Revue de Presse du jeudi 7 janvier 2016

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7 janvier 2016
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http://www.investir-en-tunisie.net/index.php?option=com_content&view=article&id=34835:2016-01-06-15-5837&catid=95:politique-social&Itemid=317
Tunisie-Augmentation des salaires dans le secteur privé: l'accord
serait signé ce jeudi
Des négociations sont en cours entre Wided Bouchamaoui (présidente de l’UTICA) et Houcine Abassi
(secrétaire général de l’UGTT) et il est fort probable que l’accord portant sur l’augmentation des salaires
dans le secteur privé soit signé demain jeudi 7 janvier 2016.
Mosaique FM rapporte mercredi 6 janvier 2016 que l’augmentation décidée serait en moyenne de 47
dinars sur le brut. La même source a ajouté que le point qui est actuellement discuté porte sur la mise en
vigueur de cette augmentation. L’UTICA a proposé le mois de septembre 2016 alors que l’UGTT a
proposé le mois de mai 2016.
D.M
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http://www.investir-en-tunisie.net/index.php?option=com_content&view=article&id=34834:2016-01-06-15-5155&catid=39:eco-finance&Itemid=128
Tunisie : décaissement de 48 millions de dinars pour financer la
saison agricole
Des crédits de l'ordre 48 millions de dinars ont été décaissés, jusqu'à la fin de décembre dernier, pour le
financement de la saison agricole actuelle, selon le ministre de l'Agriculture, des Ressources hydrauliques
et de la Pêche Saad seddik.
L'opération d'ensemencement a atteint jusqu'à présent un million et 200 mille hectares parmi un million et
450
mille
hectares
programmés,
a-t-il
ajouté.
Cette action se déroule lentement, dans les régions du centre et du Sud du pays, en raison du déficit
pluviométrique qui caractérise la saison.
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http://www.businessnews.com.tn/ridha-bouzouada--adoption-dun-mecanisme-dautoregulation-sur-les-tarifs-du-carburant,520,61504,3
Ridha Bouzouada : Adoption d’un mécanisme d’autorégulation
sur les tarifs du carburant
Ridha Bouzouada, directeur général de l’énergie auprès du ministère de l’Industrie, de l’Energie et des
Mines a déclaré sur les ondes de Mosaïque FM, ce mercredi 6 janvier 2016, que le ministère va introduire
un mécanisme d’autorégulation des tarifs du carburant, notamment l’essence, le gasoil et le gasoil 50 à
partir de juillet 2016.
Le directeur général de l’énergie a indiqué au micro de Mosaïque FM que le projet de l’autorégulation
consiste à ajouter 5% de la valeur de chaque litre d’essence vendu d’ici de juillet 2016, soit 120 millions
de dinars.
« Chaque hausse de 5 dollars du tarif mondial signifie une hausse de 100 millimes en Tunisie. Chaque
baisse de 5 dollars du tarif mondial signifie une baisse de 100 millimes en Tunisie. Si la hausse dépasse
les 5 dollars, l’autorégulation intervient pour réduire l’impact de cette augmentation sur le citoyen. » a-til-déclaré.
Sur la réduction de 20 millimes par litre, il a clarifié « cette réduction coûte, en fait, 130 millions de
dinars à la caisse de l’Etat. »
« L’Etat a pu assurer 120 millions de dinars en 2015 grâce aux tarifs actuels du carburant. Le prix d’un
litre d’essence coûte 817 millimes à la caisse de l’Etat mais la marge de bénéfice, le tarif de transport et
le coût de revient font monter le tarif jusqu’à 1650. » a-t-il-souligné.
E.B
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http://www.businessnews.com.tn/degradation-de-la-note-souveraine-de-la-tunisie-par-lagence-japonaise--moez-joudi-critiquechedly-ayari,520,61492,3
Dégradation de la note souveraine de la Tunisie par l'agence
japonaise : Moez Joudi critique Chedly Ayari
L’expert économique Moez Joudi a vivement critiqué Chedly Ayari, dans un post Facebook publié tard
dans la soirée de mardi 5 janvier 2015, en annonçant la dégradation par l'agence de notation japonaise R&I
de la notation souveraine de la Tunisie de BBB- à BB+, avec perspective négative.
En effet, R&I explique sa décision par le fait que même si la Tunisie est en mesure de rétablir ses
fondamentaux économiques, «cependant, sa route pour améliorer les fondamentaux économiques est de
plus en plus difficile surtout que l’environnement économique international est défavorable et la situation
sociale et de la sécurité est exacerbée».
L’agence a aussi évoqué que les fonds du gouvernement et la liquidité en devises du pays restent limités.
Elle explique qu’elle sera attentive à la capacité de gestion de la politique du gouvernement, notamment en
ce qui concerne les mesures déployées pour la sécurité et les réformes économiques structurelles.
Moez Joudi estime que M. Ayari est en train de mentir au peuple tunisien : «Le très "valeureux"
gouverneur de la BCT au lieu d'être transparent et d'annoncer cette mauvaise nouvelle, il continue à
tromper les médias et le peuple en se "vantant" des réserves en devises de 127 jours tout en oubliant de
mentionner que ces réserves sont alimentées en bonne partie par des crédits extérieurs contractés avec des
taux d'intérêts conséquents et en oubliant aussi de rappeler que le dinar tunisien s'est beaucoup déprécié
ces dernières années et que si on revient à des cours de référence, le niveau des réserves en devises serait
bien en deçà!».
Il a indiqué que le mandat de Chedly Ayari à la tête de la BCT a été prolongé, en rappelant que ce dernier
était ministre depuis 1969 « au temps où Charles de Gaules était encore au pouvoir en France ».
Enfonçant le clou, M. Joudi a souligné que le gouverneur de la BCT a admis que «l'argent sale qui est
rentré par milliards dans les caisses de certaines associations douteuses, a échappé au contrôle et au filtre
de la BCT!».
On rappelle que Chedly Ayari est intervenu mardi, 5 janvier, devant la commission des finances, de la
planification et du développement relevant de l'assemblée des représentants du peuple (ARP), pour
défendre trois projets d’emprunt où il a appelé «à mettre fin à la diabolisation des emprunts extérieurs».
I.N
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http://www.businessnews.com.tn/chedly-ayari-appelle-a-cesser-la-diabolisation-des-emprunts-exterieurs,520,61490,3
Chedly Ayari appelle à cesser la diabolisation des emprunts
extérieurs
Intervenant mardi 5 janvier 2015 au palais du Bardo devant la commission des finances, de la
planification et du développement relevant de l'assemblée des représentants du peuple (ARP), le
gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT) Chedly Ayari, a appelé «à mettre fin à la
diabolisation des emprunts extérieurs».
M. Ayari a affirmé que l'Etat, qui subit une pression continue pour garantir la liquidité nécessaire, aura
toujours besoin de recourir à l'emprunt quel que soit le gouvernement en place, en réponse aux critiques
des députés concernant la politique d'endettement extérieur de la Tunisie, lors de la discussion de trois
projets de loi relatifs à des emprunts obligataires obtenus par le pays sur le marché international.
Il a rappelé que la masse salariale représente 14% du PIB, l'un des plus forts taux dans le monde. Cela, at-il poursuivi, explique le recours de l'Etat à l'endettement extérieur. Et d'ajouter que la faiblesse du taux
d'épargne et celle des ressources fiscales contribuent également aux besoins croissants de la Tunisie en
financements extérieurs.
La secrétaire d'Etat auprès du ministre des finances, Boutheina Ben Yaghlane, a, quant à elle, relevé que
le recours à l'endettement est une nécessité et non pas un choix pour la Tunisie, ajoutant que
l'endettement est un mécanisme de financement appliqué même dans les pays industrialisés. L'essentiel
est d'orienter ces financements vers la création de la richesse, a-t-elle encore déclaré.
Les députés ont, pour leur part, critiqué les taux d'intérêt très élevés de ces crédits destinés à couvrir le
déficit budgétaire et non pas à l'investissement public, au développement et à la création de richesse.
Certains députés ont estimé, qu'économiquement, ces crédits ne sont pas efficients, alourdiront les
charges de l'Etat et augmenteront la pression fiscale imposée aux Tunisiens, d'autant plus qu'une grande
partie de ces crédits seront destinés au financement du budget de gestion au lieu des projets à forte
rentabilité économique qui permettraient au gouvernement de rembourser ses dettes.
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Les députés ont estimé « que l'approbation par l'ARP du transfert de ces crédits, obtenus depuis deux ans,
des comptes de la BCT vers le budget de l'Etat, est une question de forme». Ils ont souligné l'impératif de
mettre en place des mécanismes qui permettront à l'ARP de contrôler l'utilisation des emprunts extérieurs
dans le financement des projets de développement et d'investissement, d'une part, et d'obliger le
gouvernement à obtenir son approbation (de l'ARP) avant l'obtention et le décaissement des crédits,
d'autre part. L'objectif recherché est de garantir une bonne gouvernance.
Le gouverneur de la Banque centrale a suggéré la mise en place d'un mécanisme légal permettant aux
députés de l'ARP de fixer un plafond pour les dettes de l'Etat et de maîtriser l'endettement, comme c’est le
cas aux Etats-Unis d'Amérique.
Le premier projet de loi examiné par la commission concerne l'approbation du transfert au profit de l'Etat
d'un emprunt obligataire d'une valeur d'un milliard de dollars (1.900 millions de dinars) obtenu par la BCT
sur le marché international.
Le 2ème projet concerne l'approbation du transfert au profit de l'Etat d'un 2ème emprunt obligataire lancé
sur le marché financier japonais d'une valeur de 786 millions de dinars.
Il y a lieu de signaler que la commission des finances examinera, mercredi, un 3ème projet de loi relatif à
l'approbation d'un accord de crédit destiné à la restructuration des finances publiques, conclu entre la BCT
pour le compte de l'Etat tunisien et le Fonds monétaire international(FMI) d'une valeur de 150 millions de
dinars.
I.N (D’après TAP)
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http://www.businessnews.com.tn/a-telearger--la-loi-de-finances-2016,520,61531,3
A télécharger : La loi de Finances 2016
La loi de Finances 2016, promulguée par le président de la République et publiée dans le Jort N°104
du 29 décembre 2015, est disponible en téléchargement.
Cliquer ici pour télécharger la loi de Finances 2016
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http://www.businessnews.com.tn/chawki-tabib-nouveau-president-de-linstance-nationale-de-lutte-contre-lacorruption,520,61506,3
Chawki Tabib, nouveau président de l’Instance nationale de lutte
contre la corruption
Sur décision du chef du gouvernement, Habib Essid, l’ancien bâtonnier, Chawki Tabib a été nommé au
poste de président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption.
C’est ce qu’a annoncé la présidence du gouvernement mercredi 6 janvier 2016 dans un communiqué de
presse. Ainsi, Me Tabib succède à Samir Annabi.
E.Z.
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http://www.webmanagercenter.com/actualite/finance/2016/01/07/167799/tunisie-finances-un-bilan-mitige-pour-la-bourse-detunisie-en-2015
Tunisie - Finances :
Un bilan mitigé pour la Bourse de Tunisie en 2015
Le Tunindex, principal indicateur de la place financière de Tunis, a limité ses pertes, à -0,94%, en 2015,
selon la Bourse des valeurs mobilières de Tunis (BVMT).
Le marché financier a montré l'année écoulée, d'après un bilan réalisé par la BVMT, "une flexibilité
certaine dans un contexte national défavorable, marqué par le ralentissement de l'activité économique,
l'instabilité sécuritaire (du fait de la multiplication des attentats terroristes) et la poursuite des tensions
politiques".
Selon la direction de la Bourse de Tunis, l'année s'est déroulée en deux temps, avec un premier semestre
positif durant lequel le Tunindex a atteint, le 24 juin, un niveau historique de 5.770,32 points, réalisant une
performance de 13,15%, bien que le principal indicateur de la place de Tunis ait enregistré, le 18 mars
2015, un repli de 2,47%, suite à l'attentat terroriste survenu au musée de Bardo.
En revanche, le Tunindex a enregistré, au cours 2ème semestre de l’année écoulé, une véritable chute libre,
pour perdre au bout de quatre mois la totalité des gains enregistrés, durant le 1er semestre.
"La place de Tunis a subi l'impact du deuxième attentat terroriste, survenu le 26 juin 2015, à Sousse, qui a
brisé la confiance des investisseurs".
Cette baisse, qui a démarré vers la fin du mois de juin, s'est accentuée à partir du 29 d'octobre et s'est
poursuivie jusqu'au 12 novembre où le Tunindex a atteint son plus bas annuel. Durant cette période,
l'indice a effacé tous les gains qu'il a réalisés au cours du premier semestre et a même basculé, depuis le
début de l'année, en territoire négatif pour se situer à -5,21%.
A partir du 13 novembre, l'indice boursier a repris, péniblement, sa trajectoire haussière, en s'appréciant de
3,46%, pour éponger une partie de cette perte et limiter par conséquent sa contreperformance, au 31
décembre 2015 à -0,94%.
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http://www.webmanagercenter.com/actualite/economie/2016/01/06/167788/securite-sociale-cnss-4-milliards-de-dinars-decotisations-impayees
Sécurité sociale - CNSS :
4 milliards de dinars de cotisations impayées
Les cotisations à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) impayées dépassent les 4 milliards de
dinars, affirme le PDG de la CNSS, Rachid Barouni, dans un entretien accordé au journal arabophone en
ligne AL MASDAR.
Une bonne partie de ces impayés sont difficiles à recouvrer, notamment ceux du secteur touristique.
Pour M. Barouni les entreprises en difficulté ont du mal à faire face à leurs engagements vis-à-vis de la
sécurité sociale et menacent souvent d'arrêter leurs activités et de licencier leur personnel, si on les
contraint au paiement de leurs impayés.
Barouni estime que la moitié du total des impayés est impossible à recouvrer, en dépit des facilités
accordées pouvant s'étendre sur une période de 7 ans.
Les difficultés de la CNSS se sont aggravées au cours des cinq dernières années, avec la crise
économique et la multiplication des fermetures d'entreprises.
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http://www.webmanagercenter.com/actualite/economie/2016/01/06/167791/tunisie-fonctions-publiques-le-versement-desmajorations-salariales-n-est-pas-repousse-a-fevrier
Tunisie - Fonctions publiques :
Le versement des majorations salariales n'est pas repoussé à
février
Les majorations salariales de la fonction publique seront versées effectivement à compter de ce mois de
janvier 2016. C'est la présidence du gouvernement qui vient de l'affirmer, démentant ainsi une source
anonyme citée mardi 5 janvier par l'agence TAP selon laquelle le versement des majorations salariales
était repoussé à février prochain.
La même source avait souligné que les fonctionnaires publics bénéficieront d'un rappel de la majoration
salariale et des primes spécifiques au mois de janvier.
Les décrets d'application relatifs au versement de ces augmentations salariales seront publiés au Journal
officiel de la République tunisienne (JORT) dans les prochains jours.
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http://www.webmanagercenter.com/actualite/societe/2016/01/06/167789/tunisie-banque-portes-closes-a-la-bfpme-ce-mercredi
Tunisie - Banque :
Portes closes à la BFPME ce mercredi!
Le personnel de la Banque de financement des petites et moyennes entreprises (BFPME) observe, ce
mercredi 6 janvier 2016, une mouvement de grève dans tout le pays, lit-on dans un communiqué rendu
public, mardi 5 janvier, par le Syndicat de base du personnel de la BFPME.
Cette décision est due à l'échec des négociations entre la partie syndicale et la direction générale de la
banque, cette dernière n'ayant pas respecté ses engagements énoncés dans l'accord signé le 3 novembre
2015, entre l'administration et la partie syndicale.
Tout en dénonçant les restrictions imposées à l'action syndicale, le Syndicat de base de la BFPME a
justifié ce mouvement de protestation par la dégradation du climat social et la recrudescence de la tension
au sein de l'institution bancaire.
A cet égard, le Syndicat appelle l'autorité de tutelle à assumer ses responsabilités dans cette situation.
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http://africanmanager.com/17_tunis-la-democratie-de-lendettement/
Tunis : La démocratie de l’endettement !
La réunion tenue, mardi 5 janvier 2015 au Bardo, par la commission des finances, de la planification et
du développement relevant de l’ARP, a été consacrée à la question de l’endettement. Un thème on sur
lequel l’opposition du Front Populaire (Gauche) compte monter un dossier qui pourrait être son prochain
cheval de bataille et peut-être même son cheval de Troie pour lequel elle se croit désormais prête. Au
banc des «accusés» appelés à la barre, il y avait le Gouverneur de la BCT Chedly Ayari et la secrétaire
d’Etat aux finances, Boutheina Ben Yaghlane.
«En réponse aux critiques des députés concernant la politique d’endettement extérieur de la Tunisie, lors
de la discussion de trois projets de loi relatifs à des emprunts obligataires obtenus par le pays sur le
marché international, le gouverneur de la BCT a expliqué cela par la masse salariale qui représente 14%
du PIB, l’un des plus forts taux dans le monde», rapporte la Tap.
Pour sa part, la secrétaire d’Etat auprès du ministre des finances Boutheina Ben Yaghlane, a «relevé que
le recours à l’endettement est une nécessité et non pas un choix pour la Tunisie, ajoutant que
l’endettement est un mécanisme de financement appliqué même dans les pays Industrialisés. L’essentiel
est d’orienter ces financements vers la création de la richesse », a-t-elle encore déclaré» citée par
l’agence de presse officielle.
Les deux, BCT et ministère des finances (même si nous savions que cela est la forte conviction de Chedli
Ayari), ont manifestement oublié de préciser que toute dette, si importante soit-elle, peut être bienfaisante
si elle s’accompagnait d’une bonne croissance du PIB, ce qui est loin d’être le cas en Tunisie. La dite
révolution a en effet été accompagnée de tous genres de mouvements sociaux. Grèves, sit-in et arrêts de
travail deviennent la règle, face à une Constitution qui protège les grévistes et oublie de protéger la
liberté du travail et surtout devant un laxisme aberrant des autorités en place. Depuis 2011, la Tunisie ne
travaille plus, augmente ses salaires et touche toutes sortes de «primes de chômage» déguisées. Les
indicateurs de production et de productivité le confirmeront.
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A la commission des finances, de la planification et du développement relevant de l’ARP, «les députés
ont critiqué les taux d’intérêt très élevés» rapporte aussi l’agence de presse officielle. Les députés savent
pourtant qu’il ne suffit pas d’être une démocratie pour que tous les banquiers de l’univers vous ouvrent
leurs coffres. Les députés savent aussi très bien que le pays qu’ils dirigent ont développé, depuis 2011 et
avec leur soutien même tacite, une complète aversion à la notion de travail. Aucune formation politique
de ces députés n’avait non plus jugé bon d’aller sillonner les régions pour rappeler à la population qu’il
n’y a que le travail qui rapporte de l’argent et qu’augmenter les salaires sans augmenter la croissance ne
ferait que mettre le feu aux poudres de la surenchère des prix et à l’inflation galopante. Depuis 2011, les
députés se taisent de façon sournoise et avec une mauvaise foi manifeste.
Députés et politiciens savent très bien en effet que tous les crédits contractés par la Tunisie de l’après Ben
Ali, étaient destinés à couvrir le déficit budgétaire et non pas à l’investissement public. Ministère des
finances et BCT n’ont jamais arrêté de le dire, et très peu au développement et à la création de la richesse
que les propres citoyens du pays empêchaient de se réaliser avec le silence encourageant des députés et
des partis politiques.
«Certains députés ont estimé, qu’économiquement, ces crédits ne sont pas efficients, alourdiront les
charges de l’Etat et augmenteront les charges fiscales imposées aux Tunisiens », rapporte encore l’agence
de presse officielle, dans ce qui fait ressembler ces députés à de fervents défenseurs des droits du
citoyens. L’image est cependant fausse. Les députés savent bien qu’aucun financier ne donnera de
l’argent sans contrepartie et encore moins d’un taux d’intérêt qui augmente avec l’incapacité du pays à
honorer sa dette. Ou nos députés sont simple d’esprits, au point de croire toutes les promesses des
donateurs internationaux, ou ils prennent tout un peuple pour l’idiot qu’il n’est pas puisqu’ils lui font
croire qu’on peut être une démocratie et vivre par l’argent des autres, l’argent de la dette. C’est à se
demander de quel côté se trouve la dette odieuse !
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http://africanmanager.com/16_lagence-de-notation/
Tunis: L’Agence de notation RI, inquiète de la situation des
finances publiques et de la liquidité
L’agence de notation japonaise R&I (Rating and Investment Information) vient d’abaisser la note
d’émetteur en devises étrangères de la Tunisie à BB+ avec perspective négative.
L’agence a expliqué que l’’économie tunisienne a ralenti depuis le début de l’année 2015, et son solde
du compte courant est toujours en déficit substantiel, rappelant que la note d’émetteur en devises
étrangères (BBB-) qu’elle avait précédemment attribuée à la Tunisie était fondée sur son opinion que le
pays est à même d’établir des fondamentaux économiques compatibles avec la note pour peu qu’il
restaure la stabilité politique et que son gouvernement puisse œuvrer effectivement à la reconstruction de
l’économie. Le pays a réalisé des progrès soutenus en matière de démocratisation et le nouveau
gouvernement a déployé des efforts sur le plan politique. Cependant, la voie vers l’amélioration des
fondamentaux économiques est de plus en plus difficile alors que l’environnement économique
international est défavorable et la situation sociale et sécuritaire est exacerbée.
À la lumière de ces circonstances, l’agence a abaissé la note d’émetteur en devises étrangères à BB+,
une dégradation d’un seul cran qu’elle explique par les inquiétudes concernant le finances publiques et le
fait que les liquidités en devises de l’économie du pays demeureront limitées, étant donné que les
déficits budgétaires sont enrayés à un certain niveau et les réserves de change sont stables grâce à l’aide
financière des gouvernements nationaux et des institutions internationales, notamment le Fonds
monétaire international. Néanmoins, l’agence dit avoir besoin d’être édifiée sur les perspectives
économiques et financières de la Tunisie alors que le pays continue d’évoluer dans un environnement
difficile. La perspective de la note est donc négative, décrète R&I.
La Tunisie a maintenu une croissance du produit intérieur brut (PIB) réel aux alentours de 2% en 2013
et 2014. Depuis le début de 2015, cependant, la croissance a décéléré. Le taux de croissance en
glissement annuel a été de seulement 0,8% entre janvier et septembre 2015. La croissance pour toute
l’année 2015 devrait se situer aux alentours de 0,5%. L’agence estime que le ralentissement est
principalement imputable aux mauvaises récoltes, à la faible de la demande en Europe, débouché
majeur des exportations, à une anémique production minière due aux grèves, et à plusieurs attaques
terroristes. Bien que le gouvernement prévoie une croissance modeste de 2,5% pour 2016, la croissance
pourrait tomber en dessous de cet objectif, affectée, entre autres par l’économie mondiale et la situation
sociale et sécuritaire. Une attention constante est requise, recommande l’agence.
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Le taux de chômage demeure élevé, à environ 15%. Ceci est censé être attribué non seulement à
l’économie, mais à des problèmes structurels, de sorte que le gouvernement œuvre à réformer le marché
du travail. La clé pour atteindre une croissance soutenue sur le moyen et le long terme réside dans la
capacité du gouvernement d’accélérer les efforts pour revitaliser le secteur privé, notamment par
l’amélioration du climat d’investissement, l’une des raisons derrière la faiblesse des investissements. R &
I sera attentive à la capacité de gestion de la politique du gouvernement, spécialement en mettant l’accent
sur sa capacité à déployer des efforts politiquement concertés pour s’attaquer au problème sécuritaire et
aux questions économiques structurelles.
Le compte courant continue de souffrir d’un important déficit de l’ordre plus de 8% du PIB. La Banque
centrale prévoyait un déficit à 8,7% en 2015, alors que l’excédent du compte des services, principalement
des revenus du tourisme, devrait se rétrécir en dépit d’une amélioration attendue au niveau de la balance
commerciale. Alors que l’économie de l’Europe, sa destination d’exportation majeure se redresse, le solde
du compte courant devra probablement récupérer progressivement, mais demeurera en déficit de 6-8%
du PIB pour quelques années. Les réserves de change sont stables, se situant, d’après les derniers chiffres,
à 12,6 milliards de dinars (environ 6,4 milliards $ US), soit près de 4 mois d’importations. La dette
extérieure augmente modestement. La Banque centrale prévoit que le ratio de la dette extérieure rapporté
au PIB s’élèverait à 61,2%, fin 2015. Pour ce qui est de la dette extérieure, la dette à court terme
représente un peu plus de 20%, dont près de la moitié est constituée de dépôts des non-résidents, et à
hauteur d’environ 90% de réserves de change.
En 2014, le gouvernement alors dirigé par Mehdi Jomaa a réduit le déficit budgétaire à 4,9% du PIB dans
le cadre de ses efforts visant à réduire les déficits budgétaires en accordant la priorité à la stabilisation
macro-économique. Le déficit au titre de 2015 devrait être maîtrisé à 4,3%. Le gouvernement actuel
dirigé par Habib Essid, qui a pris ses fonctions en février après les élections législatives tenues pour la
première fois sous la nouvelle constitution, a poursuivi la politique budgétaire axée sur la maîtrise des
déficits, ce que l’agence considère positivement.
La structure financière, cependant, s’est aggravée en partie parce que le gouvernement a réduit les
dépenses en capital tout en augmentant les dépenses salariales dans le cadre des mesures de relance
économique. Si le gouvernement maintient cette position, les conditions fiscales pourraient devenir rigides
et il serait difficile de se procurer les ressources fiscales nécessaires pour renforcer le potentiel de
croissance de l’économie.
Le gouvernement reconnaît la réalité de ce problème. Dans le budget de 2016, il a augmenté les dépenses
en capital à un taux à deux chiffres, tout en contenant les dépenses au titre des salaires au même niveau
que l’année précédente. Il prévoit également de réduire le déficit budgétaire à 3,9% du PIB. Pour
augmenter les recettes, une réforme radicale du système fiscal est prévue pour être mise en œuvre. Les
yeux seront rivés sur l’effet de la réforme. L’encours de la dette était de 51,1% du PIB à la fin du 3e
trimestre 2015. La tendance à la hausse de la dette va probablement continuer dans un avenir prévisible,
conclut l’agence R&I.
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http://africanmanager.com/12_tunis-bourse-une-annee-2015-peu-reluisante/
Tunis-Bourse: Une année 2015 peu reluisante !
La bourse de Tunis a clôturé l’année 2015 avec un Tunindex en légère baisse de -0,94% par rapport à fin
2014. Hormis le repli enregistré, le 18 mars 2015, de 2,47% suite à l’attentat terroriste survenu au musée
de Bardo, le Tunindex a progréssé, tout au long du premier semestre, d’une manière continue pour
atteindre, le 24 juin, son plus haut historique à 5 770,32 points, réalisant une performance de 13,15%.
Au cours du 2ème semestre, le Tunindex a enregistré une baisse aigue. L’indice a subi l’impact du
deuxième attentat terroriste survenu à Sousse, le 26 du même mois, qui a brisé la confiance des
investisseurs.
Cette baisse, qui a démarré vers la fin du mois de juin, s’est accentuée à partir du 29 d’octobre et s’est
poursuivie jusqu’à le 12 novembre où le Tunindex a atteint son plus bas annuel. Durant cette période,
l’indice a effacé tous les gains qu’il a réalisés au cours du premier semestre et a même basculé sa
performance, depuis le début de l’année, en territoire négatif pour se situer à -5,21%.
A partir du 13 novembre, le Tunindex a repris, péniblement, sa trajectoire haussière en s’appréciant de
3,46% pour éponger une partie de cette perte et limiter par conséquent sa contre-performance, au 31
décembre 2015 à – 0,94%. En dollar américain, le Tunindex s’est replié de -8,66% en raison de la
dépréciation du dinar tunisien par rapport à cette monnaie. En effet, au 31 décembre 2015, le cours du
change du dinar tunisien par rapport au dollar est passé de 1.8626 au 31 décembre 2014 à 2.0149.
Par contre en euro, le Tunindex a progressé de 1,14% suite à une reprise du cours du dinar par rapport à
l’euro à la fin de l’année 2015. Au 31 décembre 2015, le cours du change du dinar tunisien par rapport à
l’Euro est passé de 2.2642 au 31 décembre 2014 à 2.2015.
S’agissant du Tunindex20, l’indice qui mesure le rendement des vingt plus grandes capitalisations
boursières les plus actives sur le marché, a affiché une contre-performance annuelle de -1,68% clôturant
à 2 113,71 points. Cette baisse provient, particulièrement, de la mauvaise tenue de la plupart des valeurs
composant cet indice telles que Carthage Cement (-45,16%), TPR (-21,63%), Monoprix (-21,44%) et
ARTES (-18,38%).
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En fait, après un pic de 13,24% enregistré le 24 juin, le Tunindex20 a suivi, au cours du deuxième
semestre, un trend baissier en accusant une baisse de 13,17%. Il faut mentionner, quand même, que
durant la période du 13 novembre au 31 décembre, le Tunindex20 a récupéré +4,40% de cette
contreperformance.
Le bilan de la bourse a révélé en outre qu’au 31 décembre 2015, tous les indices sectoriels ont clôturé
nettement en dessous de leurs niveaux de l’année précédente. En effet, sur les 13 indices sectoriels
publiés par la Bourse de Tunis, seuls 7 secteurs ont affiché une performance positive en 2015, notamment
le secteur des « Produits Ménagers et de Soins Personnels », le secteur des « Services Financiers » et le
secteur de « l’Agro-alimentaire et Boissons ».
Le secteur de Produits Ménagers et de Soins Personnels arrive en pôle position en s’adjugeant un gain de
21,88%, porté par la bonne performance réalisée par EURO-CYLES (+ 118,27%). Pour sa part, le secteur
de services financiers a occupé la deuxième position avec une progression de 11,17%. Cette performance
est redevable essentiellement à trois valeurs SPDIT-SICAF, CIL et Hannibal Lease qui ont gagné
respectivement 55,39%, 16,51% et 13,34%. En revanche, l’indice de Bâtiment et Matériaux de
construction a accusé la plus forte baisse, soit -35,22% en raison, de la mauvaise tenue de presque
l’ensemble de ses valeurs. Dans une moindre mesure, le secteur des Industries a glissé de -30,37%
pénalisé par la contre-performance de la plupart des valeurs qui le compose. L’indice de l’Automobile et
Equipementiers a également abandonné -28,29% suite à la mauvaise performance de ASSAD (-30%) et
GIF (-25,59%).
Concernant le rythme des introductions en Bourse, il a été ralenti en 2015 après une année 2014 enrichie
par six entreprises. En effet, la Cote de la Bourse a accueilli seulement deux nouvelles sociétés et une
radiation, ce qui a porté le nombre de sociétés cotées à 78 contre 77 en 2014. Ce nombre s’est réparti à
hauteur de 12 sociétés sur le marché alternatif et 66 sociétés sur le marché principal.
En dépit de la baisse enregistrée par la majorité des cours des titres cotés, soit 46 valeurs sur les 78
sociétés cotées ont affiché un rendement annuel négatif, la capitalisation boursière du marché a progressé,
au 31 décembre 2015 de 2,92%, soit l’équivalent de 506 millions de dinars.
S’agissant de la ventilation sectorielle de la capitalisation boursière au 31 décembre 2015, elle est restée
dominée par le secteur financier (51,46%), suivi des secteurs de Biens de Consommation et des Services
aux Consommateurs respectivement de 27,57% et 9,72%. A 31 décembre 2015, les dix plus fortes
capitalisations boursières de la Cote ont représenté une part de 56,52 % de la capitalisation globale du
marché.
En 2015, le volume global des échanges a enregistré, une hausse de 54% par rapport à l’année précédente
pour atteindre 4 000 millions de dinars contre 2 597 millions de dinars. Ce volume s’est réparti à hauteur
de 53,5% pour la Cote de la Bourse, soit 2 139,5 millions de dinars, 2,83% pour le Hors Cote soit 113
millions de dinars et 43,6% pour les opérations d’Enregistrement et Déclarations, soit 1 747,5 millions de
dinars. Comparés à l’année 2014, les échanges sur la Cote de la Bourse ont progressé de 20,4% pour
atteindre 2 139,5 millions de dinars résultant en un volume quotidien moyen de 8,6 millions de dinars
contre 7,2 millions de dinars pour l’année précédente.
Les acquisitions effectuées par les étrangers sur les titres cotés, au cours de l’année 2015, ont totalisé un
montant de 463,3 millions de dinars contre des cessions de 163 millions de dinars, ce qui fait ressortir un
flux net positif de 300,4 millions de dinars.
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