JL SCHMIT JUIN 2010 BMR EN EHPAD (INFECTIONS URINAIRES) QUEL EST LE PROBLEME? Bactéries résistantes aux antibiotiques usuels, et à risque épidémique: SARM, ERG, entérobactéries BLSE, pyocyaniques Ticar R, Acinetobacter Ticar R… Difficultés thérapeutiques, surtout en empirique (R à amoxicilline-acide clavulanique, C3G, fluroquinolones souvent); accumulation des mécanismes de résistance (totorésistance??) Ce ne sont pas forcément des bactéries plus virulentes! Ex ERG COMMENT LUTTER? Secteur de soins aigus 1. Surveiller, dépister, isoler 2. Eviter la colonisation 3. Eviter l’émergence: pression de sélection antibiotique EHPAD 1. Difficultés de l’isolement (lieu de vie…) 2. Programme national 3. Consensus formalisé récent (SFHH ORIG) PASSONS EN REVUE 1. 2. Sarm: staphylocoques résistants à la méticilline (oxacilline, péni anti staph, Bristopen°) Diffusion clonale ; phénotype « hospitalier » genta S, Erythro R, linco R, (ne pas utiliser la pristinamycine),oflo R, fusidique S, fosfo S ou R, rifampicine S, vanco S, linézolide S Portage nasal périnéal, plaie chroniques, urines sur sondes( peut donner cystites, pyélo, prostatites) SARM Transmission manuportée; Progrès en France depuis 15 ans, mais encore loin des scandinaves… Nouvel AB interessant =linézolide (per os relais iv, mais cher, hématotoxique..;) Dépister, isoler Décontaminer? Oui en préop, avant geste invasif: mupirocine nasale, bain ou douche antiseptique ENTEROBACTERIES BLSE Bétalactamases à spectre étendu: inactivent les pénicillines, C3G; sensibles aux pénèmes…pour l’instant! (imperméabilité, carbapénèmases…) Le plus souvent R aux FQ, certains aminosides Portage digestif, colonisation urinaire sur sonde, escarres Apparition de souches de colibacilles BLSE, enzyme différente de celles des Enterobacter sp hospitaliers; communautaires ENTEROBACTERIES BLSE AB: imipénème (Tienam°) 500 mg X 4 iv protéger le l’émergence de mutants par une injection d’AG actif (infections urinaires++) PSEUDOMONAS AERUGINOSA TICAR R S ou R à la ceftazidime, Tazocilline°, aminosides, ciprofloxacine Mute facilement: pas de monothérapie, surtout avec la ciprofloxacine (piège, car seul AB actif par voie orale= facilité…) Environnement mais souvent transmission manuportée aussi! ENTEROCOQUES GLYCOPEPTIDES R (ERG) Epidémies hospitalières dans le Nord Pas de Calais, Picardie,Champagne -Ardennes, Lorraine… Prototype de germe peu virulent, mais risque de transmission de son gène de R au SARM Directives très lourdes à mettre en œuvre AB actifs: linézolid (Zyvoxid°), Synercid°, Cubicine° POINTS COMMUNS Durée prolongée de portage cutané ou digestif rôle des cures d’AB intercurrentes Acquisition hospitalière, puis les patients les rapportent à l’EHPD, ou au domicile (transmission par les soins à domicile..) Et les ramènent dans les établissements de soins… communiquer l’information lors des transferts+++ Transmission dans les EHPAD? Liste établissements Nord Est avec ERG circule PREVENTION= BASEE SUR PATHOGENIE Contamination (transmission manuportée) Acquisition colonisation peau, muqueuses au sein des flores normales Antibiothérapie déséquilibre de flore émergence , infection (rôle matériel étranger: sonde KT…) Rarement mutation au sein flore normale (AB) DONC Identifier les porteurs pour augmenter les précautions? ++ Ou élever le niveau des précautions standards pour tout patient? Usage raisonné des AB (indications, spectre) EN FAIT BMR = partie émergée de iceberg Lutte contre les BMR en EHPAD à replacer dans le contexte de lutte contre les Infections associées aux soins Cadre bien formalisé depuis plusieurs années 1. Manuel d’évaluation du CCLIN Sud Ouest 2. Consensus formalisé de prévention du risque infectieux 3. Programme national 2010/2013 BACK TO THE UTI Consensus formalisé Changer la sonde après 48h d’AB (évite la recolonisation) DEFINITIONS DEFINITIONS SUITE BANDELETTE URINAIRE Staphylocoques, entérocoques, pyocyaniques ne donnent pas de nitrites On ne tient pas compte des leucocytes sur sonde, car ECBU n’est pas fait Sur les urines concentrées du matin! TRAITEMENT