• Dans l’ensemble, 548,3 M$ ont
été investis dans la recherche
sur le cancer en 2011, soit le
niveau d’investissement le
plus important au cours des
sept années pour lesquelles
des données ont été saisies
dans le cadre de l’enquête
(figure 1). Les investissements
réalisés en 2011 dépassent de
47 % (33 % après correction
en fonction de l’inflation) ceux
enregistrés pour l’année de
référence 2005.
• Les équivalents projets ont
atteint un sommet en 2009
mais, en 2011, un nombre
inégalé de chercheurs
principaux ont été nommés.
Le nombre de stagiaires le
plus important a été relevé
en 2010.
• Pour 18 des 41 organismes visés, les investissements faits en 2011 ont
été les plus importants au cours de la période de sept ans (figure 2, page
suivante).
• Le gouvernement fédéral a été le principal bailleur de fonds de la
recherche sur le cancer, intervenant pour 46 % de la totalité des
investissements en 2011, ce pourcentage n’ayant pratiquement pas varié
depuis 2005.
• Les Instituts de recherche en santé du Canada (présentés dans la
partie supérieure de la figure avec une autre plage pour l’axe des
X) sont toujours les principaux organismes de financement et leurs
investissements s’établissent au total à 142,6 M$ (26 %) en 2011, soit une
hausse par rapport au total de 95,4 M$ enregistré en 2005.
• Le programme de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI), le
Fonds des hôpitaux de recherche—projets de recherche hospitalière à
grande échelle, lancé en 2008, a été le moteur des investissements plus
importants de la FCI et d’autres organismes de bienfaisance et a contribué
au financement ou servi de levier à l’obtention de fonds.
• Le mouvement haussier le plus marquant a été observé dans le secteur
des gouvernements provinciaux qui, en 2011, a investi 57,5 M$ de
plus qu’en 2005. Pris ensemble, les investissements de l’Institut de
recherche sur le cancer de l’Ontario et du ministère de la Recherche
et de l’Innovation de cette même province intervenaient pour 14 % de
l’ensemble des investissements dans la recherche sur le cancer en 2011, ce
qui représente une hausse puisque ces investissements s’établissaient à
4 % en 2005.
• Après le recul observé en 2010, les organismes de bienfaisance et les
organismes bénévoles ont investi 114,6 M$ dans la recherche sur le cancer
en 2011, soit le niveau le plus élevé au cours de la période de sept ans.
La Fondation canadienne sur le cancer du sein, la Fondation Terry Fox et
Cancer de la prostate Canada intervenaient pour la majeure partie de ces
investissements accrus. En 2011, sept des seize organismes de bienfaisance
visés ont fait des investissements plus de deux fois supérieurs à ceux de
2005.
• La figure 3 montre l’évolution des investissements dans la recherche sur
le cancer selon le secteur scientifique (Common Scientific Outline ou
classification scientifique commune).
• Après avoir atteint un point culminant en 2007, les investissements dans la
biologie ont diminué à chacune des quatre dernières années. La recherche
sur la biologie du cancer figurait pour 30 % des investissements en 2011.
• Les investissements dans la recherche sur le traitement ont presque
doublé au cours de la période allant de 2005 à 2011 et, en 2011, ils étaient
supérieurs pour la première fois aux investissements dans la biologie.
La majeure partie des investissements additionnels ont été consacrés à
la recherche axée sur la découverte et la mise au point de traitements
localisés et systémiques.
• Les investissements dans la prévention (définis de manière étroite comme
des interventions à des fins de prévention) ont doublé car, en 2011, 6,7
M$ de plus qu’en 2005 ont été investis dans ce secteur. Toutefois, ces
investissements n’intervenaient que pour 2 % du total des investissements
dans la recherche sur le cancer en 2011.
• La catégorie de la lutte contre le cancer, la survie et les résultats de
recherche figurait pour un dollar sur dix investi dans la recherche sur le
cancer en 2011. En dépit de l’augmentation progressive du niveau de ces
investissements au cours de la période allant de 2005 à 2009, ces derniers
ont diminué en 2010 et, de nouveau, en 2011.
FIGURE 1
INVESTISSEMENTS DANS LA RECHERCHE SUR LE CANCER, 2005 À 2011
[1] Nombre de projets financés à un moment quelconque de l’année civile, pondéré en fonction de la pertinence du cancer (les projets peuvent
se voir attribuer une pondération allant de 5 % à 100 %, selon la pertinence du cancer).
[2] Nombre de chercheurs désignés ayant reçu, à un moment quelconque de l’année civile, une subvention de fonctionnement, une bourse de
carrière ou une subvention d’équipement/d’infrastructures. Ce nombre a été pondéré en fonction de la pertinence moyenne des types de
cancers sur lesquels portaient les projets des chercheurs.
[3] Nombre de stagiaires ayant eu droit à des subventions de formation pour les études de premier, de deuxième ou de troisième cycle.
Ce nombre a été pondéré en fonction de la pertinence moyenne des types de cancers sur lesquels portaient les projets des stagiaires.
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
3 500
4 000
4 500
5 000
0
100
200
300
400
500
600
2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
Nombre
Millions de dollars
Nombre d’équivalents de projets [1] Nombre de chercheurs principaux désignés [2]
Nombre de stagiaires [3] Investissements annuels (M$)