3. Synthèse du diagnostic stratégique - Tourisme Centre-du

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Plan marketing quinquennal 2009-2013
et implantation d’un tableau de bord
Tourisme
Centre-du-Québec
Rapport final
présenté à
Monsieur Yves Zahra
Directeur général
et à
Madame Céline Rousseau
Directrice marketing
par
Desjardins Marketing Stratégique
Québec
Octobre 2008
Table des matières
1. Préambule ............................................................................ 1 1.1 Une destination à propulser de l’avant! .................................................. 1
2. Rappel du mandat et des objectifs ........................................ 3
Section A : Survol du portrait de la région
3. Synthèse du diagnostic stratégique ...................................... 7 3.1 3.2 3.3 3.4 3.5 3.6 3.7 Survol des principales statistiques d’achalandage et pistes d’action ............ 8 Principales forces ............................................................................... 14 Principales faiblesses .......................................................................... 15 Principales opportunités ...................................................................... 17 Principales menaces à affronter ........................................................... 18 Diagnostic des principaux produits du Centre-du-Québec ......................... 19 Quelques données pour mieux exploiter la visite de parents et amis .......... 25
Section B : Plan marketing
4. Vision de développement .................................................... 28 4.1 Enjeux face aux priorités .................................................................... 28 4.2 Orientations stratégiques .................................................................... 31 4.3 Axes directeurs .................................................................................. 33
5. Positionnement .................................................................. 36
6. Stratégie produit ................................................................ 38 6.1 Approche par expérience .................................................................... 38 6.2 Approche stratégique ......................................................................... 40 6.3 Définition des expériences .................................................................. 42
7. Organisation de l’offre ....................................................... 45 7.1 Clubs produits ................................................................................... 45 7.2 Circuits ............................................................................................. 50 7.3 Forfaits ............................................................................................ 53
8. Marché et clientèles cibles ................................................. 55 8.1 Couples expériences – produits – marchés ............................................. 57 8.2 Clientèles d’agrément : primaires et secondaires .................................... 60 8.3 Clientèle d’affaires : primaires et secondaires ........................................ 62
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9. Stratégie de mise en marché .............................................. 70 9.1 9.2 9.3 9.4 9.5 Principaux axes d’intervention ............................................................. 70 Canevas pour l’aide à la décision .......................................................... 75 Approche stratégique – tourisme d’agrément ......................................... 77 Approche stratégique – tourisme d’affaires ............................................ 79 Relations entre les expériences et les stratégies de mise en marché ......... 80
10. Les objectifs marketing 2009-2013 .................................... 82
Section C : Implantation d'un tableau de bord
11. Les fondements du Tableau de bord : objectifs et buts
visés .................................................................................. 87
12. Cadre de référence et principaux indicateurs ...................... 89 12.1 12.2 12.3 12.4 Les trois niveaux informationnels ......................................................... 89 Les contraintes informationnelles ......................................................... 89 Volet 1 : Données de performance ....................................................... 90 Volet 2 : Connaissance des clientèles .................................................... 94
13. Banc d’essai et calendrier de travail ................................... 99
14. Annexes ............................................................................100 14.1 Application de la chaîne de valeurs au produit « vélo » ......................... 100 14.2 Quelques extraits de l’étude « L’état du vélo au Québec en 2005 » ......... 102 Desjardins Marketing Stratégique
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Plan de développement marketing 2009-2013 – Version préliminaire
1. Préambule
1.1 Une destination à propulser de l’avant!
Le plan marketing 2001 résumait l’essence même de la stratégie de développement
et de marketing de la région touristique du Centre-du-Québec par la stratégie des 3
P :
Positionner la région, la Promouvoir et développer des Produits.
La stratégie des trois P, une
stratégie toujours d’actualité :
P
Développer ses
roduits
En 2008, cette stratégie est toujours d’actualité. Certes, elle doit être adaptée aux
nouveaux enjeux qui prévalent, comme la concurrence intra-québécoise de plus en
romouvoir son offre
plus féroce, et ce, avec des moyens accrus pour tous. Les clientèles sont moins
fidèles, plus exigeantes et déterminent de plus en plus à la dernière minute leur
ositionner la région
destination voyage. Le vieillissement de la population, une réalité que nous
connaissions en 2001, mais qui se fait et qui se fera de plus en plus sentir. Comment tirer profit de cette réalité
démographique? Les baby-boomers troqueront-ils leurs escapades en montagnes ou sur les plans d’eau du Québec pour des
balades plus calmes à vélo ou pour des événements culturels? Et que dire de l’omniprésence du Web dans les stratégies de
mise en marché? Bien évidemment, les stratégies Web étaient au menu en 2001, mais elles n’y figuraient certainement pas
au plat principal!
P
P
Ce plan marketing est le fruit d’une étude attentive des nouvelles tendances, et ce, en lien avec les fondements de la
région, son historique, ses caractéristiques physiques, ses forces, ses faiblesses, ses contraintes futures et les opportunités
à saisir. Il constitue donc une version renouvelée du plan 2001-2005 et a une portée quinquennale (2009-2013). Si
l’essence même du plan marketing 2001-2005 demeure d’actualité, ce sont les stratégies d’approche utilisées et les
clientèles visées qui seront adaptées aux enjeux qui prévalent et qui prévaudront jusqu’en 2012.
Ce plan marketing est précédé des enjeux face aux priorités, de même que des orientations stratégiques. Il permettra de
tabler sur la façon de positionner la région : en ne visant plus la reconnaissance du nom, mais en la positionnant d’abord et
avant tout par ses attributs distinctifs. Il attaquera la question entourant la promotion de son offre : à partir d’une offre
structurée, organisée, attrayante et facilement consommable. Comment traduire concrètement cette notion sur le terrain?
Le développement de produits fera aussi partie des aspects à décortiquer pour la période 2009-2013.
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En trame de fond à ce plan marketing, repose un défi de taille : d’une part, la région du Centre-du-Québec est encore
relativement jeune et, d’autre part, elle ne dispose pas d’attraits naturels majeurs (lacs, montagnes, etc.). Elle a tout de
même su créer des attraits et des événements qui lui ont permis, au fil des années, d’attirer les touristes québécois dans sa
région. Et que dire des opportunités découlant de sa position géographique privilégiée!
Les nouveaux enjeux pour le Centre-du-Québec
La concurrence intra-québécoise sur les mêmes marchés avec des moyens accrus pour tous.
Les clientèles moins fidèles, exigeantes, en quête de nouveautés.
Le marché traditionnel américain en effritement.
De nouvelles clientèles se manifestent (ex. : clientèles ethniques), de culture différente.
Le vieillissement de la population.
Les défis à l’horizon pour le Centre-du-Québec :
Dynamiser l’ensemble de la région : consolider l’offre du territoire, investir et améliorer l’animation.
Comment? En mettant sur pied des expériences croisées amusantes, en juxtaposant les activités nouvelles aux activités
existantes sur l’ensemble du territoire, en créant des chaînes de valeurs (concept qui sera approfondi dans le plan).
Prolonger la durée de séjour
Faire de la région du Centre-du-Québec une région de destination
Diversifier ses clientèles
Pour relever ces défis avec brio, la région doit être à la recherche d’un élan qui lui permettra de se propulser de l’avant.
C’est dans cette optique que s’inscrit le plan marketing 2009-2013 : stimuler des idées riches et constructives, tout en
rendant la région encore plus attrayante, vivante et pertinente dans l’esprit des Québécois.
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2. Rappel du mandat et des objectifs
Dans le contexte de mise à jour du plan marketing, l’Association touristique régionale du Centre-du-Québec a confié à
Desjardins Marketing Stratégique le mandat suivant :
« Mettre à jour le plan marketing de Tourisme Centre-du-Québec à partir d’un bilan diagnostic de la région
touristique (offre, demande, mix marketing, gouvernance, etc.), des tendances et de la concurrence.
Énoncer les orientations stratégiques maîtresses pour les 5 prochaines années, définir les clientèles, les
stratégies marketing, les objectifs et les moyens; développer et contribuer à mettre en place un tableau de
bord découlant d’indicateurs de mesure des objectifs et des moyens. »
De façon spécifique, les objectifs de ce mandat sont :
réaliser une synthèse du diagnostic stratégique;
définir les orientations stratégiques et préciser la vision de développement;
définir le positionnement visé;
qualifier et définir les clientèles potentielles;
préciser les différentes stratégies en matière de produit et de commercialisation;
établir les objectifs marketing pour les 5 prochaines années;
définir un cadre de référence et les principaux indicateurs pertinents;
développer et contribuer à mettre en place un tableau de bord.
Ce plan marketing fait suite au rapport d’étape déposé en juin 2008. Ce dernier avait pour principal objectif de faire un
bilan diagnostic de l’évolution de l’offre et de l’organisation des produits et des séjours de la région du Centre-du-Québec. Il
mesurait également l’atteinte des objectifs du plan marketing de 2001-2005. Enfin, il adressait les principaux enjeux clés de
manière à établir les priorités pour les cinq années à venir.
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La mission de l’ATR du Centre-du-Québec est la suivante :
« Contribuer au développement et à la promotion de l’industrie touristique sur son territoire tout en favorisant
le succès des entreprises membres. »
Le plan marketing est rédigé en ayant tout au long à l’esprit cette mission.
Essentiellement, il vise à présenter les grandes stratégies de la région du Centre-du-Québec à l’égard de son développement
touristique pour l’horizon 2009-2013. Ceci, dans l’objectif ultime de bien planifier son développement afin de générer les
meilleures retombées pour ses entreprises membres.
Ce document est divisé en 3 grandes sections, à savoir :
SECTION A : Survol du portrait de la région
SECTION B : Plan marketing
SECTION C : Implantation d’un tableau de bord
La page suivante illustre, à l’aide d’un schéma, la logique derrière l’organisation de ce document.
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Constats
Enjeux
Orientations
stratégiques
Axes
directeurs
Positionnement
Stratégie
produit
Approche par
expérience
Marchés et
clientèles
Couples expériencesproduits-marchés
Clubs
produits
Circuits/
Forfaits
Stratégies de
mise en marché
Cibles
«agrément»
-
Primaires
Secondaires
Développement
En questionnement
Cibles
«affaires»
- Primaires
- Secondaires
(développement)
Axes
d’intervention
Canevas pour l’aide
à la décision
Approche
stratégique
- Agrément
- Affaires
Relations entre les
expériences et les stratégies
de mise en marché
Tableau de bord
Veille/Évaluation des clientèles/Efficacité des actions
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SECTION A :
Survol du portrait de la région
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3. Synthèse du diagnostic stratégique
Cette section présente, dans un premier temps, les grandes lignes du bilan diagnostic de la région du Centre-du-Québec en
tant que région touristique. Ces grandes lignes sont essentielles au renouvellement du plan marketing : nous devons
qualifier les statistiques d’achalandage, comprendre qui vient dans la région, pourquoi et dans quel contexte. Puisque la
presque totalité des visiteurs sont québécois (96 %), nous nous concentrons sur les statistiques concernant les visiteurs
québécois au Centre-du-Québec.
Ce retour sur les grandes lignes permettra de dresser la synthèse du diagnostic stratégique du Centre-du-Québec, c’est-àdire : ses principales forces, ses principaux points à améliorer, ses opportunités et les contraintes (ou menaces) à venir.
Ces éléments sont tirés des analyses de données secondaires (notamment des données de Statistique Canada 1), du bilan
diagnostic réalisé en première partie de l’étude (rapport d’étape déposé en juin 2008), des consultations individuelles
auprès de certains membres de l’ATR (6 personnes interrogées au mois de mai 2008) et d’un atelier de travail tenu auprès
de membres de l’ATR de même qu’auprès d’acteurs clés de la région (15 personnes au total, atelier réalisé au mois de juillet
2008).
1
Les statistiques sont tirées de l’enquête 2004 (EVC : Enquête sur les voyages des Canadiens), de même que sur celles de 2006 (EVRC : Enquête
sur les voyages des résidents du Canada – données analysées par Réjean Beaudoin, consultant). Toutefois, en raison de changements
méthodologiques importants (l’étude EVRC couvre maintenant les 18 ans ou plus, et non les 15 ans ou plus), les données de 2006 et de 2004 ne
sont pas comparables. Tout de même, elles permettent de vérifier si les mêmes grandes tendances décelées en 2004 prévalent toujours en 2006.
Aussi, les données analysées par Réjean Beaudoin se concentrent sur les visiteurs québécois ayant parcouru 80 km ou plus (1 sens) de leur lieu de
résidence. Le lecteur qui souhaite les comparer directement avec les données brutes de l’EVRC doit donc être prudent (puisque la notion distance a
été ajustée en 2006 dans l’enquête EVRC). Toutes les données de 2006 présentées ici reposent sur celles analysées par Réjean Beaudoin,
consultant.
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3.1 Survol des principales statistiques d’achalandage et pistes d’action
Achalandage
et taux
d’occupation
Les statistiques tendent clairement à démontrer qu’entre 2000 et 2004, il y a eu de plus en plus de clientèles en transit.
L’achalandage a été plus grand en 2004, mais cela ne s’est pas traduit par une augmentation du taux d’occupation et de la durée
moyenne des nuitées.
En fait :
Lorsqu’on décortique la hausse de l’achalandage entre 2000 et 2004, on s’aperçoit qu’il y a eu une croissance beaucoup plus
importante
d’excursionnistes
(+
28
%)
que
de
touristes
(1
nuit
et
+)
(+ 19 %). Qui plus est, la durée moyenne des nuitées entre 2000 et 2004 a été légèrement en baisse
(- 6 %, se soldant à 0,89 nuit en 2004). En 2006, la durée moyenne des nuitées est de 1,04. Si on décèle une certaine
tendance à la hausse, cette comparaison avec 2006 doit être interprétée avec prudence (puisque des changements
méthodologiques importants ont été apportés à l’enquête de Statistique Canada 2. Les données portant maintenant uniquement
sur les 18 ans ou plus, on pouvait s’attendre à une hausse de la durée moyenne des nuitées).
Taux d’occupation en diminution (44 % en 2007, versus 48 % en 2000) et légère hausse du nombre d’unités en location (en
2007, 67 unités de plus qu’en 2004).
Les gains enregistrés depuis 2004 dans le nombre moyen d’unités de location occupées quotidiennement (+2,2 %) ont été
insuffisants par rapport à la hausse du nombre moyen d’unités de location disponibles (+5,6 % entre 2004 et 2007) (ce qui
explique la baisse du taux d’occupation).
En dépit des changements méthodologiques, il ressort clairement des données les plus récentes de Statistique Canada que les
excursionnistes se font de plus en plus présents dans le Centre-du-Québec (2006 : aucune nuitée, 59% 3). La proportion
d’excursionnistes pour l’ensemble du Québec est de seulement 45 %, soit un écart de 14 points de pourcentage.
Constat qui doit attirer notre attention : la région doit se doter de moyens pour séduire la clientèle en transit pour l’inciter
soit à revenir, ou encore, dans l’idéal, à rester plus longtemps afin d’accroître les retombées. La région dispose de peu d’hôtels de
type « Resort » ou à thèmes (comme, par exemple, l’Hôtel-Musée de Wendake près de Québec).
2
3
L’enquête de Statistique Canada, baptisée « L’enquête sur les voyages des résidents du Canada (EVRC), couvre maintenant les 18 ans ou plus (et
non les 15 ans ou plus).
Seulement à titre informatif, la proportion d’excursionnistes en 2004 était de 56,5 %.
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Moyens : renforcer le statut de la région de courtes escapades en développant des « chaîne de valeurs » 4.
Motif de visite
Si les visiteurs viennent principalement dans la région pour la visite de parents et d’amis, ils sont de plus en plus nombreux à
profiter de l’occasion pour pratiquer des activités de plein air.
Tout de même, un résultat doit certainement être souligné ici : les visiteurs québécois qui ont opté pour un hébergement chez des
parents ou des amis a été en hausse importante entre 2000 et 2004 dans le Centre-du-Québec : hausse de 11 points de
pourcentage (60 % à 71 %). Par ailleurs, si on compare les motifs de visite dans le Centre-du-Québec à ceux de trois régions
similaires (Chaudières-Appalaches, Montérégie et Lanaudière), on remarque que la région du Centre-du-Québec est plus
dépendante des visites chez des parents et des amis (66 % en 2004). À l’opposé, c’est Lanaudière qui en est la moins dépendante
(28 %, versus 54% pour Chaudière-Appalaches et 57 % pour la Montérégie, résultats de 2004). Cela dit, les données de 2006
(Enquête EVRC de Statistique Canada) démontrent toujours que le Centre-du-Québec est plus dépendant que les autres des visites
de parents et d’amis (62 %, versus 49% pour l’ensemble du Québec 5).
Comme conséquences, cela fait en sorte que les voyages d’agrément sont en moins forte proportion dans le Centre-du-Québec
(25 %) que dans l’ensemble du Québec (39 %).
Constat qui doit attirer notre attention : ces différences sont peu réjouissantes pour le Centre-du-Québec. Le Centre-duQuébec doit renverser la vapeur en usant de stratégies pour tirer profit de cette réalité. En fait, il y a eu une hausse de
l’achalandage entre 2000 et 2004, mais cela s’est essentiellement réalisé au profit de l’hébergement non commercial
(parents/amis). D’autre part, les clientèles visitant les parents et les amis ont tendance à dépenser moins dans la région (ils
n’assument habituellement pas les frais associés à l’hébergement et même, aux repas). D’ailleurs, la durée du séjour est
légèrement plus élevée chez les touristes ayant indiqué que le but principal du voyage était l’agrément.
À ce titre, les données de 2006 tendent à démontrer que les dépenses touristiques des visiteurs québécois dans le Centre-duQuébec sont inférieures aux autres régions touristiques du Québec.
Aussi, les données de 2006 démontrent que les visiteurs du Centre-du-Québec pratiquent un moins grand nombre d’activités (1,30)
que ceux de l’ensemble du Québec (1,67). Ils sont soit légèrement moins « actifs » que ceux de la moyenne québécoise ou la
région dispose de moins d’opportunités ou d’activités à offrir.
4
5
Terme que nous tirons du domaine agroalimentaire. Le concept de « chaîne de valeurs » cherche à lier les acteurs d’un même ensemble afin de
donner de la valeur ajoutée au produit. Nous appliquons ce concept au secteur touristique afin d’illustrer la nécessité de lier les acteurs d’une
même expérience touristique. Cela, dans l’objectif ultime de produire de la valeur ajoutée à l’expérience touristique dans le Centre-du-Québec.
Ex. : « Expérience VÉLO » : ajout du service de transport de bagages, passes pour des visites de jour et pour des activités de soir, pique-niques,
autres petites attentions pour une offre de service « vélo » structurée et à valeur ajoutée.
Rappel : en raison des changements méthodologiques, les pourcentages de 2006 ne peuvent être comparés à ceux de 2004. Or, ils permettent de
déceler la même tendance (par rapport à l’ensemble du Québec, plus forte dépendance du Centre-du-Québec aux visites de parents et d’amis).
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Objectif pour le Centre-du-Québec :
Visite de parents et d’amis
+
Voyage d’agrément
en hébergement commercial
=
Pratique d’un nombre
plus élevé d’activités
Tirer profit de cette réalité : les parents et les amis (en d’autres termes, les résidants du Centre-du-Québec) doivent devenir
des partenaires du développement touristique, des ambassadeurs. L’objectif : inciter les gens en visite chez des parents et des
amis à rester plus longtemps, et ce, en pratiquant un plus grand nombre d’activités avec leurs hôtes et en consommant un
plus grand nombre de services. Mais encore faut-il que les attraits du Centre-du-Québec accentuent les moyens et définissent
clairement les stratégies afin de faire le plein des clientèles locales. Ces constats mènent au moyen suivant :
Moyens : structurer l’offre, la rendre attrayante et facilement consommable.
Instauration d’une « chaîne de valeurs », afin de faire en sorte que les visiteurs pratiquent un plus grand nombre d’activités et
consomment un plus grand nombre de services. Instauration d’une approche par programmation pour les résidants (ex. :
journées portes ouvertes sur le territoire, un peu à la façon des journées de la culture, offre de passes « rabais-familles »,
etc.).
Une
clientèle
en transit ou
en visite chez
des parents ou
des amis
Voilà le grand défi du Centre-du-Québec. Les données de 2006 tendent même à démontrer que la clientèle touristique est encore
plus près (géographiquement) qu’elle l’était par le passé. En moyenne, en 2004, les visiteurs du Centre-du-Québec avaient
parcouru 194 kilomètres à l’allée. En 2006, en dépit des modifications méthodologiques à l’enquête de Statistique Canada, cette
distance est de 134 kilomètres. Cela confirme que le tourisme de proximité est une réalité encore plus saillante pour le Centre-duQuébec. D’ailleurs, le sondage d’Extract Recherche Marketing réalisé en 2007 auprès de 1 034 répondants démontrait que
globalement, comparativement aux autres régions, le Centre-du-Québec a davantage été choisi pour des raisons de proximité, que
pour ses paysages et ses attraits naturels. Les données de 2006 abondent dans le même sens en ce qui a trait aux visiteurs ayant
parcouru 80 km ou plus (un sens) pour se rendre au Centre-du-Québec : 86 % avaient plus précisément parcouru de 80 km à 159
km (versus 57 % pour l’ensemble du Québec). Il s’agit donc certainement toujours d’une clientèle de proximité! Ces derniers
proviennent principalement de la Montérégie, de Montréal, de Québec et de Laval.
À titre comparatif, les données de Statistique Canada indiquaient qu’en 2004, les touristes québécois consacraient, au total, au
minimum 3 heures entre leur domicile et leur destination finale (en présumant une vitesse maximale de 100 km à l’heure).
Moyens : mettre au cœur des stratégies du plan marketing la nécessité d’exploiter le tourisme de proximité. En moyenne, entre 1
et 2 régions sont visitées par les Québécois lors de leurs vacances estivales. Le Centre-du-Québec doit tirer profit de cette volonté
de plus en plus marquée, chez les Québécois, de se divertir et d’être dépaysés sans avoir à parcourir, par exemple, 6 heures en
voiture. Avec le rythme de vie effréné que l’on connaît aujourd’hui, les destinations de proximité sont de plus en plus prisées pour
les séjours de courte durée qui permettent de reprendre « rapidement » le souffle, à condition de réunir les conditions favorables.
En fait, dans les tendances remarquées, on note que la distance à parcourir entre la provenance et le lieu de destination a de
moins en moins d’impact sur le choix de cette dernière lorsqu’il s’agit de longs séjours (l’argument massue est l’authenticité de
l’expérience proposée). Or, la réalité est toute autre lorsqu’il s’agit de courts séjours : la distance a un rôle majeur dans le choix
de la destination. Voilà l’atout majeur dont dispose le Centre-du-Québec.
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Voyages de
courte durée
et longs weekends
Tendance fort intéressante à retenir pour le Centre-du-Québec : « La popularité des voyages de courte durée et des longs
week-ends surpasse celle des vacances traditionnelles. Le manque de temps des voyageurs les incite à simplifier leur processus de
recherche. Ils favorisent davantage les combinaisons de prestations et les forfaits, consultent les sites de commentaires personnels
d’autres voyageurs et utilisent les métamoteurs de recherche pour limiter le nombre de sites qu’ils visitent. » Source : Péloquin,
Claude. 24 juillet 2008. Réseau de veille en tourisme. « Dernières tendances dans l’utilisation du Web chez les voyageurs ».
http://veilletourisme.ca/2008/07/31/dernieres-tendances-dans-l%e2%80%99utilisation-du-web-chez-les-voyageurs/. Site consulté
le 10 septembre 2008.
Le Centre-du-Québec doit savoir attirer les clientèles qui sont à la recherche de dépaysement rapide, d’une destination
« escapades de proximité ». Mais encore faut-il que le Centre-du-Québec devienne une région de destination dans l’esprit des
Québécois… Ces constats mènent au moyen suivant :
Moyens : faire du Centre-du-Québec une région de destination d’escapades et de courts séjours et se doter de stratégies, non
seulement pour retenir les clientèles en transit, mais également pour attirer les clientèles de proximité à venir dans la région pour
l’agrément à portée de main. Instauration d’une « chaîne de valeurs », instauration d’une offre facilement consommable (forfaits,
circuits, clubs produits).
Intentions
visite
de Les intentions de visite en 2004 demeuraient toujours à un niveau de loin inférieur à celui souhaité (20% versus 30%).
Constat qui doit attirer notre attention : on peut présumer que les intentions de visite sont « amputées » par la faible
notoriété de la région du Centre-du-Québec en tant que destination vacances. Ce constat commande certainement l’importance
d’accentuer les efforts pour faire du Centre-du-Québec une région de destination.
Moyens : attirer les gens dans le Centre-du-Québec par un produit d’appel moteur et instaurer le principe de « chaîne de
valeurs ». Ne plus tabler sur la reconnaissance du nom, mais plutôt sur la notoriété de produits d’appel moteurs.
Provenance
des visiteurs
Les clientèles touristiques québécoises composent la presque totalité de l’achalandage régional (96 %, versus 75 % pour
l’ensemble des touristes au Québec).
Moyen : il faut continuer à mettre les efforts sur les clientèles touristiques québécoises.
Profil des
visiteurs
Dans l’ensemble, la clientèle n’en est pas une familiale, ce qui est peu surprenant lorsqu’on analyse l’ensemble de l’offre du
territoire.
On constate aussi que globalement, ce ne sont pas des visiteurs qui sont particulièrement bien nantis. Ils se répartissent plutôt
uniformément selon les différentes strates de revenus. Comparativement au profil des visiteurs québécois des autres régions du
Québec, ceux du Centre-du-Québec ont des revenus plus « médians ». À titre d’exemple, en 2006, ce sont 15 % des visiteurs
québécois du Centre-du-Québec qui ont des revenus par ménage de 100 000 $ ou plus, alors que cette proportion grimpe à 19 %
pour ceux de l’ensemble du Québec. Par ailleurs, 30 % sont inactifs, mais aptes à travailler (versus 24 % pour l’ensemble du
Québec).
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Les données de 2006 tendent également à démontrer que la clientèle touristique québécoise au Centre-du-Québec est un peu plus
âgée que dans le reste du Québec : 30 % des visites-personnes ont été effectuées par des 55 ans et plus, contre 26 % pour
l’ensemble du Québec. Globalement, l’âge moyen des visiteurs québécois au Centre-du-Québec est de 44 ans. On remarque que la
propension à rester dans la région semble inversement proportionnelle à l’âge des visiteurs : plus ils sont âgés, moins ils sont
enclins à rester dans la région ne serait-ce que pour une seule nuitée. Inversement, ceux qui sont restés au moins une nuitée dans
la région sont, en moyenne, plus jeunes (39 ans).
Si la clientèle est légèrement plus âgée par rapport à la moyenne québécoise, elle demeure tout de même jeune (71 % ont 54 ans
ou moins).
On ne note pas de différence significative selon le sexe : un peu plus d’hommes (52 %) que de femmes (48 %), ce qui est
identique à la moyenne québécoise.
Les visiteurs québécois au Centre-du-Québec voyagent beaucoup plus seuls (45 % voyagent seuls, comparativement à 39 % pour
l’ensemble du Québec). Les dernières statistiques rapportées sur le site de Réseau de veille en tourisme de l’UQAM (site Internet
consulté en date du 10 septembre 2008) révèlent qu’environ 40 % des individus voyagent seuls (qu’il s’agisse de Québécois ou
d’Américains, ce qui est inférieur à la proportion observée dans le Centre-du-Québec – 45 % –). Source : Levasseur, Maïthé,
Réseau de veille en tourisme. « Qui voyage avec qui? ». Septembre 2008.
Constat qui doit attirer notre attention : la clientèle étant davantage « médiane » (avec un revenu familial légèrement moins
élevé), il importe de travailler également sur des niches, sur des clientèles plus jeunes, bref, sur des bases de clientèles qui se
monteront plus enclines à dépenser durant leur séjour de voyage.
Cela dit, le Centre-du-Québec ne doit pas laisser tomber ses clientèles traditionnelles. Il doit plutôt user de stratégies pour les
inciter à réaliser des expériences croisées, et ce, dans l’optique de prolonger la durée de séjour (notamment chez les clientèles
plus âgées).
Trimestre du
voyage
L’hiver est la saison qui affiche une progression la plus forte, tant chez les touristes que chez les excursionnistes. Par ailleurs, les
statistiques comparant les taux d’occupation mensuels de 2006 à ceux de 2007 démontrent qu’il y a eu, en 2007, un plus fort taux
d’occupation au cours des mois d’août à décembre. Les réunions d’affaires y sont certainement pour cause, puisque les données
les plus récentes de Statistique Canada (Enquête EVRC – 2006) démontrent que les activités pratiquées par les visiteurs québécois
au Centre-du-Québec sont loin d’être concentrées dans la pratique d’activités de plein air hivernales. Au total, selon les données
les plus récentes de Statistique Canada (Enquête EVRC – 2006), 39 % des visiteurs québécois qui sont allés au Centre-du-Québec
s’y sont plus précisément rendus au cours de la saison hivernale (versus 29 % pour l’ensemble du Québec). Au total, ce sont
6,34 % des visites dans le Centre-du-Québec qui sont attribuables au segment « conférence, convention, affaires. C’est une
proportion légèrement plus élevée que pour l’ensemble du Québec (5,74 %) (données de 2006 : Enquête EVRC).
Constat qui doit attirer notre attention : il ne fait aucun doute que le segment « clientèle d’affaires » soit intéressant pour le
Centre-du-Québec. Des efforts devront être entrepris auprès des leaders économiques du milieu, des MRC, pour stimuler la
demande touristique. Il faut intéresser les voyageurs d’affaires aux activités qui se passent dans la région (expériences croisées).
Le tout, en affirmant le positionnement de la région : terroir, authenticité et traditions. D’ailleurs, la propension à séjourner en
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hébergement commercial est beaucoup plus marquée lors de voyages d’affaires (Source : Levasseur, Maïthé, Réseau de veille en
tourisme. « Qui voyage avec qui? ». Septembre 2008.)
Dans les tendances décelées au niveau des clientèles d’affaires : on observe une tendance à diminuer l’envergure des
événements, à rechercher l’unicité « show me something », à accorder une importance particulière à la disponibilité des hautes
technologies (vidéoconférences, web-conférences, WIFI), à faire du renforcement d’équipe « team building » et à ne plus voyager
en famille.
Moyens : création de clubs produits autour du segment affaires. Offre de paniers-cadeaux, avec des produits du terroir.
Instauration d’une « chaîne de valeurs ».
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3.2 Principales forces
Principales forces de la destination ou de la région
☺
GOUVERNANCE
OFFRE – PRODUITS – EXPÉRIENCES
- Nombre important/diversité d’événements (6 ou 7 ont une envergure extrarégionale ou internationale)
ATR de plus en plus influente dans sa région : leadership et
implication de l’ATR
- Forfaitisation des spectacles, festivals
-
Préoccupations d’évaluation (sondages, indicateurs) / compilation
des actions
- Mise en marché hâtive des séjours golf
-
Professionnalisme de l’équipe en place / à l’écoute des membres
- Réseau quad d’hiver
-
CA stable et expérimenté
-
Budgets stabilisés
-
Actions collées au plan marketing (circuits, forfaits, pavoisement,
positionnement)
Relations publiques et de presse constantes dans l’année
-
Constitution de bases de données
-
Bilan positif des objectifs :
- Réseau cyclable de 1 200 km facile d’accès
POSITIONNEMENT - ATTRIBUTS
- Localisation stratégique
- Territoire rural et paysages agricoles
- Destination authentique
- Destination « éloignée », mais à proximité des centres urbains
-
Région sécuritaire, qui ne présente pas les désagréments liés aux plus
grands centres urbains
-
Virage Web
BONS COUPS
SERVICE - ACCUEIL
- Qualité de l’accueil de la population – population
concrètement dans les activités à caractère touristique
∼ 1 dépassé : achalandage
∼ Plusieurs objectifs atteints : membership, participants membres
aux tournées de familiarisation, création de clubs produits et
mise sur pied de circuits touristiques
qui
s’implique -
Commanditaires, super panneaux routes 20 et 55
Réinvestissements dans les produits (VQA, AO, hôtel) et nouveaux
développements
Endroits où le Centre-du-Québec se démarque légèrement par rapport à l’ensemble du Québec (selon les données les plus récentes de Statistique
Canada) :
Bicyclette : 3,88 % des visiteurs québécois ont pratiqué cette activité dans le Centre-du-Québec en 2006, contre 3,61 % pour l’ensemble du
Québec.
Dans des proportions assez similaires :
Théâtre, concert, opéra, danse, événement, spectacle… : dans les mêmes proportions (4,38 %) que pour l’ensemble du Québec (4,53 %).
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3.3 Principales faiblesses
Principales faiblesses / Principaux éléments à améliorer ou à développer
OFFRE – PRODUITS – EXPÉRIENCES
AUTRES
- Faible présence d’attraits moteurs, offre essentiellement composée d’une multitude de petits attraits
- Personnalisation de l’offre en fonction d’intérêts spécifiques : à améliorer
- Innovation dans le produit / développement de concepts originaux et créatifs : renouvellement à améliorer / à renforcer
-
Interaction, maillage entre les membres / cohésion de l’offre intrarégionale : à améliorer
- Exploitation du fleuve (lac Saint-Pierre) : à améliorer / à développer
-
Offre inégalement développée sur le territoire
- Exploitation du corridor de la route 132 : à améliorer / à développer
-
Pas de comptabilité budgétaire par produit
- Durée de séjour (offre de forfaits pour une seule nuitée)
-
Thématiques et circuits changeants
Suivi quantitatif des stratégies et des activités de promotion / retours sur
investissement non mesurés (ex. : brochure forfait)
Profil des clientèles peu documenté / connu (ex. : golfeurs, cyclotouristes)
Absence d’indicateurs en tourisme d’affaires
- Activités de soirée (spectacles, « nightlife », etc.) : à améliorer / à développer
Capacité à établir la crédibilité du milieu touristique auprès des leaders
économiques
- Plus grande forfaitisation, meilleure structuration de l’offre
-
Équilibre des efforts consacrés à la recherche, au développement et à
l’innovation versus à la mise en marché
-
Édition et impression accaparent une part importante des ressources
- Diversité de l’offre 4 saisons
- Accès au fleuve et à des activités nautiques limité
- Indice attractif de l’aspect éducatif du voyage : 0,07 % (versus 0,146 % pour l’ensemble du Québec) (alors qu’il y a un intérêt de
plus en plus grand pour le tourisme d’apprentissage)
- Hébergement 4 étoiles/peu d’hôtels de type « Resort » ou de
destination, aucun hôtel au-delà de 2 étoiles dans Nicolet
- Qualité de la neige : pas d’avantage comparatif au Centre-duQuébec
-
Dépenses touristiques en hébergement comptent pour une moins large
part de toutes les dépenses effectuées par les visiteurs du Centre-duQuébec. Il n’est donc pas surprenant d’assister à des dépenses
touristiques globales plus faibles dans le Centre-du-Québec que par
rapport à l’ensemble du Québec
Objectifs du plan marketing non atteint : taux d’occupation et intentions
de visite
- Territoire vaste et coupé en 2 par l’autoroute : qui nécessite des
déplacements intra-régionaux importants
SERVICE – ACCUEIL
- Bilinguisme chez les employés de première ligne (hôtels, sites,
attraits) et de deuxième ligne (stations service, épiceries, etc.)
- Prise en charge du touriste par la proposition de forfaits et
d’activités
- Utilisation maximale des bureaux d’information touristique à des fins
de mise en marché à destination
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Principales faiblesses / Principaux éléments à améliorer ou à développer
- Mise aux normes de petits hôtels / viser plus d’étoiles
- Capacité d’accueil d’événements et de congrès de taille moyenne.
Trois pôles : Victoriaville, Drummond et Bécancour
POSITIONNEMENT - ATTRIBUTS
- Notoriété régionale stagnante et faible
- Perception d’une région située aux abords des grands axes routiers (20, 55)
- Absence d’icônes ou d’un lieu unique au Québec (comme le lac Saint-Jean, les chutes Montmorency ou le Rocher Percé, qui ont fait leurs preuves)
- Absence d’attraits naturels majeurs, comme des parcs, plans d’eau, etc.
- Territoire difficile à parcourir (barrière autoroute 20)
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3.4 Principales opportunités
Principales opportunités sur lesquelles capitaliser
OFFRE – PRODUITS – EXPÉRIENCES
SERVICE – ACCUEIL
- Engouement de plus en plus marqué pour les produits du terroir
- Qualité des services d’accueil
- Popularité croissante du vélo
- Événements sportifs en croissance (ex. : le Vélo Tour de la Gaspésie, le MARCHÉS – CLIENTÈLES
Tour de Beauce, le Tour de Québec [dans la région de Québec])
- Fractionnement des séjours de vacances
- Mise en marché hâtive des séjours golf
- Clientèle des retraités et des 55 ans et plus en forte hausse d’ici
- Intérêt grandissant pour le tourisme durable/vert/écologique
2013
- Se retrouver en famille ou entre amis
-
- Plusieurs projets de développement sur la table (comme celui du corridor de
la Rivière Saint-François)
- Intérêts croisés
agrotouristiques)
des
clientèles
(ex.
:
cyclotourisme
et
visites -
- Quête d’authenticité des clientèles
Créneaux de clientèle peu exploités : les immigrants et les
allophones
Vacances intergénérationnelles en hausse
De plus en plus à la recherche de « dépaysement rapide ». Les
destinations de proximité seront de plus en plus prisées, d’autant
plus avec l’augmentation du prix de l’essence (qui avantage les
destinations de proximité)
POSITIONNEMENT – ATTRIBUTS
-
Proximité de Québec, de Montréal et de Sherbrooke
-
Recherche de milieux offrant une certaine
(environnement peu pollué, sécuritaire)
qualité
de
vie
AUTRES
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-
Cohésion recherchée des membres dans la promotion/distribution
de l’offre
-
Évolution des technologies et opportunités de promotion et de
commercialisation via le Web
-
Croissance économique régionale, nouveaux ménages et incidence
de la visite des parents et des amis
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3.5 Principales menaces à affronter
Principales menaces à éviter ou à affronter
OFFRE – PRODUITS – EXPÉRIENCES
- Concurrence et budget accrus des autres régions (taxe de 3 %)
- Neige moins abondante : effet sur l’achalandage « motoneige »
- Lenteur dans l’actualisation des produits et des services (nouvelles technologies, interactivité, etc.)
- Positionnement de Chaudière-Appalaches sur la motoneige dans son plus récent plan marketing
MARCHÉS – CLIENTÈLES
- Méconnaissance des clientèles et de leurs préférences
POSITIONNEMENT – ATTRIBUTS
- Faibles investissements dans le développement touristique
- Concurrence croissante de Montréal et d’autres destinations présentant une offre annuelle pour les visiteurs (surtout québécois)
- Concurrence croissante de plusieurs régions du Québec sur le marché des événements et des festivals et aussi sur le tourisme en général
AUTRES
- Emphase insuffisante sur la promotion des expériences que l’on retrouve dans la région
- Davantage de réservations de « dernière minute » et capacité accrue de rechercher le plus faible prix/moteurs de recherche sur Internet
- Financement et non-renouvellement des ententes avec les partenaires (incertitude)
- Force du dollar canadien : rendant les destinations « extérieures » à meilleur marché et la nôtre moins accessible auprès des clientèles extérieures
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3.6 Diagnostic des principaux produits du Centre-du-Québec
La matrice ci-contre 6 présente la situation actuelle, vue par les intervenants interrogés ainsi que par Desjardins Marketing
Stratégique, quant aux principaux produits du Centre-du-Québec.
Étoiles montantes
•
•
•
•
•
•
Tourisme gourmand / Terroir
Vélo
Nature, plein air, écotourisme
6
•
•
•
•
Agrotourisme
Antiquaires
Quad / Motoneige
Golf
Affaires/Congrès
Événements, festivals,
théâtres d’été
Village Québécois d’Antan
Vache à lait
$
•
?
En questionnements
Le vélo
∼
∼
∼
∼
∼
« Underdog »
×
20 parcours et près de 1 200 km : pistes, accotement et chaussée désignée;
nombreux circuits thématiques proposés (20, ex. : route des saveurs);
un seul forfait : « Forfait vélo dans les Bois-Francs »;
parcours plats accessibles à tous;
cyclotourisme en croissance : le vélo de randonnée arrive au premier rang des activités de plein
air les plus prisées (3,5 millions d’adeptes 7);
Matrice BCG , du Boston Consulting Group.
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∼
∼
∼
∼
∼
∼
séjours et dépenses des cyclotouristes au-dessus de la moyenne des touristes d’agrément;
Tourisme Québec, en collaboration avec Vélo Québec, envisage mettre sur pied très
prochainement un site Internet qui permettrait de faire une classification des différentes pistes
cyclables du Québec (classification du même type que celle utilisée pour l’hébergement). En
l’absence de cette classification pour le moment, il est très difficile pour le
« cyclotouriste moyen » de connaître quelles sont les pistes incontournables au Québec (à moins
de commander, moyennant des frais, des brochures à partir du site Internet de Vélo Québec ou
de consulter des blogues). Cela dit, Tourisme Québec (site Internet consulté en date du 22
septembre 2008 8) place le parc linéaire des Bois-Francs (77 km) et le réseau du Circuit des
traditions parmi les circuits les plus connus au Québec (au même titre que Le parc linéaire Le
P'tit train du Nord (Laurentides), La Véloroute des bleuets (Lac-Saint-Jean), le parc linéaire Petit
Témis (Bas-Saint-Laurent), la piste Jacques-Cartier-Portneuf (région de Québec), la Véloroute
des Cantons (Cantons-de-l’Est) et la péninsule gaspésienne (90 km)).
les pistes cyclables de la Route verte Centre-du-Québec possèdent un emplacement de choix :
leur position centrale sur la rive-sud en font des passages tout indiqué pour ceux qui veulent
passer de la Montérégie ou des Cantons-de-l’Est, au Centre-du-Québec et à Québec (et celle
située sur la Rive-Nord entre Québec et Montréal n’est pas uniquement dédiée aux cyclistes).
selon Vélo Québec (entrevue téléphonique réalisée le 22 septembre 2008 avec le vice-président
marketing Jean-Jacques Morin), L’Estriade (Montérégie et Cantons-de-l’Est) figure au chapitre de
celles les plus populaires et cette dernière mène directement à Victoriaville (soit un autre
avantage comparatif du Centre-du-Québec).
les discussions avec les intervenants du milieu (lors de l’atelier de travail) ont permis de
constater que le vélo pourrait être une des forces du Centre-du-Québec. Les intervenants
pensent que la région doit continuer à le renforcer, à le soutenir et à le développer auprès de
certains segments de clientèles spécifiques.
certains hôteliers offrent déjà des services complémentaires aux groupes de cyclotouristes
(services de remorquage, d’organisation de l’heure du lunch – livraison de boîtes à lunch -, etc.).
Le concept de circuit proposé suit le tracé d’une marguerite.
Recommandations :
∼
∼
7
8
Structurer et renforcer le produit « Vélo » par la création d’une chaîne de valeurs (réservation,
transport de bagages, billets d’entrée, gourdes d’eau, etc.).
Faire en sorte que le cyclotouriste arrête dans la région (au moins une nuitée), au lieu d’être
seulement de passage.
Chaire de Tourisme. UQAM. 2002. Inventaire et présentation des données québécoises et canadiennes en matière de plein air et de tourisme
d’aventure.
http://www.bonjourquebec.com/qc-fr/velo.html
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∼
∼
Site Internet : les forfaits/circuits portant sur le vélo commandent à être mis davantage en
valeur.
Pour le moment, lorsqu’on clique sur l’onglet « Circuits » :
–
–
–
∼
L’agrotourisme / Le terroir
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∼
rendue sur le Guide touristique officiel 2008-2009, la personne intéressée doit d’abord
retrouver la section « Vélo » et par la suite, si elle souhaite obtenir davantage de
renseignements, elle est redirigée vers une autre publication : la brochure « Forfaits et
activités au Centre-du-Québec »… qu’elle peut soit obtenir en retournant sur le site Internet
ou qu’elle doit commander à nouveau en appelant à l’ATR . En bref, cela risque certainement
de décourager le visiteur potentiel s’il passe par l’onglet « Circuits ».
on peut retrouver facilement le vélo à l’intérieur de la rubrique « plein air ». Or, un seul
forfait est disponible : « Forfait vélo dans les Bois-Francs ». Ce forfait pourrait aller encore
plus loin en encadrant davantage le visiteur dans sa future visite au Centre-du-Québec
(aspect qui sera abordé plus loin à la section « Forfaits » du plan marketing).
Pour le moment, lorsqu’on clique sur l’onglet « Activités » :
–
•
cliquer soit sur : 1) la carte interactive (représentation cartographiée de l’information et qui
ne permet pas de prendre en charge le visiteur. Si l’internaute est bien attentif, il pourra
retrouver au 6 e rang le Parc linéaire des Bois-Francs ) 2) sur l’onglet « Commander la
brochure circuits », ce qui amène par la suite le visiteur à l’ensemble de la documentation
« papier » de l’ATR, qu’il peut soit télécharger ou commander afin de la recevoir par la poste
(au premier rang, on retrouve la brochure Guide touristique officiel 2008-2009 ). C’est donc
sur cet outil que le visiteur aura le réflexe de cliquer (et non sur la brochure « Forfaits et
activités 2008 » qui se retrouve au troisième rang et qui n’évoque pas, dans son titre, le mot
« circuits »). Ainsi, le visiteur doit nettement persévérer pour retrouver facilement, en
quelques clics, l’information qui lui permettrait de bien cerner en quoi se positionne et se
distingue les pistes cyclables du Centre-du-Québec et à quoi pourrait ressembler sa visite sur
les pistes cyclables dont le Centre-du-Québec regorge;
Pour le moment, lorsqu’on clique sur l’onglet « Forfaits » :
–
∼
il faut aller sur la thématique « Aventures et expériences », et ensuite…
on peut retrouver rapidement la section « Vélo ». La facture visuelle par la suite ressemble
toutefois davantage à une liste de circuits. On y retrouve, également, le forfait : « Forfait
vélo dans les Bois-Francs ».
tel que nous l’indiquerons plus loin à la section 5 de ce plan marketing, les expériences passées au
Centre-du-Québec ont permis de constater que l’agrotourisme est difficile à développer et à
maintenir. Les producteurs sont débordés et manquent de temps afin de bien remplir la tâche à
saveur touristique.
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Plan de développement marketing 2009-2013 – Version préliminaire
Recommandations :
∼
le terroir est donc beaucoup plus approprié et s’imbrique tout à fait dans le concept de « création de
chaîne de valeurs ». Tout de même, l’ATR doit soutenir les initiatives des clubs produits qui sont en
lien avec l’agrotourisme (comme celle du Centre d’interprétation de la canneberge);
∼
afin de contribuer au positionnement de la région sur le plan du terroir, soutenir les initiatives et les
efforts promotionnels en agroalimentaires (comme pour le développement d’une appellation / d’un
sceau qualité pour les produits du terroir du Centre-du-Québec). De telles initiatives permettront non
seulement de contribuer au positionnement de la région du Centre-du-Québec sur le plan de la
production agroalimentaire, mais contribueront également à son positionnement sur l’échiquier
touristique.
•
Le golf
∼
∼
∼
∼
∼
les discussions avec les intervenants du milieu ont permis de constater que le golf ne peut être
considéré comme un produit d’appel pour le Centre-du-Québec;
les 11 clubs membres répertoriés dans la région sont de calibre « standard ». Aucun n’est qualifié
d’incontournable;
les clientèles traditionnelles sont très infidèles. La seule grande valeur ajoutée des clubs de golf du
Centre-du-Québec est leur ouverture hâtive;
pour le moment, seulement 3 à 4 hôtels forfaitisent le golf;
notre discussion avec la responsable des tournois amateurs chez Golf Québec a permis de constater
qu’il y a une demande croissante provenant des joueurs « juniors » (c’est ainsi que Golf Québec
identifie les nouveaux joueurs amateurs constituant la relève de demain). Cette croissance serait
stimulée par la multiplication des programmes sports-études en golf (c’est d’ailleurs pour assurer la
relève de demain que l’on assiste à cette multiplication des programmes sports-études en golf). La
grande différence entre les tournois de golf professionnels et amateurs est que les premiers
reçoivent une rémunération. Or, dans le cas des « juniors » amateurs, ils ne peuvent recevoir de
bourses lors de leur participation à un tournoi de golf. Toujours est-il que les tournois de golf
amateurs chez les juniors sont en croissance et génèrent une demande potentielle intéressante pour
les terrains de golf membres de Golf Québec.
Recommandations :
∼
séduire la clientèle de la jeune relève (12 ans et +) via des tournois de golf amateurs. En effet, la
clientèle de niche que représentent les joueurs « juniors » participant aux tournois de golf amateurs
constituent certainement une bonne voie à suivre par le Centre-du-Québec afin de favoriser la relève
et le développement de ses terrains de golf. La valeur ajoutée par la venue de cette clientèle de
niche est qu’ils seront nombreux à être accompagnés de membres de leur famille lors de leur
participation aux tournois de golf. Pour le Centre-du-Québec, cela commande une stratégie ciblée sur
la relève par l’instauration de tournois de golfs amateurs. Des prix commandités, s’inscrivant dans le
cœur même du principe de la chaîne de valeurs, leur seront remis (ex. : billets d’entrée gratuits au
Village Québécois d’Antan, etc.);
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∼
∼
∼
•
Les spectacles et les événements
∼
réaliser une offensive publicitaire pour l’ouverture hâtive des clubs de golf. S’inscrit dans l’approche
par programmation;
créer les semaines du golf au Centre-du-Québec;
mettre sur pied une fin de semaine « golf » pour les « habitués du golf » dans la région afin
d’engendrer une nuitée.
les propos des intervenants laissent entendre que les spectacles, événements, théâtres et festivals
d’été font partie des attraits les plus importants de la région.
Recommandation :
∼
faire de ces produits des piliers dans la promotion de la région (locomotive).
•
Le quad
∼
∼
∼
∼
l’étendue du réseau été/hiver de sentiers quad au Centre-du-Québec est un avantage concurrentiel;
pratique en croissance;
intérêt pour les sentiers thématiques;
or, si le Quad est en croissance, le Centre-du-Québec doit s’interroger sur la provenance des adeptes
du Quad dans sa région. Est-ce une clientèle locale? Cela commande certainement une étude auprès
des utilisateurs : leur provenance, leur profil, leurs motivations. Au-delà de leur provenance, quelles
sont les motivations qui les incitent à faire un voyage? Combien de nuitées génèrent-ils dans la
région auprès des hôteliers? Quel est le retour sur investissement des cartes des sentiers produites?
Recommandation :
∼
réaliser une étude sur la pratique du quad dans la région du Centre-du-Québec, avant d’en faire une
priorité. Si le créneau semble pertinent, il s’agira, pour le Centre-du-Québec, de réaliser des
stratégies d’essais s’inscrivant dans une approche par expérience (c’est-à-dire en combinant
différents produits de support à l’expérience « quad »).
•
La motoneige
∼
les données tendent à démontrer un essoufflement au niveau du produit motoneige dans le Centredu-Québec. Plusieurs des intervenants rencontrés en atelier de travail ont porté un doute sur la
pertinence de ce produit pour le Centre-du-Québec. Doute vérifié ou non, il reste qu’il y a des signes
non négligeables quant à sa pertinence : la qualité de l’enneigement n’est pas au rendez-vous et
Chaudière-Appalaches vient tout juste de l’inclure au centre des priorités de son nouveau plan
marketing.
Recommandation :
∼
pour ces raisons, le plan marketing n’en fera donc pas une priorité pour 2009-2013.
•
Le tourisme d’affaires
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∼
∼
le tourisme d’affaires permet de combler la faiblesse des saisons intermédiaires;
pour les hôteliers de la région, le tourisme d’affaires constitue leur « vache à lait ». Ils souhaitent se
faire connaître davantage du secteur privé;
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Plan de développement marketing 2009-2013 – Version préliminaire
∼
∼
∼
aucun indicateur régional sur l’impact de ces événements d’affaires;
capacités d’accueil et d’affaires de plus de 500 personnes concentrées dans 6 établissements
hôteliers;
4 régions concentrent la capacité d’accueil des congrès :
–
–
–
–
∼
∼
∼
Drummondville
Victoriaville / Princeville / Saint-Ferdinand
Bécancour et l’Auberge Godefroy
Nicolet et l’École de police (dépannage)
la stratégie de mise en marché relève davantage des offices de tourisme et des hôteliers qui se
positionnent sur ce créneau;
Ajout d’un centre des congrès à Victoriaville en 2007;
CoopAir : nouveau service de nolisement d’affaires pour la région Bois-Francs Érable en 2007.
Recommandations :
∼
maintenir une stratégie de positionnement avec l’ATR;
∼
considérer le tourisme d’affaires au chapitre des produits « Vache à lait » de l’offre touristique du
Centre du Québec.
•
La nature et l’écotourisme
∼
l’écotourisme pourrait être un segment porteur pour le Centre-du-Québec dans la mesure où une
offre d’activités se développerait autour de la réserve de la Biosphère du Lac-Saint-Pierre.
Recommandation :
∼
créer une activité surprenante et différente comme par exemple, des randonnées ornithologiques en
kayak dans la réserve de la Biosphère du Lac-Saint-Pierre.
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3.7 Quelques données pour mieux exploiter la visite de parents et amis
Étant donné l’importance du tourisme stimulé par la visite de parents et d’amis, ce rapport commande de jeter un œil aux
données permettant de mieux connaître les intérêts des résidants de la région.
Selon les données les plus récentes du ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec (2004 9), on constate
que :
•
ce sont environ 71 000 résidants du Centre-du-Québec qui s’adonnent à la pratique d’activités de plein air 10 (pour des
retombées de 26,7 millions);
•
le taux de participation des adeptes de la région aux activités de plein air est de 38,2 % (ce qui est similaire à
l’ensemble du Québec, 38,6 %). Or, le nombre de jours moyens consacrés à la pratique d’une activité de plein air est
légèrement plus faible au Centre-du-Québec : il est de 13,4 jours dans le Centre-du-Québec, alors qu’il est de 15,5 jours
pour l’ensemble du Québec.
Les données les plus récentes du ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine du Québec
présentent également des conclusions fort intéressantes sur la pratique de loisir dans le Centre-du-Québec (Source :
ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine 2005. « Portrait statistique - Centre-duQuébec ») :
•
Le nombre d’heures consacrées à la pratique de loisirs par la population du Centre-du-Québec (donnée analysée en
2005, mais reposant sur des statistiques de 1999) était de 8,7, ce qui est comparable à la moyenne des autres régions
similaires 11 (8,9), mais inférieur à la moyenne du Québec (9,3).
9
Source : Ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec (2004) « La faune et la nature ÇA COMPTE! ».
www.faunenatureenchiffres.gouv.qc.ca
Activités de plein air : randonnées pédestres, camping, canotage, kayak, pique-niques, motoneige, etc.
Centre-du-Québec : classée comme une région intermédiaire (située entre les régions centrales ou périphériques et les régions éloignées). Régions
similaires : Mauricie, Outaouais et Estrie.
10
11
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•
En 1999, la population du Centre-du-Québec choisissait davantage la culture (49,2 %) que le sport (46,4 %) comme
activité de loisir, situation qualifiée par le Ministère comme étant rare au Québec (c’était le cas de seulement 5 régions).
Or, ces données datent déjà de près de 10 ans. Nous ne pouvons pas savoir comment la situation a évolué à ce jour.
Les seules données les plus récentes (2004) portent sur la pratique d’activités culturelles exclusivement (elles ne
présentent donc pas l’évolution de la situation quant à la pratique d’un sport amateur). Toujours est-il que cette donnée
laisse entendre que la proportion de la pratique d’activités culturelles en 2004 était de 28,0 %. Il semble hasardeux de
comparer cette donnée avec celle de 1999 (49,2 %), puisqu’on ne sait pas si la méthodologie utilisée en 2004 est la
même qu’en 1999 et parce qu’on peut certainement présumer que la question posée était différente (puisqu’on n’y
retrouve plus, en 2004, la notion de pratique d’un sport amateur). Toujours est-il que si on compare uniquement la
donnée de 2004 quant à la pratique d’activités culturelles (28,0 %) à celles de la moyenne des régions similaires
(32,4 %) et de l’ensemble du Québec (34,4 %), on s’aperçoit que la pratique d’activités culturelles était, en 2004,
légèrement inférieure dans le Centre-du-Québec.
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SECTION B :
Plan marketing
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4. Vision de développement
4.1 Enjeux face aux priorités
Lors de la visite d’une région par agrément, on remarque deux grands types d’éléments déclencheurs (en plus de la visite de
parents et d’amis) :
Visite d’un attrait en particulier
(ce qui doit notamment devenir
le cas pour le Centre-du-Québec)
De là prend toute l’importance, au préalable, d’encadrer
le visiteur avant sa visite (expériences bien définies)
et pendant sa visite (référencement)
Clientèle qui achète une région : sans savoir au
préalable ce qu’elle va exactement y faire
(ce qui est notamment le cas pour les régions
disposant d’une notoriété et d’une image fortes,
comme la Gaspésie et Charlevoix)
Puisque la notoriété de la région du Centre-du-Québec
est faible, il lui est difficile de déclencher la venue de
personnes purement et simplement pour la visite de
son territoire, sans qu’elles sachent précisément au
préalable quelles activités seront concrètement
pratiquées
Positionner la région en fonction de ce qu’elle a, et non en fonction de ce qu’elle est…
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La figure suivante illustre de façon systématique les principaux enjeux face aux priorités.
Observations au niveau
des clientèles touristiques
Clientèle en transit
Objectifs
Augmenter la durée de séjour et
augmenter les taux d’activités :
- référencement…
- offre de valeurs ajoutées
- vente d’expériences croisées
Défis
=
Moyens
Clientèle en visite chez des
parents et amis
De plus en plus nombreuse à
faire du plein air
Clientèle qui ne pense pas au
Centre-du-Québec en tant que
destination d’escapades de
courte durée
Accroître les dépenses
touristiques chez ces visiteurs
Faire connaître la région par ses
produits forts en tant que
destination d’escapades et de
courts séjours / Faire ressortir le
côté « surprenant » de la région
Inciter la clientèle en transit à sortir des lieux communs
Prolonger la durée de séjour
Associer la région dans l’esprit des Québécois, des visiteurs et des Centriquois à une offre de produits tangibles
=
Création de la chaîne de valeurs :
1) produits moteurs : de par sa faible notoriété, la région doit attirer les gens et chercher à rehausser sa
notoriété au travers ses produits moteurs
2) combiner les besoins et les intérêts des visiteurs au travers des expériences croisées (ex. : vélo et
terroir)
3) mieux connaître les intérêts et les besoins des visiteurs actuels et des clientèles potentielles
La page suivante illustre le principe de chaîne de valeurs. À noter qu’en annexe, nous présentons une application concrète
de la chaîne de valeurs au produit « vélo ».
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Chaîne de valeurs
Produits d’appel forts
AVANT
(encadrement
du visiteur
avant sa
visite)
Produits pertinents…
s’inscrivant dans
l’une des 5
expériences
se commettre en
osant mettre de
l’avant des coups
de cœur
Approche « tête
d’affiche »…
…pour faire le
plus de bruit
…pour offrir une
« vraie »
expérience
authentique
Produits de support
PENDANT
(encadrement
du visiteur
pendant sa
visite)
APRÈS
(encadrement
du visiteur
après)
Mettre en réseau des produits de support…
…pour créer de la valeur ajoutée
…pour animer/encadrer le visiteur tout au long
de sa visite
…pour faire ressortir le côté surprenant de
l’expérience
Mise à jour du tableau de bord
Veille
Évaluation des clientèles / Efficacité des actions
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Organisation de l’offre
Clubs produits
Forfaits
Produits et services
complémentaires/Référencement
Mettre à la disposition du visiteur
une diversité de services pour qu’il
vive facilement son expérience
(réservation de billets, transport de
bagages, conseils, suggestions,
référencement, etc.).
L’hébergement vient également se
classer au chapitre des produits
complémentaires (et non au chapitre
des produits d’appel)
Circuits
Mini-études éclairs
Profil
Satisfaction
Motivations
Motivations de base
Ex. : Que recherchent les cyclotouristes? La tranquillité, l’authenticité
et la découverte par les sens?
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4.2 Orientations stratégiques
Orientations stratégiques
#1 : Renforcer le capital de notoriété du Centre-duQuébec à travers ses produits vedettes tout en véhiculant
le positionnement touristique initial : entre traditions et
terroir, le Centre-du-Québec une région authentique et
surprenante
Miser sur une approche de type « à l’affiche cet été », « en vedette
cet automne », entourant la programmation, les événements, le cycle
des saisons et des récoltes, etc.
Utiliser toutes les vitrines du territoire pour soutenir l’approche (supers
panneaux sur la 20 et sur la 55, bureaux d’information touristique,
portes d’entrée du territoire, lieux publics, etc.).
Par cette orientation, on vise à transcender l’image de « pipi-stop », de démontrer le dynamisme régional et
de percevoir la région au-delà du corridor de l’autoroute 20.
Où l’on combine des intérêts et des besoins (ex. : plein air et
découvertes, culture et terroir, visite de parents et amis et
divertissements).
#2 : Revoir l’approche-produits à travers des expériences
stimulantes et des offres croisées
Où l’on suggère des séjours (approche-conseils), plutôt que des forfaits
inflexibles.
Où l’on consolide des circuits de diverses façons : parcours documentés,
coups de cœur et surprises, rendez-vous d’initiés
Où l’on crée des chaînes de valeurs
En assurant une cohérence dans les outils d’information et de
réservation, leur intégration et leur référencement.
#3 : À travers les expériences, renforcer les produits et
leur désirabilité par l’instauration de chaînes de valeur
En développant des privilèges où les clients vivent une expérience
différente, novatrice, hors des sentiers battus (ex. : comédien d’un soir
au spectacle AO, cuisiner les produits du terroir avec le chef exécutif,
récolter la canneberge chez le producteur, créer un montage floral chez
Rose Drummond, etc.).
En amenant le trio des produits/services/hébergements à développer
des offres à valeur ajoutée (ex. : obtenez un cadeau privilège à
l’Angelaine suite à votre séjour à l’Auberge Godefroy).
En mobilisant les membres à travers les clubs produits et le comité
d’innovation.
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Orientations stratégiques
Dans l’axe de la 132 (ex. : Biospère du Lac-Saint-Pierre).
Le projet d’hébergement d’expérience à Nicolet.
#4 : Renforcer l’attractivité régionale par le
développement et/ou le soutien à des projets de
développement de l’offre
Dans le contrefort des Appalaches.
La création du parc régional les Grandes Coulées et l’érablière la Coulée
douce (MRC de l’Érable).
Le renforcement du Village Québécois d’Antan.
Le plan de développement du parc de la Rivière St-François à
Drummondville.
En convertissant des visiteurs en transit en touristes.
En rajeunissant les clientèles.
#5 : Élargir la base des clientèles touristiques
En démarchant les clientèles d’affaires dans des créneaux de spécialités
industrielles régionales.
En faisant des résidants du territoire des ambassadeurs auprès des
parents et amis en visite.
Par des campagnes « drive to web ».
#6 : Renforcer la stratégie Web
Par une indexation et un référencement avec des sites en lien avec les
clientèles cibles (ex. : cyclotouristes, moto-tourisme, golf et autres).
Par une analyse systématique des statistiques et des comportements
des internautes à l’aide de logiciels d’analyse (réf. : Google Analytics ).
En mettant sur pied un tableau de bord efficace et pertinent qui soit :
#7 : Renforcer la capacité d’adaptation et de changement
par un système d’aide à la décision et à l’innovation
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-
en lien avec les objectifs marketing;
-
qui permet de mieux connaître les clientèles actuelles et
potentielles;
-
qui évalue le retour sur investissement des actions marketing.
En mandatant le comité d’innovation régional pour qu’il :
-
soit à l’affût des nouvelles tendances;
-
recherche des innovations dans les produits, l’accueil, la mise en
marché (ex. : parcours de géocaching sur le territoire);
-
amène des idées et nourrit les efforts des clubs produits et des
chaînes de valeurs (ex. : création de nouveaux privilèges).
Page 32
Plan de développement marketing 2009-2013 – Version préliminaire
4.3 Axes directeurs
Devant ces nouveaux enjeux et orientations stratégiques, il importe d’avoir une vision claire. Le défi est de taille, mais
clairement surmontable. L’instauration d’axes directeurs permettra au Centre-du-Québec de garder le cap vers un seul et
même objectif au cours des 5 prochaines années :
Donner l’élan à la région qui lui permettra de se propulser de l’avant :
la rendre plus attrayante, vivante, amusante et surprenante dans l’esprit des
Québécois, des résidants et de leurs invités.
Quatre axes directeurs orienteront le développement, le positionnement et les stratégies
d’approche du Centre-du-Québec :
Crédit photo : www.aslouis.qc.ca
a)
b)
c)
d)
le
le
le
le
Centre-du-Québec,
Centre-du-Québec,
Centre-du-Québec,
Centre-du-Québec,
la
la
la
la
destination
destination
destination
destination
authentique
culturelle
d’affaires
à proximité
En trame de fond à ces quatre grands axes directeurs, se trouvent le terroir et les traditions.
Ces forces indissociables du Centre-du-Québec doivent transparaître au travers de chacun de ces
quatre grands axes directeurs. Dans le plan marketing 2001-2005, ils ressortaient également au
chapitre des éléments les plus caractéristiques du territoire. Il en est toujours ainsi en 2008.
Crédit photo :
www.manoirdulac.com
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Destination
culturelle
Destination
authentique
Terroir/Traditions
Destination d’affaires
Destination
à proximité
Le développement, le positionnement et l’organisation de l’offre doivent constamment se faire en ayant à
l’esprit ces quatre grands axes directeurs.
Axe 1 : Destination authentique
•
Ce terme était au cœur du plan marketing 2001-2005 et il est certes toujours d’actualité. L’authenticité doit continuer à
transparaître au travers des messages véhiculés, que ce soit dans les outils communicationnels ou dans le
développement de l’offre. L’authenticité ressort au travers l’étiquette des traditions, qui doit être accolée aux cinq MRC.
L’authenticité doit également ressortir par le contact « vrai » des gens de la région, soit par les passionnés et par les
gens de cœur. En bref, par le « capital humain » du Centre-du-Québec. L’authenticité doit se greffer dans le
positionnement de la région.
Axe 2 : Destination culturelle
•
Une des forces indéniables du Centre-de-Québec est sa facette culturelle, portée au travers des différents événements
de renommée, mais aussi au travers des sites et des attraits distinctifs, comme le Musée des Religions. On pense
également au Mondial des Cultures et au Village Québécois d’Antan. Le Centre-du-Québec, c’est plus que des paysages
ruraux et la présence d’hébergements commerciaux pour les clientèles en transit. Il faut le faire savoir. C’est grâce à ces
événements/attraits/sites d’appel et porteurs que le Centre-du-Québec peut adopter cet axe directeur. Pour se
démarquer et contrer l’image de la non-pertinence (« Il n’y a rien à faire… ») ou du lieu d’arrêt entre le point A et le
point B, il faut révéler le côté méconnu, surprenant de la région.
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Axe 3 : Destination d’affaires
•
De par sa position géographique de choix, la région doit se positionner comme une destination d’affaires, en lien avec le
succès économique régional dans le secteur manufacturier (voir les créneaux d’excellence à la section 8). Le tourisme
d’affaires est à exploiter davantage au travers des ambassadeurs qui ont l’influence pour attirer des événements (foires,
mini congrès, événements) dans leur secteur d’activité.
Axe 4 : Destination à proximité
•
La région doit plus que jamais tirer profit de son positionnement géographique, plutôt que d’en subir les conséquences.
Le Centre-du-Québec doit figurer au chapitre des destinations « get away » de proximité qui permettent de réaliser des
activités qui dépaysent et qui permettent de se ressourcer à différentes époques de l’année (ex. : golf et vélo au
printemps, pommes et vélo à l’automne, théâtre d’été, terroir, Mondial des Cultures et Arbre en arbre à l’été, etc.). Les
stratégies de mise en marché et d’organisation de l’offre devront être déployées de la sorte.
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5. Positionnement
Le positionnement repose essentiellement sur le même que celui proposé dans le plan marketing 2001-2005 :
Le positionnement : entre TRADITIONS et TERROIR,
le Centre-du-Québec une région authentique et surprenante
« Au rythme des traditions et du terroir, le Centre-du-Québec offre des expériences touristiques authentiques
et surprenantes. Facilement accessible de partout, la région convie les Québécois, les Centriquois et leurs
invités à un véritable contact avec la terre, un contact avec les gens. Destination aux multiples escapades, la
région a de quoi répondre à des motifs de séjours variés et répétés : loisirs et sport, détente et divertissement,
apprentissage et découvertes amusantes. »
Ce positionnement met toujours en exergue les véritables forces du Centre-du-Québec. Or, la notion de « modernité » a
été remplacée par celle de « surprenante ». En effet, il est important de faire ressortir dans le positionnement le côté
méconnu, surprenant de la région et de contrer l’image de la non-pertinence (« Il n’y a rien à faire… ») ou du « pipi-stop »
entre le point A et le point B.
Le Réseau de veille en tourisme (www.veilletourisme.ca) place l’authenticité et l’expérience au cœur des tendances
touristiques actuelles.
•
l’expérience. Le voyageur souhaite se divertir et VIVRE une expérience; il sera charmé par une visite active,
participative et interactive qui lui procure des sensations (« good feeling »). Selon notre propre examen des tendances
actuelles, l’expérience doit de surcroît être facilement consommable à travers une chaîne de valeurs, où le visiteur est à
même de percevoir la facilité avec laquelle il vit son expérience du début à la fin.
•
l’authenticité. Le voyageur recherche une expérience à part. Il désire revenir chez lui avec des souvenirs impérissables
de la destination et des attraits qu’il a visités. Il veut mieux comprendre la culture locale et établir des contacts avec sa
population. Pour le Centre-du-Québec, cela fait ressortir l’importance d’axer son positionnement sur l’interaction
humaine au travers des gens passionnés qui partagent leur savoir-faire (le producteur de canneberges, le
transformateur de fromages, l’horticulteur, l’éleveur de moutons, l’artisan du bronze, etc.).
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Aussi, on note la tendance suivante :
•
l’environnement et l’écologie. La philosophie écologique est de plus en plus populaire, on constate « un virage au
vert ». Une destination ou un attrait qui adhère à cette philosophie peut devenir plus attrayant.
Cela dit, le positionnement « traditions, terroir, authentique et surprenante » devra toujours transparaître au
travers des efforts de structuration de l’offre et de promotion.
Si le positionnement « traditions » s’est bien démarqué au cours des cinq dernières années, celui du terroir doit ressortir
davantage. L’objectif est toujours d’attirer les Québécois « par le ventre », et ce, avec les produits du terroir du Centre-duQuébec.
Le Centre-du-Québec doit faire connaître en quoi il est le chef de fil en la matière. Au même titre que le homard est associé
à la Gaspésie, les vins aux Cantons-de-l’Est. Les relations « fromage/Centre-du-Québec » et « canneberge/Centre-duQuébec » doivent faire partie de l’imaginaire collectif. Le Centre-du-Québec a sa place en la matière et il doit le faire savoir.
Ainsi, en trame de fond aux quatre grands axes directeurs, le terroir doit toujours venir s’ajouter aux expériences proposées
(au même titre que l’aspect « traditions »). Historiquement, on sait que l’agrotourisme dans le Centre-du-Québec est
difficile à développer et à maintenir. Les producteurs sont débordés et manquent de temps afin de bien remplir la tâche à
saveur touristique. Le terroir est donc beaucoup plus approprié et s’imbrique tout à fait dans le concept de « création de
chaîne de valeurs », qui doit désormais dicter les stratégies du Centre-du-Québec.
L’ajout de produits du terroir :
•
•
•
stimule la demande auprès des agriculteurs régionaux;
stimule l’innovation et le développement de concepts originaux et créatifs, de produits signatures ou de privilèges;
contribue au renforcement du positionnement régional.
Par exemple, dans le cas des clients d’affaires, on peut leur proposer des paniers cadeaux du terroir décorés de fleurs
séchées de Rose Drummond et accompagner le tout de cartes postales sur lesquelles on y inclurait des informations du type
« Le saviez-vous que… ». Le Centre-du-Québec doit conséquemment développer une approche iconographique qui lui est
propre en matière de terroir et de traditions.
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6. Stratégie produit
6.1 Approche par expérience
Expériences
Correspond à un ensemble d’activités recherchées par le visiteur et dans une certaine mesure, répond
à de grandes motivations de voyage / chaque expérience retenue représente une offre caractéristique
du Centre-du-Québec.
Produits-vedettes
Activité et produit central constituant le cœur d’une ou de plusieurs expériences et donc d’une offre
« accrocheuse » pour une clientèle spécifique. L’objectif ultime étant de bien positionner l’offre, de la
clarifier dans l’esprit des gens et de les attirer ultimement dans la région.
Produits de support – expériences
croisées qui permettent de créer la
chaîne de valeurs
Ensemble d’activités et de produits de support permettant de créer une expérience en lien avec le
produit-vedette et de prolonger la durée du séjour.
Résultante : offre claire, simple et
valeur ajoutée
Cette approche par expérience sera orientée en fonction de mettre de l’avant une offre claire et de
favoriser la rétention des clientèles. Ces incitatifs visent principalement à contribuer à l’augmentation
de la durée de séjour tout en haussant la dépense moyenne, soit le fondement même de la chaîne de
valeurs.
De concert avec les hôteliers et les membres de l’ATR, une politique de chaîne de valeurs sera mise
sur pied et promue, à travers diverses campagnes :
2 e nuit accompagnée d’une valeur ajoutée prenant plusieurs formes (par exemple : des billets
d’entrée pour un musée, pour un spectacle, etc.).
Chaque approche, ou produit d’appel mis de l’avant, doit refléter l’expérience recherchée par la clientèle cible. Et bien
évidemment, pour chacune de ces expériences, le positionnement général de la région doit demeurer en trame de fond :
« traditions, terroir, authenticité et surprises ». Cette approche doit se refléter à l’intérieur de chacune des stratégies
de mise en marché utilisées.
Le défi : S’assurer d’offrir à la clientèle touristique des expériences de voyage correspondant à ses intérêts particuliers et à
la fibre soutenant leurs motivations de voyage. En l’absence de données précises et approfondies sur les motivations de
voyage dans le Centre-du-Québec et sur les intérêts particuliers des Centriquois, nous les définirons en fonction de l’offre
de la région et des données secondaires disponibles. Or, cela fera certainement partie des indicateurs à incorporer
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désormais au tableau de bord du Centre-du-Québec. En effet, au-delà des statistiques d’achalandage, la connaissance des
motivations de la clientèle via des méthodes de recherche scientifique (comme les groupes de discussion) représente la clé
pour la réussite des stratégies de mise en marché.
Cela dit, en considérant les produits forts du Centre-du-Québec, les tendances et les besoins des clientèles, nous proposons
au Centre-du-Québec de regrouper l’offre en fonction des expériences suivantes :
•
L’expérience PETITS PLAISIRS ET BONNE BOUFFE
•
L’expérience TRADITIONS, ÉVÉNEMENTS ET DÉCOUVERTES
•
L’expérience BALLADES, SENTIERS ET NATURE
•
L’expérience RENDEZ-VOUS D’AFFAIRES
•
L’expérience GOLF
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Mentionnons qu’un même produit peut se retrouver dans deux expériences différentes. C’est la façon de positionner le
produit et, en bout de ligne, de le consommer, qui sera différente.
6.2 Approche stratégique
1.
•
•
•
2.
Offrir de véritables expériences à vivre, et pour ce faire :
faire valoir la tradition, l’authenticité, le terroir et le côté surprenant comme attributs distinctifs;
démontrer le caractère actif et animé de la destination;
unir les intervenants dans une « chaîne de valeurs », dans laquelle ils verront leur complémentarité et la valeur ajoutée
de chacun.
Bonifier et consolider l’offre et les produits sur le territoire à partir de diverses opportunités :
•
en matière de développement de produits, l’ATR peut jouer un rôle d’influence et d’accompagnateur, en communiquant
aux leaders régionaux les projets jugés prioritaires et pertinents pour le développement touristique du Centre-duQuébec;
•
voir à ce titre l’orientation stratégique no 4 (section « Orientations stratégiques »).
3. Utiliser certains produits-vedettes comme avantages comparatifs pour attirer les clientèles :
•
puisque l’offre touristique est composée d’une multitude d’attraits, mais d’un faible nombre de produits d’appel majeurs,
il faut en priorité mieux exploiter ces derniers;
•
deux grands types de produits-vedettes doivent être mis de l’avant :
a) ceux qui vont attirer la masse, qui génèreront du volume (donc davantage les familles, les couples et les groupes
d’amis, en bref, ceux qui voyagent en groupe). On pense ici aux activités/attraits à grand déploiement, comme le
Village Québécois d’Antan, le spectacle AO, les pistes cyclables, etc.;
b) ceux qui s’adressent à des clientèles de niche : le golf, le quad et le mototourisme.
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4. Miser sur les « escapades » de courts séjours de deux nuitées :
•
étant donné sa localisation et les comportements passés des visiteurs, on sait que la région présente un bon potentiel
pour les « escapades » de courts séjours de deux nuitées. Ces « courtes » escapades se déroulant sur une période de
trois jours disposeront également d’un attrait auprès des clientèles de proximité.
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6.3 Définition des expériences
Expériences
PETITS PLAISIRS ET
BONNE BOUFFE
Description
•
Si le terroir est toujours omniprésent au
travers des différentes expériences offertes
au Centre-du-Québec, il en fait également
une expérience touristique en soi. La
détente,
la
tranquillité,
le
bonheur,
l’authenticité et la qualité de la table, voilà le
cœur de l’expérience « Petits plaisirs et
bonne bouffe ».
Principales images
•
•
•
Détente
Paysages ruraux, pittoresques
où baigne la tranquillité
Lire un livre, boire un café,
avoir les pieds dans l’eau, se
faire masser, prendre un
bain, rire en famille, relaxer
entre
amis,
marcher,
s’étendre sur une chaise
longue, etc.
Exemples de produits
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
TRADITIONS,
ÉVÉNEMENTS ET
DÉCOUVERTES
•
Les événements forgent depuis des années
l’offre touristique du Centre-du-Québec.
L’expérience « Traditions, événements et
découvertes »
regroupe
des
événements/attraits/sites
permettant
de
traduire l’authenticité et les traditions, les
découvertes, tout en permettant de cibler
tantôt la masse, tantôt des clientèles de
niche.
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•
•
•
•
•
•
•
Culture québécoise
Culture d’autres pays
Églises
Chevaux, carrioles, cabanes à
sucre
Violons, accordéons
Habillement d’époque
Etc.
•
•
•
•
•
•
Terroir/Gastronomie
Centre de santé
Dégustations
Terrasses/Restaurants/Bistros
Fromageries
Vélo/Pique-niques
Marchés publics
Théâtres d’été Gilles Latulippe
Petits événements
Agrotourisme : balade gourmande
dans les Bois-Francs
Festival de la canneberge de
Villeroy
Etc.
Grands événements (AO, Mondial
des Cultures, FIMAV, etc.)
Spectacles et arts de la scène
Musée (Musée des religions du
monde, Musée des Abénakis)
Antiquaires
Village Québécois d’Antan
Terroir/Gastronomie
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Expériences
BALADES, SENTIERS ET NATURE
Description
•
La demande touristique québécoise pour
les activités douces, de plein air, se fait
de plus en plus grande. L’expérience
« Balades, sentiers et nature » regroupe
les activités qui
permettent de se
détendre au grand air, tout en admirant
les paysages : marche, promenade,
excursion ou grande randonnée pédestre,
bicyclette, découvrir la nature et le
territoire (à moto, à vélo, en quad, à
cheval, etc.).
Principales images
•
•
•
•
Balades tôt le matin, à la
brunante
Paysages bucoliques
Tranquillité
Ressourcement
Exemples de produits
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
RENDEZ-VOUS D’AFFAIRES
•
La notion de rendez-vous n’a pas été
incluse par hasard à cette expérience : le
Centre-du-Québec offre une expérience à
la « croisée des chemins », qui permet de
se réunir rapidement dans un contexte
enchanteur et authentique, dans un cadre
champêtre et semi-urbain.
•
•
•
•
•
•
•
Desjardins Marketing Stratégique
www.desjardinsmarketing.com
(Réf. : DMS #8010)
Conclusion d’ententes
Réunions conviviales
Lac-à-l’épaule
Retrouver, voir, échanger,
développer des liens de
visu avec ses collègues, ses
partenaires
Point de rassemblement
entre les différents bureaux
qui ont pignon sur rue dans
plus d’une ville
•
•
•
•
Vélo
Oies
Grande tourbière de Villeroy
Équitation
Parc de la rivière Gentilly
Terroir
Quad
Moto (découvertes de la région
avec haltes/mototourisme)
Traîneau à chiens
Arbre en arbre
Réunions d’affaires : séminaires,
formations, colloques
Tournois de golf
Salons manufacturiers, foires
Exemple
de
produit-vedette
incontournable en matière de
consolidation d’équipe : ferme du
Joual Vert
Pont entre Québec et
Montréal
Région de « transit »
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Plan de développement marketing 2009-2013 – Version préliminaire
Expériences
GOLF
Description
•
Les terrains de golf du Centre-du-Québec
sont là pour répondre aux besoins des
clientèles qui souhaitent s’y exercer tôt
au printemps, et sont également là pour
répondre aux besoins de la relève : les
nouveaux et jeunes golfeurs.
Principales images
•
•
Exemples de produits
Plaisir de jouer ensemble
•
Golfeurs qui ne se
« prennent pas au
sérieux »
•
•
•
Tournois de golf/Golf pour
entreprises
Golf individuel, début de saison
hâtive
Groupes organisés (incluant des
groupes scolaires pour l’initiation
hâtive, au printemps, sur les
terrains de golf du Centre-duQuébec)/Tournois de golf.
Exemple de produits à
développer : créer un événement
dans la région, des tournois de
golf pour amateurs juniors (12 ans
et plus).
Rappelons qu’un même produit peut se retrouver dans deux expériences différentes. C’est la façon de positionner le produit
et, en bout de ligne, de le consommer, qui sera différente.
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7. Organisation de l’offre
7.1 Clubs produits
Plus que jamais, la notion de clubs produits doit figurer au cœur des stratégies d’approche du Centre-duQuébec. Des efforts ont été entrepris en ce sens au cours des 5 dernières années par l’ATR, mais la région doit aller
encore plus loin et mobiliser les membres autour des expériences et des chaînes de valeurs.
Les entrevues conduites auprès de quelques intervenants au printemps 2008 12 a permis de constater que la situation s’est
améliorée depuis 2001 au niveau de la concertation entre les intervenants. Ils se sont montrés prêts à aller encore plus loin,
à condition de s’éloigner « du politique ». Cette même volonté a été exprimée lors de l’atelier de travail tenu au mois de
juillet 2008 13 : les intervenants souhaitent que chacun fasse davantage de référencement; ils se disent ouverts à connaître
ce que les autres ont à offrir afin d’augmenter les ventes croisées et les partenariats.
Cela étant, l’ATR doit saisir cette opportunité et pousser encore davantage le maillage entre les intervenants.
•
But des clubs
produits :
∼ Développer des partenariats entre les intervenants qui ont une même vision pour le
développement d’un produit, d’une expérience ou de clientèles communes.
∼ Mettre en place des chaînes de valeurs et stimuler les innovations dans la prestation des
services.
12
13
Six entrevues réalisées dans le cadre du rapport d’étape déposé en juin 2008.
Atelier de travail tenu auprès de membres de l’ATR de même qu’auprès d’acteurs clés de la région (15 personnes au total).
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Plan de développement marketing 2009-2013 – Version préliminaire
Prémisses derrière ces grandes orientations stratégiques :
1. Les clubs produits sont au cœur du fondement de la chaîne de valeurs.
C’est donc dire qu’il s’agit de mettre de l’avant quelques produits d’appel forts et pertinents afin de clarifier l’offre dans
l’esprit des visiteurs potentiels, afin d’augmenter la notoriété de la région, de même qu’afin de mettre en plan une offre
accrocheuse auprès d’une clientèle spécifique (soit le fondement même de l’approche par expérience). Les clubs produits
auront pour effet de créer une chaîne de valeurs : les produits de support produiront une valeur ajoutée à l’expérience
touristique issue du club produit.
•
Valeur ajoutée : objectif d’attraction et de rétention des clientèles (donc augmentation de la durée de séjour et/ou de la
dépense touristique). Cette valeur ajoutée passe notamment par le référencement sur place, mais aussi par la prise en
charge au préalable du visiteur en lui proposant une offre facilement consommable. Reprenons ici l’exemple de la 2 e nuit
accompagnée de billets d’entrée pour un musée, etc.
•
Valeur ajoutée qui doit aussi se traduire dans les bureaux d’accueil : conseils, suggestions, référencement dans l’objectif
de prolonger et/ou d’améliorer l’expérience touristique. Offrir le service de réservation de billets (de spectacles par
exemple), recommander des restaurants, en bref, encadrer et assurer une prise en charge du visiteur lorsqu’il en
manifeste le désir et compléter son profil (c’est-à-dire, compléter le profil de tous les visiteurs ayant recours aux
services des bureaux d’accueil).
Ainsi donc, ce sont les produits/attraits moteurs des clubs produits qui doivent être mis de l’avant, et non les produits de
support ou complémentaires dans les stratégies de mise en marché de l’ATR.
La facture actuelle de présentation des clubs produits ressemble davantage à une liste. L’ATR et les parties prenantes des
clubs produits doivent désormais aller plus loin dans l’organisation de l’offre, en passant du « simple menu » à la
« table d’hôte avec expérience gastronomique »!
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(Réf. : DMS #8010)
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Plan de développement marketing 2009-2013 – Version préliminaire
2. Les composantes des clubs produits doivent être pertinentes, c’est-à-dire : être en lien direct avec la
thématique et disposer d’une même vision pour le développement d’une expérience touristique.
À l’heure actuelle, bien que les entreprises soient regroupées sous des thèmes (ex. : activités et plein air), les liens
thématiques ne sont pas toujours évidents entre les membres (ex. : centre commercial). L’ATR doit faire office de
planificateur et de conseiller au niveau des membres à inclure dans les clubs produits.
3. La valeur ajoutée des clubs produits à l’offre touristique centriquoise passe par la constance. Pour ce faire,
l’ATR doit s’impliquer afin d’assurer la constance, dans le temps, de ces quelques clubs produits.
La constance des clubs produits dans le temps contribuera effectivement à la création d’images dans l’esprit des Québécois
et ainsi, contribuera directement au positionnement de la région du Centre-du-Québec en tant que destination touristique à
découvrir.
Des clubs produits constants…
•
•
•
•
•
•
…pour contribuer au positionnement de la région;
…pour structurer l’offre en un produit facilement consommable;
…pour faire ressortir la pertinence de se rendre dans le Centre-du-Québec;
…pour permettre d’instaurer un système de vigie et de collecte de données relativement à l’achalandage;
…pour permettre de gagner en expérience. Le fait de changer les clubs produits nuit à l’amélioration du
produit touristique et à leur notoriété.
Les clubs produits en
2007 :
Desjardins Marketing Stratégique
www.desjardinsmarketing.com
(Réf. : DMS #8010)
∼
se stabilisent à 7 : agrotourisme, cyclotourisme, événements et spectacles, golf,
congrès et affaires, hiver (motoneige et quad) et mototourisme (en
développement). Toutefois, les véritables initiatives en ce sens ont été très timides
(principalement en cyclotourisme et en agrotourisme). Elles se soldaient plus
souvent qu’autrement par la publication d’une brochure, mais n’allaient pas plus
loin.
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Plan de développement marketing 2009-2013 – Version préliminaire
•
L’objectif pour 2009-2013 :
∼
∼
∼
∼
•
Les critères et modalités
pour 2009-2013 :
Desjardins Marketing Stratégique
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(Réf. : DMS #8010)
∼
∼
instaurer des jalons qui permettront d’assurer leur existence à travers le temps;
les clubs produits ne doivent plus être associés à une catégorie de produits en
particulier (comme le cyclotourisme, etc.), mais doivent plutôt être conçus en
fonction des expériences. Ils ne seront donc plus construits à la verticale (famille
de produits identiques), mais plutôt de façon transversale (à travers les
différentes catégories de produits);
les clubs produits doivent permettre de créer des liens entre les principaux
produits suivants :
a) terroir
b) cyclotourisme
c) mototourisme
d) événements-spectacles
e) golf
f) affaires et congrès
g) quad
h) écotourisme
les
a)
b)
c)
d)
e)
clubs produits doivent s’inscrire dans l’une des cinq expériences proposées :
PETITS PLAISIRS ET BONNE BOUFFE
TRADITIONS, ÉVÉNEMENTS ET DÉCOUVERTES
BALLADES, SENTIERS ET NATURE
RENDEZ-VOUS D’AFFAIRES
GOLF
initiative qui doit provenir de l’ATR et qui doit être soutenue dans le temps par
l’ATR, elle-même appuyée des agents de développement touristique des MRC;
regroupement par expérience, et donc, par pertinence « thématique » : miser sur
la pertinence plutôt que sur les interrelations entre les MRC. L’objectif ne doit plus
être de faire parcourir à « tout prix » le territoire (ou 3 MRC), ce qui aurait pour
effet de rebuter le visiteur potentiel ou d’agir comme facteur d’insatisfaction sur
l’expérience touristique vécue. La distance entre deux attraits pourrait paraître
longue. D’autre part, les entrevues et l’atelier de travail ont aussi permis de cerner
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Plan de développement marketing 2009-2013 – Version préliminaire
∼
∼
∼
∼
∼
∼
∼
∼
∼
Desjardins Marketing Stratégique
www.desjardinsmarketing.com
(Réf. : DMS #8010)
la volonté des intervenants à regrouper l’offre en fonction de leur pertinence, et
non en fonction de leur territoire;
mettre sur pied des initiatives qui partent d’une motivation de base : par exemple,
pour le vélo, qu’est-ce que recherchent les cyclotouristes? La tranquillité,
l’authenticité et la découverte par les sens? Le terroir, l’agrotourisme et le
cyclisme pourraient dès lors bien se marier à l’intérieur d’un club produit
facilement consommable. En s’interrogeant sur les motivations de base, il sera dès
lors possible de construire d’autres clubs produits pertinents aux yeux des visiteurs
potentiels;
toujours mettre le terroir et les traditions en trame de fond aux différents clubs
produits;
être membre en règle de l’ATR;
être prêt à investir temps et argent pour développer le produit et sa
commercialisation;
s’arrimer au plan marketing de l’ATR;
désigner un responsable qui rendra compte des travaux au CA de l’ATR;
se réunir au minimum quatre fois par année;
en faire la promotion sur le site Internet;
être engagé dans la démarche Qualité Québec afin d’optimiser les standards
d’accueil et de démarquer la région.
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Plan de développement marketing 2009-2013 – Version préliminaire
7.2 Circuits
Les circuits
Les circuits demeurent toujours un excellent moyen de représentation rapide et pratique des clubs produits : à partir d’une
thématique et d’un fil conducteur communs.
•
L’objectif des circuits :
∼
∼
∼
rendre l’offre plus facilement consommable;
allonger la durée du séjour;
intéresser des clientèles ayant des intérêts spécifiques.
•
Les circuits présentés par le
passé :
∼
∼
les thématiques et les entreprises changent selon les années;
le site Internet de l’ATR présente, en 2008, 5 grands circuits : Route des
Antiquaires , Spectacles et événements , Jardins et Arts , Aventures et
expériences , Fromages, canneberges et trouvailles gourmandes . Le circuit
Aventures et expériences, et l’image qui lui est associée dans le
pictogramme, évoquent les activités de plein air ou autres attraits/sites qui
permettront de générer leur lot d’émotions;
bien que les entreprises soient regroupées sous des thèmes (ex. : activités et
plein air), la facture de présentation ressemble davantage à une liste;
les liens thématiques ne sont pas toujours évidents avec les membres. Par
exemple, pour le circuit « Aventures et expériences », on retrouve des
entreprises qui ne sont certainement pas source d’aventures et d’expériences
fortes pour un visiteur, telle le laisse présager l’icône. Entre autres, on
retrouve La Grande Place des Bois-Francs (centre commercial), le CLD de
l’Érable, les Usines Cascades et le Bingo de Drummond...
∼
∼
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(Réf. : DMS #8010)
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Plan de développement marketing 2009-2013 – Version préliminaire
∼
les forfaits croisés sont principalement pour le golf, les spectacles, le théâtre
d’été, le vélo.
Attention! Sur le site Internet de l’ATR, on présente le circuit « Spectacles et
événements ». Or, il ne peut s’agir d’un circuit puisque les événements sont
sporadiques et se tiennent à des moments précis dans le temps. Ils ne peuvent être
vus comme un circuit. Un réaménagement s’impose certainement.
•
L’objectif pour 2009-2013 :
∼
∼
Desjardins Marketing Stratégique
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(Réf. : DMS #8010)
définir des circuits sur la base
d’expériences thématiques qui intègrent
plusieurs produits;
passer de l’approche « menu » à l’approche « table d’hôte avec expérience
gastronomique ». Il faut rendre les circuits plus facilement consommables en
encadrant bien le visiteur;
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Plan de développement marketing 2009-2013 – Version préliminaire
∼
∼
Desjardins Marketing Stratégique
www.desjardinsmarketing.com
(Réf. : DMS #8010)
le circuit « Aventures et expériences » devrait être subdivisé et renommé.
Les termes « Aventures et expériences » ne correspondent pas aux motivations
de voyage des clientèles du Centre-du-Québec. Ces termes correspondent
davantage aux sensations fortes que l’on peut retirer d’une expérience (ce qui
n’est pas le cas avec les pistes cyclables du Centre-du-Québec, ni avec les
terrains de golf).
le circuit « vélo » devra faire partie de la nouvelle interface « circuits »
proposée sur le site Internet du Centre-du-Québec.
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Plan de développement marketing 2009-2013 – Version préliminaire
7.3 Forfaits
Les forfaits
Tout comme nous le proposions dans le plan marketing 2001-2005, les clubs produits devront travailler sur la
commercialisation et la forfaitisation.
Ainsi, chaque club produit aura à développer un minimum de forfaits qui comprendront :
une activité dominante (le thème du forfait);
un minimum de trois à quatre activités complémentaires;
la restauration;
l’hébergement;
les dates en vigueur;
les prix;
la clientèle à qui s’adresse le forfait;
un thème au forfait.
•
Les forfaits sur le site
Internet en 2008 :
∼
∼
∼
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(Réf. : DMS #8010)
forfaits regroupés sur le site Internet de l’ATR en 2008 sous 6 grandes rubriques :
découvertes, santé, golf, théâtre, plein air et spectacles;
ils se limitent à une nuitée. Les forfaits reposent la plupart sur le principe d’une
offre d’une nuitée, d’un dîner, d’un souper, de l’attrait principal et, dans certains
cas, de la visite d’un autre attrait touristique parmi une banque de quelques
attraits touristiques. Or, leur facture visuelle est très descriptive : on ne ressent
pas l’expérience véhiculée par le forfait;
plusieurs devront être revus selon le principe de la chaîne de valeurs. Ex. : pour le
forfait « Village Québécois d’Antan », le forfait ne comprend aucune expérience
croisée. Or, si on va sur le site Internet de AO La Fantastique Légende , on peut
retrouver très rapidement une expérience croisée avec le Village Québécois
d’Antan. C’est ce genre de partenariat qui doit faire systématiquement partie de
l’offre du Centre-du-Québec. Par exemple : 2 e nuit accompagnée d’une
valeur ajoutée prenant plusieurs formes (par exemple : des billets
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Plan de développement marketing 2009-2013 – Version préliminaire
∼
∼
∼
•
L’objectif pour 2009-2013 :
Desjardins Marketing Stratégique
www.desjardinsmarketing.com
(Réf. : DMS #8010)
∼
∼
d’entrée pour un musée, pour un spectacle, etc.). Autres exemples : offre
d’une 3 e nuitée à 50 %. Réduction du prix du billet d’entrée au Village
Québécois d’Antan à l’achat d’un billet pour le spectacle AO La
Fantastique Légende. Dans ce cas, le forfait sera créé de façon à générer un
minimum d’une nuitée dans un hôtel du Centre-du-Québec. Par exemple, la
réduction sur le billet d’entrée au Village Québécois d’Antan serait applicable à
partir du lendemain de la visite au spectacle AO…;
d’autres forfaits devront être revus selon leur pertinence. Par exemple, dans le
regroupement « Découvertes », on retrouve les forfaits « Quality Suites ».
Certes, il s’agit d’un forfait hôtelier, mais il ne fait certainement par ressortir l’axe
« découvertes » que nous sommes supposés y retrouver. Rappelons que selon les
stratégies d’approche promulguées dans ce plan marketing, ce sont des
expériences ainsi que des produits d’appel forts qui doivent être mis de l’avant (et
non plus des chambres d’hôtel);
le forfait « Vélo dans les Bois-Francs » doit aller encore plus loin. Il faut se
commettre, y aller avec une approche « coup de cœur », qui saura bien encadrer
le visiteur tout au long de sa courte escapade dans le Centre-du-Québec;
le forfait « Balade gourmande dans les Bois-Francs » traduit, pour sa part,
assez bien les approches par programmation et par expérience. Il comprend :
– 1 nuitée à l'établissement de leur choix;
– 1 petit déjeuner;
– 1 souper;
– une balade en autobus accompagnée d'un guide parmi 2 circuits différents les
samedis 4 et 11 octobre;
– chaque circuit d'une journée comprend les visites et dégustations chez 5 à 8
entreprises agroalimentaires.
les forfaits seront mis en marché selon l’approche par programmation;
ils ne doivent pas inonder le visiteur potentiel, au point de diluer la clarté de
l’offre touristique du Centre-du-Québec. Ils doivent s’imbriquer dans l’une des cinq
expériences proposées.
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Plan de développement marketing 2009-2013 – Version préliminaire
8. Marché et clientèles cibles
L’approche par expérience nécessite d’abord et avant tout une bonne connaissance des clientèles. C’est d’ailleurs un défi
important qui a été soulevé à la section 6 portant sur la définition des expériences. « S’assurer d’offrir à la clientèle
touristique des expériences de voyage correspondant à ses intérêts particuliers et à la fibre soutenant leurs motivations de
voyage. »
Rappelons que deux grands types de produits-vedettes doivent être mis de l’avant dans l’approche par expérience :
a) ceux qui vont attirer la masse, qui génèreront du volume (donc davantage les familles, les couples et les groupes d’amis,
en bref, ceux qui voyagent en groupe).
•
Objectif : bien « exploiter » les clientèles traditionnelles du Centre-du-Québec et tirer profit des visites « parents-amis »
engendrées par la clientèle intra-régionale.
•
Moyens : à partir des attraits/sites/activités à grand déploiement, comme le Village Québécois d’Antan, le spectacle AO,
les pistes cyclables, etc.
b) ceux qui s’adressent à des clientèles de niche : le mototourisme, le golf, l’écotourisme.
•
•
Objectif : développer des nouvelles clientèles et les faire venir à des périodes précises.
Moyens : à partir des attraits/sites/activités qui peuvent être considérés comme des avantages comparatifs (ex. :
ouverture hâtive des terrains de golf, les oies, etc.).
Les expériences ont pour objectif premier de correspondre aux principales attentes et motivations des clientèles à cibler,
tout en tenant compte de l’offre et des produits d’appel forts (iconiques) du Centre-du-Québec. En bref, elles visent à offrir
le meilleur du Centre-du-Québec, en fonction de ce qui fait vibrer des marchés et des segments de clientèles circonscrits.
Plus l’expérience proposée est conforme à leurs motivations de voyages et à leurs attentes, plus ils seront tentés de faire un
saut dans la région, de s’y arrêter plus que pour le temps d’un simple transit, ou de profiter de la présence de parents/amis
pour vivre une expérience touristique.
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C’est pourquoi, désormais, la segmentation des marchés doit reposer de prime abord sur les motivations de
voyage (expériences recherchées) de même que sur les marchés visés (géographiques), et moins sur des
caractéristiques sociodémographiques (comme, par exemple, sur la base d’une segmentation par cycle de vie,
telles les familles d’âge mûr, les jeunes familles, etc.). Tout de même, les tableaux de cette section
présentent, à titre indicatif, les types de clientèles (boomers, couples d’âges mûrs, etc.) qui sont davantage
susceptibles de présenter les motivations de voyage s’inscrivant dans le cadre des 5 expériences du Centredu-Québec.
Les sections suivantes présentent donc les déclinaisons des expériences selon les motivations-marchés-clients. Les
questions qui sous-tendent ces déclinaisons :
1) Les produits d’appel et de support dans chacune de ces expériences correspondent à quelles motivations de voyage? Ils
s’adressent à quel(s) marché(s)? À quelle(s) clientèle(s)?
2) Comment se définissent les motifs de voyage et les couples marché-client?
Voici maintenant quelques paramètres à retenir 14 :
•
•
•
les escapades de week-end se font rarement en solo, mais plutôt en couple, en famille ou entre copines;
•
•
les voyageurs solos ou les groupes d’hommes voyagent surtout par affaires ou pour participer à un congrès;
14
Source : Levasseur, Maïthé, Réseau de veille en tourisme. « Qui voyage avec qui? ». Septembre 2008.
les voyages d’agrément se font plus souvent en famille ou en couple;
la résidence de quelqu’un d’autre (un parent, un ami ou une résidence louée) est une forme d’hébergement très
commune aux adultes avec des enfants et aux personnes voyageant seules;
les voyages d’affaires se font seuls dans 84 % des cas.
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8.1 Couples expériences – produits – marchés
Expériences
PETITS PLAISIRS ET
BONNE BOUFFE
TRADITIONS,
ÉVÉNEMENTS ET
DÉCOUVERTES
Motivations
•
•
•
•
•
•
•
•
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Détente/Relaxation
Plaisirs gustatifs
Découvertes
Côté épicurien
Découvertes
Intérêt pour l’apprentissage, la
culture, le patrimoine (antiquités,
Musée des Abénakis, etc.)/Visite de
lieux culturels
Vouloir décrocher, s’amuser
Côté festif, grands événements (AO,
Mondial des Cultures, …)
Marchés primaires
De proximité (distance de 80 à
159 km de la résidence
principale) :
•
•
•
•
•
•
•
Montérégie
Couples matures/Boomers/Retraités
Groupes d’amis (notamment de
femmes)
Montréal
Laval
Québec
Chaudière-Appalaches
De proximité (distance de 80 à
159 km de la résidence
principale) :
•
•
•
•
•
Clientèles primaires
Montérégie
Montréal
Laval
•
•
•
•
Familles avec jeunes enfants ou avec
adolescents (ex. : Village Québécois
d’Antan)
Clientèles ethniques
Couples matures/Boomers/Retraités
Groupes organisés
Québec
Chaudière-Appalaches
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Expériences
BALADES,
NATURE
SENTIERS
RENDEZ-VOUS
D’AFFAIRES
Motivations
ET
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
15
Tranquillité
Ressourcement/Nature
Découverte d’un territoire
Observation des paysages, de la
faune et de la flore
Randonnée pédestre/vélo
Détente et repos
Marchés primaires
De proximité (distance de 80 à
159 km de la résidence principale) :
•
•
•
•
•
Montérégie
Clientèles primaires
•
•
Montréal
Laval
Québec
Chaudière-Appalaches
•
•
Couples matures/Boomers/Retraités
Groupes d’amis/Groupes organisés
(notamment pour les événements
« vélo »)
Clientèle de niche : intérêt pour les
oies
Cyclotouristes sportifs/
Cyclotouristes vacanciers 15
Activités « nature »
Activités sportives « douces »
Corporatif/Réunions d’affaires
Conclusion d’ententes/Faire des
contacts
Congrès de motivation et villégiature
Retrouver, voir, échanger,
développer des liens de visu avec ses
collègues, ses partenaires
De proximité (distance de 80 à
159 km de la résidence principale) :
•
•
•
•
Montréal
Laval
•
•
•
Entreprises de moins de 300
employés
Finances/Assurances/Industriel
Pharmaceutique
Québec
Chaudière-Appalaches
Point de rassemblement entre les
différents bureaux qui ont pignon sur
rue dans plus d’une ville
Une étude intéressante a été commandée par Vélo Québec (Juin 2006, Vélo Québec Association). « L’état du vélo au Québec en 2005 ». Cette
étude est certainement d’intérêt pour le Centre-du-Québec afin d’approfondir sa compréhension des cyclotouristes. On y distingue le profil des
cyclotouristes
vacanciers
de
celui
des
cyclotouristes
sportifs.
Elle
peut
être
consultée
en
ligne
à
l’adresse
suivante :
www.velo.qc.ca/documents/etatduvelo2005_fr.pdf. Quelques extraits sont présentés en annexe. Cette étude étant quinquennale, elle sera
renouvelée en 2009 (pour publication en 2010).
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Expériences
GOLF
•
•
•
•
Motivations
Marchés primaires
Ceux qui veulent s’y mettre hâtivement
De proximité (distance de 80 à
159 km de la résidence principale) :
Ceux qui constituent la relève : nouveaux
golfeurs
Ceux qui veulent uniquement meubler
quelques heures lors de leur séjour
Escapades corporatives : création de liens,
d’ententes, développement
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•
•
•
•
•
Montérégie
Montréal
Laval
Clientèles primaires
•
•
•
•
Québec
Chaudière-Appalaches
•
Individuel
Petits groupes et corporatif
Groupes organisés (clientèles
scolaires)
Tournois de golf amateurs pour
juniors
Jeunes golfeurs (12 ans et plus)
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8.2 Clientèles d’agrément : primaires et secondaires
Cette section présente les relations entre les marchés géographiques et les clientèles d’agrément, en fonction de
l’importance des cibles (primaires, secondaires, en développement, à étudier).
Cibles
Marchés
De proximité (distance de 80 à 159 km
de la résidence principale) :
Cibles primaires
•
•
•
•
•
Montérégie
Montréal
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(Réf. : DMS #8010)
•
•
•
Cyclotouristes (sportifs/vacanciers)
Groupes d’amis (notamment de femmes)
Couples matures/Boomers/Retraités
Laval
Québec
Chaudière-Appalaches
Cibles
Cibles secondaires
Clientèles
Marchés
De proximité (distance de 80 à 159 km
de la résidence principale, mais qui
génèrent actuellement moins de visitespersonnes) :
•
•
•
Clientèles
•
•
•
Familles avec jeunes enfants, avec adolescents
Jeunes couples
Jeunes (18-35 ans)
Laurentides
Lanaudière
Mauricie
Page 60
Plan de développement marketing 2009-2013 – Version préliminaire
Cibles
Marchés
Clientèles
•
En développement
•
•
Montréal
•
Québec
•
Cibles
En questionnements
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(Réf. : DMS #8010)
Clientèles ethniques de Montréal. Une brève recherche sur les
clientèles ethniques de Montréal permet de constater rapidement
qu’elles sont bien organisées et qu’elles semblent faciles à
joindre via des médias spécialisés s’adressant spécifiquement à
elles (sur les trois plaquettes qui sont la radio, la télévision et les
médias imprimés).
Jeunes golfeurs – clientèles scolaires (secondaires/collégiales)
qui s’exercent à la pratique du golf (dans le cadre scolaire, ex. :
programme sports-études, volet « golf » au collégial, etc.)
Jeunes golfeurs ayant un intérêt pour les tournois de golf
amateur
Marchés
•
•
•
•
Clientèles
Montréal
Québec
Chaudière-Appalaches
•
•
Quadistes
Motoneigistes
Montérégie
Page 61
Plan de développement marketing 2009-2013 – Version préliminaire
8.3 Clientèle d’affaires : primaires et secondaires
Rappelons ou ajoutons quelques tendances :
•
•
•
•
•
•
diminution de l’envergure des événements;
recherche de l’unicité « show me something »;
importance de la disponibilité des hautes technologies (vidéoconférences, web-conférences, WIFI);
renforcement d’équipe « team building » en croissance;
ne voyage plus en famille;
propension à séjourner en hébergement commercial plus importante (lors des voyages d’affaires).
Identifier les marchés primaires et secondaires et émergents selon :
•
•
•
la géographie des marchés;
les secteurs économiques régionaux offrant les meilleurs potentiels (notamment dans le secteur manufacturier);
les segments de marché (réunions d’affaires, motivation, lac-à-l’épaule) et clientèles (corporations, associations,
fleurons régionaux).
Cibles
Cibles primaires
Cible secondaire
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(Réf. : DMS #8010)
Marchés
•
•
•
•
•
Clientèles
Québec
Montréal
Chaudière-Appalaches
•
•
Entreprises de moins de 300 employés
Industriel/Pharmaceutique/Finances/Assurances
Laval
•
Centre-du-Québec
Fleurons dans chacun des principaux créneaux d’excellence du
Centre-du-Québec (pour plus de précision, ce point sera
approfondi aux pages suivantes)
Page 62
Plan de développement marketing 2009-2013 – Version préliminaire
Survol du Centre-du-Québec : portrait d’affaires
Afin de bien positionner le Centre-du-Québec sur l’échiquier du tourisme d’affaires québécois, portons d’abord un bref
regard sur la situation économique au Centre-du-Québec. Ce portrait d’affaires nous amènera par la suite à identifier des
exemples précis de fleurons dans chacun des principaux créneaux d’excellence du Centre-du-Québec, soit ceux composant
les cibles secondaires du segment tourisme d’affaires du plan marketing 2009-2013.
…une région
manufacturière
- Proportion élevée d’emplois manufacturiers en 2006 (28,7 % contre 15,4 % au Québec). Cette particularité est
principalement attribuable au secteur de la fabrication, qui compte pour 28,7 % des emplois dans la région,
comparativement à 15,4 % au Québec.
- Tous les domaines de fabrication sont fortement représentés au Centre-du-Québec.
- Le secteur primaire est aussi fortement présent (grâce au secteur agricole), mais perd en importance depuis quelques
années.
- Par conséquent, la proportion d’emplois dans le secteur tertiaire est nettement plus faible que dans l’ensemble du Québec.
Source : Structure industrielle selon l’emploi , 2006, statistiques consultées sur le site :
http ://www.mdeie.gouv.qc.ca/index.php?id=2768 en date du 11 septembre 2008.
16
…marquée par la
présence du
secteur de la
fabrication
- Le secteur de la fabrication représente 6,7 % du total des établissements au Québec. Dans la région du Centre-du-Québec,
cette proportion atteint un sommet avec 10,1 % (données de 2007).
…et qui
contrairement aux
autres régions du
Québec, a réussi à
tirer son épingle
du jeu dans un
contexte
économiquement
difficile
« Le Centre-du-Québec a démontré une bonne combativité à l’égard des contraintes économiques des dernières années. La
région a compté, notamment, sur une industrie manufacturière qui a retroussé ses manches afin de s’ajuster rapidement à
l’appréciation de la devise canadienne, la réduction des possibilités de coupe forestière, l’entrée de nouveaux produits
étrangers et la hausse des coûts de production. Ces efforts, dont le développement de créneaux manufacturiers spécialisés, lui
ont ainsi permis d’enregistrer, entre 2001 et 2007, l’ajout de 2 800 travailleurs et une augmentation de 12,2 % des dépenses
en immobilisations dans le secteur de la fabrication. Le Centre-du-Québec s’est donc distancé des mauvaises nouvelles
qui ont caractérisé l’ensemble du Québec, soit la perte de 84 800 emplois dans la fabrication et la chute de
18,8 % des investissements du côté de l’activité manufacturière. » Source : Ministère du Développement économique,
de l’Innovation et de l’Exportation. « Portrait socioéconomique des régions du Québec : L’ÉconoMètre. » Édition 2008.
- En 2007, dans le domaine de fabrication complexe, le Centre-du-Québec présente la plus forte proportion de l’emploi
(8,8 %) 16.
« Le secteur de la fabrication au Québec peut être analysé selon deux grands domaines de fabrication : le traditionnel (ressources naturelles et
produits de consommation) et le complexe. Le domaine de fabrication traditionnel inclut, notamment, les secteurs du bois, de l’alimentation, du
papier, des vêtements et des meubles, tandis que le domaine de fabrication complexe comprend, entre autres, l’impression, les machines, le
matériel de transport et les produits informatiques et électroniques. » Source : Ministère du Développement économique, de l’Innovation et de
l’Exportation. « Portrait socioéconomique des régions du Québec : L'ÉconoMètre. » Édition 2008.
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Plan de développement marketing 2009-2013 – Version préliminaire
Constat quant au segment
« Tourisme d’affaires »
Ce bref portrait commande
l’importance de positionner les
entreprises de la région au rang
des clientèles primaires.
Des efforts devront
nécessairement être entrepris
auprès des leaders
économiques du milieu et des
MRC pour stimuler la demande
touristique et mailler les deux
secteurs d’activité.
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Plan de développement marketing 2009-2013 – Version préliminaire
Porter une attention particulière aux Créneaux d'excellence
Sur la base des études et des analyses menées dans la région, le comité régional ACCORD a identifié les créneaux
d'excellence qui caractérisent le Centre-du-Québec :
•
•
•
•
fournisseurs et équipementiers pour véhicules commerciaux, spéciaux et produits récréatifs (leader);
récupération et mise en valeur des matières résiduelles (leader);
meuble et bois ouvré (associé);
matériaux textiles techniques (émergent).
Ce sont plus précisément 6 créneaux d’excellence qui sont mis en valeur par le programme ACCORD :
•
le matériel de transport : équipements de transport terrestre (autobus, camions), de véhicules spéciaux (camions de
pompiers, véhicules de services publics, etc.) et les produits récréatifs (VTT, motoneiges, motomarines, etc.);
•
•
•
•
•
la récupération et la valorisation des matières résiduelles;
les textiles techniques;
le meuble et le bois ouvré;
les papiers spécialisés;
et la production agroalimentaire.
Ainsi, il faut certainement que le Centre-du-Québec cible des entreprises phares dans chacun de ces créneaux d’excellence.
Desjardins études économiques place le Centre-du-Québec comme…
« …UN LEADER AU QUÉBEC DANS LE MATÉRIEL DE TRANSPORT » :
Exemples d’entreprises phares dans le domaine du matériel des transports : Nova Bus, Posi-Plus Technologies, Fabritek,
Soucy plastique, Bateau Princecraft, Signaflex, Campagna Moto Sport, etc.
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Plan de développement marketing 2009-2013 – Version préliminaire
« …UN PIONNIER EN MATIÈRE DE RÉCUPÉRATION »
Exemples d’entreprises phares dans le domaine du matériel de récupération et de recyclage de matières résiduelles :
Métallurgie des Appalaches, Machinex, Convoyeurs BMW, etc.
Exemples d’entreprises phares dans le domaine de la fabrication des intrants ou des produits finis à partir de matières
récupérées : Peintures Récupérées du Québec, Caoutchouc Crosston, Cascades Re-Plast, Recyclage d’aluminium Québec,
etc. De plus, la région compte deux centres de tri importants (Centre de tri Gaudreau et RécupérAction Centre-du-Québec)
et un premier centre de formation en entreprise et de récupération au Québec (Victoriaville).
« …UNE PRÉSENCE AGRICOLE IMPORTANTE »
La région fait office de chef de file en matière de production de roses (Rose Drummond) et de canneberges (Canneberges
Atoka). Le Centre-du-Québec rassemble 35 des 44 producteurs québécois de canneberges.
Le Centre-du-Québec se démarque également dans la transformation de produits laitiers, dont le fromage. Toujours selon
Desjardins études économiques, il compte actuellement 1 577 entreprises laitières et il regroupe annuellement 16,3 % de la
production québécoise de lait et 42,4 % de la production de lait de chèvre du Québec.
Source : Desjardins études économiques. RÉGION ADMINISTRATIVE DU CENTRE-DU-QUÉBEC. « Survol de la situation
économique. Études régionales ». Juillet 2008. Volume 6, no 17.
Des fleurons doivent être ciblés dans le domaine, par exemple :
•
•
•
Lactantia
Capilano Labonté Inc.
Fromage Côté LTÉE de Warwick (affiliée à la grande famille SAPUTO)
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(Réf. : DMS #8010)
Page 66
Plan de développement marketing 2009-2013 – Version préliminaire
L
Des nouveaux arrivants sont d’ailleurs prévus d’ici l’an prochain, dont Twin Rivers Technologies (broyage des graines de
canola), Weber America (produits environnementaux), Kefiplant (biotechnologie) et Téléphone Drummond (téléphonie).
Le tableau ici-bas répertorie, par MRC, des exemples de fleurons qui doivent être ciblés par démarchage.
•
•
RANG : Clientèle secondaire
•
Réunions d’affaires / Motivation / Congrès-événements
Rôle de l’ATR : bien positionner la région notamment sur son site Internet, en tant que destination « affaires », stimuler
le démarchage, se concentrer sur le réseautage ainsi que sur le développement de nouveaux segments de marché
TOURISME D’AFFAIRES / SECTEUR RÉGIONAL / CLIENTÈLE PRIMAIRE
MRC
Bécancour
Créneaux d’excellence
Grandes usines : grande variété (beaucoup
de grandes et de petites entreprises, peu
de moyennes entreprises, concentration
des grandes entreprises dans le parc
industriel de Bécancour)
Desjardins Marketing Stratégique
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(Réf. : DMS #8010)
Fleurons
–
–
–
–
–
–
–
–
–
ALCOA LTÉE, DIV. USINE DE TIGE DE BÉCANCOUR
ALUMINERIE DE BÉCANCOUR INC.
CENTRALE NUCLÉAIRE DE GENTILLY
RECYCLAGE D'ALUMINIUM QUÉBEC INC.
RHI CANADA INC.
CANADOIL FORGE LTÉE
PETRESA CANADA INC.
SILICIUM BÉCANCOUR INC.
TRT-ETGO : à venir. Va investir 153 millions de dollars pour construire une usine
de broyage de graines de canola et de soya dans le parc industriel de Bécancour.
Le projet devrait créer 80 emplois dans la région.
Page 67
Plan de développement marketing 2009-2013 – Version préliminaire
TOURISME D’AFFAIRES / SECTEUR RÉGIONAL / CLIENTÈLE PRIMAIRE
Nicolet-Yamaska
Drummond
Équipements de transports spécialisés
(camions incendies), agroalimentaire,
produits du bois et du métal
Manufacturier, recyclage et équipements
de transport
–
–
–
–
VENMAR CES INC. (appareils de ventilation)
–
–
–
–
CAMIONS CARL THIBAULT INC.
HYCO CANADA U.L.C.
NOVA BUS
ALIMENTS BARI INC. (LES)
Camions – incendies (spécialisation particulière dans le Bas-SaintFrançois)
ÉCHELLES C.E. THIBAULT INC.
LEVASSEUR INC.
TECHNO FEU INC.
Équipements de transport
–
–
–
CANIMEX INC
SOUCY INTERNATIONAL INC.
MULTINA INC.
Textile technique
–
SOPREMA INC. (entreprise en forte croissance)
Autres…
Arthabaska,
Bois-Francs :
recyclage et
production
agroalimentaire
Récupération et valorisation des matières
résiduelles (Victoriaville) « Berceau du
développement durable »
Desjardins Marketing Stratégique
www.desjardinsmarketing.com
(Réf. : DMS #8010)
–
–
–
–
–
–
–
–
–
SIEMENS CANADA LIMITÉE
CASCADES RÉCUPÉRATION DIV. DE CASCADES CANADA INC.
J. HOULE & FILS INC.
OLYMEL
SCA - SOINS PERSONNELS DIV. DE SCA AMÉRIQUE DU NORD - CANADA INC.
CASCADES CANADA INC.
GAUDREAU ENVIRONNEMENT INC.
PEINTURES RÉCUPÉRÉES DU QUÉBEC INC.
CFER Normand-Maurice (Centre de formation en entreprise et récupération)
Page 68
Plan de développement marketing 2009-2013 – Version préliminaire
TOURISME D’AFFAIRES / SECTEUR RÉGIONAL / CLIENTÈLE PRIMAIRE
Production agroalimentaire
Bois-Francs,
Arthabaska :
500 entreprises
manufacturières
et de services
aux entreprises
Équipements de transport spécialisé
(identifié comme un créneau porteur
d’avenir pour les Bois-Francs)
Meuble et bois ouvré
Fabrication de machinerie
Agroalimentaire : petits fruits et
transformation des produits de l’érable
Érable :
agroalimentaire
(petits fruits,
érable) et
environnement
Environnement
Métallurgie
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(Réf. : DMS #8010)
–
–
–
–
LACTANTIA
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
POUDRIER FRÈRES LTÉE,
CAPILANO LABONTÉ INC.
FROMAGE CÔTÉ LTÉE de Warwick (affiliée à la grande famille SAPUTO)
Centre de recherche, de développement et de transfert technologique en
acériculture (ACER) de Norbertville
POSI-PLUS TECHNOLOGIES INC.
MÉTAL GRENIER LTÉE
ROLAND BOULANGER & CIE LTÉE.
CERCUEILS VIC ROYAL INC.
DOUCET MACHINERIES INC.
PICARD ÉQUIPEMENT DE BOULANGERIE INC.
GROUPE PLAFOLIFT INC.
NOVATEK LASER INC.
SÉCHOIR MEC INC.
FRUIT D'OR INC.
ATOCAS DE L'ÉRABLE INC. (LES)
FRUIT D'ÉRABLE
CITADELLE, COOPÉRATIVE DE PRODUCTEURS DE SIROP D'ÉRABLE
MÉTALLURGIE DES APPALACHES INC.
MACHINEX PRODUITS INDUSTRIELS INC.
RECYCLAGE RAMTECH INC.
CBR LASER INC
EPP MÉTAL INC
Page 69
Plan de développement marketing 2009-2013 – Version préliminaire
9. Stratégie de mise en marché
9.1 Principaux axes d’intervention
Différents axes d’intervention sont nécessaires afin de prendre un virage stratégique. Ils auront pour effet d’améliorer la
compétitivité du Centre-du-Québec sur les marchés intra-régionaux.
Internet est omniprésent dans les axes d’intervention présentés puisque le voyage compte parmi les secteurs qui génèrent
le plus d’achats en ligne et où les barrières à l’entrée demeurent plutôt faibles.
Ci-dessous les dernières tendances dans l’utilisation du Web chez les visiteurs 17 :
•
le voyageur branché : particulièrement avisé et actif sur le Web. Il saisit plus facilement les différents canaux de
réservation et les méthodes de réservation;
•
les sources d’informations primaires (amis, entourage) ont toujours été prisées par les visiteurs pour s’informer; elles
sont jugées comme étant plus crédibles. Les médias sociaux comme Facebook facilitent désormais le recours à ce type
d’information : ils sont conséquemment de plus en plus nombreux à se fier à d’autres voyageurs plutôt qu’à des
publications ou à d’autres sources d’experts. Les médias sociaux, comme Facebook, influencent directement les achats
de plus de 70 % des voyageurs branchés;
•
les différents outils de comparaison, particulièrement les métamoteurs de recherche, devraient profiter d’une meilleure
couverture médiatique et voir leur utilisation augmenter significativement;
•
le caractère beaucoup plus « mobile » des médias sociaux, grâce notamment à l’explosion des fonctionnalités des
téléphones cellulaires, favorisera leur intégration dans l’ensemble des étapes de planification et augmentera la portée
des recommandations d’individus;
•
le manque de temps des voyageurs les incite à simplifier leur processus de recherche. Ils favorisent davantage les
combinaisons de prestations et les forfaits, consultent les sites de commentaires personnels d’autres voyageurs et
utilisent les métamoteurs de recherche pour limiter le nombre de sites qu’ils visitent;
17
Source : Péloquin, Claude. 24 juillet 2008. Réseau de veille en tourisme. « Dernières tendances dans l’utilisation du Web chez les voyageurs ».
http://veilletourisme.ca/2008/07/31/dernieres-tendances-dans-l%e2%80%99utilisation-du-web-chez-les-voyageurs . Site consulté le 10 septembre
2008.
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(Réf. : DMS #8010)
Page 70
Plan de développement marketing 2009-2013 – Version préliminaire
•
la moitié des voyageurs adopte le même comportement d’achat qu’il s’agisse d’un voyage d’agrément ou d’affaires, ce
qui représente des occasions intéressantes pour les fournisseurs qui souhaitent être présents sur ces deux marchés.
Axes d’intervention
Passer du menu
à…
La table d’hôte
avec expérience
gastronomique!
•
•
•
•
Ce premier axe d’intervention est certes celui qui permet de traduire l’essence même de ce
plan marketing 2009-2013.
À ce titre, notons que l’approche « coup de cœur » retrouvée dans l’une des parutions
publicitaires des plus récentes (cahier spécial automne 2008 « Le guide touristique » du
journal La Presse ) est un bon pas en ce sens. Elle traduit bien l’idée de mettre en plan des
produits d’appel forts. C’est dans cet esprit que doivent se réaliser les approches par
expérience et par chaîne de valeurs, en mettant clairement de l’avant un « coup de cœur »,
et en lui juxtaposant des produits complémentaires pertinents, ciblés d’une part sur leur
emplacement géographique et, d’autre part, sur leur lien avec l’expérience.
Orienter la commercialisation vers une forfaitisation à la carte et moins vers une
forfaitisation traditionnelle.
L’objectif ultime est d’offrir des expériences croisées. Ainsi, à titre d’exemple, si la clientèle
d’affaires vient uniquement pour la réunion ou pour le congrès comme tel et n’y vit aucune
autre expérience croisée, l’ATR et les intervenants n’auront pas atteint l’objectif (qui, en
bout de ligne, est de faire découvrir la région, d’augmenter le nombre d’activités pratiquées
et de positionner la région sur l’échiquier touristique).
Crédit photo :
www.a-funtana.com/images/menu.jpg
Amorcer une commercialisation plus intensive
de l’offre :
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(Réf. : DMS #8010)
•
En mettant à l’avant-plan l’offre concrète d’expériences et d’activités, l’hébergement étant
en aval (en support au produit ou à l’expérience).
Page 71
Plan de développement marketing 2009-2013 – Version préliminaire
•
•
•
•
Renouveler les stratégies d’approche et de
commercialisation
•
•
•
En étant plus suggestif dans la mise en marché, en orientant davantage le visiteur potentiel
par la mise en plan d’un produit d’appel moteur (nécessite un exercice de consultation pour
tabler sur les icônes de chacune des 5 expériences).
En créant de la valeur ajoutée aux produits d’appel en offrant des rabais pour les produits
de support (et vice-versa).
En encadrant mieux le visiteur et en développant les outils de type planification de séjour,
pour offrir un service à la carte (meilleure prise en charge du visiteur avant et pendant son
expérience).
En intégrant les sites Internet des membres et de l’ATR, pour faciliter éventuellement les
réservations et les transactions en ligne.
Par des stratégies qui intègrent divers modes de communication (relations publiques, web,
médias écrits, etc.).
En accentuant les actions marketing sur le Web, les relations de presse, les relations
publiques (incluant les blogues) afin de faire parler des produits d’appel forts de la région
(intensification des relations publiques de type « événement », sur des marchés biens
précis, comme la clientèle ethnique, la clientèle étudiante de niveau secondaire pour le golf,
etc.). En diversifiant les stratégies Web. Par exemple, lorsqu’on fait une simple recherche
sur Google en tapant « Vélo Gaspésie », le Centre-du-Québec apparaît dans les liens
commerciaux (à droite), mais c’est le site Internet de Tourisme Bois-Franc qui est en arrière
(il propose dès lors 5 circuits « vélo »).
En prenant le virage d’une approche par programmation, avec des mois thématiques. Ex. :
mois du vélo (circuit vélo organisé dans toute la région). Mois programmé, comprenant
l’hébergement, la restauration ainsi que les services complémentaires (transport de
bagages, etc.). Même chose pour le golf : campagne hâtive auprès des régions limitrophes,
au nord du Centre-du-Québec : « En avril, c’est au Centre-du-Québec que l’on joue au
golf! »
•
•
•
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En réalisant des campagnes ciblées : le géomarketing pourra être vu comme un moyen
efficace pour réaliser des campagnes sur des marchés géographiques ciblés.
En considérant les sources d’information primaires (parents, amis, entourage, communautés
Internet) au chapitre des sources d’information les plus prisées des visiteurs. Les blogues et
les médias sociaux (tel Facebook) prennent, ici, toute leur importance. Il en va ainsi pour le
référencement (suggestion d’expériences croisées par une personne sur place, l’hôtelier ou
autres).
Rencontrer les intervenants et les former pour que tous et chacun connaissent bien l’offre
de la région et les expériences prisées (et mettre à la disposition un minimum d’information
dans les établissements, dépliants « coups de cœur » rédigés en fonction de chacune des
cinq grandes expériences).
Page 72
Plan de développement marketing 2009-2013 – Version préliminaire
Inclure encore plus l’Internet et le courriel
dans son mix communicationnel
Passer de l’approche “drive to flyer” // “call to action”… »
à l’approche “drive to web”!
•
•
•
“Drive to flyer” : prenons l’exemple de l’internaute qui, une fois rendu sur le site Internet
de l’ATR, cherche à en savoir davantage sur les circuits. Présentement, ce dernier doit
soit : 1) cliquer sur la carte interactive (qui n’est qu’une représentation cartographiée de
l’information et qui ne permet pas de prendre en charge le visiteur); 2) commander par la
poste les guides touristiques ou autres publications officielles (et pour ce faire, le visiteur
doit évidemment remplir un formulaire afin d’obtenir ses coordonnées, ce qui ajoute une
autre barrière et risque encore plus de le freiner dans sa volonté d’obtenir des informations
sur les circuits du Centre-du-Québec); 3) télécharger la brochure PDF (ce qui est encore ici,
une étape de plus pour l’internaute et ce qui ne lui permet pas de connaître en quelques
clics, l’expérience qu’il pourrait retirer du circuit. Rappelons, à ce titre, que les brochures
actuelles doivent aller encore plus loin dans la présentation des circuits et forfaits, avec
une meilleure organisation de l’offre).
Désormais, l’objectif des publications papier ne doit plus être de susciter un appel
téléphonique, en vue de faire du référencement et de comptabiliser les statistiques
d’achalandage. Au contraire : à l’ère de la technologie et du développement durable, nous
devons plutôt produire un minimum d’information sur les médias traditionnels et susciter un
intérêt et une visite au site Internet (« Drive to web »).
Ainsi, le recours aux médias traditionnels se fera afin de mettre de l’avant une image
unique par expérience (Unique Selling Proposition), pour ensuite susciter le renvoi au site
Web pour les informations de support (hébergement, prix, activités complémentaires,
suggestions de séjour et d’itinéraires, etc.).
Drive to Flyer /
Call to action
Mettre en ligne un site plus dynamique et
plus interactif centré sur les expériences
•
•
•
Desjardins Marketing Stratégique
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Drive to Web
Configurer le site afin de le centrer davantage sur les besoins des visiteurs potentiels, et
donc, sur les 5 expériences.
En véhiculant des images et des contenus « enrichis », en concordance avec les axes
directeurs et les 5 expériences à véhiculer.
En choisissant un langage et un contenu adapté aux différents segments de clientèle : par
exemple, l’utilisation du vocable « Événements supercool » colle peu aux 5 expériences
mises de l’avant.
Page 73
Plan de développement marketing 2009-2013 – Version préliminaire
•
•
Pavoiser dans des lieux d’arrêt de fort
achalandage (ex. : St-Hubert, Rose
Drummond) et dans les portes d’entrée
régionales
Desjardins Marketing Stratégique
www.desjardinsmarketing.com
(Réf. : DMS #8010)
•
•
•
En allant plus loin dans la présentation des activités, elle se doit d’être beaucoup plus
qu’une liste d’activités à faire.
En modernisant le site de l’ATR en fonction de la génération Web 2.0 (ce qui implique donc
une gestion dynamique et interactive, par une gestion des blogues).
En implantant des fonctionnalités transactionnelles (par le web et par téléphone).
En encourageant le réseautage et le référencement entre intervenants.
En réalisant une politique d’affichage, des oriflammes à l’effigie de la région, dans les
portes d’entrée du territoire, lieux publics, etc.
Page 74
Plan de développement marketing 2009-2013 – Version préliminaire
9.2 Canevas pour l’aide à la décision
Les stratégies de mise en marché doivent être construites selon l’approche par expérience, c’est-à-dire selon ce que
recherchent les segments de marché et de clientèle circonscrits à l’intérieur de l’une des 5 expériences mises de l’avant.
•
•
Marchés
Segments de clientèles
Expériences
Mise en marché
Dans quels marchés
intervenons-nous?
Auprès de quels segments de
clientèles (agrément /
affaires / tourisme sportif golf, vélo-)?
Leurs attentes et leurs
besoins s’inscrivent dans
quelle expérience? Quels
produits les feraient
vibrer?
Comment les atteindre?
Parmi les marchés
primaires, secondaires, en
développement, en mode
« test »
•
•
•
Sur une base
géographique
•
•
•
•
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Jeunes
Familles
Couples matures/ Boomers /
Retraités
•
Attentes, besoins et
motivations versus offre
mise de l’avant
•
Clientèles ethniques de
Montréal
Groupes (notamment pour le
tourisme sportif, comme le
vélo et le golf)
Corporatif/Associatif
Voyages de motivation/Lacà-l’épaule
•
•
•
•
•
Relations
publiques/événements
(relations publiques de type
« événement », sur des
marchés biens précis, comme
la clientèle ethnique, la
clientèle étudiante de niveau
secondaire pour le golf, etc.)
Web
Représentation
Publicité
Tournées médias
Autres moyens innovateurs à
imaginer
Page 75
Plan de développement marketing 2009-2013 – Version préliminaire
•
•
•
•
•
Objectifs visés par la
stratégie de mise en
marché
Moments
Rôle de l’ATR
Objectifs?
À quels moments?
Quel est le rôle l’ATR?
Hausser la durée
moyenne de séjour
•
Hausser l’achalandage
Hausser le volume de
chambres occupées
Hausser la fréquentation
des attraits, commerces
et restaurants
•
Selon des périodes précises
et déterminées dans le
calendrier construit avec
l’approche par
programmation
•
•
•
Leader
Partenaire
Soutien
Selon les saisons
Hausser le taux de
participation des
clientèles en visite chez
des parents/amis
Objectifs ultimes : faire
découvrir la région,
augmenter le nombre
d’activités pratiquées et
positionner la région sur
l’échiquier touristique.
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Page 76
Plan de développement marketing 2009-2013 – Version préliminaire
9.3 Approche stratégique – tourisme d’agrément
Renouveler l’approche auprès des
clientèles traditionnelles
•
•
Rejoindre de nouveaux segments précis
•
Mettre en place l’approche par
programmation
•
•
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(Réf. : DMS #8010)
S’adresser aux clientèles traditionnelles avec des offres plus ciblées (par expérience).
Cibler la clientèle intra-régionale en animant le milieu (ex. : Journées du tourisme) et en
développant une approche « d’ambassadeurs » du Centre-du-Québec (ex. : journées portes
ouvertes sur le territoire, un peu à la façon des journées de la culture, offre de passes
« rabais-familles », etc.).
Rejoindre des clientèles qui ne sont pas actuellement ciblées par les autres régions touristiques
québécoises, avec des campagnes bien ciblées (ex. : clientèles ethniques de Montréal, avec des
offres adaptées).
Développer et promouvoir le « Unique Selling Proposition » (USP) qui fait foi du caractère
unique de l’expérience offerte.
L’exemple de la page d’accueil du site Internet de la Mauricie démontre un exemple d’une
approche par programmation.
Page 77
Plan de développement marketing 2009-2013 – Version préliminaire
« Tête
•
Offrir des séjours escapades de trois
jours pour s’arrimer aux tendances de
séjours plus courts, plus fréquents et
mieux étalés au fil de l’année
•
Réajuster l’interface du site de l’ATR
selon les approches par programmation
et par expérience mises de l’avant
•
Mettre
en
d’affiche »
place
l’approche
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« Tête d’affiche » qui doit non seulement faire la promotion de quelques attraits majeurs de la
région (les produits d’appel forts situés au commencement de la chaîne de valeurs), mais
également faire partie de l’offre touristique. Nous proposons le choix de Gregory Charles : il
détient une cote de popularité enviable auprès des Québécois et il offre des spectacles de haut
niveau. Il sait déplacer les foules.
Les suggestions d’itinéraires ou de séjours sont dès lors hautement importantes : ce qui nous
ramène au concept de chaîne de valeurs, en mettant de l’avant un produit d’appel fort et en lui
accolant une série de produits complémentaires qui lui donneront une valeur ajoutée.
Le site Internet commande certainement plusieurs ajustements dans l’organisation de
l’information. L’approche par programmation doit être clairement mise de l’avant, tout comme
les forfaits et circuits qui tous, traduisent bien l’esprit de chaîne de valeurs de ce plan
marketing. Ces informations doivent beaucoup plus ressortir que celles qui traduisent les
conditions routières ou autres informations plus descriptives. C’est l’occasion de découvrir en
un coup d’œil ce que la région a à offrir!
Page 78
Plan de développement marketing 2009-2013 – Version préliminaire
9.4 Approche stratégique – tourisme d’affaires
•
•
•
•
•
Intéresser les voyageurs d’affaires aux activités qui se
passent dans la région (expériences croisées) et positionner
la région en lien avec le succès économique régional dans le
secteur manufacturier (voir les créneaux d’excellence section
8).
Se concentrer sur le positionnement, le réseautage et le
développement de nouveaux segments de marché alors que
le démarchage (ventes) auprès des entreprises et des
organisations se fera principalement par les offices de
chacune des MRC.
Identifier des ambassadeurs d’affaires parmi les entreprises
du territoire qui ont le pouvoir et le potentiel d’attirer des
événements et les supporter dans leurs démarches (ATR,
offices, hôtels et centres de congrès).
•
•
•
Développer une signature et un positionnement en tourisme
d’affaires qui soient complémentaires à ceux véhiculés en tourisme
d’agrément pour augmenter la notoriété de la destination.
S’assurer de mettre au cœur des stratégies d’approche et de mise
en marché le concept de chaîne de valeurs : un produit fort du
terroir sera remis « gratuitement » aux organisateurs de réunions
et d’événements, tandis que les participants pourraient recevoir des
cartes postales de la région (Drive to Web).
Développer une approche iconographique qui lui est propre en
matière de terroir et de traditions, et ce, en adoptant des
formulations comme « Le saviez-vous que… ».
Favoriser une plus grande concertation entre les principaux
organismes publics et privés actifs en tourisme d’affaires. Les
contacts et échanges structurés entre les intervenants
favoriseront une meilleure synergie dans l’attraction
d’événements d’affaires qui capitalisent autour du savoirfaire des entreprises manufacturières de la région.
Revoir les bases du partenariat actuel entre les acteurs
régionaux d’affaires :
a) développer
une
compréhension
commune
de
l’importance relative des marchés et des segments de
marché actuels;
b) jumeler les efforts des partenaires touristiques à ceux
des partenaires économiques régionaux;
c) développer un plan d’action et des stratégies communes
de court, moyen et long termes;
d) développer et tenir à jour un calendrier dynamique de
l’occupation du parc hôtelier afin de mettre l’accent sur
les périodes à combler.
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Page 79
Plan de développement marketing 2009-2013 – Version préliminaire
9.5 Relations entre les expériences et les stratégies de mise en marché
Mise en marché
•
•
•
Campagnes ciblées.
•
•
Chaîne de valeurs mise sur pied à l’intérieur de clubs produits qui s’inscrivent à leur tour dans les 5 expériences.
Approche par programmation.
Mise sur pied d’une chaîne de valeurs : icônes, produits de support et valeur ajoutée. De concert avec les hôteliers et
les membres de l’ATR, une politique de valeur ajoutée, constante dans le temps, sera mise sur pied et promue à travers
diverses campagnes (ex. : 2 e nuit accompagnée de billets d’entrée pour un musée, pour un spectacle, etc.).
Dépasser le stade de l’agencement d’annonceurs : structurer en fonction de leur pertinence. Tous en bénéficieront, y
compris les centres d’achats!
Expériences
Mise en marché
PETITS PLAISIRS ET BONNE BOUFFE
•
TRADITIONS, ÉVÉNEMENTS ET DÉCOUVERTES
•
•
•
•
•
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Marteler sur des produits du terroir forts et créer un nombre limité de semaines
thématiques. Diffuser cette information dans les différents outils et publications,
notamment dans le guide touristique de l’ATR et en grande pompe sur son site Internet.
Promouvoir les recettes typiques de la région (ex. : l’oie).
Étant donné le caractère éphémère des produits de support et des icônes de cette
expérience, l’approche doit définitivement être de type « par programmation ». Le site
Internet et les différentes communications doivent mettre de l’avant cette expérience
en les présentant sous la forme suivante : « À l’affiche cet été… ». De multiples
combinaisons sont possibles, du moment qu’elles répondent aux attentes des clientèles
visées et qu’elles permettent de s’imbriquer dans les 4 axes d’orientation mis de l’avant
dans ce plan marketing : la destination authentique, culturelle, d’affaires et à proximité.
Sans oublier, bien sûr, le terroir et la tradition.
Le Centre-du-Québec doit donc mettre sur pied dès 2009 des expériences culturelles
« pilotes », au travers des événements programmés à l’intérieur de calendriers
structurés. L’objectif : structurer le week-end ou le séjour, l’améliorer et pouvoir sonder
sur le champ les clientèles quant à la réussite de l’expérience touristique au Centre-duQuébec.
Par exemple, afin d’offrir une expérience authentique, le Centre-du-Québec peut mettre
à l’affiche son Festival du fromage, qui gagne de plus en plus en popularité. Au festival
du fromage, s’ajoute la visite le lendemain au Village Québécois d’Antan et la
conclusion du séjour par le Spectacle AO.
Bonification possible : services spéciaux lors des événements.
Page 80
Plan de développement marketing 2009-2013 – Version préliminaire
BALADES, SENTIERS ET NATURE
•
Le vélo est un produit d’appel fort, iconique, de l’expérience « Balades, sentiers et
nature », tout comme les oies. Démontrer que le Centre-du-Québec est la destination
« vélo » par excellence, car elle est organisée pour ce faire et elle dispose d’attraits
distinctifs (elle offre une expérience touristique complète grâce à la mise en place de la
chaîne de valeurs).
•
•
RENDEZ-VOUS D’AFFAIRES
•
•
•
•
GOLF
•
Ex. : Mois programmé (circuit vélo organisé dans toute la région), comprenant
l’hébergement, la restauration et les services complémentaires (transport de bagages,
etc.). Mettre en réseau des produits de support.
Implanter un « super week-end » sans voiture, un court séjour « vacances sans ma
voiture ». Circuit structuré et logistique d’accueil dans le cadre duquel le visiteur est
très bien encadré (et encore plus lors des haltes) par la multitude de services à sa
disposition, pour qu’il ne regrette pas sa voiture… En faire qu’un seul par année, mais
complet, véritable et récurrent, de sorte que l’expérience pourra être améliorée d’année
en année. Y associer une tête d’affiche, un porte-parole pour médiatiser et faire le plus
de bruits possible avec l’événement (comme le fait si bien l’événement annuel de la
Grande Traversée de la Gaspésie [300 kilomètres en skis de fond], avec pour porteparole Julie Payette qui dispose d’une cote élevée dans l’esprit des Québécois).
Pousser plus loin en termes de stratégies et de positionnement.
Monter de toutes pièces des événements (de moins de 300 personnes) dans lesquels
l’ATR apporte son soutien. 2 à 3 événements en lien avec les créneaux d’excellence du
Centre-du-Québec.
Faire ressortir le lien et la force de la région sur le plan industriel.
Avoir une « tête d’affiche », un ambassadeur pour le Centre-du-Québec qui contribuera
au positionnement de la région en tant que destination affaires (ex. : Cascades)
Mois thématique autour du golf. Campagne hâtive auprès des régions limitrophes, au
nord du Centre-du-Québec : « En avril, c’est au Centre-du-Québec que l’on joue
au golf! »
•
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Expériences pilotes pour dénicher de nouvelles clientèles : Tournois amateurs en
collaboration avec Golf Québec et le district régional des clubs de golf membres.
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Plan de développement marketing 2009-2013 – Version préliminaire
10. Les objectifs marketing 2009-2013
Les objectifs marketing 2009-2013 reposent sur les précédents historiques rapportés par Statistique Canada, Tourisme
Québec et par Réjean Beaudoin (consultant ayant analysé les données de Statistique Canada – enquête EVRC 2006), de
même que sur la capacité de l’industrie touristique régionale à les atteindre. Ces objectifs se déclinent comme suit :
•
le volume de chambres occupées en hébergement commercial et plus spécifiquement, le volume de chambres occupées
en hébergement commercial par la clientèle d’affaires;
•
•
•
la durée moyenne de séjour;
la dépense moyenne de séjour;
la proportion de visiteurs ayant pratiqué des activités de sports/plein air et des activités culturelles.
OBJECTIF 1 : Hausser de 6 points de pourcentage le volume de chambres occupées (hébergement
commercial) à partir des données de Tourisme Québec (en passant de 44 % à 50 %)
Année de référence : 2007
(source : Tourisme
Québec)
2009
2010
2011
2012
2013
Augmentation en nombre par
année : pour augmenter de
1 % le taux d’occupation, il
faut louer 12 à 13 chambres
(ch.) de plus à tous les jours
(environ 4 380 chambres à
4 745 chambres de plus par
année)
+ 11 ch./jour
(+ 4 015 ch./année)
+ 12 ch./jour
(+ 4 380 ch./année)
+ 15 ch./jour
(+ 5 475 ch./année)
+ 18 ch./jour
(+ 6 570 ch./année)
+ 20 ch./jour
(+ 7 300 ch./année)
Volume annuel de chambres
occupées (total)
203 305 + 4 015 =
207 320 (+2 %)
207 320 + 4 380 =
211 700 (+2 %)
211 700 + 5 475 =
217 175 (+2,5 %)
217 175 + 6 750 =
223 745 (+3 %)
223 745 + 7 300 =
231 045 (+3,3 %)
Note : pour alléger le tableau, l’abréviation « ch. » est utilisée pour le mot chambres.
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(Réf. : DMS #8010)
Page 82
Plan de développement marketing 2009-2013 – Version préliminaire
•
•
En moyenne, en 2007 : 1 268 unités de location disponibles, donc 462 826 chambres annuellement
Taux d’occupation de 44 % = 557 chambres occupées en moyenne en 2007 (versus 48 % en 2000)
Donc, pour la période 2009-2013 :
•
augmentation totale de 76 chambres de plus occupées par jour (ou 76 X 365 = 27 740 chambres occupées
supplémentaires en 5 ans), soit une augmentation totale de 6 points de pourcentage du nombre de chambre occupées
par jour;
•
•
portant le compte total de chambres occupées annuellement en 2013 à 231 045 (versus 203 305 en 2007)
(203 305÷462 826=44 %) => (231 045÷462 826 = 50 %)
OBJECTIF 2 : Sur l’augmentation du volume annuel de chambres occupées, 50% doit provenir de la
clientèle d’affaires (augmentation comptabilisée à partir des données fournies par les 6 plus grands
établissements hôteliers, à compiler par l’ATR ou par une firme indépendante).
Année de référence :
2007
(source : Tourisme
Québec)
2009
2010
2011
2012
2013
Sur l’augmentation du
volume annuel de chambres
occupées, 50% doit
provenir de la clientèle
d’affaires
+ 5 ch./jour
(+ 1 825 ch./année)
+ 6 ch./jour
(+ 2 190 ch./année)
+ 7 ch./jour
(+ 2 555 ch./année)
+ 9 ch./jour
(+ 3 285 ch./année)
+ 10 ch./jour
(+ 3 650 ch./année)
Volume annuel de chambres
occupées par la clientèle
d’affaires (total)
203 305 + 4 015 =
207 320 (+2 %)
207 320 + 4 380 =
211 700 (+2 %)
211 700 + 5 475 =
217 175 (+2,5 %)
217 175 + 6 750 =
223 745 (+3 %)
223 745 + 7 300 =
231 045 (+3,3 %)
Donc : pour la période 2009-2013 :
•
Sur l’augmentation totale de 76 chambres de plus occupées par jour, 37 chambres devront être occupées par la clientèle
d’affaires (ou 37 X 365 = 13 505 nouvelles chambres occupées par la clientèle d’affaires).
Hausse qui sera stimulée en grande partie par l’expérience : RENDEZ-VOUS D’AFFAIRES
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Plan de développement marketing 2009-2013 – Version préliminaire
OBJECTIF 3 : Augmenter de 0,14 la durée de séjour, à partir des données de Statistique Canada analysées
par Réjean Beaudoin
Année de référence : 2006
2009
2010
2011
2012
2013
1,04
1,06
1,08
1,11
1,14
1,18
Augmentation
+ 0,02
+ 0,02
+ 0,03
+ 0,03
+ 0,04
Source : EVRC, Enquête sur les voyages des résidents du Canada, données analysées par Réjean Beaudoin, consultant. Les données analysées par Réjean Beaudoin se
concentrent sur les visiteurs québécois âgés de 18 ans ou plus ayant parcouru 80 km ou plus (1 sens) de leur lieu de résidence. Les comparaisons et les suivis devront
être effectués sur la même base.
Uniquement sur le plan de l’hébergement commercial, cette augmentation de 1,04 à 1,18 en 5 ans représente une hausse
potentielle de 231 000 nuitées.
OBJECTIF 4 : Hausser de 12 % la dépense moyenne de séjour, à partir des données de Statistique Canada
analysées par Réjean Beaudoin
Catégorie
Croissance totale (sur une base 100)
2009
2010
2011
2012
2013
+ 3 %
+ 1,9 %
+ 1,9 %
+ 1,9 %
+ 2,8 %
103
105
107
110
112
À titre indicatif, la dépense moyenne de séjour en 2006 (selon les données de l’EVRC, données analysées par Réjean
Beaudoin) est de 87,49$.
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Plan de développement marketing 2009-2013 – Version préliminaire
OBJECTIF 5A : Hausser de 11 % la proportion de visiteurs ayant pratiqué des activités de sports/plein air
en 5 ans
Année de référence : 2006
(source : Stat. Can., EVRC, données analysées par
Réjean Beaudoin)
2009
2010
2011
2012
2013
Total sports/plein air en 2006 : 38,68 %
+2 %
+2 %
+2 %
+2 %
+2 %
Au Québec en 2006 : 63,37 %
39,45 %
40 %
41 %
42 %
43 %
Hausse qui sera stimulée en grande partie par les expériences : BALLADES, SENTIERS ET NATURE et GOLF.
OBJECTIF 5B : Hausser de 28 % la proportion de visiteurs ayant pratiqué des activités culturelles
Année de référence : 2006
(source : Stat. Can., EVRC, données analysées par
Réjean Beaudoin)
Total activités culturelles en 2006 :
9,11 %
Au Québec en 2006 : 19,67 %
2009
2010
2011
2012
2013
+5 %
+5 %
+5 %
+5 %
+5 %
9,57%
10,04%
10,55%
11,07%
11,63%
Hausse qui sera stimulée en grande partie par les expériences : TRADITIONS, ÉVÉNEMENTS ET DÉCOUVERTES et
PETITS PLAISIRS ET BONNE BOUFFE.
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SECTION C :
Implantation d’un tableau de bord
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11. Les fondements du Tableau de bord : objectifs et
buts visés
« Le marketing stratégique fait référence à une gestion de nos variables contrôlables basée sur une connaissance et une
compréhension de nos clients, aussi bien ceux qui sont acquis que ceux qui pourraient le devenir. Plus grande est notre
compréhension, meilleures seront nos décisions, car elles seront basées sur des faits vérifiables et mesurables. 18 »
Les entrevues et les ateliers que se sont déroulés en été/automne 2006 avec le personnel de Tourisme Centre-du-Québec
ont mis en exergue un certain nombre de constats. D’une part, le réflexe du personnel à se documenter et à consulter des
données était bien présent. D’autre part, il était recommandé de poursuivre les efforts de façon à structurer et à
systématiser la démarche de documentation.
L’adoption d’un tableau de bord ne doit donc pas être vue comme un outil de plus à produire, mais doit plutôt être vue
comme un instrument visant à faciliter la prise de décisions tactiques et stratégiques.
Les buts visés par l’adoption d’un tel outil sont les suivants :
1)
2)
3)
4)
5)
bâtir un indicateur de données de performances touristiques régionales;
améliorer les connaissances des clientèles actuelles et potentielles;
être au fait des plus récentes tendances influençant l’offre touristique régionale;
développer un marketing d’avant-garde grâce aux facteurs d’innovation;
investir aux bons endroits et sur les bonnes clientèles.
L’objectif final du tableau de bord est d’attribuer un sens aux données. En d’autres termes, passer de la donnée factuelle à
l’information de gestion.
18
Desjardins Marketing Stratégique, « Modèle d’aide à la décision, cadre de référence », pour Tourisme Centre-du-Québec, octobre 2006.
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INTRANT
Données factuelles
TRAITEMENT
Interprétation
Mise en contexte
Relations entre les données
EXTRANT
Information de gestion
La section qui suit présente les principaux indicateurs devant se trouver dans un tableau de bord de gestion et complète, à
toutes fins utiles, le « Modèle d’aide à la décision, Cadre de référence » d’octobre 2006.
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Plan de développement marketing 2009-2013 – Version préliminaire
12. Cadre de référence et principaux indicateurs
12.1 Les trois niveaux informationnels
Conformément aux recommandations ayant été énoncées en octobre 2006, l’information contenue dans le tableau de bord
se retrouve au sein de trois grandes catégories :
Volet 1
Données de performance
Volet 2
Connaissance des clientèles
Volet 3
Données de tendances
Le présent document ne s’attarde pas à la facture graphique du tableau de bord, mais plutôt au contenu sous-jacent. Ce
chapitre visera donc à détailler les sources et les moyens devant être entrepris afin d’obtenir les données.
12.2 Les contraintes informationnelles
L’évidence dit que les données devant servir à prendre les décisions doivent être factuelles, objectives, crédibles et surtout
actuelles. Il faut donc tenir compte du fait que certaines données ne peuvent être connues qu’après un traitement
préalable (par exemple les données provenant de l’Institut de la Statistique) tandis que d’autres proviennent de sources de
données pouvant être moins crédibles ou biaisées. D’autres informations doivent être remises en contexte en raison d’un
changement de méthodologie de cueillette de données ou de sources (pensons par exemple aux modifications des dernières
années dans la méthodologie de collecte de l’Enquête des voyageurs canadiens de Statistique Canada). D’autres types
d’informations doivent par ailleurs faire l’objet de mises en garde en raison du fait qu’elles sont plus ou moins récentes.
C’est ainsi que certaines données seront rafraîchies mensuellement, trimestriellement ou annuellement, voire même aux 2
ou 3 ans. Ces contraintes doivent être sous-pesées et prises en compte dans l’interprétation du tableau de bord.
Présentons donc les trois niveaux informationnels et les moyens d’obtention de l’information, ainsi que la numérotation des
indicateurs.
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12.3 Volet 1 : Données de performance
Les données de performance ne sont pas statiques en soit : elles sont continuellement alimentées par l’information
provenant de l’externe et de l’interne. Toutefois, il importe de préciser qu’elles doivent toujours être en lien avec les
objectifs pour valider leur atteinte, ou leur non-atteinte, selon le cas.
Les données constituant le volet 1 se divisent en deux classes : les données liées aux objectifs (volet 1.1) et les données de
soutien (volet 1.2).
Volet 1.1 : les données liées aux objectifs
Comme le nom le dit, les données de ce volet sont liées aux objectifs. Reprenons donc chacun de ceux-ci, tels qu’indiqués
précédemment dans le plan marketing.
INDICATEUR 1
Objectif 1 : Hausser de 6 points de pourcentage le volume annuel de chambres occupées (hébergement commercial)
Nature de la donnée
Volume annuel des chambres
Provenance/source de l’information
Tourisme Québec pour le taux d’occupation et les hôteliers pour le
volume de chambres disponibles
INDICATEUR 2
OBJECTIF 2 : Sur l’augmentation du volume annuel de chambres occupées, 50% doit provenir de la clientèle d’affaires
(augmentation comptabilisée à partir des données fournies par les 6 plus grands établissements hôteliers, à compiler par
l’ATR ou par une firme indépendante).
Nature de la donnée
Provenance/source de l’information
Nuitées en tourisme d’affaires
Données provenant des 6 principaux hôteliers de la région
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INDICATEUR 3
OBJECTIF 3 : Augmenter de 0,14 la durée de séjour
Nature de la donnée
Provenance/source de l’information
Durée de séjour
Visiteurs québécois âgés de 18 ans ou plus ayant parcouru 80 km
ou plus (1 sens) de leur lieu de résidence
Enquête des voyageurs canadiens, Statistique Canada
INDICATEUR 4
OBJECTIF 4 : Hausser de 12 % la dépense moyenne de séjour, à partir des données de Statistique Canada
Nature de la donnée
Provenance/source de l’information
Dépense moyenne de séjour
Enquête des voyageurs canadiens, Statistique Canada
Visiteurs québécois âgés de 18 ans ou plus ayant parcouru 80 km
ou plus (1 sens) de leur lieu de résidence
INDICATEURS 5
OBJECTIF 5A : Hausser de 11 % la proportion de visiteurs ayant pratiqué des activités de sports/plein air
OBJECTIF 5B : Hausser de 28 % la proportion de visiteurs ayant pratiqué des activités culturelles
Nature de la donnée
Pratique d’activités de plein air
(indicateur 5A)
Pratique d’activités culturelles
(indicateur 5B)
Provenance/source de l’information
Somme des % de pratique des activités de plein air; Enquête des
voyageurs canadiens de Statistique Canada
Visiteurs québécois âgés de 18 ans ou plus ayant parcouru 80 km
ou plus (1 sens) de leur lieu de résidence
Somme des % de pratique des activités culturelles; Enquête des
voyageurs canadiens de Statistique Canada
Visiteurs québécois âgés de 18 ans ou plus ayant parcouru 80 km
ou plus (1 sens) de leur lieu de résidence
Note : théoriquement, les pourcentages de pratique ne peuvent s’additionner en raison du fait qu’il peut s’agir de la
même personne à plusieurs activités. Toutefois, comme indicateur synthétique, la somme sera retenue.
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Volet 1.2 : les données de soutien
Les données de soutien représentent d’autres données permettant de mettre en relief la performance de la région.
INDICATEUR 6
Fréquentation du site Internet
La fréquentation du site Internet de Tourisme Centre-du-Québec permet en quelque sorte de mesurer, indirectement, l’effet
des efforts promotionnels (notamment de ceux « Drive to Web » [publicités traditionnelles menant au site Web] et de ceux
sur Internet).
Nature de la donnée
Provenance/source de l’information
Fréquentation totale du site Internet (indicateur 6.1)
Fréquentation du site Internet en personnes uniques (nombre de
personnes différentes)
(indicateur 6.2)
Provenance des visiteurs (de façon détaillée)
(indicateur 6.3)
Sources de trafic (Viennent-ils d’un site référent, c’est-à-dire d’un site
sur lequel un placement publicitaire a été effectué? Viennent-ils de
Google ou de bonjourquebec.com?)
(indicateur 6.4)
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Données provenant de l’entreprise hébergeant le site ou d’un
logiciel ou service spécialisé (comme par exemple Google
Analytics ). L’utilisation de Google Analytics est hautement
recommandée, car il est facile d’utilisation, il est gratuit et il
est riche en informations. Il doit certainement faire partie des
outils à utiliser fréquemment par l’ATR du Centre-du-Québec.
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INDICATEUR 7
Renseignements par téléphone/par courriel
Le nombre d’appels téléphoniques et de courriels de demandes de renseignements à Tourisme Centre-du-Québec représente
en quelque sorte le niveau d’attrait de la région et mesure, indirectement et d’une façon similaire à l’indicateur 6, la
performance de la promotion de la région.
Nature de la donnée
Provenance/source de l’information
Renseignements par téléphone/
Par courriel
Profil du demandeur
Provenance du demandeur
Données internes de Tourisme Centre-du-Québec
INDICATEUR 8
Vente de forfaits et provenance des visiteurs en hébergement commercial
La vente de forfaits permet de connaître dans quelle mesure ils ont été assez attrayants pour donner le goût aux visiteurs
de venir dans le Centre-du-Québec dans le cadre d’une expérience encadrée. De plus, leur comparaison permet de
comprendre quels sont ceux qui ont été davantage populaires et à quelle période de l’année. L’objectif ultime est de
connaître auprès de qui ils ont été davantage populaires (du moins, auprès de quels segments géographiques).
Nature de la donnée
Provenance/source de l’information
Vente de forfaits
Obtenir les informations de la part des 6 plus grands hôteliers et utilisation d’une
firme indépendante (comme DMS ou Samson Bélair) pour comptabiliser la vente de
forfaits (indépendance et confidentialité). Collecte de codes postaux.
Google Analytics : combien et qui a cliqué sur les forfaits du Centre-du-Québec
Éventuellement, lorsque les facilités transactionnelles seront disponibles sur le site
même de l’ATR, il sera possible d’intégrer cette source d’information.
Provenance des visiteurs/codes postaux
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12.4 Volet 2 : Connaissance des clientèles
La connaissance des clientèles est souvent, en tourisme, le nerf de la guerre. Mieux on connaît les clientèles, plus on pourra
leur offrir des produits et des services répondant à leurs attentes, besoins et motivations.
Comme la connaissance des besoins est antérieure à la définition du produit, il importe de bien saisir les motivations
psychologiques des visiteurs actuels et potentiels.
Il importe de conserver à l’esprit que les marchés et les clientèles ont avantage à être circonscrits tant géographiquement
qu’en termes d’intérêts et de comportements. Cela nécessite une meilleure connaissance et une meilleure documentation
des clientèles et le géomarketing devient un moyen tactique fort approprié pour joindre les clientèles visées, et ce, aux
bons endroits.
Le volet 2 s’appuie sur deux grandes sources de données : les données quantitatives et les données qualitatives.
Les indicateurs 9 à 13 proviennent essentiellement de 4 sources :
1 Données d’achalandage du site Internet
Données provenant du fournisseur Internet, de l’entreprise qui héberge le site ou d’un logiciel spécialisé (du type Google
Analytics ).
2 Sondage aux trois ans, par interception aléatoire sur sites auprès des visiteurs dans la région
Ce sondage serait réalisé en face à face 19 sur certains sites touristiques et à partir d’un plan d’échantillonnage représentatif
des visiteurs dans la région (hébergement commercial et parents et amis). Selon une taille d’échantillonnage à définir en
fonction des budgets, ce sondage serait mené par une firme de sondages. Il permettrait d’interviewer un certain nombre de
visiteurs afin de connaître, notamment, les variables suivantes :
a) provenance des visiteurs;
b) nombre d’accompagnateurs;
c) nombre de nuitées dans la région;
19
En entier ou en partie. Dans le cas où le sondage serait conduit en partie en face à face (pour réduire les coûts de sondage), il s’agirait en
quelque sorte de faire une collecte de noms en vue de faire un suivi téléphonique ou courriel ultérieur.
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d)
e)
f)
g)
h)
i)
j)
k)
lieu d’hébergement (hébergement commercial, parents ou amis, etc.);
dépenses touristiques;
motifs de voyage;
taux de visibilité des publicités ou des promotions de Tourisme Centre-du-Québec;
influence des publicités et de la promotion de Tourisme Centre-du-Québec;
taux de visite du site Internet et facteur/source ayant motivé la visite du site Internet;
points forts et points faibles de la région;
autres variables pertinentes.
Ce sondage permettra, sur approbation du répondant, de garnir la liste de contacts de Tourisme Centre-du-Québec, avec le
nom des visiteurs, provenance, codes postaux et adresse électronique, pour des relances promotionnelles ultérieures.
Toutefois, par soucis éthique, l’autorisation du répondant devra être obtenue avant de l’ajouter à sa liste de contacts. Le
but premier du sondage est de mieux connaître le profil des visiteurs et non de constituer une liste de contacts.
3 Données internes/partenaires touristiques
a) Données internes portant sur les budgets de promotion et de publicité (par outil/marché)
b) Données provenant des bureaux d’accueil (visiteurs ayant recours aux services des bureaux d’accueil, d’information
touristique) et de Tourisme Québec
4
Sondages éclairs menés par l’ATR auprès des visiteurs lors des différents projets pilotes
Le plan marketing prévoit de mettre sur pied dès 2009 des expériences culturelles « pilotes », au travers des événements
programmés à l’intérieur de calendriers structurés. L’objectif : structurer le week-end ou le séjour et l’améliorer. Il sera
important que l’ATR sonde sur le champ les clientèles des projets « pilotes » quant à la réussite de l’expérience touristique
au Centre-du-Québec. Ce seront donc sensiblement les mêmes variables que celles listées au point 2 qui seront sondées
dans le cadre de ces sondages éclairs. Mais d’abord et avant tout, ces sondages éclairs viseront à améliorer l’offre et à
connaître le taux de satisfaction.
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INDICATEUR 9
Taux de visibilité des promotions et de la publicité du Centre-du-Québec
Cette donnée permettra de connaître le taux de visibilité des promotions et de la publicité de Tourisme Centre-du-Québec
parmi les visiteurs.
Nature de la donnée
Provenance/source de l’information
Taux de visibilité des publicités et
promotions de Tourisme Centre-duQuébec
Proportion de personnes ayant indiqué avoir vu, au moins une fois,
les publicités ou les promotions de Tourisme Centre-du-Québec.
Idéalement, le sondage devra permettre de montrer (ou de faire
entendre) les publicités testées (selon qu’il soit réalisé en face à
face, par téléphone ou par courriel).
INDICATEUR 10
Influence de la publicité ou des promotions de Tourisme Centre-du-Québec dans la décision de se rendre
dans la région
Cette donnée permettra de valider l’influence des publicités et des promotions dans le choix des visiteurs à se rendre dans
la région .
Nature de la donnée
Provenance/source de l’information
Influence de la publicité et des
promotions
Proportion de personnes ayant indiqué avoir été influencées
(beaucoup ou assez influencées) à se rendre dans la région après
avoir vu la publicité testée / données tirées du sondage
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INDICATEUR 11
Motif de voyage dans la région
Cette information permettra de vérifier le motif de voyage dans la région : est-ce pour des motifs d’agrément ou d’affaires?
Nature de la donnée
Provenance/source de l’information
Motif de voyage dans la région
Proportion de voyageurs s’étant rendus dans la région pour des
motifs d’affaires ou d’agrément / données tirées du sondage
INDICATEUR 12
Coût par clics totaux
Cette information permettra de comparer le coût de la promotion par rapport au nombre de visites sur le site Internet
(comme les publicités et promotions visent, entièrement ou en partie, à visiter le site Internet)
Nature de la donnée
Provenance/source de l’information
Nombre total de visiteurs au site
(indicateur 6.1) / coûts de promotionpublicité
Indicateur 6.1 divisé par les coûts de promotion/publicité
(à partir de données internes)
Nombre de visiteurs uniques au site
(indicateur 6.2) / coûts de promotionpublicité
Indicateur 6.2 divisé par les coûts de promotion/publicité
(à partir de données internes)
Efficacité des sites référents
(indicateur 6.4 / coûts de promotionpublicité sur le site référent)
Indicateur 6.4 divisé par les coûts de promotion/publicité sur le
site référent
(à partir de données internes)
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INDICATEUR 13
Réussite des projets « pilotes »
Cette information permettra de bien suivre chacun des projets pilotes créés en concordance avec les objectifs visés par le
plan marketing.
Nature de la donnée
Provenance/source de l’information
Taux de satisfaction
Propension à recommander
l’expérience touristique à un proche
Sondages éclairs menés sur les sites mêmes où se dérouleront
les projets pilotes
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13. Banc d’essai et calendrier de travail
Recommandations opérationnelles et calendrier relativement à la collecte de données primaires
(autres que celles fournies par Statistique Canada, Tourisme Québec ou autres)
Calendrier – campagne 2009
Automne 2008
Mise à jour du tableau de bord selon les indicateurs présentés à la section 12
Utilisation de Google Analytics et compilation des premières données (indicateurs 6)
Automne 2008 et en
continu
Compilation des codes postaux (pour le géomarketing) via les différentes sources d’information possibles (6 plus
grands hôteliers, appels téléphoniques ou demandes par courriel à l’ATR)
Été 2009
Sondage face à face sur certains sites touristiques et à partir d’un plan d’échantillonnage représentatif des
visiteurs dans la région
Sondage pour évaluer la provenance et les dépenses touristiques engendrées par les quadistes dans le Centre-duQuébec
Été 2009 et autres périodes
où les projets « pilotes »
seront implantés
Sondages éclairs menés sur les sites mêmes où se dérouleront les projets pilotes (pouvant prendre la forme de
courts sondages quantitatifs [questionnaires avec choix de réponse])
Automne 2009
Implication d’une firme indépendante (comme DMS ou Samson Bélair) pour comptabiliser et évaluer le succès des
forfaits de l’ATR et les proportions de nuitées en tourisme d’affaires (indépendance et confidentialité)
Saison 2010-2011
Implantation du géomarketing pour la distribution publicitaire
Il importe aussi de mentionner que la méthode de groupes de discussion peut s’avérer fort pertinente pour l’ATR si elle veut
bien comprendre les motivations des clientèles, qu’elles soient de niches (comme les mototouristes) ou de masse. Par
exemple, comment améliorer l’expérience « vélo »?
Comment perçoivent-elles les nouveaux outils? Quelles images
évoquent-elles dans leur esprit? Les incitent-elles à aller sur le site Internet de l’ATR? À participer aux concours? Quelles
sont leurs intentions de voyage pour l’été 2009? Le Centre-du-Québec figure-t-il au chapitre des destinations possibles ou
prisées? Pourquoi?
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14. Annexes
14.1 Application de la chaîne de valeurs au produit « vélo »
RAPPEL :
Chaîne de valeurs mise sur pied à l’intérieur de clubs produits qui s’inscrivent à leur tour dans les 5 expériences.
OBJECTIF PRINCIPAL :
Le visiteur doit ressentir la facilité avec laquelle il vit son expérience du…
…Début
…à la fin
À titre comparatif, la situation avant était…
…Début
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…fin
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Exemple d’une chaîne de valeurs appliquée au produit « Vélo »
Produit d’appel fort : le « Vélo »
AVANT
(encadrement
du visiteur
avant sa
visite)
Produit pertinent…
s’inscrivant dans
l’expérience
BALADES,
SENTIERS ET
NATURE
se commettre en
osant mettre de
l’avant des coups
de cœur :
Géocaching
Approche « tête
d’affiche »…
…pour faire le
plus de bruit
…pour offrir une
« vraie »
expérience
authentique
oser avec Julie
Payette par
exemple
Produits de support
PENDANT
(encadrement
du visiteur
pendant sa
visite)
APRÈS
(encadrement
du visiteur
après)
Mettre en réseau des produits de support…
oies, arbre en arbre, terroir (faire déguster un
met typique de la région et des fromages)
faire ressortir le côté surprenant de
l’expérience : par l’organisation de l’offre et
l’encadrement tout au long de l’expérience
(expérience bien « rodée »)
Mise à jour du tableau de bord
Veille
Évaluation des clientèles / Efficacité des actions
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Organisation de l’offre
Clubs produits pour
faire l’intégration
transversale (et
non verticale) : qui
permettront de
mettre en réseau
des produits de
support et la
réalisation du
géocaching
Forfaits
« inter-hôtels »,
etc.
Ex. : 2 e nuit
accompagnée d’une
réduction sur le
prix des billets
Produits et services
complémentaires/Référencement
Transport de bagages, conseils,
suggestions, référencement,
dépannage – crevaisons,
stationnement pour la voiture,
etc.
Encadrement sécuritaire
Offre de service complète lors
des haltes (rafraîchissement,
toilettes, boîte à lunch)
Hébergement
Circuits vélo les
plus enchanteurs
Mini-études éclairs
Profil
Satisfaction
Motivations
Suggestions
d’amélioration
Motivations de base
Ex. : Que recherchent les cyclotouristes? La tranquillité, l’authenticité
et la découverte par les sens?
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14.2 Quelques extraits de l’étude « L’état du vélo au Québec en 2005 »
Quelques extraits de l’étude « L’état du vélo au Québec en 2005 » de Vélo Québec Association (Juin 2006, extraits tirés tel
quel).
Selon l’enquête État de la pratique du vélo au Québec en 2005 , on évalue à 47 % la proportion de cyclistes dans la
population adulte du Québec. Parmi ceux-ci, 7,3 % (environ 200 000 personnes) sont des cyclotouristes de type sportif, ce
qui représente 3,4 % de la population adulte du Québec. On dénombrait 190 000 cyclotouristes sportifs en 2000 et 150 000
en 19954. Par ailleurs, 7,4 % de la population, soit plus de 410 000 personnes ou 16 % des cyclistes, sont des
cyclotouristes de type vacancier. Un cyclotouriste sportif sur deux est aussi un vacancier à ses heures, et inversement, un
cyclotouriste vacancier sur quatre est également sportif à l'occasion. Au total, le cyclotourisme est donc pratiqué par
environ 510 000 personnes, soit 10 % de la population adulte québécoise, ou 20 % des cyclistes. Cette situation est
similaire à celle observée en 2000, alors qu’on dénombrait 500 000 cyclotouristes.
…
Les voyages des cyclotouristes vacanciers
Les cyclotouristes vacanciers effectuent en moyenne 3,5 voyages où ils font du vélo au cours d’une année. Plus du tiers
(38 %) n’en font qu’un seul, le même nombre en font deux ou trois, et un quart (25 %) en font quatre ou plus. Ensemble,
leurs voyages totalisent 9,7 jours en moyenne, dont 5,4 au cours desquels ils font du vélo. Parmi ces cyclotouristes, la
moitié sont « modérés », faisant un jour (29 %) ou deux (21 %) de vélo annuellement lors de leurs voyages. L’autre moitié
est composée de cyclotouristes « assidus », faisant trois jours (11 %) de vélo, de quatre à sept jours (19 %) ou même plus
de sept jours (20 %). Lors de leur plus long voyage avec sorties à vélo, leur choix d’hébergement se répartit en trois
segments d’importance similaire : un peu plus du tiers (35 %) optent pour les établissements d’hébergement (hôtels et
motels 25 %, auberges 5 %, gîtes 5 %), le tiers font du camping (33 %) alors que le quart (25 %) couchent en chalet privé
(12 %) ou chez des parents et amis (13 %).
Lors de leur plus long voyage avec sortie de vélo, les cyclotouristes vacanciers voyagent d’abord en couple (42 %). Ils sont
aussi 28 % à voyager en famille – rappelons que 36 % ont des enfants de moins de 18 ans – et 22 % en compagnie d’amis.
À l’opposé, ils sont peu nombreux à voyager seuls (12 %) et très rarement avec un club cycliste (1 %) ou en groupe (1 %).
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Ils sont en moyenne 1,9 adulte et 0,3 enfant lors de ce voyage. Les dépenses des cyclotouristes vacanciers s’élèvent en
moyenne à 776 $ pour leur plus long voyage avec sortie de vélo, dont 346 $ sont attribuables aux journées au cours
desquelles ils ont fait du vélo. Ici aussi, on note une différence importante entre les dépenses des « modérés », qui sont de
488 $ pour le voyage, dont 217 $ pour les jours de sorties à vélo, et les dépenses des « assidus », qui sont de 1 304 $ pour
le voyage, dont 589 $ pour les jours de vélo. Les cyclotouristes vacanciers dépensent en moyenne 200 $ par an et par
adulte pour la portion vélo de leurs voyages, les « assidus » dépensant trois fois plus (358 $) que les « modérés » (116 $).
Les voyages des cyclotouristes sportifs
Les cyclotouristes sportifs effectuent en moyenne 2,2 voyages au cours d’une année. La moitié (54 %) n’en font qu’un seul,
le tiers (31 %) en font deux ou trois, les 15 % restants en faisant quatre ou plus. En moyenne, l’ensemble de ces voyages
totalisent 6,8 jours par année. Parmi ces cyclotouristes, deux sur cinq (43 %) sont « modérés », faisant deux ou trois jours
de cyclotourisme par année, le tiers (34 %) sont plus assidus et en font de quatre à sept jours, alors que le dernier quart
(23 %) sont très assidus, faisant huit jours ou plus de cyclotourisme.
La durée moyenne du voyage le plus long est de 5,5 jours. On observe une différence marquée entre les « modérés », dont
la durée moyenne du voyage le plus long est de 2,5 jours, et les assidus, pour qui elle est de 6,6 jours. Lors de ce voyage
plus long, plus de la moitié (53 %) choisissent les établissements d’hébergement (hôtels et motels 28 %, auberges 14 %,
gîtes 11 %), le tiers font du camping (32 %), alors que les autres couchent en chalet privé (8 %) ou chez des parents et
amis (4 %).
Bien que 28 % des cyclotouristes sportifs aient des enfants de moins de 18 ans, seulement 14 % effectuent leur plus long
voyage en famille. Ils sont nettement plus nombreux à voyager en couple (37 %) ou avec des amis (23 %). Enfin, un sur
cinq (22 %) voyage seul alors que seulement 7 % voyagent en groupe et 4 % avec un club. Les cyclotouristes sportifs ont
dépensé en moyenne 663 $ dans le cadre de leur plus long voyage. Le tiers de ce montant (215 $) est alloué à
l’hébergement, le quart (164 $) à la restauration, le quart au transport (155 $) et le dixième chacun aux loisirs et
divertissements (59 $) et aux autres dépenses (69 $). En moyenne, ces dépenses ont été faites pour 1,7 adulte et 0,2
enfant. On remarque une différence importante entre les dépenses des « assidus » (946 $) et celles des «modérés »
(285 $), en partie parce qu’ils ont fait un voyage plus long, mais également parce qu’ils dépensent plus quotidiennement.
En effet, les cyclotouristes sportifs dépensent en moyenne 83 $ par jour et par adulte, les « modérés » dépensant 73 $ par
jour et les « assidus », 91 $.
…
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On note également la grande popularité des principaux itinéraires régionaux faisant partie de la Route verte. Près de
400 000 personnes ont roulé sur le Parc linéaire du P’tit Train du Nord, qui traverse les Laurentides et qui attire de
nombreux cyclotouristes, alors que plus de 100 000 cyclistes ont emprunté chacune des pistes suivantes : le Canal-deChambly en Montérégie, l’Estriade dans les Cantons-de-l’Est, le Corridor des Cheminots et le Corridor du Littoral à Québec,
la Véloroute des Bleuets au Saguenay–Lac-Saint-Jean, les pistes de la Commission de la capitale nationale à Gatineau et le
Parc linéaire des Bois-Francs dans le Centre-du-Québec.
Voyagistes et forfaits
En 2005, une vingtaine de voyagistes québécois offrent des forfaits de cyclotourisme. Sept d’entre eux proposent des
circuits au Québec, avec une trentaine de départs programmés. La durée moyenne des séjours s’étend de trois à sept jours,
leur coût moyen est d’environ 150 $ la nuitée et les groupes comptent de sept à trente personnes. En tout, on estime à 2
000 nuitées et à près d’un demi-million de dollars l’offre globale des voyagistes du Québec, sans compter les voyages en
grand groupe comme le Grand Tour.
L’un des plus populaires périples cyclotouristiques québécois est le Grand Tour, un voyage de huit jours offert depuis 1994,
et qui attire près de 2 000 participants chaque année. La majorité de ceux-ci campent sur un site aménagé chaque soir dans
une étape différente, mais de 10 à 15 % des cyclotouristes qui y prennent part dorment en établissement d’hébergement :
de 2003 à 2005, l’offre annuelle du Grand Tour comptait ainsi 1 400 nuitées en occupation double. Enfin, la version familiale
et plus courte de ce périple, la Petite Aventure, continue de susciter un vif intérêt depuis sa première édition, en 1996. De
2003 à 2005, 1 700 cyclistes, petits et grands, ont ainsi pris part à cette randonnée de trois jours comprenant deux
couchers sous la tente. Depuis leurs débuts, le Grand Tour et la Petite Aventure ont réussi à mobiliser plus de 30 000
cyclistes en leur faisant découvrir 14 régions touristiques du Québec.
Mais la réalité des cyclistes requiert quelques attentions particulières :
•
•
•
protection du vélo, qui a souvent une grande valeur; outillage de base, pour les dépannages en cas de pépin;
repas copieux, pour les apports hypercaloriques que nécessitent les demandes élevées d’énergie; et information;
locale sur les ressources pour cyclistes et les bureaux d’information touristique.
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C’est précisément afin de répondre à ces besoins des cyclotouristes que le label « Bienvenue cyclistes !MD » a été implanté
par Vélo Québec Association, en 2005. Un établissement offrant de l’hébergement (sans les campings) mérite cette
appellation s’il dispose de services répondant aux exigences décrites ci-dessus.
En ce qui a trait aux campings, les critères de certification sont les suivants : offrir des emplacements sans réservation pour
les visiteurs voyageant exclusivement à vélo; offrir un abri couvert commun pour prendre les repas; mettre à la disposition
des cyclotouristes une pompe et de l’outillage pour les réparations mineures; et enfin offrir des renseignements sur les
centres de réparation de vélos, les centres de location de vélos et les bureaux d’information touristique dans les environs.
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