
 
L’efficacité économique de la fiscalité 
 
Note :  le  dernier  rapport  du  Conseil  des  impôts  concerne  « la  concurrence  fiscale  et 
l’entreprise ». A METTRE A JOUR 
 
I) L’incidence fiscale en équilibre partiel. 
 
L’introduction d’une taxe proportionnelle sur un produit a pour conséquences :  
- la courbe d’offre se déplace vers la droite 
- la demande baisse. 
 
L’équilibre du marché s’établit à un niveau de production plus faible et à un prix plus 
élevé. 
 
 
II) Les distorsions fiscales. 
 
 Le  seul  impôt  « neutre »  serait  un  impôt  forfaitaire  indépendant  de  l’activité 
économique. 
 D’une  manière  générale,  les  distorsions  engendrées  par  la  fiscalité  résultent  des 
modifications  des  prix  relatifs  des  biens  et  des  facteurs  de  production  induits  par  les 
prélèvements. Ex : les prélèvements assis sur le facteur travail modifient le coût relatif du 
travail et du capital. 
 L’écart entre les prix relatifs perçus par les différents agents économiques s’appelle un 
« coin  fiscal ». Ex :  le  prix du  facteur  travail est  plus élevé  pour  les entreprises (coût  du 
travail,  charges  sociales  patronales  comprises)  que  pour  les  salariés  (salaire  net,  après 
déduction des cotisations salariales et de la CSG). 
 
 
III) Efficacité économique et politique fiscale. 
 
 L’efficacité économique doit être conciliée avec l’exigence d’équité et les contraintes 
de mise en œuvre de la législation. 
 
Certaines distorsions économiques existent, qui devraient être supprimées :  
- les dividendes sont, sans raison économique, plus fortement taxés que les intérêts. 
En effet, les intérêts peuvent bénéficier d’un prélèvement libératoire de 25% alors 
que les dividendes passent par les taux progressifs de l’IR. 
- Rémanences de TVA 
- Taxe sur les salaires 
 
D’une  façon  générale,  les  impôts  économiquement  les  plus  efficaces  sont  les  impôts  à 
assiette large et à taux bas (ce  qui  va  à  l’encontre  du  principe  d’équité  puisque  les  taux 
faible ne peuvent être fortement progressifs). 
 
Un des rôles de la politique fiscale peut être de corriger les erreurs du marché, en surtaxant les 
activités à externalités négatives par exemple (fiscalité de l’environnement), ou en rémunérant 
les externalités positives (recherche, formation).