B. L’argumentaire 
L’animation ne pourra être efficace si la personne chargée de l’animation ne maîtrise pas les 
caractéristiques  des  produits  proposés.  Cette  dernière  doit  donc  s’intéresser  aux 
caractéristiques des produits concernés par l’opération et à l’argumentaire. Ce dernier peut 
être remis  par  le  fabricant,  par  l’enseigne ou  même,  construit par  la  personne  chargée  de 
l’animation  elle-même.  Cependant,  même  dans  le  premier  cas,  l’animateur  doit  l’étudier 
attentivement  afin  de  s’en  imprégner  et  d’y  apporter  sa  « touche  personnelle ».  Les 
caractéristiques du produit doivent donc être maîtrisées puis transformées en avantage pour 
le client en adaptant le discours en fonction des motivations repérées chez ce dernier. Ces 
motivations  s’expriment  souvent  à  partir  de  la  typologie  SONCAS :  Sécurité,  Orgueil, 
Nouveauté, Confort, Argent et Sympathie. L’animateur doit également, toujours à partir des 
caractéristiques  du  produit,  anticiper  les  principales  objections  qui  seront  faîtes  par  les 
clients et prévoir les contre-objections qui permettront d’y répondre. 
 
C. La communication liée à l’opération. 
L’animation ne pourra être un succès si le point de vente ou le fournisseur ne communique 
pas. Pour ce faire, il dispose d’un très grand nombre de moyens de communication répartis 
en deux catégories. 
–  Des  moyens de  communication média qui  ont pour vecteur les médias  traditionnels  que 
sont l’affichage, le cinéma, internet, la presse, la radio et la télévision. 
–  Des  moyens  de  communication  hors-média  qui  utilisent  donc  d’autres  canaux  que  les 
médias  traditionnels.  Il  peut  s’agir  des  foires  et  salons,  du  marchandisage,  du  marketing 
direct, de la Publicité sur le Lieu de Vente, du sponsoring, de  la promotion des  ventes ... . 
Parmi  toutes ces  techniques, cette  dernière  joue  un  rôle  important  en  matière  d’animation 
commerciale  puisqu’il  s’agit  d’associer  plusieurs  techniques  et  moyens  de  communication 
sur une durée limitée afin de tenter de modifier le comportement d’achat du consommateur. 
Dans le cas du commerce intégré ou associé ou même, d’une opération mise en place par 
un fabricant, la communication est très souvent nationale. Cependant, il est nécessaire de la 
relayer  au  niveau  local  afin  de  faire  savoir  aux  clients  de  la  zone  de  chalandise  que  le 
magasin participe à l’opération. 
 
D. La réalisation des ventes 
Une  fois  ces  étapes  passées,  il  faut  s’occuper  de  l’animation  à  proprement  parler. 
L’animateur doit alors réaliser des ventes. Pour ce faire, il ne doit pas se tenir en retrait mais, 
au  contraire,  aller  au-devant  du  client  pour  lui  faire  découvrir  l’opération.  Pour  attirer  les 
clients,  le  stand  doit,  bien  évidemment,  être  propre  et  l’animateur  doit  porter  une  tenue 
distinctive. 
Durant toute la durée de l’opération, l’animateur doit faire des comptes rendus à la direction 
du point de vente, au fabricant ou à la société d’animation qui a fait appel à ses services. 
 
 
3 L’EVALUATION DE LA QUALITE D’UNE ANIMATION 
Une  fois  l’animation  terminée,  il  faut  évaluer  sa  qualité.  Pour  cela,  il  faut  s’intéresser  au 
résultat puis, repérer les points forts et les points faibles de l’opération. Enfin, il faut faire le 
compte-rendu de l’activité et des résultats. 
 
A. Le résultat de l’opération 
Pour évaluer le résultat de l’opération il faut calculer le chiffre d’affaires ainsi que la marge 
qui  ont  été  dégagés.  Cependant,  ces  données  ne  doivent  pas  être utilisées  en  l’état  mais 
comparées au chiffre d’affaires et à la marge habituellement dégagés sur une période égale. 
En effet, la mise en place d’une opération d’animation génère des coûts supplémentaires. Il 
faut donc vérifier si l’augmentation de chiffre d’affaires et de marge est assez conséquente 
pour faire face à ces coûts et permettre un bénéfice. 
 
 
B. Le repérage des points forts et des points faibles