Le verbe « tomber » est pris au sens figuré. Il signifie mourir pour la France, pour
la liberté.
7. “Je n’avais pas choisi”
Identifiez le temps de ce verbe et justifiez son emploi.
Avais choisi : c’est le plus-que-parfait de l’indicatif.
Il a la valeur de l’antériorité.
8. Selon vous, à qui Françoise s’adresse-t-elle dans les apartés ?
François ne s’adresse pas à Paul. Au théâtre, l’aparté permet au personnage de
s’adresser au spectateur dans un premier temps. Mais ici, elle s’adresse
également à elle-même, en revenant sur son passé, dans ses souvenirs, comme
l’indique le titre de la pièce : « Une scène jouée dans la mémoire ».
9. Réponse personnelle.
10. Si vous étiez metteur en scène, quels éléments de décor choisiriez-vous ?
Développez votre réponse en justifiant vos propositions.
Note : Cette question est subjective et n’attend pas une réponse exhaustive ni
exclusive. Le tout est de bien justifier sa réponse. Quelques possibilités :
- Aucun décor, murs nus, lieu dépouillé, minimaliste, éclairage sombre, pas de
son : on se trouve dans les souvenirs de Françoise, on veut exprimer le vide, la
difficulté du souvenir, la douleur des sentiments détruits. - Décor de prison : des
barreaux, deux paillasses, des murs gris, sales, éclairage sombre, son lugubre
(grincements…) : on veut se replacer dans le lieu du souvenir de Françoise, dans le
camp et montrer les conditions extrêmes de survie. - Scène partagée en deux :
d’un côté Paul devant un mur d’exécution (mur sale, avec des traces de sangs, des
impacts de balles), partie sombre de la scène, de l’autre Françoise, assise chez elle
(avec une table, dans son lieu du souvenir), partie plus éclairée et vivante
puisqu’elle a survécu.
Réécriture 4 points
« Je sais qu’elles sont braves, je sais qu’elles sauront vivre sans moi. Il faut
qu’elles vivent, elles. »