Dossier de presse "Dibouk"

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UNE SCÈNE NATIONALE • UN SERVICE PUBLIC • DEUX THÉÂTRES D’AGGLOMÉRATION
DIBOUK
FRANÇOIS MECHALI / MARC PRIN
CHARLOTTE PRODUCTIONS
d'après Shlomo Anski
- OPÉRA DE POCHE -
t h é â tr e m u s i c a l - c r é a ti o n 2 0 1 6
contact BECABEL
06 37 24 90 34
[email protected]
DIBOUK
FRANÇOIS MECHALI / MARC PRIN
d'après Shlomo Anski
- OPÉRA DE POCHE Composition et direction musicale
FRANÇOIS MECHALI
Mise en scène, scénographie
MARC PRIN
Écriture, adaptation
AGNÈS MARIETTA
Création lumière
PIERRE MONTESSUIT
>musiciens
contrebasse - FRANÇOIS MECHALI
flûtes à bec - BENOÎT SAUVÉ
claviers, MAO - JOZEF DUMOULIN
chant - CHLOÉ CAILLETON, MANU DOMERGUE
>comédienne
VALÉRIE CROUZET
coproduction
Charlotte Productions, L’apostrophe scène nationale
de Cergy­Pontoise et du Val d’Oise
avec le soutien de la SPEDIDAM
RÉPÉTITION PUBLIQUE
mardi 12 janvier 2016 ­ 19h
à L’apostrophe - Théâtre des Arts, place des Arts / Cergy-centre
C R É AT I O N AV R I L 2 01 6
mercredi 6 avril ­ 20h30, jeudi 7 avril ­ 19h30 & vendredi 8 avril ­ 20h30
à L’apostrophe - Théâtre des Arts, place des Arts / Cergy-centre
réservation professionnelle 01 34 20 14 15 • [email protected]
“Pourquoi, pourquoi, du haut des sommets,
l'âme se précipite­t­elle vers les gouffres ?
Mais la chute porte en elle l'élan de la remontée... “
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notes d’intention
LA MUSIQUE
J’ai choisi de traiter cette fable à la manière d’un opéra de Poche avec deux personnages chantés
et trois musiciens présents sur scène. Ainsi l’interaction musicale entre les différents protagonistes
pourra être préservée. C’est un choix artistique permettant de développer un objet sonore vivant.
Les deux personnages principaux (Léa et Hanan) sont identifiés musicalement par la flûte à bec
pour l'un et la contrebasse pour l'autre. Cela permet de traiter d'autres éléments spécifiques à
chaque personnage (en les évoquant, les soulignant et les suggérant) sans altérer le déroulement
orchestral interne à la partition.
Le choix des claviers dans l'écriture me permet d'aborder d'autres couleurs sonores et mélanger
dans la conception des instruments acoustiques avec un traitement numérique de la matière
sonore. Le rapport rythmique, très présent dans la partition, est lui aussi développé par des
textures sonores travaillées au moyen de séquenceurs (batterie et percussions pré-enregistrées, sons
numérisés....).
Tout cet épisode de préparation de la texture sonore sera travaillé et enregistré en studio avant les
premières répétitions afin que le dispositif puisse être au service de l’œuvre musicale et de la partition définitive.
La partition écrite peut par moments incorporer des séquences improvisées cadrées en liaison avec
la mise en scène.
Le travail orchestral en liaison avec la masse sonore proposée pour la dramaturgie de l’œuvre
pourra à contrario être opposé à un minimalisme nécessaire dans d'autres situations musicales.
François Mechali
LA MISE EN SCÈNE
Légende dramatique en trois actes, Le Dibbouk - ou entre deux mondes - est un grand classique de
la littérature yiddish. C’est en 1920 que Sholom Anski, auteur Biélorusse, écrit cette fable d’amour
et de mort. Léa et Hanan, deux êtres prédestinés à s’aimer, voient leur projet contrarié. C’est seulement dans l’au-delà, dans le grand tout, que leur amour prendra corps, d’âme à âme.
François Mechali, compositeur et contrebassiste de jazz, Agnès Marietta auteur dramatique et
Marc Prin metteur en scène, s’emparent de ce drame mystérieux et fantastique, étrange et universel, pour une création originale.
Texte, musique, sons, chants, lumières et images opèrent sur le mode de l’échange, de l’antagonisme, de la superposition, de la surexposition pour une réalisation monochrome et contemporaine. Il s’agit de rendre visible l’invisible ou du moins le suggérer. Une narratrice nous y aide, en
faisant ressurgir du passé ? du présent ? figures, ombres, fantômes, voix, sons… pour une proposition kaléidoscope.
Une comédienne, deux chanteurs et trois musiciens, à l’ouvrage pour la représentation de l’indicible fantastique, où l’âme d’un mort s’installe dans un être vivant,… pour le meilleur.
Marc Prin
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DE L’ORIGINE...
En véritable ethnologue de la culture yiddish, Schlomo Anski a recueilli soigneusement les fables
colportées de bouche à oreille, de shtetel en shtetel à travers toute l’Europe de l’est. En poète, il
s’est emparé de cette matière pour faire œuvre personnelle et sous sa plume, le dibbouk – traditionnellement esprit vengeur qui vient sanctionner les mauvaises actions - est devenu la voix sublime
de l’amour éternel. Tout au long de cette fable secouée de sanglots, parcourue de frissons et
d’éblouissements, le dibbouk résiste aux injonctions de la collectivité, oppose aux implacables lois
de la raison les seuls élans du cœur et même quand nous le croyons vaincu par l’anathème, se
relève de ses cendres et emporte la victoire, par-delà le bien et le mal. Vivace et obstiné, pur et insolent, ce mystérieux spectre nous chuchote, puis nous affirme que l’amour est la seule voie possible,
sans calcul d’aucune sorte.
…À LA « TRAHISON» FIDÈLE.
Pour ma première expérience d’adaptation, je me mets d’emblée du côté de la trahison, sincère
et respectueuse. De cette pièce foisonnante d’anecdotes et de personnages hauts en couleur, je
garde : Léa et Hahnan, le père, Fradé et Rabbi Azriel pour resserrer l’intrigue au plus près des
fiancés. Cependant, le motif sera brodé sur la trame d’Anski, point par point, acte après acte. De
même, les accusations du poète contre une société aveuglée par l’argent, éblouie par les dorures
de la possession matérielle, résonneront tout au long du drame. J’irai puiser dans son imaginaire,
sa façon d’entre-mêler le “très-concret” et le “très-mystique” qui rend son œuvre si touchante, si
accessible.
L’ENJEU THÉÂTRAL ET MUSICAL
En me présentant le projet, François Mechali n’a pas fait mystère de ce qui l’inspirait principalement dans Le dibbouk, à savoir la destinée de Léa et Hahnan. Pour souligner leur dimension mystique, hors-réel, il nous est apparu évident que ces âmes pures devaient être confiées à deux chanteurs. Par contraste, la narratrice - tour à tour Sender ou Fradé ou encore le rabbin -, se chargera
de les ramener à une réalité concrète pour faire obstacle à leur amour. A mon sens, cette fable traite
de la possession matérielle, qui nous aveugle, tandis que l’âme, libre et légère voit au travers des
apparences, au-delà du bien et du mal, et de la mort.
Ma vision du dibbouk, très proche de celle du compositeur, est celle d’un antagonisme irréconciliable entre deux mondes :
• le monde matériel versus le monde spirituel
• le confort versus l’extase
• le temporel versus l’éternel
• le contrat versus la promesse
Par provocation, je pourrais rajouter « le théâtre versus la musique» tant il est vrai que nos deux
écritures vont nécessairement s’opposer, se tordre pour passer du chant au parler et de la narration
à l’incarnation. Malgré l’apparence tranchée de la fable, personne n’est jugé coupable.
Quand la narratrice a fini de raconter son histoire, la mémoire lui revient.
Au contraire de Léa et Hahnan, elle n’a pas tenu sa promesse.
Elle est du côté ordinaire. À l’endroit du regret - de l’humain trop humain, - là où il me semble
entendre l'auteur pleurer son amour perdu.
Agnès Marietta
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biographies
SCHLOMO ANSKI
auteur
Shloyme Zanvl Rappoport (1863, Vitebsk, Biélorussie – 1920, Otwock,
Pologne), connu sous le pseudonyme de Sh. Anski et le prénom posthume
de Shalom (quelquefois transcrit par « Salomon / Shlomo » « An-ski
/Ansky »), est un écrivain, journaliste et ethnographe, spécialiste du folklore juif et de la culture yiddish. Il est l'auteur d'un grand classique de la
littérature yiddish : la pièce de théâtre intitulée Le Dibbouk.
Né à Vitebsk en Russie (dans l'actuelle Biélorussie), Shalom Anski reçut
une éducation juive traditionnelle et s'initia au russe lui-même. Il apprit les
métiers de relieur, puis de serrurier ou de tailleur (sur ce point les indications des biographes divergent). En tant que membre des Narodniki russes,
il eut vite maille à partir avec la police, qui le surveilla d'abord et finit par
l'expulser de Russie en 1891.
En 1894 il arriva à Paris, où il commença par travailler comme relieur. Par la suite il fut secrétaire
du révolutionnaire social russe Piotr Lavrov et secrétaire du Parti socialiste révolutionnaire russe
à Paris. Pour le mouvement judéo-socialiste, le « Bund », il écrivit deux hymnes connus : Di Shwu'e
(Le Serment), et In salziken Jam fun menschleche Trern (Dans la mer salée des larmes humaines).
Il voyagea ensuite dans les provinces occidentales de l'Empire russe en s'intéressant aux traditions
populaires du monde juif. Entre 1911 et le début de la Première Guerre mondiale, il organisa plusieurs expéditions ethnographiques dans les shtetls de Volhynie et de Podolie, où il recueillit toutes
sortes de documents et de témoignages.
En 1919, il se rendit à Vilnius et à Varsovie libérées par les troupes polonaises, et il collabora au
journal juif Der Moment. C'est en russe qu'il écrivit sa pièce la plus célèbre, Le Dibbouk, sous-titrée
“Entre deux mondes”. Constantin Stanislavski voulut la mettre en scène dans cette version au
Théâtre d'art de Moscou. Anski la traduisit lui-même en yiddish pour lui donner un ton encore
plus authentique. La guerre civile qui sévissait alors en Russie cependant empêcha de la monter.
La première eut lieu le 9 décembre 1920 au Théâtre de l'Elyseum, à Varsovie, trente jours après la
mort d'Anski à Otwock, dans les environs de la capitale polonaise, le 8 novembre 1920.
Les collections d'objets qu'il avait rapportés de ses voyages d'études dans les villages juifs restèrent
longtemps inaccessibles au public sous le régime soviétique, puis les autorités russes les exposèrent
à partir des années 1990, en particulier au Musée ethnographique de Saint-Pétersbourg. De même,
quelques-uns des nombreux enregistrements qu'il effectua à cette occasion, désormais transférés
sur CD, sont disponibles à l'Académie nationale des sciences de Kiev, en Ukraine.
En 1938 Le Dibbouk fut filmé en Pologne par Michał Waszyński, en yiddish. Ce film montre le
monde juif d'Europe de l'Est, juste avant sa destruction par la Seconde Guerre mondiale et le
nazisme. C'est ce film qui a amené Rachel Michali à créer en 2005 l'opéra The Dybbuk à partir de
l'œuvre d'Anski.
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biographies
FRANÇOIS MECHALI
compositeur, contrebassiste
“Contrebassiste polyvalent et grand technicien, s'exprime avec un égal talent dans des contextes aussi
divers que le Jazz classique, les musiques modales et la musique improvisée européenne. Son style repose
sur la solidité, la véloçité,l'intensité narrative et le sens du risque"
Extrait du Dictionnaire du Jazz (éditions Robert Laffont)
Etudes classiques au conservatoire de Versailles.
Premières étapes décisives, il co-fonde le Cohelmec
ensemble, joue dans le Dharma et la Machi-Oul big
band.
Il est appelé très rapidement à travailler régulièrement
avec Anthony Braxton (disques Ring Records et tournées en grande et petite formation au coté de Kenny
Wheeler), Joachim Kuhn, Kenny Wheeler (disque
Nato et différentes formations), Shahib Shihab, Buddy
Collette, Charlie Mariano (cd Celp et de nombreux
concerts), Stu Martin, Enrico Rava (Tribute To Mingus
avec François Jeanneau, Hervé Sellin et André Cecarrelli), Daniel Humair (nombreux albums et
orchestres en commun), François Jeanneau, Michel Portal, Martial Solal (cd Charlotte records),
Didier Lockwood, Tony Coe, Fredy Studer...
La liste pourrait être, bien entendu, plus longue.
Grâce à ce parcours jonché de rencontres, il est très actif sur la scène internationale du Jazz et joue
dans de nombreux festivals tels : Montreux, North Sea Jazz Festival, New-York, Hong-Kong,
Berlin, Shangaï, europa Jazz Festival, Antibes, Nîmes, Paris, Willisau et bien d'autres.
En dehors de son parcours de musicien de Jazz, son bagage technique classique et son intérêt profond à partiçiper à d'autres expériences enrichissantes lui permet de participer à de nombreuses
créations dans le domaine de la musique contemporaine telles : Ubu à l'Opéra, les Lectures de
Michaux, les Travaux d'Hercule d'Antoine Duhamel, Le Rouge et le Noir (opéra de Claude Prey),
L’Histoire du Soldat de Igor Stravinsky, des œuvres de Georges Aperghis, Elliot Scharp.
Il joue avec Ars Nova (diverses pièces de Marius Constant).
En 2001, on lui commande un concert avec lequel il donne un certain nombre de représentations
La contrebasse dans tout ses états dans lequel il interprète en soliste des pièces de Prokovief, Ecclès et
Rachmaninov avec Michel Robert au piano.
Il a été élu en1989 par un jury de critiques spécialisés parmi les meilleurs musiciens de l'année.
Il a été co-directeur de l'ORJ de Lorraine avec Barry Altschul de 1992 à1994 (concerts en France
et en Allemagne).
Son activité discographique est très importante puisqu'il a enregistré plus de 60 albums à ce jour
dont 5 sous son nom : Le grenadier voltigeur avec Kenny Wheeler et Radu Malfatti, Orly and Bass
album solo, Détachements d'orchestres avec Daniel Humair, Larry Schneider et l'ensemble Ars Nova,
L’Archipel opéra pour choeur-orchestre et trois chanteurs solistes et La Transmédittérrannéenne projet de rencontre entre la musique Arabo-Andalouse, le jazz et la musique classique européenne.
Cette activité en leader débouche vers une autre activité importante : l'écriture.
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biographies
Commandes diverses émanant de l’État, des départements ou de divers organismes privés :
Détachements d'orchestres (pour lequel il reçoit une commande d'Etat) - Détachements ensemble Caractère emblématique - Le Dibouk (oratorio pour chœur et orchestre) - La Transméditterranéenne.
Il est en résidence à Thiais en 1998 et en 2000 pour la commande et la création du Dibouk, à
Fontenay-aux-Roses en 2001 pour La Transméditerranéenne, à L’apostrophe-Thêatre des Arts
(Scène Nationale de Cergy-Pontoise et du Val d’Oise) en 2003-2004 pour la commande et création
D’histoires simples.
Une nouvelle résidence autour D'histoires simples a eu lieu lieu au Centre des arts à Enghien-lesBains tout au long de l'année 2004-2005.
Ses concerts (2005) continuent à le faire voyager en France mais aussi en Lituanie (Jef Sicard trio),
au Maroc (avec son trio oriental).
Une nouvelle création Remix/Tinguet (commande du Centre des arts d'Enghien-les-Bains a été
crée en novembre 2006) est une rencontre entre les Arts Numériques et une relecture de la musique
chantée par Mistinguet jouée en direct avec Allen Hoist, Jacques Bolognési et des bandes sonores
préparées en studio.
Création en février de Autour d'une Rencontre (commande de l’agglomération de Cergy-Pontoise)
pièce pour orchestre à cordes, percussions et deux contrebasses solistes.
Il est nommé Chevalier des Arts et des Lettres en 2007.
Il commence une résidence de 4 ans à L’apostrophe scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val
d’Oise en 2007-2008 pour laquelle il est engagé aussi comme compositeur.
Il crée pour la saison 2008-2009 Histoires de résonances pièce pour quartet et récitante ainsi que Suites
en VO pièce pour plus de 100 musiciens.
Début 2009, sortie d’un nouvel album solo Le Souffle d’une Corde.
Nouvelle création pour la saison 2010 : La Transméditerranéenne et les Gnawas du Maroc. Tournée au
Maroc et concerts création à Banlieues Bleues, à L’apostrophe ainsi qu’à Gonnesse, Les Rendezvous de l’Erdre.
Il reçoit une commande d’État du Ministère de la Culture en 2010
pour sa pièce : Empreintes Préservées.
Sortie d’un album Musica Callada chez Zig-Zag territoires en septembre 2010 autour de la musique de Federico Monpou avec
François Couturier et François Laizeau ( les 3 F).
Nouvelle création dans le cadre de sa résidence à la scène nationale
de Cergy-Pontoise et du Val d’Oise en décembre 2010 : Haut les
Basses ! pour le jeune public.
Sa résidence à la scène nationale se poursuit en 2011 avec la création du Dibouk oratorio (œuvre pour chœur et orchestre).
Il participe à la création d'un quartet franco-américain qu'il codirige avec Jean-Luc Fillon, pour lesquels ils s'entourent de Mark
Feldman et Barry Altschul.
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biographies
MARC PRIN
metteur en scène, scénographe
Après une maîtrise d’Etudes Théâtrales à Paris III- Sorbonne
Nouvelle, et différents stages notamment dirigés par Jean-Pierre
Vincent, Dominique Pitoiset et Jean-Claude Fall, il suit les cours
du Conservatoire Régional d'Art Dramatique de Lille - Ecole d' Art
Dramatique LEDA dirigée par Yves Pignot.
En tant que comédien, on a pu le voir dans Les Caprices de Marianne
d'Alfred de Musset, mise en scène de Jean Louis Martin Barbaz Quatre-vingt Treize de Victor Hugo, mise en scène de Jean Louis
Martin Barbaz - Le Cœur battant de Serge Ganzl, mise en scène de Stéphane Verite - Les Clowns de
Mario Gonzales - La Farce enfantine de la tête du dragon de Ramon del Valle Inclan, mise en scène
de François Kergourlay - Un Caprice d'Alfred de Musset, mise en scène de Stéphane Verite - Lancelot
du lac de Florence Delay et Jacques Roubaud, mise en scène d’Olivier Besson - Les P’tites Maisons,
récits de rêves L’Ombre des Ailes (création collective) - Othello de Shakespeare, mise en scène
Dominique Pitoiset - L’Evènement de Jean-Yves Picq, mise en scène de Monique Hervouët - Un
dîner à tout casser L’Ombre des Ailes (création collective) - Dans ma cuisine, je t’attends de Stéphanie
Marchais mise en scène de Benoît Lahoz - On va faire la cocotte de Georges Feydeau, mise en scène
de Didier Barrer - Les Trois Richard d'après Richard III, mise en scène par Dan Jemmett - Un été à
Osage County, mise en scène de Dominique Pitoiset - Shake, mise en scène de Dan Jemmett.
Il met en scène : La visite, parcours déambulation autour des œuvres de Bernard Venet et
L’augmentation avec Anne Dupuis, pour L’apostrophe scène Nationale de Cergy-Pontoise et du
Val d’Oise. Sœur Béatrice de Maurice Maeterlinck / Lecture Spectacle au Centre Wallonie
Bruxelles de Paris. Il créé en 2004 la Compagnie Théâtre à Bout Portant. En 2013, il met en scène
Klaxon, trompettes... et pétarades de Dario Fo.
Au cinéma, il joue dans C’est la tangente que je préfère de Charlotte Silvera - K de Alexandre Arcady
- Le Bossu de Philippe de Broca - La Taule d’Alain Robak - Les Insaisissables de Christian Gion - Le
Dîner de Frédéric Krivine - Electroménager de Sylvain Monod - Chaos de Coline Serreau - La Lettre
au père Noël, court métrage d’Hélène Foubert - Clara et moi d’Arnaud Viard- La Chambre des morts
d’Alfred Lot - Demain dès l’Aube de Denis Dercourt - Papa lumière d’Ada Loueilh - Coup de chaud de
Raphaël Jacoulot
Il joue également pour la télévision.
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biographies
AGNÈS MARIETTA
auteure, adaptation du texte
Formation littéraire (lettres supérieures au Lycée Chaptal) licence
d’Histoire à Paris X, Nanterre.
Professeur vacataire de lettres dans un établissement privé de
Pontoise de 1986 à 1994.
CRÉATIONS
>Théâtre
1989, création de Passage à vide, première pièce mise en scène par Michel Marietta.
1991, création de Il y a longtemps que je t’aime
1998, Première version de Comme dans du verre brisé créée au Théâtre de l’Aventure d’Ermont et au
Théâtre 95. Naissance de la Compagnie Travaux publics.
1999, création de Comme dans du verre brisé au Théâtre 95 à Cergy et à L’Echangeur de Bagnolet.
2000, aide à la reprise de Thecif et publication de Verre brisé aux Editions Crater.
2001, création de Aujourd’hui plus que jamais au Grenier de Bougival, édité chez Crater avec l’aide
du CNL. Ateliers d’écriture destinés à des chômeurs en fin de droit, des jeunes en apprentissage
autour de la question de la « réussite professionnelle ».
2002, Comme dans du verre brisé programmé au Pulsion Théâtre dans le cadre du Festival
d’Avignon.
2002 / 2011, Agnès Marietta et la Compagnie Travaux Publics sont accueillies au Théâtre de
l’Usine en compagnonnage. Reprise de Comme dans du verre brisé et Aujourd’hui plus que jamais.
2005, Coeur de Cible mise en scène par Michel Marietta au Théâtre de l’Usine (reprise en 2006 à
Ermont et de nouveau au Théâtre de l’Usine).
2009/2010, création de A double tranchant, aux Théâtre des Déchargeurs (Paris) et Théâtre de
l’Usine.
2010/2011, partenariat entre L’apostrophe scène nationale de Cergy-Pontoise et du Val d’Oise et
le Théâtre de l’Usine pour la programmation d’un triptyque des pièces d’Agnès Marietta intitulé
Intérieur(s) Couple.
2011, création de Suite parentale, comédie virtuelle et familiale pour six personnages en quête de
“real life”.
>Théâtre et musique
2007, création de Moimoi, l’enfant-roi, conte musical mis en scène pour marionnettes par Bérengère
Gilberton, au Théâtre de l’Usine. Musique de Francis Mimoun.
2008, Le Voyage d’Aurélie, commande du Conseil Général du Val d’Oise d’un conte musical pour
le forum départemental des écoles de musique. Musique Raymond Alessandrini.
2014, création d’un livret pour l’opéra Wu Zetian, entre terre et ciel, commande d’Etat pour la compositrice XU YI. Création le 6 avril au Théâtre 95, en partenariat avec le CRR de Cergy-Pontoise.
ROMANS
2006, parution de N’attendez pas trop longtemps aux Editions Anne Carrière.
2008, sortie en Pocket de N’attendez pas trop longtemps
2009, parution de Tout pour toi, Editions Anne Carrière
2010, sortie en Pocket de Tout pour toi
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biographies
CHLOÉ CAILLETON
chanteuse
Premiers contacts avec la musique par le piano, école de musique
de Cholet. Elle découvre le jazz au Jardin de Verre, salle de spectacle pluridisciplinaire, à la rencontre d’artistes et personnalités hauts
en couleur. Commence un apprentissage autodidacte du jazz avec
le piano, qu’elle délaisse pour le chant.
2003, Urban Setting, premier album du groupe Out Of The Blue, chansons aux accents électro et
pop.
2005, Les Voice Messengers, ensemble de 8 chanteurs accompagné par une section rythmique
piano/contrebasse/batterie et dirigé par Thierry Lalo, pianiste-compositeur-arrangeur-chef de
chœur. L’album Lumières d’automne sort en 2008, salué et récompensé par l’Académie du Jazz. Elle
intègre le groupe de percussions Zalindê, pour une collaboration de 8 ans. Beaucoup de concerts,
création du spectacle Afrobrasil, une participation à l’album « Diagnostic » du trompettiste
Ibrahim Maalouf.
2008, diplôme de Formation Supérieure, Jazz et musiques improvisées, CNSM de Paris.
Rencontres marquantes et collaborations avec des musiciens de la scène jazz, Riccardo Del Fra,
Stéphane Belmondo, Pierre de Bethmann, Jean Loup Longnon, Léonardo Montana, Joan Eche
Puig.
2009, lauréate du concours Crest Jazz Vocal. Formation du Chloé Cailleton Trio, avec Armel
Dupas au piano et Ronan Courty à la contrebasse.
2010, sortie de Encore du bop, album de Jean Loup Longnon et son Grand Orchestre.
Chloé Cailleton travaille avec le metteur en scène Christophe Rauck sur la création du spectacle
L’Araignée de l’Eternel, dédié au poète et chanteur Claude Nougaro.
2011, Chloé Cailleton Trio remporte les Trophées du Sunside à Paris. Création du spectacle de
théâtre musical Le Souffle du Demy Dieu d’Alban Darche au Lieu Unique à Nantes.
2013, La Baronne Bleue, groupe nantais fondé avec le guitariste Fabien Ewenczyck. Chansons
douces, nobles ou déjantées, improvisations, sous le regard de Loïse Bosdeveix. Sortie de Abstract,
enregistré aux côtés du batteur-compositeur Olivier le Goas et son septet : Marc Buronfosse, David
Chevallier, Alban Darche, Geoffroy Tamisier, Gueorguy Kornazov. Elle obtient le Certificat
d’Aptitude Jazz, CNSM de Lyon.
2014, sortie de Sysiphe, premier album du Medium Ensemble du pianiste Pierre de Bethmann,
alors artiste en résidence à L’apostrophe scène nationale de Cergy Pontoise et du Val d’Oise.
Elaboration de mini-spectacles de lectures musicales avec le musicien Alban Groisard. Les
Prémolaires : textes d’Alexandre Dumas, Ghérasim Lucas. Projet initié par Musique et Danse en
Loire Atlantique associant le Trio Paloma et 200 chanteurs issus de chorales de collèges du département.
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biographies
MANU DOMERGUE
chant
Manu DOMERGUE passe ses diplômes de conservatoire en cor
d'harmonie, classique et jazz, en 2005-2006 (Yves Stocker, Claudio
Pontiggia, Francesco Castellani). Suivant en parallèle des cours de
chants lyriques et jazz, il décide de partir pendant un an en
Californie, grâce à la bourse Fulbright, pour étudier le Jazz vocal
avec Roger Letson, intégrant le groupe a capella "Vocal
Flight"(Lauréat des concours de Colombia University, Reno dans le Nevada, nominé Jazz awards
de DownBeat Magazine). Il revient en France en possession d'un cor de marche (ou Mellophone),
et intègre le CNSM De Paris en 2009.
En 2012, il monte le quartet RAVEN, une création autour de la thématique du corbeau dans lequel
il joue, chante, et raconte, et décroche le 1er prix ainsi que le prix du public du Crest Jazz Vocal en
2013. Un disque sort l'année suivante, Chercheur d'orage, qui reçoit la distinction "Indispensable" du
magazine Jazz News. De plus en plus intéressé par les mythes et légendes, il découvre l'univers du
conte avec Jacques Combe et intègre en 2015 le Labo des conteurs de Chevilly-Larue, dirigé par
Abbi Patrix.
Des partenariats entre autres avec Riccardo Del Fra, Magma, Roy Hargrove, Mônica Passos,
Kamilya Jubran, Leïla Martial, Carine Bonnefoy, CM Didier Lockwood,..
VALÉRIE CROUZET
comédienne
C’est d’abord avec Ryszard Cieslak, acteur emblème du ThéâtreLaboratoire de Jerzy Grotowski que Valérie Crouzet commence sa
formation, puis elle suit les cours de l’École du Passage dirigée par
Niels Arestrup, où elle reçoit aussi l’enseignement, entre autre, de
Bruce Myers, Anne Alvaro et Pierre Pradinas.
Elle entre ensuite au Théâtre du Soleil dirigée par Ariane
Mnouchkine, où elle participe à plusieurs spectacles : Les Atrides, La Ville parjure, Le Tartuffe, Et
Soudain Des Nuits d’éveil.
Elle rencontre ensuite la compagnie Achille Tonic, avec laquelle elle joue dans Cabaret Citrouille
sous chapiteau à Paris, et Les Caméléons d’Achille dont elle est co-auteur. Elle travaille aussi avec
Dan Jemmett (Shake et La Comédie des erreurs, Ubu enchaîné, Les Trois Richards) ; Christophe Rauck
(Le Cercle de craie caucasien) ; Denis Chabroullet (Trésor Public) ; Alejandro Jodorowsky (Opéra
panique) ; Irina Brook (La Bonne Ame de Setchouan de Bertolt Brecht et L’Île des esclaves de Marivaux)
; Samuel Benchetrit (Moins Deux avec Jean-Louis Trintignant); Vincent Goethals (La Laborieuse
Entreprise de Hanokh Levin), Claudia Stavisky (Chatte sur un toit brûlant, de Tennessee Williams et
En roue libre de Pénélope Skinner). Au cinéma, elle tourne avec Agnès Jaoui, Antoine de Caunes,
Farid Bentoumi, Michèle Rosier, François Ozon, Jean-Pierre Sinapi, Yann Coridian, PierreFrançois Martin-Laval, Hélène Zimmer, Alejandro Jodorowsky, Eric Laveine. Elle est dans la série
Hard, saison 3 pour Canal plus.
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biographies
JOZEF DUMOULIN
clavier, MAO
“Un des précurseurs les plus inventifs dans son genre”, “Sorcier du
piano” ou encore “le spécialiste du Fender Rhodes”. La presse
décrit sa musique comme “rêves de musique et musique de rêves”,
“voyage dans les musiques d'aujourd'hui qui se souviennent d'hier
et voudraient aller vers celles de demain”, “un mix subtile entre
émotion et expérimentation”. Jozef Dumoulin est connu pour être
capable de garder sa voix indifféremment du contexte musical, que
ça soit du jazz traditionnel, la musique improvisée, la pop ou la musique contemporaine.
Durant son enfance et son adolescence, Jozef Dumoulin suit des cours de piano, d'orgue, de clavecin, de tuba, d'harmonie et un peu de batterie. À 16 ans, il découvre le jazz et passe son temps
à la médiathèque à chercher des disques et à zapper sur la télé la nuit pour tomber sur du jazz live.
À 18 ans, il entreprend des études en psychologie, qu'il arrête pour s'inscrire au Conservatoire de
Bruxelles où il étudie avec Diederik Wissels et Nathalie Loriers. Il passe aussi deux ans au
Musikhochschule de Cologne où il suit des cours avec John Taylor.
Jozef Dumoulin est mêlé à beaucoup de registres musicaux. Il est pianiste sur le CD Eclipse aux
côtés de la chanteuse Barbara Wiernik, sorti avec le label belge Mogno en 2001.
Depuis 2000, il développe un son unique au Fender Rhodes, combinant instrument et électronique.
Avec son setup personnalisé, il collabore avec plusieurs formations : Magic Malik Orchestra,
Reggie Washington Trio Tree, Erwin Vann Quartet, Octurn, Le Cube, Dre Pallemaerts, Othin
Spake, Benzine, Narcissus Quartet, ... tout en s’engageant dans d'autres rencontres musicales enrichissantes (Brussels Jazz Orchestra, Toots Thielemans, Aka Moon, Belmondo brothers, David
Linx, Kartet...).
Il partage la scène et enregistre avec des musiciens tels que Mark Turner, Bill Carothers, Michael
Brecker, Dave Liebman, Arve Henriksen, Stian Westerhus, Jaime Torres, Sekouba Traore, Trevor
Dunn, Daniel Humair, Hilmar Jensson, Andrew D'Angelo, Joseph Bowie, Nate Wooley, Ron
Miles, Nelson Veras, Marc Ducret, Ronny Jordan, Robin McKelle, T.N. Seshagopalan, Soo Bin
Park, Skoota Warner, Jef Lee Johnson, Rick Margitza, Zapp! String Quartet, parmi beaucoup
d'autres.
Jozef Dumoulin travaille en solo ou avec des formations acoustiques et électroniques telles que
Lidlboj ou encore le Jozef Dumoulin trio (avec Trevor Dunn et Eric Thielemans), tout en continuant à jouer en tant que side-man. Jozef Dumoulin compose pour un disque en quartet avec
Jérôme Sabbagh et pour un double CD avec le groupe belge Octurn. Il compose également et enregistre de la musique pour plusieurs films.
Le premier album du groupe Lidlboj, Trees are always right, est sorti en 2009 sur le label français
Bee Jazz. Rainbow Body du Jozef Dumoulin Trio, avec Trevor Dunn à la basse et Eric Thielemans
à la batterie, sort en 2011 sur le même label. Son solo A Fender Rhodes Solo sort en 2014 sur Bee
Jazz. Ce disque a été le premier enregistrement solo de cet instrument depuis sa création. Toujours
en 2014 sort le premier CD Trust du Red Hill Orchestra, trio avec les musiciens américains Ellery
Eskelin et Dan Weiss, avec une aide d’une bourse FAJE.
Jozef Dumoulin sera l’artiste associé du Petit Faucheux à Tours en 2016-2017.
Il a joué dans le monde entier et apparaît sur plus de cinquante disques en tant que side-man.
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biographies
BENOÎT SAUVÉ
flûte à bec
Autodidacte, Benoît Sauvé pratique la flûte à bec dès l'âge de 8 ans,
s'intéressant tout d'abord au Rock et à la Musique Celtique.
Adolescent, il découvre le Jazz qu'il étudie avec une extraordinaire
boulimie.
Considéré comme l’un des très rares flûtistes à bec à évoluer dans
ce domaine, on a pu l'entendre dans les plus grands festivals et
salles de spectacle (Olympia, Bataclan...)
Alliant virtuosité, musicalité et sens de l'improvisation à une étonnante capacité à aborder de l'intérieur les formes musicales les plus diverses, il est régulièrement sollicité en studio et participe à
l'enregistrement de nombreux albums pour différents artistes.
Il a joué ou enregistré avec Jean-Jacques Milteau, Catherine Lara, Emmanuel Bex, les Nouvelles
polyphonies corses, Sébastien Charlier, Olivier Ker Ourio, Khalil Chahine, Georgian
Legend, Yannick Robert, Pierre Bensusan, Pascal Bournet...
12
budget prévisionnel
BUDGET COMMUNIQUÉ SUR DEMANDE
12
une scène nationale
un service public
deux théâtres d’agglomération
L’-Théâtre des Arts
P la c e de s A r ts / C e r g y - c e n tr e
L’-Théâtre des Louvrais
P la c e de la P a i x / P o n t o i s e
01 34 20 14 14
w w w. l a p o s t r o p h e . n e t
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