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UNE POLITIQUE FISCALE CANADIENNE
POUR UN SUCCÈS MONDIAL
PROPOSITION AU GROUPE CONSULTATIF SUR LE RÉGIME
CANADIEN DE FISCALITÉ INTERNATIONALE
JUILLET 2008
Conseil canadien des chefs d’entreprise 4
Canada comme partie de son économie. Ainsi qu’on l’a appris au
Canada depuis une décennie, les gouvernements qui réduisent les taux
élevés d’imposition commerciale pourraient bien voir augmenter leurs
recettes provenant de cette source.
Les faibles taux d’imposition sur les investissements et les revenus
commerciaux peuvent en outre servir de moteurs pour multiplier les
recettes fiscales qui proviennent d’autres sources, alors que les
investissements mènent à des entreprises, des ventes et des emplois
croissants. Comme le démontre une étude publiée récemment par
PricewaterhouseCoopers (PwC), intitulée La charge fiscale totale, les
impôts fédéral et provincial des sociétés ne sont que deux des 49 taxes
que les grandes entreprises canadiennes versent directement ou
génèrent dans le cadre de leurs activités. Pour chaque dollar payé
directement en impôt sur le revenu des sociétés, les participants à
l’étude de PwC ont payé en moyenne 82 cents d’autres taxes et 67 cents
de prélèvements additionnels, comme les royautés sur les ressources,
en plus de collecter et de remettre au gouvernement 3,41 $ d’autres
taxes provenant des employés et des clients.
Les très grandes entreprises, qui font inévitablement des affaires à
l’échelle internationale, sont de très importants générateurs de recettes
fiscales pour les gouvernements canadiens. L’étude effectuée par
PricewaterhouseCoopers visait 39 entreprises, dont des entreprises
représentant 61 pour cent de la capitalisation boursière de l’Indice
S&P/TSX 60. En 2006, ces entreprises ont versé ou collecté plus de 30
milliards de dollars de revenus pour le compte du gouvernement
canadien tout en payant un salaire moyen de 60 428 $ à leurs employés,