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> Vie sociale
Restauration
et portage
des repas,
une véritable
mission sociale
p. 4
> Dossier
Fêtes de
Bayonne
pour que la fête
soit plus belle
p. 13
> Batekmila,
exposition
multimédia
sur les mondes
basques
p. 30
MAGAZINE
Dossier
Fêtes de Bayonne,
Pour que la fête soit plus belle
n° 147 > juillet-août 2007
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En raison de la période
préélectorale,
ce magazine ne
comporte pas l’éditorial
de monsieur le maire
de Bayonne.
sommaire
LE MAGAZINE DE LA VILLE > n° 147 Juillet-Août 2007
Action publique
4
4 – VIE SOCIALE
> Restauration et portage des repas, une véritable mission sociale
6 – CADRE DE VIE
> Fleurissement de la ville, les nouvelles techniques de l’été
9 – JUMELAGE
> Une délégation de Daytona Beach découvre Bayonne avec Dixie Blake
10 – FORMATION
> Un grand nombre de stagiaires formé chaque année en mairie
11 – CADRE DE VIE
> Quai de Lesseps, un nouveau lieu de promenade
Dossier > Fêtes de Bayonne,
13
pour que la fête soit plus belle
14 > Les nouveaux temps forts des Fêtes
16 > Le corso redémarre
18 > Les Fêtes, mode d’emploi
20 > Le télégramme des Fêtes
22 > Agir ensemble « pour que la fête soit plus belle »
Vie de la cité
25
26 – ÉVÉNEMENT >
La tauromachie française à l’honneur
28 – ÉVÉNEMENT >
La Ruée au Jazz
29 – ÉVÉNEMENT >
« Aïda » aux arènes
30 – ÉVÉNEMENT >
Batekmila, les mondes basques
32 – COMMERCE >
Marchés d’été
33 – HISTOIRE >
La marque de Vauban
34 – PORTRAITS >
Armée de Terre, je me suis engagé(e)…
Actualité associative > Bloc-Notes >
> Bayonne scope > Carnet
36
Directrice
de la publication
>S. Durruty
Responsable
de la rédaction
>V. Auberty
Secrétaire de rédaction
>S. Daguin
Rédaction
>V. Auberty, J. Gallais,
A.-M. Galé
Photos
>C. Laroche, C. Pasquini,
J.P Plantey, L. Zeller,
M. Wilson (jazz), SIRPA Terre
Infographie
>Nerea
Mise en page
>Scoop Communication
Impression
>Imprim’33
Régie publicitaire
>Supports Promotion
4
Action publique
Vie sociale
RESTAURATION ET PORTAGE DES REPAS
Une véritable mission sociale
Le Centre Communal d’Action Sociale (CCAS) de Bayonne propose un service
de restauration et de portage de repas à domicile pour les personnes âgées
et les adultes handicapés. Des prestations très appréciées des clients
et qui associent convivialité, dialogue et suivi social.
Le plaisir de partager un repas
équilibré dans la convivialité à la
salle Jauréguiberry.
Le service, créé en juin 1970, est destiné aux
personnes âgées et aux adultes handicapés. Entre 150 et 180 repas sont distribués
chaque jour, selon une répartition de 60 %
de repas servis et 40 % de repas livrés.
284 clients bénéficient du service restauration. 86 % d’entre eux sont des personnes
âgées et 14 % sont des adultes handicapés.
Deux salles sont ouvertes aux personnes
qui choisissent de se déplacer. L’une est
située boulevard Alsace-Lorraine, l’autre quai
Jauréguiberry. Ceux qui optent pour cette
formule apprécient la convivialité d’une salle
de restauration où le déjeuner se prolonge
en activités telles que belote, scrabble, loto,
jeu de dames, chorale, danse, diaporama,...
Des ateliers internet, théâtre, prévention des
chutes sont aussi proposés à tous les retraités
bayonnais intéressés.
Portage des repas,
une mission sociale
Pour des raisons de santé ou tout simplement pour se faciliter la vie, certaines personnes optent pour la livraison de ces repas à
leur domicile de façon momentanée ou pour
de plus longues durées. Les interventions des
agents de la Ville ne se limitent pas à livrer les
repas. Les aides qu’ils apportent au quotidien
sont de différentes natures : surveiller les
dates limites de consommation ; réchauffer
les repas, les sortir des barquettes et les
disposer dans les assiettes ; conseiller dans le
choix des menus ; occasionnellement, faire
du courrier ou porter des feuilles de soins à
la pharmacie. Les agents interviennent aussi
lorsqu’ils trouvent les portes closes et lors de
chutes ou de maladies.
Action Publique
5
Vie sociale
La livraison des repas à domicile
permet de garder le lien avec
les personnes retraitées.
Bénéficiaires
Les prestations sont
ouvertes à l’ensemble de
la population bayonnaise,
quelles que soient leurs
ressources. Un dossier
administratif est constitué
pour les personnes ayant de
faibles revenus afin d’obtenir
une aide compensatrice
du Département.
Des repas équilibrés
Les repas sont préparés par Sud-Ouest
Restauration, société spécialisée dans la restauration collective située dans la zone SaintFrédéric. Ils sont élaborés selon la formule de
« liaison froide » qui consiste à conditionner
les plats à froid et à les réchauffer juste avant
leur consommation. Chaque jour, deux menus
au choix sont élaborés par une diététicienne
et les régimes éventuels respectés (sans sel,
sans sucre,…). Les menus se composent d’un
potage, d’un hors d’œuvre, d’un plat protéique (viande ou poisson avec légumes ou féculents), de fromage, d’un dessert et de pain. ■
Salles de restauration
• 18 ter bd Alsace-Lorraine
lundi au samedi de 11h45 à 17h
• 33 quai Amiral Jauréguiberry
lundi au samedi de 11h45 à 15h.
Livraison à domicile
du lundi au samedi inclus,
livraison entre 8h30 et 12h30.
Repas du dimanche et des
jours fériés livrés la veille.
Le point de vue de…
PHILIPPE ESCAPIL-INCHAUSPÉ,
Conseiller municipal délégué à l’Action sociale institutionnelle
et à la Solidarité de proximité – Président délégué du CCAS.
« Depuis de nombreuses années, les pouvoirs publics ont mis
en place un dispositif global de maintien des personnes âgées à
domicile. Le CCAS participe à ce dispositif avec la livraison des
repas, l’aide à domicile et la télé-alarme. Il y a quelques années,
la municipalité a choisi d’externaliser la fabrication des repas
mais a préféré continuer à assurer le service de livraison des
repas à domicile. Cela permet aux agents chargés de cette prestation de garder le lien
social, d’accompagner les personnes retraitées au quotidien et de signaler rapidement
tout nouveau besoin pour d’autres services. Nous sommes très rigoureux sur la qualité
et la variété des repas car bien se nourrir est essentiel à une bonne santé générale pour
une personne âgée. Je tiens à rappeler à tous les retraités bayonnais que ces services
s’adressent à chacun d’entre eux et qu’ils ne doivent pas hésiter à prendre contact avec
nous pour en bénéficier. »
Pour en savoir plus
CCAS de Bayonne
Service Restauration
Foyer Logement Harambillet
3, rue André-Harambillet
Tél. : 05 59 55 89 30
Du lundi au vendredi
8h à 12h et 13h à 16h.
bayonne.fr, rubrique
Vie Citoyenne /
Bayonne Pratique.
6
Action publique
Cadre de vie
FLEURISSEMENT DE LA VILLE
Cascades et tapis de fleurs,
les nouvelles techniques de l’été
Le fleurissement de Bayonne trouve son apothéose pendant la saison estivale.
Comme un feu d’artifice, il nécessite une longue préparation et beaucoup
de créativité. Des techniques nouvelles sont testées pour s’adapter
aux particularités du milieu urbain.
Les terre-pleins centraux sont
des zones difficiles à fleurir et
qui présentent plus de danger
pour l’intervention des agents.
Depuis quelques années, la Ville rencontre des difficultés à fleurir une partie des
allées Paulmy, l’une des vitrines paysagères
de Bayonne par son emplacement et sa
fréquentation. Les érables « wieri » plantés
sur le terre-plein central dans les années
70 ont développé un réseau de racines très
important. La taille régulière des racines,
pratiquée ces dernières années, ne suffit
plus aujourd’hui à récupérer suffisamment
d’espace de plantation pour mettre en place
les fleurs annuelles.
Le service des espaces verts a testé une
nouvelle technique : il s’agit de la pose d’un
Action Publique
7
Cadre de vie
Fleurissement et sécurité
Pour des raisons de sécurité, c’est aussi
cette technique qui a été choisie par la
Ville pour fleurir le terre-plein central de la
RN 10, entre Saint-Léon et Saint-Amand.
Les avantages du tapis de fleurs sont
appréciables. Avec une installation rapide
et un entretien minime, il limite les perturbations de circulation pour les véhicules
et diminue surtout considérablement le
temps d’intervention des agents sur cette
voie dangereuse et très fréquentée. De
plus, le tapis de fleurs s’adapte particulièrement bien à cette bande de terre très
minéralisée, disposant de peu de réserve
en eau (70 cm de large dans sa partie
la plus étroite) et fortement exposée au
soleil.
tapis de fleurs directement sur les platesbandes. Ce tapis se compose d’une bande
de feutre dans laquelle sont placés et
cultivés des godets de fleurs. Un peu plus
onéreuse à la création que les techniques
classiques de plantation, cette pratique
s’avère au final très avantageuse. Elle ne
nécessite aucune préparation spécifique
du sol avant la pose, donc pas de binage
ni de désherbage. Sa mise en place est
rapide. Le feutre du tapis est simplement
recouvert d’écorces ce qui permet de le
garder au frais pendant l’été. Il réclame
donc moins d’arrosage.
Cascades de fleurs au jardin public
Afin d’apporter du volume et de la verticalité au paysage du jardin public, avenue
Léon-Bonnat, des structures métalliques à
trois branches ont été fabriquées au centre technique municipal. Installées pour
l’été sur le rond central, autour de la
pièce d’eau, elles accueillent des suspensions de fleurs accrochées à différents
niveaux. L’ensemble offre un bel effet de
cascades. ■
La technique du tapis de fleurs
limite le temps d’intervention
des agents en zones dangereuses.
Naissance d’une rose
« Bayonne »
Une rose appelée
« Bayonne »… c’est ce qu’a
souhaité un pépiniériste
bigourdan qui fait partie
des fournisseurs de la Ville.
Délicatement parfumée, de
couleur rose, la belle sera
commercialisée partout dans
le monde sous le nom de
« Bayonne ». Elle a hérité
du type « paysager » sa
rusticité, sa résistance aux
maladies et sa remontance
(elle fleurit plusieurs fois
dans l’année). Officiellement
lancée à l’occasion de la
remise des prix des maisons
fleuries en avril dernier, la
rose « Bayonne » est déjà
en place dans quelques
massifs de la ville avant
d’en devenir bientôt la fleur
emblématique.
À ne pas manquer
Un mélange de fleurs
des champs rouges planté
au centre du rond-point
Saint-Léon pendant
le mois de juillet.
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Action publique
9
Vie culturelle
JUMELAGE
Rencontre avec Mrs Blake
Dans le cadre du jumelage entre Bayonne et Daytona Beach,
une délégation américaine découvre Bayonne. À sa tête, Dixie Blake,
présidente de la « Sister Cities Association » de la célèbre ville de Floride.
Entourée de son mari, Ron Blake
(à droite) et de Jean-Louis Delas,
adjoint au maire délégué
aux jumelages, Dixie Blake
trouve les navettes formidables.
Les sœurs jumelles
Daytona Beach, ville côtière de la Floride, lieu
mythique pour les passionnés d’automobiles
et de motos, est jumelée à Bayonne depuis
1997. Ce jumelage génère des échanges
d’étudiants, de groupes musicaux et, très
régulièrement, la visite de délégations en
provenance de la station balnéaire américaine. Dixie Blake, présidente de l’association
qui organise, côté Floride, le jumelage entre
les deux villes, vient pour la quatrième fois à
Bayonne. Elle est accompagnée cette année
d’une délégation de 14 personnes, membres du comité de jumelage, en majorité
composée de professeurs et de retraités.
« J’aime cette ville et j’ai plaisir à la faire
découvrir à un groupe différent à chaque
fois », souligne fièrement Dixie Blake. « À
chacune de mes visites, je remarque des
changements, comme la mise en place des
navettes que je trouve formidables et très
pratiques. ». L’accueil des Bayonnais lui va
droit au cœur : « Les commerçants, les restaurateurs, les gens dans la rue,… tout le
monde est toujours prêt à vous aider, même
quand on ne parle que quelques mots de
français ». La visite de la ville est toujours très
appréciée des délégations : « Quel plaisir de
déambuler dans le centre-ville et ses rues
piétonnes, nous n’avons pas cela chez nous !
Et la beauté des jardins, l’architecture, les
musées, toute cette histoire… ».
Daytona a son Jaï Alaï
Des similitudes existent entre les deux villes :
« Daytona vit aussi à l’heure de la pelote et
a son Jaï Alaï » rappelle Jean-Louis Delas,
adjoint au maire, délégué aux relations extérieures et aux jumelages. « Nos deux villes
ont en commun d’encourager les relations
internationales, les échanges d’idées et de
cultures. ». En marge des visites, Mrs Blake
participe à Bayonne à des conférences autour
des thèmes de l’organisation des villes. De
retour à Daytona Beach, elle rapporte dans
ses bagages des idées et des réflexions qu’elle
partage avec les élus en participant au conseil municipal. Cette Américaine gourmande
confie qu’elle revient dans son pays avec bien
d’autres choses dans ses valises… « J’adore
le chocolat de Bayonne ! » ■
Le jumelage entre Bayonne
et Pampelune engendre
d’incessants échanges depuis
1960 : visites de collégiens
et lycéens, rencontres entre
retraités (marches, chorales,
initiation à la fabrication de
crèches de Noël, carnaval),
et clubs sportifs. Les Fêtes
de Bayonne, héritières
directes de la San Fermin,
sont également l’occasion de
réceptions amicales des élus
espagnols, qui rendent la
pareille lors de leurs fêtes.
En 1997, la Ville a institué
un jumelage avec Daytona
Beach en Floride avec des
échanges d’étudiants,
de groupes musicaux et
une ouverture touristique
(certains visiteurs de Daytona
incluent désormais Bayonne
et le Pays Basque dans
leurs circuits de découverte
de la France).
Enfin, Bayonne n’a pas
manqué de tisser des
liens avec son homonyme
américain Bayonne, NewJersey, qui reçoit cette année
un jeune stagiaire bayonnais
dans le cadre de ses études.
10 Action publique
Formation
STAGES EN MAIRIE
Un grand nombre
de stagiaires formé chaque année
La collectivité accueille plus de 250 jeunes stagiaires par an
de tous niveaux et profils, un chiffre en constante progression.
Un « échantillonnage » de
jeunes stagiaires en mairie
(de droite à gauche) :
Guillaume Destribats (E.G.C.
Bayonne), Mathieu Le Tetour
(Master 2 management &
collectivités à Pau), Sophie
Nicolas (Master 2 urbanisme
et aménagement du territoire
à Nantes), Madeleine Perrin
(Master 2 droit immobilier
à Strasbourg), Anne Dubois
(Attachée territoriale en
F.I.A.) et David Van De
Velde (E.G.C. Bayonne).
La Ville de Bayonne s’efforce de répondre à la
demande du plus grand nombre de stagiaires
tout en souhaitant privilégier la qualité des
conditions d’accueil. Grâce à une participation
active de la ville et de ses agents, 256 jeunes
ont ainsi pu bénéficier d’un stage en 2006.
Ces stagiaires sont des élèves de classes de 4e
jusqu’à des étudiants BAC + 4, principalement
issus d’établissements bayonnais, de
l’agglomération, du Pays Basque et du sud des
Landes. La durée de leur stage varie d’une ou
deux semaines à plusieurs mois.
Provenance des
stagiaires en 2006.
Pour chaque stagiaire, le service des ressources
humaines établit une convention tripartite
entre l’intéressé, l’établissement scolaire,
universitaire ou l’organisme de formation et la
Ville de Bayonne.
Tous les services municipaux de la commune
accueillent des stagiaires. Les plus sollicités
sont ceux liés à l’enfance (crèches, écoles
maternelles et primaires), à l’environnement
(espaces verts), à la culture, au sport et à la
sécurité (police municipale).
Lycéens et collégiens, pour la majorité d’entre
eux (47 %), expérimentent là leur premier
contact avec la vie professionnelle. Le stage
est un moment important qui peut contribuer
à l’orientation ou à la formation à un futur
métier. La Ville participe également à l’insertion
professionnelle en recevant des stagiaires
en formation ou en reconversion. L’ensemble
des services et des agents se mobilise pour
réserver à tous le meilleur accueil et un
encadrement sérieux. ■
Action publique 11
Cadre de vie
QUAI DE LESSEPS
Un nouveau lieu de promenade
Une des phases de reconquête des bords de l’Adour est atteinte avec l’achèvement
des travaux du quai de Lesseps et la découverte d’un nouveau lieu de promenade
pour les piétons et les cyclistes. Exposition plein sud avec vue sur les Pyrénées.
Un mail piétonnier, une piste cyclable séparée
du mail par une bande de végétation et une
voie de circulation avec des places de stationnement sont venus remplacer l’ancienne
friche portuaire du quai de Lesseps. Les bords
du quai sont agrémentés de mobilier urbain
classique : bancs, corbeilles et garde-corps.
L’éclairage public a été complètement renouvelé. Les frênes d’Amérique plantés sur le
site donneront à l’ensemble une magnifique
tonalité ocre cet automne et de l’ombre aux
promeneurs cet été. Cette réhabilitation
est un avant-goût du traitement de qualité
qui sera apporté dans les dix ans à venir à
l’ensemble du quartier de la gare, entre la
place Sainte-Ursule et le pont Henri-Grenet.
À ce titre, et par anticipation, des conteneurs
à ordures ménagères ont été placés près de
la place Sainte-Ursule.
Un itinéraire cyclable
Le quai de Lesseps offre aujourd’hui une
réelle capacité de stationnement avec des
places en épis côté Adour et longitudinales
côté immeubles. Ce stationnement est maintenant réglementé ce qui permet d’éviter
les « véhicules ventouses ». De plus, la circulation se fait en sens unique de Boucau vers
Bayonne sur le quai, le retour vers Boucau
s’effectuant par la rue Sainte-Ursule. La
nouvelle piste cyclable vient, pour sa part,
compléter le réseau déjà existant et s’inscrit
également dans le schéma de la véloroute
européenne n° 1, itinéraire cyclable qui
va de Norvège au Portugal et dont la partie
« Pyrénées Atlantiques » reste à réaliser.
Enfin, deux autres péniches de logement
viendront rejoindre celle qui est déjà amarrée au quai. Le nombre de promeneurs sur
le quai de Lesseps, déjà en augmentation,
augure d’une grande popularité pour ce
nouveau site dans le futur. La vue splendide
sur toute la rive gauche de la ville sur fond
de montagnes pyrénéennes contribue aussi
à ce succès. ■
Un chantier
en binôme
La réhabilitation du quai
de Lesseps est passée
par plusieurs phases de
travaux. En 2004 et 2005,
la CABAB, maître d’ouvrage,
a procédé au renforcement
du quai (2,8 M €) avant
d’aménager le terre-plein en
bord de quai en intégrant
une piste cyclable (1,5 M €).
La Ville de Bayonne,
maître d’œuvre, a assuré
les travaux périphériques
(100 000 €), en particulier
le retraitement partiel de
la rue Sainte-Ursule.
Le quai Lesseps réhabilité
offre une vue splendide
sur la rive gauche.
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Dossier
POUR EN SAVOIR PLUS >
w w w. fe te s. b ayo n n e. f r
Fêtes de Bayonne,
du 1er au 5 août 2007,
pour que la fête
soit plus belle
Le programme des Fêtes s’enrichit avec plus de musique vivante
locale, un corso créatif de qualité et le prolongement du karrikaldi
dans la soirée. Une campagne d’information, de sensibilisation
et de prévention rappelle les nouvelles règles du jeu, pour que
perdure le « savoir-fête » dans le respect des traditions.
14 - Les nouveaux temps
forts des Fêtes
16 - Le corso redémarre
18 - Les Fêtes, mode d’emploi
20 - Le télégramme des Fêtes
22 - Agir ensemble pour que
la fête soit plus belle
Baionako Bestak,
besta ederragoa izan dadin
Aurtengo besten egitaraua tokiko musika
bizi gehiagoz, kalitatezko desfile batez eta
arratsean luzatuko den karrikaldi batez aberastuko da. Informazio, sentsibilizazio eta
prebentzio kanpaina batek joko-arau berriak
oroitarazten ditu, « besta egiten jakiteak »
ohituren errespetuan iraun dezan.
Las Hestas de Baiona,
entà que la hesta sia mei bèra.
Lo programa de las Hestas que s’enriqueish
dab mei de musica viva locau ,un corso
creatiu de qualitat e lo perlongament deu
karrikaldi dens la serada. Ua campanha
d’informacio,desensibilisacion e de prevencion que rapera las navèras règlas deu
joc,enta que perduri lo « saber hesta » dens
l’arrespècte de las tradicions.
14 Dossier
FÊTES DE BAYONNE
En plus des temps forts traditionnels
des Fêtes de Bayonne, quelques nouveaux
rendez-vous deviennent très populaires.
Entretien avec Henri Lauqué, président
de la commission des Fêtes.
Les nouveaux temps forts
> Record à battre cette année
pour le Paquito chocolatero :
5 100 personnes sur 1,7 km...
Bayonne Magazine : Quelles sont les nouveautés de ces Fêtes 2007 ?
Henri Lauqué : Le rythme des Fêtes est
toujours basé sur le même principe : une
montée en puissance du mercredi au dimanche avec les moments forts traditionnels que
sont l’ouverture, la journée des enfants, les
réveils du roi Léon, les sauts en parachutes
sur l’Adour et les régates sur la Nive, les
corridas, le défilé du corso, puis l’épilogue
avec la seconde sortie du corso et le feu
d’artifice.
Depuis quelques années, de nouveaux
rendez-vous viennent sur le devant de la
scène et se transforment en tradition comme
le karrikaldi. Devant le succès remporté par
cette manifestation, nous allons animer cette
année les débuts de soirée en multipliant
dans la ville les groupes de musique de 20h
à minuit, ce qui devrait renforcer pendant
la nuit l’esprit de fête et la couleur locale.
Le « Paquito Chocolatero » de l’association
« Basoko lagunak » rassemble aussi de plus
en plus de monde. Cette chaîne humaine
Dossier 15
FÊTES DE BAYONNE
> Le karrikaldi
ne laisse personne
sur le bord du trottoir.
des Fêtes
formée par des gens assis en serpentin se
tient sur le pont Saint-Esprit le dimanche à
13h30. Il faudra tenter de battre cette année
le record de l’année dernière : 1,7 kilomètre
avec la participation de 5 100 personnes !
Enfin, le « pobre de mi », cérémonie de
clôture du dimanche, prend également beaucoup d’ampleur et réunit de plus en plus
de festayres venus, comme à Pampelune,
enlever leur foulard et chanter. 30 000 personnes ont célébré ce moment en 2006 !
tion qui avait boudé les Fêtes pendant un
temps. Tous ces anciens qui ont soixante ans
de fête « au compteur » sont les témoins
que la fête perdure. C’est un signe rassurant
de les voir revenir. D’autre part, la généralisation de l’habit blanc et rouge, instauré il
y a une quinzaine d’années, est un élément
de l’esprit et de la beauté du spectacle de
la fête. ■
B.M. : Comment peut-on définir l’esprit des
Fêtes de Bayonne ?
H.L. : C’est l’esprit des fêtes du Sud-Ouest…
avec des ingrédients communs à un large
territoire : de l’Espagne dont elles sont originaires, du Pays Basque avec sa forte culture
et de la Gascogne. Quant aux valeurs, ce
sont les mêmes que celle des troisième mitemps de rugby : communion et partage.
C’est avant tout un comportement. Et puis
Bayonne a une configuration particulière et
un tissu associatif très actif. Ici, les associations sont actrices de la fête. Pas uniquement
celle d’août, tout au long de l’année. On
n’est pas spectateur des fêtes, on en est
forcément acteur, à des degrés différents. Et
l’on a plaisir à les faire découvrir à d’autres
dans de bonnes conditions, comme une
forme d’initiation, parce que la fête ça
s’apprend, ça s’encadre et ça se régule.
La 2e édition de Karrikaldi retrouve la place Jacques-Portes, du
jeudi au dimanche, de 16h30 à 23h. Rendez-vous incontournable
des amateurs de danses et de chants traditionnels, il réunissait l’an
passé chaque soir près de 3000 festayres de 7 à 77 ans, exaltés par
ce retour aux sources. À 16h30, des artistes confirmés proposent
des démonstrations de danses traditionnelles. Le célèbre Dantzazpi
prend ses marques dès 19h avec quelques milliers de danseurs
qui exécutent des pas de fandango, arin arin, mutxiko ou sauts
basques. Deux nouvelles danses sont au programme cette année.
Le chorégraphe espagnol, Juan Antonio Urbeltz a imaginé un
nouveau quadrille à découvrir le jeudi. L’idée est de proposer
chaque année une nouvelle danse, celle à connaître pour 2008 sera
dévoilée dimanche à 19h ! À ne pas rater également le vendredi :
la présentation d’un saut spécifique à Bayonne, le Baionarrak,
composé par Jean-Pierre Dumoulin. Dès 20h, le public est invité
à chanter aux côtés de Baionan Kantuz. Paroles en mains, les
festayres reprennent en chœurs les plus beaux chants du répertoire
basque. Le bal traditionnel démarre à 21h30, place à toutes les
danses populaires qu’il est facile d’apprendre en observant les
habitués du genre. Karrikaldi est un moment magique, accessible
à tous, et qui ne laisse personne au coin du trottoir ! Quelques
améliorations sont apportées à la nouvelle édition : une meilleure
sonorisation et une scène en hauteur permettront aux musiciens
d’être mieux entendus et aux meneurs d’être mieux vus.
Karrikaldi est organisé par les associations :
Leinua, Ibaialde, Baionako Ikastoleen Laguntzaileak et Tuntuna.
B.M. : Quelles évolutions constatez-vous
dans ces dernières Fêtes ?
H.L. : Avec la fermeture des débits de boissons à 3h et l’enrichissement des festivités
dans la journée, on voit revenir une généra-
Karrikaldi, chantez et dansez maintenant
16 Dossier
FÊTES DE BAYONNE
À l’appel de la commission des Fêtes,
les associations qui réalisent
bénévolement les chars se
sont mobilisées pour présenter
un corso créatif et de qualité.
> Fendre la foule immense debout sur le char
est la plus belle des récompenses pour les bénévoles.
Le corso
Le corso lumineux des Fêtes de Bayonne est
une institution. Si la foule venue admirer
le défilé ne cesse d’augmenter, la qualité
du corso, de l’avis général, s’est amoindrie
ces dernières années. La commission extramunicipale des Fêtes a donc lancé un appel
à toutes les associations bayonnaises afin de
mobiliser des réalisateurs de chars. Cette initiative a permis d’accueillir une nouvelle association, Lissanga, collectif qui œuvre pour la
promotion de la culture africaine à travers la
musique et la danse. Une enveloppe financière plus importante est octroyée également
cette année à chacune des associations pour
la fabrication des chars et pour l’achat de
matériaux répondant aux nouvelles normes
de sécurité draconiennes.
Spiderman et les super héros
Les bénévoles des onze associations travaillent depuis des mois dans le hangar municipal de Saint-Frédéric, sur le thème des dessins
animés (voir encadré). La créativité laisse libre
cours à des styles radicalement différents.
Abdel Charqaoui, animateur à l’Espace Socio
Culturel de Sainte-Croix, s’active avec une
dizaine de jeunes adolescents du quartier
à l’élaboration du char « Spiderman et les
super héros ». L’équipe a réalisé une monumentale sculpture en fer forgé de l’homme
araignée. Avec des mensurations impressionnantes (3m de haut et 100 kg), une tête et un
bras automatisés, le héros a été construit au
détail près, d’après un dessin à l’échelle. Les
jeunes lui ont taillé un costume sur mesure
avec une armature en fer et des pièces métalliques soudées à même le corps. Il est accompagné sur le char d’une mouche également
Dossier 17
FÊTES DE BAYONNE
> Cette année, une nouvelle
génération vient en renfort
des « irréductibles »
réalisateurs de chars.
redémarre
> Les jeunes de Sainte-Croix
s’activent à tailler un costume
sur mesure à Spiderman.
Le thème 2007 :
les dessins animés
> Euskal Burruak
La soupe aux Schtroumpfs
> Peña Baiona
Astérix le Gaulois
> Grand Hargous Aventure
Oui-Oui et ses amis
automatisée, tournant autour d’une araignée.
Du grand spectacle ! L’ensemble du char est
tagué avec talent par l’association Paintone,
qui a réalisé en particulier un impressionnant
Hulk en trois dimensions.
La récompense des bénévoles
Des semaines de travail pour une heure et
demi de spectacle ! La vraie récompense
est ailleurs : se tenir debout sur le char et
fendre cette foule immense. C’est une sensation unique et un moment intense que
vivent tous les bénévoles qui participent à
la préparation des chars. Le samedi et le
dimanche à 22h, le corso lumineux démarre
du quartier Saint-Esprit, traverse le pont
Saint-Esprit et le pont Mayou, tourne autour de la mairie et revient à son point
de départ. Il ne faut pas oublier le côté sérieux de l’événement avec un prix de
1 000 euros à la clef pour le char gagnant.
Un jury a la responsabilité d’élire le plus
beau char. Des critères esthétiques, techniques et d’animations permettent de
désigner le vainqueur. ■
> Espace Socio
Culturel Sainte-Croix
Spiderman et les super héros
> Association des Portugais
Les aventures de Tintin
> Fête animation
Lucky Luke
> Entente Castillon
Maya
> Club Léo-Lagrange
Les Aristochats
> Les Amis de Mouguerre
Pinocchio
> Lissanga
Tintin au Congo
avec Kirikou et Karaba
> Peña Pottoroak
Les dessins animés bayonnais
18 Dossier
FÊTES DE BAYONNE
Un nouveau point info Fêtes pour s’informer, des postes de secours
en cas d’urgence, des points de repères balisés pour se retrouver, et toute une foule
d’informations pratiques pour bien s’organiser avant et pendant les fêtes.
Les Fêtes mode
d’emploi
Port de
Bayonne Secteur fermé à la circulation de 11h à 7h
Les horaires de fermeture
Le centre-ville est fermé dès 15h le mercredi
après-midi de l’ouverture. Les jours suivants, il est
fermé de 11h à 7h le lendemain matin.
Les débits de boissons ouvrent à 9h et ferment à 3h
tous les jours des Fêtes.
Gare routière
Points d’entrée
Axes rouges - voies d’accès réservées aux
secours d’urgence.
Postes de secours
Office
ffice de Tourisme, place des Basques
Point infos FFêtes,
êtes, rue Bernède
1
Points Repères
Espaces repos
Campings temporaires
Les postes de secours
Le poste principal est au Gymnase du lycée PaulBert, place Paul-Bert (derrière l’église Saint-André)
– Les postes secondaires sont à l’École du GrandBayonne, rue Albert-Ier et à la Crèche du quai
Chaho, quai Chaho.
Les appels vers les services de secours doivent se
limiter aux seules urgences – Tél : 18. En cas de
blessure légère, les festayres doivent se déplacer
vers les postes de secours.
Douches
Toilettes publiques
Gare routière des FFêtes
êtes
Stations de taxis
Parking deux-roues
2
3
Le point info Fêtes
C’est le point central en terme de service des Fêtes.
Situé au cœur de la Fête, rue Bernède, devant la
Mairie, il est accessible tous les jours de 10h à 3h
sans interruption. Il propose toute l’information
pratique : l’indispensable des fêtes, le plan, le programme…)
Les points repères
4
Sept ballons lumineux blancs portant des chiffres
verts balisent la ville et permettent de se repérer
dans les rues et de se donner rendez-vous à des
points visibles de tous. Ils sont situés comme suit :
n° 1, espace repos Square Gambetta à Saint-Esprit ;
n° 2 espace repos place des Basques ; n° 3, rue
Bernède devant le point info Fêtes ; n° 4, sur les
bords de la Nive, quai Roquebert ; n° 5, espace
repos devant l’Aviron Bayonnais ; n° 6, sur le mail
Chaho Pelletier ; n° 7, au niveau de l’École du PetitBayonne, rue de Ravignan (près du poste de secours
du gymnase Paul-Bert).
5
Dossier 19
FÊTES DE BAYONNE
> Afin de rendre les rues
aux piétons, le centre-ville
sera fermé de 11h à 7h.
- mode d'emploi
Les espaces de repos
Les trois espaces sont situés Avenue Paul-Pras
(derrière l’Aviron Bayonnais), place des Basques
(devant l’Office de tourisme) et square Gambetta
(à droite au pied du pont Saint-Esprit). Ouverture dès
le mercredi 1er août à 17h, puis toutes les nuits de
23h à 4h. Avant de quitter la fête, une tasse de café
ou un bol de soupe chaude accompagnés d’une collation vous sont offerts. On peut également y tester
son alcoolémie avant de reprendre son véhicule.
1
Les transports
La circulation et le stationnement sont interdits
dans les lieux et sur les axes de sécurité. Les véhicules stationnés sur l’axe de sécurité et de secours
(matérialisé par les barrières) seront mis en fourrière.
Les bus, cars et trains urbains et inter-urbains sont
renforcés jusqu’à 23h. Dernière arrivée sur Bayonne
à 23h et derniers départ à 4h (4h30 pour la SNCF).
Pour en savoir plus : pour le réseau inter-urbain :
Tél : 05 59 25 45 78 et 05 59 26 30 74
3
Le parking deux-roues
Il est situé place des Basques. Ouvert tous les jours
de 17h à 4h, dès le mercredi. Ce parking est gardé.
7
4
6
Les campings
Deux aires de camping sont proposées : La Floride
(camping vert), 2 000 places, avenue RaoulFollereau, ouvert du mardi 14h au lundi 9h, douches
au gymnase – Mousserolles (camping blanc),
1 500 places, avenue Duvergier-de-Hauranne,
ouvert du mercredi 9h au lundi 9h, douches
à Lauga. – Sites gardés.
Pour en savoir plus
fetes.bayonne.fr
et sur France Bleu Pays Basque, 101.3 FM,
la radio des Fêtes.
20 Dossier
FÊTES DE BAYONNE
Chaque millésime des Fêtes apporte son
lot de transformations, d’améliorations
et d’innovations pour que la fête soit
plus belle. Tout ce qu’il faut savoir sur
les nouveautés pratiques de 2007.
> Cette année, les débits de
boissons ferment à 3h.
Le télégram
0 820 42 64 64 c’est le numéro de téléphone
pour tout savoir sur les Fêtes ◗ Le centre-ville
est fermé dès 15h le mercredi après-midi de
l’ouverture ◗ Tous les débits de boissons
ferment à 3h pendant les fêtes ◗ Un point
info Fêtes, situé rue Bernède, en face de la
mairie, informe tous les festayres quelques
jours avant et pendant les Fêtes ◗ Un espace
de repos supplémentaire est implanté square
Gambetta, dans le quartier Saint-Esprit, au
pied du pont Saint-Esprit ◗ Des caméras
de vidéo-surveillance sont disséminées
à travers la ville ◗ Points repères : sept
ballons lumineux numérotés baliseront la ville
et permettront aux festayres de se donner
rendez-vous ou d’être localisés (voir encadré)
◗ Les règles d’accueil dans les campings
de Mousserolles et La Floride ont changé :
seules les personnes munies d’un bracelet
peuvent entrer, la consommation d’alcool
est strictement interdite dans les campings ◗
Des toilettes supplémentaires seront installées place Jacques-Portes (à proxi-mité du poste
de secours) ◗ Toutes les toilettes publiques
seront gardées ◗ Le parking Sainte-Claire
sera fermé au public à partir du mercredi 15h.
Il ouvrira du jeudi au dimanche de 7h à 11h
uniquement puis reprendra ses horaires habituels le lundi matin. ■
Dossier 21
FÊTES DE BAYONNE
Points repères
mme des Fêtes
Sept ballons lumineux blancs portant des
chiffres verts baliseront la ville et permettront aux festayres de se repérer dans
les rues et de se donner rendez-vous à
des points visibles de tous, mêmes pour
les gens ne connaissant pas Bayonne.
Ces points repères seront situés comme
suit : n° 1, espace repos Square Gambetta
à Saint-Esprit ; n° 2 espace repos place
des Basques ; n° 3, rue Bernède devant
le point info Fêtes ; n° 4, sur les bords
de la Nive, quai Roquebert ; n° 5, espace
repos devant l’Aviron Bayonnais ; n° 6,
sur le mail Chaho Pelletier ; n° 7, au
niveau de l’École du Petit-Bayonne, rue
de Ravignan (près du poste de secours
du gymnase Paul-Bert). (voir plan p.18).
Conseil aux festayres : avant de
commencer la fête, il est important
de se fixer un rendez-vous à l’un de ces
points repères, de rester bien groupés.
fetes.bayonne.fr
C’est le site officiel des Fêtes, on y
trouve… TOUT ! Depuis le programme
complet et les plans à télécharger
jusqu’à l’offre multimédia qui couple la
webcam des Fêtes en direct avec le son
via France Bleu Pays Basque, en passant
par toutes les informations pratiques, la
présentation de chaque événement, des
reportages vidéos d’hier et d’aujourd’hui,
des liens vers tous les sites touristiques,
pratiques ou culturels, sans oublier le
forum sur lequel les festayres peuvent
dialoguer et laisser leurs impressions.
Propreté, la haute pression
Rendre la ville propre tous les matins des Fêtes est un travail
titanesque qui nécessite des moyens humains et matériels
impressionnants : 130 agents nettoient la ville de 5h30 à midi
tous les matins avec 8 camions benne à ordures, 10 balayeuses
et 10 laveuses. Bayonne reçoit également de l’aide de villes
festives voisines telles que Tarbes, Dax et Bordeaux qui envoient
en renfort des équipes et du matériel et que l’on aide bien sûr
en contrepartie. À l’issue des Fêtes, et pendant tout le mois
d’août, trois équipes nettoient la ville à fond (23 000 m²) avec
des machines à eau chaude à haute pression, pendant que trois
équipes s’affairent à décaper les 6 000 m² de graffiti post-festivités.
Par ailleurs, pour sensibiliser les jeunes à l’environnement, la
Surfrider Foundation organise le jeudi, lors de la journée des
enfants à la place de la Poterne, un atelier « tri des déchets »,
accompagné d’une exposition et de jeux sur ce thème.
> Le programme complet est
disponible sur le site internet.
22 Dossier
FÊTES DE BAYONNE
Depuis plusieurs mois, un groupe
de travail* tente d’apporter
une réponse aux problèmes de
violences, notamment à caractère
sexiste, qui portent une ombre sur
l’ambiance festive. Une campagne
de communication préventive
vient appuyer les mesures
prises ces dernières années.
Agir ensemble pour que la
La régulation des heures de fermeture de la
fête et le soutien actif de l’État par la présence
d’un dispositif de sécurité conséquent ont
contribué ces dernières années à limiter les
violences. La campagne de communication
vient les compléter.
« Pour que la fête soit plus belle », c’est
le vœu exprimé et revendiqué par tous les
acteurs de la fête et c’est aussi le slogan
qui va aider ceux qui le souhaitent à trouver
la meilleure manière de faire la fête. Parmi
les thèmes traités, on trouve la lutte contre
l’alcoolisation excessive et les violences à
caractère sexiste, la nouvelle signalisation
mais aussi le rappel des sanctions encourues en cas de non respect des règles du
jeu. L’ensemble des acteurs des Fêtes, à
savoir peñas, cafetiers, personnel municipal
et organisateurs arbo-reront un logo comportant ce message pour indiquer leur implication dans cet objectif et proposer d’être des
« guides » au service de tous les festayres.
Une réponse pratique
Que les festayres soient simplement égarés
ou qu’ils se trouvent en situation d’urgence,
la réponse sera visible dans l’instant grâce
à une signalétique homogène et la mise en
place de nouveaux services tels que le point
info Fêtes (voir encadré), les espaces repos
et les points repères balisés avec les ballons
lumineux.
Une communication puissante
Une campagne de communication importante est en place pour porter ces informations partout où se trouvent les habitués des Fêtes ou les futurs visiteurs. Une
exposition itinérante, des dépliants et des
affiches sont installés en divers emplacement de la ville et diffusés avant les Fêtes
sur les lieux de convergence tels que les
campings, les centres commerciaux et les
gares. Un partenariat se noue également bien
sûr cette année avec les médias régionaux
(presse écrite, télévisée et radiophonique).
Des portes-parole adéquats
De manière à sensibiliser un peu plus les
différents publics qui vont faire les Fêtes,
des personnalités du monde du spectacle et
du sport, parmi lesquels on peut citer Yannick
Noah, et des acteurs incontournables
des Fêtes ont accepté d’apporter leur
témoignage sur certains aspects de ce
« savoir-fête ». Ces témoignages sont diffusés sur le site internet de la ville. ■
*Professionnels de la santé et représentants du collectif
des femmes en Pays Basque, du collectif contre les
violences sexistes, de la C.P.A.M, des services de police,
des élus, de la Commission des Fêtes, de l’Office de
Tourisme et des différents services de la mairie.
Dossier 23
FÊTES DE BAYONNE
> Le double affichage associe
au message préventif
la sanction correspondante.
fête soit plus belle
Ce logo représente des
personnages habillés en
festayres qui se donnent
la main, symbolisant ainsi
la solidarité nécessaire
au « savoir-fête ». Ces
personnages sont
réalisés selon un code
graphique international
lu et compris dans le
monde entier. Arborer le
badge portant ce logo,
c’est s’engager à porter la
bonne parole. Pour se le
procurer : point info Fêtes
et Office de Tourisme.
Le point info Fêtes
C’est le point central en terme de service des Fêtes. Situé au cœur
de la fête, rue Bernède, devant la Mairie, il est accessible tous les
jours de 10h à 3h sans interruption. Il propose toute l’information
pratique : l’indispensable des Fêtes, le plan, le programme…
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vie de la cité
POUR EN SAVOIR PLUS >
w w w. b ayo n n e. f r
26 - Événement > La tauromachie
française à l’honneur
28 - Événement >
La Ruée au Jazz
29 - Événement >
« Aïda » aux arènes
30 - Événement > Batekmila,
les mondes basques
32 - Commerce >
Marchés d’été
33 - Histoire >
La marque de Vauban
34 - Portraits > Armée de Terre,
je me suis engagé(e)…
ÉVÉNEMENT
26 Vie de la cité
Temporada 2007,
la tauromachie française
à l’honneur
La corrida supplémentaire programmée le 15 juillet célèbre l’alternative
de Nimeño II. Un hommage appuyé par une forte présence de toreros
français à l’affiche de la temporada 2007.
La corrida de clôture du
2 septembre, qui rassemblera
El Juli et Castella, verra
les 10 400 places des
arènes afficher complet.
Bayonne célèbre cette année le souvenir de
Christian Montcouquiol qui, sous le nom de
Nimeño II, fut un immense matador de toros.
Consacré torero dans les arènes de Nîmes
le 28 mai 1977, il fut le premier Français
à réaliser une carrière complète en Europe
et en Amérique. Celle-ci se terminera hélas
tragiquement en 1989 en Arles, devant
un toro de Miura. Christian entrouvrit, pour
la première fois, toutes les portes de la
tauromachie à ceux qui, en France, rêvaient
d’être toreros. C’est ce majuscule précurseur
que Bayonne veut honorer lors de cette
temporada.
14 des 43 postes de la temporada 2007 sont
occupés par des toreros français. « Ils ne sont
pas là parce qu’ils sont français mais pour leur
talent », rappelle Olivier Barachart, directeur
des arènes. Trois d’entre eux participent à la
corrida supplémentaire du 15 juillet : Denis
Loré (qui fera ses adieux) et les deux Julien
qui symbolisent la France taurine : Julien
Lescarret du Sud-Ouest et Julien Miletto du
Sud-Est.
Bien d’autres Français ont repris le flambeau de Nimeño II, à l’instar de Sébastien
Castella. À 24 ans, le jeune Biterrois, élu en
Espagne meilleur torero de l’année 2006, est
devenu l’un des matadors le plus demandé
au monde. À n’en pas douter, la corrida de
clôture du 2 septembre qui le mettra face
à l’autre meilleur virtuose actuel, El Juli,
verra les 10 400 places des arènes afficher
complet.
Offre Olé Djeun´s
Les jeunes Français sont déjà nombreux
à vivre la passion taurine. Une jeunesse
aficionada que l’Espagne nous envie. Afin
qu’ils puissent venir plus nombreux encore,
la nouvelle offre Olé Djeun´s propose des
tarifs exceptionnels sur présentation de la
carte d’étudiant ou lycéen : la corrida à partir
de 10 €, le pass trois corridas à partir de
15 €. Rappel : l’entrée à toutes les novilladas, avec ou sans picadors, est gratuite
jusqu’à 15 ans. ■
Pour acheter les billets > bayonne.fr,
bureau des arènes et offices de tourisme
de Bayonne, Anglet et Biarritz. Programme
complet sur bayonne.fr, rubrique corridas.
ÉVÉNEMENT
Vie de la cité 27
Castella,
sur les sentiers
de la gloire
Le virtuose français en
quelques chiffres : né le
31 janvier 1983 à Béziers
(Hérault) – 24 ans – 8 ans
de carrière – Bilan de la
saison 2006 : 92 corridas
(les 3/4 en Europe, le reste
en Amérique latine),
150 oreilles, 7 queues, 2 toros
graciés (Motril et Quito).
65 corridas programmées
en 2007 – Hélas, déjà
15 anesthésies générales
sur blessures.
ÉVÉNEMENT
28 Vie de la cité
Quand le jazz est là…
C’est devenu un rendez-vous estival majeur
dans sa catégorie. La recette du succès
de « La Ruée Au Jazz » ? Investir la rue,
soigner la programmation et maintenir
des tarifs attrayants.
Tarifs
au plus bas
©Michael Wilson
Le cap symbolique
des 10 000 spectateurs
a été franchi en 2006.
Du 12 au 14 juillet, le jazz envahit les rues et
les quartiers de Bayonne. L’équipe organisatrice de « La Ruée Au Jazz », pourtant bien
jeune avec une moyenne d’âge de 25 ans,
est déjà bien rodée. Avec l’aide d e nombreux
bénévoles, elle a su faire de cette manifestation un festival populaire dont la raison
d’être est de faire connaître le jazz au plus
grand nombre. Le public apprécie puisque
le cap symbolique des 10 000 spectateurs a
été franchi en 2006. Pour cette cinquième
édition, les concerts principaux auront lieu
à la Maison des Associations de Glain. Dans
les rues de la ville, en plein air, on retrouve
comme d’habitude de nombreux concerts
gratuits, animations, fanfares et camion-sono
tout au long du festival.
De nombreux concerts sont
gratuits. Les entrées pour
les soirées varient de 8 à
14 euros. Les billets sont
en vente sur place et chez
Elkar à Bayonne.
Des têtes d’affiche exceptionnelles
« La Ruée Au Jazz » a la chance d’accueillir
cette année une tête d’affiche exceptionnelle pour chacune des trois soirées, ainsi
que des premières parties locales de grande
qualité. Joshua Redman, l’une des figures
majeures du jazz actuel, officiera pour la
soirée d’ouverture du jeudi 12 juillet. Le
musicien prodige présentera son nouvel
album Back East qui vient tout juste de sortir.
Le vendredi 13, ce sera le tour du Strada
Sextet d’Henri Texier dont le dernier disque
Alerte à l’eau connaît un énorme succès et
s’inscrit dans une démarche intéressante
de sensibilisation au problème de l’eau.
Enfin, le saxophoniste survitaminé Kenny
Garrett jouera lors du concert de clôture du
14 juillet. Un grand concert gratuit prendra
place sur le site de Glain, le samedi 14 juillet,
après le feu d’artifice, avec notamment le
groupe Smooth. ■
Réservations et billets >
Tél. : 05 59 59 35 14 – Le programme
détaillé est sur larueeaujazz.com
■ 12 juillet
Didier Ithursarry et le Di Bosco Groupe
Joshua Redman (trio)
■ 13 juillet
ju llet
Joshua Redman officiera
pour la soirée d’ouverture.
Ray
ay Layzelle
elle et Didier Conchon Quintet
Henri
nri Texier Strad
Strada Se
Sextet
■ 14 juillet
Kenny Garrett
Ke
Sixties Soul Band
Smooth
mooth
ÉVÉNEMENT
Vie de la cité 29
« Aïda » aux Arènes
Les arènes offrent un cadre grandiose
à ces opéras spectaculaires.
Ici, Nabucco en 2006.
L’Aïda de Giuseppe Verdi est probablement l’opéra le plus populaire
du monde. Derrière les statues antiques et la marche triomphale,
se cache un drame qui mêle amour et jalousie, honneur et trahison.
Dans une Égypte de légende, le triangle amoureux Aïda – Radamès – Amneris déchaîne les
passions. Le général en chef de l’armée égyptienne Radamès et l’esclave Aïda s’aiment.
La maîtresse de cette dernière, Amneris, fille
de Pharaon, voudrait bien épouser le soldat
et ne soupçonne pas que sa servante est en
fait princesse d’Éthiopie alors que leurs deux
nations viennent d’entrer en guerre. Aïda est
déchirée entre son amour et son devoir. Le
combat tourne à l’avantage des Égyptiens qui
font prisonnier le propre père d’Aïda. Pharaon
accorde la main de sa fille à Radamès qui
obtient en retour le pardon des Éthiopiens.
Avant de s’enfuir avec son père, Aïda obtient
de Radamès des informations capitales sur les
positions de l’armée. Déshonoré, le soldat se
laisse arrêter, refuse le pardon d’Amneris et se
laisse enterrer vivant dans une crypte souterraine. Tandis que les prêtres scellent la dalle
qui l’engloutit à tout jamais, il découvre Aïda
venue se laisser enfermer avec lui.
L’Histoire plus forte que les individus
Aïda a été composé en 1871 pour le nouvel
Opéra du Caire dans le cadre des festivités de
l’inauguration du Canal de Suez. Quand il
écrit Aïda, Verdi est usé, l’Italie dont il a rêvé
dans sa jeunesse est unifiée depuis dix ans et
le grand artiste, qui a activement contribué
à ce combat, est désormais un monument
national. Si sa musique est plus belle et
brillante que jamais, et les airs encore plus
mélodieux, la psychologie des personnages
marque un net recul. Ce sont des pantins
qui s’agitent, incapables d’avoir prise sur
les éléments qui les entourent. La défaite
des amants, comme celle des Éthiopiens,
est inscrite dès le début de l’opéra comme
devant céder sous le rouleau compresseur
des Égyptiens. Elle va dans le sens de
l’Histoire.
La représentation bayonnaise est interprétée
par la « Compagnie Française de l’Opéra
à l’Opérette », avec Chantal Bastide, JeanFrancis Monvoisin, Patrice Berger. La mise en
scène est de Jean-Marc Biskup. ■
■ Aïda
Le 27 juillet aux arènes à 21h30
Prix de 45 à 87 €
Les concerts
des arènes
En plus de l’opéra Aïda, trois
concerts sont programmés
aux arènes cet été : Pascal
Obispo le 16 juillet à 21h,
Gad Elmaleh le 23 juillet à
21h30 et Yannick Noah le
2 août à 21h30 (concert des
Fêtes) – complet.
Pour tous ces spectacles :
location : Office de Tourisme
Bayonne : 05 59 46 01 46 et
points de ventes habituels.
ÉVÉNEMENT
30 Vie de la cité
Batekmila,
du singulier à l’universel
L’exposition
multimédia
« Batekmila, les
mondes basques »
propose à un large
public un voyage
sonore, visuel et
tactile au cœur de la
culture et de l’identité
basque. Cette création
artistique unique
s’installe en avantpremière au Carré
Bonnat jusqu’au
9 septembre avant une
tournée internationale.
Une exposition
itinérante
« Batekmila » quittera
le Carré Bonnat le
9 septembre pour SaintSébastien où elle prendra
ses quartiers au centre
culturel Koldo Mitxelena.
Elle s’installera ensuite
en février 2008 au centre
ethnographique de Bilbao.
L’exposition « Batekmila » est une production de l’Institut culturel basque, associé à
de nombreux partenaires. Le Centre culturel
Koldo Mitxelena de Saint Sébastien en est
co-producteur. « La création artistique de
cette exposition a été un parcours presque
initiatique », rappelle Pantxoa Etchegoin,
directeur de l’Institut culturel basque, qui a
piloté ce projet fédérateur et transfrontalier.
« C’est le fruit d’un travail colossal d’un an
qui va voir le jour ».
« Batekmila » en basque pourrait se traduire
par « un fait mille », une expression qui
résume à elle seule l’esprit dans lequel a
été créée l’exposition éponyme. En réalité,
c’est tout un programme qui porte ce nom.
Son objectif est de valoriser la langue et la
culture basque, de créer des passerelles entre
les mondes basques. Les actions de ce programme vont toutes dans ce sens, comme
la sauvegarde du patrimoine oral et de la
mémoire collective, les interventions scolaires
ou extrascolaires (à l’hôpital de Bayonne par
exemple), ou bien encore la multiplication
des échanges culturels dans le monde entier
(Europe, Afrique, Amérique du Sud,…). Pour
Pantxoa Etchegoin, « Ce qui est important,
c’est de ne pas perdre son âme. Il faut culti-
ver sa propre culture et la transmettre à un
large public. »
Parmi les innovations, Pantxoa Etchegoin
souligne le multilinguisme de cette exposition (95 % des supports audio et vidéo sont
en quatre langues : basque, français, anglais
et espagnol), le choix délibéré d’associer le
monde entier à cette démarche dès les premières images et la volonté de traiter tous
les thèmes traditionnels de façon contemporaine : « Être Basque, c’est un état d’esprit
et une façon de vivre, où que l’on soit dans
le monde. Bien sûr, le chant et la danse sont
des piliers de notre identité mais les mondes
basques se vivent aussi au quotidien au travers de la fête, des rencontres mais aussi de
l’économie et du sport ».
Voyage à travers trois univers
Dès le premier module de l’exposition, c’est
l’immersion dans le Pays Basque. Le visiteur
entre dans un espace clos et recouvert de
dalles tactiles interactives, actionnées par
son propre déplacement. Tour à tour, ce sont
des paysages, des mots, des visages, des ambiances sonores et des instantanés de la vie
quotidienne basque qui prennent vie. C’est
un espace très poétique.
ÉVÉNEMENT
Le second module est celui de l’art sous
toutes ses formes. Des espaces d’écoute collective ou individuelle proposent au visiteur
un panorama d’expressions culturelles. Le
parcours balaie les champs de l’oralité, de
la littérature, de la musique, de la danse
et du théâtre. Citons parmi la multitude
de haltes sonores et visuelles, une histoire
du conteur Koldo Amestoy, des poèmes
d’auteurs basques contemporains, des créations vidéos mettant en scène le théâtre
et la danse basque ainsi que le bertsolarisme (improvisation), un éventail de courants
musicaux actuels, du folk au rock en passant
par le chant traditionnel.
Le troisième et dernier module, placé sous le
signe de la rencontre, est une ouverture vers
le monde. Documentaires et vidéos emmènent le visiteur à la découverte d’une mosaïque de vécus, d’histoires et de trajectoires
personnelles de Basques aux quatre coins
du globe. Des personnalités telles que Serge
Betsen ou Martin Berasategui témoignent
d’un « sentiment basque » commun, deux
documentaires d’Évelyne Casemajor montrent le parcours des sculpteurs basques
Jorge Oteiza et Eduardo Chillida, un jeu
interactif fait découvrir au visiteur « le basque
qui lui ressemble ».
Le voyage se termine dans la médiathèque
où ceux qui le souhaitent peuvent prolonger leur exploration en consultant des
ouvrages, des titres multimédias et l’agenda
des manifestations basques du moment.
Le visiteur peut également créer sa propre
« carte postale » des mondes basques qui
Vie de la cité 31
Batekmila, berezitasunetik aniztasunera
« Batekmila, euskal munduak » izeneko erakusketa multimediak publiko zabal bati
eskaintzen dio ikus-entzunezko eta hunkimenezko bidaia bat euskal nortasunaren
bihotzeraino. Paregabeko sorkuntza artistiko hori Carré-Bonnat erakustokian ikusgai
izanen da irailaren 9 arte, nazioarteko itzulia abiatu aitzin. Euskal Kultur Erakundeak
nahita aukeratu du eleaniztasuna lehenestea (erakusketako entzunezko eta bideozko
euskarrien %95 lau hizkuntzatan dira : euskaraz, frantsesez, ingelesez eta gazteleraz),
lehen irudietatik desmartxa artistiko hori mundu osoarekin elkartzea eta, ohiko gai
guziak modu garaikidean aurkeztea.
Batekmila, deu singular a l’universau.
La mustra multimedia « Batekmila,los mondes bascos » que perpausa a un larga public
un viatge sonore,visuau e tactile au cor de la cultura e de l’identitat basco.Aquera
cracion artistica unica que s’installa en avantprumèra au Carré Bonnat dinca’u 9 de
seteme avant ua virada internacionau.L’Institut culturau basco qu’a botat l’accent
suus lo multilinguisme (95 per cent deus suports audio e video de la mustra que
son en quate lengas : basco,francès,anglès e espanhou) qu’a causit deliberadament
d’associar lo monde sancèr a aquera accion tanlèu las prumèras imatges e qu’a tractat
tots los tèmas tradicionaus de faiçon contemporanèa.
lui est envoyée ensuite par internet et qui
viendra enrichir le site web de l’exposition.
En complément de cette manifestation, des
animations spécifiques (vidéastes, chanteurs,
jeunes talents) sont programmées tout l’été
au Carré Bonnat, de 19h à 20h. ■
« Batekmila, les mondes basques » >
Jusqu’au 9 septembre au Carré Bonnat
– Tous les jours de 15h à 19h.
Entrée gratuite.
Programme détaillé
sur batekmila.com
Une superproduction
en chiffres
15 créations de vidéos
50 extraits sonores
4 jeux interactifs
50 témoignages et regards
10 photographes impliqués
Batekmila, un voyage
sonore, visuel et tactile
dans les mondes basques.
COMMERCE
32 Vie de la cité
Marchés
d’été
Toute l’âme d’une ville et la
personnalité d’un quartier se
retrouvent dans son marché,
dans cet instant matinal
que partagent habitants et
marchands, dans la chaleur qui
monte avec le soleil, dans les
bruits, les odeurs, les sourires
et les plaisanteries. Petit tour
estival des marchés bayonnais.
Couleurs, fraîcheur des produits,
bonne humeur… le bonheur
de faire son marché en été.
Dans les Halles
Les halles sont ouvertes
tous les jours y compris
le dimanche toute
l’année (sauf 25/12 et
01/01) de 8h à 14h. On
y trouve tous les produits
alimentaires classiques :
boucher, primeur, traiteur,
poissonnier, boulanger,
volailles, produits régionaux,
etc. La dynamique
association « L’effort des
halles » réunit maintenant
ces commerçants.
Les Halles, ouvertes tous les jours, abritent
une vingtaine de commerçants. Le samedi
est une journée très animée sur le carreau
des halles : au marché classique viennent
s’ajouter le marché de gros des maraîchers
avec une quarantaine de producteurs, le
marché de détail des petits producteurs de
produits fermiers, des marchands alimentaires ainsi que quelques forains. Au total,
plus d’une soixantaine de commerçants se
répartissent sur le carreau, le quai Roquebert
et le pont Marengo. Les derniers samedis
du mois, on fredonne les airs des chanteurs
de Baionan Kantuz qui animent les halles.
Quant au marché équitable, il quitte la
place de la République et s’installe également sur le carreau des halles à partir du
14 juillet. Il propose depuis plus d’un an des
produits biologiques, écologiques ou issus du
commerce équitable (garantissant un revenu
minimum aux petits producteurs).
Dans les quartiers
Bien agréable à l’ombre des platanes et autour de la fontaine, le marché de la place
de la République, dans le quartier typique de Saint-Esprit, accueille une vingtaine
de commerçants. Un peu plus loin, le petit
marché de la rue Sainte-Catherine vient
le compléter le dimanche matin avec ses produits alimentaires. Unique par son affluence
et la variété des produits qu’il propose, le
marché de la place des Gascons au cœur
du quartier Sainte-Croix rassemble le mercredi
plus d’une centaine de commerçants. Le petit
marché familial de la place du Polo, dans le
quartier Polo-Beyris, se tient le vendredi avec
une dizaine de commerçants. Des travaux
pour le moderniser et embellir la place qui
l’accueille sont prévus courant 2008.
Les marchés spécifiques
Maintenant installé sur le carreau des Halles,
le marché à la Brocante attire les chineurs tous les vendredis avec une trentaine
d’exposants. Mi-juillet, le marché médiéval
assure trois jours de dépaysement total avec
un voyage dans le Moyen-Âge. Il investit
cette année la porte d’Espagne. En prélude
aux Fêtes de Bayonne, les commerçants du
centre-ville et du quartier Saint-Esprit font
leur grande braderie d’été. La foule est
toujours considérable à ce rendez-vous des
bonnes affaires. ■
Tous les horaires >
bayonne.fr,
rubrique vie citoyenne/bayonne pratique
HISTOIRE
Vie de la cité 33
La marque de Vauban
L’année 2007 célèbre le tricentenaire de la mort de Vauban,
une belle occasion d’étudier comment l’architecte de Louis XIV
peaufina le visage militaire de Bayonne.
Dépêché à Bayonne en 1680 et 1685 dans
le cadre de la réorganisation du système de
défense de la frontière espagnole, Vauban
entreprit la réfection des remparts et des
portes, consolida également les bâtiments
du Château-Vieux et du Château-Neuf et
érigea une place forte sur les hauteurs de la
rive droite de l’Adour. Des aménagements
selon ses principes de constructions, demilunes, contre-gardes, ouvrages à cornes
et chemins couverts qui offrirent à la ville
une nouvelle dimension urbanistique encore
visible aujourd’hui.
La fonction militaire
réorganise l’espace
Vauban rédigea un plan de défense faisant
de Bayonne le pivot du système de défense
frontalier. Il remania le Château-Vieux et
le Château-Neuf, redessina et consolida
les murailles. Il fit nettoyer de leurs vieilles
constructions les faubourgs et quartiers destinés à renforcer la place. Pour exemple, de
1680 à 1694, entre les deux fleuves, disparurent des dizaines d’hectares de champs, des
terres labourables, des jardins, des maisons,
des chais, un hôpital et deux chapelles. Aux
abords du bastion de Sault, quantité de maisons furent rasées, le scénario fut reproduit
sur la colline du faubourg Saint-Esprit où
devait être érigée la future citadelle. La
superficie occupée à Bayonne par les militaires à la fin XVIIe siècle s’élevait à près du
tiers de la ville.
Une citadelle pour défendre la ville
Vauban avait imaginé que la ville serait hors
d’atteinte si l’on fortifiait le faubourg SaintEsprit. La citadelle, petite place forte, fut son
œuvre majeure à Bayonne. Elle comprenait
des casernes, des magasins à poudre, un
arsenal. En contrebas, se tenaient un petit
hôpital militaire et un cimetière. Le rôle de
la nouvelle place forte était d’avorter toute
attaque depuis les fleuves, et de protéger
la ville avec son canon. Les modifications
urbanistiques de Vauban transformèrent la
ville en une forteresse idéale où fonctionnait
à merveille le duo ville-citadelle. Il fallu attendre le XIXe siècle pour que la ville s’extirpe de
sa ceinture de murailles et que démarre une
nouvelle urbanisation extra-muros. ■
Avec ses remparts, Vauban
a fait de Bayonne le pivot
du système de défense
frontalier sous le règne
de Louis XIV.
PORTRAITS
34 Vie de la cité
Je me suis engagé(e)…
L’armée de terre, avec ses vastes campagnes de recrutement, est aujourd’hui
clairement identifiée par les jeunes comme un employeur à part entière.
Pourquoi s’engage-t-on aujourd’hui ? Quatre jeunes engagés témoignent.
Begoña Quintanilla, Xavier Idiart, Yannick Perez et Gaël Cordero
« L’armée, ce sont
des portes qui s’ouvrent »
Professionnalisation
de l’armée : trois
fois plus de jeunes
s’engagent
L’une des conséquences
les plus spectaculaires de
la professionnalisation
de l’armée, décidée
par le Chef de l’État
en février 1996, est un
recrutement continu et
massif de jeunes gens
depuis dix ans. L’armée
de terre est passée de
4 000 jeunes recrues en
1996 à 14 000 en 2006.
Ainsi, depuis 1997, plus
de 119 000 jeunes se
sont engagés comme
officiers, sous-officiers
ou militaires du rang,
ce qui fait de l’armée le
premier partenaire des
jeunes pour l’emploi.
Begoña Quintanilla
25 ans, brancardière secouriste
spécialisée dans les parachutistes.
Entre son métier de commerciale et le handball à l’Aviron, Begoña s’ennuyait… « J’en
avais assez de la routine et l’armée m’a toujours fascinée ». Elle signe son engagement
le 1er février 2006 avec la peur au ventre. « Je
craignais de ne pas être à la hauteur, puis j’ai
passé tous les tests avec succès ». Aujourd’hui
brancardière secouriste au sein du 1er régiment du train parachutiste de Toulouse, elle
suit les manœuvres et les sorties sur le terrain
pour intervenir sur une éventuelle urgence
simple. Lors de l’engagement de son unité
sur une opération, elle assure le largage du
matériel médical et le ramassage des blessés.
« L’armée, ce sont des portes qui s’ouvrent.
Je vais me présenter au concours de l’École
d’infirmières de Toulon et obtenir un diplôme
d’espagnol afin de travailler dans une ambassade. J’ai aussi mon permis poids lourds. J’en
suis très fière car mon père est routier. Tous
ces diplômes sont validés dans le civil. Partie
d’un bac pro, je serai un jour infirmière… ».
« J’aime cet esprit collégial »
Xavier Idiart
21ans, pilote d’hélicoptère.
« Piloter un hélicoptère, c’est un rêve
d’enfant » explique Xavier, originaire
d’Ustaritz. Il est en 2e année universitaire à
Anglet quand il passe avec succès les tests
d’aptitude, sésame de la formation de pilote.
Après être sorti brillamment de l’ENSOA*,
Xavier a intégré l’école d’application de
l’aviation légère de l’armée de terre à Dax.
Cette formation bénéficie, en outre, de 135 h
de vol sur hélicoptère Gazelle, ce qui est sans
équivalent dans le civil. En septembre, son
brevet de pilote en poche, il sera orienté
vers Le Luc-en-Provence pour une formation
complémentaire. Selon son classement, il
choisira son affectation et le type d’appareil
qu’il pilotera, hélicoptère de transport ou de
combat. Xavier n’est pas inquiet pour son
avenir : « Je suis sous-officier, je peux passer
le concours d’officier pour donner un nouvel
élan à ma carrière. Bien sûr, j’aurais pu choisir
une filière civile pour devenir pilote, mais je
n’aurais pas connu cet esprit collégial ».
*École national des sous-officiers d’active
(Saint-Maixent)
« Plus libre que dans le civil »
Yannick Perez
21 ans, conducteur de poids lourds
Fin 2003, à 18 ans à peine, ce jeune
Bayonnais pousse les portes du Cirat avec
un CAP Forestier en poche et la ferme intention de s’engager dans l’armée : « Je voulais
quitter le cocon familial, être plus autonome,
faire du sport et voyager. » La recherche
du bon régiment, avec l’aide du recruteur,
a été pour Yannick un vrai parcours initia-
PORTRAITS
tique. Une préparation militaire à Tarbes lui
a donné plus d’assurance : « C’est un bon
test qui conforte les indécis et enlève les
peurs ». Engagé simple soldat il y a 3 ans,
Yannick est maintenant 1e Classe dans le
515e régiment du train à Brie-Labraconne à
côté d’Angoulême. « Je n’ai pas vu le temps
passer. Nous sommes en formation en permanence. En trois ans, j’ai obtenu tous mes
permis de conduire. Maintenant, je conduis
des 45 tonnes avec remorques ! ». Il part
souvent en mission : en Corse pour la lutte
contre les incendies de Forêts, à Paris dans
le cadre du plan Vigipirate. Il sera bientôt au
Kosovo et, espère-t-il aussi, en outre-mer.
« Je me sens plus libre et plus indépendant
que si j’étais dans le civil ».
Vie de la cité 35
en particulier bien sûr le sauvetage feu,
son équipe dont la moyenne d’âge est de
25 ans et les horaires spéciaux : « Nous
avons un régime de garde sur trois jours à
la suite. Cela veut dire 72 heures de travail
intense avec sport, interventions, manœuvres
de reconnaissance, entretien du matériel.
Nous terminons chaque journée par deux
heures de musculation. C’est très physique ».
Ces gardes sont suivies du même temps de
repos. « J’apprécie cette alternance, elle me
laisse le temps de venir à Mouguerre voir ma
famille ». ■
Servir dans l’armée impose
des qualités physiques
et l’esprit d’équipe.
« Un métier très physique »
Gaël Cordero
22 ans, sapeur pompier.
Engagé depuis bientôt trois ans, Gaël est
chef d’équipe à la Brigade des Sapeurs
Pompiers de Paris (BSPP), l’une des deux
seules unités de sapeurs pompiers militaires,
l’autre étant le bataillon des marins pompiers de Marseille. Le centre de secours, situé
à Saint-Maur-des-Fossés (94), est spécialisé
dans les interventions à caractère nucléaire,
radiologique, biologique et chimique. « Bien
que préparé pour ce genre d’interventions,
j’espère ne jamais avoir à “décaler” pour
ça ! » confie Gaël. « Décaler », en langage
pompier, c’est intervenir. Il aime son métier,
Incorporation militaire, le grand saut
Chaque premier mardi du mois, au Cirat* de Bayonne, une dizaine de jeunes gens s’engage dans l’armée de terre. Un moment
intense, symbolique et chargé en émotion avant le grand saut dans le monde militaire. Ils sont sept aujourd’hui et s’apprêtent à
s’engager pour un, cinq ou dix ans. Le contrat à peine signé, ils se dispersent dans toute la France, chacun rejoint son bataillon
en train dans la journée. La majorité d’entre eux se dirige dans un grand quart sud-ouest.
Le Commissaire de l’armée de terre, incarné aujourd’hui par le chef de bataillon Seychelles, les reçoit un par un. Les origines,
les parcours et les motivations sont tous différents selon les individus. Pourquoi s’engager dans l’armée ? La volonté d’intégrer
une grande entreprise publique pour cette jeune femme qui sera officier sous contrat, future commissaire de l’armée de terre ;
le besoin de commencer une nouvelle vie pour ce jeune homme sans domicile fixe qui n’a pas toujours fait les bons choix dans
le passé ; l’envie de voyager, d’apprendre un métier et de quitter le foyer familial pour la plupart d’entre eux.
Pour chacun, le commissaire personnalise son discours, à la fois direct et humain. Il fait de cette signature un moment solennel
et symbolique. « À partir de maintenant, vous êtes militaires ». Une phrase qui résonne fort dans les esprits. Ces jeunes engagés
savent déjà ce que cela implique. Discipline, rigueur et obéissance d’une part, formation, métier et responsabilité d’autre part.
Le commissaire est clair : « Maintenant, l’avenir vous appartient. Comme dans n’importe quelle autre entreprise, on peut réussir
ou échouer dans l’armée. À vous de faire carrière ».
*Cirat : Centre d’Informations et de Recrutement de l’Armée de Terre. 19, quai de Lesseps à Bayonne
Tél. : 05 59 50 55 02 ou www.recrutement.terre.defense.gouv.fr
Les photos des jeunes engagés ont été réalisées par leurs unités d’affectation.
36
ACTUALITÉASSOCIATIVE
ACTUALITEASSOCIATIVE
COLOMBOPHILIE
Passion
pigeon
Comment s’oriente un pigeon
voyageur ? Grâce au soleil, à l’odorat, à la
vue, à la présence de magnétite à la base du
cerveau ? Cela reste encore un mystère. Ce
qui est sûr, c’est que le pigeon voyageur est
un athlète ! Issu du croisement de différentes
races, il est capable de parcourir jusqu’à mille
kilomètres par jour et de voler à 120 km/ h.
Georges Duprat est responsable de
l’association colombophile de Bayonne, une
des plus anciennes de la ville. Elle regroupe
une vingtaine de passionnés des alentours
qui élèvent, sélectionnent et dressent des
pigeons voyageurs pour les faire participer à
des compétitions. Ce loisir se pratique d’avril
à août. Plus de 500 000 pigeons voyageurs
traversent la France en tous sens chaque
week-end.
>>>>
HISTOIRE
La vie dans les barthes
Véritable projet culturel, l’exposition « La vie dans les barthes » se déroule à la plaine d’Ansot.
L’objectif d’une telle animation est de faire découvrir ou redécouvrir, à travers plusieurs thèmes,
le charme mais aussi les contraintes de la vie particulière que menaient les barthais des bords de
Nive au XXe siècle. Objets et photos anciennes locales illustrent les témoignages recueillis et rendent
compte de la pénibilité du travail agricole. Cette exposition retrace directement l’histoire des lieux,
celle de la plaine bien entendu, mais également celle de la maison des barthes que l’on connaît
aujourd’hui.
Jusqu’au 30 septembre – Maison des barthes – Plaine d’Ansot
Tél. 05 59 42 22 61 – bayonne.fr
Pour en savoir plus >
Georges Duprat –
Tél. 05 59 55 65 65
EXPOSITION
Dessins
français du XVIIe
© RMN - R. G. Ojeda
Dans la continuité de
l’exposition
Dessins
italiens des collections
publiques françaises « Le
rayonnement de Florence
sous les derniers Médicis »,
qui a rassemblé de nombreux visiteurs, le musée
Bonnat présente des
dessins français du XVIIe
siècle : Watteau, Greuze,
> Femme debout Lancret, Hubert Robert,
d’Antoine Watteau
Fragonard, Natoire.
Cette exposition servira de support aux
Rencontres (conférences d’un nouveau
type : petits groupes autour d’une table,
fréquence, variété des sujets, interactivité…),
formule déjà proposée avec grand succès
au public du musée autour des dessins
italiens.
Jusqu’au 21 septembre
Tél. 05 59 59 08 52
museebonnat.bayonne.fr
ENVIRONNEMENT
Vacances utiles pour les jeunes
Les jeunes souhaitent se rendre utiles tout en
passant de bonnes vacances ? Alors, ce séjour
les intéresse. Il s’agit d’un chantier de jeunes qui
aura lieu du 9 au 18 juillet à Buzy en Béarn. Il
s’adresse aux 14-17 ans, sensibles à la protection de
l’environnement et à la sauvegarde de la nature. Ces
« vacances utiles » leur permettront de participer à
la protection de notre patrimoine : restauration
d’un milieu naturel (tourbières) par du débroussaillage, coupe d’arbustes, évacuation des déchets
et construction de panneaux directionnels pour
mise en valeur du site. Ces travaux sont effectués pour lutter contre l’assèchement des zones
tourbeuses. Après l’effort, la détente ! Ils vivront parallèlement un vrai séjour de vacances : découverte de nouveaux paysages, activités sportives et de loisirs (rafting, randonnée, pelote basque,
visites…). Au programme, aventure et découverte, rencontre et échange.
Pour en savoir plus >
Léo Lagrange – Tél. 05 59 59 33 79. Mardi à vendredi de 15h à 19h.
>>>>
ACTUALITÉASSOCIATIVE
ACTUALITEASSOCIATIVE
PEINTURES
37
POÉSIE
Émouvant
voyage dans
le temps
Le musée Basque invite cet été à une
promenade pittoresque avec cette
exposition consacrée au peintre
bayonnais André Grimard. Aquarelliste
de talent, grand amoureux de sa ville
natale, André Grimard parcourt inlassablement les ruelles et les quartiers
de la vieille cité. Tel un archéologue, il
photographie et dessine les étapes de
démolition des quelques monuments
sacrifiés au modernisme du siècle nouveau, comme le fort du Réduit en 1906,
au confluent de l’Adour et de la Nive.
Lumineuses et poétiques, ses aquarelles
retracent l’histoire des vieilles rues de
Bayonne, ainsi que l’évolution urbanistique de Biarritz, la forêt de Chiberta et
les dunes d’Anglet.
Jusqu’au 30 septembre
Tél. 05 59 46 61 90
Entrée libre.
museebasque.bayonne.fr
Murs
Murs
« Nous n’aurons pas
toujours cent ans »,
écrivait Paul Éluard à René Char. Ce dernier
aurait eu cent ans cette année. Bayonne rend
hommage au poète René Char tout l’été en
exposant à la bibliothèque municipale une
trentaine de photographies du Docteur
Georges Gondolo, photographe amateur et
amateur de vieilles pierres. L’exposition « Murs
Murs » met en relation des photos de murs
prises par ce psychiatre bayonnais et des
extraits de textes de René Char. L’annexe des
Hauts de Sainte-Croix présentera, de son côté,
le mouvement surréaliste dans son ensemble à
travers des auteurs, des peintres et des poètes
(Aragon, Dali, Éluard, Queneau, Picasso, ...).
Jusqu’au 31 août
Bibliothèque municipale
de Bayonne
Tél. 05 59 59 17 13
Annexe Place des Gascons
Tél. 05 59 55 12 40
CONSOMMATION
SPORT
Formation de jeunes rameurs
Depuis dix ans, les rameurs de l’Aviron Bayonnais forment des jeunes. Après les 200 élèves du
lycée Louis-de-Foix et les étudiants de la Fac en 2007, deux nouvelles conventions verront le jour
à la rentrée 2008 avec le lycée Paul-Bert et le collège de Marracq. Les plus jeunes du primaire
ne sont pas oubliés : en mai dernier, une classe de CM2 de l’école du Petit Bayonne s’est retrouvée sur les bords de la Nive (photo) pour une initiation à l’aviron fort prisée. Pour que cette
action de formation permanente soit complète, les portes du club bayonnais seront ouvertes à
tous les jeunes de 11 à 15 ans,
tous les samedis après-midi
à partir de 15h30. En juillet
et août, le traditionnel Ticket
Découverte organisé par la
Ville de Bayonne complétera
ce programme ambitieux
d’initiation. L’Aviron Bayonnais est résolument tourné
vers la formation de la jeunesse bayonnaise d’où sortiront certainement les futurs
champions de demain.
Pour plus
d’informations >
Tél. 05 59 63 22 77
Que Choisir
à votre service
L’UFC Que Choisir a investit des locaux plus
grands. Toujours rue Sainte-Catherine (au 26
maintenant), l’association de défense des
consommateurs a conservé également son
numéro de téléphone. Douze bénévoles (tournant par équipe de 3 ou 4) sont à la disposition
des personnes qui ont des litiges concernant la consommation. « Nous ne traitons ni
les problèmes de voisinage, ni les conflits avec
les commerçants ou le corps médical », précise
Michèle Superville, présidente de l’antenne
bayonnaise, qui constate que les plaintes les
plus fréquentes actuellement concernent les
fournisseurs d’accès internet et la téléphonie mobile. Viennent ensuite les litiges qui
mettent en cause les banques, les garagistes
et les assurances.
Association UFC Que Choisir,
Tél. 05 59 59 48 70
38
BLOCNOTES
>>>>
> > > > CINÉMA
Le retour du jeudi
CHŒURS ET ORGUE
Concerts gratuits à la cathédrale
L’association pour le rayonnement du grand orgue de la cathédrale organise tous les samedis de
juillet et d’août un concert gratuit en la cathédrale. Ces concerts « Chœurs et Orgue », qui raviront
Bayonnais et touristes, sont offerts avec la gracieuse participation de Monsieur le Curé et d’une dizaine
de chorales et d’organistes.
Concerts « Chœurs et Orgues » – Cathédrale de Bayonne
Samedis de juillet et août – De 19h15 à 20h30.
Devant le succès rencontré en 2006 par les
projections de cinéma gratuites en plein
air dans les quartiers nord de Bayonne,
l’opération « Jeudis Ciné de Bayonne Nord »
est reconduite cet été avec la programmation de sept films en projection. L’Âge de
glace 2 le 19 juillet à 22h30, place des
Gascons – Volver le 26 juillet à 22h30, mail
du quai Chaho – Je vous trouve très beau
le 9 août à 22h, Rail Bayonnais – Fauteuils
d’orchestre – le 16 août à 22h, château
de Sainsontan – Le Monde de Narnia le
23 août à 22h, boulodrome du Polo Beyris
– C.R.A.Z.Y. le 30 août à 21h30, terrain
de sport de Balichon. Le film Indigènes,
projeté le 12 juillet à 20h30 au cinéma
l’Atalante fera l’objet d’une soirée spéciale
pour laquelle il faut réserver.
Renseignements et réservations >
Espace Socio Culturel municipal
de Sainte-Croix. Tél. 05 59 55 79 08,
auprès des MVC Saint-Étienne, Centre-Ville,
Polo-Beyris et sur bayonne.fr
Ciné seniors
Grâce à un accord entre le cinéma CGR et la
mairie, les seniors bayonnais peuvent bénéficier de séances de cinéma à tarif réduit un
jeudi par mois. Il est possible de s’y rendre
avec la navette ou en transport groupé.
Pour en savoir plus >
Service intergénérationnel :
Tél. 05 59 46 60 14
CIRCULATION
Les travaux
pendant l’été
Certains des chantiers en cours en ville continueront pendant
l’été. C’est le cas des travaux du quai Resplandy et de ceux du
rond-point de Balichon, devant le pont Henri-Grenet. Ces deux
chantiers seront néanmoins suspendus pendant la semaine
des Fêtes de Bayonne. Les travaux de la ZAC d’Arrousets
empièteront également sur la période estivale, tandis que ceux
du quai de Lesseps seront achevés courant juillet.
Renseignements > bayonne.fr
VISITES GUIDÉES
À la découverte de Bayonne
Tout au long de l’été, des visites thématiques de la ville sont proposées par les Guides conférenciers
de l’Office de tourisme de Bayonne. Vieux Bayonne, musée Basque, secteur sauvegardé, cathédrale…
autant de lieux à explorer et de visites
in-structives mêmes pour les Bayonnais. À
noter, la visite intitulée « Bayonne en famille » qui propose une découverte ludique
du patrimoine bayonnais. Un livret de jeu
est donné aux enfants, qui participent ainsi
activement à ce voyage dans le temps.
(Tarifs : 4 ou 5 €. Gratuit pour les moins
de 12 ans).
Renseignements >
0 820 42 64 64 ou sur
bayonne-tourisme.com
>>>>
BLOCNOTES
39
L'actu BIJ
>>>>>>>>
Carte CIJA
Tous les trains à moitié prix !
FESTIVITÉS
Le 15e marché médiéval
C’est devenu l’un des moments forts de l’été, un traditionnel voyage dans le Moyen Âge. Du 12 au
14 juillet, le marché médiéval prendra cette année ses quartiers à la Porte d’Espagne, bénéficiant
ainsi de beaucoup d’espace et de la proximité immédiate du parc de stationnement Tour-de-Sault.
Au programme, comédiens, musiciens, artisans, jeux, visites guidées… et l’occasion de découvrir les
artisans d’art exerçant leur talent tout autour de la cathédrale. De 10h à 19h.
Programme détaillé sur bayonne.fr
et auprès de l’Amicale Porte d’Espagne : Tél. 05 59 59 25 73
>>>
CANICULE
Beaucoup de jeunes recherchent, dès
à présent, des logements sur le BAB.
Le BIJ met en relation gratuitement
propriétaires et locataires.
Les propriétaires peuvent
contacter directement le Bayonne
Information Jeunesse.
Pour plus d’infos >
BIJ – 16 rue Pontrique à Bayonne.
Tél. 05 59 59 35 29
bij.bayonne.fr
Les bons réflexes
Le plan canicule, réactivé chaque été, a pour
objectif de sensibiliser l’ensemble de la population aux gestes à adopter en cas de fortes
chaleurs : rester le moins possible exposé à la
chaleur, boire de l’eau abondamment et, pour
les personnes âgées, se mouiller régulièrement
le corps et continuer à manger suffisamment
pour apporter les sels minéraux nécessaires à
l’organisme. La ville de Bayonne répertorie et
informe les populations les plus vulnérables
en cas de crise caniculaire. Elles sont invitées à
se faire connaître auprès du CLIC (centre local
d’information et de coordination) afin d’être
intégrées au fichier informatique de la Ville. Ce
recensement permet aux services sanitaires et
sociaux de contacter quotidiennement les personnes concernées en cas de grosse chaleur.
Université
Nouvelle filière
Renseignements > CLIC
Tél. 05 59 50 80 30 et
[email protected] Canicule Info Service : 0 800 06 66 66 ou
sante.gouv.fr/canicule.
CONCOURS
La meilleure vidéo documentaire
Eusko Ikaskuntza (Société d’Études Basques) et la Ville de Bayonne proposent un prix pour la meilleure vidéo documentaire ou le meilleur reportage sur un aspect de la vie en Euskal Herri – Pays
Basque ou plus spécifiquement sur la ville de Bayonne.
Les films en compétition devront parvenir au comité organisateur à l’adresse suivante : Eusko
Ikaskuntza, 51 quai Jauréguiberry 64100 Bayonne avant le 15 octobre 2007.
Règlement et inscriptions > bayonne.fr
ou à l’Eusko Ikaskuntza Tél. 05 59 59 82 90
C’est possible avec la carte CIJA. Elle
est destinée aux étudiants de moins
de 26 ans domiciliés en Aquitaine et
poursuivant des études post-bac en
Aquitaine ou en régions limitrophes :
Limousin, Poitou-Charentes et MidiPyrénées. Elle coûte 23 euros et offre aux
étudiants 50 % de réduction sur le réseau
SNCF 2e classe pour les déplacements
entre leur domicile (ou celui de leurs
parents) et leur lieu d’études, quelle que
soit la période (bleue ou blanche), sans
aucune restriction. Elle donne également
accès aux tarifs étudiants sur les bus
urbains de certaines villes. Comment
se la procurer ? Retirer l’imprimé au
BIJ à partir de mi-août et le renvoyer
au CIJA de Bordeaux avec les pièces
demandées. La carte est disponible
dans les dix jours. Il est possible de la
faire établir jusqu’au 28 février 2008.
Pour la rentrée 2007, l’Institut Universitaire
de Technologie de Bayonne – Pays
Basque propose aux étudiants un diplôme
universitaire de technologie (D.U.T.) en
Génie Industriel et Maintenance (GIM).
Cette formation sur deux ans comprend
enseignement, élaboration de projets
et stages en entreprise. Ce nouveau
département emménagera dans des
locaux neufs sur le campus de Montaury à
Anglet et bénéficiera de la synergie avec
le département informatique voisin. Seule
une trentaine de places est disponible
pour cette filière réputée « à débouchés ».
Pour en savoir plus >
Tél. 05 59 57 43 44 (ou 43 30)
[email protected]
iutbayonne.univ-pau.fr
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BAYONNE SCOPE
Ça s’est passé à Bayonne et vous ne l’avez peut-être pas vu...
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1 à 3 - Maimorables : Le tremplin Musique à l’appel du 2 juin a mis en scène des musiciens comme Knaklown (1) ou Bostgehio (2), le « quinté » féminin gagnant du tremplin. Le 3 juin a vu le retour de Sergent Garcia aux Hauts-de-Sainte-Croix
devant plus de 3 000 spectateurs (3) - 4 - Un groupe de retraités pampelonais est venu randonner avec ses homologues
bayonnais dans le cadre du jumelage avec Pampelune. - 5 - Rugby : des supporters reconnaissants lors du dernier match
de la saison à Jean-Dauger (Aviron-Bourgoin) le 12 mai - 6 - Lors des Journées du chocolat, trois nouveaux membres ambassadeurs du chocolat de Bayonne ont été nommés : Andrée Rosier, meilleur ouvrier de France dans la catégorie cuisine,
Éric Bayle, « Monsieur Rugby » sur Canal + et Guillermo Pinas Contreras, ambassadeur de la République Dominicaine à Paris.
- 7 - Le championnat de France des arboristes-grimpeurs s’est tenu à Bayonne, place de la Poterne, à l’occasion des Jour4
BAYONNE SCOPE
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nées de l’arbre. - 8 - Le 1er salon du handicap s’est tenu à la Maison des Associations les 6 et 7 mai - 9 - Dans le cadre
des Journées de la Propreté du 7 au 13 mai, des ateliers sur le tri sélectif ont accueilli toutes les générations à la Maison
des Barthes. - 10 - Le 20 avril, le point information du chantier du campus de la Nive a été inauguré en présence de (de
gauche à droite) : Jean-Jacques Lasserre, président du conseil général des Pyrénées-Atlantiques, Alain Rousset, président du
conseil régional d’Aquitaine, Jean Grenet, député-maire de Bayonne, Didier Borotra, président de la CABAB et Henri Labayle,
adjoint au maire délégué au Cadre de Vie et aux Espaces Publics. - 11 - Pour la première fois, la cour du Château-Vieux a ouvert
ses portes à la Fête de la musique le 21 juin avec ici les élèves du conservatoire national de région Bayonne-Côte Basque.
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CARNET
CARNET
DÉCÈS
Marlène AUGUET 31/03/2007 ■ Andrée RENARD 03/04/2007 ■ Eliane THAUVOYE 04/04/2007 ■ Huguette
MENDIBOURE 05/04/2007 ■ Marie VIVIER 05/04/2007 ■ Trinidad GONZALEZ 05/04/2007 ■ Jeanne DAUDON
06/04/2007 ■ Marie ERGUY 09/04/2007 ■ Marguerite LAHARRAGUE 13/04/2007 ■ Hortense BARRÈRE
16/04/2007 ■ Yvonne LESTAGE 17/04/2007 ■ Dominica GESTAS 23/04/2007 ■ Odette VIVEZ 26/04/2007 ■
Hélène MAÏTIA 27/04/2007 ■ Rosa ADAM 29/04/2007 ■ Mariana INESTA 29/04/2007 ■ Laurence TABLEAU
04/05/2007 ■ Espéranza BOTELLA 05/05/2007 ■ Hélène ITHURBIDE 12/05/2007 ■ Paulette DEGEORGES
12/05/2007 ■ Georgette MASSON 13/05/2007 ■ Corinne LEPRÊTRE 21/05/2007 ■ Agapita GUTIERREZ LOPEZ
29/05/2007 ■ Jeanne PÉTRISSANS 30/05/2007 ■ Suzanne LESCA 04/06/2007 ■ Nathalie GRACIET 08/06/2007 ■
Lucie PEYRUSAUBES 11/06/2007 ■ Joseph SARRAT 07/04/2007 ■ Daniel LAGARDE 10/04/2007 ■ Jean SAINTAUBIN 13/04/2007 ■ Jean DULOUT 13/04/2007 ■ Roger MIQUEL 24/04/2007 ■ Christian BROUSSAIN 01/05/2007
■ Paul PELTIER 02/05/2007 ■ Laurent HIRIGOYEN 04/05/2007 ■ Gérard LAVANTÈS 07/05/2007 ■ Francis ORTET
10/05/2007 ■ Richard AMORICH 12/05/2007 ■ Roger SIVAZLIAN 14/05/2007 ■ Alain DENAIS 18/05/2007 ■ André
BARATCHART 23/05/2007 ■ Denis Jean TAQUET 30/05/2007 ■ Christian BACOU 01/06/2007 ■ Edouard POMMIEZ
01/06/2007 ■ André BEUZET 05/06/2007 ■ Pedro GONZALEZ 09/06/2007 ■ Jacques VACHERÉ 11/06/2007
MARIAGES
Françoise HOURCADE et Jacques LABRADOR le 02/04/2007 ■ Mélina MOULINET et Hervé LARRIEU le 07/04/2007
■ Cindy OLIVE et David PINQUET le 07/04/2007 ■ Najat HNINI et Omar ABBAR le 14/04/2007 ■ Marie-Christine
MARTIN et Patrick Joseph GIRARDI le 21/04/2007 ■ Justine de POUTIER et Frédéric THOUAND le 27/04/2007
■ Christine CALMUS et Fabrice CALMON le 30/04/2007 ■ Amandine DEMANGEON et Emmanuel GUERIN le
05/05/2007 ■ Maïté GOÏTY et Jean PUJOL le 05/05/2007 ■ Marie LACOSTE et Nicolas SAINT-JEAN le 05/05/2007
■ Gratianne DARBOURE et Jean JIMENEZ le 05/05/2007 ■ Amandine PALLIS et David ROMEO le 12/05/2007 ■
Julie MONGE et Boris BOIRET le 18/05/2007 ■ Elsa LOUSTAU-CHARTEZ et Sylvain MOREL FATIO le 19/05/2007 ■
Virginie HÉGUY et Ludovic GUEDON le 25/05/2007 ■ Sandrine CLOUT et Yannick CHICOULAA le 26/05/2007 ■
Magali CHABBERT et Didier LARTIGUE le 26/05/2007 ■ Christine LEBIGOT et Emmanuel SAMBRONE le 02/06/2007
■ Marie-Pierre GETTEN et Cédric CALLERAND le 02/06/2007 ■ Claire LE MAISTRE et Arnaud LAXALT le 09/06/2007
■ Priscilla DESRUE et Xavier COMMUNEAU le 09/06/2007. Françoise HOURCADE et Jacques LABRADOR le
02/04/2007 ■ Mélina MOULINET et Hervé LARRIEU le 07/04/2007 ■ Cindy OLIVE et David PINQUET le 07/04/2007
■ Najat HNINI et Omar ABBAR le 14/04/2007 ■ Marie-Christine MARTIN et Patrick Joseph GIRARDI le 21/04/2007
■ Justine de POUTIER et Frédéric THOUAND le 27/04/2007 ■ Christine CALMUS et Fabrice CALMON le 30/04/2007
■ Amandine DEMANGEON et Emmanuel GUERIN le 05/05/2007 ■ Maïté GOÏTY et Jean PUJOL le 05/05/2007 ■
Marie LACOSTE et Nicolas SAINT-JEAN le 05/05/2007 ■ Gratianne DARBOURE et Jean JIMENEZ le 05/05/2007 ■
Amandine PALLIS et David ROMEO le 12/05/2007 ■ Julie MONGE et Boris BOIRET le 18/05/2007 ■ Elsa LOUSTAUCHARTEZ et Sylvain MOREL FATIO le 19/05/2007 ■ Virginie HÉGUY et Ludovic GUEDON le 25/05/2007 ■ Sandrine
CLOUT et Yannick CHICOULAA le 26/05/2007 ■ Magali CHABBERT et Didier LARTIGUE le 26/05/2007 ■ Christine
LEBIGOT et Emmanuel SAMBRONE le 02/06/2007 ■ Marie-Pierre GETTEN et Cédric CALLERAND le 02/06/2007 ■
Claire LE MAISTRE et Arnaud LAXALT le 09/06/2007 ■ Priscilla DESRUE et Xavier COMMUNEAU le 09/06/2007.
NAISSANCES
Bienvenue
à
Maylie Dufourg
née
le 23 mai 2007
Louna Jade MAGGIO 29/03/2007 ■ Athénaïs Caroline Sophie FOURNIE 30/03/2007 ■ Baptiste Jacky Etienne
SÉVILLA 03/04/2007 ■ Anaïs ELHAR 04/04/2007 ■ Mathys DA COSTA 04/04/2007 ■ Florian DA COSTA
04/04/2007 ■ Charlotte DUMONT 04/04/2007 ■ Thomas Arthur Antton ESPIL 05/04/2007 ■ Maëlle PINKOWSKI
05/04/2007 ■ Raphaël LADEVESE 06/04/2007 ■ Lilia DAGUERRE-ITURRIOZ 06/04/2007 ■ Xan Basile DESHAYES
06/04/2007 ■ Samy Hamlaoui REMADNA 08/04/2007 ■ Aminat KHALIDOVA 08/04/2007 ■ Emma DUSSARAT
10/04/2007 ■ Lisa ADGASSIES 11/04/2007 ■ Théo Yves PRIEUR 11/04/2007 ■ Cléa Anne Caroline CHAMBERT
11/04/2007 ■ Yona Lea TRANCHESE-RANGEL 11/04/2007 ■ Jordan URROZ-ALMEIDA 12/04/2007 ■ Oceane
LOZANO 12/04/2007 ■ Malon LAILHEUGUE 13/04/2007 ■ Corentin LIOUS 14/04/2007 ■ Zoé Uhaïna DUPUIS
15/04/2007 ■ Chloé Justine ZAMORA 16/04/2007 ■ Kemen Matthieu SORGON 19/04/2007 ■ Zoé FERRON
20/04/2007 ■ Valentin Joseph Marcel PREVOST ■ 21/04/2007 ■ Pia Marie Clémence MAZEAU 22/04/2007 ■
Patxi IDIART 25/04/2007 ■ Andjela JANIC 25/04/2007 ■ Romain MICHAUD 26/04/2007 ■ Nathanaël Charles
David OYHÉNART 27/04/2007 ■ Antoine Henri LICCIONI 28/04/2007 ■ Michael WATISSÉE 28/04/2007 ■ Rayan
YAGOUB 28/04/2007 ■ Anaïs ETCHEVERRY 30/04/2007 ■ Lila Faty Sylvie BRAMARD 02/05/2007 ■ Charly Mattéo
Victor LARRERE 02/05/2007 ■ Athina Stella Diane LARCHER 03/05/2007 ■ Enzo Tony RAPHANEAU 06/05/2007
■ Jade Charlotte Mayie DISCAZEAUX-BERTHOLLE 07/05/2007 ■ Maïra Sara IACHEMET 08/05/2007 ■ Amaia
GES 09/05/2007 ■ Maxime VIGNES 09/05/2007 ■ Illan ETCHEBERRY 09/05/2007 ■ Yuna ZAOUI 10/05/2007 ■
Maël JOSEAU-DUFOURG 10/05/2007 ■ Louca Michel Philippe VANCŒTSEM 10/05/2007 ■ Mattéo Kenny BRÉZÉ
11/05/2007 ■ Lou-Ann Aurélie Dominique SOUMIER 12/05/2007 ■ Shérine Athena PAPANICOLAOU 12/05/2007
■ Yon MINJOULET 14/05/2007 ■ Enola PEYROUSET 14/05/2007 ■ Tana Matéo TORTILLET 15/05/2007 ■ Corentin
JACQUET 17/05/2007 ■ Artis Miguel TEIXEIRA SOUSA 20/05/2007 ■ Etan François Thierry LECOANET 22/05/2007
■ Maylie Marie DUFOURG 23/05/2007 ■ Mila BALHADERE 24/05/2007 ■ Louane Maïana GARCIA 25/05/2007 ■
Jason SCHOUMANN-LEURIDAN 26/05/2007 ■ Enea SISTIAGA 01/06/2007 ■ Kilian GUERU 01/06/2007 ■ Kentin
PLOUVIER-BOUCHÉ 03/06/2007 ■ Paloma Manon Eliana ETCHEVERRIA 05/06/2007 ■ Inès LANDART 06/06/2007
■ Valentin ZUÉRAS 08/06/2007 ■ Ilona Mélodie Maialen LECANTE 10/06/2007 ■ Eztibalitz Mari Uitzi RECARTCELAYA 12/06/2007.
MAGAZINE
n° 147
Expression
des groupes politiques
La gauche plurielle
URBANISME
PLAN DE SAUVEGARDE : 30 ANS APRES
Enfin ! Le Conseil Municipal du 5 avril 2007 a approuvé le Plan de Sauvegarde et
de Mise en Valeur du secteur sauvegardé, en chantier depuis 30 ans après une
enquête publique qui n’aura duré que 15 jours !
Colette CAPDEVIELLE a rappelé les enjeux :
• Défendre notre patrimoine architectural et culturel, qui a failli être privé d’un
outil majeur avec la loi Malraux que le gouvernement sortant a voulu remettre
en cause.
• Ce Plan doit également permettre de ramener des habitants en centre ville :
par la restauration d’immeubles insalubres, la production de logements
locatifs, la mixité urbaine et sociale mais aussi en répondant aux attentes des
habitants en termes d’habitabilité et de confort. D’où 3 amendements présentés par la Gauche Plurielle :
• Permettre des doubles vitrages, aujourd’hui interdits au travers du Plan de
Sauvegarde, pour une meilleure isolation thermique et phonique.
• Autoriser la pose de panneaux solaires, notre pays restant très en retard dans
ce domaine.
• Veiller à sauvegarder des espaces d’aération à travers la taille et l’architecture
des bâtiments à construire en référence à divers sites sensibles : l’îlot de la
Monnaie derrière la rue des Gouverneurs, la place Montaut, et l’espace entre
les rues des Tonneliers et du Trinquet.
VAUBAN, BELFORT : LE MAIRE RÉCIDIVE
Après la vente d’un important espace public à un promoteur privé près de
l’ancien cinéma Vauban pour des appartements qui seront vendus à 6 000 €
le mètre carré, la Ville a cédé un nouvel espace public rue de Belfort, en plein
cœur du quartier Saint-Esprit.
Colette CAPDEVIELLE a dénoncé un « pied de nez » aux discours tenus sur la
préservation du patrimoine.
Elle a observé que les logements prévus seraient encore une fois inaccessibles
pour des revenus modestes ou des jeunes, le loyer d’un appartement T2 ayant
augmenté de 74,5 % en 6 ans à Bayonne.
Il est inacceptable que notre ville contribue ainsi à la spéculation immobilière
au Pays Basque.
PLAN LUMIÈRE : DES PAROLES AUX ACTES ?
La Ville a récemment organisé une semaine sur le développement durable.
Monique LARRAN-LANGE a proposé à la Ville de passer de la parole aux actes
à l’occasion du plan lumière en mobilisant les énergies renouvelables et en
contrôlant les horaires d’éclairage.
PLAN LOCAL D’URBANISME :
PLUTÔT MOINS QUE PLU
« Ce PLU est un canard boiteux ». La remarque de Bernard CAUSSE sur le Plan
Local d’Urbanisme (PLU) est étayée par les conclusions du commissaire
enquêteur qui a déploré l’absence de Schéma de Cohérence Territoriale et
l’insuffisance du Plan de Déplacement Urbain.
En cause : l’incapacité des Maires du BAB à s’inscrire dans une dimension communautaire alors que les sujets concernés sont de la compétence de la CABAB
: aménagements et déplacements urbains, logements…
Des habitants ont souhaité des parkings périphériques, exprimé des inquiétudes face au transport des déchets industriels en provenance de Tarnos et
Boucau et aux nuisances sonores, déploré les insuffisances notoires de l’habitat
social.
68 % des logements construits sont destinés à des ménages vivant avec plus
de 3 000 € par mois.
BAYONNE
FINANCES
SONNETTE D’ALARME
Le vote des taux d’impôt a permis à Philippe CASENAVE de révéler quelques
chiffres sur la situation de la Ville.
• Dette : 57,7 Millions d’euros au 1/1/07, + 8,9 % en un an.
• Réponses de la Ville aux besoins d’équipement : en forte chute cette année,
- 6,1 millions d’euros.
• Dotations de l’État : + 1 % seulement en 2007 (+1,5 % l’an passé). Le gouvernement avait même envisagé, dans la loi des Finances 2007, d’arrêter le Contrat de
Croissance et de Solidarité qui lie l’État et les collectivités locales, provoquant
l’émoi d’élus de toutes tendances, avant de repousser la mesure d’un an dans
cette période électorale.
• Compensations fiscales versées par l’état suite aux allègements fiscaux : -13 %
pour la taxe professionnelle.
Pendant ce temps les habitants souffrent. Loin des propos du Maire qui vante
l’action de l’État, la part des CDD et de l’intérim représente aujourd’hui 78 %
des intentions d’embauche, contre 35 % en 2000 et 68 % des logements construits sont destinés à des ménages vivant avec 3 SMIC et plus, donc pas les
plus en difficulté.
CADEAU EMPOISONNÉ
2 400 000 €. À l’étroit pour loger ses services, la Ville va acheter l’ancienne
« Banco de Bilbao » rue Bernède. Mais le Maire a décidé de reporter à janvier
2009 – après les municipales – le versement de 90 % du prix d’acquisition.
Un choix très inhabituel qui inquiète sur la situation financière de la Ville et
amputera largement les finances pour le prochain mandat.
FêTES : DES PRIORITÉS
« Des fêtes pour tous » intégrant davantage les familles, les personnes de tous
âges et tous milieux sociaux. Monique LARRAN-LANGE a rappelé les priorités
de la gauche plurielle :
• Engager une vraie concertation avec les acteurs traditionnels de la fête, peñas,
cafetiers, restaurateurs, musiciens en vue d’une charte sur les fêtes,
• Se doter d’outils pour apprécier, en toute transparence, le nombre réel
d’incivilités, crimes, déprédations dont ont dû souffrir habitants et commerçants.
• Signer un contrat global de prévention avec les associations intervenant dans la
toxicomanie, l’alcoologie, le sida, les violences faites aux femmes,
• Planifier de véritables conditions d’accueil afin d’éviter les constats de l’an
passé : 500 à 1 000 tentes sur un espace exigu, mal éclairé avec des conditions d’hygiène approximatives, et des installations précaires sur les trottoirs,
ronds-points etc…
• Reconquérir l’espace festif aujourd’hui amputé par trop de comptoirs extérieurs ou des sonos criardes. Peut-être que le kiosque à musique retouverait sa
vocation de lieu de danse et de musique, si on déplaçait la fête foraine ? Un
village festif associatif, une extension aux 3 quartiers du centre ville ne permettraient-ils pas aussi à tous d’évoluer dans de meilleures conditions ?
SOCIAL
PERSONNES âGéES : UN RETARD CONSIDERABLE
Face au défi du vieillissement, Philippe CASENAVE a rappelé l’urgence. Le
moratoire décidé par le Conseil général des Pyrénées-Atlantiques a laissé
l’agglomération bayonnaise avec un déficit estimé à 455 places d’hébergement
pour personnes âgées à l’horizon 2010. L’encadrement dans ces établissements est localement inférieur à la moyenne nationale et devrait plus largement intégrer des moyens en personnel d’animation, psychologues, services
sociaux…
Le CCAS devant regrouper ses locaux place des Gascons, il s’est interrogé aussi
sur la nécessité d’une antenne du CCAS sur l’autre rive de l’Adour.
MAGAZINE
n°147
Expression
des groupes politiques
HANDICAP : LA CABAB AUSSI ?
Soulignant le travail de la commission extra-municipale handicap, devenue
obligatoire depuis la loi du 11/2/05, Philippe CASENAVE a souligné que cette
concertation devrait s’étendre à la Communauté d’Agglomération du BAB,
celle-ci ayant compétence pour le Plan de Déplacement Urbain.
Il a également souhaité un effort plus important pour l’accès à l’emploi des
personnes en situation d’handicap.
CLASSES À HORAIRES
AMENAGÉS MUSIQUE
Monique LARRAN-LANGE a souhaité que ces classes, qui ont beaucoup de succès à Saint-Léon, puissent être étendues à d’autres écoles, notamment dans le
secteur concerné par la Zone d’Éducation Prioritaire.
QUARTIERS
Philippe CASENAVE a exprimé que le Centre de loisirs prévu à l’école Brana
devait par la suite bénéficier de locaux spécifiques pour développer son action
vers les enfants du quartier.
Vous voulez nous contacter, donner votre avis ?
Groupe des élus de la Gauche plurielle,
26 Place des Gascons, 64100 BAYONNE - 05 59 50 25 63
Bayonne 100 % à gauche
D’importantes carences municipales !
En matière d’accueil de la petite enfance
L’effort de l’État, ces dernières années, s’est accru en faveur des aides directes
aux familles et a proportionnellement décru pour les aides en équipements.
La majorité municipale a fait le choix de faire le strict minimum en matière
d’équipements collectifs alors que, depuis les années soixante, le taux d’activité
féminin a doublé passant de 40 % à 80 %.
• Aujourd’hui la priorité doit être donnée au développement de l’accueil collectif plutôt qu’à un renforcement favorisant l’interruption de la vie professionnelle des femmes . Il faut aller vers la gratuité en commençant par la gratuité
immédiate pour les familles aux bas revenus.
Concernant les déplacements urbains
Un diagnostic avait été réalisé en 2003. Depuis plus rien ! Il est vrai que le
gouvernement a, depuis 2004, supprimé tout financement concernant cette
question. Et le plan local d’urbanisme n’a toujours pas intégré la dimension
des déplacements urbains.
Aussi, au fil des années, on voit défiler de nombreux aménagements urbains
sans que cela s’insère dans un plan d’ensemble prenant en compte une politique définie de déplacements urbains. Or Bayonne concentre l’essentiel des
motifs des motifs de déplacements de l’agglomération
Il est d’une extrême urgence de mettre en place une autre logique des transports dans l’agglomération : aménagement urbain facilitant les transports
collectifs et les pistes cyclables, parkings à la périphérie, trains avec horaires
rapprochés aux heures d’entrée et de sortie des entreprises et des écoles,
transports collectifs non polluants et gratuits en commençant dés maintenant
par les couches les plus défavorisées.
Concernant l’engagement de la CABAB dans un « Plan Climat »
Afin d’aller au delà des bonnes intentions, il faut qu’il y ait un engagement
concret qui se décline notamment au niveau de l’habitat ( isolation, rénovation thermique, énergies renouvelables), au niveau des déplacements ( plan
alternatif à la voiture) et des déchets (réduction et utilisation de matériaux
recyclables).
BAYONNE
La CABAB devrait concrétiser solennellement son engagement en ratifiant le
protocole de Kyoto, comme l’ont fait des centaines de villes par le monde.
Pour tout contact :Tél/Fax : 05 59 63 01 41
E-mail : [email protected]
L’alternative
pour Bayonne, Baiona Berria
En quoi la loi relative à la Prévention
de la Délinquance du 5 mars 2007 concerne-t-elle
les affaires municipales et le Maire ?
Nous relevons ici les points concernant le rôle futur du Maire au titre d’une
loi qui mélange prévention et répression. Nous interpellerons Jean GRENET
lors du prochain Conseil Municipal. En effet, les menaces que véhiculent cette
loi sur les libertés individuelles et le secret professionnel concernent tou-te-s
les bayonnais-e-s. Selon les décrets d’application, le Maire recevra systématiquement ou pourra exiger des informations à caractère personnel, extrêmement précises émanant des services sociaux, de police, de gendarmerie, du
Procureur de la République de la CAF, des écoles, des collèges, des lycées, de
l’Inspection Académique. Ces informations concernent les situations individuelles des habitant-e-s. Votre enfant a été exclu 8 jours du Collège ? M. le Maire
vous convoque et vous semonce. Vous avez chanté sous un balcon et reçu une
contravention pour trouble à l’ordre public ? M. le Maire est informé et vous
rappelle à l’ordre. Vous êtes endetté ? M. le Maire saisit le Juge des Enfants…
Qui plus est, le Maire peut décider de créer un « Conseil des droits et des
devoirs des familles » dont la loi ne précise ni la qualité ni le nombre de membres minimum. Il nous semble particulièrement scandaleux que les habitante-s d’une ville voient livrées, avec ou sans leur consentement, des informations
aussi personnelles qu’intimes au Maire de la commune. Comment garder son
libre arbitre, son indépendance, sa dignité quand on doit subir un tel fichage et
se justifier devant le Maire ? À l’heure où les services sociaux et de prévention
sont victimes de coupes sombres dans leurs effectifs, cette loi veut faire jouer
un rôle de « shérif » à un élu. Que le Maire d’une commune joue un rôle dans la
prévention des conduites à risques, soit ! Mais qu’il organise la collecte sur un
fichier de données nominatives et personnelles concernant des personnes et
des familles est une atteinte fondamentale aux droits de l’être humain. Aussi,
nous demandons instamment au Maire et à la majorité de « résister » avec
nous aux sirènes d’une loi qui confond « Prévention » et « Répression ».
Hauteskunde urtea, urte berezia !
Ekainean iragan berri ditugu hauteskunde legegileak. Abertzale eta euskaltzaleak bereziki arranguratzen dituzten dozierrak, izigarri da nola gure jaun auzapez-diputatuak aintzinarazi dituen hauteskunde horien karietarat. Joan den
abenduan, euskararen erabilpenerako hitzarmena izenpetzen zuen euskararen
erakunde publikoarekin. Ekainean, herriko lan batzorde batean, haurtzaindegi
elebidun baten idekitzea iragartzen ziguten ofizialki. Ekainean, bidez-merkataritzako kideek herriko etxearekin haien azoka merkatu estalian kokatzeko
zuten auzia babatean konpontzea lortu dute… Hori guzia ulertzeko, behar da
gogoratu, 1997-ko hauteskundeen bigarren itzulian, N. Péryk, J. Greneteri gaina
hartu ziola, bozka euskaltzale eta abertzaleeri esker omen… Hauteskunde urte,
urte berezia dugu dudarik gabe !
BAIONA BERRIA / L’alternative pour BAYONNE
15 Chemin de HAYET, 64100 BAYONNE - Tel : 0559550471 / 0616680623
http://baiona-berria.hautetfort.com/ - [email protected]
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