RAPPORT DE CERTIFICATION HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN Cs 50004 13384 MARSEILLE 13 AVRIL 2015 SOMMAIRE 2 INTRODUCTION 1. LES OBJECTIFS DE LA CERTIFICATION 2 2. LA CERTIFICATION V2014 2 3. LES NIVEAUX DE CERTIFICATION 3 4 LEXIQUE ET FORMAT DU RAPPORT 1. LEXIQUE DES TERMES UTILISÉS 4 2. LES FICHES PAR THÉMATIQUE 5 PRÉSENTATION DE L'ÉTABLISSEMENT 6 DECISION DE LA HAUTE AUTORITE DE SANTE 8 1. DÉCISION DE CERTIFICATION 8 2. AVIS PRONONCÉS SUR LES THÉMATIQUES 8 3. BILAN DES CONTRÔLES DE SÉCURITÉ SANITAIRE 8 4. PARTICIPATION AU RECUEIL DES INDICATEURS GÉNÉRALISÉS PAR LA HAUTE AUTORITÉ DE SANTÉ 5. SUIVI DE LA DÉCISION 8 8 9 PROGRAMME DE VISITE 1. LISTE DES THÉMATIQUES INVESTIGUÉES 9 2. LISTE DES ÉVALUATIONS RÉALISÉES PAR LA MÉTHODE DU PATIENT-TRACEUR 9 10 PRÉSENTATION DES RÉSULTATS PAR THÉMATIQUE MANAGEMENT DE LA QUALITÉ ET DES RISQUES 11 GESTION DU RISQUE INFECTIEUX 17 DROITS DES PATIENTS 22 PARCOURS DU PATIENT 27 DOSSIER PATIENT 33 MANAGEMENT DE LA PRISE EN CHARGE MÉDICAMENTEUSE DU PATIENT 38 PRISE EN CHARGE DES URGENCES ET DES SOINS NON PROGRAMMÉS 42 MANAGEMENT DE LA PRISE EN CHARGE DU PATIENT AU BLOC OPÉRATOIRE 47 MANAGEMENT DE LA PRISE EN CHARGE DU PATIENT EN IMAGERIE INTERVENTIONNELLE 52 MANAGEMENT DE LA PRISE EN CHARGE DU PATIENT EN ENDOSCOPIE 57 61 ANNEXE HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 1 INTRODUCTION 1. Les objectifs de la certification La certification mise en œuvre par la Haute Autorité de santé a pour objet d'évaluer la qualité et la sécurité des soins dispensés et l'ensemble des prestations délivrées par les établissements de santé. Elle tient compte notamment de leur organisation interne et de la satisfaction des patients. Il s'agit d'une procédure obligatoire qui intervient périodiquement tous les 4 ans. La certification consiste en une appréciation globale et indépendante de l'établissement afin de favoriser l'amélioration continue des conditions de prise en charge des patients. Elle s'attache plus particulièrement à évaluer l'existence et la maturité de projets relatifs à la qualité et à la sécurité et en conséquence, la capacité de l'établissement à identifier et maîtriser ses risques et à mettre en œuvre les bonnes pratiques. Pour conduire son évaluation, la Haute Autorité de santé se réfère à un référentiel qu'elle a élaboré : le Manuel de certification publié sur son site internet. La version du Manuel de certification applicable est celle en vigueur à la date de la visite. Si elle ne se substitue pas aux inspections et contrôles de sécurité sanitaire diligentés par les autorités de tutelle, la certification fournit aux ARS une évaluation externe qualifiée sur le niveau de maturité des différentes composantes de la qualité et de la sécurité des soins des établissements de santé. Elle est une certification globale et non une certification de toutes les activités de l'établissement. En effet, le dispositif mis en place (référentiel général, visite non exhaustive, experts-visiteurs généralistes) porte sur le fonctionnement global de l'établissement et n'a pas vocation à analyser spécifiquement le fonctionnement de chaque secteur d'activité. 2. La certification V2014 Le développement d'une démarche d'amélioration de la qualité et de la sécurtié dans les établissements de santé nécessite une étape première de développement d'une culture partagée et d'une maîtrise des processus transversaux clés pour la qualité et la sécurité des soins. Avec la V2014, la certification évalue : - l'existence d'un système de pilotage de l'établissement pour tout ce qui a trait à l'amélioration de la qualité et de la sécurité des soins et des prises en charge dans chacun des secteurs d'activité ; - les résultats obtenus mesurés par l'atteinte d'un niveau de qualité et de sécurité sur des critères jugés essentiels à savoir les « pratiques exigibles prioritaires » (PEP). Ce double regard permet à la certification de s'adapter aux diverses situations des établissements et offre à ces derniers un diagnostic régulier favorisant l'actualisation des plans d'actions d'amélioration, tant sur les apects managériaux que sur les aspects opérationnels. Pour la V2014, la HAS a choisi une approche par thématique. Une liste de thématiques a été établie qui fait la correspondance avec les critères du Manuel de certification. 2 HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 Pour chaque établissement, la Haute Autorité de santé établit un programme de visite comprenant : 1. Des audits sur : • des thématiques communes à tous les établissements de santé ; • des thématiques spécifiques à l'établissement définies par la HAS après analyse du compte qualité de l'établissement, du document d'interface HAS-établissement-Tutelles et de toute autre information dont elle a eu connaissance. • et, par exception, sur des thématiques supplémentaires ajoutées en visite dans le cas où un dysfonctionnement est observé sur une thématique non inscrite au programme initial de visite. 2. Des investigations selon la méthode du patient-traceur : cette dernière permet d'évaluer la prise en compte des critères de la certification dans le registre de la prise en charge réelle d'un patient. Le présent rapport rend compte de l'évaluation réalisée par les experts-visiteurs sur l'existence d'un système de pilotage de l'établissement pour ce qui a trait à l'amélioration de la qualité et de la sécurité des soins et des prises en charge dans chacun des secteurs d'activité (avec une obligation de résultat sur des critères jugés prioritaires - les PEP) ainsi que sur la maturité des démarches qualité risques, en particulier leur déploiement au plus près des équipes et de la prise en charge des patients. Etabli après une phase contradictoire avec l'établissement, le rapport de certification est transmis à l'autorité de tutelle. Il est rendu public. 3. Les niveaux de certification Sur chaque thématique investiguée en visite, la Haute Autorité de santé peut prononcer : - des recommandations d'amélioration, - des obligations d'amélioration, - des réserves. Les recommandations d'amélioration, les obligations d'amélioration et les réserves traduisent le niveau de maturité de chaque thématique évaluée c'est-à-dire la capacité de l'établissement à maitriser les risques identifiés, à atteindre les objectifs de la thématique et à fonctionner selon un dispositif d'amélioration continue. La maturité de chaque thématique est fondée sur les conformités et écarts identifiés au cours de la visite de certification, pour chaque sous-étape du « PDCA » ; l'ensemble répondant à la définition d'un niveau de maturité objectivé dans une grille de maturité établie par la HAS. Dans certaines situations, les recommandations d'amélioration, les obligations d'amélioration et les réserves peuvent traduire l'existence d'une situation à risque pour les personnes non maitrisée par l'établissement. Au final, la HAS décide, les niveaux de certification suivants : - une décision de certification (A), - une décision de certification assortie d'une ou plusieurs recommandations d'amélioration (B) sur les thématiques investiguées en visite, - une décision de certification assortie d'une ou plusieurs obligations d'amélioration (C) (et d'éventuelles recommandations d'amélioration) sur les thématiques investiguées en visite, - une décision de non-certification (E). La HAS peut également décider de surseoir à statuer pour la certification (D) en raison de réserves sur les thématiques investiguées en visite, ou d'un avis défavorable à l'exploitation des locaux rendu par la commission qui en est chargée dans chaque département. HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 3 LEXIQUE ET FORMAT DU RAPPORT 1. Lexique des termes utilisés Audit de processus : Sigle AP Conformité Ecart Elément d'investigation obligatoire Maturité Méthode PDCA Sigle P / D / C / A Objectifs et programme de visite Patient traceur : Sigle PT Preuve Qualification des écarts Méthode qui consiste à évaluer le management, l'organisation et la mise en œuvre effective d'un processus (une des thématiques V2014) afin de mesurer sa conformité aux exigences et sa capacité à atteindre les objectifs. Mené selon la logique du « PDCA », l'audit de processus analyse les contributions respectives des responsables du processus et des acteurs de terrain, la manière dont le management mobilise les équipes opérationnelles, mais également la capacité des équipes opérationnelles à rétroagir sur les pilotes du processus. Satisfaction à une exigence portée par la thématique et référencée au manuel. Non satisfaction d'une exigence portée par la thématique et référencée au manuel. Chaque écart est étayé d'une preuve et de sa source. Elément-clé d'une thématique nécessitant une investigation obligatoire par l'expert-visiteur et une mention systématique dans le rapport qu'il s'agisse d'une conformité ou d'un écart. Traduction, pour chacune des sous-étapes du PDCA des thématiques investiguées, du niveau atteint par l'établissement dans la maîtrise de la définition et de la structuration de son organisation, de la mise en œuvre opérationnelle et de la conduite des actions d'évaluation et d'amélioration. On distingue 5 niveaux de maturité : fonctionnement non défini, de base, défini, maîtrisé, optimisé. Sigle représentant la Roue de Deming ou le cycle d'amélioration continue de la qualité : - P = Plan : prévoir - D = Do : réaliser - C = Check : évaluer - A = Act : agir ou réagir Les objectifs de visite, établis en amont de la visite par la HAS, consistent à contextualiser les audits sur des thématiques communes à tous les établissements, motiver le choix des audits sur des thématiques spécifiques à l'établissement (1 à 3 audits) et définir les investigations selon la méthode du patient-traceur. Cela se traduit, pour chaque établissement, par l'élaboration d'un programme de visite. Méthode d'évaluation rétrospective qui consiste, à partir d'un séjour d'un patient hospitalisé, à évaluer les processus de soins, les organisations et les systèmes qui concourent à sa prise en charge. Justification de l'écart, c'est-à-dire ce qui a été observé ou entendu au travers des différents entretiens, visites terrain ou patient traceur. Niveau de criticité de l'écart identifié et conformité en synthèse collective. Il existe en 3 niveaux de qualification : - Point sensible : o Ecart qui n'entraîne pas de risque direct pour le patient ou les professionnels. o Ou, écart qui n'entraîne pas de risque de rupture de système (par exemple, par manque d'antériorité, de structuration et/ou d'appropriation). - Non-conformité : o Ecart entraînant un risque direct pour le patient ou les professionnels o Ou, écart indiquant une rupture du système. - Non-conformité majeure : o Ecart indiquant des faits ou manquements mettant en jeu la sécurité des patients ou des professionnels de manière grave et immédiate et pour lequel il n'existe aucune mesure appropriée de récupération ou d'atténuation o Ou, absence ou défaillance totale du management d'une activité sur une thématique donnée. Référentiel applicable Exigences du manuel de certification, incluant la réglementation et les éléments issus du processus décisionnel de la HAS. 4 HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 2. Les fiches par thématique Chaque fiche est constituée de deux parties : 2.1 La caractérisation générale qui précise la problématique de la thématique. Cette partie, élaborée par la HAS, est identique pour tous les établissements de santé. 2.2 Les résultats de l'établissement : a. Une représentation graphique permet à l'établissement de visualiser son niveau de maturité à partir des colorations obtenues et d'évaluer sa marge de progrès. b. Une synthèse générale sur le niveau de maîtrise de la thématique. Rédigée selon les étapes du PDCA, elle présente les conformités et les écarts observés lors de l'audit processus et intègre le cas échéant, les constats des évaluations par patient-traceur. c. Un tableau des écarts qui recense l’ensemble des écarts relevés, tels qu'énoncés dans la synthèse. Chaque écart y est qualifié et rattaché au référentiel applicable. Non publié, ce tableau n'est à disposition que de l'établissement qui peut ainsi savoir précisément, ce qui doit être amélioré. HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 5 PRÉSENTATION DE L'ÉTABLISSEMENT HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN Adresse Cs 50004 13384 MARSEILLE 13 Département / région BOUCHES-DU-RHONE / PACA Statut Hôpital d'Instruction des Armées Type d'établissement Etablissement de santé Liste des établissements rattachés à cette démarche Type de structure FINESS Nom de l'établissement Adresse GCS de moyens 830016358 GCS E-SANTE PACA Espace du palyvestre 145 chemin du palyvestre 83400 HYERES Entité juridique 750810814 MINISTERE DE LA DEFENSEDIRECTION CENTRALE DU SERVICE DE SANTE DES ARMEES Fort neuf de vincennes Cours des marechaux 75614 Paris Etablissement de santé 130786742 HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN Cs 50004 13384 MARSEILLE 13 Activités Type de prise en charge Activités Nombre de lits d'hospitalisation Nombre de places d'hospitalisation partielle Nombre de places de chirurgie ambulatoire MCO Chirurgie 87 / 8 MCO Médecine 162 5 / Santé mentale Psychiatrie générale 22 / / SSR SSR 17 2 / S e c t e u r f a i s a n t l ' o b j e t d ' u n e - Engagement dans la démarche d’accréditation déposé (juin 2013) reconnaissance externe de la qualité - Dossier d’accréditation initiale en cours de constitution Réorganisation de l'offre de soins Coopération avec d'autres établissements 6 GCS « E-santé PACA » Convention avec l’association Marseille-diabète Charte avec l’IRBA (Institut Radiologique et Bactériologique des HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 Armées) Convention avec l’ARS - APHM Renouvellement de l’AOT – APHM et EG de Marseille Convention avec l’association SUMO Accord spécifique APHM Convention avec l’établissement Français du sang Alpes Méditerranée Accord cadre APHM Convention constitutive – Agence Régionale de l’Hospitalisation PACA Convention avec l’association GERONTO NORD Accord cadre – centre de consultations des voyageurs (APHM) Convention constitutive – Réseau de soins « prise en charge des la douleur » PACA Ouest Convention constitutive – Réseau ONCORéP (APHM) Convention EFS (DDASS) Protocole d’accord HIA Ste ANNE (Toulon) 19 conventions avec des maisons de retraites Accord cadre avec le centre hospitalier Edouard Toulouse 51 conventions avec des maisons de retraite, clinique ou CH d’Allauch 16 accords spécifiques avec l’APHM Regroupement / Fusion / Arrêt et fermeture d'activité Arrêt de l'oncologie en 2011 Création d'activités nouvelles ou reconversions / HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 7 DECISION DE LA HAUTE AUTORITE DE SANTE 1. Décision de certification Au vu des éléments mentionnés dans le présent rapport, issus de la visite sur site, la Haute Autorité de santé décide : - la certification de l'établissement (A). 2. Avis prononcés sur les thématiques 3. Bilan des contrôles de sécurité sanitaire Les données relatives aux contrôles et inspections réalisés au sein de l'établissement ont été transmises par l'établissement et sont publiées au sein du présent rapport. Elles n'ont pas été visées par l'Agence Régionale de Santé. L'ARS n'a en effet pas retourné la fiche interface ES/HAS/ARS à la Haute Autorité de santé. 4. Participation au recueil des indicateurs généralisés par la Haute Autorité de santé La participation de l'établissement au recueil des indicateurs de la Haute Autorité de santé est effective. 5. Suivi de la décision La Haute Autorité de santé encourage l'établissement à poursuivre sa démarche de management de la qualité et des risques. Le prochain compte qualité sera transmis à la Haute Autorité de santé 24 mois après le précédent compte qualité. 8 HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 PROGRAMME DE VISITE La Haute Autorité de santé a défini des objectifs de visite, établis sous forme d'une liste de thématiques à auditer et de patients-traceur à réaliser. Seuls les audits de processus inscrits dans les objectifs de visite font l'objet du présent rapport. Dans le cas où un dysfonctionnement est observé en cours de visite sur une thématique non inscrite au programme de visite, les experts-visiteurs peuvent conduire des investigations supplémentaires et ajouter cette thématique au programme. 1. Liste des thématiques investiguées MANAGEMENT Management de la qualité et des risques Gestion du risque infectieux PRISE EN CHARGE Droits des patients Parcours du patient Dossier patient Management de la prise en charge médicamenteuse du patient Prise en charge des urgences et des soins non programmés Management de la prise en charge du patient au bloc opératoire Management de la prise en charge du patient en imagerie interventionnelle Management de la prise en charge du patient en endoscopie FONCTIONS SUPPORTS 2. Liste des évaluations réalisées par la méthode du patient-traceur PT Population Secteurs d'activité / services Pathologie Mode d'entrée Type de parcours PEC 1 adulte Médecine IDM Urgence>TIUM> Cardio complexe MCO 2 adulte Chirurgie ambulatoire / Programmé Simple MCO 3 adulte Chirurgie / / Simple MCO 4 adulte SSR Rééducation orthopédique / Simple SSR 5 adulte Psy / Programmé Simple Santé mentale HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 9 PRÉSENTATION DES RÉSULTATS PAR THÉMATIQUE 10 HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 MANAGEMENT DE LA QUALITÉ ET DES RISQUES 1. Caractérisation générale L'évaluation de cette thématique vise à s'assurer que l'établissement a mis en place une démarche globale, collective, organisée et suivie de gestion de la qualité et des risques. L'établissement doit montrer que sa démarche n'est pas liée uniquement à des actions immédiates et correctives liées à des événements indésirables, une situation de crise ou à l'actualité, mais fondée sur une approche systémique de la qualité et des risques et intégrée au projet managérial. De plus, cette démarche globale doit intégrer la préparation aux situations sanitaires exceptionnelles dans le cadre du plan blanc. 2. Résultats de l'établissement a. Représentation graphique P Définition de la stratégie Prévoir Organisation interne D Mobilisation des équipes pour la mise en œuvre opérationnelle Mettre en oeuvre Disponibilité des ressources Description de la mise en œuvre effective C Evaluation du fonctionnement du processus Evaluer A Mise en place des actions d'amélioration et communication sur les résultats Agir Non défini Fonctionnement de base Défini Maitrisé Optimisé HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 11 b. Synthèse générale P / PRÉVOIR DÉFINITION DE LA STRATÉGIE L'établissement a défini la politique qualité et gestion des risques, inscrite dans ses orientations stratégiques élaborée sur la base d'une identification des besoins, du contexte et d'une analyse des risques propres à l’établissement. La Chefferie de l'Hôpital d'instruction des Armées de Laveran a fixé les objectifs du programme qualité et de la démarche processus de gestion des risques. Le projet d'établissement 2014-2018 intègre un volet qualité-sécurité. Il s'appuie sur les réalisations du précédent projet d'établissement (PE) et de la certification. Ce projet intègre des priorités repérées par les acteurs de terrain. La politique qualité, gestion des risques et sécurité des soins est élaborée sur la base d'une identification des besoins et d'une analyse structurée des risques. La politique est inscrite dans le PE, dans le projet de soins et dans le contrat pluriannuel d'objectifs et de moyens. Elle intègre les éléments stratégiques de l'évaluation des pratiques professionnelles EPP de la gestion de crise et de la veille règlementaire. Sur la base d'une analyse des objectifs posés, des actions menées, d'une hiérarchisation des risques a priori et a posteriori et de l'exploitation des plaintes et réclamations, d'un programme global de gestion des risques est formalisé et validé par les instances concernées et en particulier par la Commission de Relation des Usagers et de la Qualité de la Prise en Charge CRUQPC. Cette politique, définie et structurée, comporte des objectifs d'amélioration et des mesures de traitement des risques, adaptés aux données, à la capitalisation sur l'antériorité, la veille règlementaire et les spécificités de l'établissement. Le programme de mise en œuvre comporte des objectifs adaptés aux spécificités de l'établissement, intègre la désignation des pilotes, et fixe les délais de mise en œuvre et les modalités de suivi. En outre, la mobilisation de l'établissement dans l'élaboration du Compte qualité est effective et participative. L'établissement s'est approprié le Compte qualité et en fait un outil de pilotage interne en complément de l'agrégation de données, qui constitue le PE et programme qualité et sécurité des soins. Les usagers et leurs représentants participent activement à l'élaboration et la mise en œuvre de la démarche d'amélioration de la qualité et de la sécurité des soins, dans le cadre de la CRUQPC. "Plusieurs politiques concernant l'eau, l'air, le développement durable, la tenue du dossier patient, l'éthique, la prise en charge médicamenteuse et l'organisation de la maitrise du risque infectieux ont été signées par la direction et disponibles sur le réseau intranet de l'HIAL. Une charte de déclaration a été rédigée et signée par la direction en janvier 2014". ORGANISATION INTERNE L'établissement a établi une organisation pour piloter le processus. Les rôles et responsabilités sont identifiés et formalisés dans les fiches de poste des professionnels, les organigrammes existent et sont à jour. Un responsable de risque a été identifié pour chaque thématique depuis 2006, un coordonnateur des risques associés aux soins et un coordonnateur des risques non associés aux soins sont désignés. Ils permettent la gestion des interfaces entre les responsables de risques, les services cliniques et la direction. Un document de synthèse mis à jour en février 2015 détaille l'organisation de la démarche qualité gestion des risques à l'HIA Laveran. Tous les organes sont référencées. L'architecture du schéma définit les missions, désigne les membres, fixe le calendrier et la périodicité des réunions. Au regard des besoins et risques identifiés, l'établissement prévoit et adapte les ressources humaines, matérielles et documentaires nécessaires. Des actions d'information et de formation sont prévues pour les professionnels. Les situations de crise sont identifiées : le Plan Blanc est opérationnel. La gestion des interfaces est organisée formellement pour faciliter la concertation entre professionnels et entre secteurs d'activité. La Cellule qualité a été crée en 2006, renommée en janvier 2014: Le Service qualité-gestion des risques-contrôle interne est rattaché à l'adjoint au Médecin-chef adjoint. L'organigramme institutionnel précise d'une part les articulations entre les instances, les circuits ; et d'autre part le niveau d’effectivité considéré : - Comités de Pilotage/Stratégie : Qualité, V2014, Bureau de coordination éthique, Pilotage Hôpital Numérique (HN) ; - Comités de coordination : démarche processus, GDR a posteriori, COVIRIS risques techniques - innovant, EPP ; - Comités opérationnels : CLIN, CLUD, Identitovigilance, REMED (médicament), RMM, etc. - Et la CRUQPC, dont la transversalité concerne l'ensemble de la prise en charge du patient. Ses missions concernent principalement les domaines de la qualité, gestion des risques, contrôle interne, gestion documentaire, réalisation et suivi d'audits et évaluations, supervision du comité social de l'hôpital. Dans la lettre du 14 avril 2015 fixant les objectifs et priorités pour 2016 en termes de formation 12 HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 continue, la Chefferie générale vise spécifiquement la "formation à la démarche processus et au contrôle interne" dans le cadre de la contribution à la professionnalisation de fonctions supports. L'ensemble du personnel de l'établissement est vivement encouragé à suivre au moins une formation interne dispensée sur l'établissement (hygiène, douleur, prise en charge médicamenteuse, identitovigilance....). L'HIA Laveran dispose d'une notoriété importante, largement reconnue aux différents niveaux de ses interventions. La communication institutionnelle existe, tant en interne à travers différentes manifestations locales et la publication ponctuelle d'une organe intitulé "le Lien" et de "la Voix de la Pharma" qu'auprès des collectivités environnantes et des établissements partenaires. Ce qui est également réalisé par ailleurs, notamment en CHSCT et par la prise en compte des attentes en termes de qualité de vie au travail. La gestion des interfaces du service qualité/GDR est organisée pour faciliter la concertation entre professionnels des différents secteurs d'activité, y compris médico techniques, logistiques et administratifs. "Le COPIL qualité, présidé par la chefferie, permet la gestion des interfaces entre le service qualité, la chefferie et les autres comités. Chaque comité dispose d'une charte de fonctionnement disponible sur le réseau (COVIRIS, CGRAP, CREX PEC PATIENT, CREX PEC MED, RCP, Éthique, CCDP, CEPP, CLUD, Charte incitation à la déclaration des EI, charte d'identitovigilance). La direction préside tous les comités du domaine de la qualité-gestion des risques et en assure la coordination;" D / METTRE EN OEUVRE MOBILISATION DES ÉQUIPES POUR LA MISE EN ŒUVRE OPÉRATIONNELLE Le projet d'établissement est élaboré de manière participative à travers son pilotage médical et au niveau de la direction des soins : cadres supérieurs de santé chargés de missions transversales jusqu’à la mise en œuvre par les cadres de proximité et les équipes paramédicales. L'engagement des personnels dans la démarche d'amélioration continue de la qualité des soins dans les domaines d'activités qui les concernent est effectif. Le PE fédère les professionnels de toutes catégories professionnelles et les équipes à travers leurs statuts et métiers, en donnant du sens au soins, dans le respect et le partage des valeurs institutionnelles, médicales et soignantes. Compte tenu des ses risques et besoins, le management de chaque secteur d'activité composé des médecins et cadres organise la déclinaison de la démarche institutionnelle en objectifs et plans d'action opérationnels. Les responsables sensibilisent régulièrement les professionnels sur les risques identifiés ou sur le processus. Le management, les pilotes ou le responsable concerné s'assurent de la conformité des pratiques par rapport aux dispositions prévues. Des actions correctives sont identifiées en cas de besoin (dysfonctionnements, baisse des résultats ou indicateurs, etc.). Les professionnels participent à plusieurs à plusieurs groupes de travail et CREX. Les résultats des évaluations et les actions d'améliorations définies sont diffusés. Les professionnels sont sensibilisés à la déclaration des évènements indésirables et ont connaissance des réclamations ou plaintes sur leur secteur et leur traitement. DISPONIBILITÉ DES RESSOURCES L'établissement a organisé ses équipements, locaux, les logiciels de déclaration des évènements indésirables EI et de gestion électronique documentaire GED, actuellement en cours de déploiement. Les ressources matérielles et documentaires nécessaires sont disponibles afin de remplir la mission de l'établissement. A cet égard, l'établissement et les professionnels soulignent un brassage générationnel important, facteur d'enrichissements constant pour l'institution en conjuguant la stabilité, l'adaptabilité, la réactivité et la continuité de ses missions ; en grande partie liées à la mobilité militaire, mais aussi à l'attractivité certaine qu'exerce cet établissement auprès des personnels de santé. Outre la mise en œuvre des Plans de formation militaire et civil, l'HIA Laveran assume une mission de formation reconnue. Il accueille plus de cinquante praticiens des armées en formation, au cours du troisième cycle d'études médicales. L'établissement s'engage à assurer, selon ses moyens, les ressources nécessaires à sa mission et à sa mise en oeuvre dans les unités de soins, en termes d'effectifs, de ressources matérielles et de sources documentaires. S'agissant des locaux, le bâtiment date de 1963. Malgré son ancienneté, il demeure dans un état structurel satisfaisant. Un programme important de rénovation des différents réseaux d'eaux et d'électricité, de même que le système de sécurité incendie est en cours. Tous les personnels sont régulièrement formés à la sécurité incendie et à l'intervention d'urgence, ce qui a été vérifié par questionnement lors du déroulement des audits de processus. DESCRIPTION DE LA MISE EN ŒUVRE EFFECTIVE L'ensemble des secteurs d'activité concerné connaît et met en œuvre les organisations prévues pour le fonctionnement et le management interne. Les interfaces entre secteurs sont opérationnelles. La traçabilité des actes de soins et médico-techniques réalisés et des entretiens tenus est assurée. L'organisation intègre la capacité de réaction et le recours à l'équipe. L'établissement met en œuvre les recommandations consécutives aux contrôles règlementaires diligentés par les autorités civiles et HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 13 militaires permettant d'apporter les réponses nécessaires en termes d'objectivation, de sécurisation et de traitement de la prise en charge. Le Plan Blanc a donné lieu récemment à un exercice réalisé sur l'ensemble de l'établissement. Le thème retenu pour l'exercice atteste de la pertinence de cette opération. Il est en interface directe et continue avec les théâtres d’opérations militaires, les OPEX, pour OPération EXtérieure et la lutte contre les pandémies (engagement contre le virus Ebola). La Commission des Soins Infirmiers, de Rééducation et Médico-Technique a été instituée conformément à la réglementation, mais elle ne s'est pas réunie depuis 2010. Une réunion prévue au cours du 1er semestre 2014 n'est pas intervenue. Ces indications figurent dans la fiche de liaison ARS jointe dans la documentation fournie par l'établissement. L'HIA Laveran est doté d'un comité de la gestion des risques a priori (CGRAP - depuis 2014), d'un comité de coordination de la démarche processus (CCDP - depuis 2014) et d'un comité des évaluations professionnelles (CEPP - depuis 2006). Le développement du traitement et de la gestion des risques a posteriori repose sur la mise en œuvre de plusieurs méthodes de retour d'expérience: CREX PEC MED (méthode ORION, depuis 2013, 6/an), CREX PEC Patient (Méthode ORION, depuis 2014, 6/an), REMED (depuis 2012, 4/an) et RMM (Méthode ALARM, depuis 2009, 3/service à risques/an, min 1/an pour les autres services). Depuis 2014, toutes les FSEI font l'objet d'une cotation de la part des coordonnateurs risques associés aux soins ou non associés aux soins. Le résultat de la cotation détermine dans quel comité cité ci-dessus, la FSEI va être traitée La démarche d'EPP est pérennisée et l'évaluation des pratiques professionnelles est inscrite dans les programmes de développements personnel continu (DPC). Il s'agit, ce faisant, de déployer la démarche EPP à l'ensemble des services cliniques, médico-techniques et administratifs accompagné par la mise en place d'une culture de l'audit. L'HIA Laveran a réalisé la cartographies des processus des secteurs d'activités à risques, des secteurs en lien avec les pratiques exigibles prioritaires, des risques et vigilances répertoriées au COVIRIS (COVIRIS soins et COVIRIS spécifique aux risques techniques), des processus "réalisation" de la macro cartographie de l'HIAL, des processus "supports" de la cartographie. Ce qui permet ainsi à l'établissement de disposer effectivement d'outils de mesure pertinents et adaptés à sa mission et qui viennent en complément à sa participation à l'Hôpital Numérique HN et les engagements pris à ce titre. La gestion des plaintes et des réclamations impliquant les professionnels et les représentants des usagers est intégrée au dispositif et contribue à l'élaboration et au déroulement du programme de la qualité de l'accueil et de la prise en charge. C / EVALUER EVALUATION DU FONCTIONNEMENT DU PROCESSUS Afin de disposer d'outils de mesure d'activité pertinents, l'établissement a décidé d'une part d'utiliser les tableaux de bord et de faciliter les remontées d'informations en vue de développer des supports consultables à tout moment par la direction par automatisation au maximum des sources d'information et d'autre part, de mettre en place et de faire vivre le Compte Qualité. L'établissement a déployé la démarche d’analyse a priori des processus et des risques à l'ensemble des secteurs administratifs, logistiques, médicaux et médico techniques. L'hôpital dispose de nombreux indicateurs nationaux à diffusions obligatoire, comme spécifiques, qui alimentent les tableaux de bord et de gestion. Le dernier livret d'accueil, récent, comprend effectivement le questionnaire de satisfaction, à destination des usagers, patients hospitalisés et consultants. La CRUQPC est informée. L'établissement assure régulièrement l'évaluation et le suivi de la mise en œuvre du processus sur la base de plusieurs éléments: - évaluations et audits réguliers de la part de l'inspection du Service de santé des Armées notamment sur les sécurités sanitaires, - évaluations et audits réguliers sur les thématiques en lien avec le COVIRIS grâce à l'auditeur certifié du service qualité, - et enfin suivi bimestriel des plans d'actions du COVIRIS (inscrit dans la fiche de liaison des réunions COVIRIS)." A / AGIR MISE EN PLACE DES ACTIONS D'AMÉLIORATION ET COMMUNICATION SUR LES RÉSULTATS Les actions d'amélioration sont mises en œuvre. Des supports et modalités de diffusion sont établis. L'établissement informe les professionnels et les usagers, notamment par voie d'affichage dans les lieux d'accueil et de circulation des résultats accomplis. Depuis 2012, l'HIA Laveran suit trimestriellement les actions d'amélioration définies dans le cadre des 14 HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 audits sécurité sanitaires organisés par l'inspection du SSA. Un point de situation est réalisé par le service qualité, à l'aide d'un fichier Excel de suivi. Ces avancées sont présentées au directeur central du SSA et validées en sa présence lors des CACI (4/an). La communication interne auprès des professionnels est également réalisée à l'aide du site intranet Qualité et du site intranet COVIRIS utilisés et alimentés depuis 2006. De même il existe dans chaque service des correspondants sécurité des soins (1 médecin et 1 paramédical) ainsi que des correspondants CLIN, CLAN, CLUD et stupéfiants, rattachés au COVIRIS, dont la mission principale est d'être le vecteur d'information ascendante et descendante de leur service. Leurs missions sont définies dans la charte du COVIRIS. 4 fois par an les 9 services qualité des HIA se réunissent en présence d'un représentant de la Direction centrale du SSA et de l'inspection afin d'échanger sur leurs pratiques et de réaliser un "benchmarking HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 15 c. Tableau des écarts relevés Sous étape de Qualification la thématique D / Description de la mise en œuvre effective PS 16 Ecart /preuve(s) Critère V2010 La CSIRMT n'a pas été réunie depuis 2010. La Commission des Soins Infirmiers, de Rééducation et MédicoTechnique a été instituée conformément à la réglementation, mais elle ne s'est pas réunie depuis 2010. Une réunion prévue au cours du 1er semestre 2014 n'est pas intervenue. Ces indications figurent dans la fiche de liaison ARS jointe dans la documentation fournie par l'établissement. 8c HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 GESTION DU RISQUE INFECTIEUX 1. Caractérisation générale L'investigation de la thématique « Gestion du risque infectieux » vise à évaluer que l'établissement a établi et mis en œuvre un programme de maîtrise du risque infectieux adapté à son activité et en cohérence avec les objectifs nationaux. Ainsi, les activités à haut risque infectieux, telles que la réanimation, la néonatalogie, et les activités des secteurs interventionnels exigent un haut niveau de prévention et de surveillance. Le bon usage des antibiotiques doit permettre d'apporter le meilleur traitement possible au patient et de limiter l'émergence de bactéries résistantes. Il repose sur un effort collectif de l'ensemble des professionnels de santé. En outre, l'hygiène des locaux est un des maillons de la chaîne de prévention des infections nosocomiales. 2. Résultats de l'établissement a. Représentation graphique P Définition de la stratégie Prévoir Organisation interne D Mobilisation des équipes pour la mise en œuvre opérationnelle Mettre en oeuvre Disponibilité des ressources Description de la mise en œuvre effective C Evaluation du fonctionnement du processus Evaluer A Mise en place des actions d'amélioration et communication sur les résultats Agir Non défini Fonctionnement de base Défini Maitrisé Optimisé HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 17 b. Synthèse générale P / PRÉVOIR DÉFINITION DE LA STRATÉGIE Il existe une politique de gestion du risque infectieux assortie d'objectifs, élaborés sur la base d'une identification des besoins, du contexte et d'une analyse des risques propres à l’établissement. Cette politique, validée par les instances concernées, est déclinée dans un programme d’action formalisé et priorisé. Elle couvre le champ de la maîtrise du risque infectieux, le bon usage des antibiotiques et l'hygiène des locaux. Le projet d'établissement (PE) définit la politique de l'Hôpital en matière de risque infectieux. Le PE comprend une déclinaison quinquennale de la politique qualité. De plus, l'établissement décline une politique du risque infectieux, spécifique, annuelle. Néanmoins, l'articulation du CQ avec le PAQSS n'est pas établie. Une Charte explicite la politique du risque infectieux. Ce document affirme l’engagement de la direction et la mise à disposition des moyens en termes de ressources humaines et financiers dans le cadre de la lutte contre les infections associées au soin. L'objectif affiché par l’établissement en matière de gestion du risque infectieux tend à l'exhaustivité, et à n'observer "ni manques, ni redondances". Un staff rassemblant infectiologue clinicien, expert en microbiologie et chirurgien se réunit autant que besoin. Lors d’une intervention sur un site infecté, il est effectué une visite par semaine. ORGANISATION INTERNE L'établissement a établi une organisation pour piloter le processus. Les rôles et responsabilités sont identifiés et formalisés dans les fiches de poste des professionnels. Au regard des besoins et risques identifiés, l'établissement prévoit et adapte les ressources humaines (effectifs, formation, etc.), matérielles (locaux, équipements, maintenance, etc.) et documentaires (procédures, protocoles, dispositif de gestion documentaire, etc.) nécessaires. La gestion des interfaces est organisée formellement pour faciliter la concertation entre professionnels et entre secteurs d'activité. Les fiches de postes de l'EOHH, du responsable qualité GDR soins, sont rigoureusement définies et correspondent aux missions des opérateurs. Dans chaque service de soins et en secteurs médico-techniques sont désignés deux correspondants dédiés a la problématique du risque infectieux, à l'hygiène et l'ATBT ; de telle sorte que la continuité de la mission de lutte contre l'infection et la continuité de la prise en charge du patient est assurée dans l'ensemble de l'établissement. L'Hôpital d'Instruction des Armées Laveran s'assure de la formation des équipes et des professionnels de santé, de celle des sous-traitants (par exemple au 6e étage, en service de médecine et en infectiologie) et de celle des internes, notamment au regard de la culture institutionnelle de l'établissement, en termes de santé publique. pour faire face a un congés maladie longue durée." Une procédure datée de 2014 détaille les "Macro-processus de l'HIA Laveran", et explique comment "Organiser le bon usage des antibiotiques", "Bien utiliser les antibiotiques". Dans ce cadre, un logigramme s'intitule : "Élaborer la stratégie" en répondant aux besoins des usagers et du personnel en vue de les satisfaire. Les intervenants rencontrent le patient dans les 24 heures suivant son admission. La recherche de BMR est systématique. La réévaluation est effectuée avec écouvillons pour les patients de plus de 60 ans. L'établissement recherche la présence d’affections nosocomiales. La composition de l’EOHH a été revue en 2014 (affectation d'une nouvelle infirmière hygiéniste en remplacement d’une infirmière indisponible)pour faire face a un congés maladie longue durée. D / METTRE EN OEUVRE MOBILISATION DES ÉQUIPES POUR LA MISE EN ŒUVRE OPÉRATIONNELLE Compte tenu de ses risques et besoins, le management de chaque secteur d'activité organise la déclinaison de la démarche institutionnelle, en objectifs et plans d'action opérationnels. Les responsables du secteur d’activité sensibilisent les professionnels sur les risques identifiés ou sur le processus (actions de communication, informations régulières). Le management, les pilotes ou le responsable s'assurent de la conformité des pratiques par rapport aux dispositions prévues. Des actions correctives sont identifiées en cas de besoin dysfonctionnements, baisse des résultats ou 18 HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 indicateurs, etc). Les Journées Hygiène des mains sont animées par les correspondants. L'établissement assure la sensibilisation des nouveaux arrivants, des internes et des médecins extérieurs, qui prennent des garde au service des urgences. L'équipe opérationnelle d'hygiène hospitalière passe chaque matin au laboratoire de biologie afin de s'informer des résultats du dépistage des BMR. Les formations sont dorénavant programmées et planifiées à l’année. Les objectifs 2016 sont d'ores et déjà définis. L’établissement procède à la réévaluation périodique des connaissances des professionnels en bio nettoyage, en intra, concernant le sous-traitant, qui intervient au 6e étage en médecine et infectiologie. Si le résultat n'est pas acceptable : une re sensibilisation des équipes intervient aussitôt. De nombreuses EPP sont réalisées, dont une ayant donné lieu à la mise en place d'une grille d’évaluation des bonnes pratiques de bio nettoyage d’une chambre d’un patient porteur d’une infection. En cas de changements de produits, notamment suite au renouvellement de marchés, une évaluation de l'efficacité du produit est conduite. DISPONIBILITÉ DES RESSOURCES Malgré de réelles mesures d'encadrement budgétaires les ressources en compétences (effectifs, formation), matériel (dont locaux et équipements) et documentation (accessible et actualisée) sont disponibles dans les secteurs d'activité, au besoin par redéploiement. Les guides de bonnes pratiques sont en place. L'intervention du médecin référent en antibiothérapie porte sur les risques probabilistes : pulmonaire et urinaire infections les plus fréquentes chez les personnes âgées et populations extérieures. Il existe un indicateurs qualité de conformité du bio nettoyage. Actuellement 70 % des ASH sont formés, contre 51% en 2010. Une politique globale et attentive de l’eau 2014 – 2015 est en place. 200 contrôles sont effectués par an. Des palliatifs à la vétusté du réseau et de l’établissement, qui datent de 1963 sont en place. Le Carnet sanitaire de l’établissement est tenu à jour. L'analyse des effluents chimiques, y compris d’endoscopie a fait l'objet d'une étude de conformité et en volume. DESCRIPTION DE LA MISE EN ŒUVRE EFFECTIVE Les secteurs d'activité connaissent et mettent en œuvre les organisations prévues pour le fonctionnement et le management internes. Les interfaces entre secteurs sont opérationnelles. Elles sont décrites dans les organigrammes fonctionnels et nominatifs. Les instances sont opérationnelles. Des réunions de concertation multidisciplinaires interviennent sur les infections complexes. Une fiche opérationnelle détaillée est mise en place portant les constantes du patient : données, circuit, entrée présumée, synthèse, staff, traitement, autres, suivi et réévaluation ; ainsi que la signature électronique du Médecin. Elle a été présentée et illustrée durant l'audit de processus lors de la rencontre ave les pilotes. Par ailleurs, un Comité de coordination de la démarche processus a été créé en 2013. Il dispense une aide méthodologique aux pilotes. L'hygiène des locaux & la traçabilité des interventions sont assurées. L'information a caractère clinique est saisie par le professionnel au moment du staff, notamment le praticien, directement dans le dossier médical et par l’infirmière dans le dossier de soins, entièrement informatisé – sur l’ensemble de l’Hôpital. Ainsi, la traçabilité est-elle assurée en temps réel et exhaustive. En référence aux dispositions de la Loi H PST du 21 juillet 2009, et du décret du 21 novembre 2010 relatif à la lutte contre les événements indésirables associé aux soins dans les établissements de santé, l'établissement utilise un guide de bonnes pratiques et précise le champ d'intervention en antibiothérapie (ATBT) dans les domaines probabilistes relatifs aux infections les plus fréquentes : pulmonaires et urinaires, principalement. Ces indications sont ensuite régulièrement croisées avec les données du Laboratoire. Le weekend, la permanence du Laboratoire prend le relais des intervenants, de telle sorte que la continuité de la prise en charge est assurée. C / EVALUER EVALUATION DU FONCTIONNEMENT DU PROCESSUS L’établissement assure régulièrement l'évaluation et le suivi de sa mise en œuvre sur la base d'outils identifiés (indicateurs, tableaux de bord, bilan d’activité, etc.). Le suivi continu des services permet une modification des prescriptions en temps réel. Des grilles d’évaluation périodique sont en place. Les tableaux d’activité et tableaux de bord ont été présentés et mis à disposition durant la visite. La réalisation du Compte qualité - CQ a permis de mettre en place une « carte d’identité des indicateurs ». Il existe un indicateur décrivant le rapport tri déchets / DASRI par rapport aux déchets banals. Ces indicateurs ont été développés par les pilotes au cours de l'audit. Un indicateur de pratique clinique est suivi : il permet d'analyser délai entre le diagnostic de HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 19 pneumopathie aux urgences et la 1re administration d'antibiotique, relevé au cours du circuit patient-traceur. De façon générale, les indicateurs TBIN repris dans le Compte Qualité sont conformes ou supérieurs aux attendus. A / AGIR MISE EN PLACE DES ACTIONS D'AMÉLIORATION ET COMMUNICATION SUR LES RÉSULTATS Les actions d’amélioration sont mises en œuvre. Des supports et modalités de diffusion sont établis. Une communication des résultats est réalisée de façon ponctuelle en interne, notamment, auprès des professionnels et en particulier par voie d'affichage à destination des usagers. Toutefois, les actions identifiées ne sont pas réunies dans un PAQSS global. L'amélioration des processus est continue. Elle est illustrée par la réalisation de bilans d’activité annuels, depuis 2006. Autre exemple : la simplification de sept mesures différentes d’isolement selon les services, désormais ramenées à une. Dorénavant, il existe une seule procédure et des déclinaisons spécifiques. Les objectifs de formation 2016 sont d'ores et déjà définis par le chef d'établissement : sécurité du patient, QVT, analyse des risques a priori, a posteriori. 20 HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 c. Tableau des écarts relevés Aucun écart n'a été constaté sur cette thématique. HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 21 DROITS DES PATIENTS 1. Caractérisation générale L'évaluation de cette thématique vise à s'assurer que l'établissement a mis en place une démarche globale visant à garantir le respect des droits des patients, dimension essentielle de la qualité. La certification constitue ainsi l'un des leviers de la mise en œuvre de la loi n°2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé qui réaffirme un certain nombre de droits fondamentaux de la personne malade, notamment des droits relatifs au respect de l'intégrité et de la dignité de la personne et de la confidentialité des informations la concernant. Elle souligne l'obligation de respect des libertés individuelles. 2. Résultats de l'établissement a. Représentation graphique P Définition de la stratégie Prévoir Organisation interne D Mobilisation des équipes pour la mise en œuvre opérationnelle Mettre en oeuvre Disponibilité des ressources Description de la mise en œuvre effective C Evaluation du fonctionnement du processus Evaluer A Mise en place des actions d'amélioration et communication sur les résultats Agir Non défini Fonctionnement de base Défini Maitrisé Optimisé 22 HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 b. Synthèse générale P / PRÉVOIR DÉFINITION DE LA STRATÉGIE La politique Droits des patients est définie et formalisée sur la base d'une identification des besoins, du contexte et d'une analyse des risques propres à l’établissement. Les risques auxquels peut être exposé l’établissement sont identifiées, hiérarchisés et gérées en mode processus. Cette politique, validée, est déclinée dans un programme d’action formalisé et priorisé. AJOUT : Toutefois il n'est pas formalisé d'articulation du Compte Qualité avec le PAQSS. La politique des droits des patients ressort de l'ensemble des supports mis à la disposition de la dynamique portée par l’établissement. Le respect des droits des patients est inscrit dans les orientations stratégiques de l'établissement. Ces engagements à caractère politique se trouvent notamment dans le projet de soins impulsé par la communauté médicale et soignante. En s'appuyant sur les contributions des équipes, le management de l'établissement et les responsables concernés ont mené l'identification des besoins en regard du contexte spécifique ainsi que l'analyse des risques. La démarche, initiée de longue date (2006), comporte l'identification des objectifs et les mesures de traitement des risques. Le suivi est adapté aux données issues de ces analyses. L'Hôpital a mis en place de nombreux documents institutionnels à destination des usagers et de leurs proches : Charte de la personne hospitalisée, livret d'accueil, et différentes brochures dédiées. Par exemple, dans la rubrique "s'informer sur ses droits" : les fiches intitulées De l'information au consentement du patient, L'accès au dossier médical, La personne de confiance, Les réclamations, Les CRCI, Les directives anticipées, Les valeurs et effets personnels du patient, et divers supports d'affichage, notamment dans le Hall de l'Hôpital et dès l'entrée ainsi que dans tous les services et unités de soins. ORGANISATION INTERNE L'établissement a établi une organisation pour piloter le processus. Les organigrammes sont en place, les interfaces sont définies. Les fiches de postes fixant les rôles et responsabilités des intervenants sont structurées, définies et consultables sur le site de l'établissement. Les circuits & interfaces sont définis et présentés dans les organigrammes institutionnels et fonctionnels. Les plans d'action sont déclinés dans le PE, le PSI puis sont repris annuellement et actualisés, si nécessaire. Au regard des besoins et risques identifiés, l'établissement prévoit et adapte les ressources humaines (effectif, formation, etc.), matérielles (locaux, équipements, maintenance, etc.) et documentaires (procédures, protocoles, dispositif de gestion documentaire, etc.) nécessaires. La gestion des interfaces est organisée formellement pour faciliter la concertation entre professionnels et entre secteurs d'activité. L'information des patients sur ses droits est définie dans une procédure. Le Plan de formation annuel indique les priorités institutionnelles. D'ores et déjà, la chefferie de l'établissement a fait connaître les axes retenus pour 2016, en prolongement de la définition nationale portée par la Direction Centrale des Armées et l'ensemble des professionnels s'est approprié la démarche. Figure également dans le livret d'accueil la composition nominative de la CRUQPC, une liste des ministres du culte de différentes confessions et les interprètes, disponibles. L'information des patients sur leurs droits est définie dans une procédure. Le Plan de formation annuel indique les priorités institutionnelles. D'ores et déjà, la chefferie de l'établissement a fait connaître les axes retenus pour 2016, en prolongement de la définition nationale portée par la Direction Centrale du Service de Santé des Armées et l’ensemble des professionnels se sont approprié la démarche. Les circuits et interfaces sont définis et présentés dans les organigrammes institutionnels et fonctionnels. Figurent également dans le livret d'accueil ...." Les référents et les responsables du service qualité interviennent dans chaque unité. Le site de l'hôpital met à la disposition des professionnels de santé un Espace de réflexion éthique et une rubrique dédiée à la bientraitance, aux droits des patients. Un bureau de coordination de l'éthique existe, ce groupe multidisciplinaire comporte entre autre, la direction, des soignants, des médecins et des représentants des cultes. Ce groupe de travail et de réflexion dispose d'une charte de fonctionnement (charte de la réflexion éthique) qui fixe la mission et les objectifs ainsi que le fonctionnement du groupe. Il existe également une charte de la bientraitance disponible sur le site éthique et bientraitance du portail intranet. Le recueil des directives anticipées et de la personne de confiance est effectif (place de recueil dédié dans le logiciel de dossier patient), des triptyques et affichent sont disponibles pour les usagers. Les modalités de diffusion des cas de maltraitance font l'objet d'une procédure. Une note de service sur la confidentialité a été diffusée en 2014. Les usagers disposent de fiches de suggestion dans tous les halls d'ascenseur et une partie des salles d'attente (y compris aux urgences)." HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 23 D / METTRE EN OEUVRE MOBILISATION DES ÉQUIPES POUR LA MISE EN ŒUVRE OPÉRATIONNELLE Compte tenu de ses risques et besoins, le management de chaque secteur d'activité organise la déclinaison de la démarche institutionnelle, en objectifs et plans d'action opérationnels. Les responsables du secteur d’activité sensibilisent les professionnels sur les risques identifiés ou sur le processus (actions de communication, informations régulières). Le management ou le responsable s'assure de la conformité des pratiques par rapport aux dispositions prévues. Des actions correctives sont identifiées en cas de besoin (dysfonctionnements, baisse des résultats ou indicateurs, etc.). Les plans d'action sont déclinés dans le PE, le PSI puis sont repris annuellement et actualisés, si nécessaire. Les référents et les responsables du service qualité interviennent dans chaque unité. L'information des équipes sur les droits des patients est assurée régulièrement. L'évaluation périodique des connaissances fait l'objet de Quiz, d'auto-questionnaires avec réponses, sur le site de l'établissement. Les personnels disposent en outre de QCM et de l'information "Regards croisés sur la bientraitance', en référence au document publié par la HAS. L'information des patients sur ses droits est définie dans une procédure. Les équipes sont sensibilisées aux modalités d'hospitalisation, à la recherche de l'adhésion du patient, à son information y compris lors de soins sans consentement, au recueil du consentement, le cas échéant du refus de soin, à la mise en œuvre du projet personnalisé de soins. Les responsables des services, structures et pôles s'assurent de la conformité des pratiques par rapport aux dispositions établies. Les parcours de patients-traceurs et l'audit processus conduits durant la visite, confirment la mobilisation effective des équipes autour de la thématique des droits des patients. Une communication à l'attention des professionnels et des usagers est régulièrement déployée par l'établissement. Une approche "compétences" des missions est mise en œuvre. Elle est illustrée par la collaboration médicale, soignante et interprofessionnelle. La sensibilisation, l'information et la formation des professionnels et des internes en médecine et spécialités sont assurées. DISPONIBILITÉ DES RESSOURCES L'établissement vise à concilier ses missions spécifiquement militaires avec la gestion des effectifs disponibles nécessaires pour répondre aux besoins d'intervention "Au coup de sifflet". Il procède par une approche "compétences", mettant en jeu les collaborations médicale, soignante et interprofessionnelle. Ainsi, les ressources humaines nécessaires à la mission de l'HIA Laveran sont disponibles, au besoin par redéploiement. La sensibilisation, l'information et la formation des professionnels et des internes en médecine et spécialités est assurée. Dans l'unité de psychiatrie deux infirmiers référents sont affectés à chaque patient. Les actions de formation concernent notamment la prévention de la maltraitance et la promotion de la bientraitance, les modalités d'accueil et d'accompagnement de l'entourage (accès de l'entourage aux secteurs d'hospitalisation, soutien dans les situations qui le nécessitent). La vétusté des locaux (bâtiment datant de 1963) a conduit a des rénovations partielles et à la préparation du Plan "Laveran 2020", en cours. La répartition chambres individuelles/chambres doubles, est inégale selon les unités. Elle est intégrée par les professionnels dans les projets de service et la gestion des patients, qu'il s'agisse d’hospitalisation en secteur psychiatrique, comme en unités de soins court séjour et SSR. Le respect de la dignité et de l'intimité du patient n'est pas systématiquement assuré. DESCRIPTION DE LA MISE EN ŒUVRE EFFECTIVE Le patient traceur a permis de constater que la prise en charge du patient est assurée à chaque étape de son parcours. Les conditions d'accueil favorisent l'expression du patient. Un local est à disposition dans le service pour recevoir le patient et son entourage dans le respect de la confidentialité. La famille est informée et participe à la définition du projet de soins personnalisé. Ces indications sont confirmées par le patient traceur (PT). Le patient reçoit les informations utiles sur son état de santé. Le livret d'accueil lui est présenté lors de l'admission par le personnel infirmier, avec le questionnaire de sortie et la procédure d'accès à son dossier, de demande de documents médicaux. La personne de confiance est désignée et les directives anticipées sont renseignées. En psychiatrie, le patient rencontre un psychologue accompagné d'un infirmier, dans les sept jours de l'admission. Il reçoit une information sur le rapport bénéfice-risques ou sur les dommages associés aux soins, si besoin, information validée par la Commission médicale. Il existe par ailleurs une 'fiche d'expression libre, disponible à chaque entrée de service, à destination des usagers ou de leurs proches. La coordination entre les acteurs est effective. Les interfaces entre les unités de soins sont opérationnelles. Des indicateurs de suivi des thématiques sont en place et une analyse des données est réalisée. Le travail en équipe est un acquis culturel historique privilégié. La traçabilité des traitements et des entretiens est effective sur le logiciel informatique et la saisie est 24 HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 assurée directement par le praticien et les professionnels de santé, psychologues, infirmiers, etc. Le praticien précise également les indications relatives à la personne de confiance. Il renseigne le dossier informatique du patient, à cet égard. Le recueil des directives anticipées est effectué. Le respect de la dignité et l'intimité du patient est recherché et respecté (majorité de chambres seules dans certaines unités, sanitaires individuels, paravents, comportement des personnels...). L'organisation et les pratiques de l'établissement s'attachent au respect de la confidentialité des informations relatives au patient avec une attention particulière lors d'hospitalisation en chambre double. Un local est à disposition dans le service pour recevoir le patient et son entourage dans le respect de la confidentialité, comme l'a confirmé le circuit du patient traceur. Le patient est informé sur son état de santé et les soins proposés. Les missions de la CRUQPC lui sont précisées, notamment dans le livret d'accueil remis et commenté par l'infirmièr(e). Le consentement éclairé du patient aux soins, de ses proches ou de la personne de confiance selon la situation, est recherché par le praticien. L'information sur les droits et les moyens de recours comme de refus de soin ou de dommages est effective à l'admission et tout au long de la prise en charge est donnée au patient. La gestion documentaire est connue, disponible et opérationnelle. La veille documentaire est en place. Ces outils sont appropriée par les équipes. En service de psychiatrie, il existe une "chambre d'apaisement", qui n'est plus utilisée en tant que telle. De même, les procédures de contention sont réglementairement définies et connues. Or, la mise en œuvre systématique effective de palliatifs thérapeutiques a permis de ne recourir à aucune démarche de contention au cours des cinq dernières années, spécifiquement dans le service de psychiatrie. Néanmoins, Le respect de la dignité et de l'intimité du patient n'est pas systématiquement assuré. Durant les circuits des patients traceurs il a été constaté d'une part que le patient ne dispose pas de placard individuel sécurisé pour le rangement de ses effets personnels en UCA (Hôpital de jour) et d'autre part, en chambre à 2 lits, les patients disposent d'un seul placard pour ranger leur effets personnels. Ce placard ne ferme pas à clef. C / EVALUER EVALUATION DU FONCTIONNEMENT DU PROCESSUS L'évaluation du fonctionnement du processus fait l'objet d'un dispositif institutionnel à l'échelle de l'établissement. L'évaluation est confirmée par différentes EPP portant sur les droits des patients et le suivi, au moyen d'indicateurs pour une EPP achevée sur la prise en charge sociale des patients dans le dossier patient ; et d'une EPP de 2009 sur la prise en charge des patients en fin de vie, et la personne de confiance. Des bilans périodiques sont effectués sur les points à risque. Les bilans sont actualisés, communiqués aux équipes. Les indicateurs Hôpital Numérique sont entièrement renseignés et coordonnées par la direction et le service Qualité. L'Hôpital est engagé dans le dispositif de recueil des indicateurs IPAQSS et Hôpital Numérique (HN). Les indicateurs saisis dans HN répondent tous aux attendus. Outre les indicateurs institutionnels, l'établissement utilise de nombreux indicateurs locaux, adaptés et connus des professionnels. A / AGIR MISE EN PLACE DES ACTIONS D'AMÉLIORATION ET COMMUNICATION SUR LES RÉSULTATS Des actions d'amélioration continue sont organisées, structurées et mises en place. Les indicateurs et les résultats sont communiqués aux professionnels, aux usagers ou familles, selon les éléments recueillis. La CRUQPC est destinataire de l'ensemble des résultats en rapport avec l'évaluation de la prise en charge des patients. L'établissement compare ses pratiques, révise et ajuste sa stratégie et ses objectifs en fonction des résultats HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 25 c. Tableau des écarts relevés Sous étape de Qualification la thématique D / Description de la mise en œuvre effective PS 26 Ecart /preuve(s) Critère V2010 Le respect de la dignité et de l'intimité du patient n'est pas systématiquement assuré. Durant les circuits des patients traceurs il a été constaté d'une part que le patient ne dispose pas de placard individuel sécurisé pour le rangement des effets personnels en UCA (Hôpital de jour) et d'autre part en hôpital de jour (UCA) et en chambre à 2 lits, les patients disposent d'un seul placard pour ranger leur effets personnels. Ce placard ne ferme pas à clef. 10b HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 PARCOURS DU PATIENT 1. Caractérisation générale L'évaluation de cette thématique vise à promouvoir et organiser les parcours du patient en établissement de santé en ce qu'ils contribuent à améliorer la qualité de la prise en charge des patients et à améliorer l'efficience des soins. Le parcours de soins concerne le management de l'établissement et des secteurs d'activités qui, en étroite collaboration : - organise et prend en compte les besoins de la population aux différentes étapes (accueil, prise en charge diagnostique et thérapeutique, sortie ou transfert) de la prise en charge des maladies aiguës, des maladies chroniques, des populations spécifiques ; - structure et formalise les liens avec les acteurs extérieurs à l'établissement en développant les interfaces avec les professionnels de ville, les autres établissements de santé et les établissements médico-sociaux ; - évalue ces prises en charge. Les professionnels des secteurs d'activités grâce à un travail en équipe pluri professionnel et interdisciplinaire mettent en place une démarche d'amélioration continue des prises en charge centrée sur le patient et son entourage. 2. Résultats de l'établissement a. Représentation graphique P Définition de la stratégie Prévoir Organisation interne D Mobilisation des équipes pour la mise en œuvre opérationnelle Mettre en oeuvre Disponibilité des ressources Description de la mise en œuvre effective C Evaluation du fonctionnement du processus Evaluer A Mise en place des actions d'amélioration et communication sur les résultats Agir HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 27 Non défini Fonctionnement de base Défini Maitrisé Optimisé 28 HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 b. Synthèse générale P / PRÉVOIR DÉFINITION DE LA STRATÉGIE Il existe une politique et des objectifs, élaborés sur la base d'une identification des besoins (répondant à la fois aux objectifs nationaux du service de santé des armées et aux orientations du PRS PACA), du contexte de l’environnement (positionnement comme hôpital de proximité participant au service public dans les secteurs Nord de Marseille) et d'une analyse des risques propres à l’établissement. L’identification des risques tient compte des indicateurs, des travaux issus de l’auto évaluation réalisée par l’établissement en amont de la démarche processus, des évènements indésirables déclarés, des CREX . L’établissement a choisi de prendre le parcours en MC comme référence pour l’identification des risques, ensuite la cartographie des autres prises en charge s’est axé sur les spécificités de celles-ci (MPR, psychiatrie, hôpital de jour, hôpital de semaine). Ces différentes étapes ont permis d’identifier un bloc prioritaire pour la prise en charge des patients en transversal (parcours MC) autour du bilan initial, du dépistage de la dénutrition, de la douleur, des escarres avec des plan d’actions dédiés traités en transversal, des risques liés aux parcours spécifiques (MPR….) ainsi que des risques liés aux médicaments, aux interfaces médico-technique et à l’information délivrée au patient. Cette politique, validée par les instances concernées, est déclinée en plan d'actions incluses pour certaines dans le compte qualité. Cependant,il n’y a pas de lien entre les plans d'actions et le programme global d’actions institutionnels. Le programme global d’actions institutionnels n’est pas formalisé. Le comité de pilotage processus a validé les risques identifiés, et des actions ont été diligentées selon un mode projet (pilote, délai de mise en œuvre, de fin, ainsi que les indicateurs de suivi). La priorisation des risques a été réalisée selon la méthode AMDEC, puis coté selon la grille HAS (fréquence, gravité) . Le choix de traitement des risques a ensuite été classé selon la criticité « nette » intégrant le degré de maîtrise à la criticité brute ( fréquence/gravité). Le nouveau projet d’établissement (en cours de validation au moment de la visite) a identifié des grandes orientations (les urgences, la traumatologie sévère, les pathologies infectieuses, les urgences médico-psychologiques notamment) mais également des organisations partagées (une charte d’hébergement a été défini, validée par l’ensemble des services et appliquée). Les parcours de soins sont au cœur des projets médicaux liés aux orientations stratégiques définies. ORGANISATION INTERNE L'établissement a établi une organisation pour piloter le processus, celle-ci repose sur l’encadrement médical et plus particulièrement le pilote du parcours MC et l’encadrement des services au travers de la direction des soins. Les rôles et responsabilités sont identifiés et formalisés dans les fiches de poste des professionnels. Au regard des besoins et des risques identifiés, l'établissement prévoit les ressources humaines, celles-ci lui sont allouées annuellement dans un référentiel d’organisation par la Direction Centrale du service de santé des armées tenant compte des départs en opérations à l’extérieur des militaires... Deux secteurs de gestion traitent des effectifs militaires et les civils. Les recrutements répondent à des calendriers « figés » selon que ce sont des militaires (recrutement trimestriel) ou civil (sur concours annuel). Pour le personnel médical, le recrutement se fait annuellement, toutefois il est possible de faire appel à des médecins sous contrat. Les ressources matérielles (locaux, équipements, maintenance, etc.) sont définies au niveau national et répondent aux besoins. La gestion des interfaces est organisée. Le système documentaire (procédures, protocoles, etc.) est accessible sur l’Intranet de l'établissement (disponible à tous sans mot de passe), l’hôpital Laveran ne dispose pas de logiciel spécifique de gestion documentaire électronique. La gestion des interfaces est organisée pour faciliter la concertation entre professionnels et entre secteurs d'activité. Des protocoles et procédures ont été rédigés autour des populations spécifiques. D / METTRE EN OEUVRE MOBILISATION DES ÉQUIPES POUR LA MISE EN ŒUVRE OPÉRATIONNELLE L’encadrement médical et non médical de chaque secteur d'activité organise la déclinaison de la démarche « Parcours » en objectifs identifiés à partir de la priorisation des risques et dans les plans d'action opérationnels. Les responsables des secteurs d’activité sensibilisent les professionnels sur les risques identifiés ou sur le processus (actions de communication, informations régulières). Le management ou le responsable s'assure de la conformité des pratiques par rapport aux dispositions prévues (et notamment procédures, protocoles, consignes, etc.). HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 29 DISPONIBILITÉ DES RESSOURCES Les ressources en compétences (effectifs, formation), matériel (dont locaux et équipements) et documentation (accessible, actualisée et connue) sont disponibles dans les secteurs d'activité. Les règles de présence, de continuité et de coordination sont effectives afin d’assurer la présence du bon professionnel dans le cadre de la permanence des soins. L’adéquation en personnel non médical répond aux besoins des secteurs d’activité (en raison de certaines opérations extérieures non prévues, certaines périodes peuvent être tendues, les professionnels sont rappelés et assurent la continuité de la prise en charge). Les tableaux de présence et les plannings sont à disposition des professionnels. Les nouveaux arrivants bénéficient d’un compagnonnage variable selon les disciplines afin d’acquérir les connaissances nécessaires à la prise en charge des patients. Les matériels sont mis à disposition des équipes en fonction de la discipline. Les protocoles et procédures sont à disposition sur Intranet sans mot de passe. La révision associe les professionnels des différents secteurs. Des référents (douleur, hygiène …) sont en place dans les services. DESCRIPTION DE LA MISE EN ŒUVRE EFFECTIVE L'ensemble des secteurs d'activité mettent en œuvre les organisations prévues pour le fonctionnement et le management interne. Les interfaces entre secteurs sont opérationnelles. La traçabilité des interventions est assurée. Le dispositif de prise en charge et/ou l’orientation des personnes se présentant pour une urgence est assurée. L’établissement dispose d’un service d’urgence et d’une maison médicale insérée dans les urgences ouverte tous les jours. L’entrée par les urgences représente la majorité des entrées hospitalières. En dehors des prises en charge des militaires, l’établissement a une fonction d’hôpital de proximité, la population accueillie est en lien avec l’environnement extérieur (personnes âgées, démunies). L’accueil des patients est réalisé dans tous les services selon un schéma défini (administratif, soignant, médical) ce qui a été vérifié lors des patients traceurs. La prise en charge des patients est effective dans les différents secteurs d’activité. L’évaluation initiale médicale et non médicale est réalisée dans les délais permettant une PEC sans perte de chance. Le dossier de soins est informatisé, le dossier médical est informatisé dans les services chirurgicaux et en cours d'informatisation dans les services médicaux. Les prescriptions médicamenteuses sont informatisées, les interfaces avec les services médicotechniques ( labo, radio) sont en prescription connectée et retour des résultats informatisés. Le projet de soins personnalisé est effectif pour tous les patients, il est partagé dans les équipes entre les différents professionnels intervenants. Il est ré évalué régulièrement . La traçabilité des explications données est effective depuis la consultation, et au cours de l’hospitalisation. En MPR, L'évaluation médicale est réalisée dès l'entrée des patients. Un pré compte rendu d'hospitalisation est ébauché, dicté et intégré dans le dossier de soins informatisé. Le projet thérapeutique est tracé, partagé avec le patient et l'équipe. La continuité de la prise en charge est assurée sur 24h. La coordination avec les différents intervenants (plateau technique de rééducation, avis médical spécialisés, assistante sociale et psychologue ...) est réalisée au moyen du dossier de soins informatisé partagé. La sortie du patient est anticipée et prévue en accord avec lui. Les urgences vitales sont prises en charge dans tous les secteurs. Des chariots d’urgences sont à disposition des professionnels, la composition est validée, la révision du contenu organisée (mensuellement par les équipes). La prise en charge repose sur un partage d’information permettant la continuité de la PEC (transmissions, réunions de synthèse). La prise en compte de la dénutrition et du risque suicidaire est effectif avec mobilisation des professionnels pour la PEC quel que soit le secteur. En raison de l’accueil des militaires revenant de zones d’interventions extérieures, la prise en charge du stress post traumatique est effective quelques soit le service avec l’aide de l’unité de psychiatrie. En psychiatrie, La continuité et la coordination de la PEC du patient est assurée avec une prise en charge multi professionnelle tracé dans le dossier. Le repérage du risque suicidaire est réalisé. Le projet thérapeutique est établi et adapté au cours de réunions pluriprofessionnelles hebdomadaires. Le recours à un médecin généraliste attaché au service permet d'appréhender les problèmes somatiques du patient. Un psychiatre et 2 IDE référents sont désignés. Le repérage d'éventuels troubles nutritionnels est réalisé et tracé dans tous les secteurs d'activité. Un programme d’éducation thérapeutique est autorisé (Asthme) et un autre (diabète) est formalisé, les équipes ont mis en œuvre de l’éducation pour les patients dans les domaines du médicament, de la rééducation, des anticoagulants en cardiologie notamment. L’organisation de l’aval est envisagée dès l’entrée du patient pour fluidifier le parcours. La sortie est organisée. Une organisation permet d’assurer la continuité et la sécurisation de celle-ci (fiche de liaison, compte rendu d’hospitalisation, courriers vers les professionnels de santé libéraux) C / EVALUER 30 HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 EVALUATION DU FONCTIONNEMENT DU PROCESSUS L’établissement assure régulièrement l'évaluation et le suivi de la mise en œuvre sur la base d'outils identifiés (indicateurs, tableaux de bord, bilan d’activité, etc.). Les différents indicateurs suivis (IPAQSS, activité, FSEI…) sont reportés sur le réseau de l’établissement et accessible à l’ensemble des professionnels. A / AGIR MISE EN PLACE DES ACTIONS D'AMÉLIORATION ET COMMUNICATION SUR LES RÉSULTATS Les actions d’amélioration sont mise en œuvre. Des supports et modalités de diffusion sont établis. La communication des résultats est réalisée, en interne comme en externe, notamment, auprès des professionnels et des usagers. Les actions d’amélioration identifiées suite aux audits de processus, sont mises en œuvre et suivies et traités en équipe. Les résultats des indicateurs sont partagés avec les équipes. Les tableaux d’activité et les indicateurs sont réalisés et partagés avec l’équipe. Chaque incident et accident est analysé. La communication envers les usagers est réalisée au sein de la CRUQPC où l’avancée de certains plans d’actions sont présentés. HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 31 c. Tableau des écarts relevés Aucun écart n'a été constaté sur cette thématique. 32 HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 DOSSIER PATIENT 1. Caractérisation générale L'investigation de la thématique « Dossier patient » vise à évaluer que l'établissement a défini une organisation qui garantit que le dossier, outil central de partage des informations, assure la coordination des soins. Compte tenu de la multiplicité des intervenants autour du dossier du patient et de la complexité qui en résulte, une identification des risques inhérents à son utilisation doit contribuer à lui assurer sa fonction d’élément clé de la qualité et de la sécurité des soins dans le cadre de prises en charge pluri professionnelles et pluridisciplinaires. Ces approches se doivent d'intégrer l'accessibilité du patient à son dossier en référence à la réglementation en vigueur. 2. Résultats de l'établissement a. Représentation graphique P Définition de la stratégie Prévoir Organisation interne D Mobilisation des équipes pour la mise en œuvre opérationnelle Mettre en oeuvre Disponibilité des ressources Description de la mise en œuvre effective C Evaluation du fonctionnement du processus Evaluer A Mise en place des actions d'amélioration et communication sur les résultats Agir Non défini Fonctionnement de base Défini Maitrisé Optimisé HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 33 b. Synthèse générale P / PRÉVOIR DÉFINITION DE LA STRATÉGIE L'établissement a défini une politique du dossier patient structurée, connue et partagée par l'ensemble des professionnels, notamment médecins et personnels soignants, médico-techniques et sociaux. Il a mis un place une démarche analytique et de processus de gestion du dossier du patient. Outil de partage des informations, il est un élément-clé de la qualité, de la coordination, de la sécurité et de la continuité des soins dans le cadre d’une prise en charge pluriprofessionnelle et pluridisciplinaire. La démarche de l’établissement de santé lui permet d’informer les patients de leurs droits et de mettre en place une organisation facilitant la communication du dossier au patient ou aux personnes autorisées, selon les modalités et les délais précisés par la réglementation et assurant la traçabilité de l'ensemble des actes faisant appel au dossier patient (DP). Le document de synthèse du 03 mars 2015 définissant la "Politique du dossier patient de l'HIA Laveran" définit les objectifs à atteindre pour les 5 ans à venir. Il précise qu'il s'agit d'aboutir à un dossier entièrement informatisé en 2020, et vraisemblablement, bien avant ; qu'il s'agisse d'un dossier de consultation ou d'hospitalisation. La direction de l'HIA Laveran s'engage à mettre en œuvre l'ensemble des moyens nécessaires à sa réalisation. La candidature de l'HIA LAVERAN a été retenue par l'ARS dans le cadre du programme hôpital numérique. Ce document, définissant la politique du dossier patient (DP) est signé du médecin général et de l'ensemble des gestionnaires et directeurs membres de la direction, ou chefferie. ORGANISATION INTERNE L'établissement a établi une organisation pour piloter le processus. Les rôles et responsabilités sont identifiés et formalisés dans les fiches de poste des professionnels. Les règles de gestion du dossier patient sont formalisées et diffusées : responsabilités, tenue, confidentialité, composition, utilisation, accessibilité en temps utile, archivage. Au regard des besoins et risques identifiés, l'établissement prévoit et adapte les ressources humaines (effectif, formation, etc.), matérielles (locaux, équipements, maintenance, etc.) et documentaires (procédures, protocoles, dispositif de gestion documentaire, etc.) nécessaires. La gestion des interfaces est organisée formellement pour faciliter la concertation entre professionnels et entre secteurs d'activité dans le respect du secret médical et du secret professionnel. Ces indications ont été rapportées au cours du déroulement de l'audit de processus. Le rôle et les responsabilités des pilotes pour la tenue du dossier patient sont définis et connus des professionnels à travers leur désignation et leur appartenance à la composition du Groupe de travail "Dossier patient" dans lequel a été créé 'un sous-groupe 'Dossier Patient Informatisé', dont ils constituent l'essentiel. Des référents médicaux et paramédicaux sont nommés dans l'établissement et chargés du recueil des besoins de leur pairs et de la communication descendante de la direction qualité et des systèmes d'information. Ce sous-groupe a pour mission de proposer le modèle de dossier médical informatisé à la direction de l'établissement, à partir du cahier des charges établi. D / METTRE EN OEUVRE MOBILISATION DES ÉQUIPES POUR LA MISE EN ŒUVRE OPÉRATIONNELLE Compte tenu de ses risques et besoins, le management de chaque secteur constitué des médecins et des de santé coordonnées par les cadres supérieurs, organise la déclinaison de la démarche institutionnelle, en objectifs et plans d'action opérationnels. Les responsables du secteur d’activité sensibilisent les professionnels sur les risques identifiés ou sur le processus (actions de communication, informations régulières). Le responsable de chaque unité s'assure de la conformité des pratiques par rapport aux dispositions prévues. Des actions correctives sont identifiées en cas de besoin (dysfonctionnements, baisse des résultats ou indicateurs, etc.). Parmi la centaine d'EPP mises en place et conduites dans l'établissement, celui-ci promeut une série d'EPP sur le DP, et notamment "La qualité des écrits médicaux, paramédicaux et administratifs dans le DP", "L'évaluation du dossier patient en psychiatrie", "Évaluation de la traçabilité sociale et psychologue en SSR". Il développe également des indicateurs de gestion du DP. Par exemple : délai d'obtention d'un dossier; nombre de demandes de dossiers par patient ou ayants-droit, envoi du courrier, RCP, etc., destinés à alimenter le dossier Hôpital Numérique (HN) et la mise en œuvre des indicateurs IPAQSS. L'ensemble des indicateurs du programme hôpital numérique est suivi par la direction de l'hôpital. DISPONIBILITÉ DES RESSOURCES Les ressources en compétences (effectifs, formation), matériel (dont locaux et équipements) et documentation (accessible et actualisée) sont disponibles dans les secteurs d'activité et le document qui définit la politique du dossier patient de l'HIA Laveran indique que les moyens nécessaires à sa réalisation 34 HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 sont mis à disposition. Les règles de gestion du dossier patient sont formalisées : accessibilité en temps utile, archivage. L'ensemble des professionnels de l'établissement, y compris les étudiants sont formés à l'utilisation du logiciel de gestion du dossier patient. DESCRIPTION DE LA MISE EN ŒUVRE EFFECTIVE Le dossier du patient obéit à la réglementation positive. Il est accessible au patient et, dans des conditions définies, aux médecins, aux soignants et à d’autres professionnels identités. Les secteurs d'activité connaissent et mettent en œuvre les organisations prévues pour le fonctionnement et le management internes. Les interfaces entre secteurs sont opérationnelles. La traçabilité des actes de soins et médico_techniques réalisés ainsi que des entretiens est assurée. Le Patient traceur a permis de montrer qu'en pneumologie, la tenue générale du dossier permet un accès aux données nécessaires a la PEC. Le parcours du Patient traceur a permis de montrer que les données du patient sont effectivement intégrées dans le dossier de soins informatisé en SSR. L'accès du patient à son dossier est assuré dans les délais définis par la réglementation. L'archivage des dossiers médicaux est entièrement centralisé. Le patient traceur montre qu'un accès aux données médicales issues d'hospitalisations antérieures est possible par voie informatique. L'administration des médicaments est tracée en temps. La tenue générale du dossier patient informatisé de chirurgie viscérale permet la gestion des données pertinentes nécessaires à la prise en charge, illustrée par le patient traceur. La planification des entrées accompagnée des éléments de la pré-admission est réalisée par le secrétariat du service. L'audit de processus du DP a permis de compléter les informations sur les modalités de l'admission, par le Bureau des Entrées visité, et les données d'identitovigilance. Les indications relatives au respect des droits des patients ont été confirmées au court des circuits de patients traceurs, des audits de processus et des vérifications sur sites dans les services, comprenant le Bureau des Admissions, en cours de restructuration et le service des Archives médicales centrales, entièrement rénové. Ainsi, la tenue générale du dossier patient informatisé permet-elle la gestion pertinente des données du patient tout au long de la PEC, processus qualifié de 'Janus' par le médecin pilote. La traçabilité des actes de soins et médico_techniques est effective dans le dossier patient. L’accès du patient a son dossier est défini par des protocoles connus et mis en œuvre. Les modalités réglementaires d'application sont assurées par la direction et évaluées, notamment s'agissant du respect de la qualité du demandeur, des motifs et des délais de communication.Ces dispositions sont connues et appliquées par les professionnels concernées, médecins-chefs de service, secrétariat du Médecin général, soignants ; ainsi qu'au bureau des admissions et aux archives, visités durant l'audit de processus. Ces deux derniers services ont été rajoutés au circuit d'audit de processus, à la demande des EV de la HAS. C / EVALUER EVALUATION DU FONCTIONNEMENT DU PROCESSUS L’établissement assure régulièrement l'évaluation et le suivi de la mise en œuvre sur la base d'outils identifiés (indicateurs nationaux obligatoires dans le cadre de son engagement dans la démarche Hôpital Numérique et IPAQSS, tableaux de bord, bilan d’activité, ainsi que des indicateurs "locaux" visant à évaluer la qualité de la tenue de la partie médicale et paramédicale du DP, ex: tx de CRH, tx de CRO, exhaustivité des documents validés, délai de rédaction des CRO..). Le service d'Inspection des Armées et la Direction Centrale du Ministère de la Défense initient, conduisent et suivent également les démarches de développement du Dossier Patient d'évaluation in situ. Le plan d'information sur le DP précise comme objectif retenu par l'ensemble de l’établissement que, lorsque la complétude du dossier est effective, le courrier de sortie est généré à partir du DP. L'ensemble des documents de sortie et de suivi du dossier est inclus dans l'architecture globale du programme. L’indicateur HAS “Tenue du dossier du patient” évalue la traçabilité dans le dossier des éléments relatifs à l’admission, au séjour et à la sortie du patient. Les indicateurs dossier patient sont suivis trimestriellement par la direction et restitués aux cours des réunions institutionnelles, en particulier, CEE et réunion des chefs de services cliniques. A / AGIR MISE EN PLACE DES ACTIONS D'AMÉLIORATION ET COMMUNICATION SUR LES RÉSULTATS Les actions d’amélioration sont mises en œuvre. Des supports et modalités de diffusion sont établis. La communication des résultats est réalisée, en interne comme en externe, notamment, auprès des professionnels et des usagers. L'Hôpital d'Instruction des Armées de Laveran se situe actuellement dans un certain "entre-deux": Le dossier de soins infirmiers est entièrement informatisé et l'ensemble du dossier patient tend largement vers cet objectif, en faveur duquel la direction générale - ou chefferie d'une part, et le corps médical de l'autre, sont très largement engagés. La finalisation complète de la HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 35 démarche est en voie d'aboutissement complet. L'établissement participe à des partages d'expérience entre établissements et au niveau national. Il actualise en temps réel les bilans réalisés.A ce titre, l'Adjoint au médecinchef anime et coordonne le Groupe Régional d'Identitovigilance des Établissements de Santé(GRIVES) de la région PACA. 36 HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 c. Tableau des écarts relevés Aucun écart n'a été constaté sur cette thématique. HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 37 MANAGEMENT DE LA PRISE EN CHARGE MÉDICAMENTEUSE DU PATIENT 1. Caractérisation générale L'évaluation de cette thématique vise à s'assurer de la mise en place et du suivi par l'établissement d'une politique / programme d'amélioration de la sécurtié et de la qualité de la prise en charge médicamenteuse visant la lutte contre la iatrogénie médicamenteuse, la pertinence et la continuité des traitements médicamenteux, par une approche concertée et pluridisciplinaire. 2. Résultats de l'établissement a. Représentation graphique P Définition de la stratégie Prévoir Organisation interne D Mobilisation des équipes pour la mise en œuvre opérationnelle Mettre en oeuvre Disponibilité des ressources Description de la mise en œuvre effective C Evaluation du fonctionnement du processus Evaluer A Mise en place des actions d'amélioration et communication sur les résultats Agir Non défini Fonctionnement de base Défini Maitrisé Optimisé 38 HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 b. Synthèse générale P / PRÉVOIR DÉFINITION DE LA STRATÉGIE La politique d’amélioration de la qualité de la prise en charge médicamenteuse est élaborée et fait partie des axes de la politique qualité du projet d'établissement validée par la direction. Elle comporte des orientations stratégiques qui sont déclinées sur un mode opérationnel sur les différentes parties du circuit du médicament. Elle prend en compte la problématique du sujet âgé. L'établissement s'est engagé à la mise en œuvre d'un "Protocole de bon usage des médicaments et des produits de santé 2014-2018"(PBUM équivalent au CBUM) qui alimente la politique du médicament, et comporte des objectifs qui font l'objet d'un suivi par le groupe de pilotage chargé de la prise en charge médicamenteuse. Une analyse de risques par la méthode "ARCHIMED" a été réalisée début 2014. Elle est complémentaire de la cartographie des risques par processus déjà établie et mise à jour en décembre 2014. Les plans d'action déclinés à partir de la cartographie des risques ont également alimenté la politique du médicament. ORGANISATION INTERNE L'organisation de la prise en charge médicamenteuse est sous la responsabilité d'un groupe de pilotage coordonné par la pharmacienne-chef de service. Les missions de chacun sont définies. L'organisation est déclinée dans la procédure générale "Prise en charge médicamenteuse du patient hospitalisé". Les ressources humaines nécessaires sont mobilisées au niveau de la PUI pour répondre aux exigences de l'organisation du circuit du médicament. Les locaux sont adaptés à l'activité. Des outils d’aide à la prescription et à l’administration, actualisés et validés, sont mis à la disposition des professionnels. Ils concernent également le sujet âgé. Les médicaments à risque sont identifiés. Les règles et supports validés de prescription sont en place pour l’ensemble des prescripteurs tant en version informatique que papier(Procédure de prise en charge médicamenteuse). Une procédure formalisée et diffusée en février 2015 précise les règles d'administration des médicaments. Les constats effectués dans les services montrent une bonne appropriation par les professionnels. La continuité du traitement médicamenteux est organisée, de l’admission jusqu’à la sortie, transferts inclus. Une procédure encadre la gestion des traitements personnels des patients. Les modalités assurant la sécurisation de la dispensation des médicaments sont définies. La dispensation nominative concerne 90% des lits. D / METTRE EN OEUVRE MOBILISATION DES ÉQUIPES POUR LA MISE EN ŒUVRE OPÉRATIONNELLE La déclinaison de la démarche institutionnelle concernant la prise en charge médicamenteuse repose sur les cadres, les correspondants "sécurité des soins" médicaux et para-médicaux et les préparateurs en pharmacie qui maintiennent un lien étroit avec les services. Le dispositif permet de relayer l'information, de s'assurer de la conformité des pratiques et de mettre en place des actions correctives en cas de besoin. La participation des professionnels est favorisée. Des actions de sensibilisation et de formation des professionnels au risque d’erreurs médicamenteuses sont régulièrement menées. Le recueil et l’analyse des erreurs médicamenteuses sont assurés avec les professionnels concernés. La FEI est disponible dans les services. Les professionnels sont informés du dispositif. Le traitement est réalisé en CREX ou RMM (REMED). DISPONIBILITÉ DES RESSOURCES Les ressources humaines médicales et para-médicales nécessaires sont mobilisées dans les services de soins pour assurer la continuité de la prise en charge médicamenteuse. L'informatisation de la prescription médicamenteuse concerne 90% des lits. L'informatisation complète des lits de SAU et de réanimation est en projet pour Septembre 2015 par la mise en place d'un logiciel interfacé. Les locaux et armoires de stockage sont adaptés. Un dispositif de contrôle centralisé des températures de stockage des médicaments le nécessitant permet de sécuriser la chaîne du froid. Les mesures de sécurité sont appliquées à la conservation et à la délivrance des stupéfiants. Le transport interne des médicaments est réalisé dans des contenants fermés. La documentation afférente à la gestion de la prise en charge médicamenteuse est accessible dans les unités de soins. DESCRIPTION DE LA MISE EN ŒUVRE EFFECTIVE Les règles de prescription sont mises en œuvre. L'Indicateur IQSS de 2014 montre des taux de conformité élevés, ce que confirme la valeur de l'IPAQSS correspondant en 2014. L’analyse pharmaceutique des prescriptions des médicaments est largement développée. Elles concerne 90% des lits. Les bonnes pratiques de préparation sont appliquées notamment en matière de reconditionnement. L'organisation de la permanence pharmaceutique (dotation pour besoins urgents, astreinte) est en place. Dans les services de soins, les constats effectués au cours de la visite montrent un respect des règles de gestion, HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 39 rangement, transport et stockage des médicaments. La traçabilité de l'administration des médicaments est assurée en temps réel dans le dossier informatisé du patient. Cependant, l'information des patients sur le bon usage des médicaments n'est pas structurée et est peu développée. Quelques actions d'information sur le bon usage des médicaments sont menées par les professionnels auprès de patients mais il n'y a pas de dispositif structuré visant à développer cette approche notamment auprès des sujets âgés. C / EVALUER EVALUATION DU FONCTIONNEMENT DU PROCESSUS Des audits périodiques du circuit du médicament sont réalisés tous les deux ans : audit interne " Management de la qualité de la prise en charge médicamenteuse" par l'Inspection du Service de Santé des Armées, actualisation de l'analyse de risque par la méthode ARCHIMED. Des EPP réalisées, par exemple, sur l'administration du médicament ou sur la prescription chez le sujet âgé complètent le dispositif. Un suivi d’indicateurs d’évaluation quantitatifs et qualitatifs, notamment en cohérence avec les engagements du contrat de bon usage des médicaments, est réalisé. La gestion des stocks, le pilotage du processus de prise en charge médicamenteuse, la dispensation nominative sont également suivis. A / AGIR MISE EN PLACE DES ACTIONS D'AMÉLIORATION ET COMMUNICATION SUR LES RÉSULTATS Des actions d’amélioration sont mises en place suite aux différentes évaluations effectuées et à l’analyse des erreurs avec rétro information des professionnels. Les plans d'action issus des analyses de risques sont suivis. Des actions visant le bon usage des médicaments par les professionnels sont mises en œuvre sur la pertinence des prescriptions chez le sujet âgé et pour certains antibiotiques. Des actions de communication sur les résultats sont réalisées auprès des professionnels utilisant divers support sans organisation structurée permettant notamment une évaluation de leur efficacité. 40 HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 c. Tableau des écarts relevés Sous étape de Qualification la thématique D / Description de la mise en œuvre effective PS Ecart /preuve(s) L'information des patients sur le bon usage des médicaments n'est pas structurée et est peu développée. Quelques actions d'information sur le bon usage des médicaments sont menées par les professionnels auprès de patients (ex: AVK) mais il n'y a pas de dispositif structuré visant à développer cette approche notamment auprès des sujets âgés. HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 Critère V2010 20a bis 41 PRISE EN CHARGE DES URGENCES ET DES SOINS NON PROGRAMMÉS 1. Caractérisation générale L'évaluation de cette thématique vise à s'assurer que le service des urgences, partie prenante des réseaux d'urgences du territoire de santé, a défini une organisation qui grarantit une réponse réactive et adaptée aux besoins de soins immédiats susceptibles d'engager le pronostic vital et/ou fonctionnel. L'organisation doit intégrer la mise en place de filières adaptées à certaines pathologies ou populations et intégrer la formalisation de la contribution des différents services concernés à la prise en charge des urgences et à l'accueil des patients dans le cadre d'une hospitalisation. 2. Résultats de l'établissement a. Représentation graphique P Définition de la stratégie Prévoir Organisation interne D Mobilisation des équipes pour la mise en œuvre opérationnelle Mettre en oeuvre Disponibilité des ressources Description de la mise en œuvre effective C Evaluation du fonctionnement du processus Evaluer A Mise en place des actions d'amélioration et communication sur les résultats Agir Non défini Fonctionnement de base Défini Maitrisé Optimisé 42 HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 b. Synthèse générale P / PRÉVOIR DÉFINITION DE LA STRATÉGIE L’identification des risques a été réalisée par l'encadrement du service des urgences à partir des parcours de prise en charge, des pratiques usuelles du service, des évènements indésirables recueillis et des retours patients au travers des questionnaires, et réclamations le tout colligée dans une cartographie globale. L’identification des risques a fait l’objet d’un partage pluriprofessionnel et pluridisciplinaire. La priorisation a été faite sur les risques dont les criticités étaient les plus élevés et les plus aisés à traiter. Les objectifs d’amélioration sont en cohérence avec les risques identifiés et les mesures de traitement des risques sont organisés en mode projet et planifiés. L’établissement dispose d’un secteur d’accueil des urgences avec trois circuits de prises en charge : un circuit court, un circuit d’urgences vitales, et un circuit long. L’établissement est le siège d’une antenne délocalisée du SAMU 13 indépendante avec la participation des médecins urgentistes de Laveran trois jours semaine. Le plan d’actions identifiés suite à la cartographie des risques est mis en œuvre pour certaines d’entre elles par le service des urgences, toutefois les actions identifiées ne sont pas colligées dans un PAQSS global inexistant sur l'établissement ORGANISATION INTERNE L'établissement a établi une organisation pour piloter le processus. Les circuits de prise en charge sont défini. L’organisation des urgences adultes est placée sous la responsabilité du cadre et du chef de service des urgences. Les rôles et responsabilités sont décrits dans le règlement intérieur du service d’accueil des urgences. Afin de faciliter la prise en charge dans des périodes tendues, une charte d’hébergement a été mise en place et cosignée par l’ensemble des chefs de service de Laveran. En raison de la priorisation des OPEX, l'organisation des ressources humaines est mixte (militaire et civil). Les Ides sont essentiellement militaire. Un plan de formation interne répondant aux besoins du service est en place pour les interventions extérieures qui renforcent les compétences utiles à la prise en charge. Le plan de formation institutionel est en place. Les matériels nécessaire sont en nombre et en adéquation (logiciel dédié ). La gestion documentaire est à disposition sur informatique et sur papier. La gestion des interfaces est organisée. Elle est facilitée par une liaison informatique : vers le laboratoire (prescription connectée, pneumatique d’envoi des prélèvements et résultats sur informatique), et vers les services techniques ou bio médical. D / METTRE EN OEUVRE MOBILISATION DES ÉQUIPES POUR LA MISE EN ŒUVRE OPÉRATIONNELLE Compte tenu de la cartographie des risques, le cadre et le chef de service organise la déclinaison de la démarche institutionnelle en objectifs et plans d'action opérationnels. Ils sensibilisent les professionnels sur les risques identifiés et sur le processus dans les conseils de service. Une vigilance quotidienne permet au cadre de s’assurer de la conformité des pratiques par rapport aux dispositions prévues. Les professionnels participent à des CREX patients , à des groupes de travail ciblés : douleur, hygiène, identitovigilance… Les agents sont sensibilisés à la déclaration d’évènements indésirables. Ils sont associés à la réponse. Les professionnels déclarent les évènements indésirables, l’analyse de ceux-ci est réalisée en équipe et des actions sont mises en place en tant que de besoin. Des actions d’améliorations ont été mises en place à l’issue de l’analyse des dysfonctionnements. DISPONIBILITÉ DES RESSOURCES Les ressources en compétences (effectifs, formation), matériel (dont locaux et équipements) et documentation (accessible, actualisée et connue) sont disponibles. Les règles de présence, de continuité et de coordination sont effectives afin d’assurer la présence du bon professionnel dans le cadre de la permanence des soins. L’adéquation en personnel non médical répond aux besoins des secteurs d’activité. Les infirmier(e)s des urgences sont tout(e)s militaires et peuvent être amené(e)s à partir en opérations extérieures, certaines périodes peuvent être difficiles, les professionnels sont rappelés et assurent la continuité de la prise en charge. Les tableaux de présence et les plannings sont à disposition des professionnels. Les nouveaux arrivants bénéficient d’un compagnonnage de trois semaines afin d’acquérir les connaissances nécessaires à la prise en charge des patients, d’une formation « accueil » sur HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 43 les vigilances ainsi qu’une formation liée à la fonction militaire. Les professionnels sont formés par leurs pairs et complétées par des formations ciblées (IAO). L’identitovigilance, le déchoquage, l’hémovigilance sont suivis par les médecins et les para médicaux. Des référents (douleur, hygiène …) sont en place dans le service. Les procédures et protocoles permettant d’assurer la prise en charge et la sécurité des patients sont rédigées, validés par les instances référentes et mises à disposition sur l’Intranet. Les matériels mis à disposition sont en nombre suffisant compte tenu des locaux . Un poste de radiologie est présent dans les urgences. Cependant, la confidentialité n'est pas assurée en salle de "tri". La salle de "tri" dispose de 5 places séparées par des paravents en tissus qui ne permet pas d'assurer la confidentialité lors de la prise en charge malgré les pratiques mises en place. Les procédures et protocoles sont disponibles sur Intranet sans code d’ouverture. DESCRIPTION DE LA MISE EN ŒUVRE EFFECTIVE Le secteur d'activité met en œuvre les organisations prévues pour le fonctionnement et le management interne. Les circuits de prise en charge sont définis, mis en œuvre et respectés. Une IAO est présente H24 et assure le premier regard avant détermination des circuits. Après l’enregistrement administratif, l’ IAO voit le patient et défini le circuit : si le patient ne nécessite pas d’examens particuliers, il est orienté vers le circuit court et vu par un médecin généraliste et/ou urgentiste dans le service des urgences (une maison médicale dans l’enceinte des urgences assure la prise en charge courte de 20h à 0h, en semaine de 12h à 0h le weekend) ; si le patient nécessite un avis spécialisé, des examens complémentaires il est orienté vers le circuit long et pris en charge dans la salle de « tri » puis si l’hospitalisation est décidé, il est installé dans un lit d’ UHCD en attendant son transfert vers un service de soins ; si le patient nécessite une prise en charge relevant de l’urgence vitale, il est orienté soit directement vers la réanimation, soit en salle de déchoquage. Malgré l’exiguïté des locaux, les patients sont pris en charge dans des délais compatibles avec leur état de santé. Le logiciel Terminal Urgences permet le suivi de ces délais, ces informations sont accessibles aux professionnels dans le poste central médical. Des avis spécialisés sont possible en tant que de besoin auprès des médecins soit par appel direct pendant les heures ouvrables, soit par téléphone avec le médecin d’astreinte en dehors des heures ouvrables. En cas de passage au bloc opératoire direct, une organisation est en place pour faciliter la prise en charge avec les anesthésistes, le bloc et les services. Les interfaces entre secteurs sont opérationnelles. La disponibilité en lits est effective en temps réel ,à l’aide du logiciel de l’établissement. Afin de libérer les lits d’ UHCD, les professionnels organisent rapidement avec leurs confrères des services, le transfert du patient. Le service de brancardage assure ce transfert. Le patient est accompagné des examens réalisés, et des résultats, d’une fiche de liaison qui est issu de la synthèse de l’évaluation médicale et paramédicale du logiciel des urgences. Les effectifs répondent aux exigences en matière de compétences et de nombre pour l’activité des urgences. La traçabilité de l'ensemble de la prise en charge est assurée. Les problèmes d’agressivité et de violence font l’objet d’une attention particulière (code d’entrée des urgences déclenché par l’ IAO, vitre à l’accueil renforcée, vidéo surveillance avec rappel au poste central, maître chien, système RAMSES avec renvoi direct à la BAC…). L'institution accompagne systématiquement les agents en cas de dépôt de plaintes suite à des actes de violence. L’ensemble des informations nécessaires à la prise en charge sont partagées entre professionnels au moyen du logiciel Terminal Urgences. C / EVALUER EVALUATION DU FONCTIONNEMENT DU PROCESSUS L’établissement assure régulièrement l'évaluation et le suivi de la mise en œuvre sur la base d'outils identifiés (indicateurs, tableaux de bord, bilan d’activité, etc.). Le logiciel Terminal Urgences permet de disposer en temps réel d’indicateurs quantitatifs (nombre de patients, délai d’attente, nombre de passage…) et qualitatifs (suivi des FEI, traçabilité de la douleur, des non-conformité de laboratoire, de la pose de bracelet ….). Un tableau de bord de suivi est présenté par le cadre du service lors des réunions internes et disponible pour les professionnels sur le réseau. Les FSEI rédigées par les urgences sont présentées en CREX PATIENT et peuvent faire l'objet d'une analyse si elles sont retenues. A / AGIR MISE EN PLACE DES ACTIONS D'AMÉLIORATION ET COMMUNICATION SUR LES RÉSULTATS Les actions identifiées dans le cadre de l’analyse de processus sont suivies par l’encadrement du service. Ces actions sont mises en œuvre et pour certaines déjà réalisées. Les modalités de diffusion sont effectives auprès de l’équipe médicale et non médicale. Pour les usagers, certains éléments sont mis à disposition au moyen de la CRUQPC. Un projet de reconstruction des urgences a été acté qui va permettre d’assurer une prise en charge dans les meilleures conditions. Les Evènements indésirables concernant la prise en charge des patients en urgence sont présentés et 44 HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 analysés en CREX prise en charge patients. Un plan d'action est défini et suivi suite à l'analyse. HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 45 c. Tableau des écarts relevés Sous étape de Qualification la thématique D/ Disponibilité des ressources 46 PS Ecart /preuve(s) Critère V2010 La confidentialité n'est pas assurée en salle de "tri" La salle de "tri" dispose de 5 places séparées par des paravents en tissus qui ne permet pas d'assurer la confidentialité lors de la prise en charge malgré les pratiques mises en place. 25a HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 MANAGEMENT DE LA PRISE EN CHARGE DU PATIENT AU BLOC OPÉRATOIRE 1. Caractérisation générale L'évaluation de cette thématique vise à s'assurer que l'établissement a mis en place une démarche globale, collective, organisée et suivie de gestion de la qualité et des risques au bloc opératoire afin de garantir la sécurité des patients lors de la phase péri-opératoire. L'établissement doit montrer que sa démarche n'est pas liée uniquement à des actions immédiates et correctives liées à des événements indésirables, une situation de crise ou à l'actualité, mais fondée sur une approche systémique de la qualité et des risques et intégrée au projet managérial. 2. Résultats de l'établissement a. Représentation graphique P Définition de la stratégie Prévoir Organisation interne D Mobilisation des équipes pour la mise en œuvre opérationnelle Mettre en oeuvre Disponibilité des ressources Description de la mise en œuvre effective C Evaluation du fonctionnement du processus Evaluer A Mise en place des actions d'amélioration et communication sur les résultats Agir Non défini Fonctionnement de base Défini Maitrisé Optimisé HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 47 b. Synthèse générale P / PRÉVOIR DÉFINITION DE LA STRATÉGIE L'établissement dispose d'un bloc central avec 6 salles d'opération, d'une SSPI de 10 places, ainsi qu'un service de chirurgie ambulatoire de 9 places. Il existe une politique et des objectifs, élaborés sur la base d'une identification des besoins, du contexte et d'une analyse des risques propres à l’établissement. L’établissement a choisi d’identifier ses risques à partir des différents processus de prise en charge en lien avec les circuits (le programmé y compris l’ambulatoire, les urgences avec les urgences non vitales pouvant être faites dans un délai très court et les urgences vitales). Il a regroupé les risques dans une cartographie générale pour élaborer la criticité, en fonction du niveau de maîtrise identifié , les risques sont suivis en veille et en continu sans formalisation de plan d’actions (maîtrise 2-3), pour les maîtrises > 3, un plan d’actions a été mis en place selon le mode projet (identification d’un pilote, d’objectifs, de délai de mise en œuvre et d’indicateurs de suivi). Certaines des actions identifiées ont été évaluées. Les actions identifiées sont mise en place et suivies par le conseil de bloc qu’analyse les problématiques et valide les actions modélisées en mode projet. La cartographie sera réévaluée annuellement notamment avec la révision de l’organisation du bloc et de la salle de réveil (augmentation de l’activité ambulatoire, installation d’un nouveau logiciel bloc/anesthésie ….). ORGANISATION INTERNE L'établissement a établi une organisation pour piloter le processus. Le bloc opératoire a défini son organisation au sein d’un règlement intérieur et d’une charte de bloc. Un chef de bloc est désigné : le cadre de bloc. Un coordonnateur médical est nommé et assure une fonction de coordination entre les services et le bloc, ainsi que des fonctions de chef de service. Il est chargé de prendre les décisions relatives à l’organisation (ex : intégration des urgences vitales dans le programme). Leurs rôles et missions sont décrits dans le règlement intérieur et la charte de bloc. La formation des professionnels est organisée, un recueil annuel des besoins est envoyé à la Direction centrale du service de santé des armées qui valide ou pas les formations demandées. Les professionnels ont accès aux formations du plan de formation interne de l’établissement. Une cellule de supervision composée des membres du conseil de bloc est chargée d’anticiper les moyens nécessaires au fonctionnement du bloc opératoire en matière de ressources humaines tant médicales que paramédicales (intégration des absences pour opérations extérieures programmées semestriellement sur des terrains d’activité, de travaux éventuels, d’adaptation de l’activité). Une charte de fonctionnement est rédigée pour l’UCA, et actualisée. Les interfaces sont organisées entre services cliniques, bio médical, pharmacie, la stérilisation…) D / METTRE EN OEUVRE MOBILISATION DES ÉQUIPES POUR LA MISE EN ŒUVRE OPÉRATIONNELLE Compte tenu de ses risques et besoins, les cadres IADE et IBODE organisent la déclinaison de la démarche institutionnelle en objectifs et plans d'action opérationnels. L’encadrement du bloc a sensibilisé les équipes au processus d’identification des risques au bloc opératoire. Des actions d’amélioration ont été mises en place. Tous les trimestres, une journée thématique est organisée où des informations et des formations sont réalisées sur du nouveau matériel, sur des pratiques, sur des évènements impactant l’activité et l’organisation du bloc (travaux, disponibilité de salles…). Les évènements indésirables sont déclarés par les professionnels, transmis pour information au cadre qui le relaye à la direction qualité. Des EPP ont été diligentées suite à la cartographie autour de la check-list et de l’identitovigilance au travers du port de bracelet notamment (validation de la présence du bracelet porté, avant validation et fermeture du dossier d’anesthésie informatisé). L'installation du patient et le positionnement chirurgical sont tracés dans le dossier patient. Les événements indésirables déclarés par le Bloc Opératoire sont étudiés en CREX prise en Charge Patient. DISPONIBILITÉ DES RESSOURCES Les ressources en compétences (effectifs, formation), matériel (dont locaux et équipements) et documentation (accessible, actualisée et connue) sont disponibles dans les secteurs d'activité. La permanence des soins est assurée au bloc et en SSPI. Le bloc opératoire travaille en horaire posté en semaine, la nuit et le weekend en 12h où une IADE et une IBODE sont de garde sur place. Pour les professionnels qui partent en mission à l’extérieur, une formation complémentaire sur 15 jours leur est donnée (alliant théorie et pratique). L’allocation des vacations opératoires est faite par spécialité et non par chirurgiens se qui permet une certaine « souplesse » lors des absences pour missions extérieures. Les 48 HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 pratiques professionnelles sont régies par des protocoles et procédures accessibles sur Intranet aisemment. Un classeur dans le bureau central du bloc regroupe les protocoles indispensables pour chacun des intervenants dans les domaines d’anesthésie, chirurgie , bio nettoyage, maintenance. Toutefois, tous les documents ne sont pas référencés. En effet, la charte de l’UCA n’est pas intégrée au format qualité défini par l’établissement, et n’est pas signée par l’ensemble des intervenants. Les ressources en matériel (dont locaux et équipements) sont disponibles. Les matériels nécessaires sont disponibles, le service bio médical est présent et réactif en cas de pannes, ainsi que la pharmacie en cas de rupture de dispositifs médicaux ou de médicaments. Les effectifs sont en adéquation avec les compétences requises dans ce secteur d’activité spécifiques, la formation est adaptée tant à l’activité de l’établissement qu’aux besoins des professionnels lors de missions extérieures. Une formation à la radioprotection est réalisé pour les personnels du bloc et de la SSPI. L’UCA dispose d’une équipe dédiée, formée à la spécificité de l’ambulatoire. L’organisation tient compte des remplacements possible en cas de missions sur l’extérieur. DESCRIPTION DE LA MISE EN ŒUVRE EFFECTIVE Les interfaces entre secteurs sont opérationnelles. La traçabilité des différents temps dela prise en charge sont assurée. Le secteur d'activité met en œuvre les organisations prévues pour le fonctionnement et le management internes. Chaque semaine la programmation du bloc est réalisée au cours de la réunion de programmation qui associent les cadres des services et les chirurgiens. Le programme est affiché à la sortie des vestiaires dans le couloir de circulation interne. La mise en œuvre de la check-list « sécurité du patient » est effective à toutes les étapes de l’intervention. La partie per et post opératoire est listée à haute voix afin de valider conjointement entre les différents intervenants, les différentes étapes. La maîtrise du risque infectieux est effective. Une référente hygiène a revu récemment les protocoles, la feuille de traçabilité a été modifiée avec l’équipe de bio nettoyage. Une désinfection est réalisée entre chaque intervention. Un circuit d’évacuation des déchets est en place. Depuis l’externalisation de la stérilisation sur l’hôpital Inter Armées de Toulon, l’établissement a mis en place une pré désinfection au bloc, le matériel est ensuite emmené sur la stérilisation restée sur place où il est passé à l’auto-laveur, puis décontaminé, puis reconditionné sur place. Les Ibodes vérifient la recomposition des boites avant le départ des navettes vers la stérilisation de Toulon.La traçabilité des ouvertures et fermetures de salles (bloc et SSPI) est réalisée sur informatique. La traçabilité des dispositifs médicaux implantables est faite sur le logiciel patient avec impression papier et envoi à la pharmacie pour réapprovisionnement. Un logiciel de gestion des stock avec n° de lot et date de péremption de tous dispositifs est en place et en lien avec la pharmacie. Les contrôles d’air, d’eau et de gaz médicaux sont effectifs. Pour l’ UCA, un appel de la veille permet de reprendre l’information donnée au patient lors de la prise de rendez-vous (douche bétadinée, a jeun, consignes spécifiques à certaines interventions pour le retour notamment…). Un appel du lendemain est en place pour toutes interventions. La continuité des soins est assurée en journée, en dehors des heures d’ouverture de l’ UCA , des contacts sont possibles : un numéro de téléphone par spécialités est donné, le numéro de l’ UCA est systématiquement transféré en service. Avec les services de soins, le patient descend au bloc avec un personnel du service et un brancardier et remonte systématiquement avec une Ide du service (pour le passage des transmissions) et un brancardier ou un autre personnel du service. L’organisation est identique pour l’ UCA, les patients repartent avec les consignes utiles et indispensables à leur prise en charge après leur retour à domicile ( courrier de sortie, ordonnance si besoin…). Les demandes de radios sont en prescription connectée, le résultat est disponible par PACS. Les demandes d’examen de laboratoire ou d’anatomopathologie sont en prescription connectée. Les personnes du bloc se déplace pour amener les prélèvements au laboratoire.Les interventions du bio médical sont régies par bon informatisé, en cas d’urgence l’appel se fait par téléphone. La traçabilité est assurée au moyen du support informatique. Le partage d’information est possible à tout moment entre le bloc opératoire et l’ UCA par téléphone et au travers du dossier informatisé. A l’UCA, le flux des patients est optimisé (arrivée décalée des patients, circuits identifiés courts, couverture optimale des places). Les chirurgiens et les personnels du bloc portent le dosimètre passif et prennent le dosimètre actif dans les salles utilisant les amplificateurs de brillance. Une réunion de programmation a lieu tous les jeudis pour l’élaboration du programme opératoire de la semaine n+1 avec les cadres des services, y compris l’intégration de l’ambulatoire qui est programmé en début de journée pour tenir compte du retour du patient à son domicile ainsi que pour la semaine n+2 pour anticiper la commande possible de matériels par ex. C / EVALUER EVALUATION DU FONCTIONNEMENT DU PROCESSUS L’établissement assure régulièrement l'évaluation et le suivi de la mise en œuvre sur la base d'outils identifiés (indicateurs, tableaux de bord, bilan d’activité, etc.). Le conseil de bloc suit régulièrement des indicateurs d’activité parmi lesquels: les indicateurs relatif au risque infectieux (ICSHA, ISO), les IPAQSS dossier d’anesthésie, le nombre d’intubation difficile, les évènements indésirables liés à l’anesthésie (problème ventilatoire, d’hémodynamique, d’allergie, de bris de dents…), le type et l’activité d’anesthésie (locale, générale), le taux d’occupation, de débordement des HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 49 salles, le nombres d’urgences dans et hors des heures ouvrables, le nombre d’actes par ETP). Le pilotage de l’activité de chirurgie ambulatoire est aidé par le recueil d’indicateurs quantitatifs (activité en augmentation) et qualitatifs (satisfaction de la prise en charge évaluée lors de l’appel du lendemain.. ) A / AGIR MISE EN PLACE DES ACTIONS D'AMÉLIORATION ET COMMUNICATION SUR LES RÉSULTATS Les actions d’amélioration sont mises en œuvre. Des supports et modalités de diffusion sont établis. La communication des résultats est réalisée, en interne comme en externe, notamment, auprès des professionnels et des usagers. Les actions d’amélioration identifiées suite à l’audit de processus sont mises en œuvre et suivies par le conseil de bloc. Le résultat des indicateurs et des actions menées est présenté aux équipes lors de la journée trimestrielle thématique et affiché dans le service sous forme de tableaux et abaques. La communication envers les usagers est réalisée au sein de la CRUQPC où l’avancée de certains plans d’actions sont présentés. 50 HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 c. Tableau des écarts relevés Sous étape de Qualification la thématique D/ Disponibilité des ressources PS Ecart /preuve(s) Tous les documents ne sont pas référencés. La charte de l’UCA n’est pas intégrée au format qualité défini par l’établissement, et n’est pas signée par l’ensemble des intervenants. HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 Critère V2010 26a 51 MANAGEMENT DE LA PRISE EN CHARGE DU PATIENT EN IMAGERIE INTERVENTIONNELLE 1. Caractérisation générale L'investigation de la thématique « Management de la prise en charge du patient dans les secteurs à risque » vise à évaluer que l'établissement a identifié ses activités à risque afin de développer une démarche de management de la qualité et de gestion des risques visant un rapport optimum bénéfice/risque pour le patient : les dispositions organisationnelles et techniques en lien avec la prise en charge du patient sont définies et mises en place, incluant les vérifications à effectuer au sein de l'équipe pluridisciplinaire concernée, lors de la réalisation des actes critiques, conformément à la réglementation et aux référentiels reconnus. La présente procédure de certification concerne cinq activités à risque : la radiothérapie, la médecine nucléaire, l'endoscopie, le secteur de naissance et la radiologie interventionnelle. 2. Résultats de l'établissement a. Représentation graphique P Définition de la stratégie Prévoir Organisation interne D Mobilisation des équipes pour la mise en œuvre opérationnelle Mettre en oeuvre Disponibilité des ressources Description de la mise en œuvre effective C Evaluation du fonctionnement du processus Evaluer A Mise en place des actions d'amélioration et communication sur les résultats Agir Non défini Fonctionnement de base Défini Maitrisé Optimisé 52 HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 53 b. Synthèse générale P / PRÉVOIR DÉFINITION DE LA STRATÉGIE L'imagerie médicale tient une place importante dans le Projet d'établissement. La déclinaison d'actions à l’échelle du service intervient sous forme de projet institutionnel formalisé et d'une évaluation structurée des risques. L'ensemble des mesures de traitement, de prévention des risques et de protection de l'usager comme des professionnels sont prises en compte et rapportés dans le projet médical et le projet de soins et visés par la CME. Une convention est signée avec l’ARS et l'APHM depuis le 1er novembre 2011 afin de permettre l'accueil d'internes effectuant un stage en dehors du centre hospitalier universitaire de rattachement. Les responsables médicaux et médico-techniques sont identifiés et figurent de façon fonctionnelle et nominative sur les organigrammes du service et sa gestion documentaire spécifique élaborée, présentée au cours de la visite. Le service a identifié trois risques majeurs avant et après le geste, et sur le risque d'irradiation du patient. De même, l'identitovigilance est fléchée comme un élément essentiel dans la sécurisation de la prise en charge du soin. La direction a publié le 15 avril 2015 une lettre d'engagement précisant que les activités d'imagerie médicale "requièrent une démarche de management de la qualité et des risques visant à garantir un rapport optimum bénéfice/risque pour le patient. La direction de l'HIAL accorde une importance particulière à la maîtrise des risques et à l'assurance d'une prestation de qualité aux usagers dans le respect de la personne et de ses besoins". Pour ce faire, la direction de l'hôpital s'engage à octroyer, dans la mesure de ses possibilités les moyens nécessaires à la mise en œuvre de cette politique. De sorte que l'ensemble des ressources humaines, matérielles et sources documentaires soient identifiées. ORGANISATION INTERNE Le service dispose d'une organisation détaillée par processus définissant notamment les rôles et responsabilités des praticiens, des professionnels médico-techniques et du secrétariat médical. Les fiches de poste sont détaillées et permettent le remplacement des professionnels indisponibles, en particulier au motif d'OPérations EXtérieures (OPEX). Les interfaces établies permettent une adéquation pertinente des compétences aux missions dévolues au service d'imagerie médicale au regard des objectifs institutionnels. L'ensemble des modalités de fonctionnement est décrit de façon détaillée et les risques sont identifiés, hiérarchisés, priorisés, et traités. Les besoins sont identifiés et les ressources nécessaires disponibles, assurées par un engagement formel de la direction. En matière de personnel : existence d'un plan de formation, y compris en anticipation sur 2016, modalités de recrutement incluant les internes, gestion des compétences, afin de répondre aux objectifs et besoins en ressources humaines. Le système d’information est adapté à la gestion médico-technique du service et approprié par les professionnels : médecins, MER (manipulateurs en électroradiologie, référent radioprotection). L’élaboration de procédures est définie en lien avec la prise en charge du patient. Le fonctionnement des circuits de prise en charge est défini. L'organisation permet la mise à disposition en temps utile de toutes les ressources nécessaires humaines, matérielles, documentaires. Une démarche qualité documentée et actualisée est en place, sous la responsabilité d'un praticien désigné, assurant la sécurité de la prise en charge du patient et organisant la diffusion de la culture qualité/sécurité. Parmi les principaux documents protocoles présentés durant la visite : Projet d'établissement, Projet de service, Lettre d'engagement de la direction (15 avril 2015), Organigramme, Organisation du processus, Désignation PCR, Désignation des pilotes thématiques, Règlement intérieur du service, Port du bracelet d'identification, Préparation patient, Consentement éclairé - Information du patient, Fiche de suivi patient, Guide bonnes pratiques, Analyse dosimétrique par radiologue, Zonage du site, Maintenance, etc. D / METTRE EN OEUVRE MOBILISATION DES ÉQUIPES POUR LA MISE EN ŒUVRE OPÉRATIONNELLE Le projet de service comprend la description détaillée des missions conformément au Projet d'établissement et aux engagements institutionnels. L'ensemble des personnel est formé et régulièrement sensibilisé aux spécificité de son activité, en particulier en matière de protection des personnes : usagers et personnels, et de traçabilité exhaustive de l’ensemble des actes réalisés, des courriers de restitution et des modalités de conservation du volet 'imagerie médicale' du dossier patient. Par voie de conséquence, outre les contrôles assurés notamment par l'Autorité de Sûreté Nucléaire et les responsables médicaux des Armées, le service dispose d'un Personnel compétent en radioprotection (PCR) chargé du contrôle des bonnes pratiques en imagerie médicale et du respect de l’ensemble du processus de fonctionnement. Celui-ci réunit régulièrement les membres du service et rend compte des évaluations réalisées. L'équipe met en place les actions correctives nécessaires et trace les évolutions assurées. La dernière Inspection de l'ASN a été réalisée le 23 janvier 2014. Elle a donné lieu à la rédaction d'un mémoire en réponse, communiqué aux EV, au vu duquel l'ASN considère que l'Hôpital met en œuvre des moyens pour assurer 54 HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 une bonne maîtrise des risques liés aux rayonnements ionisants. La vérification de l'identité du patient aux étapes critiques est en place. AJOUT : Le service met en œuvre la déclaration des événements indésirables. Le recueil et l'analyse des événements indésirables est en place, avec implication des professionnels et organisation du retour d’expérience. Parmi les nombreuses EPP mises en œuvre et suivies par l'établissement le service d'imagerie médicale est particulièrement impliqué dans l'Évaluation de la connaissance des personnels en matière de radioprotection, l'évaluation de l'information des patients en radiologie avant acte à risque, de sorte que l'organisation du service couvre la protection du patient, du public, du consultant comme celle du personnel. DISPONIBILITÉ DES RESSOURCES Le projet de service comprend la description détaillée des missions conformément au Projet d'établissement et aux engagements institutionnels. L'ensemble des personnel du service est formé et régulièrement sensibilisé aux spécificité de son activité. Le responsable en radioprotection assure régulièrement l'information de l'équipe. Il est chargé de la mise en œuvre des évaluations techniques et de la traçabilité de l'ensemble des actes médico_techniques réalisés, pour la sécurité de patients comme celle des professionnels. Il informe régulièrement l'ensemble du personnel du service des résultats obtenus. Il décrit et suit également l'état des équipements de l'ensemble du service d'imagerie médicale. Les professionnels du service concourent à l'amélioration des pratiques et au respect strict des protocoles en vigueur et régulièrement actualisés. DESCRIPTION DE LA MISE EN ŒUVRE EFFECTIVE Le service établit régulièrement un rapport d'activité présenté aux équipes et mis à la disposition des instances (CME, direction de soins). Le PCR prépare la réponse aux observations formulée par l'ASN et prépare le rapport de la direction en réponse aux visites d'Inspection des Armées. Les responsables du service (médecin et cadre) s'assurent de la conformité de la prise en charge du patient à toutes les étapes de son parcours depuis l'entrée dans le service jusqu'à la sortie et l'élaboration du courrier ou compte rendu. Les interfaces sont définies avec les autres services, internes comme d'admission, de consultation et de sortie, de sorte que la prise en charge du patient soit assurée de façon harmonieuse et continue. L'organigramme présenté durant la visite montre les liaisons internes au service mais aussi avec les correspondants externes, les secrétariats médicaux, les différents référents des services et les membres du COVIRIS. Le travail en équipe est favorisé, notamment afin de permettre le remplacement immédiat d'un personnel militaire médical ou MER appelé en OPEX. La réactivité est une caractéristique avancée par le service. L'ensemble des actes accomplis sont tracés dans le dossier patient interfacé par informatique, appropriée par les professionnels de santé, médecins et médico_techniques. C / EVALUER EVALUATION DU FONCTIONNEMENT DU PROCESSUS La démarche d’évaluation des risques a priori est appropriée par les professionnels, incluant notamment le risque radiologique vis-à-vis de la dosimétrie patient. L'évaluation systémique est réalisée mensuellement par le praticien désigné. Les indicateurs utilisés correspondent aux bonnes pratiques préconisées. Ils sont communiqués aux professionnels concernés.L’établissement connaît et analyse les délais de transmission des comptes-rendus. L'HIAL dispose d’évaluations et d'un système de suivi d’indicateurs quantitatifs et qualitatifs portant sur les déclarations d'événements indésirables et/ou événements significatifs de radioprotection, les délais, etc. A / AGIR MISE EN PLACE DES ACTIONS D'AMÉLIORATION ET COMMUNICATION SUR LES RÉSULTATS Le service analyse ses résultats mensuellement et tient les résultats à la disposition des responsables concernés. Les processus de fonctionnement sont configurés de sorte de présenter la réactivité la plus prompte à toute demande ou besoin d'évolution ou d'adaptation spécifique permettant de mettre en œuvre les évolutions nécessaires à sa mission en cohérence avec le programme d'action institutionnel. Outre les conventions de partenariats, le CHIA Laveran participe au Groupement Télésanté E-santé PACA en vue d'améliorer la prise en charge globale et coordonnée des patients de la région. Par ailleurs, il a mis en place un système de régulation des activités afin de garantir le respect de la programmation et de la sécurité du patient. HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 55 c. Tableau des écarts relevés Aucun écart n'a été constaté sur cette thématique. 56 HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 MANAGEMENT DE LA PRISE EN CHARGE DU PATIENT EN ENDOSCOPIE 1. Caractérisation générale L'investigation de la thématique « Management de la prise en charge du patient dans les secteurs à risque » vise à évaluer que l'établissement a identifié ses activités à risque afin de développer une démarche de management de la qualité et de gestion des risques visant un rapport optimum bénéfice/risque pour le patient : les dispositions organisationnelles et techniques en lien avec la prise en charge du patient sont définies et mises en place, incluant les vérifications à effectuer au sein de l'équipe pluridisciplinaire concernée, lors de la réalisation des actes critiques, conformément à la réglementation et aux référentiels reconnus. La présente procédure de certification concerne cinq activités à risque : la radiothérapie, la médecine nucléaire, l'endoscopie, le secteur de naissance et la radiologie interventionnelle. 2. Résultats de l'établissement a. Représentation graphique P Définition de la stratégie Prévoir Organisation interne D Mobilisation des équipes pour la mise en œuvre opérationnelle Mettre en oeuvre Disponibilité des ressources Description de la mise en œuvre effective C Evaluation du fonctionnement du processus Evaluer A Mise en place des actions d'amélioration et communication sur les résultats Agir Non défini Fonctionnement de base Défini Maitrisé Optimisé HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 57 b. Synthèse générale P / PRÉVOIR DÉFINITION DE LA STRATÉGIE Il existe une politique et des objectifs, élaborés sur la base d'une identification des besoins, du contexte et d'une analyse des risques propres à l’établissement. Les deux secteurs d’endoscopie (digestive et bronchique) sont regroupés sur un même lieu sous la coordination unique d’un praticien. L’activité digestive est réalisée soit sous anesthésie générale au bloc opératoire, soit sous locale sur le site d’endoscopie. L’identification des risques a été élaborée au sein d’un cartographie selon le processus de prise en charge du patient (prise de rendez-vous, déroulement de l’examen, choix de l’endoscope et pratiques professionnelles, les prélèvements d’eau et de matériel. Cette cartographie a été complété par les remarques de l’inspection centrale du service de santé des armées suite aux audits réalisés en 2013 et 2014, par les déclarations d’évènements indésirables (identitovigilance et certains indicateurs). Une analyse a permis de prioriser les risques selon la fréquence de réalisation et le dommage patient et d’élaborer un plan d’actions pour les risques répondant à l’analyse. Les objectifs d’amélioration sont en cohérence avec les risques identifiés. Les mesures de traitement des risques sont déjà perceptibles notamment par la modification de la préparation colique. Les plans d’actions font l’objet d’un travail participatif avec l’équipe. La direction a publié le 15 avril 2015 une lettre d'engagement précisant que les activités d'imagerie médicale "requièrent une démarche de management de la qualité et des risques visant à garantir un rapport optimum bénéfice/risque pour le patient. ORGANISATION INTERNE L'établissement a établi une organisation pour piloter le processus. Les responsables médicaux et médico-techniques sont identifiés et figurent de façon fonctionnelle et nominative sur les organigrammes du service. La gestion des interfaces est organisée formellement pour faciliter la concertation entre professionnels et entre secteurs d'activité. Les circuits de prise en charge des patients sont identifiés. L’organisation des circuits tient compte du mode d’adressage (en externe, en hospitalisation, en ambulatoire), du type d’endoscopie (bronchique, digestive avec ou sans anesthésie), du matériel à disposition, et des équipes disponibles et formées. Un règlement intérieur du secteur d’endoscopie est rédigé. Les ressources humaines nécessaires sont disponibles et en adéquation avec l'activité. La formation est organisée sous forme de compagnonnage et auprès d'organisme agrée et spécialisé en endoscopie. Le pilotage est assuré par l’encadrement du service qui est garant des compétences des professionnels travaillant dans le service. Les interfaces avec les secteurs médico_techniques et cliniques sont organisées et concertées. Les protocoles et procédures sont classés et travaillés en termes de processus interventionnel, support et management. D / METTRE EN OEUVRE MOBILISATION DES ÉQUIPES POUR LA MISE EN ŒUVRE OPÉRATIONNELLE En endoscopie, compte tenu des risques identifiés, l’encadrement médical et paramédical organise la déclinaison de la démarche institutionnelle en objectifs et plans d’actions opérationnels. Les professionnels sont sensibilisés sur les risques identifiés et sur le processus. Le risque infectieux fait l”objet d’une attention particulière en lien avec l’activité d’endoscopie. L’encadrement responsable s'assure de la conformité des pratiques par rapport aux dispositions prévues (les procédures, protocoles, et consignes sont retravaillés en équipes). Des actions correctives sont identifiées en cas de besoin (dysfonctionnements, etc…), les résultats sont partagés et analysés en équipe. Un CREX a été diligenté suite à la séquestration des endoscopes, ainsi qu’une RMM avec le service de neurologie dont le patient était originaire. Le recueil des évènements indésirables est effectif et connu des professionnels. DISPONIBILITÉ DES RESSOURCES Les effectifs en personnel sont en adéquation avec l’activité, le choix a été de privilégier la présence des Ides sur l’ensemble de la prise en charge y compris sur le secteur de désinfection. Les endoscopes sont en nombre suffisant, avec cependant un parc vieillissant. Chaque endoscope dispose de son carnet de vie où sont tracés les pannes, les maintenances, l'utilisation. La documentation (procédures, protocoles, carnet de vie des endoscopes) est à disposition des professionnels sur le portail intranet de l'hôpital. La formation des professionnels est organisée au sein du GIFE (Groupement Infirmier de Formation en Endoscopie) tous les deux ans. Les formations sur la désinfection sont réalisées par compagnonnage , l’évaluation de celle-ci est effectuée a 1, 3 et 6 mois puis annuellement. D’autres formations sur le plan institutionnel sont proposées et suivies à tour de rôle. Les locaux de la partie examen permettent une prise en charge dans les meilleures conditions. Cependant, dans les locaux de désinfection, la marche en 58 HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 avant ne peut être totalement respectée. En raison de l'étroitesse des locaux, le respect de la marche en avant n'est pas effectif. Les professionnels sont particulièrement attentifs au respect du risque infectieux. Le rapport d’inspection du service central des armées a néanmoins donné l’autorisation de fonctionnement, des travaux sont programmés pour répondre aux normes en 2016 Suite à un épisode de séquestration du matériel, des modifications de rangement du matériel ont été réalisés (séparation dans des armoires dédiées , des endoscopes digestif et bronchique). La documentation est actualisée, et à disposition des personnels sur Intranet. DESCRIPTION DE LA MISE EN ŒUVRE EFFECTIVE Les professionnels de l’endoscopie mettent en œuvre les organisations prévues pour le fonctionnement et le management interne. La régulation des activités est organisée, mise en œuvre et respectée afin de garantir le respect de la programmation et la sécurité du patient. La désinfection des endoscopes est tracée en double exemplaire ; l’une pour le carnet de vie, l’autre pour le dossier patient. La séquestration des endoscopes est organisée dans le cadre de la maladie de Creutzfeldt-Jakob des protocoles précis permettent d’assurer la sécurité des patients qui ont pu être testés grandeur nature à cause d’une suspicion non avérée. Selon le circuit du patient, les Ides prennent en charge le patient à son arrivée dans le service, vérifient son identité, remplissent la fiche de liaison qui est complétée par le médecin, vérifient le respect des conditions d’examen ( a jeun,recherche d’allergie, des préparations, de la consultation d’anesthésie….), la check List, la recherche d’ ATNC, et remplissent le cahier de suivi des examens (nom de l’opérateur, nom et numéro de l’endoscope, coordonnée du patient) et installe le patient. La traçabilité des différentes étapes est opérationnelle et intégrée dans le dossier du patient. Pour les examens sous anesthésie générale, les mêmes préparatifs sont réalisés au bloc opératoire.Dans ce cas, l’endoscope est transporté depuis le service vers le bloc le matin dans une caisse fermée et remonte par le même chemin pour être désinfecté. Un système de code couleur permet de savoir si l’endoscope a été utilisé ou non. L’unité de désinfection est situé dans les service d’endoscopie. Le service a choisi de positionner des Ides sur l’ensemble de la prise en charge (examen et désinfection), les Ides d’astreintes assurent la désinfection des endoscopes de réanimation également à tout moment. Une astreinte médicale et Ide est opérationnelle 24/24. Les interfaces entre secteurs sont opérationnelles, interfaces avec le service bio médical et technique, l’anapath par prescription connectée, …. L’Ide assure le transport des prélèvements et du matériel vers le service correspondant. C / EVALUER EVALUATION DU FONCTIONNEMENT DU PROCESSUS L’établissement assure régulièrement l'évaluation et le suivi de la mise en œuvre sur la base d'outils identifiés (indicateurs, tableaux de bord, bilan d’activité, etc.). Des prélèvements sont programmés sur l’année (air, eau, surface, enceinte de stockage) et suivis par le service technique et EOHH. Les résultats de ces prélèvements sont tracés dans la carte d’identité de l’endoscope (résultats et traitement si besoin). Tout endoscope qui revient de maintenance est prélevé avant remise en circulation. Un suivi d’indicateurs est réalisé en continu: le nombre de désinfections réalisé par secteur (digestif et bronchique) pour d’autres secteurs (réanimation) pendant et en dehors des heures d’ouverture du secteur, l’activité générale du service, le taux de mauvaise préparation, de perforation colique, d’examens annulé ainsi que les causes. A / AGIR MISE EN PLACE DES ACTIONS D'AMÉLIORATION ET COMMUNICATION SUR LES RÉSULTATS Les actions d’amélioration sont mises en œuvre. Des supports et modalités de diffusion sont établis. La communication des résultats est réalisée, en interne comme en externe, notamment, auprès des professionnels et des usagers. Les actions d’amélioration identifiées suite à l’audit de processus, aux audits de l’inspection du service central de santé des armées sont mises en œuvre et suivies et traités en équipe. Les tableaux d’activité et les indicateurs sont réalisés et partagés avec l’équipe. Chaque incident et accident est analysé. La communication envers les usagers est réalisée au sein de la CRUQPC où l’avancée de certains plans d’actions sont présentés. HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 59 c. Tableau des écarts relevés Sous étape de Qualification la thématique D/ Disponibilité des ressources NC 60 Ecart /preuve(s) Dans les locaux de désinfection, la marche en avant ne peut être totalement respectée En raison de l'étroitesse des locaux, le respect de la marche en avant n'est pas effectif. Les professionnels sont particulièrement attentifs au respect du risque infectieux.le rapport d’inspection du service central des armées a néanmoins donné l’autorisation de fonctionnement, des travaux sont programmés pour répondre aux normes en 2016 HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 Critère V2010 26b ANNEXE Tableau Récapitulatif des écarts par thématiques présent dans le rapport des EV Thématique Sous étape Qualification de l'écart Management de la qualité D / Description de la mise et des risques en œuvre effective PS D / Description de la mise en œuvre effective PS Droits des patients Management de la prise en charge médicamenteuse D / Description de la mise du patient en œuvre effective PS Prise en charge des urgences et des soins non programmés D / Disponibilité des ressources PS Management de la prise en charge du patient au bloc opératoire D / Disponibilité des ressources PS Management de la prise en charge du patient en endoscopie D / Disponibilité des ressources NC Ecart / Preuve(s) La CSIRMT n'a pas été réunie depuis 2010. La Commission des Soins Infirmiers, de Rééducation et Médico-Technique a été instituée conformément à la réglementation, mais elle ne s'est pas réunie depuis 2010. Une réunion prévue au cours du 1er semestre 2014 n'est pas intervenue. Ces indications figurent dans la fiche de liaison ARS jointe dans la documentation fournie par l'établissement. Le respect de la dignité et de l'intimité du patient n'est pas systématiquement assuré. Durant les circuits des patients traceurs il a été constaté d'une part que le patient ne dispose pas de placard individuel sécurisé pour le rangement des effets personnels en UCA (Hôpital de jour) et d'autre part en hôpital de jour (UCA) et en chambre à 2 lits, les patients disposent d'un seul placard pour ranger leur effets personnels. Ce placard ne ferme pas à clef. L'information des patients sur le bon usage des médicaments n'est pas structurée et est peu développée. Quelques actions d'information sur le bon usage des médicaments sont menées par les professionnels auprès de patients (ex: AVK) mais il n'y a pas de dispositif structuré visant à développer cette approche notamment auprès des sujets âgés. La confidentialité n'est pas assurée en salle de "tri" La salle de "tri" dispose de 5 places séparées par des paravents en tissus qui ne permet pas d'assurer la confidentialité lors de la prise en charge malgré les pratiques mises en place. Tous les documents ne sont pas référencés. La charte de l’UCA n’est pas intégrée au format qualité défini par l’établissement, et n’est pas signée par l’ensemble des intervenants. Dans les locaux de désinfection, la marche en avant ne peut être totalement respectée En raison de l'étroitesse des locaux, le respect de la marche en avant n'est pas effectif. Les professionnels sont particulièrement attentifs au respect du risque infectieux.le rapport d’inspection du service central des armées a néanmoins donné l’autorisation de fonctionnement, des travaux sont programmés pour répondre aux normes en 2016 HOPITAL D'INSTRUCTION DES ARMEES A LAVERAN / 130786742 / avril 2015 Critère V2010 8c 10b 20a bis 25a 26a 26b 61