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TP 1
EXPERIENCE N°1
But : déterminer la présence de colonies d’Escherichia coli selon l’utilisation ou non d’agents
destructeurs de bactéries : antibiotique (ampicilline), alcool et savon.
Principe : préparer un milieu de culture gélosé LB-agar avec ou sans ampicilline et effectuer
des empreintes de doigts avec ou sans alcool et savon, puis faire incuber.
Résultat :
Figure 1 : Colonies d’Escherichia coli sur milieu LB : Témoin (à gauche) / Sans ampicilline +
ou – savon ou alcool (au milieu) / Avec ampicilline + ou – savon ou alcool (à droite)
La boîte témoin (figure 1 à gauche) nous prouve qu’il y a bien présence de bactéries sur nos
doigts, d’où la croissance de colonies bactériennes après incubation sur milieu riche gélosé
LB-agar sans aucun traitement antibactérien. L’ampicilline est un antibiotique inhibant la
synthèse de la paroi des bactéries Gram- et provoquant ainsi la lyse de la cellule.
Sur la boîte ne contenant pas d’ampicilline (figure 1 au milieu), le test des empreintes de
doigts a été effectué avant et après lavage à l’alcool d’une part, au savon d’autre part. On
observe la présence de colonies bactériennes avant lavage, comme sur notre boîte témoin,
mais on note bien l’absence de toute colonie bactérienne après lavage, que ce soit avec
l’alcool ou avec le savon. On peut donc supposer que l’alcool et le savon contiennent des
agents destructeurs de bactéries.
Néanmoins, nous noterons le fait que certains binômes ayant effectué la même expérience ont
tout de même obtenu la croissance de colonies bactériennes après lavage. On peut donc en
déduire que l’efficacité de l’alcool et du savon sur la destruction des bactéries dépend de
certains paramètres quantitatifs et qualitatifs : temps de lavage, qualité du lavage, quantité et
concentration de produit utilisé...
Sur la boîte contenant de l’ampicilline (figure 1 à droite), le protocole est le même que pour
la boîte sans ampicilline. On constate l’absence de toute colonie bactérienne, que ce soit avant
ou après lavage. Ceci confirme l’efficacité de l’ampicilline (du moins à la dose administrée
dans cette expérience) et que les bactéries qui étaient présentes sur nos doigts sont de type
Gram-. En observant nos boîtes, on sait que l’on peut distinguer des colonies bactériennes
selon au moins deux critères : la couleur et la taille.