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Commissaire-priseur
Que fait-il ?
Le commissaire priseur (F/H) met en vente des objets d'art, des antiquités ou des articles provenant de saisies effectuées chez des particuliers
ou des entreprises. Elle ou il procède à l'inventaire de la prise, c'est-à-dire de tous les biens qui lui sont soumis par décision de justice ou par
un particulier. Elle ou il consigne leur provenance, date l'époque de leur fabrication et autentifie les oeuvres d'art seul-e ou en collaboration
avec des experts. Elle ou il estime ensuite la valeur de ces objets pour fixer leur prix de départ lors de ventes. Il réalise aussi l'inventaire de
biens mobiliers dans le cadre de succession. Depuis 2001, il existe deux statuts de commissaires-priseurs selon qu'ils s'occupent de ventes
volontaires ou judiciaires. Désormais, les ventes volontaires aux enchères publiques doivent être organisées et réalisées par des commissaires-
priseurs exerçant au sein de sociétés commerciales. Dans ce cas, la vente est réalisée à la demande d'un particulier. Le commissaire-priseur,
bien qu'exerçant au sein d'une société commerciale, ne pratique pas le commerce : il n'achète pas pour revendre, il revend pour un client. Il
s'agit d'un acte civil. Le commissaire-priseur officier ministériel est le seul habilité à réaliser des ventes judiciaires (biens saisis lors de faillites
ou de redressements judiciaires). Les ventes effectuées par les commissaires-priseurs concernent toutes sortes de biens hormis les biens
immobiliers. L'organisation d'une vente commence par le démarchage d'acheteurs potentiels. C'est pendant cette phase que le commissaire
priseur réalise le catalogue. Il peut également faire de la publicité dans la presse régionale. Les enchères représentent l'aboutissement de son
travail et révèlent tout son talent. Pour garantir leur expertise elles ou ils peuvent se spécialiser dans certains domaines.
Dans quelles conditions ?
Il faut avoir une très bonne culture général notamment en art, un bon contact avec le public et un certain sens de la mise en scène pour
devenir commissaire-priseur. Il faut en outre posséder un sens aigu des relations publiques et de beaucoup de psychologie car elle ou il peut
être confronté-e à des situations difficiles (ventes en cas de divorce par exemple). Les ventes ont lieu à l'hôtel des ventes. La ou le
commissaire-priseur, doit, pour exercer être titulaire d'une charge ou d'un office dont le coût est onéreux. La constitution d'une clientèle est
difficile. Elle ou il effectue des horaires irréguliers et travaille souvent le week-end. Les débouchés sont très limités.
Comment ?
Pour devenir commissaire-priseur, il faut être titulaire d'une double licence en droit et en histoire de l'art ou en arts appliqués, archéologie,
arts plastiques. Ensuite, il faut passer l'examen d'accès au stage de commissaire priseur organisé une fois par an, qui comporte des épreuves
écrites d'admissibilité et des épreuves orales d'admission. A la suite de ce stage de 2 ans rémunéré, un certificat de bon accomplissement est
délivré par le Conseil des ventes. Il permet d'exercer le métier, notamment pour diriger des ventes volontaires d'objets aux enchères
publiques. Pour diriger des ventes judiciaires, elle ou il devra passer l'examen d'aptitude à la profession de commissaire priseur judiciaire.
Comment évoluer ?
La ou le commissaire-priseur peut devenir officier ministériel.
Rémunération ?
La rémunération se compose d'honoraires calculés en fonction des ventes.
Mise à jour : 12/07/2016
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