Téléchargez le document PDF

publicité
Entrée en 3e année de Licence
année universitaire 2014-2015
Communication des Entreprises et des Institutions - Management de la
communication (Magistère de communication) - Marketing, Publicité et Communication Médias et Communication - Ressources Humaines et Communication
Le CELSA accueille en 3e année de Licence des étudiants ayant suivi avec succès un cycle de 2 années
d’études supérieures. Les candidats s’inscrivent dans
l’un des parcours suivants :
-Communication des entreprises et des institutions
-Management de la communication
(Magistère de communication)
-Marketing, publicité et communication
-Médias et communication
-Ressources humaines et communication
Conditions d’inscription
Les étudiants ayant suivi avec succès(1) un cycle de
deux années d’études supérieures, en établissement
public ou privé, français ou étranger ou ayant effectué
deux années de scolarité d’une classe préparatoire
aux grandes écoles (avec obtention de 120 crédits ou
admission à un niveau Bac + 3) peuvent constituer
un dossier d’inscription. Les étudiants des pays où le
français n’est pas langue officielle devront justifier d’un
bon niveau de français (DELF niveau B2, DALF niveau
C1 ou C2, TEF niveau 4 ou TCF, ou encore diplômes
délivrés par le SELFEE...)
Les étudiants admissibles aux concours d’entrée aux
Ecoles Normales Supérieures sont dispensés des
épreuves écrites (l’année du concours aux ENS et l’année suivante)  ; ils ne s’inscrivent que pour les épreuves
orales d’admission dans le parcours de leur choix.
Les étudiants des Khagnes A/L ou B/L ou inscrits en
2e année de classe préparatoire à l'Ecole nationale des
chartes, souhaitant être dispensés des épreuves écrites
du concours du CELSA, doivent, lors de l’inscription aux
concours d’entrée aux Ecoles Normales Supérieures ou
à l'Ecole nationale des chartes, cocher la case CELSA
dans le logiciel d’inscription à la BEL ou à la banque
L-SES. Après communication des résultats des ENS ou
de l'ENC, les étudiants ayant obtenu des notes supérieures à un total défini par le CELSA, seront déclarés
admissibles au CELSA et ne passeront que les épreuves
orales d’admission dans le parcours de leur choix.
Les étudiants ayant suivi, à l’université Paris-Sorbonne,
en présentiel les enseignements de première année
en 2012-2013 et de deuxième année de Licence
en 2013-2014 des parcours « Lettres, Philosophie,
Sociologie, LEA, Histoire et Géographie », intéressés
par une intégration en 3e année de licence au CELSA,
sont dispensés des épreuves écrites d'admisibilité subies
par les candidats externes. Ils doivent justifier toutefois
de prérequis définis conjointement par le responsable
des parcours Information et Communication et les
responsables des parcours concernés en Sorbonne.
L’âge limite pour concourir est fixé à 23 ans au 31 décembre de l’année du concours. La limite est repoussée
à 24 ans pour les titulaires d’un diplôme Bac + 3 et à
25 ans pour les titulaires d’un Bac + 4 ou davantage.
Processus d’admission
Des épreuves écrites d’admissibilité précèdent les
épreuves orales d’admission.
L’ensemble des résultats est transmis au jury d’admission qui arrête, en fonction de la moyenne obtenue à
l'oral et des places disponibles (30 par parcours en
2013) la liste des candidats admis, éventuellement
complétée par une liste d’attente. Tous les résultats
sont proclamés par parcours.
1.Ils devront être en mesure de présenter l'attestation de réussite
lors de la rentrée universitaire.(120 crédits)
école des hautes études en sciences de l'information et de la communication - Université Paris-Sorbonne
77, rue de Villiers 92200 Neuilly-sur-Seine téléphone : 01 46 43 76 76 télécopie : 01 47 45 66 04 www.celsa.fr
Les épreuves
écrites d’admissibilité
Les épreuves
orales d'admission
1. Réflexion et analyse
1. Entretien avec un jury (coef. 8)
L’épreuve (coef. 8) se compose de deux exercices distincts et indépendants. Elle dure 4 heures.
Les candidats déclarés admissibles se présentent à un
entretien devant une commission d’admission correspondant au parcours choisi.
Premier exercice
Ces commissions, présidées par un universitaire, sont
composées de représentants des professions concernées
et d’enseignants chercheurs du CELSA.
Réflexion argumentée sur un thème donné (coef. 4).
Cette partie de l’épreuve vise à mettre en évidence les
connaissances et les qualités de réflexion que le candidat est capable de mobiliser autour d’une question
de société qui touche à la communication.
L’entretien a pour objectif d’apprécier la motivation du
candidat et l’adéquation de son profil au parcours choisi.
La thématique du sujet proposé est commune à l’ensemble des cinq parcours.
2. Examen oral d'anglais (coef. 2)
Les candidats doivent répondre à la problématique proposée de façon argumentée en produisant une réflexion
personnelle. Cette dernière pourra s’appuyer sur la
culture du candidat dans les domaines de l’information
et de la communication, mais aussi de l’ensemble des
sciences humaines et sociales, ainsi que sur sa propre
connaissance de l’actualité.
Les candidats écoutent pendant 15 minutes l’enregistrement d’un extrait (d'environ 5 minutes) d’une émission
de radio (la prise de notes est autorisée). Ils doivent
être ensuite capables de le résumer et de répondre aux
questions d’un jury anglophone.
Cette épreuve vise à apprécier le niveau de compréhension auditive et l’expression orale des candidats.
Second exercice
Conseils bibliographiques
Analyse de document(s) (coef. 4). A la différence du
premier exercice, cette partie de l’épreuve est spécifique
à chaque parcours. Elle vise à évaluer les capacités
d’analyse du candidat ainsi que l’intérêt qu’il porte
aux questions de communication propres à la spécialité
dans laquelle il va s’inscrire au Celsa.
La liste des ouvrages cités est donnée à titre indicatif ;
elle n’est donc ni exhaustive ni obligatoire. Le candidat
peut constituer sa propre bibliographie qu’il complètera
utilement par la lecture régulière de la presse économique, sociale et culturelle.
Selon les parcours, l’exercice pourra porter sur un ou
plusieurs documents qu’il s’agira d’analyser à partir d’un
questionnement donné. Ces documents peuvent être
de différents types, relativement à chaque spécialité :
discours, déclaration, communiqué, publicité, annonce,
parmi d’autres exemples possibles...
La bibliothèque du CELSA n’accueillant que les étudiants en cours de scolarité dans l'école, il est rappelé
que les ouvrages généraux et les manuels d’initiation
peuvent être consultés dans d’autres bibliothèques,
par exemple :
. la Bibliothèque Nationale de France, Tolbiac Haut-dejardin
.la BPI (Beaubourg)
.la bibliothèque Sainte-Geneviève (Place du Panthéon)
.la Documentation Française
.les bibliothèques universitaires
.les bibliothèques municipales
Pour les deux exercices, les copies sont évaluées
en fonction de leur qualité de réflexion, d’analyse,
d’argumentation, de la richesse de leur contenu, de
la pertinence de leurs références et de la justesse de
l’écriture.
2.Epreuve commune
Bibliographie générale
Anglais (coef. 3), durée : 2 heures
L’épreuve se présente sous la double forme d’un test
permettant d’évaluer le niveau des connaissances
sur le plan des structures grammaticales et lexicales
(texte à trous) et d’un exercice de rédaction (essai de
300 à 400 mots). Pour cet exercice il est demandé de
développer une réflexion personnelle en s’appuyant sur
des exemples précis et concrets qui témoignent d’un
intérêt pour l’international.
1.Ouvrages fondamentaux pour
la préparation de l'ensemble
des épreuves (toutes options confondues)
BALLE (Francis). - Médias et sociétés. - Paris : Montchrestien, 2007. - 794 p.
BOUGNOUX (Daniel). - Introduction aux sciences de
la communication. - Paris : La Découverte, 2002. 128 p. - (Coll. Repères no 245.)
2
Castells (Manuel). - La Galaxie Internet. - Paris :
Fayard, 2001. - 365 p.
NEVEU (Erik). - Une société de communication ? Paris : Montchrestien, 2006. - 158 p.
CROZIER (Michel), FRIEDBERG (Erhard). - L’acteur
et le système : les contraintes de l'action collective. Paris : Le Seuil, 1994. - 500 p.
PERNOT (Jean-Marie). - Syndicats : lendemain de
crise ? - Paris : Gallimard, 2005. - 400 p.
MATTELART (Armand). - Histoire de la société de
l’information. - Paris : La Découverte, 2006. - 124 p.
Westphalen (Marie-Hélène). - Communication : le
guide de la communication d'entreprise. - 4e édition.
Paris : Dunod, 2002. - 420 p.
RIFKIN (Jeremy). - L’âge de l’accès  : la nouvelle culture
du capitalisme. - Paris  : La Découverte, 2005. - 395  p.
Management de la communication
(Magistère de communication)
ROCHEFORT (Robert). - La société des consommateurs.
- Paris : Odile Jacob, 2001. - 279 p.
BRETON (Philippe). - La parole manipulée. - Paris :
La Découverte, 2004. - 220 p.
ROMAN (Joël). - Chronique des idées contemporaines.
2e édition. - Rosny-sous-Bois : Bréal, 2000. - 1019 p.
ECO (Umberto). - Le signe : histoire et analyse d’un
concept. - Paris : LGF, 1992. - 282 p.
ROSANVALLON (Pierre). - La contre démocratie : la
politique à l'âge de la défiance. - Paris : Le Seuil,
2006. - 345 p.
Lecourt (Dominique). - Prométhée, Faust, Frankenstein, les fondements imaginaires de l'éthique. - Paris :
Les Empêcheurs de tourner en rond, 2003. - 88 p.
WINKIN (Yves) Dir. - La nouvelle communication. Paris : Le Seuil, 2000. - 390 p.
Sainsaulieu (Renaud) dir. - L'entreprise  : une affaire
de société. - Paris : Presse de Sciences PO, 1992. 352 p.
2.Ouvrages pour la préparation
à l'épreuve d’anglais
VERBUNT (Gilles). - La société interculturelle. - Paris  :
Le Seuil, 2001. - 280 p.
Lecture de la presse quotidienne et hebdomadaire anglosaxonne (The Guardian, The Observer, The International
Herald Tribune, Newsweek, Time, The Economist, The
Washington Post, National Public Radio, BC, CNN,
ABC, NBC, Fox News, The New Yorker…)
Marketing, publicité et communication
BERTHELOT-GUIET (Karine). - Paroles de pub. La vie
triviale de la publicité. - Le Havre : Éditions Non Standard, 2013. - 336 p.
Cambridge First Certificate. CPE. Cambridge books for
Cambridge exams. CAMBRIDGE
CHESSEL (Marie-Emmanuelle). - Histoire de la consommation. - Paris : La découverte, 2012. - 128 p
Oxford Practice Grammar with answers. John Eastwood.
OXFORD UNIVERSITY PRESS
COCHOY (Franck). - De la curiosité, l'art de la séduction
marchande. - Paris : Armand Colin , 2011.- 228 p.
Sources d’information en ligne : flymedia.com, theladders.com, newsletters numériques…
HELFER (Jean-Pierre), ORSONI (Jacques), OUIDADE
(Sabri). - Marketing. - Paris : Vuibert, 2012. - 405 p.
Bibliographie destinée à
la préparation de l'épreuve
optionnelle
HERPIN (Nicolas). - Sociologie de la consommation. Paris : La Découverte, 2004. - 122 p.
Martin (Marc). - Trois siècles de publicité en France. Paris : Odile Jacob, 1992. - 434 p.
MATTELART (Armand). - La publicité. - Paris : La
Découverte, 1994. - 128 p.
Communication des entreprises et des
institutions
Presse professionnelle : Stratégies, CB News, LSA,
Revue française du marketing, marketing Magazine
d’ALMEIDA (Nicole). - Les promesses de la communication. - 2e édition. - Paris : PUF, 2006. - 264 p.
Internet : www.toutsurlacom.com
BEAUDOIN (Jean-Pierre). - être à l’écoute du risque
d'opinion. - Paris : éditions d’Organisation, 2001. 205 p.
Médias et communication
Flichy (Patrice). - L'imaginaire d'internet. - Paris : La
Découverte, 2001. - 272 p.
Breton (Philippe) et Proulx (Serge). - L'explosion
de la communication : introduction aux théories et aux
pratiques de la communication. - Paris  : La Découverte,
2006. - 382 p.
Gabzewicz (Jean), Sonnac (Nathalie). - L'industrie
des médias. - Paris : La Découverte, 2006. - 118 p.
Ollivier (Bruno). - Internet, multimédia : ça change
quoi dans la réalité ? - Paris : INRP, 2000. - 156 p.
CHARAUDEAU (Patrick). - Le discours politique : les
masques du pouvoir. - Paris : Vuibert, 2005. -255 p.
LIBAERT (Thierry). - Communiquer dans un monde
incertain. - Paris : Village mondial, 2008.
3
Question spécifique :
analyse de document(s) (coef. 4)
Rieffel (Rémy). - Que sont les médias ? : pratiques,
identités, influences. - Paris  : Gallimard, 2005. - 539  p.
Le dossier « Tout peut-il être médias ? » in : Communication & langages, no 146
Communication des entreprises et des institutions
En plein scandale dit de la « viande de cheval », vous
questionnerez les différentes stratégies de communication illustrées dans les documents joints autour de
l’« affaire Findus ».
Ressources humaines et communication
AMBLARD (Henri), BERNOUX (Philippe), HERREROS (Gilles), LIVIAN (Yves-Frédéric). - Les nouvelles
approches sociologiques des organisations. - Paris : Le
Seuil, 2005. - 291 p.
Document 1 : visuel / Campagne officielle Findus lancée
le 22 février 2013 : « Pour vous, nous devons faire
changer les choses »
BARRAUD (Jacqueline), KITTEL (Françoise), MOULE
(Martine). - La fonction ressources humaines. métiers,
compétences et formation. - Paris : Dunod, 2004. 248 p.
Document 2 : visuels / Facebook le 23 février 2013
Document 3 : article /Très à cheval sur la qualité : La
fausse pub qui irrite Findus » http://www.20minutes.fr/
LE GALL (Jean-Marc). - La gestion des ressources
humaines. - Paris : PUF, 2007. - 127 p. - (Coll. Que
sais-je ? no 2646.)
societe/1107553-tres-a-cheval-qualite-fausse-pub-irritefindus
Management de la communication
PERNOT (Jean-Marie). - Syndicats : lendemains de
crise ? - Paris : Gallimard, 2005. - 400 p.
Vous analyserez les différentes dimensions communicationnelles du document suivant :
Visuel / « le créateur très suisse du made in France » ;
l'Agefi,17/01/2013
Sujets des concours 2013
http://agefi.com/topstories/acces-libre.html
1.Réflexion et analyse (durée : 4 heures)
Marketing publicité et communication
Les deux questions sont indépendantes. Vous pouvez
y répondre dans l’ordre de votre choix.
Vous analyserez la proposition présentée par Findus
et expliquerez quels enjeux elle soulève pour cette
marque. Pour ce faire, vous pourrez convoquer les
éléments figurant sur le document et vos connaissances
personnelles.
Question commune à l’ensemble des parcours réflexion argumentée (coef. 4)
Dans son essai intitulé Petite Poucette, le philosophe
Michel Serres propose de décrire l’évolution récente
des moyens de communication de la manière suivante :
Vous disposez de quatre pages maximum pour répondre.
Visuel / http://www.bestofconcours.com/categorieconcours-instant-gagnant/findus-fr-grand-jeu-findus.
htm
«  Tout le monde veut parler, tout le monde communique
avec tout le monde en réseaux innombrables. Ce tissu de
voix s’accorde à celui de la Toile ;les deux bruissent en
phase. A la nouvelle démocratie du savoir, déjà là dans
les lieux où s’épuise la vieille pédagogie et où la nouvelle
se cherche, avec autant de loyauté que de difficultés,
correspond, pour la politique générale, une démocratie
en formation, qui, demain, s’imposera. Concentrée
dans les médias, l’offre politique meurt ;bien qu’elle
ne sache ni ne puisse encore s’exprimer, la demande
politique, énorme, se lève et presse. La voix notait son
vote sur un bulletin écrit, étroit et découpé, local et
secret ;de sa nappe bruyante, elle occupe aujourd’hui
la totalité de l’espace. La voix vote en permanence »
Médias et communication
En vous appuyant sur vos connaissances du champ de la
communication et des médias, et sans séparer l’analyse
de la « forme » et celle du « fond », vous montrerez
comment cette Une et ces pages du quotidien /Libération/ (daté du 20 février 2013) façonnent l’actualité.
Document 1 : Une
Document 2 : page 2
Document 3 : page 3
Document 4 : page 4
Vous commenterez et discuterez cette citation en vous
demandant notamment si elle rend bien compte des
nouvelles formes de prise de parole individuelles et
collectives. Vous disposez de six pages maximum pour
répondre.
Ressources humaines et communication
Malgré leur place croissante dans le monde du travail,
les femmes sont encore largement minoritaires aux
postes de décision. A partir des documents ci-dessous,
vous répondrez aux questions suivantes  : quels sont les
facteurs explicatifs de ce phénomène et quels dispositifs
existent pour y remédier ?
Michel SERRES, Petite Poucette,
éditions Le Pommier, 2012
Vous disposez de quatre pages maximum pour répondre.
4
Document 1 : visuel « Pacte pour l’égalité »
......(5)...... to take risks, to use their own money to
make it work.”
http://www.laboratoiredelegalite.org/pacte/page04.html
I was speaking to Chauly on a lunch break during the
filming of “Spilt Gravy on Rice,” an adaptation of a
hit play written by the popular Malaysian actor and
comedian Jit Murad. The plot revolves around a family
patriarch and his children’s plans to manage his legacy
after his death. Although the witty exchanges among
siblings ......(6)...... laughs, it’s a generational conflict
that also ......(7)...... with the challenges the increasingly middle-class, 54-year-old parliamentary democracy
faces in sharing wealth and power and in making its
ethnic diversity a source of strength.
Document 2 : visuel Orange
http://live.orange.com/wp-content/uploads/2013/02/egalite_pro_affiche_orangejobs.jpg
2. Anglais
Part One – Fill in the blank (10 marks)
Fill in each of the following blanks using the most
appropriate term. You may write on this document.
Use the attached answer sheet to provide your final
responses, using CAPITAL LETTERS.
A Muslim-majority state that became independent of
British colonial rule in 1957, Malaysia has accomplished remarkable economic growth in a short time.
Forty years ago, half the Malaysian population lived
in poverty, and per capita income was us$260 a year.
Today, just four percent of the nation’s 28 million
inhabitants live in poverty, and income per capita is
$8400, according to the International Monetary Fund.
The economy has benefited from substantial oil reserves
and a thriving manufacturing sector, as well as —more
controversially— exploitation of palm oil plantations and
logging, at times in rainforests. But high-tech is also
booming: A substantial proportion of Intel’s global ......
(8)...... of computer chips, for example, is produced
400 kilometers north of KL in Penang, on the Strait of
Melaka. George Town, a well-preserved enclave of shophouses —storefront residences— mosques and colonial
architecture on Penang, was named a World Heritage
Site by the United Nations Educational, Scientific and
Cultural Organization in 2008, along with Melaka, the
600-year-old port city that ......(9)...... south of the
capital by some 130 kilometers.
The music pulses, and so does the country. In a hip-hop
video shot in the Malaysian capital of Kuala Lumpur,
Chinese and Malays in a tea shop, Malays in a mosque,
Tamils in a jewelry store, conspicuously multi-ethnic
throngs mingling in markets, schools, skyscrapers and
parks, all urge one thing: Undilah—“Vote” in the Malaysian Bahasa language. Hip, catchy and nonpartisan, the
video is a testament to diversity and optimism, aimed
at rocking the vote in advance of the general election
that Malaysia’s constitution requires by June 27, 2013.
Among the faces in the video is that of Nurul Izzah
Anwar, a 32-year-old member of parliament, amateur
guitarist and Radiohead fan who ......(1)...... her family
connections as the daughter of former deputy prime
minister Anwar Ibrahim into a platform of tolerance
and equal opportunity. Visiting her at home in the leafy
Mont Kiara neighborhood of Kuala Lumpur, I’ve come
to talk not about politics, but about the contemporary
arts and culture scene.It’s been growing, she explains,
at a dizzying pace, ever since elections in 2008 brought
a “great opening for more ......(2)...... of expression,”
which, she adds, “unleashed the arts.” The “Undilah”
video, conceived by the country’s best-known music
producer, Pete Teo, is a prime example of Malaysian
artists ......(3)...... politics, “bringing us together at
a level that was unheard-of before,” marvels Nurul
Izzah, who, like many Malaysians, generally goes by
her given names.
As robust as the economy ......(10)...... in recent
decades, the arts are largely a do-it-yourself struggle,
making do with support mainly from banks and a handful
of other corporate sponsors, modest government help,
the commitment of some 50 leading individual art
collectors and, perhaps most important, the sheer ......
(11)...... passion of the creative sector itself.
The majority of today’s defiantly cheering success stories in the arts and design industries survive on ......
(12)......, usually private, money and abundant, usually
personal, dedication.
All across Malaysia, but especially in the capital, nicknamed KL, a younger generation of artists, musicians,
composers, writers, performers, designers and filmmakers is redefining culture and enlivening the landscape
with an astonishing variety of imaginative verve. The
energy is palpable. On a recent visit, I sat in on a feature film shoot, watched a fashion show, attended art
openings and symphonic concerts, witnessed an experimental theater piece on river pollution, and stayed up
late at a jazz club and even later at a memorable party
where a saxophonist and singer belted out tunes to a
hundred or more guests from KL’s creative and financial
communities—all ......(4)...... 13 days.
A decade ago, Raman Krishna, now 63, was visited
at his bookstore, Silverfish Books, by an American
professor friend from a Japanese university. “When he
asked where the books by Malaysian writers were, I
was so totally embarrassed by the fact that I could only
locate a dozen titles that I ......(13)...... into becoming a
publisher,” Raman confides inside the small bookstore
in KL’s upmarket Bangsar neighborhood.
It wasn’t the first time that Raman had indulged his
inner Quixote ......(14)...... an insistent quest. After
25 years making a living as a construction engineer,
“I decided enough was enough,” he recalls. “I told
“This is really the best time to be an artist in Malaysia,”
asserts Bernice Chauly, 43, an author, photographer
and actress. “People want to be heard, and they are
5
myself that I should get ......(15)...... with my secret
ambition to open a bookstore.” From his own savings,
he plowed 250,000 ringgit (about $80,000) into the
scheme and, in 1999, opened the doors at Silverfish.
9. A
. arises; B. exists; C. holds; D. lies; E. meanders
10. A. could be; B. could have been; C. is; D. has been; E.
might be
11. A. exploding; B. stubborn; C. stuck; D. stymied; E. void
12. «A. handfuls; B. inadequate; C. minor; D. scant; E. small
13. A. had been shamed; B. had shamed; C. shamed; D.
was shamed; E. will have been shamed
14. A. had pursued; B. has pursued; C. pursue; D. pursued;
E. to pursue
15. A. in; B. on; C. over; D. to; E. up
16. A. Having move; B. Moved; C. Moves; D. Moving; E. To
move
17. A. dribble; B. gamble; C. nimble; D. preamble; E. sample
18. A. locked; B. pent-up; C. up-ended; D. used-up; E.
waning
19. A. masterpieces; B. pamphlets; C. papers; D. prints; E.
works
20. A. braids; B. clumps; C. intertwines; D. knots; E. unravels
......(16)...... into publishing was an equally seat-ofthe-pants ......(17)....... He put the word out through
newspapers, the Internet, friends and customers that he
was planning on issuing an anthology of short stories. In
a month, he received 250 submissions, so many that,
after the first anthology appeared, he solicited entries
for a second edition. More than 500 stories rolled in.
“I was astounded by the ......(18)...... demand from
writers wanting to express themselves,” he declares.
Although his authors write in English, because it has
long been the common language of educated Malaysians
from all backgrounds, it is in fact only the country’s
third most frequently used language, after Malay and
Chinese, says Raman.
Part Two - Essay
His bestseller so far is I Am Muslim, Dina Zaman’s
funny, questioning portrait of Malaysian Muslims. At
12,000 copies, it’s a modest success by US standards,
but “huge for an English-language book here,” crows
Raman. He notes with obvious satisfaction that the
volume has become class reading at both the University
of California at Berkeley and the University of Chicago.
What food do you value most above all others? Choose
one specific and personal example to draft an original
essay explaining why. In your response, articulate how
your example relates to Carolyn Steel’s comments
below on contemporary global food networks and how
our world is shaped by them.
After 10 years in publishing, shepherding some 40 shortstory collections, novels and non-fiction ......(19)......
into print, Raman believes that Malaysian authors have
become more “color-blind.” Whereas Indian, Chinese
and Malay writers used to concentrate on characters
exclusively of their own ethnicity, they now cross ethnic,
racial and religious barriers with ease, he observes. For
example, an ethnic Malay storyteller like Rumaizah Abu
Bakar is now accurately convincing in delineating the
aspirations and frustrations of an ethnic Chinese chef.
Similarly, the policeman-turned-crime novelist Rozlan
Mohammad Noor ......(20)...... all levels of KL society
in his tangled stories.
Ideal responses will be at least 300 words in length.
In drafting your response, note that the person reading
your essay will not be of French origin.
“Food is not something you would naturally choose
to transport very far: it is soft and squishy and has a
tendency to go off. That makes the transport of it almost
as hard as growing it in the first place. In the pre-industrial world, managing the food supply was the biggest
headache cities faced, and it effectively limited where
they could be built and how large they could grow. The
only way of importing large amounts of food was by sea,
which meant that land-locked cities such as Paris faced
an increasing struggle to feed themselves as they grew
larger, often with dire political consequences. Whether
or not Marie-Antoinette ever said ‘Let them eat cake’,
bread shortages were key to the social unrest that led
to the French Revolution.
“It’s the same in the country at large,” opines Raman.
“People are saying, no, they do not want to be divided
by race or ethnicity. It’s no longer a question of merely
tolerating differences: It’s acceptance.”
Based on: COVINGTON, Richard. “Malaysia’s New Art
Mix.” Saudi Aramco World, Volume 64, Number 1 –
January/February 2013.
After industrialisation, everything changed. With the
arrival of the railways, along with inventions such as
canning and freezing, it became possible for the first
time to build cities more or less anywhere and any size.
One important consequence of this was that urban
authorities began to loosen their grip on the food supply,
relying more and more on commercial companies to
feed the urban population. That might have seemed a
good idea at the time, but the result today is that we
are totally reliant on trans-national corporations to feed
us, who have no civic responsibility and no interests
at heart other than making money. That puts them in
an extremely powerful position – especially when you
consider how difficult it is to feed cities as large as
those we now live in. Because it happens invisibly,
we tend to assume that feeding cities these days is
A, B, C, D, E
1. A. has parlayed; B. is parlaying; C. parlays; D. will be
parlaying; E. will have parlayed
2. A. equality; B. freedom; C. justice; D. liberty; E. place
3. A. embrace; B. embraced; C. embracing; D. has embraced;
E. have embraced
4.A. after; B. around; C. beyond; D. in; E. on
5.A. anticipating; B. betting; C. needing; D. scrambling; E.
willing
6. A. draw; B. encourage; C. make; D. pinpoint; E. procure
7. A. attacks; B. confronts; C. faces; D. grapples; E. negotiates
8. A. economy; B. engineering; C. output; D. sales; E. trade
6
easy. It isn’t. It’s a highly sophisticated process that
relies on phenomenal levels of skill, coordination and
energy – and ‘just in time’ deliveries that keep stocks
of food to an absolute minimum. Food security is an
increasingly urgent global concern, and not just for
developing nations, but for every one of us.”
STEEL, Carolyn (2009). Hungry City: How Food Shapes
Our Lives. London: Vintage Books.
7
CELSA, 8 janvier 2014
Téléchargement