&'12-'0#1"#1(#3,#14'!2'+#1"#*1&-& HISTOIRES DES JEUNES VICTIMES DE LA SHOAH sOMMAIRE DU LIVRET p. 2 Les mots de Jean-Jack Queyranne, président de la Région Rhône-Alpes p. 3 Les mots de Georges Bensoussan, rédacteur en chef de La Revue d’Histoire de la Shoah p. 4 La démarche du Centre de Documentation sur la Déportation des Enfants Juifs p. 5 Le DVD en détails p. 6 La Seconde Guerre mondiale : les étapes clefs en France et à Lyon p. 6 Quizz sur la déportation des enfants de Lyon p. 8 Zoom sur Raphaël Caraco Reconstituer le parcours des enfants déportés p. 9 Reproduction de la carte d’identité de Charles Méchally p. 10 Reproduction du registre d’école sur lequel figure Charles Méchally p. 11 Reproduction d’une lettre écrite par Charles, jetée du train, retranscrite puis envoyée à sa famille p. 12 Reproduction d’un témoignage de Julien Mijus, un “camarade” de déportation de Charles p. 13 Reproduction du livret de famille des Méchally p. 14 Bibliographie p. 15 Lexique p. 16 Remerciements et contributions p. 17 Le DVD Les Mots de Jean-Jack Queyranne Les Mots de GEORGES BENSOUSSAN “Fruit d’un minutieux travail de recherche mené par le Centre de Documentation sur la Déportation des Enfants Juifs, ce DVD et le livret pédagogique qui l’accompagne témoignent d’un engagement déterminé pour redonner leur identité aux 273 enfants scolarisés dans les établissements scolaires de notre région, autant de victimes innocentes de la barbarie nazie qui, avec la complicité du gouvernement de Vichy, furent raflées et déportées vers les camps de la mort entre 1943 et 1944. Soutenue par la Région Rhône-Alpes, cette initiative pédagogique a mobilisé les bénévoles de l’association pendant de longs mois, afin d’exhumer des archives les noms de ces enfants âgés de douze à dixneuf ans, de leur rendre leur visage et de nous faire partager leur histoire. La diffusion du DVD et du livret pédagogique s’inscrit de manière complémentaire avec l’engagement de la Région de sceller des plaques commémoratives dans les lycées où ces enfants étaient scolarisés. Les premières avaient été inaugurées le 27 janvier 2005. Cette action de notre collectivité est menée en partenariat avec le recteur de l’Académie de Lyon, les directeurs d’établissements et les enseignants, afin de contribuer à l’indispensable travail de mémoire, pour nous permettre de construire une société plus ouverte aux autres et plus tolérante face à nos différences, afin de mieux vivre ensemble.” Jean-Jack QUEYRANNE, Président de la Région Rhône-Alpes, Député du Rhône, Ancien Ministre “Dans un discours prononcé devant des officiers SS, Heinrich Himmler, chef suprême des polices du Reich, s’interrogeait à haute voix : “Que fait-on des femmes et des enfants ?” C’est à leur propos qu’il répondait que quelle que soit la difficulté qu’il y avait à l’envisager et à la réaliser, la décision avait été prise de “faire disparaître ce peuple de la terre”. Enfants inclus ? Surtout les enfants, lesquels, laissés en vie, ne manqueraient pas de devenir demain les vengeurs de leur peuple. Au delà du discours convenu sur “l’innocence brisée”, la mise à mort des enfants signe le crime de génocide. Elle met en lumière la faute d’être né : il ne s’agit pas de massacrer une génération pour ce qu’elle fait ou ce qu’elle pense, mais seulement parce qu’elle est coupable d’exister, pour “crime de naissance”. (...) Le massacre d’un million et demi d’enfants et d’adolescents signe l’intention génocidaire en ce qu’il met en lumière la volonté d’étouffer l’avenir d’un peuple. Mais il ne s’agit pas seulement de tuer, encore faut-il effacer les preuves du crime et les traces du passage des victimes sur la terre. Il faut qu’elles n’aient jamais existé pour affirmer qu’elles ne furent pas assassinées. Parce que le négationnisme est constitutif du génocide, faire revivre les visages des enfants disparus, faire vivre ces portraits et ces bulletins scolaires, c’est faire en sorte qu’un million et demi d’enfants n’existent pas seulement d’avoir péri. Il fallait redonner de la lumière à ces regards pour en montrer la vie brutalement interrompue. On n’en finit pas de rêver sur ces documents jaunis qui disent l’engloutissement d’un monde. C’est du spectacle de cette vie brutalement interrompue que naît la compréhension de l’événement. C’est pourquoi le travail du Centre de Documentation sur la Déportation des Enfants Juifs et de tous ceux qui ont participé à ces recherches n’est pas seulement une œuvre de mémoire ou de piété filiale. C’est un travail d’histoire qui, en montrant la vie soudainement arrachée, donne à voir l’impensable de cette mort-là.” Georges Bensoussan, professeur d’histoire, rédacteur en chef de La Revue d’Histoire de la Shoah www.memorialdelashoah.org PRÉSIDENT DE LA RÉGION RHÔNE-ALPES RÉDACTEUR EN CHEF DE LA REVUE D’HISTOIRE DE LA SHOAH LA DÉMARCHE DU CENTRE DE DOCUMENTATION SUR LA DÉPORTATION DES ENFANTS JUIFS Depuis sa création, le Centre de Documentation sur la Déportation des Enfants Juifs de Lyon rassemble des documents sur les 11400 enfants juifs déportés de France, durant la Seconde Guerre mondiale. Ce centre est composé de bénévoles : enseignants et militants d’associations antiracistes et humanitaires. Au cours de leurs recherches, ils ont réalisé que les 288 enfants juifs déportés de Lyon et de son agglomération n’étaient restés que des numéros sur une liste allemande. Pour leur redonner une identité, les membres du CCDEJ ont alors commencé, il y a quatre ans, la reconstitution des parcours de ces jeunes, déportés pour Auschwitz, Flossenburg, Kaunas-Reval... LE DVD EN DÉTAILS Ce DVD est composé d’un film documentaire et de suppléments. Le film documentaire se divise en deux parties : Les recherches et Les histoires. Vous pouvez, dans le menu principal, accéder directement aux chapitres qui vous intéressent. Les recherches Cette première partie est consacrée au travail de recherche entrepris par le CDDEJ. Ainsi, dans ce documentaire, les photos des plaques commémoratives, quelques instants des cérémonies organisées dans les établissements, introduisent les “chercheurs” en situation. Philippe Videlier, historien, explique enfin la portée historique d’une telle recherche. Voici les intitulés des chapitres de cette partie : - À la mémoire des enfants juifs déportés de Lyon - Retrouver les documents d’archives - Raconter l’Histoire À partir de la liste dressée par Serge Klarsfeld, ils ont cherché dans les établissements scolaires des villes de Lyon, Saint-Fons, Villeurbanne et Décines, des éléments concrets concernant la vie de chacun de ces enfants. Lorsque les archives n’ont été ni détruites, ni jetées, ils rassemblent des registres scolaires, des fiches d’inscription, des photos et parfois même des témoignages d’amis ou de membres de leur famille. Ainsi, à ce jour, les histoires personnelles de 45 élèves ont pu être réécrites. Les histoires La deuxième partie du DVD reconstitue les histoires de ces enfants déportés. Photos de familles, extraits de registres de classe, courriers et témoignages de survivants, permettent de suivre les parcours d’une vingtaine d’enfants des villes de Lyon, Saint-Fons et Décines, présentés dans les chapitres suivants : - Familles de Lyon - Famille de Décines - Familles de Saint-Fons Durant l’année 2005, à l’occasion du 60e anniversaire de la libération des camps, ils organisent, soutenus par les institutions (les municipalités, le Département du Rhône, la Région Rhône-Alpes) des cérémonies commémoratives, et fixent des plaques sur les murs des écoles. On peut désormais y lire les noms et âges des enfants souvent morts en déportation, parfois revenus des camps. Le résultat de leurs recherches est désormais accessible grâce à ce DVD. Liste des établissement scolaires concernés : Lyon 1er : école Meissonier, école Robert Doisneau, école des Tables Claudiennes, lycée La Martinière Lyon 2e : école Gilbert Dru, lycée Ampère Lyon 3e : école Painlevé, école Jules Verne, collège Chaponnay-Dufy Lyon 5e : école Gerson Lyon 6e : école Jean Jaurès, lycée E. Herriot, lycée du Parc, Société d’Enseignement Professionnel du Rhône Décines : école Jean Jaurès Saint-Fons : collège Alain, école Jules Vallès Villeurbanne : école Anatole France Les suppléments Ils contiennent l’ensemble des documents collectés, présentés sous la forme de diaporamas légendés. Vous pouvez les retrouver organisés au sein des rubriques suivantes : - Les documents scolaires - Les documents officiels Les fiches Yad Vashem : ces fiches de témoignages sont issues du Mémorial Central de la Shoah pour le Peuple Juif. Il s’agit du dépôt le plus complet de documents et d’expositions. Les fiches convois : il s’agit des extraits originaux des listes allemandes des convois de déportation. - Les documents personnels Chronologie DES ÉTAPES CLEFS DURANT LA SECONDE GUERRE MONDIALE EN FRANCE ET À LYON 1939 1940 3 septembre 14 juin 19 juin 22 juin 7 juillet 10 juillet 1939 1940 1940 1940 1940 1940 20 juillet 1941 27 au 30 mars 1942 16 et 17 juillet 1942 20 août 1942 11 novembre 1942 1941 1942 La France déclare la guerre à l’Allemagne. Les Allemands entrent dans Paris. La ville de Lyon est occupée pour la première fois. L’armistice franco-allemand est signé. Les troupes allemandes quittent la ville de Lyon. Les pleins pouvoirs sont donnés au maréchal Pétain : c’est le début du gouvernement de Vichy. Pour la première fois, les juifs sont recensés à Lyon. Le premier convoi de déportation, parti de France, arrive à Auschwitz le 27 mars 1942. La police française organise “la rafle du Vel d’Hiv”. À Paris, 8000 juifs, dont plus de 4000 enfants, sont raflés au Vélodrome d’Hiver. Lyon vit sa première grande rafle, effectuée en nocturne. L’armée allemande envahie la zone libre. Les Allemands occupent de nouveau Lyon. Le Figaro et Le Progrès de Lyon se sabordent. En France À Lyon 1943 1944 1945 1er janvier 1943 Occupation du fort de Montluc par les Allemands. 9 février 1943 Lors d’une rafle dans la rue Sainte-Catherine à Lyon, 86 personnes sont arrêtées puis déportées. 6 juin 1944 Les alliés débarquent en Normandie. 11 août 1944 Le dernier convoi de déportation (numéro 78) part directement de Lyon vers Auschwitz. 21 août 1944 600 personnes (résistants et juifs) trouvent la mort à Lyon lors d’exécutions sommaires opérées par la Gestapo. 24 août 1944 Les prisonniers de Montluc sont libérés. 26 août 1944 Paris est libéré. 2 septembre 1944 Les ponts sont détruits et les derniers allemands quittent Lyon. À 14 h 30, des unités américaines et les FFI (Forces Françaises de l’Intérieur) pénètrent dans les quartiers de la rive gauche du Rhône. 3 septembre 1944 Lyon est libéré. 14 septembre 1944 À l’occasion d’une visite à Lyon, le général de Gaulle prononce : “Lyon, capitale de la Résistance...”. 27 janvier 1945 La libération des camps commence avec l’ouverture des portes d’Auschwitz. 8 mai 1945 L’Allemagne capitule. QUIZZ SUR LA DÉPORTATION DES ENFANTS DE LYON 1 - Quand on parle de Shoah, de quoi et de quelle période historique parle-t-on ? 2 - Pourquoi les troupes allemandes quittent-elles la ville de Lyon en juillet 1940 ? 3 - Qu’est ce qu’une rafle ? 4 - Combien d’enfants juifs ont été déportés de France durant la Seconde Guerre mondiale ? 5 - Combien d’enfants juifs ont été déportés de Lyon ? 6 - Quels sont les trois principaux pays où se situaient les camps de concentration et les camps d’extermination ? 7 - Qu’est ce que la Gestapo ? 8 - Combien de convois de déportation sont partis de France ? 9 - Qui sont “les Justes” ? 10 - Quand commence la libération des camps ? Zoom SUR RAPHAËL CARACO Raphaël vivait rue Villeroy à Lyon, dans le 3e arrondissement. Petit, il fréquente l’école maternelle de sa rue, puis l’école primaire et devient interne au lycée la Martinière dans le 1er arrondissement de Lyon. Au mois de juillet 44, il est arrêté sur dénonciation à son domicile. Sa mère part alors à sa recherche dans les locaux de la Gestapo; elle y est à son tour arrêtée. Ils sont alors déportés ensemble pour Auschwitz, par le convoi numéro 77. À la libération des camps, le 7 avril 1945, le camp de Raphaël est libéré par les troupes françaises. Il peut alors écrire une lettre à sa tante Rachel et lui annonce qu’il est très malade. Près d’un mois plus tard, le 3 mai, Raphaël meurt à l’hôpital de Reischlau en Allemagne. Sa mère survivra, et deviendra à son retour membre actif de la Fédération Nationale des Déportés. EXERCICE DE RECONSTITUTION DU PARCOURS DE CHARLES MÉCHALLY À partir de ce modèle, écrit d’après les documents d’archives, complétés par quelques recherches historiques sur les sites d’information sur la Shoah, vous pouvez suggérer la reconstitution de l’histoire de Charles Méchally, à la manière de celle de Raphaël Caraco. 10 - Pour ce faire, vous avez à votre disposition les reproductions de documents originaux concernant Charles Méchally : la carte d’identité de Charles Méchally le registre de recensement de 1936 de la ville de St-Fons une lettre écrite par Charles, jetée du train, retranscrite puis envoyée à la famille de Charles le témoignage de Julien Mijus, un “camarade” de déportation de Charles, rencontré dans le camp de Manovitz (Auschwitz 3) un extrait du livret de famille de la famille Méchally 11 12 13 14 15 LEXIQUE BIBLIOGRAPHIE KLARSFELD Serge, Le Mémorial des enfants juifs déportés de France, Fayard, 1994. KLARSFELD Serge, La Shoah en France, Fayard, 2001. KLARSFELD Serge, Le Calendrier de la persécution des Juifs de France 1940-1944, Les Fils et Filles des Déportés Juifs de France. La Rafle de la rue Sainte-Catherine, Les Fils et Filles des Déportés Juifs de France, 1985. Contre l’oubli - Persécution et résistance de 1933 à 1945, 1996, projet éducatif européen mené par le collège E. Malfroy de Grigny (France), le lycée Von Humbolt de Vieruheim (Allemagne), le lycée Dönhoff de Mikolajki (Pologne) et le lycée F. Viola de Ruvigo (Italie). Libération du 4 juin 1987 sur les juifs de St-Fons. Mémoire de Pierre, documentaire des 8/5/1985 et 12/06/1985 FR3 (INA Centrest, 58 rue Sainte-Geneviève 69006 Lyon). 16 RESSOURCES PÉDAGOGIQUES SITES INTERNET HOESTLANDT Jo, La grande peur sous les étoiles, éd. Syros. KAMB Jacques, Le petit clown à l’étoile, éd. de l’Harmattan. 700 jours en enfer, Auschwitz 1943-1945, Je lis des Histoires Vraies, numéro 130, juin 2004. WIEVIORKA Annette, Auschwitz expliqué à ma fille, éd. Seuil, coll. Poche histoire et géographie, Paris, 1999. CAUSSE Rolande, Les enfants d’Izieu, éd. Syros jeunesse, coll. Tempo, 2004. HEFTLER Nadine, Si tu t’en sors, éd. de l’Harmattan. BENSOUSSAN Georges, Histoire de la Shoah, PUF, coll. Que sais-je ?, 1996. BENSOUSSAN Georges, Auschwitz en héritage ? D’un bon usage de la mémoire, éd. Mille et une nuits, 1998, nouvelle édition revue et augmentée, 2003. Institut Yad Vashem www.yadvashem.org Mémorial de la Shoah www.memorialdelashoah.org Le grenier de Sarah (8-11 ans) www.grenierdesarah.org Bulletins officiels des déclarés morts en déportation www.legifrance.gouv.fr daniel.carouge.de-france.org Paroles d’étoiles l’album des enfants cachés (1939-45) www.parolesetoiles.com Association des Familles et Amis des Déportés du Convoi 73 www.convoi73.org Mémoire locale et Seconde Guerre mondiale www.memoire-net.org Cercle d’étude de la déportation et de la Shoah aphgcaen.free.fr/cercle.htm Ressources documentaires sur le génocide nazi et sa négation www.anti-rev.org Shoah (France 5) education.france5.fr/shoah Survivors of the Shoah www.vhf.org Antisémitisme : Doctrine et attitude systématique de discrimination envers les juifs. Camp de concentration : Lieu où sont enfermées des personnes déportées. Elles sont soumises au travail forcé, mal nourries, maltraitées et parfois exécutées. Camp d’extermination : Lieu spécialement conçu par les nazis pour tuer les juifs, notamment au moyen de chambres à gaz. Chambre à gaz : Invention nazie destinée à tuer avec des gaz toxiques. Les chambres à gaz étaient de grandes salles ayant l’apparence de douches collectives. Quand les victimes étaient enfermées à l’intérieur, les tuyaux déversaient non pas de l’eau mais du gaz. Les personnes gazées mouraient dans d’atroces douleurs. Commando : Équipe de déportés envoyés à l’extérieur d’un camp de concentration pour travailler. Déportation : Après avoir été arrêtés par les autorités allemandes ou françaises, les juifs sont entassés dans des trains (on parle de convois) et emmenés en Allemagne ou en Pologne dans des camps de concentration ou d’extermination. Four crématoire : Grand four destiné à brûler des corps humains. Gestapo : La Gestapo était la police secrète d’État de la période nazie. Elle a organisé l’élimination des juifs. Gouvernement de Vichy : Nom donné à la période allant de juillet 1940 à juin 1944, pendant laquelle le gouvernement français, dirigé par le maréchal Pétain, est installé à Vichy. Cette expression désigne le régime autoritaire et collaborateur qui domine la France pendant ces quatre années. Juifs : Ce peuple originaire du Moyen-Orient, obligé de quitter son pays durant l’Antiquité, s’est dispersé dans le monde entier, en particulier en Europe et aux États-Unis. Les membres croyants de cette communauté sont de religion juive. Justes : Après la Seconde Guerre mondiale, le mot “Justes” a été employé pour désigner les héros non-juifs qui, par leurs actes, ont sauvé des juifs pendant la Shoah. Klarsfeld Serge : Président fondateur de l’Association des Fils et Filles des Déportés Juifs de France. Cet historien a joué un rôle considérable dans la recherche historique sur la Shoah et également dans la traque des criminels de guerre et des crimes contre l’humanité. Nazisme : Doctrine nationalsocialiste imposé par Hitler, en 1933 au peuple allemand. Pour les nazis, la race aryenne est supérieure à toutes les autres et “deux races impures” doivent être éliminées : les juifs et les tziganes. Rafle : Une rafle est une arrestation en masse faite à l’improviste ou de façon organisée, par la police. Shoah : Mot hébreu signifiant “catastrophe”. Il désigne particulièrement l’élimination de millions de juifs organisée par les nazis. 17 Le Centre de Documentation sur la Déportation des Enfants Juifs de Lyon produit ce DVD pour qu’élèves et enseignants puissent accéder aux histoires émouvantes de ces autres élèves, déportés de Lyon, jeunes victimes de la Shoah. Aujourd’hui encore, ses membres continuent de chercher dans les écoles la trace d’une centaine de ces enfants déportés. Merci... ... à tous ceux qui ont permis, directement ou indirectement, la réalisation de ce DVD : Serge Klarsfeld, les témoins, les établissements scolaires, l’Inspection Académique de Lyon, le Rectorat de Lyon, les associations de déportés, l’institut Yad Vashem, La Revue d’Histoire de la Shoah, l’INA, les archives de Villeurbanne et les archives du Rhône, le Rabbinat de Lyon, le Bnai Brith, Le Mémorial de la Shoah, le Centre de la Mémoire de Villeurbanne, le Conseil National pour la Mémoire des Enfants Juifs Déportés, Radio Judaica, le CRIF Rhône-Alpes, la ville de St-Fons, la ville de Décines, la ville de Lyon, la ville de Villeurbanne, le Département du Rhône et la Région Rhône-Alpes. Un projet réalisé avec la participation de Philippe Videlier du CNRS de Villeurbanne, du Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation de Lyon, de l’ensemble des membres du CDDEJ de Lyon et de l’imprimerie Salomon. Une production du Centre de Documentation sur la Déportation des Enfants Juifs de Lyon : CDDEJ, 9, avenue Leclerc - 69007 LYON, présidé par Solange Lévy et coordonné par Gérard Panczer. Tél. 04 72 72 03 47 Un projet financé par la Région Rhône-Alpes et la Ville de Lyon Gestion de projet, réalisation, écriture Dorie Bruyas et Pauline Reboul de Fréquence écoles www.frequence-ecoles.org Graphisme, illustration, développement Décembr e 2005 Céline Le Provost et Samuel Lambert de Porketpic www.porketpic.com Voix : les élèves de l’Atelier du Chien Jaune et Dorie Bruyas Musique : Les Enfanfares Corrections : Julien Audiffren Photos : Frédéric Jean © 18 ic.com porketp %-%'/3# " \ . " 4 # 3," #,!*11 0"#0 & .-30 #*1&" # 0 ' 2 *&'1 m .co po rk ic etp