » (Diapason). Damien Luce est vite salué
pour sa sensibilité et son élégance vespérale. En 2011, il
signe deux nouveaux enregistrements, l’un présentant des
œuvres de Mozart et Haydn, l’autre les Sonates pour violon
et piano de Bach (avec Gaétan Biron). Son second roman, Cyrano de Boudou (toujours chez
Héloïse d’Ormesson), est jumelé avec un spectacle : Cyrano de Bergerac, que Damien Luce
met en scène à la manière clownesque, tout en interprétant le rôle titre. Le spectacle est
créé au théâtre de Nesle, avant d’obtenir un beau succès (plus de 1200 spectateurs) au
festival OFF d’Avignon 2012. Il sera ensuite à l’affiche du théâtre de Ménilmontant, puis du
théâtre des Variétés, où il atteint sa centième représentation.
Alternant concerts, spectacles et écriture de façon humble et harmonieuse, Damien Luce
ne se veut affublé d’aucune étiquette. Sa formation musicale le conduit du CNR de Paris à
la Juilliard School de New-York, le familiarisant avec l’harmonie, le contrepoint,
l’orchestration, le déchiffrage, l’Histoire de la musique, la musique de chambre, la direction
d’orchestre. Côté Théâtre, Damien Luce se forme à la fois en France (Studio Alain de Bock)
et aux États-Unis (Academy of Dramatic Arts, Michael Howard Studio). Au cours de ses
études, il s’aguerrit à l’improvisation, au clown, au jeu devant caméra, au chant, à la danse, à
la technique de Sanford Meisner, au théâtre physique, au mime, à la diction, et aborde des
auteurs divers tels que Racine, Claudel, Anouilh, Ribes, Marivaux, Romains, Albee, Miller…
De nombreux artistes marquent le parcours de Damien Luce, comme Billy Eidi, Guy Sacre
(qui lui fait découvrir les merveilles du répertoire pianistique, de la littérature, du cinéma,
de l’art pictural…), Claude Helffer, Dominique Merlet, Herbert Stessin, Murray Perahia (à
l’occasion d’une Master-Class à la Juilliard School), Pascal Devoyon, Jacqueline Dussol,
Rita Sloan, Laurent Petitgirard (qui l’initie à la direction d’orchestre), Alain Louvier
(Orchestration), Fay Simpson (technique Lucid Body), Fabrice Salé (clown), Alain de Bock,
Katherine Gabelle, Steven Ditmyer (technique Meisner), Angela Pietropinto
(Interprétation), David Wells (technique vocale)…
Damien Luce travaille aussi sur un front pédagogique. Il anime des ateliers théâtre pour
enfants à Issy-les-Moulineaux, et des ateliers clown pour adultes à Paris
(www.parpadou.com).
L’année 2013 voit la création d’un nouveau spectacle, Monsieur Debussy
(www.monsieurdebussy.com) au théâtre des Variétés à partir du 16 octobre, ainsi que la
publication d’un troisième roman, La Fille de Debussy, toujours aux éditions Héloïse
d’Ormesson.
Damien Luce - Dossier de presse
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Damien Luce - Dossier de presse
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Debussy l'adoré
Dans son livre La Fille de Debussy, l'auteur Damien Luce
imagine le journal intime de la fille cadette du compositeur
après la mort de ce dernier. Une résurrection captivante.
Avec la Fille de Debussy, Damien Luce redonne vie à la fille du célèbre compositeur.
David Ignaszewski/Koboy/SDP
En voilà une belle partition! La formule s'impose pour ce délicat petit livre qui
se présente sous la forme du journal intime imaginaire de Claude-Emma
Debussy, 12 ans, la fille cadette du célèbre compositeur. Celui-ci vient de
mourir en ce 25 mars 1918 et "Chouchou", comme on la surnomme,
entreprend de coucher sa peine par écrit. La perte de son "petit papa"
l'affecte davantage que cette guerre à laquelle elle ne comprend "pas grandchose". Son remède? Jouer du piano, notamment les morceaux de ce père
aussi génial que fantasque. Se souvenir de lui à défaut de pouvoir le
"démourir". Se rappeler ses saillies, ses tocades- il adorait les arbres et
manger des oeufs-, son admiration pour Franz Liszt et pour Rimbaud, sa
rivalité avec Ravel.
L'adolescente évoque aussi son quotidien entre une mère austère, une
demi-soeur distante et cette "vieille loutre" de professeur qui l'oblige à faire
constamment des gammes. Elle raconte sa rentrée au lycée Molière où ses
condisciples ignorent la "fille de", son béguin pour le beau Marius. Rêveuse,
elle s'invente des histoires et s'imagine un avenir exaltant. Las, la diphtérie
l'emportera le 16 juillet 1919. Lui-même pianiste et compositeur, Damien
Luce ressuscite avec esprit et grâce cette enfant prodige, espiègle,
attachante. Son roman est tout sauf un requiem!
Delphine Peras, 23/05/2014
Damien Luce - Dossier de presse
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Damien Luce - Dossier de presse
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Damien Luce - Dossier de presse
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DEBUSSY INTIME
Chouchou,c'est moi
P
ianiste remarque notam
ment dans Poulenc (Ba
bar, avec son frere Re
nan), Damien Luce est aussi
compositeur, dramaturge, comédien et romancier, a\ ec
ce sensible et touchant Fille di
Debussy, ou il nous fait parta
ger le Journal (imaginaire) de
(l'authentique) fille de Debus
sy, Claude Emma, affectueusement sul IK i IL
Chouchou - morte a quatorze ans de la diphtérie
C'est fin et lyrique, et c'est une bonne raison pour,
avant ou apres lecture, se précipiter a son spectacle
Monsieur Debussy, ou il incarne le musicien, dans
une mise en scene de Damien Hennio, au Theatre
des Varietes a Pans, tous les samedis *
FM
i La Fille de Debussy, Damien Luce editions Heloise
d'Ormesson 156 p, 16 €
DEBUSSY
Chouch
P
ianiste rema
ment dans P
bar, avec so
nan), Damien Lu
compositeur, dram
médien et roma
ce sensible et touch
Debussy, ou il nous
ger le Journal (ima
(l'authentique) fille
sy, Claude Emma,
Chouchou - morte
C'est fin et lyrique
avant ou apres lect
Monsieur Debussy
une mise en scene
des Varietes a Pan
i La Fille de Debussy,
d'Ormesson 156 p, 16
Damien Luce - Dossier de presse
EHO
6101569300502/GMA/MCF/2
Eléments de recherche : EHO ou EDI
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VLB
Les comédiens ont fait participer le public.
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Damien Luce et les messages d’une
naufragée
!
!Par Félix Brun - Bscnews.fr/
Avec pour toile de fond, la fin de la première guerre mondiale, ClaudeEmma Debussy, la jeune enfant du célèbre compositeur, âgée de douze
ans, témoigne à travers son journal intime, de la disparition de son père,
de la société du début du XXème siècle et de son passage de l’enfance à
l’adolescence. Claude Debussy l’appelait « Chouchou », elle qui
possédait « le prénom de quelqu’un dont les parents n’avaient pas réussi
à s’entendre. » En hommage à son père, elle fait le serment de déchiffrer
l’œuvre de celui-ci : "je signe ce pacte avec moi-même : chaque semaine,
je jouerai un morceau de « Claude Debussy ». Ce sera ma façon de
fleurir sa mémoire, de le démourir. Je retracerai sa vie pas à pas, note à
note. » Candide et gamine, Chouchou livre ses émotions dans la tristesse de la disparition
paternelle et de son chien Xantho : « J’ai profité de la solitude pour vider ma provision de larmes. Il
y en avait moins que pour Xantho.Ca m’a fait honte. J’aurai voulu pleurer davantage mon père que
mon chien. La douleur ne doit pas se mesurer avec les larmes. Finalement, cette eau-là n’est pas
très propre. Elle lave indifféremment toutes les blessures : la mort d’un papa, une chute à bicyclette,
une rage de dents…les larmes ne sont pas si précieuses qu’on le dit, puisqu’elles viennent en toute
circonstance. C’est une sorte de couteau suisse de nos peines. »
Espiègle et effrontée quelquefois, elle surnomme son professeur de musique « vieille loutre » et,
lors de son entrée au lycée, constate que « la directrice a quitté l’habit courtois qu’elle portait devant
maman, pour revêtir sa peau de vache. ». L’écriture représente pour Chouchou l’expression de la
liberté, de la poésie : "je garderai la plume pour mon journal. C’est tellement plus poétique de puiser
ses mots dans un encrier. Parfois, je le regarde en me disant que dans ce puits d’eau violette, il y a
peut-être un chef d’œuvre. J’aime aussi voir l’encre s’estomper petit à petit sur la page. Ecrire est
comme une respiration .La plume respire une gorgée d’encre, et parle sur le papier."
Chouchou s’éprend de Marius, le garçon avec qui elle partage ses vacances d’été à Saint Jean de
Luz : "Pour moi l’amour, c’est comme une bougie. Ca vous réchauffe, ça vous brûle parfois, mais si
l’on ne prend pas garde, toute la cire fond et la flamme risque de s’éteindre. Alors il faut allumer une
nouvelle bougie avec celle qui est sur le point de mourir." Avec désinvolture, elle apprend la vie,
"devient femme" et l’aborde avec frivolité : « la mort est infréquentable ». « Les adultes vivent entre
les murs. C’est sans doute ce qui les rend si sérieux. On ne peut pas être insouciant quand il n’y a
pas d’horizon. » Folâtre et enjouée, Chouchou étreint le temps présent : "C’est un crime de ne pas
mordre dans chaque tranche de printemps qui nous est offerte. »
L’épidémie de diphtérie se propage et Chouchou va lentement et irrémédiablement être emportée,
elle qui a une relation particulière avec Dieu : « J’ai attendu la foi comme on attend un train. Elle
n’est jamais venue. D’ailleurs, je trouve stupide de monter dans un train dont on ne connait pas le
terminus. » Dans le journal de Chouchou, Xantho est un naufragé imaginaire qui lui ressemble
étrangement : "Xantho est sur son radeau, perdu au milieu de l’océan. Balloté par les flots, il écrit
laborieusement son message de détresse. Il signe, place le message dans une bouteille, qu’il ferme
avec un bouchon fabriqué dans le bois de son radeau. Mais au lieu de lancer la bouteille pardessus-bord, il la laisse sur le radeau, et plonge dans l’océan. »
Damien Luce a imaginé le journal de Claude-Emma Debussy, et nous y invite dans un livre
d’émotion, de poésie, d’optimisme, de réflexion et de drame. L’écriture est agréable, limpide et sans
fioritures. Ce jeune auteur multicarte est à la fois compositeur, pianiste, dramaturge, comédien et
romancier ; Dans « La Fille de Debussy » ne se définit-il pas dans cette recommandation ? "Ne
laisse personne t’interdire d’être plurielle. Tu rencontreras souvent ces trouble-fête, te soutenant
qu’il est impossible de mener à bien plusieurs choses. Ce sont de tristes ignares. Un être humain
doit vivre dans toutes les pièces de sa maison intérieure. La plupart des gens en choisissent une, et
laissent les autres pièces à l’abandon, fermées à clefs, avec des draps sur tous les meubles. »
Damien Luce - Dossier de presse
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La Fille de Debussy
et Cyrano de Boudou, Damien tuee,
éditions Héloise ({'Ormesson, 16 € et 20 €.
La compagnie Parpadou aime à p u i s e r
dans les classiques p o u r les assaisonner
à son goût et dresser le t a b l e a u d'une
époque. En 2012, «Cyrano de Bergerac version clownesque» narrait l ' h i s t o i r e
d'un clown q u i rêve d é j o u e r C y r a n o,
dans le Paris de la B e l l e Epoque,
Création 2014,
«Monsieur Debussy »
plonge dans l ' i n t i m i t é
du compositeur,
pour une pièce
basée sur sa
correspondance.
Ces deux spectacles
(a l'affiche j u s q u ' e n
j u i n au Théâtre
des Variétés, à Paris) se p r o l o n g e n t
dans les romans m i r o i r s du très i n s p i r é
et p o l y v a l e n t - c o m é d i e n , écrivain,
m u s i c i e n - D a m i e n Luce : «Cyrano de
Boudou», et «[a Fille de Debussy».
www.damienluce.com
www parpadou com
Troisième roman de Damien Luce, comédien, musicien et écrivain, La
Fille Debussy est un écho à la pièce Debussy, seul en scène,
présentée actuellement au théâtre des Variétés à Paris.
Mais il s’agit avant tout d’un récit émouvant, tendre et sans
concession d’une petite fille qui vient de perdre son papa. Damien Luce se met dans la peau de Claude-Emma
Debussy, dite Chouchou, au moment de la mort de son père, le grand compositeur, et imagine les différentes et
sombres émotions qui traversent le coeur de l’enfant.
Dans son monde de silence, sa mère ne lui parle presque pas, ses demi-frère et soeur l’ignorent, la fillette décide
de faire revivre son père, ou du moins sa mémoire, en jouant toutes ses oeuvres au piano, même les plus
difficiles. La musique la rapprochera de son père une dernière fois, retardant avec cet artifice désespéré le
moment réel de sa mort.
Le récit est à la première personne et force est de constater avec émerveillement à quel point Damien Luce a su
imaginer, avec un regard acérée et une profonde tendresse, les sentiments en ébullition d’une enfant de treize
ans. On ose cependant imaginer malgré tout, qu’il a mis beaucoup de lui-même dans ce personnage si attachant,
naïf et éperdu d’amour, tant ses mots sonnent justes.
Sur la partition de sa vie, la petite Claude-Emma, n’écrira pas beaucoup de notes. La diphtérie, qui faisait rage en
1919, l’emmènera
EHO bien trop tôt rejoindre son papa.
Eléments de recherche : EHO ou EDITIONS HELOISE D'ORMESSON : toutes citations
7610789300524/GNN/AHN/3
Claire Saim
Damien Luce - Dossier de presse
12
Damien Luce - Dossier de presse
Le texte d’Edmond de Rostand prend un sérieux coup de fraîcheur sans que les alexandrins
ne perdent une once de leur classique beauté. Tout au long de la représentation, le public est
interpellé, entre dans le jeu des comédiens et cette étroite complicité ajoute au plaisir que l’on
31/10/2013 11:14
a pu prendre à revisiter cette
œuvre magistralement interprétée.
neville | Un époustouflant Cyrano de Bergerac
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Samedi soir, sur la scène de l’Agora, le “Cyrano de Bergerac” présenté par la compagnie
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par F.B. le 30/10/2013 à 06:00 Vu 1 fois
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a séduit. Les spectateurs ont été pris dans le feu d’un spectacle étourdissant par
des comédiens brillants qui ont déboulé sur la scène par où on ne les attendait pas, au milieu
AUTOMOB
Haut
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public.
Le
ton
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donné
!
On
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beaucoup
ri
dans
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mise
en
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audacieuse,
alerte,
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qui mélange tous les genres, les époques, use d’artifices, cultive les effets comiques.
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Le texte d’Edmond de Rostand prend un sérieux coup de fraîcheur sans que les alexandrins
ne perdent une once de leur classique beauté. Tout au long de la représentation, le public est
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interpellé, entre dans le jeu des comédiens et cette étroite complicité ajoute au plaisir que l’on
* : information obligatoire
a pu prendre à revisiter cette œuvre magistralement interprétée.
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Les spectateurs n’auront pas regretté leur soirée.
amedi soir, sur la scène de l’Agora, le “Cyrano de Bergerac” présenté par la compagnie
padou a séduit. Les spectateurs ont été pris dans le feu d’un spectacle étourdissant par
comédiens brillants qui ont déboulé sur la scène par où on ne les attendait pas, au milieu
public. Le ton était donné ! On a beaucoup ri dans cette mise en scène audacieuse, alerte,
mélange tous les genres, les époques, use d’artifices, cultive les effets comiques.
exte d’Edmond de Rostand prend un sérieux coup de fraîcheur sans que les alexandrins
perdent une once de leur classique beauté. Tout au long de la représentation, le public est
rpellé, entre dans le jeu des comédiens et cette étroite complicité ajoute au plaisir que l’on
u prendre à revisiter cette œuvre magistralement interprétée.
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par F.B. production
le 30/10/2013
06:00
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épatante
deàla
troupeVuParpadou,
menée par Damien Luce, joyeux trublion
débordant de talent, ne manquent pas !
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des carburants
Si l’on retrouve toutes les scènes que l’on attend avec impatience, et il y en a dans cette oeuvre, une des plus
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belles du répertoire français,
celles-ci sont réinterprétées par le prisme du burlesque. Tous les acteurs sont
grimés en clowns, même la belle Roxanne, ils deviennent ainsi tous égaux niveau nasal, si ce n’est que le nez de
Cyrano est rouge. Celui-ci, campé par Damien Luce, fait montre d’une vitalité sans faille, d’une drôlerie et d’une
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intensité désarmantes. TourVous
à tour
déjanté,
sérieux,
vibrant, calme
ouici.
émouvant, il incarne à merveille un Cyrano
omniprésent, épaulé par une équipe de choc, en particulier une Roxanne (Stéphanie Lassus-Debat), désopilante.
p://www.ledauphine.com/haute-savoie/2013/10/30/un-epoustouflant-cyrano-de-bergerac
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Les trouvailles scéniques ne manquent pas, notamment un écran qui participe pleinement à l’action et des
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spectateurs mis à contribution, on pense tout spécialement à une mémorable bataille de boules en papier. Les
acteurs se mêlent volontiers
public, obligatoire
s’asseyant dans la salle, déplaçant l’espace scénique, improvisant au gré
* :au
information
des réactions des spectateurs.
Voilà qui plaît beaucoup aux enfants, pour qui le texte est peut-être un peu difficile, mais
qui trouveront dans la mise
en scène matière à s’extasier, les références contemporaines
http://www.ledauphine.com/haute-savoie/2013/10/30/un-epoustouflant-cyrano-de-bergerac
sont nombreuses et fort drôles (on n’est pas près d’oublier Christian entonner le refrain
de Roxanne de Police), mais aussi les clins d’oeil au dessin animé (Tex Avery, sous le nez
de clown Roxanne a un petit côté Lady Belle), voire à la bande-dessinée, peut-être un
petit côté Tintin ?
L’habillage musical donne la dernière touche à cette relecture comique, l’accordéon et la
harpe ne sont pas de simples accessoires, ils donnent le ton, et participent à l’action
comme les acteurs. La musique de Claude Debussy (le doux Clair de Lune) revient
comme un leitmotiv, un écho à l’autre pièce de Damien Luce, Debussy, seul en scène ?
Courrez-y sans hésiter en famille, vous aurez l’assurance de passer un excellent moment,
et la satisfaction d’avoir fait découvrir à vos enfants l’une des pièces les plus brillantes du
répertoire classique sans qu’ils se soient ennuyés une seule seconde !
http://www.onirik.net/Cyrano-de-Bergerac-version,18174
Damien Luce - Dossier de presse
14
Après une vie sentimentale agitée, Claude Debussy, épousa en 1908,Emma Bardac,
ancienne maîtresse de Gabriel Fauré. De cette union naquit en 1905, Claude-Emma
Debussy, surnommée Chouchou. Elle mourra de la diphtérie à l'âge de 13 ans, plus d'un an
après son père. Inhumée aux côtés de ses parents, sans aucune épitaphe.!
Damien Luce, artiste aux différentes facettes est pianiste, compositeur, romancier, auteur de théâtre et
comédien. Il invite les spectateurs dans l'intimité de Claude Debussy, interprète les morceaux du grand
compositeur et relate avec émotion les premiers pas a vie es relations avec sa fille, évoque le monde de la
musique mais aussi nous transmets les échos fracassants et tragiques de la Grande Guerre qui se déroule.!
Cette invitation au cénacle permettra aux amateurs de musique et de théâtre de qualité de se retrouver en
famille.!
Monsieur Debussy, mise en scène de Damien
Henno, chaque samedi 17h30 à partir du 8 mars et
jusqu'au 7 juin 2014, au théâtre des Variétés, 7 bd
Montmartre - 75002 Paris - 01 42 33 09 92!
Concomitamment, Damien Luce, fait paraître son
troisième roman : La Fille Debussy, aux éditions
Héloïse d'Ormesson. Journal imaginaire de la fille unique
du compositeur, surnommée Chouchou.
Damien Luce - Dossier de presse
15
Damien Luce - Dossier de presse
16
ROMAN
★★★★
Le double nez de Cyrano
Après le fantaisiste
« Chambrioleur », Damien
Luce revient avec le non
moins charmant
« Cyrano de Boudou ».
Ravissement assuré.
●
M i c h e l PA Q U O T
David Ignaszewski-Koboy
S
i, pour le
g r a n d
public,
Damien Luce
est d’abord le
frère aîné de
Renan,
le
chanteur à
succès de La Lettre, Voisines
ou La Fille de la bande, pour
les mélomanes, il est un pianiste et compositeur virtuose qui a enregistré plusieurs CD (dont une Histoire
de Babar). Et pour les lecteurs, il est l’auteur d’un premier roman situé aux franges de la poésie et du
merveilleux, Le Chambrioleur. C’est dans un même
monde empreint de fantaisie
qu’il
nous
entraîne
aujourd’hui avec Cyrano de
Boudou.
Le jour, son héros est clown
sous le sobriquet de Boudou.
Affublé d’un nez rouge, il
perfectionne sont art en
compagnie de M. Parpadou,
son pantin, apprend à glisser
sur une peau de banane ou se
livre au passe-pépin par
temps de pluie. Ce jeu qui le
fait à passer d’un parapluie à
l’autre au gré de ses déplacements l’amène à côtoyer
Raimu, Marie Curie ou Apollinaire. Le soir, Auguste est
« souffleur de vers ». Pas de
n’importe lesquels : les
alexandrins de Cyrano de Bergerac. Mais en ce 13 mai
1913, le soir de la millième
de la pièce, son interprète
principal, Le Bargy, a un
Damien Luce est
pianiste, compositeur,
écrivain et comédien.
trou. Et lui dort profondément.
De la discussion qui s’en
suit entre les deux hommes
naît, chez le nouvel associé
d’Auguste, un certain Louis
Jouvet, l’idée de regrouper
les deux nez, le long et le
rouge. C’est donc sous une
forme clownesque, en condensé et avec six acteurs, que
la pièce est recréée. Et un siècle plus tard, Damien Luce
interprète justement le
même personnage sur une
scène parisienne. « Ce livre
est né d’une double passion
pour la pièce, qui m’accompagne depuis l’adolescence, et
pour le clown découvert il y a
quelques années, confie-t-il. Je
me suis rendu qu’il existait
vraiment des points communs
entre Cyrano et le clown tel
qu’on l’apprend en école de
théâtre. Et c’est en écrivant le
roman que m’est venue l’envie
de monter sur les planches. »
Edmond Rostand lui-même
apparaît de loin en loin dans
le roman à différents moments de sa vie, s’exprimant
toujours en alexandrins. En
écolier repéré par un pion
aviné mais poète à ses heures, surnommé Pif-Luisant, à
qui bien des années plus tard
il consacra un poème. Ou
lors de la première triomphale de sa pièce le 27 décembre 1997 au Théâtre de la
Porte Saint-Martin.
Évoluant constamment sur
une ligne fragile entre réalisme et fantaisie, Cyrano de
Boudou rend hommage à
cette part d’enfance conservée en chacun de nous. Sur
des bases véridiques, et parfois tragiques – les tranchées
de la Première Guerre mondiale -, le romancier construit un monde enchanté et
Le frère de Renan
Luce est pianiste et
compositeur. Le voilà
auteur d’un premier
roman.
enchanteur porté par de
nombreux dialogues primesautiers et spirituels, jamais
anodins ou insipides. De là à
écrire pour le théâtre, il n’y a
forcément qu’un pas que Damien Luce, soyons-en persuadé, finira franchir. ■
> Damien Luce, « Cyrano de
Boudou », Héloïse
d’Ormesson, 315 p., 20 €.
Damien Luce - Dossier de presse
bwohl dies damals
zung von Deutschwar.
pazierten Gesund22. Juni 1951 die
en bei Merzig im
aufrechte Streiter
e am 4. Juli 1954
iedhof seiner Heichen im Kreis Merseine letzte Ruhe-
Damien Luce publie «Cyrano de Boudou»
ldweiler
On peut dire que c’est le grand
rôle de sa carrière. Pas le seul,
tant Jacques Weber incarna de
nombreux personnages mythiques du répertoire, mais force
est de constater que «Cyrano de
Bergerac» l’accompagne depuis
qu’il le joua plus de trois cents
fois en 1983 au théâtre Mogador dans la mise en scène de
Jérôme Savary. Réendossant
parfois son long nez «cap-picpéninsule» dans une version
plus courte (en terme de durée
de la pièce, cela s’entend), l’acteur aime répéter que Cyrano
l’a apprivoisé autant que lui l’a
servi avec – reconnaissons-le,
rôle oblige – tout le panache
nécessaire.
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EMMER Nikolaus, in:
aphisches Kirchenlevon Traugott Bautz,
sen (2007) Spalten
atgeschichtlicher
des Widerstandes
1933-1945, Band 4
Seite 122.
her Pfarrer jahrelang
kt, In: Rappel: bullegue luxembourgeoise
ortés politiques. –
59(2004), n° 3,
und Gastfreundn Land, in: Solidarin während der NS1 – Polen. Rumäuxemburg, Norwe996, Seite 202.
Un Cyrano à nez rouge
L'auteur rend hommage au héros de Rostand
en exprimant son affection pour les clowns
Jean-Rémi Barland
I
l l’écrit même avec émotion et reconnaissance dans «Cyrano, ma vie
dans la sienne», le récit-confession
qu’il vient de faire paraître chez Stock.
Un beau témoignage qui éclaire tout
l’engagement artistique de Weber depuis des décennies. Cyrano à l’honneur, quoi de plus naturel, tant les
héros ne meurent jamais, et parallèlement à la sortie en librairie de l’ouvrage
de Jacques Weber, voici que l’écrivain
Damien Luce, musicien, et lui aussi
acteur, publie sous la forme d’un roman son propre hommage au chef
d’œuvre d’Edmond Rostand.
Se présentant comme une sorte de
«Variations sur le thème du comédien», ce texte drôle et émouvant,
décrit un univers poétique et mélancolique à l’image du monde du cirque à
qui le livre fait référence.
Situant son intrigue à la fin du XIXe
siècle, «Cyrano de Boudou» nous
plonge dans l’atmosphère artistique de
la Belle Epoque avec au centre de
Damien Luce, écrivain et acteur.
l’intrigue un certain Auguste dit «Boudou» du nom de la commune du
Tarn-et-Garonne dont il est natif. Presque illettré, mais doté d’une mémoire
prodigieuse Auguste est le souffleur du
théâtre parisien de la Porte-Saint-Martin où se produit Charles Le Bargy dans
le rôle de Cyrano. A la suite d’un
énorme coup de théâtre au sens étymologique du terme, Le Bargy qui a un
trou noir ne trouve plus en Auguste les
mots qui pourraient pallier sa mémoire
défaillante car son souffleur attitré s’est
endormi. Un scandale doublé d’un
autre quand Le Bargy découvre que
Boudou veut bientôt se mesurer à lui
en interprétant sur les planches du
Vieux-Colombier une version clownesque de Cyrano.
Embarquant avec lui une foule de
personnages réels comme Apollinaire,
Marie Curie, Raimu, Sigmund Freud,
Sarah Bernhardt, Jean Cocteau et Charlie Chaplin, sans oublier Louis Jouvet
qui n’interpréta jamais «Cyrano» mais
qui apparaît ici de manière détournée
sous les traits d’un escroc notoire
totalement génial, Damien Luce fait
glisser le personnage de Rostand vers
quelque chose de burlesque.
Damien Luce qui jouera en janvier et
février à Paris une version clownesque
et musicale de «Cyrano» éclaire le
héros de Rostand d’une manière nouvelle et réfléchit au final sur ce que les
êtres humains cachent en général derrière les masques qu’ils se construisent
pour se protéger des autres. Son écriture très cinématographique qui rappelle par moments l’univers des films
de Lubitsch, Wilder et Chaplin emprunte aussi son goût pour les récits
mêlant fiction et épisodes réels au
roman d’Italo Calvino «Le baron perché». Comme dans le monde des
clowns l’émotion nous prend ici par
surprise et Damien Luce fait surgir des
choses graves sous les masques de la
légèreté formelle.
Et puis il y a comme dans la chanson
de Claude Lemesle écrite pour Serge
Reggiani (Damien Luce ne connaissait
pourtant pas cette chanson au moment
de la rédaction de son roman) un
hommage au métier de «souffleur».
Une fonction que l’écrivain juge hautement poétique et qui résume à elle
seule ce qu’est Cyrano lui-même souffleur pour Christian sous le balcon de
Roxane.
Roman à plusieurs entrées, «Cyrano
de Boudou» est aussi un beau roman
d’amour et d’apprentissage. On peut
dire qu’en quelque sorte c’est un peu
«Le grand Meaulnes» chez Rostand.
C’est dire la qualité littéraire et la
richesse du contenu de cet atypique
«Cyrano à nez rouge» au fort pouvoir
évocateur et qui laisse sur le lecteur des
traces profondes. Weber applaudirait
sans nul doute!
"
Jacques Weber: «Cyrano, ma vie dans la
sienne», Stock, 233 p., ISBN 978-2-23407171-1, 18,50 euros; Damien Luce:
«Cyrano de Boudou», Editions Héloïse
d’Ormesson, 317 p., ISBN 978-2-35087182-0, 20 euros. – Du 15 janvier au 26
février 2012, Damien Luce sera sur scène
au Théâtre de Nesle à Paris dans une
adaptation clownesque et musicale de
«Cyrano de Bergerac».
Seltsamer Spaziergang
17
Plötzliches
Wegende
am Uferrand:
allein am öligen
Dunstsee mit
der Vermutung
der Vorahnung
der Angst
vor den Leeren
des Unerklärlichen! …
marc jaeger
Wéi d'Zäit vergeet
Hu fréier d'Zeitung mir gelies,
Hu mir d'Annonce net vergiess,
Bekannten a vill Frënn gesinn,
Déi feierlech bestuet si ginn.
Duerno huet d'Zeitung äis gesot,
Wa Nowues krut e jonge Stot,
Mi gouwen dann esou gewuer,
Wa Frënn war ginn e Kand gebuer.
Ma wann een haut an d'Zeitung kuckt,
Da sëtzt een do verdross a kuckt:
Fir haut e Bekannten ze gesinn,
Muss et eng Doudesannonce sinn.
Jean Milmeister
Recht!
Was ist Recht?
Jeder denkt, er hat Recht
Jeder lebt in seinem eigenen Recht
Jeder hat das Recht, Recht zu haben
Das Recht zu denken. Das Recht zu handeln.
Doch haben wir das Recht zum Unrecht?
Haben wir das Recht, unrecht zu handeln?
Jeder hat das Recht auf sein Recht, Recht zu haben.
Ich habe doch Recht?
Marco Ourth
Dag an Nuecht
Nuechte ginn et
ouni Stären
an ’t ginn deer Deeg
ganz ouni Sonn
Du héiers Musik
ounst ze lauschtren
Du lies e Buch
ounst ze verston
D’Schold dorunner
gëss du aanren
well ’t gëtt jo keen
deen dech versteet
Deen ee kuckt dech
mat béisem Bléck
deen aanre laacht
der op de Réck
Du kréchs an d’Hiel
a bass eleng
ma du fënds do
och nach keng Rou
Da waart bis mar
Du werds gesinn
et hänkt vun där
där selwer of
datt d’Liewe lieweswäert
ka ginn
Wat wëlls de soss
nach weider hunn
Damien Luce -Jeanine
Dossier
de presse
Theis-Kauth
18
« C’est une passion adolescente, un personnage qui, depuis, me suit partout. » Cyrano de Bergerac a
longtemps hanté le chevet de Damien Luce, et le romancier lui porte tant d’affection qu’il l’a invité
à prendre ses quartiers et ses aises dans un roman qui lui serait entièrement consacré. Plus qu’un
roman, une série de variations sensibles, un hommage à facettes, une déclinaison virtuose. Cyrano
de Boudou nous arrive comme un objet littéraire tout à fait singulier, émouvant, drôle, érudit sans
lourdeur, tendre avec délicatesse.
« C’est une passion adolescente, un personnage qui, depuis, me suit partout. » Cyrano de Bergerac a
longtemps hanté le chevet de Damien Luce, et le romancier lui porte tant d’affection qu’il l’a invité à
Les grandes
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un hommage
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depuis
délicatesse.
sa création par Coquelin dans le rôle-titre. Auguste, le souffleur de service,
Les grandes lignes de l’histoire pourraient se résumer ainsi. À l’aube de la Première Guerre mondiale, le
partage avec le Maître une même admiration pour le héros à l’appendice
grand Le Bargy s’apprête à entrer en scène pour la millième représentation du Cyrano de Rostand, succès
héroïque,
le texte
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–
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nommé
Copeau
–
vont
l’amener
à
réaliser
son rêve :
vont l’amener à réaliser son rêve : monter un Cyrano à sa manière. Avec toute
monter un Cyrano à sa manière. Avec toute sa dimension lunaire. « Ce qui fait un clown, souligne Damien
sa dimension
« Ce
quirouge,
fait c’est
un clown,
souligne
Damien
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Luce,
qui porte lui lunaire.
aussi parfois
le nez
la sincérité,
les moqueries,
lesLuce,
blessures
les cicatrices
lui aussideparfois
rouge,
c’est
la» sincérité, les moqueries, les blessures et
cachées. Toutes les composantes
Cyrano. le
Monnez
Auguste
est né
de là…
Un Auguste (Boudou pour la scène) délicieusement dilettante, souffleur un rien fantasque (la mise en abyme, Auguste soufflant à
les cicatrices
Cyrano qui lui-même souffle à Christian ses vers à l’adresse de Roxane, n’est ici qu’une trouvaille entre mille). Il trafique avec un
Jouvet « géant rectiligne » improvisé agent pour comédiens, échange quelques badineries de métier avec Raimu, trouve la rime
cachées.
Toutes les composantes de Cyrano. Mon Auguste est né de là... »
pour Apollinaire. Tombe amoureux, bien sûr. Et voici Rostand lui-même, souffrant de ne plus pouvoir parler autrement qu’en
Un Auguste
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Roxane,
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le siège d’Arras
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la Somme ou
d’ailleurs.
« Je tenais àses
ce contexte
historique. La
est arrivée à
moment
bien particulier,
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assez forte.
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c’est«l’idéalisme
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l’absolu. »
n’estunici
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Il trafique
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Le
tête-à-tête
nocturne
entre
Le
Bargy
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Auguste,
«
l’artiste
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l’artisan
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dans
les
ombres
du
théâtre
vide,
dit
bienpour
l’hommage
agent pour comédiens, échange quelques badineries de métier avec Raimu, trouve la rime
que Damien Luce a voulu rendre ici au théâtre. Il le fait en funambule des mots et des situations inattendues, à travers un roman
Apollinaire.
Tombe
amoureux,
sûr. Et voici Rostand lui-même, souffrant de ne plus pouvoir
fantasque et
grave, écrit
comme en bien
douce apesanteur.
parler
autrement
qu’en alexandrins, qui consulte un certain Sigmund Freud (une idée gourmande que
Cyrano
de Boudou,
Damien Luce (Editions
Héloïse
d’Ormesson).
cetteparrencontre-là).
Le final
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celui de la pièce, le siège d’Arras contre une tranchée de la
Cyrano
Boudou, version
clownesque
du ce
roman,
au Théâtre
de Nesles à Paris.
Somme
ouded’ailleurs.
« Je
tenais à
contexte
historique.
La pièce est arrivée à un moment bien
www.cyranoclown.com
particulier,
dans
une
déprime
ambiante
assez
forte.
Or
Cyrano,
c’est l’idéalisme total, le sens de
Michel GENSON
l’absolu. »
Le tête-à-tête nocturne entre Le Bargy et Auguste, « l’artiste et l’artisan », dans les ombres du
théâtre vide, dit bien l’hommage que Damien Luce a voulu rendre ici au théâtre. Il le fait en
funambule des mots et des situations inattendues, à travers un roman fantasque et grave, écrit
comme en douce apesanteur.
Cyrano de Boudou,
par Damien Luce (Editions Héloïse d’Ormesson).
Cyrano de Boudou, version clownesque du roman, au Théâtre de Nesles à Paris.
www.cyranoclown.com
Michel GENSON
Damien Luce - Dossier de presse
19
Aux âmes bien nez...
Musicien, compositeur, comédien, artiste et frère
d’artiste, Damien Luce a publié l’année dernière un
premier roman, Le Chambrioleur, remarqué pour
sons sens du farfelu, son originalité, son style
virtuose. Il revient aujourd’hui avec un deuxième
opus, Cyrano de Boudou, où se mêlent ses deux
passions, le théâtre et le roman. Et il a déjà écrit une
adaptation scénique de son texte.
Boudou, c’est le surnom de clown que s’est choisi
Auguste Gustave, un brave type plus tout jeune et
bien effacé, plutôt malheureux. Fils de comédienne
manquée devenue folle et d’un homme de hasard, il
exerce à la ville le métier de souffleur au théâtre de
la Porte Saint-Martin. Une prouesse, pour un quasianalphabète, de surcroît facilement somnolent ! Dans son théâtre, en 1913,
on célèbre la millième du Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand, à
l’affiche depuis sa création en 1897.
Boudou rêve de monter à son tour sur les planches, dans son rôle favori,
celui du clown triste, avec son nez rouge. Emma, la douce fille de joie qui
partage sa vie, l’y encourage. Mais il lui faudra attendre de rencontrer un
aigrefin beau parleur, un certain Louis Jouvet, qui le prenne sous son aile
et concrétise son vœu. Boudou, avec quelques copains, très peu de
moyens et tout son talent, parvient à monter une version clownesque de
Cyrano, en 1914, dans le tout nouveau théâtre du Vieux-Colombier de
Jacques Copeau. Le maître Rostand est même venu voir la pièce, il a été
conquis.
Alors que Boudou pourrait enfin quitter son trou obscur pour les feux de la
rampe, voici qu’un Archiduc Autrichien se fait assassiner à Sarajevo. Avec
les conséquences que l’on sait. Mobilisé, Auguste, comme tant d’autres
poilus, périra dans les tranchées. Dans les bras de Jouvet, lequel ne jouera
jamais Cyrano. C’est un bien joli conte qu’à composé Damien Luce,
poétique et triste. Les épisodes du présent de la narration (1913-1914)
alternent habilement avec des flash-back sur la jeunesse de Rostand et la
genèse de Cyrano. Nombre de chapitres de Cyrano de Boudou sont très
dialogués, prêts déjà pour la scène, où une création est prévue pour 2012.
Avec le jeune Damien Luce en Boudou-Cyrano, forcément “Aux âmes bien
nez”...
J.-C. P.
Cyrano de Boudou - Sortie : 5 janvier 2012 - Éditions Héloïse d’Ormesson
Damien Luce - Dossier de presse
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Damien Luce - Dossier de presse
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Damien Luce - Dossier de presse
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L’interview - Damien Luce
Le Chambrioleur
Propos recueillis par Harold Cobert - photo Sandrine Roudeix
Du point de vue de l’auditeur ou du lecteur,
l’universalité de la musique semble évidente. Sans
vouloir tomber dans le cliché, la barrière de la langue
est difficilement franchissable, et un texte traduit perd
souvent de sa force, comme un arbre qui pousserait
moins bien sous un climat étranger. Du point de vue
de l’auteur ou du compositeur, c’est l’écriture qui est
la plus immédiate. La musique est un langage plus
complexe, plus technique, et met en jeu un savoirfaire qui, hélas, ne fait pas l’objet d’un enseignement
précoce, et ne devient spontané qu’après un long
apprentissage. Un jour, peut-être, on enseignera très
tôt la musique aux enfants, et ils la manieront aussi
bien que les mots.
Quelle différence faites-vous entre votre travail de
musicien et votre travail de romancier ?
Vous êtes pianiste et compositeur de formation,
pourquoi avoir choisi la forme du roman pour vous
exprimer ?
Le goût du conte, celui de modeler des personnages
qui m’échappent, celui de l’évasion, m’ont tout
naturellement poussé vers une forme narrative. Le
Chambrioleur fut d’abord une Nouvelle que j’ai
développée non seulement en la nourrissant
d’intrigues, mais surtout en explorant les états d’âme
de ses acteurs, leurs faiblesses, leurs troubles, leurs
blessures. Pour moi, ce qui fait un roman, au-delà de
sa structure, ce sont les êtres qu’il contient. C’est la
conscience humaine qui fait le récit. Être romancier,
c’est être un peu marionnettiste, en espérant insuffler
à ses pantins l’illusion de la vie. Ma passion pour le
théâtre a sans doute également sa part dans mon
écriture. Je vois le roman comme une pièce dont je
confierais au lecteur la mise en scène, l’éclairage, les
décors...
Entre la musique et l’écriture, laquelle de ces deux
disciplines vous semble-t-elle la plus universelle ?
Dans la pratique, je me considère avant tout comme
musicien, tout simplement parce que c’est ma
première formation. La musique exige une grande
discipline, une pratique quotidienne. Le travail du
piano structure véritablement mes
journées. Cela m’est nécessaire. Je ne pourrais pas
écrire sereinement sans cela. Mais les jours sont
longs (ou sont « ronds »)… Et l’écriture, prend tout
naturellement sa place. Cette place est beaucoup
plus évasive, moins définie. Et d’ailleurs, je n’écris
pas tous les jours. Cette fameuse discipline qui
fonctionne si bien pour le piano ne m’est pas ici d’une
grande utilité. Je ne sais pas m’asseoir à une table en
me disant : « écrivons un peu. » Je m’y suis essayé
plusieurs fois : je cogite quelques minutes, et je finis
toujours par contempler le globe terrestre posé sur
mon bureau et qui me sert de lampe. Lorsque j’ai fait
douze fois le tour du monde, et pour peu que mes
chats s’en mêlent, j’abandonne. Je passe beaucoup
de temps à laisser mûrir mes idées. Parfois même, je
n’écris rien pendant plusieurs mois, à part quelques
bribes de phrases sans queue ni tête.
Mais ce temps-là (ou plutôt ce contretemps) est un
passage obligé. Lorsque je me réveille de cette
«hibernation littéraire», j’écris de manière assez
intensive. En somme, j’aborde la musique et la
littérature très différemment. Par exemple, je
compose toujours au piano. Ce « bureau noir et
blanc» m’est indispensable. Il est vrai qu’il ne porte
pas de globe terrestre pour me distraire… Mais il y a
souvent un chat endormi dessus !
Damien Luce - Dossier de presse
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Suite interview BSC News...
Votre roman est très musical dans sa construction, avec des
pauses, des suites de notes rapides. L’avez-vous écrit en
transposant les règles que votre travail de pianiste et de
compositeur vous ont apprises ?
Pas consciemment, non. Je ne pense pas qu’on
puisse réellement transposer les règles de la musique
vers l’écriture littéraire, du moins pas de manière
convaincante. D’ailleurs, même si j’aime à lancer des
passerelles entre les arts, je me méfie des mélanges. Il
est beau de faire se côtoyer différentes formes
artistiques, à condition que chacune garde ses
contours, ses couleurs. On y perd un peu en les
plongeant dans un même chaudron où elles se diluent,
et l’on obtient souvent une espèce de bouillon assez
fade. En revanche, j’accorde une
grande importance au «
nombre» (comme dirait Mauriac) d’un
récit. Mais cette cadence est avant
tout littéraire, et tient davantage de la
scansion que de la musique. Après
tout, la musique n’a pas le monopole
du rythme.
Comment sont nés les personnages de
Jeanne et de Paulin ?
Jeanne et Paulin sont nés de la
situation où je les ai mis. Pour moi,
c’est toujours la situation qui crée le
personnage, un peu comme au
théâtre. N’en déplaise à nos
professeurs de français, (nous avons
tous des souvenirs d’interrogations
écrites : «Définissez le caractère de
Monsieur Lepic»), j’ai l’intuition qu’un être tient sa
substance de son vécu. Une fois qu’on a dit que
Tartempion est avare, que Tartempionne est tendre, on
a encore rien dit d’eux. « Dis-moi ce que tu as vécu, et
je te dirai qui tu es. » C’est le point de départ de mes
personnages. Tout est né de leur rencontre: un
cambrioleur qui surprend la petite-fille de la maison.
Chaque trait de caractère a pris sa place par la suite,
mais toujours dicté par les événements, et non
l’inverse. Le jeu des contrastes est également
important à mes yeux. Jeanne est une « gosse de
riche», Paulin est un vagabond raté. Ils jurent l’un par
rapport à l’autre, et c’est ce qui rend leur rencontre
fertile, car improbable. Rien de plus ennuyeux que
deux personnes qui se ressemblent.
Vous sortez également un disque chez Universal,
Histoire de Babar – Impressions d’enfance. L’enfance
semble être votre source d’inspiration et votre sujet de
prédilection. Pourquoi ?
L’enfance… C’est toujours compliqué pour moi
d’évoquer cette saison sans tomber dans le côté
«divan ». L’enfance, il est vrai, est omniprésente dans
mon travail depuis quelques années. Il y a deux ans,
par exemple, j’ai écrit et joué une pièce de théâtre,
Presque trop sérieux, laquelle relevait encore du
32
monde enfantin. Musicalement parlant, j’ai également
commis quelques notes à ce propos… Mais je ne
compte pas faire de ce sujet le leitmotiv de ma vie.
Disons-le une fois pour toute, j’ai eu une enfance
extrêmement heureuse, et une adolescence très
sombre. Écrire sur l’enfance est ma manière (oh !
combien naïve !) d’entretenir la mienne, un peu comme
on souffle sur une flamme pour l’empêcher de
s’éteindre. Mais je sais aussi qu’il faut un jour renoncer
à son enfance, et que le petit bonhomme que j’étais
finira bien par « rester sur le bord de la route ».
Toujours remettre à plus tard cette rupture peut devenir
pitoyable, presque plus triste encore que la séparation
elle-même.
Je tiens aussi à dire que Le
Chambrioleur n’est pas un livre pour
enfant, de même que le disque Histoire
de Babar – Impressions d’enfance ne
s’adresse pas nécessairement à eux
non plus. (Mais ils sont les bienvenus !)
Il faut faire la part de ce qui est « pour
l’enfance » et de ce qui est « sur
l’enfance ». Nous évoquions plus haut
l’aspect universel de la musique ou de
la littérature, mais quoi de plus
universel que l’enfance ? Cette époquelà nous explique, et si l’on pouvait
déplier notre âme ainsi qu’une cocotte
en papier, on découvrirait sûrement l’un
des dessins maladroits de nos jeunes
années.
Quelle est la question à laquelle vous
aimeriez répondre au sujet de votre
dernier roman ?
J’imagine que c’est celle à laquelle je ne m’attends
pas, et qui me désarçonne. J’aime être mis en
danger… Je ne peux et ne veux donc pas connaître
cette question. Mais je l’attends de pied ferme !
Celle à laquelle vous n’aimeriez pas répondre ? Ce
roman est-il autobiographique ?
Réponse : Non. Parler de moi m’ennuie.
Enfin, que diriez-vous aux lecteurs du BSC News pour
leur donner envie de lire votre roman ?
Jeanne, dix ans, penchée sur son microscope, observe
l’une de ses larmes. Devant elle, bien ordonnée sur le
bureau, toute la collection des Arsène Lupin. Il fait nuit,
les parents sont à l’opéra, comme tous les samedis.
Leur absence est à peine perceptible, car ils ne sont
jamais bien présents non plus. La petite fille est seule
dans l’immensité du château citadin. Soudain, la porte
de sa chambre s’ouvre…
Propos recueillis par Harold Cobert
Damien Luce - Dossier de presse
33
La fille de Debussy, Damien Luce Ecrivain Pianiste
Voici le livre que nous avait annoncé "l'artiste
kaléidoscopique " ( écrivain, pianiste, comédien...) Damien
Luce en septembre 2013 alors qu'il commençait à incarner
le compositeur Claude Debussy sur les planches du Théâtre
avec sa pièce "Debussy seul en scène", monologue
intégralement signé Claude Debussy (texte et musique),
bâti à partir de la correspondance de Debussy, et dont il
jouait lui-même des oeuvres.
Il s'agit ici aussi d'un monologue mais cette fois de la fille du compositeur, comme l'indique le titre. Un monologue
pas tout à fait puisqu'il s'agit en fait d'un court journal imaginaire, découvert par un garçon de 7 ans qui s'ennuie le
dimanche, et ayant grimpé à un arbre y découvre en son creux ce trésor auquel il attache peu d'importance. Il en fait
une nouvelle lecture à l'adolescence, âge qu'il partage avec la jeune fille qui a commencé à rédiger celui-ci juste après
la mort de son père , puis il le relit des années plus tard, une lecture "teintée cette fois d'une mélancolie toute trentenaire",
et ce livre étant devenu son livre de chevet, une dernière lecture au terme de sa vie qui se "conclut" en "Coda"... Un
journal de 120 pages mais combien riche en émotion, humour et poésie et ... musique bien sûr. Et s'il n'est pas
indispensable de connaître les oeuvres de Debussy pour nous attacher à l'espiègle et romantique Claude-Emma
( prénom composé de celui de son père et sa mère), surnommée affectueusement Chouchou par son père qui lui dédia
son "Children's Corner" avec ses mots : ": « À ma très chère Chouchou… avec les tendres excuses de son père pour ce qui va
suivre »., ou encore nommée Fille Debussy par d'autres, bref la fille de Debussy, le fait de connaître sa musique (et un
peu le piano) permet de mieux apprécier toutes les références qui y sont faites, mais si ce n'est pas le cas il est fort
probable que les lecteur(trice)s auront envie de l'écouter interpellé(e)s (e)s par les propos de la fille de Debussy ! On
regrettera peut-être que l'écrivain / pianiste n'ait d'ailleurs pas incorporé un disque dans ce livre mais la musique des
mots de la jeune Claude-Emma n'en est que plus attachante et la "fille de" devient la véritable "Chouchou" du lecteur
même si la musique de son père occupe une large place c'est bien les mots de son journal , sa personnalité propre , qui
restent essentiels. La multitude des thèmes abordés en si peu de pages est impressionnante , ce livre est au roman
gigantesque ce qu'un haïku est à la poésie. Le journal de la fille de Debussy n'existe pas en tant que tel mais Damien
Luce, qui a bien voulu répondre à quelques questions, explique dans l'entretien à lire ci-dessous qu'il l'a imaginé à
partir de la véritable correspondance de Debussy. Et bien sûr l'auteur (que l'on devine sous les traits du jeune homme
de l'introduction ) a mis beaucoup de lui aussi dans Claude-Emma , notamment pour ce qui concerne la musique c'est
pour lui "une observation de la musique à travers le prisme d'une enfant de 12 ans" et il confie : "Les thèmes abordés me
touchent de près : les passions de la jeunesse, le regard sur la mort, sur la musique, sur la spiritualité, un certain idéalisme
propre à cet âge, une gravité. Tout cela trouve de nombreux échos en moi. " Oui la musique tient un place centrale dans ce
journal qui s'ouvre sur la mort de Debussy le 25 mars 1918 puisque quelques jours plus tard , après avoir joué les
Arabesques sa fille Claude-Emma signe un pacte avec elle-même : chaque semaine elle jouera un morceau de Claude
Debussy : " Ce sera ma façon de fleurir sa mémoire, de le démourir. Je retracerai sa vie pas à pas, note à note".... Et de fait
si le compositeur est bien présent dans ce journal par le regard qu’elle porte sur son père, sur l’œuvre de celui-ci au
fur et à mesure qu'elle joue ses oeuvres, et par ses commentaires intérieurs sur le regard de Debussy sur ses propres
oeuvres et sur d’autres compositeurs : Ravel, Cras, Rameau... la jeune fille confie aussi dans son journal multiples
réflexions sur ses professeurs de piano ( dont une "vieille loutre" ) et l’apprentissage du piano : avec ou sans
métronome, sur les doigtés, sur le piano lui-même et notamment l'utilisation des pédales... A côté de la musique un
autre thème central : son premier « amour » : Marius un adolescent qu'elle a rencontré à St Jean de Luz, et gravite
autour de ces deux thèmes multiples pensées et observations : les interrogations d'une adolescente sur la
transformation de son corps, l’amour de la mer, la première guerre mondiale, les autres membres de sa famille, ses
amies, son chien, la mort, le deuil, ses rêves… un journal court puisque, ce n'est pas un secret, il prend fin avec sa
propre mort, la jeune fille est emportée par la diphtérie le 16 juillet 1919. Par la musique de ce bref espace de vie ,
Damien Luce réussit le double but de "démourir" le compositeur et sa fille dont l'espièglerie et la mélancolie ne peut
qu'émouvoir le coeur des adultes et des adolescents, et des amateurs de piano ou non mais qui le deviendront peutêtre... Un livre , qui se déroule à la fin de la première guerre mondiale, à conseiller aussi dans les collèges et lycées sur
lesquels Chouchou a un avis en avance sur son temps :" C'est un lycée de filles. Même le directeur est une directrice. On y
apprend à peu près de tout, de l'anglais aux mathématiques. Il y a même des cours de couture. Mais pas un seul garçon. Ce
serait pourtant le sujet utile. Ceux qui ont inventé l'école n'ont pas le sens pratique. Ils nous séparent de nos compagnons
jusqu'à ce qu'ils deviennent des étrangers et que nous ne parlions plus la même langue. Nous fatiguerons le reste de nos vies
à tenter de les comprendre. Ce sera trop tard" !
Damien Luce - Dossier de presse
Primo romancier contre Goliath !
Chroniques littéraires, beaucoup... Auteur d'un roman sorti en mars 2009, intitulé "Trois roses
blanches". En bref j'aime la littérature, l'écriture et les ROMANS, et surtout ceux des autres. 34
Lecteur dans plusieurs maisons d'édition et correcteur. Membre de plusieurs comités de lecture.
Je ne prends plus de texte pour fiche de lecture pour les particuliers pour l'instant. Service presse
pour chronique de livre ! (me contacter par mail)
13/01/2010
Le Chambrioleur, de Damien Luce
Le Chambrioleur, de Damien Luce
L'enfance est un monde unique et merveilleux, une construction perpétuelle et une quête d'absolu. Privez un
enfant du minimum, il inventera un subterfuge palliatif dont vous pourriez être surpris. Ce que vous lui refusez,
il le prendra à votre insu.
Jeanne dont les parents le sont devenus parce que c'est là une pure logique, cherche dans ses rêves une
affection qui lui est refusée. L'appartement est aussi grand que les moyens de la famille, elle à tout, sauf
l'essentiel. Pendant que son père et sa mère meublent leur vie de grands bourgeois, avec tous les poncifs du
genre, vocabulaire compris, Jeanne se lie d'amitié avec un jeune cambrioleur débutant. Chaque fois que ses
parents vont rentabiliser leur abonnement à l'opéra, il vient la visiter. Pour communiquer entre eux, Jeanne
invente un code ; du très beau duplex au trottoir, la bourgeoisie et le SDF peuvent échanger normalement…
Ensemble,
s'échafaudent
une vie nouvelle, faite d'aventures et de projets, prenant Arsène Lupin pour
Primo
romancierils
contre
Goliath !
13/01/10 16:30
modèle, ils deviendront des malfrats, mais avec élégance !
Un livre touchant et très bien senti, qui sait rester drôle en prenant le lecteur dans son sillage. La vision d'une
http://jeromecayla.blog.sfr.fr/jeromecayla/
Page 1 sur
certaine
classe sociale est bien perçue, jusqu'à l'éducation, qui pour maintenir une distanciation nécessaire
à 22
une certaine forme de respect, est totalement dénuée de la proximité utile à l'épanouissement des sentiments ;
on aime mais de loin, pour ne pas déranger.
ISBN 978-2-35087-128-8, 208 pages de pur bonheur…
Le Chambrioleur
Damien Luce
Meilleur prix EUR 8,99
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