Entrée en 3e année de Licence année universitaire 2014-2015 Communication des Entreprises et des Institutions - Management de la communication (Magistère de communication) - Marketing, Publicité et Communication Médias et Communication - Ressources Humaines et Communication Le CELSA accueille en 3e année de Licence des étudiants ayant suivi avec succès un cycle de 2 années d’études supérieures. Les candidats s’inscrivent dans l’un des parcours suivants : -Communication des entreprises et des institutions -Management de la communication (Magistère de communication) -Marketing, publicité et communication -Médias et communication -Ressources humaines et communication Conditions d’inscription Les étudiants ayant suivi avec succès(1) un cycle de deux années d’études supérieures, en établissement public ou privé, français ou étranger ou ayant effectué deux années de scolarité d’une classe préparatoire aux grandes écoles (avec obtention de 120 crédits ou admission à un niveau Bac + 3) peuvent constituer un dossier d’inscription. Les étudiants des pays où le français n’est pas langue officielle devront justifier d’un bon niveau de français (DELF niveau B2, DALF niveau C1 ou C2, TEF niveau 4 ou TCF, ou encore diplômes délivrés par le SELFEE...) Les étudiants admissibles aux concours d’entrée aux Ecoles Normales Supérieures sont dispensés des épreuves écrites (l’année du concours aux ENS et l’année suivante) ; ils ne s’inscrivent que pour les épreuves orales d’admission dans le parcours de leur choix. Les étudiants des Khagnes A/L ou B/L ou inscrits en 2e année de classe préparatoire à l'Ecole nationale des chartes, souhaitant être dispensés des épreuves écrites du concours du CELSA, doivent, lors de l’inscription aux concours d’entrée aux Ecoles Normales Supérieures ou à l'Ecole nationale des chartes, cocher la case CELSA dans le logiciel d’inscription à la BEL ou à la banque L-SES. Après communication des résultats des ENS ou de l'ENC, les étudiants ayant obtenu des notes supérieures à un total défini par le CELSA, seront déclarés admissibles au CELSA et ne passeront que les épreuves orales d’admission dans le parcours de leur choix. Les étudiants ayant suivi, à l’université Paris-Sorbonne, en présentiel les enseignements de première année en 2012-2013 et de deuxième année de Licence en 2013-2014 des parcours « Lettres, Philosophie, Sociologie, LEA, Histoire et Géographie », intéressés par une intégration en 3e année de licence au CELSA, sont dispensés des épreuves écrites d'admisibilité subies par les candidats externes. Ils doivent justifier toutefois de prérequis définis conjointement par le responsable des parcours Information et Communication et les responsables des parcours concernés en Sorbonne. L’âge limite pour concourir est fixé à 23 ans au 31 décembre de l’année du concours. La limite est repoussée à 24 ans pour les titulaires d’un diplôme Bac + 3 et à 25 ans pour les titulaires d’un Bac + 4 ou davantage. Processus d’admission Des épreuves écrites d’admissibilité précèdent les épreuves orales d’admission. L’ensemble des résultats est transmis au jury d’admission qui arrête, en fonction de la moyenne obtenue à l'oral et des places disponibles (30 par parcours en 2013) la liste des candidats admis, éventuellement complétée par une liste d’attente. Tous les résultats sont proclamés par parcours. 1.Ils devront être en mesure de présenter l'attestation de réussite lors de la rentrée universitaire.(120 crédits) école des hautes études en sciences de l'information et de la communication - Université Paris-Sorbonne 77, rue de Villiers 92200 Neuilly-sur-Seine téléphone : 01 46 43 76 76 télécopie : 01 47 45 66 04 www.celsa.fr Les épreuves écrites d’admissibilité Les épreuves orales d'admission 1. Réflexion et analyse 1. Entretien avec un jury (coef. 8) L’épreuve (coef. 8) se compose de deux exercices distincts et indépendants. Elle dure 4 heures. Les candidats déclarés admissibles se présentent à un entretien devant une commission d’admission correspondant au parcours choisi. Premier exercice Ces commissions, présidées par un universitaire, sont composées de représentants des professions concernées et d’enseignants chercheurs du CELSA. Réflexion argumentée sur un thème donné (coef. 4). Cette partie de l’épreuve vise à mettre en évidence les connaissances et les qualités de réflexion que le candidat est capable de mobiliser autour d’une question de société qui touche à la communication. L’entretien a pour objectif d’apprécier la motivation du candidat et l’adéquation de son profil au parcours choisi. La thématique du sujet proposé est commune à l’ensemble des cinq parcours. 2. Examen oral d'anglais (coef. 2) Les candidats doivent répondre à la problématique proposée de façon argumentée en produisant une réflexion personnelle. Cette dernière pourra s’appuyer sur la culture du candidat dans les domaines de l’information et de la communication, mais aussi de l’ensemble des sciences humaines et sociales, ainsi que sur sa propre connaissance de l’actualité. Les candidats écoutent pendant 15 minutes l’enregistrement d’un extrait (d'environ 5 minutes) d’une émission de radio (la prise de notes est autorisée). Ils doivent être ensuite capables de le résumer et de répondre aux questions d’un jury anglophone. Cette épreuve vise à apprécier le niveau de compréhension auditive et l’expression orale des candidats. Second exercice Conseils bibliographiques Analyse de document(s) (coef. 4). A la différence du premier exercice, cette partie de l’épreuve est spécifique à chaque parcours. Elle vise à évaluer les capacités d’analyse du candidat ainsi que l’intérêt qu’il porte aux questions de communication propres à la spécialité dans laquelle il va s’inscrire au Celsa. La liste des ouvrages cités est donnée à titre indicatif ; elle n’est donc ni exhaustive ni obligatoire. Le candidat peut constituer sa propre bibliographie qu’il complètera utilement par la lecture régulière de la presse économique, sociale et culturelle. Selon les parcours, l’exercice pourra porter sur un ou plusieurs documents qu’il s’agira d’analyser à partir d’un questionnement donné. Ces documents peuvent être de différents types, relativement à chaque spécialité : discours, déclaration, communiqué, publicité, annonce, parmi d’autres exemples possibles... La bibliothèque du CELSA n’accueillant que les étudiants en cours de scolarité dans l'école, il est rappelé que les ouvrages généraux et les manuels d’initiation peuvent être consultés dans d’autres bibliothèques, par exemple : . la Bibliothèque Nationale de France, Tolbiac Haut-dejardin .la BPI (Beaubourg) .la bibliothèque Sainte-Geneviève (Place du Panthéon) .la Documentation Française .les bibliothèques universitaires .les bibliothèques municipales Pour les deux exercices, les copies sont évaluées en fonction de leur qualité de réflexion, d’analyse, d’argumentation, de la richesse de leur contenu, de la pertinence de leurs références et de la justesse de l’écriture. 2.Epreuve commune Bibliographie générale Anglais (coef. 3), durée : 2 heures L’épreuve se présente sous la double forme d’un test permettant d’évaluer le niveau des connaissances sur le plan des structures grammaticales et lexicales (texte à trous) et d’un exercice de rédaction (essai de 300 à 400 mots). Pour cet exercice il est demandé de développer une réflexion personnelle en s’appuyant sur des exemples précis et concrets qui témoignent d’un intérêt pour l’international. 1.Ouvrages fondamentaux pour la préparation de l'ensemble des épreuves (toutes options confondues) BALLE (Francis). - Médias et sociétés. - Paris : Montchrestien, 2007. - 794 p. BOUGNOUX (Daniel). - Introduction aux sciences de la communication. - Paris : La Découverte, 2002. 128 p. - (Coll. Repères no 245.) 2 Castells (Manuel). - La Galaxie Internet. - Paris : Fayard, 2001. - 365 p. NEVEU (Erik). - Une société de communication ? Paris : Montchrestien, 2006. - 158 p. CROZIER (Michel), FRIEDBERG (Erhard). - L’acteur et le système : les contraintes de l'action collective. Paris : Le Seuil, 1994. - 500 p. PERNOT (Jean-Marie). - Syndicats : lendemain de crise ? - Paris : Gallimard, 2005. - 400 p. MATTELART (Armand). - Histoire de la société de l’information. - Paris : La Découverte, 2006. - 124 p. Westphalen (Marie-Hélène). - Communication : le guide de la communication d'entreprise. - 4e édition. Paris : Dunod, 2002. - 420 p. RIFKIN (Jeremy). - L’âge de l’accès : la nouvelle culture du capitalisme. - Paris : La Découverte, 2005. - 395 p. Management de la communication (Magistère de communication) ROCHEFORT (Robert). - La société des consommateurs. - Paris : Odile Jacob, 2001. - 279 p. BRETON (Philippe). - La parole manipulée. - Paris : La Découverte, 2004. - 220 p. ROMAN (Joël). - Chronique des idées contemporaines. 2e édition. - Rosny-sous-Bois : Bréal, 2000. - 1019 p. ECO (Umberto). - Le signe : histoire et analyse d’un concept. - Paris : LGF, 1992. - 282 p. ROSANVALLON (Pierre). - La contre démocratie : la politique à l'âge de la défiance. - Paris : Le Seuil, 2006. - 345 p. Lecourt (Dominique). - Prométhée, Faust, Frankenstein, les fondements imaginaires de l'éthique. - Paris : Les Empêcheurs de tourner en rond, 2003. - 88 p. WINKIN (Yves) Dir. - La nouvelle communication. Paris : Le Seuil, 2000. - 390 p. Sainsaulieu (Renaud) dir. - L'entreprise : une affaire de société. - Paris : Presse de Sciences PO, 1992. 352 p. 2.Ouvrages pour la préparation à l'épreuve d’anglais VERBUNT (Gilles). - La société interculturelle. - Paris : Le Seuil, 2001. - 280 p. Lecture de la presse quotidienne et hebdomadaire anglosaxonne (The Guardian, The Observer, The International Herald Tribune, Newsweek, Time, The Economist, The Washington Post, National Public Radio, BC, CNN, ABC, NBC, Fox News, The New Yorker…) Marketing, publicité et communication BERTHELOT-GUIET (Karine). - Paroles de pub. La vie triviale de la publicité. - Le Havre : Éditions Non Standard, 2013. - 336 p. Cambridge First Certificate. CPE. Cambridge books for Cambridge exams. CAMBRIDGE CHESSEL (Marie-Emmanuelle). - Histoire de la consommation. - Paris : La découverte, 2012. - 128 p Oxford Practice Grammar with answers. John Eastwood. OXFORD UNIVERSITY PRESS COCHOY (Franck). - De la curiosité, l'art de la séduction marchande. - Paris : Armand Colin , 2011.- 228 p. Sources d’information en ligne : flymedia.com, theladders.com, newsletters numériques… HELFER (Jean-Pierre), ORSONI (Jacques), OUIDADE (Sabri). - Marketing. - Paris : Vuibert, 2012. - 405 p. Bibliographie destinée à la préparation de l'épreuve optionnelle HERPIN (Nicolas). - Sociologie de la consommation. Paris : La Découverte, 2004. - 122 p. Martin (Marc). - Trois siècles de publicité en France. Paris : Odile Jacob, 1992. - 434 p. MATTELART (Armand). - La publicité. - Paris : La Découverte, 1994. - 128 p. Communication des entreprises et des institutions Presse professionnelle : Stratégies, CB News, LSA, Revue française du marketing, marketing Magazine d’ALMEIDA (Nicole). - Les promesses de la communication. - 2e édition. - Paris : PUF, 2006. - 264 p. Internet : www.toutsurlacom.com BEAUDOIN (Jean-Pierre). - être à l’écoute du risque d'opinion. - Paris : éditions d’Organisation, 2001. 205 p. Médias et communication Flichy (Patrice). - L'imaginaire d'internet. - Paris : La Découverte, 2001. - 272 p. Breton (Philippe) et Proulx (Serge). - L'explosion de la communication : introduction aux théories et aux pratiques de la communication. - Paris : La Découverte, 2006. - 382 p. Gabzewicz (Jean), Sonnac (Nathalie). - L'industrie des médias. - Paris : La Découverte, 2006. - 118 p. Ollivier (Bruno). - Internet, multimédia : ça change quoi dans la réalité ? - Paris : INRP, 2000. - 156 p. CHARAUDEAU (Patrick). - Le discours politique : les masques du pouvoir. - Paris : Vuibert, 2005. -255 p. LIBAERT (Thierry). - Communiquer dans un monde incertain. - Paris : Village mondial, 2008. 3 Question spécifique : analyse de document(s) (coef. 4) Rieffel (Rémy). - Que sont les médias ? : pratiques, identités, influences. - Paris : Gallimard, 2005. - 539 p. Le dossier « Tout peut-il être médias ? » in : Communication & langages, no 146 Communication des entreprises et des institutions En plein scandale dit de la « viande de cheval », vous questionnerez les différentes stratégies de communication illustrées dans les documents joints autour de l’« affaire Findus ». Ressources humaines et communication AMBLARD (Henri), BERNOUX (Philippe), HERREROS (Gilles), LIVIAN (Yves-Frédéric). - Les nouvelles approches sociologiques des organisations. - Paris : Le Seuil, 2005. - 291 p. Document 1 : visuel / Campagne officielle Findus lancée le 22 février 2013 : « Pour vous, nous devons faire changer les choses » BARRAUD (Jacqueline), KITTEL (Françoise), MOULE (Martine). - La fonction ressources humaines. métiers, compétences et formation. - Paris : Dunod, 2004. 248 p. Document 2 : visuels / Facebook le 23 février 2013 Document 3 : article /Très à cheval sur la qualité : La fausse pub qui irrite Findus » http://www.20minutes.fr/ LE GALL (Jean-Marc). - La gestion des ressources humaines. - Paris : PUF, 2007. - 127 p. - (Coll. Que sais-je ? no 2646.) societe/1107553-tres-a-cheval-qualite-fausse-pub-irritefindus Management de la communication PERNOT (Jean-Marie). - Syndicats : lendemains de crise ? - Paris : Gallimard, 2005. - 400 p. Vous analyserez les différentes dimensions communicationnelles du document suivant : Visuel / « le créateur très suisse du made in France » ; l'Agefi,17/01/2013 Sujets des concours 2013 http://agefi.com/topstories/acces-libre.html 1.Réflexion et analyse (durée : 4 heures) Marketing publicité et communication Les deux questions sont indépendantes. Vous pouvez y répondre dans l’ordre de votre choix. Vous analyserez la proposition présentée par Findus et expliquerez quels enjeux elle soulève pour cette marque. Pour ce faire, vous pourrez convoquer les éléments figurant sur le document et vos connaissances personnelles. Question commune à l’ensemble des parcours réflexion argumentée (coef. 4) Dans son essai intitulé Petite Poucette, le philosophe Michel Serres propose de décrire l’évolution récente des moyens de communication de la manière suivante : Vous disposez de quatre pages maximum pour répondre. Visuel / http://www.bestofconcours.com/categorieconcours-instant-gagnant/findus-fr-grand-jeu-findus. htm « Tout le monde veut parler, tout le monde communique avec tout le monde en réseaux innombrables. Ce tissu de voix s’accorde à celui de la Toile ;les deux bruissent en phase. A la nouvelle démocratie du savoir, déjà là dans les lieux où s’épuise la vieille pédagogie et où la nouvelle se cherche, avec autant de loyauté que de difficultés, correspond, pour la politique générale, une démocratie en formation, qui, demain, s’imposera. Concentrée dans les médias, l’offre politique meurt ;bien qu’elle ne sache ni ne puisse encore s’exprimer, la demande politique, énorme, se lève et presse. La voix notait son vote sur un bulletin écrit, étroit et découpé, local et secret ;de sa nappe bruyante, elle occupe aujourd’hui la totalité de l’espace. La voix vote en permanence » Médias et communication En vous appuyant sur vos connaissances du champ de la communication et des médias, et sans séparer l’analyse de la « forme » et celle du « fond », vous montrerez comment cette Une et ces pages du quotidien /Libération/ (daté du 20 février 2013) façonnent l’actualité. Document 1 : Une Document 2 : page 2 Document 3 : page 3 Document 4 : page 4 Vous commenterez et discuterez cette citation en vous demandant notamment si elle rend bien compte des nouvelles formes de prise de parole individuelles et collectives. Vous disposez de six pages maximum pour répondre. Ressources humaines et communication Malgré leur place croissante dans le monde du travail, les femmes sont encore largement minoritaires aux postes de décision. A partir des documents ci-dessous, vous répondrez aux questions suivantes : quels sont les facteurs explicatifs de ce phénomène et quels dispositifs existent pour y remédier ? Michel SERRES, Petite Poucette, éditions Le Pommier, 2012 Vous disposez de quatre pages maximum pour répondre. 4 Document 1 : visuel « Pacte pour l’égalité » ......(5)...... to take risks, to use their own money to make it work.” http://www.laboratoiredelegalite.org/pacte/page04.html I was speaking to Chauly on a lunch break during the filming of “Spilt Gravy on Rice,” an adaptation of a hit play written by the popular Malaysian actor and comedian Jit Murad. The plot revolves around a family patriarch and his children’s plans to manage his legacy after his death. Although the witty exchanges among siblings ......(6)...... laughs, it’s a generational conflict that also ......(7)...... with the challenges the increasingly middle-class, 54-year-old parliamentary democracy faces in sharing wealth and power and in making its ethnic diversity a source of strength. Document 2 : visuel Orange http://live.orange.com/wp-content/uploads/2013/02/egalite_pro_affiche_orangejobs.jpg 2. Anglais Part One – Fill in the blank (10 marks) Fill in each of the following blanks using the most appropriate term. You may write on this document. Use the attached answer sheet to provide your final responses, using CAPITAL LETTERS. A Muslim-majority state that became independent of British colonial rule in 1957, Malaysia has accomplished remarkable economic growth in a short time. Forty years ago, half the Malaysian population lived in poverty, and per capita income was us$260 a year. Today, just four percent of the nation’s 28 million inhabitants live in poverty, and income per capita is $8400, according to the International Monetary Fund. The economy has benefited from substantial oil reserves and a thriving manufacturing sector, as well as —more controversially— exploitation of palm oil plantations and logging, at times in rainforests. But high-tech is also booming: A substantial proportion of Intel’s global ...... (8)...... of computer chips, for example, is produced 400 kilometers north of KL in Penang, on the Strait of Melaka. George Town, a well-preserved enclave of shophouses —storefront residences— mosques and colonial architecture on Penang, was named a World Heritage Site by the United Nations Educational, Scientific and Cultural Organization in 2008, along with Melaka, the 600-year-old port city that ......(9)...... south of the capital by some 130 kilometers. The music pulses, and so does the country. In a hip-hop video shot in the Malaysian capital of Kuala Lumpur, Chinese and Malays in a tea shop, Malays in a mosque, Tamils in a jewelry store, conspicuously multi-ethnic throngs mingling in markets, schools, skyscrapers and parks, all urge one thing: Undilah—“Vote” in the Malaysian Bahasa language. Hip, catchy and nonpartisan, the video is a testament to diversity and optimism, aimed at rocking the vote in advance of the general election that Malaysia’s constitution requires by June 27, 2013. Among the faces in the video is that of Nurul Izzah Anwar, a 32-year-old member of parliament, amateur guitarist and Radiohead fan who ......(1)...... her family connections as the daughter of former deputy prime minister Anwar Ibrahim into a platform of tolerance and equal opportunity. Visiting her at home in the leafy Mont Kiara neighborhood of Kuala Lumpur, I’ve come to talk not about politics, but about the contemporary arts and culture scene.It’s been growing, she explains, at a dizzying pace, ever since elections in 2008 brought a “great opening for more ......(2)...... of expression,” which, she adds, “unleashed the arts.” The “Undilah” video, conceived by the country’s best-known music producer, Pete Teo, is a prime example of Malaysian artists ......(3)...... politics, “bringing us together at a level that was unheard-of before,” marvels Nurul Izzah, who, like many Malaysians, generally goes by her given names. As robust as the economy ......(10)...... in recent decades, the arts are largely a do-it-yourself struggle, making do with support mainly from banks and a handful of other corporate sponsors, modest government help, the commitment of some 50 leading individual art collectors and, perhaps most important, the sheer ...... (11)...... passion of the creative sector itself. The majority of today’s defiantly cheering success stories in the arts and design industries survive on ...... (12)......, usually private, money and abundant, usually personal, dedication. All across Malaysia, but especially in the capital, nicknamed KL, a younger generation of artists, musicians, composers, writers, performers, designers and filmmakers is redefining culture and enlivening the landscape with an astonishing variety of imaginative verve. The energy is palpable. On a recent visit, I sat in on a feature film shoot, watched a fashion show, attended art openings and symphonic concerts, witnessed an experimental theater piece on river pollution, and stayed up late at a jazz club and even later at a memorable party where a saxophonist and singer belted out tunes to a hundred or more guests from KL’s creative and financial communities—all ......(4)...... 13 days. A decade ago, Raman Krishna, now 63, was visited at his bookstore, Silverfish Books, by an American professor friend from a Japanese university. “When he asked where the books by Malaysian writers were, I was so totally embarrassed by the fact that I could only locate a dozen titles that I ......(13)...... into becoming a publisher,” Raman confides inside the small bookstore in KL’s upmarket Bangsar neighborhood. It wasn’t the first time that Raman had indulged his inner Quixote ......(14)...... an insistent quest. After 25 years making a living as a construction engineer, “I decided enough was enough,” he recalls. “I told “This is really the best time to be an artist in Malaysia,” asserts Bernice Chauly, 43, an author, photographer and actress. “People want to be heard, and they are 5 myself that I should get ......(15)...... with my secret ambition to open a bookstore.” From his own savings, he plowed 250,000 ringgit (about $80,000) into the scheme and, in 1999, opened the doors at Silverfish. 9. A . arises; B. exists; C. holds; D. lies; E. meanders 10. A. could be; B. could have been; C. is; D. has been; E. might be 11. A. exploding; B. stubborn; C. stuck; D. stymied; E. void 12. «A. handfuls; B. inadequate; C. minor; D. scant; E. small 13. A. had been shamed; B. had shamed; C. shamed; D. was shamed; E. will have been shamed 14. A. had pursued; B. has pursued; C. pursue; D. pursued; E. to pursue 15. A. in; B. on; C. over; D. to; E. up 16. A. Having move; B. Moved; C. Moves; D. Moving; E. To move 17. A. dribble; B. gamble; C. nimble; D. preamble; E. sample 18. A. locked; B. pent-up; C. up-ended; D. used-up; E. waning 19. A. masterpieces; B. pamphlets; C. papers; D. prints; E. works 20. A. braids; B. clumps; C. intertwines; D. knots; E. unravels ......(16)...... into publishing was an equally seat-ofthe-pants ......(17)....... He put the word out through newspapers, the Internet, friends and customers that he was planning on issuing an anthology of short stories. In a month, he received 250 submissions, so many that, after the first anthology appeared, he solicited entries for a second edition. More than 500 stories rolled in. “I was astounded by the ......(18)...... demand from writers wanting to express themselves,” he declares. Although his authors write in English, because it has long been the common language of educated Malaysians from all backgrounds, it is in fact only the country’s third most frequently used language, after Malay and Chinese, says Raman. Part Two - Essay His bestseller so far is I Am Muslim, Dina Zaman’s funny, questioning portrait of Malaysian Muslims. At 12,000 copies, it’s a modest success by US standards, but “huge for an English-language book here,” crows Raman. He notes with obvious satisfaction that the volume has become class reading at both the University of California at Berkeley and the University of Chicago. What food do you value most above all others? Choose one specific and personal example to draft an original essay explaining why. In your response, articulate how your example relates to Carolyn Steel’s comments below on contemporary global food networks and how our world is shaped by them. After 10 years in publishing, shepherding some 40 shortstory collections, novels and non-fiction ......(19)...... into print, Raman believes that Malaysian authors have become more “color-blind.” Whereas Indian, Chinese and Malay writers used to concentrate on characters exclusively of their own ethnicity, they now cross ethnic, racial and religious barriers with ease, he observes. For example, an ethnic Malay storyteller like Rumaizah Abu Bakar is now accurately convincing in delineating the aspirations and frustrations of an ethnic Chinese chef. Similarly, the policeman-turned-crime novelist Rozlan Mohammad Noor ......(20)...... all levels of KL society in his tangled stories. Ideal responses will be at least 300 words in length. In drafting your response, note that the person reading your essay will not be of French origin. “Food is not something you would naturally choose to transport very far: it is soft and squishy and has a tendency to go off. That makes the transport of it almost as hard as growing it in the first place. In the pre-industrial world, managing the food supply was the biggest headache cities faced, and it effectively limited where they could be built and how large they could grow. The only way of importing large amounts of food was by sea, which meant that land-locked cities such as Paris faced an increasing struggle to feed themselves as they grew larger, often with dire political consequences. Whether or not Marie-Antoinette ever said ‘Let them eat cake’, bread shortages were key to the social unrest that led to the French Revolution. “It’s the same in the country at large,” opines Raman. “People are saying, no, they do not want to be divided by race or ethnicity. It’s no longer a question of merely tolerating differences: It’s acceptance.” Based on: COVINGTON, Richard. “Malaysia’s New Art Mix.” Saudi Aramco World, Volume 64, Number 1 – January/February 2013. After industrialisation, everything changed. With the arrival of the railways, along with inventions such as canning and freezing, it became possible for the first time to build cities more or less anywhere and any size. One important consequence of this was that urban authorities began to loosen their grip on the food supply, relying more and more on commercial companies to feed the urban population. That might have seemed a good idea at the time, but the result today is that we are totally reliant on trans-national corporations to feed us, who have no civic responsibility and no interests at heart other than making money. That puts them in an extremely powerful position – especially when you consider how difficult it is to feed cities as large as those we now live in. Because it happens invisibly, we tend to assume that feeding cities these days is A, B, C, D, E 1. A. has parlayed; B. is parlaying; C. parlays; D. will be parlaying; E. will have parlayed 2. A. equality; B. freedom; C. justice; D. liberty; E. place 3. A. embrace; B. embraced; C. embracing; D. has embraced; E. have embraced 4.A. after; B. around; C. beyond; D. in; E. on 5.A. anticipating; B. betting; C. needing; D. scrambling; E. willing 6. A. draw; B. encourage; C. make; D. pinpoint; E. procure 7. A. attacks; B. confronts; C. faces; D. grapples; E. negotiates 8. A. economy; B. engineering; C. output; D. sales; E. trade 6 easy. It isn’t. It’s a highly sophisticated process that relies on phenomenal levels of skill, coordination and energy – and ‘just in time’ deliveries that keep stocks of food to an absolute minimum. Food security is an increasingly urgent global concern, and not just for developing nations, but for every one of us.” STEEL, Carolyn (2009). Hungry City: How Food Shapes Our Lives. London: Vintage Books. 7 CELSA, 8 janvier 2014