civil contient de nombreuses lois mais toutes les lois sur le contrat ne sont pas dans celui-ci. Depuis
Napoléon, on a voté pleins de lois mais ces lois ne sont pas dans le Code civil.
II. La Jurisprudence.
Toutes les règles sont parfois inexactes ou en tout cas interprétées très différemment par le juge.
L’article 1142 du Code civil dit « Toute obligation de faire ou de ne pas faire se résout en dommages et intérêts
en cas d’inexécution de la part du débiteur. ». Quand on regarde comment le juge se comporte, on remarche
que régulièrement, le juge contraint la personne à exécuter son obligation. En matière contractuelle,
c’est parfois simplement l’obligation de faire une prestation de manière efficace. Si la personne n’exécute
pas son contrat, il est plus intéressant que la personne profite du contrat plutôt que des dommages et
intérêts. Le juge va alors menacer la personne en lui disant que tant qu’elle ne remplit pas son contrat,
elle sera sanctionnée, on parle d’astreinte. La Jurisprudence interprète la loi.
B) Les sources nouvelles du droit des contrats.
I. Les sources européennes.
On peut faire deux remarques.
• La première est qu’il a été mis en place des principes européens du droit des contrats (PEDC). Le
Parlement Européen a demandé en 1980 qu’une Commission se crée et qu’on essaye de rédiger
des règles uniformes en droit des contrats dans tous les pays européens. LANDO, professeur de
droit finlandais, a essayé de rédiger ces principes européens mais ils n’ont pas beaucoup d’intérêt
car ils sont facultatifs. Ils n’ont donc pas d’intérêt positif. Mais ils peuvent tout de même avoir
une influence sur les droits nationaux.
• La Commission Européenne a, en revanche, envisagé de mettre en place l’acquis communautaire
en droit des contrats. Il y a deux possibilités.
Soit on impose la même règle à tous les pays, on parle d’uniformisation.
Soit on fixe un but qu’on aimerait atteindre, et on demande à chaque pays de prendre dans
son droit des règles pour parvenir à ce but. Chacun va prendre des règles différentes mais
qui vont aboutir au même objectif, on parle d’harmonisation.
L’acquis communautaire est parti de l’idée qu’il y a pleins de textes, en droit communautaire, qui
concerne le droit de la consommation. Toutes ces règles de la consommation on arrive à les
généraliser à tous les contrats (de vente, de location …). Le problème est que quand on a dit que
l’on allait généraliser les règles du droit de la consommation à des règles du droit des contrats,
des personnes de chaque pays ont été contre le fait que l’Union Européenne impose des règles
communes à tous les pays de l’Union Européenne (exemple du Code civil européen).
II. Les projets de réforme du droit des obligations.
L’idée est de réformer le Code civil afin d’avoir un droit civil des obligations moderne. Une fois le
Code civil réformé, ceci permet à l’Europe de s’inspirer de notre Code civil. Aujourd’hui ceci est au point
mort. Il n’y a plus de Code civil européen actuellement et les projets de réforme sont partis en dérision. Il
y a trois projets de réforme.
• Le projet CATALA. Ce projet a été fait spontanément. Il a été publié et il est intéressant car on a
mis par écrit toutes les règles de notre droit moderne. Il a mis l’état du droit positif français.
• Le projet TERRE. Il reprend parfois des solutions du projet CATALA.
On les a présenté au Ministre de la Justice.
• Le projet de la Chancellerie a été fait suite à cette présentation.
La grande différence de ces projets est que ces projets ont introduit une méthode scientifique qui n’existe
pas dans le Code civil, c’est-à-dire que dans ces projets de lois, les auteurs ont pris la peine de définir les