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2. BUT DES LIGNES DIRECTRICES
Ce document traite de l’activité réservée suivante :
Évaluer un élève handicapé ou en difficulté d’adaptation dans le cadre de la
détermination d’un plan d’intervention en application de la Loi sur l’instruction publique.
En contexte scolaire, l’activité réservée porte exclusivement sur l’évaluation de l’élève
handicapé ou en difficulté d’adaptation (HDA), et non sur la détermination du plan
d’intervention, dont la direction de l’école est responsable, en vertu de l’article 235 de la
Loi sur l’instruction publique (LIP). Le psychoéducateur peut, à l’invitation de la direction,
être présent et participer ou contribuer à l’élaboration du plan d’intervention.
L’objectif principal des lignes directrices est d’assurer une cohérence et une uniformité
d’interprétation pour l’exercice de cette activité. Elles sont destinées aux
psychoéducateurs qui réalisent cette activité, aux directions d’école et aux gestionnaires
des commissions scolaires. Les lignes directrices recommandent une pratique en
matière d’évaluation qui s’appuie sur les valeurs, les connaissances et les méthodes
inhérentes à la pratique de la psychoéducation, dans le respect de la LIP.
3. PARTICULARITÉS DE L’ACTIVITÉ RÉSERVÉE
L’application de l’activité réservée est circonscrite dans le guide explicatif du projet de loi
no 21, document qui représente le consensus de tous les ordres concernés et de l’Office
des professions du Québec.
Cette activité est réservée au psychoéducateur, au psychologue, au conseiller
d’orientation, à l’orthophoniste, à l’audiologiste, à l’ergothérapeute et au médecin, dans
le cadre de la détermination d’un plan d’intervention en application de la Loi sur
l’instruction publique2. L’évaluation cible exclusivement la clientèle de l’enseignement
primaire et secondaire de même que la clientèle préscolaire au sens de la Loi sur
l’instruction publique (Guide explicatif du projet de loi no 21, section 3.6.11). Le secteur
de l’éducation des adultes n’est donc pas ciblé par cette activité réservée.
La réserve de l’activité est justifiée par le risque de préjudice, puisque les résultats de
l’évaluation des difficultés d’adaptation et des capacités adaptatives de l’élève servent à
déterminer ses besoins en matière de services éducatifs adaptés. Elle permet
également une meilleure reconnaissance des problèmes consécutifs à une situation de
handicap ou à des difficultés d’adaptation.
Dans ce sens, tout plan d’intervention d’élèves HDA doit s’appuyer sur une évaluation
effectuée par un professionnel à qui l’activité est réservée.
2 Article 235 de la Loi.