correction du DS8 de physique-chimie 4 heures exercice 1 1.1. : Attraction gravitationnelle Satellite en mouvement autour de la Terre 1. référentiel : géocentrique système : satellite, assimilé à un point matériel S. 2. Inventaire des actions extérieures : −→ → − GmMT OS f =− OS 2 OS - frottements et attractions gravitationnelles des autres astres négligés −→ → − GmMT SO 3. f0 = − OS 2 OS −−−−→ dLO (S) → − = 0 car 4. D’après le théorème du moment cinétique appliqué à S par rapport à O, dt → − la direction de f passe par O en permanence. Le moment cinétique de S par rapport à O, sa trajectoire est plane dans un plan contenant O et orthogonal à ce moment cinétique. 5. Pour un mouvement circulaire, −→ − OS = r→ er − → → − v = rθ̇ e S θ − → − − aS = −rθ̇2 → er + rθ̈→ eθ − 6. D’après la relation fondamentale de la dynamique en projection sur → eθ , rθ̈ = 0 donc θ̈ = 0 . Le mouvement circulaire est donc nécessairement uniforme : v=cte. GmMT − D’après la relation fondamentale de la dynamique en projection sur → er , −rθ̈2 = − r2 r GmMT donc v = r s 2π 2πr r3 7. T = . donc T = = 2π v GmMT θ̇ On retrouve bien la troisième loi de Kepler T2 4π 2 = a3 GMT 8. Pour déterminer la masse de la Terre, il suffit donc de mesurer pour différents satellites de la Terre, leur période et le rayon (ou demi grand-axe) de leur trajectoire et de tracer T 2 en fonction de a3 . La pente de cette droite est directement liée à la masse de la Terre. Ordre de grandeur de la masse de la Terre : MT ∼ 1025 kg 9. S et S0 ne risquent pas de se heurter au cours de leur mouvement puisqu’ils décrivent la même orbite à la même vitesse ! → − GmMT 10. δW ( f ) = −dEp donc − dr = −dEp . Avec la référence choisie, r2 Ep = − 1 1 C 2 GmMT 11. Em = mṙ2 + m 2 − 2 2 r r 1 GmMT r 1 C 2 GmMT 12. Ep,ef f = m 2 − 2 r r La courbe de Ep,ef f passe par un minimum. Si Em ≥ 0, état de diffusion. Sinon, état lié. r GmMT GmMT 13. Dans le cas d’une trajectoire circulaire de rayon rc , v = donc Em = − rc 2rc r GmMT 14. v1 = ∼ 8km/s (orbite rasante) RT 15. La deuxième vitesse cosmique v2 , vitesse du satellite sur Terre pour s’échapper de l’attraction terrestre correspond à Em = 0 donc pour ri n = RT , r v2 = 1.2. 2GmMT ∼ 11km/s RT mesure de l’intensité du champ de pesanteur terrestre en un point a. utilisation d’un pendule pesant sans ressort de rappel référentiel : terrestre considéré comme galiléen. - système : pendule de barycentre G - actions extérieures : → − − −→ P = m→ g −→ liaison pivot idéale à l’axe ( Les frottements au niveau de l’axe de rotation et les frottements de l’air sont négligés) 16. faire le schéma 17. D’après la loi du moment cinétique par rapport à l’axe fixe (Oz), J θ̈ = −mga sin θ θ̈ + mag sin θ = 0 J 18. Dans le cas de petites oscillations du pendule, cette équation peut s’écrire θ̈ + s donc T = 2π mag θ=0 J J mag 1 dT 1 1 19. s1 = ∆g = − .(− ).2π T dg T 2 s J mag 3 2 donc s1 = − ∆g 2g b. utilisation d’un pendule avec ressort spiral de rappel - référentiel : terrestre considéré comme galiléen. - système ; pendule de barycentre G → − − - actions extérieures : −→ P = m→ g - liaison pivot idéale à l’axe ( Les frottements au niveau de l’axe de rotation et les frottements de l’air sont négligés) - couple de rappel MOz 0 = −Kθ (Oz’ est pris vers l’avant de la feuille et Oy’ vers la gauche) 20. faire le schéma 21. Le couple de rappel a pour travail élémentaire δW = −Kθdθ donc cette action dérive de l’énergie potentielle 1 Ep,el = Kθ2 2 2 Avec l’énergie potentielle de pesanteur (attention au sens de l’axe !), 1 Ep = Kθ2 + mga cos θ + cte 2 1 1 22. Em = J θ̇2 + Kθ2 + mga cos θ + cte 2 2 23. Les forces mises en jeu étant soient conservatives, soit ne travaillant pas (réaction de l’axe), d’après le théorème de la puissance mécanique J θ̈ + Kθ − mga sin θ = 0 24. En considérant que l’angle θ reste petit, J θ̈ + Kθ − mgaθ = 0 La position θ = 0 est stable si elle correspond à un minimum de l’énergie potentielle (système conservatif unidimensionnel) donc si K > mga 25. Dans ce cas la période T des petites oscillations du pendule autour de la position θ = 0 s’écrit s J T = 2π K − mga 1 dT ma ∆g = ∆g T dg 2(K − mga) 27. Le deuxième pendule est donc plus sensible que le premier si 26. s2 = mga < K < 2mga exercice 2 2.1. : Etude de quelques piles Piles au lithium (d’après CCP TSI 2013) A. Électrode de lithium On donne E◦ (Li+ /Li) = -3,03 V à 25◦ C. 1. Li+ (solv) + e – =Li(s) Remarque : le solvant ne peut pas être l’eau qui réagit fortement au contact du lithium. C’est un solvant organique , comme le carbonate de propylène. 2. D’après la loi de Nernst, ELi = E ◦ (Li+ /Li) + 0, 059 log [Li+ ] = −3, 15 V c◦ 0, 059 [Zn2+ ] log = −0, 82 V 2 c◦ 4. EZn − ELi > 0, 24 V donc la réaction des ions zinc(II) sur le lithium est spontanée et quasi-quantitative. Le lithium est un excellent réducteur. 3. D’après la loi de Nernst, EZn = E ◦ (Zn2+ /Zn) + 5. L’électrode de lithium est le siège d’une oxydation donc elle jour le rôle d’anode. B. Électrode liquide au chlorure de thionyle (SOCl2 ) 1. Dans SOCl2 , le n.o du soufre est IV, celui de O est -II et celui de Cl est -I. Dans S le n.o du soufre est 0, dans SO2 il vaut IV et celui de O est -II. Dans Cl – , le n.o de Cl est -I. 3 2. Le seul n.o qui a varié est celui du soufre, qui a diminué donc le chlorure de thionyle SOCl2 subit une réduction. 3. L’électrode liquide joue donc le rôle de cathode. Une mesure du potentiel d’oxydoréduction de cette électrode par rapport à l’ESH donne E = 0,65 V. C. Bilan de la pile – + 1. (−)Li(s)|Li+ SOCl2 |Cl(SOCl2) SO2 SOCl2SSOCl2 SOCl2 (l)|C(s)( ) 2. L’équation bilan qui traduit le fonctionnement de cette pile est −− * 4Li(s) + 2SOCl2 (l) ) − − 4Li+ (solv) + S(s) + SO2 (solv) + 4Cl – solv) 3. La f.é.m de cette pile est e = E − ELi = 3, 8 V . 4. Cette valeur est 3 fois plus importante que pour les piles bâtons classiques, grâce au fort caractère réducteur du lithium. 5. Il faut recycler les piles au lithim dans un circuit spécifique. 2.2. Piles à combustible au méthanol direct (d’après ENSTIM 2008) 1. demi-équation électronique correspondant à la demi-pile 1 : CO2 (g) + 6H+ (sol) + 6e – =CH3 OH(l) + H2 O(l) PCO2 [H+ ]6 0, 059 log ◦ ◦6 D’après la loi de Nernst, E1 = E1 + 6 P c .xCH3 OH .xH2 O 2. demi-équation électronique correspondant à la demi-pile 2 : ◦ O2 (g) + 4H+ (aq) + 4e – =2H2 O(l) PO2 [H+ ]4 0, 059 log 4 P ◦ c◦4 3. Le courant circule dans le circuit, à l’extérieur de la pile, en partant de la demi-pile 2 vers la demi-pile 1 donc la demi-pile 2 est la borne positive. D’après la loi de Nernst, E2 = E2 ◦ + e = E2 − E1 4. Les électrons circulent de la demi-pile 1 ( qui est donc le siège de l’oxydation donc l’anode) vers la demi-pile 2 qui est le siège de la réduction donc la cathode. 5. La réaction qui se produit lorsque la pile débite s’écrit donc : 2CH3 OH(l) + 3O2 (g) −−→ 2CO2 (g) + 4H2 O(l) 6. Pour un rendement de 100%, une mole de méthanol libère 6 mol d’électrons donc 10 mL V.dCH3 OH .ρeau mol d’électrons. Si on admet que le rendement d’une de méthanol libère 6∗ MCH3 OH pile est de 80 %, la charge électrique qui a circulé est donc Q=6∗ r.V.dCH3 OH.ρeau F = 1, 2.105 C MCH3 OH 7. Lorsqu’elle délivre un courant d’intensité supposée constante de I = 10 A, la pile peut donc fonctionner pendant une durée ∆t = Q = 3h13min I Cette autonomie n’est pas si importante que ce qui était annoncé ! 4 exercice 3 : L’eau de Dakin (d’après CCP TSI 2012) 1. L’équation de réaction de dosage entre le diiode et les ions thiosulfate s’écrit I2 (aq) + 2S2 O32 – (aq) −−→ 2I – (aq) + S4 O62 – (aq) 2. Une réaction de dosage doit être unique, quasi-quantitative, d’équivalence repérable et rapide. 3. L’empois d’amidon sert d’indicateur coloré : il forme un complexe bleu-nuit avec le diiode. Cette couleur disparaît lorsque le diiode a totalement réagi, donc à l’équivalence. 4. Faire un tableau d’avancement pour la réaction de dosage : 1 nI2 ,f orm = c3 V3 2 5. Or nI2 ,f orm = nClO− ,in = cV1 donc 5 c= 5c3 V3 = 6, 875.10−2 mol/L 2V1 6. Faire un tableau d’avancement pour la réaction de formation du dichlore : nCl2 ,f orm = nClO− ,in = Cela correspond a une masse de dichlore mCl2 = 5c3 V3 .V 2V1 5c3 V3 .M (Cl2 ).V = 0, 488 g 2V1 7. Cette valeur est compatible avec la teneur en chlore actif annoncée ! exercice 4 : Cycle moteur théorique et peu performant 1)Pour n moles de gaz, supposé parfait, Cp − Cv = nR et CP = Cp nR = γ d’où Cv = et Cv γ−1 γnR P0 VA . D’après l’équation d’état des gaz parfaits, P0 VA = nRT0 donc Cv = γ−1 (γ − 1)T0 γP0 VA . (γ − 1)T0 2) La transformation de 0 à 1 subie par le gaz est isochore, quasi-statique et mécaniquement réversible. 3) Le piston décolle juste de la cale 1 lorsque la force pressante exercée par le gaz sur le piston devient supérieure à la force exercée par l’extérieur sur le piston. A la limite, le PFD sur le système piston+masse dans le référentiel terrestre s’écrit, en projection sur l’axe vertical ascendant −(mg + P0 ) + P1 S = 0. et CP = P1 = mg + P0 = 1, 1 bar S D’après l’équation d’état des gaz parfaits, P1 VA = nRT1 = T1 = ( P0 V A T1 donc T0 mg + 1)T0 = 330K P0 S 5 4)La quantité de chaleur (transfert thermique) reçue par le gaz au cours de cette transformation P0 VA (T1 − T0 ) =8,25 J. est Q0→1 = ∆U0→1 = Cv (T1 − T0 ) = (γ − 1)T0 5)La transformation 1 à 2 subie par le gaz est une transformation monobare quasi-statique donc isobare. mg 6) Dans l’état 2, P2 = P1 = P0 + . De plus, d’après l’équation d’état des gaz parfaits, S P0 V A P1 VA P1 VA = nRT1 = T1 et P2 VB = nRT2 = T2 donc T0 T1 T2 = VB T1 = 1, 0.103 K VA 7)La quantité de chaleur (transfert thermique) reçue par le gaz au cours de cette transformation vérifie, d’après le premier principe, Q1→2 = ∆H1→2 . Q1→2 = CP (T2 − T1 ) Q1→2 = γP0 VA (T2 − T1 ) = 2, 6 J (γ − 1)T0 8)La transformation 2 à 3 est une transformation isochore quasi-statique et la transformation 3 à 0 est une transformation isobare. Elles sont mécaniquement réversibles. 9)Le travail reçu par le gaz de l’extérieur est W = W0→1 + W1→2 + W2→3 + W3→0 Deux étapes étant des transformations isochores, W = 0 + W1→2 + 0 + W3→0 Les deux transformations restantes étant isobares, W = −P1 (VB − VA ) + (−P0 )(VA − VB ) W = (P0 − P1 )(VB − VA ) mg (VB − VA ) = −6, 7 J S mg (VB − VA ) S = P0 VA γP0 VA (T1 − T0 ) + (T2 − T1 ) (γ − 1)T0 (γ − 1)T0 W =− 10)η = − W Q0→1 + Q1→2 η = 2, 5 % 11) 12) Le travail W reçu par le gaz est l’opposée de l’aire du rectangle, qui est parcouru dans le sens des aiguilles d’une montre. W = −(P1 − P0 )(VB − VA ) 13)Pour un moteur fonctionnant selon un cycle de Carnot entre les températures T0 et T2 , le rendement est T0 = 70% . Il est évidemment bien supérieur à η0 = 1 − T2 celui du cycle étudié, qui n’est pas réversible. 6