A 978 En passant par Babylone, avec mes chameaux / François

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Le prestige de Babylone en son temps fut immense et pourtant les
voyageurs occidentaux du 18ème siècle ne trouvèrent sur place que
des ruines peu visibles. La ville, construite au moyen de briques
séchées ou cuites, lesquelles s’effritent facilement, n’avait pas résisté
au temps après s’être peu à peu endormie sous des dominations
étrangères.
Conférence-projection par
François-Marie Gouze
C’est aux premiers occupants de la Mésopotamie que l’on doit
l’élaboration d’une écriture, compliquée certes mais qui a permis à
Babylone d’étendre son influence à tout le Moyen-Orient. Puis un jour,
les langues écrites en caractères cunéiformes ont reculé devant
l’Araméen écrit avec un alphabet proche du notre.
En passant par Babylone
avec mes chameaux
Il ne nous reste qu’un nombre limité d’œuvres d’art de la Mésopotamie
mais en revanche nous disposons d’immenses bibliothèques de
tablettes que les archéologues savent parfaitement lire, près d’un demimillion ; nous sommes donc bien informés sur la vie à Babylone et la
construction de la ville, une grande ville de la taille de Paris sous
Henri IV.
Quelques noms de rois aux réputations contrastées demeurent dans
nos mémoires : Hammourabi, Nabuchodonosor, Sardanapale ; mais
les archéologues, français en particulier, connaissent bien aujourd’hui
l’histoire de ces régions qui nous font rêver comme rêvaient les
voyageurs qui apercevaient au loin, il y a 3000 ans, les formidables
murailles de Babylone.
Février 2012
François-Marie Gouze
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