Seediscussions,stats,andauthorprofilesforthispublicationat:https://www.researchgate.net/publication/233414895 MODELISATION,COMMANDEETGESTIONDE L'ENERGIED'UNVEHICULEELECTRIQUE HYBRIDE THESIS·JUNE2011 CITATION READS 1 2,730 1AUTHOR: SifEddineGuenidi NationalPolytechnicSchoolofAlgiers 2PUBLICATIONS1CITATION SEEPROFILE Availablefrom:SifEddineGuenidi Retrievedon:12March2016 MODELISATION, COMMANDE ET GESTION DE L’ENERGIE D’UN VEHICULE ELECTRIQUE HYBRIDE Guenidi Sif Eddine Laboratoire de Commande des Processus (LCP), Ecole Nationale Polytechnique, 10, avenue Pasteur, Hassan Badi, BP 182, El Harrach, Alger, Algérie [email protected] I. INTRODUCTION L'industrie automobile est confrontée à une pression croissante pour créer des véhicules qui profitent des sources d'énergies alternatives. L’augmentation du prix du carburant et les normes de plus en plus strictes d'émissions exigent que les nouvelles technologies développées répondent à ces besoins. En même temps, l'industrie automobile a besoin de satisfaire sa clientèle en gardant toujours haut ces standards de performances, et pourtant l'industrie veut continuer à bénéficier de l'infrastructure déjà en place comme les « stations-services ». Des entreprises telles que Toyota, GM, et Ford ont consacré beaucoup d'efforts afin d’apporter de tels systèmes sur le marché. Développer un système qui fusionne les nouvelles technologies « sources d'énergie électrique : moteurs, batteries, pile à combustible » avec les techniques existantes « moteurs à essence/diesel » afin de produire un véhicule hybride, cela nécessite un processus de développement à grande échelle qui met en contribution tous les ingénieurs participant au design. Un tel système fait partie des systèmes pluridisciplinaires il demande des compétences multiples pour son développement, sa conception et sa gestion d’énergie. [1] II. MODELE DE SIMULATION Dans cet article, nous examinons un modèle de véhicule hybride-électrique de type série/parelle sous Matlab /Simulink, en utilisant les positions de la pédale Convertisseur DC/DC Bus Vdc Mots Clés — Véhicule électrique hybride, Simulation, Modélisation, Stratégie de commande, Gestion de l'énergie (accélérations /décélérations) déduites du cycle de conduite, comme signal d’entrée principale. La simulation illustre le flux d'énergie et sa distribution en vertu des différents modes de fonctionnement du véhicule hybride. Tous les éléments de traction sont modélisés et regroupés pour créer un modelé énergétique (Figure 1) capable de simuler le comportement hybride , qui associe les différentes sources d’énergie de manière efficace et optimale à l’aide d’un système de commande qui se base sur une logique permettant un partage de puissance bénéfique qui se traduit par une économie du carburant diminuant les rejets polluants l’atmosphère . Batterie Résumé — Ce travail est consacré à la modélisation et à la simulation d’un véhicule électrique hybride ayant deux sources d’énergies : un moteur thermique et une motorisation électrique. L’architecture série/parallèle est adoptée pour la modélisation ainsi chaque organe de la traction est modélisé séparément, Le modèle du véhicule construit pour la simulation consiste à assembler les déférents blocs des composants en les reliant d’une manière structurée tout en respectant la causalité physique. Pour la commande de l’ensemble motopropulseur une stratégie de commande est développée, dont le rôle est de choisir à chaque instant la meilleure répartition de puissance entre les différentes sources d’énergie d’une manière à minimiser la consommation de carburant et les émissions des polluants. Moteur Electrique Arbre Moteur Electrique Dynamique du Véhicule Moteur Elec Couple Ref Système de Management d’énergie Géné Couple Ref Mth Couple Ref Génératrice Electrique Train Mécanique Arbre Gén Position du Pédale Puissance Electrique Puissance Mécanique Signaux de Commande Moteur Thermique Arbre Moteur Thermique Figure 1 : Vue générale du modèle de simulation du véhicule hybride A. Cycle de Conduite Dans le cadre de cette étude, un cycle de conduite exprime l’évolution de la vitesse du véhicule en fonction du temps. Il permet d’évaluer la consommation et/ou les émissions de polluants du véhicule dans des conditions de conduite identiques. Pour les besoins de la simulation et pour reproduire un trajet routier avec différentes conditions de conduites on a recours au cycle de vitesse européen normalisé (NEDC), Figure 2. Figure 2: Cycle de vitesse Européen Normalisé (NEDC) B. Dynamique du véhicule En appliquant le principe fondamental de la dynamique sur l’équation 2, on peut déduire la vitesse V. [2] Les différentes forces auxquelles le véhicule en mouvement est soumis sont représentées sur la Figure 3 C. Moteur Thermique Un moteur thermique convertit une énergie chimique en énergie mécanique. Les moteurs thermiques les plus utilisés actuellement sont les moteurs à essence et les moteurs Diesel. Le moteur est modélisé avec une seule entrée qui est la consigne de couple du moteur et qui correspond à la position de la pédale d'accélérateur du véhicule. En sortie, un vecteur contenant le couple et la vitesse du moteur est disponible. Ce bloc est une modélisation très simple n'incluant pas la dynamique de la combustion et ne faisant pas apparaître de frottement ainsi que les pertes associées. [3] La figure 4 représente les caractéristiques Couple/Vitesse et Puissance/Vitesse du moteur thermique. Figure 3 : Les forces agissants sur un véhicule [2] Le comportement d'un véhicule en mouvement le long de son sens de déplacement est déterminé par toutes les forces qui agissent sur lui dans cette direction. La Figure 3 montre les forces agissant sur un véhicule dans une pente. L'effort de traction, Ft, dans la zone de contact situé entre les pneus des roues motrices et la surface de la route propulse le véhicule vers l'avant. Il est produit par le couple du moteur, et ensuite transféré à travers la transmission aux roues motrices. Lorsque le véhicule est mobile, il ya une résistance qui tente d'arrêter son mouvement, cette résistance comprend en général la résistance au roulement, la traînée aérodynamique et la résistance en montée. Selon la deuxième loi de Newton, l'accélération du véhicule peut être écrite comme : Ft Fr dV , (1) dt .M Ou V est la vitesse du véhicule, ∑ Ft est l'effort de traction totale du véhicule ∑ Fr est la résistance totale, M est la masse totale du véhicule, et ∂ est le facteur de masse qui aide à convertir les inerties rotationnelles des éléments de rotation en translation. Figure 4 : les Caractéristiques Couple/Vitesse et Puissance/Vitesse du moteur thermique D. Train Planétaire Figure 5 : Train planétaire L'équation dynamique du mouvement du véhicule le long de la direction longitudinale est : M dV ( Ftf Ftr ) Frf Frr Fg Fw dt (2) Frf et Frr, : Résistances de roulement des pneus avant et arrière Ftf et Ftr, : Effort de traction des pneus avant et arrière Fw: Trainée Aérodynamique Fg : Résistance de la pente Le modèle dynamique choisi est un modèle simplifié qui ne tient pas compte des forces de roulis et de tangage. Le véhicule est modélisé comme une masse en mouvement soumise à la force motrice Ft développée par le groupe motopropulseur et à différents efforts liés à l’environnement. Le véhicule hybride additionne 3 sources d’énergie, l’une est thermique et deux sources électriques, cela implique l’utilisation d’un répartiteur de puissance pour pouvoir bénéficier pleinement du rendement de chaqu'une Le type de répartiteur de puissance utilisé est un train planétaire épicycloïdal (Figure 05). Il permet d’avoir une addition de couples des trois moteurs sans imposer un rapport fixe entre les régimes. Le train planétaire épicycloïdal est composé d'un pignon planétaire associé à des pignons satellites (appelés ainsi car les satellites tournent autour du planétaire comme dans le système solaire). Le train planétaire reçoit, par la couronne à denture interne, la puissance du moteur électrique et par le porte-satellites celle du moteur thermique. Le pignon soleil étant solidaire de la génératrice. [3] E. Batterie Nous présentons une des voies technologiques possibles d’alimentations embarquées. Il s’agit des batteries utilisées dans tous les véhicules hybrides actuels. Les types de batteries choisies sont les batteries nickelhydrure de métal, elles possèdent des performances massiques et volumiques très supérieures aux technologies à base de plomb ou de cadmium et on profite du développement de l’électrode à base de nickel utilisée pour les batteries Ni-hydrogène développé pour les applications spatiales. Ce type de batterie, dans sa version traction, à équipe principalement les véhicules des constructeurs japonais comme la Toyota Prius. Le modèle de batterie utilisé [4] est simplement une source de tension contrôlée en série avec une résistance interne mais il reproduit exactement les courbes de charge et de décharge de la plupart des types de batteries, c’est un modèle dynamique et paramétrable. Le schéma suivant illustre le circuit équivalent du modèle dynamique : catégorie, à des compatibilités entre les tensions des sources et des récepteurs. Ce problème sous-entend la présence à bord des véhicules électriques de convertisseurs électroniques dont le rôle est de lever les incompatibilités de fonctionnement. 30 kW 20 kW Conversion AC/DC Génératrice K1 Cbus 20 kW L 50 kW Batterie Conversion AC/DC Moteur K2 Conversion DC/DC Figure 7 : System de traction électrique d’un véhicule hybride. Deux types de conversions sont utilisés dans la partie traction électrique du véhicule hybride : 1. Un Convertisseur AC/DC (Redresseur) Un redresseur est utilisé en sortie de la génératrice pour convertir la tension triphasée alternative en tension continue. Un convertisseur est également utilisé pour convertir le courant continu en courant alternatif triphasé pour alimenter le moteur. 2. Un Convertisseur DC/DC (Hacheur) Figure 6 : Un model de batterie générique paramétrable. Ebatt = Tension non linéaire (v), E0 = Tension constante (v) Exp(s)= Dynamique exponentielle de zone (v) Sel(s)= Représente l’état de la batterie. Sel = 0 pendant la décharge, Sel = 1 pendant la charge. ) ou résistance K= Constante de K = de polarisation( de polarisation (ohms). TABLE I : L’expression mathématique ( Le véhicule hybride abrite une batterie de (20 kW) d’où la nécessité d’avoir un convertisseur DC/DC pour permettre Type de batterie NiMetal Hydrure L’état ( ( La Table 01 récapitule les expressions mathématiques utilisées comme fonctions ( ) de charge et de décharge respectivement pour la batterie nickel-hydrure de métal. F. Convertisseurs Dans la plupart des véhicules hybrides, on se trouve confronté à la compatibilité des sources d’énergie à courant continu et à courant alternatif, et à l’intérieur d’une même ) ( ( ( | | < 0) ) i*= Dynamique du courant en basse fréquence (A). i= Courant de batterie (A), it=Capacité extraite (Ah), Q=Capacité maximum de batterie (oh) A= Tension exponentielle (v), ), B= Capacité exponentielle ( L = Laplace L’expression mathématique ) ) > 0) ( ) d’augmenter la tension de 202 V à 500 V. La puissance en entrée et en sortie du convertisseur est de 20 kW. La tension du bus DC aux bornes du condensateur est régulée à 500V.[6] Tous les convertisseurs utilisés sont bidirectionnels de façon à permettre au courant de circuler dans les deux sens selon le mode de fonctionnement utilisé (freinage ou traction). G. Moteurs Électriques Figure 9 : Machine équivalente au sens de Park. Les équations électriques et mécaniques de la machine synchrone sont les suivantes : ( Figure 8 : Toyota e-CVT transmission : MG1 est à gauche, MG2 à droite, le train épicycloïdal au centre. Le bon choix de la partie électrique du véhicule hybride est l’élément majeur pour la réussite du mariage entre le thermique et l’électrique. Pour cela Le moteur synchrone à aimants permanents (MSAP) semble à plus d’un titre, la solution la plus adaptée pour une traction automobile grâce à ses performances techniques et en particulier, sa compacité et son rendement. Il a été retenu par Toyota dans la Prius pour les raisons suivantes : bon rendement bonnes performances dynamiques grâce à la faiblesse des inductances statoriques due à la largeur importante de l’entrefer apparent. champ magnétique important dans l’entrefer ; pas de source de tension continue pour l’excitation La Modélisation de la MASP La modélisation de la MSAP passe par une représentation d'état du deuxième ordre en utilisant la transformation de Park. Cette représentation est nécessaire car les entrées et les sorties du modèle de la machine synchrone sont exprimées dans le référentiel a,b,c. La transformation de Park permet de convertir les tensions et les courants pour chaque bobine dans le référentiel a,b,c en deux composantes dans le référentiel d,q,O. (Figure 9 ) ) ( [( { ) ) * ] Les véhicules hybrides équipes d’un moteur à courant alternatif, alors il est nécessaire d’interposer entre la source d’énergie et le (ou les) moteur(s) de traction un dispositif de conversion appelée onduleur, qui transforme l’énergie électrique à courant continu en énergie électrique à courant alternatif et qui permet de réaliser la commande du couple des moteurs et le réglage de la vitesse du véhicule tant en mode traction qu’en mode freinage. La conversion DC/AC peut être réalisée de multiples manières. Mais l’usage, les particularités des véhicules routiers et la rationalisation des solutions industrielle ont conduit à privilégier une structure d’onduleur à six interrupteurs bidirectionnels constituée par l’association d’un IGBT et d’une diode montes en antiparallèle et commandes selon une loi du type MLI (Modulation de Largeurs d’Impulsion, en anglais (PMW). Ce type de montage permet d’associer une source de tension (de type batterie) et un récepteur de type source de courant (moteur asynchrone, moteur synchrone bobine, a aimant permanent ou a reluctance variable). L’onduleur est commandé par la technique de Modulation de la Largeur d’Impulsion (MLI). Elle consiste à imposer aux bornes de la machine des tensions, hachées à fréquence fixe, évoluant en fonction des références de tension obtenues à partir des régulateurs des courants. A l’aide d’un signal triangulaire appelé porteuse, ces tensions sont modulées en largeur d’impulsion afin de déterminer les instants de commutation et la durée de conduction de chaque interrupteur de l’onduleur. A chaque instant, l’un des deux interrupteurs de chaque bras est en conduction et l’autre est bloqué. directement les roues et aussi la génératrice, qui fournit à son tour la puissance nécessaire au moteur électrique, celuici contribue à son tour à l’effort de traction. Mode Freinage Lors des phases de freinage ou de décélération du véhicule, la machine électrique fonctionne en mode générateur et récupère l’énergie cinétique de freinage pour recharger la batterie. Figure 10 : Schéma de principe de 1' entraînement électrique du moteur. L’entraînement électrique de la génératrice La MSAP utilisée en mode génératrice est entraînée par le moteur thermique et fournit une puissance au moteur électrique. Le fonctionnement de 1' entraînement est donc identique à celui du moteur électrique. Une régulation de vitesse y est également effectuée. Les modèles de l'onduleur, de la commande vectorielle et du contrôleur sont parfaitement similaires à ceux de l'entraînement électrique du moteur. [3] Mode Démarrage Le démarrage du véhicule est assuré par le moteur électrique, l’objectif est d’avoir un mode tout électrique et de garder le moteur thermique éteint pour ne pas l’utiliser dans sa zone de faible rendement. Accélération Lors d'une forte accélération le moteur électrique délivre sa puissance maximale, il est alimenté principalement par la batterie et aussi par la génératrice, celle-ci est entraînée par le moteur thermique. Ce dernier fonctionne dans sa zone de rendement optimal car quand la demande de couple est forte, le moteur thermique fournit sa puissance maximale. Mode Croisière Dans le monde croisière le train épicycloïdal distribue la puissance générée par le moteur thermique, il entraîne Figure 11 : Système de contrôle du modèle du véhicule III. SIMULATIONS ET RESULTATS Les résultats de ces simulations [5] sont réalisés avec le cycle de conduite (NEDC) à partir des paramètres des moteurs de la Toyota Prius [6] D’après la répartition optimale des couples nous retrouvons les principales fonctionnalités du véhicule hybride : à l’arrêt du véhicule, le moteur thermique est systématiquement éteint. La machine électrique assure le démarrage de celui-ci jusqu’à une certaine vitesse, ou le moteur thermique s’allume pour assurer la traction et en même temps recharger la batterie via la machine électrique qui fonctionne en mode générateur (flux série). A vitesse stabilisée du véhicule (quand celle-ci est inférieure à 50km/ h), la traction est en mode électrique pur. Toutes les décélérations du véhicule sont assurées par la machine électrique permettant ainsi la récupération de l’énergie de freinage. Vitesse du véhicule (Kph) 60 50 40 Vitesse (Kph) H. y èm d manag m n d’én rg Le système de gestion de l'énergie présenté utilise un algorithme simple basé sur une logique de seuil , son objectif est de développer selon la position de la pédale d'accélérateur et la vitesse du véhicule, la commande de l’ensemble motopropulseur dont le rôle est de choisir à chaque instant la meilleure répartition de puissance entre les différentes sources d’énergie d’une manière à minimiser la consommation de carburant et les émissions des polluants. Pour une meilleure compréhension nous avons utilisé Stateflow®, pour bien illustré les différents modes de fonctionnements de la motorisation hybride ainsi que les passages d’une source d’énergie à une autre. Quatre modes de fonctionnement sont envisageables : 1. Démarrage 2. Accélération 3. Croisière 4. Freinage 30 20 10 0 -10 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 Temps (sec) Figure 12 : Vitesse du véhicule (Km/h) 1.6 1.8 2 4 x 10 Couples ( Moteur Thermique ,Moteur Electrique ,Génératrice) Etat de la génératrice 400 1 Couple du Moteur Thermique Couple du Moteur Electrique Couple de la Génératrice Etat de la génératrice 300 0.9 Couple (N.m) 200 100 0 -100 0.8 0.7 0.6 0.5 0.4 0.3 0.2 -200 0.1 -300 0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000 0 0 Temps (sec) 0.2 0.4 0.6 0.8 Les états des moteurs du véhicule confirment le résultat de la simulation, le moteur électrique affiche une contribution continue au long du cycle de conduite mais l’état du moteur thermique illustre une sollicitation seulement lors des fortes demandes de puissances tel que les accélérations, et finalement la génératrice s’active quand le moteur thermique est éteint pour alimenter le moteur électrique , elle se désactive instantanément quand le moteur thermique se met en marche puis elle redémarre pour recharger la batterie. On note que l’ajout de la motorisation électrique diminue de manière significative l’utilisation du moteur thermique et permet même d’avoir un roulement tout électrique. Etat du moteur électrique 2 1.6 1.4 1.6 1.8 2 4 x 10 L’allure de la consigne de vitesse délivrée par le conducteur via la pédale d’accélération est identique celleillustrée illustré par le couple thermique. A partir de la position de la pédale d’accélérateur et de la vitesse du véhicule, le calculateur détermine la vitesse de rotation optimale du moteur thermique et la consigne d’ouverture du papillon des gaz. En fin de compte, le mode tout électrique a été simulé, toute la gamme électrique est activée lorsque le moteur est éteint. L'intention de garder le moteur thermique éteint est largement due à son inefficacité à basse vitesse. Avec un système de stockage d'énergie limitée et la puissance du groupe moteur/générateur le mode tout électrique a été activé à basse vitesse et dans les conditions de faible puissance. 1.4 Signal de la pédale demandé 1 1.2 1 0.8 0.6 0.4 0.2 0 0 1.2 Figure 16 : Etat de la Génératrice 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 Temps (sec) 2 4 x 10 Signal de la pédale demandé Etat du moteur électrique 1.8 1 Temps (sec) Figure 13 : Couples Moteurs Thermique, Electrique et Génératrice 0.9 0.8 0.7 0.6 0.5 0.4 0.3 0.2 0.1 Figure 14 : Etat du moteur Électrique 0 0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000 3500 4000 Temps (sec) Etat du moteur thermique Figure 17 : Signal de la pédale d’accélération 1 0.8 Couple du moteur thermique (N.m) 250 0.7 0.6 200 0.5 0.4 Couple(N.m) Etat du moteur thermique 0.9 0.3 0.2 0.1 0 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 Temps (sec) Figure 15 : Etat du Moteur Thermique 1.6 1.8 150 100 50 2 4 x 10 0 -50 0 500 1000 1500 2000 2500 3000 Temps (sec) Figure 18: Couple du Moteur Thermique L’état de charge de la batterie (%) est l'historique de la batterie « State Of Charge » lors du cycle de conduite utilisé. La première SOC était de 100%. La plage de fonctionnement est comprise entre 100% et 95% . 250 240 230 220 210 200 190 180 170 0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000 Temps (sec) Figure 21 : Tension de la Batterie Dans la figure illustrant l’évolution temporelle d’un courant de phase statorique lors d’une variation de la vitesse. L’amplitude ainsi que la fréquence s’adaptent suite à la variation de la vitesse. Etat de charge de la Batterie (Soc) 101 100 Courant I as statorique du moteur électrique 250 99 200 98 150 100 97 Courant (A) Pourcentage (%) Tension de la Batterie 260 Voltage (V) La tendance à la baisse de la courbe reflète la nature de décharge au cours de la période de simulation courte. La fluctuante du SOC a été causé par l'alimentation de la batterie par le freinage récupératif. En raison de la limite de fonctionnement de la batterie à un faible niveau de charge SOC, le véhicule atteint un point où le moteur thermique doit démarrer. Par conséquent, le temps du mode tout électrique dans ce cycle de conduite était de 60 secondes (Etat du Moteur Thermique), sauf si la capacité du système de stockage de l'énergie a été augmenté, la durée du mode tous électrique est toujours relative à l’état de charge de la batterie et il n'ya pas de temps déterminé ou de gamme pour cela. 96 95 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 Temps (sec) 50 0 -50 -100 2 4 x 10 -150 Figure 19 : Etat de charge de la batterie -200 -250 0 La tension du bus continu des onduleurs élevait par l’hacheur à 500 V, permettant ainsi, d’avoir un plus faible courant (donc moins de pertes) pour une même puissance demandée. La tension du bus augmente lors des phases d’accélération et de récupération au freinage. 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 Temps (sec) 2 4 x 10 Figure 22 : Courant Ias statorique du moteur électrique Courant I as statorique de la Génératrice (A) 400 300 Tension du convertisseur DC/DC (Volt) Tension du convertisseur DC/DC (Volt) 200 Courant (A) La tension délivrée/reçue par la batterie elle est maintenue autour de 220 V, pour les phases d’accélération, la tension chute au-dessous de 220 V pour alimenter le moteur et pour les phases de décélération, la batterie se recharge en récupèrent l’énergie du freinage. 100 0 -100 -200 -300 560 -400 540 -500 0 520 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 Temps (sec) 1.8 2 4 x 10 Figure 23 : Courant Ias statorique de la génératrice 500 480 460 440 420 400 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 Temps (sec) Figure 20 : Tension du Bus Continu 1.6 1.8 2 4 x 10 Dans les variations des couples électromagnétiques des moteurs. Nous soulignons d’abord, un couple moteur élevé pendant le démarrage. Les moteurs maintiennent ces couples électromagnétiques élevées de l’arrêt jusqu’à la stabilisation de leurs vitesses. A ce moment la, les couples moteurs commencent à diminuer puis ils se stabilisent à leur tour. Couple Electromagnétique Ce du moteur électrique Vitesse du moteur thermique (rpm) 300 1400 Ce du moteur électrique ( Mes) Ce du moteur électrique ( Réf) 200 1200 Vitesse (rpm) Couple (N.m) 1000 100 0 -100 800 600 400 200 -200 0 -300 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 Temps (sec) -200 0 2 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000 Temps (sec) 4 x 10 Figure 24 : Couple Electromagnétique Ce du moteur Electrique Figure 28 : Vitesse du moteur thermique (rpm) Couple Electromagnétique Ce de la Génératrice 100 La stratégie de commande choisit la meilleure répartition de puissance entre le moteur électrique la génératrice et la batterie. Cette stratégie a permis de garder le moteur électrique toujours alimenté sans épuiser la batterie et permettre sa recharge dans les décélérations cela permet principalement d’utiliser le moteur thermique au meilleur de son rendement et de réduire les émissions d’oxydes de carbone et même de les supprimer notamment par un démarrage tout électrique. Couple (N.m) 50 0 -50 Ce de la Génératrice (Mes) Ce de la Génératrice (Réf) -100 -150 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 Temps (sec) 2 4 x 10 Figure 25 : Couple Electromagnétique Ce de la génératrice L’allure de la vitesse (RPM) du moteur électrique est identique à celle du véhicule cela est dû au mode tout électrique qui domine la traction du véhicule. Vitesse du rotor du moteur électrique (rpm) 600 500 Vitesse (rpm) 400 300 200 100 0 -100 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 Temps (sec) 2 4 x 10 Figure 26 : Vitesse du rotor (rpm ) du moteur électrique L’allure de la vitesse (RPM) de la génératrice est identique à celle de la figure qui illustre la vitesse du moteur thermique cela est expliqué par l’architecture mixte du véhicule hybride utilisé, ou la génératrice est entrainée par le moteur thermique. Vitesse du rotor de la Génératrice (rpm) 3000 2500 Vitesse (RPM) 2000 1500 1000 500 0 -500 -1000 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 Temps (sec) Figure 27 : Vitesse du rotor (rpm) de la génératrice 1.8 2 4 x 10 IV. CONCLUSION L’objectif de cet article est de modéliser de commander et de simuler un véhicule électrique hybride, le modèle conçu à permis l’étude du comportement du véhicule face à l’ajout d’une deuxième source d’énergie, l’architecture employée ainsi que la stratégie de commande permettent d’avoir un partage de puissance très favorable au niveau de la consommation du carburant car au-dessous de 50km/h , le véhicule est largement capable de rouler en mode tout électrique en gardant le moteur thermique éteint , au-delà de cette vitesse ,la stratégie de commande hybride arrive à propulser le véhicule en utilisant la double motorisation électrique et thermique sous la contrainte du niveau de charge de la batterie , Pour effacer de problème on a eu recours à la récupération de l’énergie du freinage, la génératrice assiste elle aussi pour fournir de l’énergie électrique son rôle consiste à convertir la puissance mécanique fournie par le moteur thermique. Les simulations faites sous Simulink/Matlab montrent un véhicule stable qui suit le cycle de conduite imposé, le choix des composants et les avancées technologiques en matière d’électronique, électronique de puissance et d’automatique ont facilité l’intégration d’une énergie propre aux sein des véhicules traditionnels, Nous avons indiqué, dans cette article , l’importance de la gestion d'énergie car la disponibilité au bord du véhicule de deux types d'énergies impose un partage efficace qui servira à rouler sans contraintes , reste à dire que la grande observation faite au long de ce travail est qu’une mauvaise stratégie de gestion énergétique nous conduit vers un véhicule hybride électrique qui pollue plus que son homologue conventionnel , cela nous oblige à doubler les efforts pour concevoir les véhicules capables d’arriver au but « zéro émissions » V. 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