L’économie du Canada durant les 1920s Les fermes de l’Ouest canadien Pendant la guerre, le blé canadien était en haute demande par les marchés Européens. Les fermiers de l’ouest canadien avaient donc le revenu pour mécaniser leurs fermes: par ex., l’achat de tracteur et moissonneuse-batteuse. L’économie durant les années de transition Jusqu’à 1924, l’économie canadienne continuait à souffrir des effets de la guerre: transition d’une économie de guerre à une économie de paix. C’est-à-dire, les industries qui avaient fabriqué du matériel de guerre se transforment pour produire des biens de consommation. Puisque les pays européens étaient très endettés, il avait peu de demande pour les produits canadiens. Résultat: récession et beaucoup de chômage. L’économie durant les années folles Après 1924, l’économie canadienne s’était rétablit et l’industrie primaire se développe. Les nouvelles technologies permettaient aux industries canadiennes d’exploiter efficacement les ressources naturelles. Par ex.: les mines d’or, de nickel, de cuivre, de fer, d’argent et de plomb. L’industrie du bois et de pâtes et papiers atteint son plein potentiel. Une économie en accroissement Les coûts de production sont réduits grâce à l’énergie hydroélectrique. Le retour à la vitalité de l’économie européenne entraîne une demande croissante pour les produits canadiens. Les exportations canadiennes dépassent celles des autres pays. Les investissements américains augmentent de beaucoup et plusieurs immigrants viennent au Canada. La consommation Les années 20’s apportaient une prospérité inconnue avant la guerre dans les villes et les fermes de l’Ouest. La prospérité économique favorisait une baisse du chômage car il y a beaucoup d’emplois disponibles. Les canadiens avaient donc un revenu disponible pour dépenser. Il y avait une demande pour des appareils électroménagers: par ex., cuisinières électriques, aspirateurs, grille-pain, et d’autres nouvelles inventions qui rendent la vie plus agréable. La vente de voitures augmente de beaucoup. Urbanisation La société canadienne s’urbanise pendant les 1920s. En 1921, la population rurale est supérieure en nombre à la population urbaine. En 1931, la situation est nettement renversée. Les investissements dans la bourse Plusieurs canadiens ont acheté des actions dans une compagnie en empruntant l’argent de la banque. Lorsque la valeur des actions augmente, on peut vendre les actions et repayer la dette. Cependant, la valeur des actions est fixée par la valeur marchande et non par la valeur réelle d’une compagnie. La forte demande pour l’achat des actions a fait monter leur prix à des niveaux qui ne reflètaient pas la production et les ventes des compagnies. Une partie de la prospérité économique de cette période reposait donc sur une base peu solide. Résultat: l’euphorie des 1920s ne dure pas et prend in en 1929.