1. COMMENT DEFINIR LA NOTION D’INTERNATIONALISATION ?
Le terme « internationalisation » est à multiples facettes et d’autres mots sont apparus avec
l’ouverture des marchés : mondialisation, globalisation, régionalisation, etc.
Il est important de les différencier :
• L'internationalisation correspond à l'augmentation des échanges de biens et de services
entre les pays. Il peut être générique ou limiter le sens aux seuls échanges « entre
nations ».
• La mondialisation exprime l'accroissement des échanges ainsi que l'harmonisation des
flux entre les pays. Cela englobe les relations économiques mais aussi toutes les activités
humaines et politiques.
• La globalisation exprime une organisation des firmes et de leurs implantations au niveau
mondial, de manière à pénétrer tous les marchés et à utiliser les facteurs de production là
où ils se trouvent. Le monde devient ainsi un vaste marché unique. La vision est beaucoup
plus globale.
• La régionalisation est la concentration des échanges entre un nombre limité de pays,
souvent proches géographiquement et/ou culturellement. C’est par exemple l’Union
européenne ou l’ASEAN pour les pays de l’Asie du sud-est.
2. QUELS SONT LES AVANTAGES ET LES INCONVENIENTS A
ECHANGER A L'INTERNATIONAL ?
Les pays échangent quand ils trouvent ailleurs les biens et services qu’ils n’ont pas ou ne
savent pas faire. À partir du moment où un pays détient un avantage compétitif, il trouvera
des débouchés sur les marchés extérieurs. Ces avantages peuvent être liés au savoir-faire
des populations, à leur capacité à organiser leur production, mais aussi aux richesses
détenues naturellement comme les minerais, le pétrole ou encore l’eau pour les années à
venir.
Les avantages sont nombreux :
• trouver de nouveaux produits ;
• acheter moins cher des produits existants ;
• acquérir des connaissances et du savoir-faire.
Il existe aussi des inconvénients à échanger à l’international. Une des conséquences, par
exemple, de la concurrence chinoise actuelle est la perte d’emplois liés à la délocalisation ou
à l’importation des produits nécessitant une main-d’œuvre importante et non qualifiée. De
plus, les transferts de technologies accroissent petit à petit les capacités productives de la
concurrence étrangère (La Comac, société aéronautique chinoise, va produire
prochainement un avion moyen-courrier. Elle achète pour l’instant les éléments qu’elle ne
peut pas encore produire elle-même).