Les liaisons chimiques et les interactions moléculaires
Introduction
Une molécule est un édifice polyatomique stable batti à partir d’une combinaison d’atomes qui
mettent en jeu des liaisons chimiques. La liaison ne se forme que si l’édifice est plus stable que les
atomes isolés.
Pour deux éléments C et D, il existe une distance optimale d pour laquelle l’énergie est minimale,
c’est la stabilisation, la formation de la liaison. Si les deux atomes sont trop proches, il y a répulsion.
Si la longueur de liaison d est inférieure à la somme des deux rayons atomiques, on observe une
interpénétration des nuages électroniques. La longueur de liaison d varie en fonction de la nature
des éléments chimiques liés.
La plupart du temps, l’énergie d’une liaison chimique est donnée positivement : il s’agit de l’énergie
de rupture de cette liaison. Plus la valeur de l’énergie E est grande, plus la liaison est stable (difficile à
rompre).
Plus une liaison est courte, plus elle est stable. Plus une liaison est multiple, plus il faut apporter
d’énergie pour la rompre, et donc plus elle est stable.
Il existe plusieurs types de liaisons chimiques. La nature de la liaison chimique entre deux éléments
peut être différente.
Partie 1 : Les liaisons chimiques (E forte)
I. L’électronégativité
Lorsqu’un élément chimique est engagé dans une liaison, l’électronégativité X est une grandeur qui
représente l’aptitude d’un élément à attirer vers lui les électrons de la liaison chimique.
X(B) > X(A) B est plus électronégatif que A
B a attiré les électrons de la liaison vers lui, il est électronégatif. A les a laissé partir, il est
électropositif. Les charges δ+ et δ- sont des charges fictives qui traduisent le fait qu’un des deux
éléments possède plus d’électrons que lorsqu’il était isolé et l’autre moins.